Féminisme contre féminisme

"Anti-immigration, les féministes de Némésis ciblent Lausanne", annonce Lausanne Cités début décembre.

En l'occurrence, le féminisme du Collectif Némésis diverge sensiblement du féminisme officiel. Leur but? [Dénoncer] les violences faites aux femmes et l’impact dangereux de l’immigration de masse sur ces dernières. Le féminisme en butte contre l'immigration, voilà quelque chose de nouveau. Mais cette opposition n'a rien d'une invention pensée dans un arrière-salon parisien.

Pour Alice Cordier, la fondatrice parisienne de Némésis, les Lausannoises sont aussi concernées: «Même si la situation est moins préoccupante à Lausanne que sur sol français, le harcèlement de rue lié à l’immigration commence à arriver.»

Après avoir vu l’émergence de Némésis en France, Sarah Prina a eu l’idée de lancer l’antenne helvétique du collectif: «Cette année, je rentrais tard du travail le soir et il n’y a pas une fois où je ne me suis pas fait vulgairement accoster en attendant mon train, et ce toujours par des immigrés. C’est ce qui a fait que j’ai eu un déclic et que j’ai pris les rênes de Némésis en Suisse.»

Tout cela se tient, au point qu'on se demande comment pareil article puisse paraître dans une publication comme Lausanne Cités... Ne vous inquiétez pas!

Le journal gratuit de petites annonces de la région, acheté par la municipalité de gauche lausannoise en 2018, se fend depuis régulièrement d'articles "d'information" régionales à la neutralité au-dessus de tout soupçon. Ils ont signé une charte, nous dit-on. Alors, c'est bon. Et tant pis pour le lecteur qui aura l'impression de contempler une feuille de propagande rouge-rose-verte...

Car hormis les propos ci-dessus, tout le reste de l'article est à charge, depuis l'image d'illustration (un tag découvert à Lausanne affichant le subtil slogan "NEMESIS NAZI") jusqu'à l'encadré réservé à "l'expert", ici Eléonore Lépinard, professeure (sic) en étude de genre à l'UNIL. La fonctionnaire nous explique doctement que le seul agenda féministe légitime se doit d'être avant tout "anti-raciste" - étant entendu que remettre en cause l'immigration sous quelque forme que ce soit revient à être raciste, n'est-ce pas.


Action du collectif dans la manifestation "Nous Toutes" à Paris le 20 novembre (image Némésis)

Le Féminisme est de gauche ou n'existe pas

L'existence même de Némésis est une grenade lancée contre le féminisme officiel, c'est-à-dire, de gauche. Il était donc normal que face à ce danger mortel Lausanne Cités se fende d'un article sur Némésis, non pas pour présenter le collectif, mais pour dire ce qu'il faut en penser. "Elles sont jeunes, ne divulguent pas facilement leur nom de famille et affichent une certaine méfiance vis-à-vis des médias", commence l'article. On se demande pourquoi!

Les mouvements de gauche ont toujours capitalisé sur les fractures existant au sein d'une société dans une perspective de conquête du pouvoir. Depuis l'époque où les hommes et les femmes partagent les mêmes droits vis-à-vis de la loi (et la situation actuelle, que ce soit en matière de divorce, de service militaire ou de retraite, est même plutôt favorable à ces dernières) le féminisme n'est plus qu'un mouvement politique au service absolu du gauchisme. Il n'y a tout simplement aucune élection en Suisse où les mouvements féministes ont soutenu une femme de droite contre un homme de gauche.

Le rapport de force droite-gauche est plus important aux yeux des féministes que le féminisme lui-même. Cette priorité dans les valeurs trahit leurs objectifs réels. On comprend ainsi pourquoi l'immigration est prioritaire aux yeux des féministes officiels, même si elle s'avère désastreuse pour la cause des femmes - et bien entendu leur simple sécurité. Là encore, le gauchisme l'emporte sur le féminisme.

Dans son encadré, "l'experte" Eléonore Lépinard botte en touche en expliquant que le féminisme doit surtout s'appliquer aux femmes immigrées. La posture est étrange. Un viol est un viol, qu'il soit commis sur une femme autochtone, une femme immigrée, ou une femme non-immigrée restée dans son pays d'origine. Elle passe comme chat sur braise sur la cause sous-jacente du problème - qui commet les viols. En Suisse en 2018 déjà, 60% des accusés en matière de viol étaient des étrangers.

Malgré le barrage médiatique dont elles font l'objet, les activistes du Collectif Némésis pourraient bien prendre racine en Suisse. Leur posture cohérente parlera à toutes les malheureuses qui ont eu le malheur de subir les pressions de la rue dans leur quotidien. Mais là encore, pour les médias mainstream de Suisse, c'est un non-sujet.

Au pays de l'abstentionnisme heureux, il ne faut pas parler des choses qui fâchent.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 18 décembre 2021

Le Courrier, qui se présente comme « média indépendant et critique », fait la promotion des féministes de Gauche

Version papier: "Pas de féminisme sans révolution"

Version online: Le féminisme sera révolutionnaire ou ne sera pas

Dans le cadre du cycle Penser l’émancipation, la sociologue et militante féministe Aurore Koechlin sera à Genève mercredi pour évoquer la quatrième vague féministe.
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Féminisme

Doctorante en sociologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, la militante féministe Aurore Koechlin travaille sur la gynécologie médicale en France. Mercredi soir1, elle évoquera à Genève son livre La révolution féministe, qui propose une stratégie conjuguant la lutte des classes au combat pour l’égalité des genres.

Le féminisme est révolutionnaire ou n’est pas, soutient votre livre. Qu’entendez-vous par révolution ? Quel apport le marxisme critique peut-il offrir au féminisme et en quoi seule l’articulation des deux vous semble-t-elle à même de renverser le capitalisme ?

Le féminisme sera révolutionnaire ou ne sera pas 1

Aurore Koechlin: Dans mon livre, je montre que la domination des femmes et des minorités de genre n’est pas un accident historique, le reliquat d’un ordre ancien, en un mot que le système capitaliste n’est pas aveugle au genre. Si cette domination existe, dans toutes ses dimensions y compris symboliques, culturelles, etc., c’est qu’elle a une base économique, en l’occurrence, l’assignation au travail reproductif, c’est-à-dire au soin d’autrui, à la reproduction de la force de travail, dans un triple espace (domestique, dans les services publics, sur le marché). Je montre également qu’il est impossible d’isoler la domination de genre de celles de classe et de race: le plus souvent, ce sont les femmes des classes populaires et/ou racisées qui accomplissent ce travail reproductif.

Dès lors, à partir de ces deux analyses, il me semble impossible de défendre un changement progressif du statut des femmes et des minorités de genre dans nos sociétés contemporaines: seule une réorganisation de la reproduction (et de la production, car les deux sont de plus en plus liés, le travail reproductif se déployant de plus en plus sur le marché) et un renversement des structures sociales qui les sous-tendent permettront de mettre fin à la domination. C’est cela que j’appelle «révolution». Mais loin des images d’une violence anti-démocratique qui ont été associées au terme pour diaboliser toute idée de révolution, je souligne combien une analyse structurelle ne peut que mener à ce constat: si on pense que la domination est au coeur de notre organisation sociale, alors il faut changer cette organisation pour y mettre fin.

Concernant les apports du marxisme critique, ils me semblent principalement de deux ordres. Le premier est l’analyse qu’il offre du fonctionnement capitaliste et de ses mutations contemporaines : nous ne pouvons penser la domination des femmes et des minorités de genre hors du mode de production actuel. Le deuxième est d’ordre moins analytique que politique : le marxisme, en lien avec le mouvement ouvrier, a toujours mis en son centre la question de la stratégie pour parvenir à abolir la société de classes.

Pour un ensemble de raisons, y compris suite à une rupture partielle avec le mouvement ouvrier pendant les années 1970, le mouvement féministe a pu avoir tendance à effacer la question stratégique. Au contraire, alors que des mobilisations féministes d’ampleur reprennent à une échelle internationale, il semble urgent de savoir quels moyens pour quels objectifs se dote ce mouvement. Enfin, pour conclure, si le féminisme a besoin du marxisme critique, inversement, il faut souligner combien le marxisme critique a également besoin du féminisme : il est impossible d’avoir une analyse du capitalisme contemporain et une stratégie pour en sortir en effaçant la centralité de la reproduction sociale ou du genre.

A contre-courant de la pensée qui privilégie la mise en place de tactiques, vous mettez l’accent sur l’importance de construire une stratégie féministe révolutionnaire. Pouvez-vous nous la présenter brièvement ?

Une partie importante du mouvement féministe veut mettre fin à la domination des femmes et des minorités de genre, mais trop souvent fixe ses objectifs à un niveau individuel ou inter-individuel : il va s’agir par exemple d’essayer de changer les individus un par un, que ce soit soi-même en trouvant des espaces où on espère s’extraire de la domination, ou que ce soit les autres en les poussant à déconstruire leur langage et leurs comportements. Ces moyens sont utiles, mais ils tendent à devenir des fins en eux-mêmes. Si nous faisons l’analyse que la domination se situe à une échelle structurelle, celle de la société dans son ensemble, alors nous avons besoin de moyens à une échelle elle-même structurelle.

«Le mouvement féministe ne pourra être victorieux que s’il s’allie avec l’ensemble du mouvement social» Aurore Koechlin

Dès lors, dans la lignée de l’appel international de Ni Una Menos à la grève féministe le 8 mars, un élément essentiel de notre stratégie est la construction de cette grève. Si le centre de la domination se situe dans le travail (rémunéré et non rémunéré), alors la grève est notre meilleure arme. Elle permet de visibiliser la centralité du travail reproductif, de paralyser le fonctionnement « normal » de la société et de libérer du temps pour la politique. Mais la grève seule ne suffit pas : il faut également mettre en place des cadres d’auto-organisation de cette dernière (assemblées locales, coordinations des assemblées), afin d’en garantir la gestion démocratique, mais aussi pour que s’y développe des revendications collectives.

Enfin, un troisième élément de cette stratégie consiste à reprendre un mot d’ordre fréquent dans le milieu militant, celui de la convergence des luttes. Le mouvement féministe ne pourra être victorieux que s’il s’allie avec l’ensemble du mouvement social : cela découle de notre analyse même de la domination de genre, qui ne peut être coupée de celles de classe et de race. Mais il y a également des raisons stratégiques : on ne peut penser paralyser la reproduction sans paralyser aussi la production. En outre, certains secteurs stratégiques se situent au niveau de la production, et nous ne pouvons en faire l’économie. Mais il faut bien rappeler ce que nous entendons par convergence des luttes : il ne s’agit pas pour le mouvement féministe de converger derrière d’autres mouvements, mais bien qu’ils convergent ensemble et à égalité.

Vous questionnez doublement le féminisme actuel, en montrant à la fois les limites du courant «réformiste» mais aussi celles de l’intersectionnalité. Expliquez-nous pourquoi cette deuxième tendance -telle qu’elle est comprise communément- vous semble soumise à une impasse ?

Dans mon livre, j’ai utilisé le terme de stratégie intersectionnelle pour désigner une des stratégies qui me semblait dans l’impasse au sein du mouvement féministe. J’avais déjà pris garde de souligner qu’il s’agissait d’une critique d’une certaine déformation de l’intersectionnalité originelle plus que de la pensée intersectionnelle en tant que telle. Aujourd’hui, alors que l’intersectionnalité est attaquée en France par le ministre de l’Éducation nationale et par la ministre de l’Enseignement supérieur, reprenant à leur compte la rhétorique de l’extrême-droite et voulant mettre sous tutelle la liberté académique, il me semble important de se réclamer de l’intersectionnalité. Je n’utiliserais donc plus forcément ce terme si je devais écrire aujourd’hui mon livre.

Néanmoins, la critique me semble toujours pertinente. Alors que l’intersectionnalité est héritière du black feminism, lui-même se revendiquant d’une démarche matérialiste, voire marxiste, avec une grande attention aux structures et à la question des classes, la transposition militante de l’intersectionnalité s’est faite à un niveau essentiellement individuel, en termes d’identité. Cela a eu plusieurs conséquences: d’essentialiser les positions sociales, de s’attaquer aux individus plutôt qu’aux structures sans voir que les premier·e·s sont pour partie le reflet des secondes, de penser en termes de « privilèges » plutôt que d’intérêts matériels, etc. En France, cela a eu des effets très concrets: nombreux collectifs féministes et espaces communautaires ont implosé sous la pression d’un objectif de déconstruction individuelle absolue, et le bilan que j’en tire m’a semblé être assez largement partagé. Il ne s’agit bien sûr pas de dire qu’il ne faudrait en rien déconstruire notre langage et nos pratiques. Ce que je questionne c’est plutôt de fixer cet objectif comme seule perspective et de penser que cela est atteignable quand la société demeure inchangée.

Vous estimez que la 4ème vague féministe provient de l’Amérique latine et qu’elle a été amplifiée par le mouvement Me too plutôt que l’inverse… pouvez-vous nous en dire davantage ?

La périodisation en termes de vagues a pu être critiquée notamment car elle mettait en place une vision très occidentale du mouvement féministe, centrée sur les États-Unis et l’Europe, en oubliant et invisibilisant l’histoire et les luttes des pays non occidentaux. Ce que je trouve précisément intéressant avec la conceptualisation de la quatrième vague, c’est qu’elle échappe à cet écueil. En effet, à chaque étape, c’est l’Amérique latine qui ouvre la voie. C’est le cas tout d’abord d’un point de vue chronologique: ainsi, le mouvement autour de Ni Una Menos contre les féminicides se cristallise en Argentine en 2015, alors que Me Too n’éclate qu’en 2017. Mais c’est aussi le cas autour des enjeux de revendications et de stratégie : la revendication de la fin des violences de genre et la nécessité pour ce faire de construire la grève féministe nous viennent d’Amérique latine. Enfin, c’est dans le succès même des mobilisations que l’Amérique latine a ouvert la voie : ainsi, on peut citer l’incroyable victoire d’avoir réussi à arracher le droit à l’avortement en Argentine.

Vous livrez dans votre ouvrage le bilan de ces 40 dernières années de lutte féministe. Quelles sont les militantes et les penseuses qui vous inspirent ?

Il est difficile de faire un choix ! De façon assez classique mais néanmoins réelle, je ne pourrai pas répondre sans citer Simone de Beauvoir, qui demeure un modèle pour beaucoup de féministes encore aujourd’hui, tant par sa vie et sa littérature que par sa théorie. Difficile également d’oublier Angela Davis, qui a été une des premières penseuses de l’articulation genre/race/classe, une véritable précurseuse, et une personne qui n’a pas eu peur de sacrifier toute sa vie à ses convictions.

Mais j’aimerais aussi mentionner une organisation, le MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception), car au-delà des figures individuelles, il y a les milliers de militantes anonymes qui sont tout aussi importantes. Dans les années 1970, le MLAC a réalisé en France des avortements pour mettre en échec de facto la loi qui les interdisait. Mais il a également constitué un front entre le mouvement féministe et l’extrême-gauche qui peut toujours servir de modèle aujourd’hui. Il constitue à mes yeux une des meilleures réalisations du féminisme marxiste.

Notes

1. 1Mercredi 1er septembre, 20 h, salle du Théâtre en rond (Théâtre St-Gervais, 5 rue du Temple, 3e étage).

source: https://lecourrier.ch/2021/08/30/le-feminisme-sera-revolutionnaire-ou-ne-sera-pas/

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Les femmes se sentent-elles vraiment opprimées?

Le billet du vaurien Roland Jaccard -

Je me garderai bien de répondre à leur place, sinon pour avouer que je considère les femmes comme des animaux dangereux dont on ne se méfiera jamais assez. Je suis d’ailleurs toujours surpris de voir comment avec des techniques assez raffinées, elles parviennent à mettre en laisse « l’homme de leur vie » et à voir comment ce dernier se soumet volontiers à leurs caprices et, pour le dire simplement, ont peur d’elles. En jouant le rôle de la victime, elles tissent des pièges dont l’homme est incapable de se dépêtrer et finit, par lâcheté, à s’accommoder, persuadé qu’il est un incorrigible égoïste dont la rédemption passe par la libération du petit être fragile et sans défense dont il abuse.

Eh bien, qu’y puis-je? Rien

[...] « Si les femmes se sentaient opprimées par les hommes, elles éprouveraient envers eux le sentiment de haine ou de peur qu’inspire tout oppresseur. » Or, ajouta-t-elle, la femme n’a pas du tout l’impression d’être sous tutelle. [...]

article réservé aux abonnés: https://www.causeur.fr/les-femmes-se-sentent-elles-vraiment-opprimees-207042

Nancy Sinatra chante: « Ces bottes sont faites pour marcher – et c’est ce qu’elles vont faire. Mais un de ces jours ces bottes marcheront sur vous…»

 

L’emploi du mot « féminicide » par les médias n’a rien de neutre

Alors que le mot « féminicide », entré dans le dictionnaire, est de plus en plus utilisé par les politiques et les médias, la philosophe Bérénice Levet explique pourquoi elle se refuse à employer ce terme issu de la vulgate féministe pour désigner le meurtre d’une femme par son conjoint. Bérénice Levet est l’auteur du « Musée imaginaire d’Hannah Arendt » (Stock, 2011), de « La Théorie du genre ou le Monde rêvé des anges », préfacé par Michel Onfray (Livre de poche, 2016), du « Crépuscule des idoles progressistes » (Stock, 2017) et de « Libérons-nous du féminisme ! » (Éditions de l’Observatoire, 2018).


Les choses se sont incontestablement précipitées ces derniers temps. Il est désormais entendu qu’un homme qui tue son épouse, son ex-épouse, sa conjointe ou son ex-conjointe commet un « féminicide ». Et, signe des temps, sept ans après le dictionnaire Le Robert, l’édition 2022 du Larousse intronise ce vocable forgé dans l’arsenal du militantisme féministe. Le mot n’a en effet rien de neutre. Il est imprégné d’idéologie et charrie avec lui une interprétation de la réalité. L’adopter, c’est ratifier un certain récit, une certaine intrigue.

Je n’ignore rien de l’atmosphère dans laquelle nous baignons. Mettre en question le mot, ce serait minimiser la chose. Le sophisme est évident, et grossier. Que le meurtre d’une femme soit un mal absolu ne souffre pas de discussion.

Quasiment élevée au rang de langue officielle, la langue des féministes a acquis une autorité et une légitimité exorbitantes. Bien parler, bien penser, ce serait dire et penser la condition des femmes en puisant dans les catégories importées pour l’essentiel du féminisme américain. Nous ne devons pas nous laisser intimider. Ce n’est pas seulement la liberté d’expression qui est menacée, mais d’abord, et surtout peut-être, de manière plus préoccupante encore, ce qui la sous-tend, et qui est au fondement de notre civilisation : la passion de comprendre, la passion d’interroger, la passion de la vérité et de la réalité. Lorsque les hommes des Lumières, mais déjà Milton, et bientôt Stuart Mill, réclament la libre circulation des pensées et des opinions, ce n’est pas par obsession narcissique, pour permettre à chacun de s’exprimer, mais pour accroître nos chances de gagner en intelligibilité, mieux nous acheminer vers le vrai. [Afin de pouvoir être contredits si nous faisons fausse route, par exemple.]

Nos pensées sont captives, captives de la rhétorique victimaire, captives de la « cause des femmes », captives de la tyrannie de l’émotion. Captives et ennuyées. Accordons-nous, comme dans l’allégorie de la caverne, le droit de briser nos chaînes, accordons-nous la liberté d’inquiéter les évidences. C’est la réalité qui est en jeu, et elle seule doit être notre maître. Nous sommes ses obligés. Et puis, ce n’est rien de moins que l’essence de l’Occident, de l’Europe, de la France singulièrement, nous sommes cette civilisation qui s’est donné pour ancêtres Socrate, Eschyle, Sophocle, Périclès, ce moment foisonnant où tout devient question, où l’on proclame qu’il n’est pas de cartes routières de la pensée ni de l’art, où partout on se risque, se hasarde.

Ce terme, censé rendre hommage aux femmes « tombées sous les coups » de leur compagnon ou ex-compagnon, produit l’effet exactement inverse : la victime se trouve dépossédée de son identité personnelle

Bérénice Levet

Un mot se répand. La caverne bourdonne de ses échos assourdissants. N’est-ce pas alors la moindre des choses que de voir la pensée, l’âme, si l’on osait ce mot désuet, se mettre en mouvement ? N’est-ce pas la moindre des choses que de s’étonner, de se demander : que dit-on lorsque l’on parle de « féminicide » ? « Féminicide, lit-on dans Le Larousse : meurtre d’une femme ou d’une jeune fille en raison de son appartenance au sexe féminin. » Le néologisme a en effet été conçu dans les années 1970 pour signifier que les femmes sont tuées parce que femmes, en tant que femmes. La lecture de la définition ne rend-elle pas à elle seule éclatante la faille qui est au cœur de ce mot, le vice de forme ? L’homme qui tue sa compagne ou son ex-compagne ne tue pas une femme, il tue sa femme, la femme avec laquelle il vit ou avec laquelle il a vécu, avec laquelle il a peut-être eu des enfants. Féminicide il y aurait si quelque homme ou quelques hommes réunis s’emparaient d’un groupe de jeunes filles ou de femmes et les vouaient à la mort, les exterminaient pour la seule raison d’être nées femmes. Ce serait la seule acception rigoureuse.

Premier vice, première faille. Ce mot fige chacun des deux sexes dans une essence, d’un côté, l’homme, sempiternel persécuteur, de l’autre, la femme, éternelle victime, perpétuelle proie de cet inaltérable prédateur. Reconduisant toute histoire particulière à une intrigue extrêmement sommaire, mettant aux prises un bourreau et sa victime, le bien et le mal, la victime perd toute singularité, toute unicité, tout visage. Elle n’est plus une femme avec sa personnalité, elle n’est plus un être de chair et de sang, elle devient la représentante d’une espèce, une généralité. D’être unique, elle déchoit au rang de simple représentante d’une espèce. Ce terme, censé rendre hommage aux femmes « tombées sous les coups » de leur compagnon ou ex-compagnon, produit l’effet exactement inverse : la victime se trouve dépossédée de son identité personnelle. Il est des hommages plus généreux, on me l’accordera.

Il ne reste rien de l’unicité d’une vie. Rien de la singularité d’une histoire, de leur histoire exclusive et prise dans un faisceau de complexités. Que l’ambiguïté, l’ambivalence de certaines histoires individuelles vienne à être rappelée, nos activistes ne se laissent pas ébranler, ils ont à leur disposition, toute dégoupillée, une grenade qu’il tienne pour fatale : l’« emprise ». Cela ne retire absolument rien au caractère abominable de ces meurtres que d’admettre qu’ils s’inscrivent dans des histoires fatalement, et en l’occurrence funestement, mêlées, emmêlées. Mais précisément, la complexité, c’est ce avec quoi les militants, quels qu’ils soient au demeurant, sont fâchés, et contre quoi même ils sont en rébellion.

« Féminicide », le mot inscrit le meurtre des femmes dans une grande intrigue, celle de la société occidentale regardée comme vaste entreprise de fabrication de victimes

Bérénice Levet

Si le mot est défendu avec une telle ardeur et une telle obstination par les féministes, c’est qu’il présente, à leurs yeux, au moins, deux vertus :

  • restreindre le terme d’« homicide » aux victimes de sexe masculin et imposer un terme équivalent pour les femmes ;
  • élever le meurtre d’une femme, d’acte individuel au rang de « fait de société » et donc incriminer la structure même de nos civilisations.

Pourquoi un homme tue-t-il sa compagne ou son ex-compagne ? Parce que, nous répondent les militants docilement relayés par nos politiques et la majorité des journalistes, nos sociétés sont et demeurent, et demeureront aussi longtemps que nous n’aurons pas donné partout la préséance aux femmes, « patriarcales ». Cette clef ouvrant toutes les serrures. L’idéologie est une assurance prise contre le réel. Elle vous met, pour paraphraser Tartuffe, « en état de tout voir sans rien croire ».

« Féminicide », le mot inscrit le meurtre des femmes dans une grande intrigue, celle de la société occidentale regardée comme vaste entreprise de fabrication de victimes — les femmes, naturellement, mais aussi les « minorités » et la « diversité ». La civilisation occidentale étant l’œuvre d’un homme blanc hétérosexuel chrétien ou juif n’ayant d’autre passion que la domination de tout ce qui n’est pas lui (donc des femmes, des Noirs, des musulmans, des animaux, des végétaux, ce qui fonde l’« intersectionnalité de la lutte », point de convergence des féministes, indigénistes, décoloniaux, écologistes, végans). Tous les continents sont concernés par les violences et les meurtres conjugaux, m’objectera-t-on. Sans doute, mais on aura observé que, lorsque le coupable n’est pas « blanc », le sort de la victime intéresse beaucoup moins nos féministes et les laisse pour ainsi dire muettes.

Autre point : le Larousse précise « Crime sexiste : le féminicide n’est pas reconnu en tant que tel par le Code pénal français. » Le droit est en effet, au nom de l’universalité et de l’individualisation de la peine, l’ultime citadelle. Poursuivre un homme pour « féminicide », ce serait réduire l’accusé à un symbole, et le procès à un prétexte. Or la fonction de l’institution judiciaire n’est pas de juger un système, mais une personne. « Quel que soit le procès, rappelait Hannah Arendt, les feux de la rampe sont concentrés sur la personne de l’accusé, homme de chair et de sang, avec son histoire individuelle, avec son ensemble toujours unique de qualités, de particularités, de schémas de comportement et de circonstances. Tous les éléments qui vont au-delà (…) ne concernent le procès que dans la mesure où ils constituent le contexte dans lequel l’accusé a agi. » Le hisser au rang de qualification pénale reviendrait à oublier, à nier l’essence même la justice.

L’effet toxique, recherché, est de criminaliser les hommes dans leur ensemble et aussi de jeter la suspicion sur l’hétérosexualité

Bérénice Levet

Certains, dont Marlène Schiappa, militent cependant en ce sens. La reconnaissance par le code pénal est leur ultime combat. Les féministes mènent l’assaut et, au train où vont les choses, au regard de l’empire qu’ont acquis la « diversité », les « minorités », les « victimes », on conçoit mal que l’institution judiciaire résiste encore longtemps. Tout porte à croire, et à craindre, que le drapeau de la victoire ne tardera plus à être planté.On l’aura compris, employer le mot de féminicide n’a rien de neutre. Que le mot « féminicide » ait sa place dans le vocabulaire des activistes, c’est leur affaire. « Il va vite, cela plaît dans la mêlée », ainsi que le disait Victor Hugo des mots dont tout militantisme se saisit et sous la bannière desquels il mène ses combats. Que la majorité des journalistes s’y convertissent est autrement contestable. Cela témoigne du changement de définition du métier même de journaliste pour beaucoup : de gardiens de la si fragile réalité factuelle, ceux-ci se conçoivent volontiers désormais comme des justiciers, chargés de mission du « changement des mentalités » et sont disposés à y sacrifier le réel.

Nous avons là un exemple remarquable de la manière dont la novlangue féministe s’infiltre dans le langage ordinaire, avec la complicité ardente et zélée des politiques et de la plupart des médias. Et l’effet toxique, recherché par ses militants, est de criminaliser les hommes dans leur ensemble et aussi de jeter la suspicion sur l’hétérosexualité : la rencontre d’un homme et d’une femme, l’homme étant ce qu’il est, dans la logique néoféministe, est toujours susceptible de tourner à la tragédie.

Le mot est donc une arme dirigée d’abord contre les hommes, contre notre civilisation. Le banaliser engage.

Vers l’humaine condition compliquée avec des idées simples, tel est, pour paraphraser un général de Gaulle aux accents raciniens, le chemin sur lequel nous entraîne fatalement le mot de féminicide. Nous devons avec la plus vive énergie nous y refuser.


Rappelons que des hommes sont tués par leurs compagnes, les frères, oncles ou pères de leurs compagnes ou par des tueurs à gages engagés par leur femme.

Selon les Centers for Disease Control and Prevention, le mariticide (le meurtre du mari) représentait 30 % du total des meurtres de conjoints aux États-Unis. Mais ces données ne comprennent pas les meurtres par procuration effectués au nom de l’épouse. [1] Les données du FBI du milieu des années 1970 au milieu des années 1980 ont révélé que pour 100 maris qui ont tué leur femme aux États-Unis, environ 75 femmes ont tué leur mari, ce qui indique un rapport mariticide/uxoricide de 3:4. [2] L'uxoricide (de uxor, épouse, en latin) est le meurtre d'une femme mariée ou en couple. C'est près de deux fois plus que dans les autres pays occidentaux.

vidéos en anglais

-  Une femme parle à un policier infiltré qu’elle croit être un tueur à gages - elle veut qu’il tue son mari

- Le mari implore la clémence d’un juge avant que sa femme ne soit condamnée pour avoir tenté d’engager un tueur à gages pour le tuer

Mais où sont passées les féministes victimaires ?

article paru dans 20minutes.ch - par Abdoulaye Penda Ndiaye

Vaud: Elle se tire dans un genou pour incriminer son mec

 Résumé: Ces faits se sont déroulés à Sainte-Croix.
La femme est multirécidiviste avec un casier judiciaire chargé, sans activité lucrative.

[...] Durant l’été 2008, elle a écopé de 10 mois de prison pour brigandage, vol, délit manqué de vol, dommages à la propriété et violation de domicile. Cette condamnation avait été suspendue, mais elle en a ensuite connu bien d’autres, notamment pour des vols, des dommages à la propriété, des lésions corporelles simples et des affaires de stups. [...]

En couple à Sainte-Croix en 2020, enceinte, elle s'est plainte à la police que son compagnon avait été odieux et violent avec elle, "l’accusant de l’avoir étranglée, frappée, mais aussi d’avoir tiré sur son genou gauche avec une carabine à plombs."

Mais il s'est avéré qu'elle avait inventé ces histoires de toutes pièces pour se venger et qu'en réalité, c'est elle qui martyrisait son compagnon, lui a donné des coups de pied, coups de poing, a lancé contre lui des objets lourds, comme une plaque de marbre.

Elle été condamnée à une peine ferme de 120 jours de prison et à une amende de 400 francs pour dénonciation calomnieuse, et lésions corporelles simples qualifiées.

Sa nationalité n'est pas mentionnée, mais nous supposons que, si la dame était Suissesse de souche, cela aurait été rendu public.

Source: https://www.20min.ch/fr/story/elle-se-tire-dans-un-genou-pour-incriminer-son-mec-931916913195

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En réalité, les statistiques sur les violences conjugales sont totalement biaisées: il est très rare que les hommes portent plainte et la majorité des agressions commises par les femmes restent cachées; bien que l'issue fatale des agressions vienne davantage des hommes, surtout à cause des mœurs importées, mais aussi à cause de la force physique supérieure des hommes.

Les agressions psychologiques, les coups tordus se retrouvent d'une manière égale dans les deux camps. Mais la convergence des forces féministes fait que la souffrance des hommes est ignorée, et l'imposture de la victimisation automatique des femmes a encore de beaux jours devant elle.

L'histoire ci-dessus illustre également que c'est la femme qui a porté plainte alors que la seule victime de ce couple était l'homme, qui n'a fait que de se défendre devant la justice. Par miracle, le tribunal a démasqué la mythomane. Mais cette affaire aurait aussi pu finir tout autrement.

 Albert Coroz

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LES VIOLENCES CONJUGALES FAITES AUX HOMMES SONT IGNORÉES ! (11:05)

Sauver les relations HOMME-FEMME [Julien Rochedy 31:51]

Essayiste retiré de la vie politique depuis cinq ans, l'ancien directeur du Front national de la jeunesse consacre désormais l'essentiel de son temps au développement de ses idées.
Après avoir connu un franc succès avec son précédent ouvrage "NIETZSCHE L’ACTUEL", il présente aujourd'hui L"'amour et la guerre, répondre aux féministes

voir aussi: Des journalistes romands rendent la virilité responsable de la criminalité en Occident

 

Violences conjugales : les hommes battus et les LGBT qui se battent entre eux, ça existe aussi !

Nicolas Gauthier

es violences conjugales allant parfois jusqu’au meurtre sont évidemment une triste réalité. Réalité d’autant plus triste que se perpétrant en France, pays dans lequel il est appris depuis des siècles qu’on ne saurait lever la main sur une femme, même avec une rose. Ainsi, en 2019, 146 femmes tombaient sous les coups de leurs conjoints ou ex-conjoints.

On aimerait en savoir plus sur les milieux familiaux dans lesquels de tels drames se sont produits. Mais, faute de , on se bornera à avancer que cette recrudescence est peut-être aussi due en grande partie à des personnes dont les cultures ne sont pas toujours marquées du sceau de l’amour courtois.

Chiffre tout aussi intéressant, et sur lequel s’est penché le quotidien du 23 mai dernier : ces 27 hommes, eux aussi décédés, toujours en 2019, sous les coups de leurs conjointes. Soit, à en croire l’Observatoire nationale de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP), fermé depuis, un ratio, sur la période 2012-2018, de 69 % de femmes et de 31 % d’hommes chez ces victimes. Ce n’est pas rien.

Pire encore, chez la femme battue, il y a certes la honte de porter plainte ; mais chez l’homme battu, cette dernière est encore plus forte. La preuve en est qu’en France n’existent que trois associations consacrées à cette cause, lesquelles ne bénéficient pas de la moindre aide de l’État. Ni de sa considération, par ailleurs : « Contacté par Libération sur l’absence de communication spécifique dédiée à cette problématique, le cabinet de la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, indique que “madame Élisabeth Moreno n’a pas le temps”. » À l’heure où la des minorités est plus qu’à la mode, celle des hommes battus ne paraît pas être au calendrier des urgences du moment.

Citée, il y a un an, par le site Slate, Valérie Roy, professeur titulaire en sciences sociales à l’École de travail social et de criminologie de l’université de Laval (Canada), avançait un début de réponse : « Il existe une conception hétéronormative de la violence qui fait que l’homme serait nécessairement auteur et la femme victime. »

Autre minorité victime d’invisibilité en la matière, comme diraient les indigénistes : les LGBTQI+. Et là, c’est une autre association des plus modestes, le Groupe action gay et lesbien du Loiret (c’est dire), qui fait référence sur le sujet, toujours selon Libération : « On a tâté le terrain et on a eu des réactions un peu bizarres. Pour les militants, les violences conjugales se résumaient au fait que les mecs frappent leurs nanas. On nous répondait : “Ça n’existe pas. […] Vous allez faire du tort à la cause”. »

Le problème n’a pourtant rien d’anodin, à en croire une étude de la National Intimate Partner and Sexual Violence Survey, qui s’alarmait déjà en 2010 : « 35 % des femmes hétérosexuelles ont subi des violences de la part de leur partenaire, contre 43,8 % des lesbiennes et 61,1 % des bisexuelles. Du côté des hommes, c’est 29 % chez les hétéros, 26 % chez les gays et 37,3 % chez les bis. » Comme quoi nous n’avons rien à envier aux sur ces questions…

Alors, homosexuels et lesbiennes auraient-ils une part de responsabilité dans ce fléau ? Pas du tout, affirme Johan Cavirot, président de l’association FLAG!, qui fédère les homosexuels des ministères de l’Intérieur et de la , , policiers municipaux et alliés : « Il existe des freins supplémentaires pour une personne LGBTQI+ pour porter plainte. Par exemple, la crainte d’être victime de LGBTQIphobies au sein des structures de la part des policiers ou des gendarmes, celle de ne pas être cru.e en raison des préjugés sociétaux. »

La faute des forces de l’ordre, donc. Celle-là, il fallait tout de même l’inventer. Voilà qui est fait.

source: https://www.bvoltaire.fr/violences-conjugales-les-hommes-battus-et-les-lgbt-qui-se-battent-entre-eux-ca-existe-aussi/

Suisse: Nombre d’étudiants en hausse de 5% dans les universités suisses, surtout chez les femmes et les étrangers

26 mars 2021 - (Keystone-ATS)

Alors que beaucoup d'étudiants ne peuvent plus s'offrir de logement à cause de la pénurie d'emplois à temps partiel due à la pandémie, leur nombre a augmenté de 5% dans les universités, pour atteindre 164'575.

La hausse est plus forte chez les femmes et les étrangers.

Pour les deux semestres de l'année académique 2020/2021, toutes les universités de Suisse ont enregistré une augmentation du nombre de leurs étudiants, indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Et ce alors qu'au cours de l'année académique 2019/2020, certaines universités avaient vu leurs bancs se vider quelque peu, comme à Bâle (UNIBAS), Fribourg (UNIFR) et Neuchâtel (UNINE).

C'est l'Université de la Suisse italienne (USI) qui a connu la plus forte hausse: 12,8%. Suivent celles de Genève (UNIGE) et Lausanne (UNIL) et l'Ecole polytechnique de Zuriche (EPFZ): entre 7,6 et 6% d'étudiants en plus. Les plus faibles augmentations - entre 2 et 2,8% - ont été enregistrées à l'UNIBAS, à l'Université de Saint-Gall (HSG) et à l'UNIFR.

Le nombre d'étudiants étrangers - près de 52'000 au total - a augmenté de 6,4%, soit plus fortement que la moyenne. C'est même 10% dans les filières de Master. Trois quarts des étudiants étrangers viennent d'Europe, dont deux tiers de l'Union européenne (UE). Plus d'un cinquième vient d'Allemagne, un peu moins de France.

Deuxième continent d'origine des étrangers suivant un cursus dans une université suisse, l'Asie (14,1%). L'Amérique (5,8%) et l'Afrique (4,9%) suivent. L'Océanie ferme la marche avec 0,3%.

Les femmes majoritaires depuis dix ans

Le nombre de femmes sur les campus a également augmenté plus fortement que la moyenne: 6% d'étudiantes en plus.

Elles sont majoritaires dans les auditoires depuis dix ans (52%). Elles sont 85'321 au total.

L'UNIGE compte la proportion d'étudiantes la plus élevée de Suisse: 62,7%.

A l'UNINE, c'est 61,1%,

contre 57,7% à l'UNIL.

Pour l'année académique 2020/21, les femmes représentaient près de 69 % des étudiants en sciences humaines et sociales, à peu près comme il y a dix. Leur proportion a augmenté dans toutes les autres facultés, de 2 à 3%.

En médecine (63%) et en droit (60%), elles sont également majoritaires. Seules les sciences exactes et naturelles (40% d'étudiantes), l'économie (36%) et les sciences techniques (31%) comptent davantage d'hommes que de femmes dans leurs salles de cours.

source: https://www.swissinfo.ch/fre/nombre-d-%C3%A9tudiants-en-hausse-de-5--dans-les-universit%C3%A9s-suisses/46482418

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voir aussi: Analphabétisme — 47,8 % des Québécois et un quart des diplômés universitaires peinent à comprendre un texte complexe

Analphabétisme — 47,8 % des Québécois et un quart des diplomés universitaires peinent à comprendre un texte complexe

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voir aussi: Cesla Amarelle veut inciter les filles à faire des maths

ATS:  08.03.2021 - Égalité

Le département vaudois de la formation veut rendre plus attrayant la discipline des mathématiques. Des ateliers pour aborder la discipline différemment auront lieu et des femmes spécialistes de cette branche seront invitées pour montrer aux jeunes élèves que les mats ne sont pas une affaire d'hommes.

L'école vaudoise veut rendre les mathématiques plus attrayantes. Pour y parvenir, la conseillère d'Etat Cesla Amarelle lance plusieurs mesures comme la création de "laboratoires" pour aborder les maths différemment ou la nomination "d'ambassadrices" pour inciter les filles à davantage se tourner vers cette matière.

Si l'enseignement des mathématiques est jugé "de bonne qualité" dans le canton, il doit néanmoins être renforcé, notamment pour répondre aux enjeux de la numérisation de la société, indique lundi l'Etat de Vaud. Se basant sur un rapport élaboré avec plusieurs partenaires, comme l'UNIL ou l'EPFL, le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) a retenu plusieurs pistes.

Les laboratoires de mathématiques doivent permettre aux élèves de prendre confiance en se mettant dans la peau d'un chercheur. Cet espace leur permettra de "manipuler et créer du matériel, sans la pression de l'évaluation", explique le DFJC dans son communiqué.

Diminuer la prédominance masculine

Dans le même ordre d'idée, des cours facultatifs "découvertes mathématiques" pour les élèves de 10S et 11S seront mis sur pied. La ministre des écoles Cesla Amarelle en a fait l'expérience lundi avec une classe de Renens, dans laquelle les élèves devaient appréhender la géométrie spatiale en utilisant des structures "géantes" de plusieurs mètres. "Une autre manière d'aborder une discipline souvent cantonnée à la simple page A4 et au dessin", relève le DFJC.

Le canton de Vaud souhaite également diminuer "la prédominance masculine en mathématiques", sachant que seules 28% des filles ont choisi maths-physique dans les choix à options spécifiques en 2020/2021. Une liste d'ambassadrices, composée de femmes ayant mené leur carrière grâce aux sciences et aux maths, a été créée. Elles peuvent être invitées dans des classes pour partager leur expérience.

Pour les enseignants, de nouveaux projets de formation sont proposés ainsi qu'un diplôme additionnel, reconnu par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP).

 

 

Alain Finkielkraut sur la "victoire" des féministes

 

Le drame de Bussigny n’est ni un drame des armes à feu, ni un drame de la misogynie

Drame à Bussigny : « On l’entendait parfois se disputer fort au téléphone »

Cenator : Un policier a tué son amie avec son arme de service et s’est ensuite suicidé.

Nous avons appris par le 24heures du 22.03.2021 un peu plus sur le policier qui a commis ces actes horribles; -il était un Suisse de 52 ans, père de deux enfants, ne vivait pas avec cette femme originaire d'Amérique du Sud, détail caché auparavant par les médias, qui l’appellent audacieusement « sa compagne ».

Des féministes et des journalistes ont crié au féminicide et les amalgames ont refait surface accusant le genre masculin, la virilité, qui comporterait en lui de facto un composant de violence.

Lorsqu'un homme assassine une femme, on parle aussitôt de masculinité toxique, de féminicide qui serait lié à la sociabilisation virile des garçons.
Lorsque les journalistes parlent de féminicide au lieu d’homicide, les genres deviennent subitement bien distincts, fini la fluidité !

En réalité, dans le cas du drame de Bussigny, on pourrait parler par exemple d’un drame du multiculturalisme, d’un drame de la solitude, d'un drame de la séparation, ou des conséquences d’une erreur de la police communale qui savait cet homme psychologiquement fragile, ou encore de l’inefficacité des soins psychiatriques qui ne sont dans bien des cas qu’un emplâtre sur un jambe de bois.

Les voisins ont entendu le policier s’énerver souvent au téléphone en la questionnant pour savoir ce qu’elle avait fait de l’argent qu’il lui avait donné, ou avec qui elle était.

Le policier souffrait selon les voisins d’une grande solitude.

Un de ses voisins a confié aux journalistes qu’un soir, le policier lui avait même confié ses deux armes chargées pour lui éviter de faire une bêtise. Il avait alors bu un thé avec lui et l’avait conduit en hôpital psychiatrique, où il est resté un peu plus d’un mois.

*
Toute notre compassion à ses enfants et aux deux familles endeuillées.

source : https://www.24heures.ch/il-mavait-confie-ses-flingues-de-peur-de-faire-une-connerie-799920796107 ( article sous abonnement)

Des journalistes romands rendent la virilité responsable de la criminalité en Occident

Cenator:  Nous apprenons régulièrement, parmi des nouvelles largement diffusées par nos médias, des résultats de recherches qui sont très souvent biaisés par des méthodes bien connues dans les études en sciences sociales.

Il suffit d’une simplification des paramètres, de prémisses mêlées de sophismes, pour arriver à une distorsion des résultats dans le sens voulu. Exemples:

Baisse de la criminalité en Suisse:

Nous venons de recevoir les résultats des statistiques de 2020 concernant les délits pénaux en Suisse. Une certaine presse et RTS.info relèvent sans grandes nuances une baisse de la criminalité en Suisse en faisant la moyenne entre la baisse des cambriolages due au confinement et l’augmentation de 300% des violences.

Baisse de la natalité en Occident:

Récemment, nous avons appris que les Occidentaux ont fait moins d’enfants durant le confinement, qui aurait un effet négatif sur la libido.
Ici aussi, nous avons à faire à un syllogisme gauchiste.

Depuis le début de la pandémie, la diffusion de l’idéologie néo-marxiste a été renforcée par le confinement, puisque par manque d’échanges sociaux, les gens étaient amenés à consommer davantage ce que régurgitent nos médias officiels.

Dans sa dernière vidéo, François Billot de Lochner évoque des arguments qui nous semblent bien plus pertinents pour expliquer la baisse de la natalité que ne le sont le Covid ou le confinement...

En résumé, la pensée dominante diffuse en flux continu que nous serions remplaçables par l’immigration actuelle, que l’avenir serait fait de familles recomposées, que des relations maritales à vie seraient devenues assez illusoires.
S’ajoute à cela la criminalisation de la masculinité, la décrédibilisation des rôles masculin et féminin, la féminisation de la société, les attaques contre les genres, la promotion d’une fluidité des genres fabriquée de toutes pièces, la banalisation de l’avortement, de la PMA, de la GPA, l’ingérence de l’État dans la liberté éducative des parents, la mort des liens intergénérationnels.

Nous ajouterons également le pessimisme alarmiste des Pastèques quant à l’avenir de la planète, l’hystérie climatique incontestable et omniprésente, accompagnée de taxes climatiques.
Peu de perspectives optimistes sont offertes aux jeunes (quand bien même il y en a tant) alors que les nouvelles désastreuses coulent à flot, ce pessimisme s’ajoute aux destructions d’emplois dues au confinement. La promotion de l’argent tombé du ciel pour financer un avenir plus juste et plus égalitaire ne semble pas convaincre suffisamment de gens pour mettre en route des bébés.

 

Biais de la criminalité: la virilité serait responsable de la criminalité en Occident

Le travail académique de Lucie Peytavin, «Le coût faramineux de la virilité », n’est autre qu’un ouvrage de militante totalement biaisé, qui procède là encore à une simplification des prémisses pour arriver au résultat souhaité, une interprétation idéologique de la réalité.

Si vous tapez dans Google search "la virilité a un coût", immédiatement une série d’articles sont mis en avant faisant la promotion du livre de Lucie Peytavin, « Le coût de la virilité... ».

La jonction des big  tech et des journalistes permet de faire croire à la population qu’il s’agit d’un travail de recherche, alors qu’il n’en est rien.

Dans l’œuvre de cette historienne déconstructionniste, l’homme a des comportements antisociaux qui ont des origines culturelles, sans qu’elle précise de quelle culture proviennent les personnes à l'origine des violences.

La réalité, indicible et inaudible, est pourtant que la société multiculturelle, voulue et imposée par la gauche, fait subir aux autochtones une violence croissante difficile à freiner dans son évolution.
Cette criminalité importée qui ravage notre société, est une conséquence de la politique migratoire qui n’a rien à voir avec l’homme blanc, encore moins avec sa virilité qui est déjà attaquée de tous bords. 


Par contre, le désir de rendre stérile, de pousser dans un déclin démographique cette population de Blancs, de les rendre coupables de leur couleur de peau, a tout à voir avec l’idéologie progressiste déconstructionniste des néo-marxistes.

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Le dernier Éclairage UW décortique les arguments féministes largement relayés par nos médias en Suisse romande concernant ce travail pseudo-scientifique d’une jeune historienne qui met en lien criminalité et virilité.
L’essai "Le coût de la virilité" de Lucile Peytavin calcule le prix des crimes commis majoritairement par les hommes, qui se monterait à 95 milliards d’euros en France.

L’éclairage UW note que cette façon de relever hors contexte que la criminalité est due essentiellement aux hommes, comme si chaque homme était susceptible de devenir criminel, afin de donner une image suspecte et négative de la masculinité en général, c’est très grave !

Nous savons que la criminalité varie selon la culture, l’ethnie, les sous-groupes d’immigrés, etc.

Face à ces accusations féministes, Uli Windisch relève que les hommes sont les victimes des inégalités les plus criantes, graves et meurtrières, dont les professionnels de la dénonciation des inégalités entre hommes et femmes ne parlent jamais, comme les métiers dangereux effectués par des hommes comme la sidérurgie, le travail dans les mines, la construction, l’asphaltage, les camionneurs, les constructeurs de tunnels, l’armée... 

À quand une étude sur le budget et les coûts faramineux qu’engendre la promotion de la femme ? De l’écriture inclusive aux panneaux de signalisation et aux coûts pour notre économie.
Que payons-nous comme rançon pour l’embauche de femmes incapables, pistonnées ou choisies sur une base idéologique ?
Combien coûtent des décisions comme la nomination à la présidence du conseil d’administration PostCom de Géraldine Savary, qui n’a aucune formation ou expérience dans ce domaine, ou celle de Doris Leuthard au conseil d’administration de la Coop, venant en supplément à sa rente fédérale ?

L’approche unidimensionnelle et victimaire de tellement de féministes de nos jours, totalement récupérées par le marxisme, ouvre la porte à un programme infini des revendications.
Ce féminisme veut voir la femme comme opprimée par l’homme, mais pouvant être libérée grâce à la lutte contre le genre viril. (Entendons-nous : les féministes n’ont pas de griefs contre les hommes de la « diversité ».)

UW relève aussi que l’écologie instrumentalisée par l’extrême gauche a pour but de transformer la société.
L’instrumentalisation des idéaux égalitaires, des genres, de la nature, tout vise à un renversement total et totalitaire de la société.

Tous ces délires, comme l'idéal d'une proportion égalitaire dames/messieurs dans tous les postes dirigeants des entreprises sont si énormes qu’on aurait envie d’en rire, si ce n’était pas notre avenir qui était en jeu et s’ils n’avaient pas pour but de transformer notre pays en un système socialo-communiste.

Toute la bien-pensance stipendiée par les contribuables vit de la lutte contre un racisme systémique imaginaire, une extinction imaginaire de la nature, pour la défense de l’islam... bref, tout ce qui peut servir à la convergence des luttes. Le peuple finance tout ce cinéma en entretenant sa parasitocratie.
Les nouveaux ségrégationnismes instaurés par la gauche divisent la société par couleur de peau, par genre, par ethnie, par culture, pour instaurer une nouvelle lutte des classes selon le modèle marxiste.

 

UW évoque dans son éclairage la crise de la recherche causée par le militantisme, qui a pris le dessus dans certains secteurs de l’université. La liste des sujets les plus fous, des pseudo-recherches qui n’ont plus rien à voir avec la recherche, mais relèvent de la pure idéologie.

Beaucoup de jeunes sortent des universités avec des diplômes spécialisés dans des banches idéologiques, sans aucune expérience de vie, mais croyant avoir tout appris, sont survalorisés par les médias, continuent leur vie de militants dans des associations, puis obtiennent des mandats politiques qui leur permettent de vivre très agréablement et de faire carrière.
D’autres vont faire des carrières académiques, infestant à leur tour les générations à venir de l’idéologie gauchiste, leur enseignant à croire au lieu d’apprendre et de réfléchir. A l’heure où un socialiste du même tonneau réclame que toute référence religieuse soit ôtée de la Constitution helvétique, ces nouvelles croyances élevées en religions, comme le féminisme ou climatisme, envahissent nos lois, nos facultés et dominent nos médias, bien qu’il s’agisse d’idéologies dérivées du marxisme.

Par la suite, les spécialistes de ces créneaux idéologiques seront auteurs d'études les plus cinglées, comme ici établir un lien global totalement insensé entre criminalité et virilité... sorte de démence reprise sans nuance par des médias tout heureux de s'en repaître pour faire un buzz.
Et tellement peu d'interventions viennent relever l'absurdité totale de telles parallèles.

L’éclairage UW relève que nos médias font la loi, en dépit du fait qu’ils ne sont également que des minorités, mais les minorités les plus puissantes, car ce sont eux qui mettent en scène les autres minorités.

 

C’est ainsi que nous avons Lisa Mazzone, Léonore Porchet et bien d’autres politiciens d’extrême gauche, qui ont passé des bancs de l’Université au militantisme, puis au Parlement, font des carrières fulgurantes grâce aux médias, tout en n’ayant rien d’autre comme bagage que l’idéologie de gauche. Grâce à leur position dominante, nos médias parviennent à faire croire que ce sont des personnes réellement influentes, jusqu’à ce qu’elles le deviennent. Cela se passe également avec les soi-disant phénomènes de société, comme les hystéries féministe, climatiste, LGBT, basées sur des problèmes artificiellement créés et implantés dans l’esprit de la population.

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Et voici la causalité  réelle:

-Immigration et délinquance : 10 preuves

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Et celle dont nos médias ne cessent de parler:

Comment devenir Écrivaine & Historienne (Lucile Peytavin)

Cette jeune fille n’a rien fait d’autre de sa vie que le militantisme et les études et sa subite célébrité lui laisse croire qu’elle est quelqu’un d’important, que son travail est scientifique.
Elle n’a aucune connaissance de la vie, aucune maturité ou autonomie de pensée et est incapable d’avoir du recul sur elle-même.

Nos parlements cantonaux et le Parlement fédéral comptent trop de ces jeunes personnes hautement nuisibles, au cerveau lessivé et à l’égo bouffi, trop de décervelé.e.s qui ont reçu une publicité, une promotion démesurée de la part des médias, et qui seraient seulement capables de mener notre civilisation à l’abîme.

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Lucile Peytavin :  «C’est l’éducation différentiée donnée aux enfants qui prépare ces comportements».

 «Si on apprenait aux garçons comme aux filles l’empathie, les comportements humanistes, qu’on cessait d’ériger la force physique et mentale en valeur, etc., bref qu’on éduquait les deux sexes de la même façon, tout en serait changé ».

« Les valeurs viriles sont inculquées dès le plus jeune âge. On a même montré que les mères allaitaient différemment les bébés garçons et les bébés filles ».

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Affichette du Courrier du 22.03.2021 :
Société - Le coût faramineux de la virilité

Extraits de l’article : Égalité - La virilité a un coût

Les comportements virils coûtent cher à nos sociétés, pointe une historienne. Pour y remédier, elle invite à éduquer les garçons comme les filles. [...] Dans Le Coût de la virilité (Ed. Anne Carrière, 2021), Lucile Peytavin s'étonne du peu d'intérêt accordé à cette question [...]

Les racines éducatives de la violence

[...]

Bien que l'objectif de son essai soit d'abord de déconstruire les mécanismes qui placent les hommes en tête des infractions, Lucie Peytavin a été amplement accusée d'avoir écrit un livre "contre les hommes".

Elle clarifie: "Ceux-ci ne sont pas naturellement violents. Ce que je vise, c'est la virilité et l'éducation." [...]

https://lecourrier.ch/2021/03/21/la-virilite-a-un-cout/ (article sous abonnement)

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La RTS a fait de ce livre son « à la une » pour la Journée de la femme.

Voici d’autres extraits du même article pour illustrer la démarche de cette marxiste woke militante qui est vendue aux lecteurs de la francophonie comme une historienne :

RTS info: 9 mars 2021 - "Le coût de la virilité", près de 100 milliards d'euros par an en France

[...] « L’impact du modèle néolibéral qui broie les individus n’est pas à négliger mais, comme le note notre historienne, « les femmes subissent elles aussi des violences économiques, très nombreuses.» [...]

[...] « Car ces violences systémiques touchent tout le monde. « Les femmes, les personnes homosexuelles ou trans qui ne répondent pas aux injonctions de la virilité. » [...]

article complet: https://www.rts.ch/info/monde/12032463-le-cout-de-la-virilite-pres-de-100-milliards-deuros-par-an-en-france.html

 

 

Des féministes appellent à la décapitation et au meurtre… ça ne vous choque pas ?

Si les clichés sexistes ont la vie dure, convenons que l’actualité de ces derniers jours vient d’en déconstruire – mot plus chic que détruire – certains.

L’affaire « Meghan et Harry », par exemple, vient clairement invalider le postulat de base féministe selon lequel, dans un couple, toute femme serait une victime innocente sous influence et tout homme un prédateur manipulateur…

De la même façon, le spectacle que nous ont offert certaines féministes, le , met à mal cette présomption de douceur – la progestérone contre la testostérone – que l’on prête aux femmes. Violentes elles veulent être, violentes elles sont. On les a vues arpenter, bravaches, le bitume parisien, la tête encagoulée, en hurlant : « Louis XVI, on l’a décapité, Darmanin on peut recommencer. » On reconnaîtra que, dans le contexte actuel, une menace de décapitation – en l’occurrence du ministre de l’Intérieur – est plutôt malvenue.

L’affaire a fait étonnamment peu de bruit, sans doute parce que, dans l’inconscient collectif, leurs petits poings serrés, leurs épaules graciles, leurs biceps maigrelets et leurs voix haut perchées ne font pas tellement peur. Bref, elles usent – et ce n’est pas la seule de leurs incohérences – d’un présupposé qu’elles condamnent par ailleurs comme machiste pour asseoir leur impunité.

On les a vues, aussi, porter haut une pancarte « Kill all men » – confiée, du reste, à un homme, comme atteint du syndrome de Stockholm – sans que cela ne heurte personne. Imagine-t-on l’Hiroshima médiatique si, par exemple, dans une manifestation d’un collectif de « pères en colère » était apparu le slogan « Kill all women » ?

On a tort, pourtant, de traiter ces manifestations de haine avec légèreté, comme s’il s’agissait des mouvements d’humeur d’une poignée de suffragettes un peu fofolles, façon Mary Poppins. L’intersectionnalité n’est pas, contrairement à ce que le mot pourrait suggérer, un carrefour où les discriminations se rencontrent pour converser, gentilles et solidaires dans l’idée d’avancer bras dessus, bras dessous, mais une course folle de « luttes » qui, une radicalité chassant l’autre, entrent dans une sorte de concurrence darwinienne. C’est ainsi que des Femen ont été agressées par des antifas leur reprochant leur transphobie (l’une d’elles ayant eu le malheur d’affirmer qu’une femme se définissait avant tout par ses organes génitaux…) et leur (au vu de la petite tenue qui les a rendues célèbres, les voir défendre le voile islamique aurait été assez baroque). L’association Ni putes, ni soumises avait déjà fait, par le passé, les frais de cette épuration, portée d’abord aux nues puis vouée aux gémonies pour avoir semblé désigner « un pan entier de la population – les hommes issus de l’immigration maghrébine et africaine – comme d’affreux sexistes. Voire de potentiels criminels » (Libération). Aujourd’hui, c’est qui est égérie féministe, et tant pis si elle fait la promotion de la polygamie.

Les néo-tricoteuses qui réclament des têtes aujourd’hui ressemblent furieusement à celles d’hier, quand Danton, emporté dans la charrette du condamné, criait à Robespierre « Ton tour viendra ! »

Alice Coffin et ses épigones font bien d’en profiter, leur règne sera de courte durée. Sur les réseaux sociaux, la Belge Estelle Depris, animatrice de la page Facebook et du compte Instagram « Sans blanc de rien », s’en prenait, ce 8 mars, au blanc : « Les féministes blanches ne sont pas mes alliées », « je ne me reconnais pas dans les conversations féministes avec les femmes blanches », « ce féminisme ne s’adresse pas à nous », car « elles veulent absolument croire et me faire croire que leur souffrance est similaire à la mienne », et « elles sont invitées partout dans les médias pour nous représentées (sic), nous toutes les femmes ». Sa diatribe a été relayée par un collectif d’étudiants de Sciences Po.

Les tribulations de la couronne d’Angleterre sont finalement une sorte d’allégorie de l’évolution du combat féministe : Diana était une pauvre oie blanche immolée sur l’autel du mariage avec un mâle dominant, Meghan a été victime de , il serait de bon ton que la troisième génération fasse émerger la discrimination transgenre. La balle est dans le camp d’Archie.

source: https://www.bvoltaire.fr/des-feministes-appellent-a-la-decapitation-et-au-meurtre-ca-ne-vous-choque-pas/#

Féminisme, égalité des salaires et satisfaction sexuelle

[...] 30% des femmes interrogées disent avoir déjà eu des relations sans consentement et autant à avoir subi des violences sexuelles. [...]

Cenator: Comment se fait-il que les viols sont pratiquement totalement absents des faits divers relatés par nos médias, alors que 30% des femmes ont déjà subi des violences sexuelles?
Ceux qui font les expertises psychiatriques savent à quel point ces données sont cachées à la population suisse. Vivre-ensemble oblige.
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Une minorité de femmes satisfaites de leur vie sexuelle

Une étude menée auprès de plus de 6000 femmes par le magazine «Annabelle» le révèle: une majorité de femmes de moins de 35 ans se décrivent comme féministes. Peu d’entre elles sont pleinement satisfaites de leur vie sexuelle.

pam/jbm

Seules 29% des femmes ayant répondu à l’enquête se disent pleinement satisfaites et 27% vivent leur sexualité comme elles le désirent.

À la demande du magazine alémanique «Annabelle», l’institut Sotomo a pris le pouls auprès de 6280 femmes outre-Sarine. Plusieurs thèmes ont été abordés comme l’égalité homme femme, la discrimination sur le lieu de travail, le sexe et l’engagement féministe.

Bonne nouvelle pour commencer. Une majorité de femmes estiment que, dans les sphères privées, politiques et publiques, l’égalité a été atteinte dans une certaine mesure. Seul 4% disent que le principe d’égalité est pleinement mis en œuvre dans le domaine professionnel. Il reste cependant beaucoup à faire dans le domaine de la famille, en politique et dans la sphère privée. Là, 13% des sondées pensent que l’égalité y est «très bien» mise en œuvre. Reste que les jeunes femmes sont plus critiques.

Égalité salariale en marche

[...] l’introduction de quotas pour promouvoir la place des femmes, 48% sont pour et 52% sont contre. Les jeunes femmes sont plus favorables.

Lorsqu’on aborde le thème du féminisme, 61% des 16-24 se décrivent comme tel. Cette proportion est nettement plus faible dans les générations plus âgées.

Un tiers de femmes a une sexualité accomplie

Dans les couples, c’est surtout le ménage qui est une pomme de discorde. Près de 42% des sondées avouent qu’elles doivent faire une très grande partie de ces tâches ménagères.

Côté épanouissement sexuel, 29% des femmes ayant répondu à l’enquête se disent pleinement satisfaites et 27% vivent leur sexualité comme elles le désirent. Mais 30% des femmes interrogées disent avoir déjà eu des relations sans consentement et autant à avoir subi des violences sexuelles.

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/une-minorite-de-femmes-satisfaites-de-leur-vie-sexuelle-278720087897

LA VÉRITÉ SUR L’ÉCRITURE INCLUSIVE (Débunkage #8)

Depuis quelques années, de plus en plus d'associations militent pour l'intégration de l'#écritureinclusive dans la langue française. Elle s'impose au point d'investir le monde professionnel, les institutions et les universités. #Motsépicènes, accord de proximité, #pointmédian,... L'écriture inclusive : évolution nécessaire pour favoriser l'égalité ou catastrophe linguistique imposée ? Décryptage.

 

Divorce: pourquoi ce sont les femmes qui rompent?

ENQUÊTE - Les femmes sont à l'origine de 75 % des demandes de divorce. Malgré la souffrance, la pression économique, elles n'hésitent plus à défaire leur vie pour mieux la refaire, à se séparer pour se réparer. La rupture, une autre chance?

«Quand j'ai quitté Sébastien, j'étais très amoureuse. Mais je n'étais pas heureuse. Il était devenu une charge émotionnelle et financière, je devais tout porter sur mes épaules. L'avenir avec lui ne me faisait pas rêver. Et, malgré la douleur, je ne l'ai jamais regretté.» Leslie*, 37 ans, ne mâche pas ses mots. Tout au long de sa vie sentimentale, les ruptures opérées par cette administratrice de théâtre ont toujours été un retour à elle-même. Un voyage mouvementé, mais nécessaire pour continuer d'avancer sur le chemin houleux de l'amour. Alors que les hommes avaient le monopole de la décision de divorcer il y a encore quelques décennies, désormais les femmes sont à l'origine de 75 % des demandes.

«Or, les hommes ne sont pas plus insupportables aujourd'hui qu'hier ! Mais le nombre de divorces et de séparations va continuer de croître», explique le sociologue François de Singly, auteur de Séparée. Vivre l'expérience de la rupture (1). En cause ? Un décalage croissant entre les aspirations

Chine : le gouvernement veut mettre fin à la féminisation des garçons adolescents et cultiver leur masculinité

Depuis un certain temps, le gouvernement chinois s’inquiète du fait que les modèles masculins les plus populaires du pays ne sont plus des figures fortes et athlétiques du style “héros soldat”. Même le président Xi Jinping, un passionné de football bien connu, cherche depuis longtemps à promouvoir de meilleures stars du sport.

Ainsi, la semaine dernière, le ministère de l’éducation a publié un avis dont le titre ne laisse aucun doute sur son objectif ultime.

La “proposition visant à prévenir la féminisation des adolescents de sexe masculin” appelle les écoles à réformer complètement leur offre en matière d’éducation physique et à améliorer le recrutement des enseignants.

Le texte conseille de recruter des athlètes à la retraite et des personnes issues de milieux sportifs – et de “développer vigoureusement” certains sports comme le football en vue de “cultiver la masculinité des élèves”.

Il s’agit d’une étape décisive dans un pays où les médias ne présentaient rien d’autre que des stars sans aspérités et “socialement responsables”.

Mais certains signes avant-coureurs laissaient présager une telle évolution. En mai dernier, un délégué du principal organe consultatif chinois, Si Zefu, avait déclaré que de nombreux jeunes hommes chinois étaient devenus “faibles et timides avec une basse estime de soi”.

Il existe une tendance à la “féminisation” chez les jeunes hommes chinois, a-t-il affirmé, qui “mettrait inévitablement en danger la survie et le développement de la nation chinoise” si elle n’était pas “efficacement gérée”.

Si Zefu a déclaré que le milieu familial était en partie responsable, la plupart des garçons chinois étant élevés par leur mère ou leur grand-mère. Il a également noté que l’attrait croissant pour certaines célébrités masculines signifiait que de nombreux enfants “ne voulaient plus être des “héros soldats””. […]

Si des personnalités comme le basketteur Yao Ming ont trouvé une renommée à l’étranger, il faut noter que le football est spécifiquement inclus dans la proposition.

Cela ne devrait pas être une surprise. Le président Xi a déjà parlé de son espoir de voir le pays devenir une “superpuissance mondiale du football” d’ici 2050. […]

BBC / News.com.au / Scmp.com

Via Fdesouche

Police de la pensée : Un avocat genevois homosexuel dénoncé pour… homophobie par l’élue féministe Alice Coffin

En juillet dernier, Grégoire Rey fustige sur Facebook l’auteure et élue française Alice Coffin qui assénait sur un plateau télévisé: «Ne pas avoir de mari m’expose à ne pas être violée et tuée et ça évite que des enfants le soient aussi.» 

Connue pour ses positions anti-hommes, l’élue parisienne déclarait notamment dans son livre «Le génie lesbien»: «Je ne lis plus de livres des hommes, je ne regarde plus leurs films, je nécoute plus leurs musiques. (…) il faut les éliminer de nos esprits, de nos images, de nos représentations

(...)

Tdg.ch


Note : Cet avocat a soutenu la nouvelle norme de l’article 261 bis du Code pénal punissant l’incitation à la haine basée sur l’orientation sexuelle. En d'autres termes, il est victime de ce pour quoi il a milité. A l'époque, il avait assuré "que cela ne limiterait pas la liberté d'expression".

 

Rappels :

Alice Coffin (EELV) estime qu’il faut « éliminer les hommes », et n’écoute plus de musique composée par des hommes

Alice Coffin, féministe, estime qu’il est pertinent de faire des “généralités” en politique : “On dit “Les hommes” parce qu’ils sont trop nombreux à nous traumatiser”

La féministe Alice Coffin travaillait à l'Institut Catholique de Paris, où elle donnait des cours de journalisme

Sommaruga rend hommage à trois femmes de sa famille : « Ma soeur qui aide les réfugiés »

Pour célébrer les 50 ans du suffrage féminin, la conseillère fédérale lance une action sur les réseaux sociaux.

[...]

La conseillère fédérale socialiste donne l’exemple et ses choix sont très familiaux. La Bernoise tient à remercier sa mère, «qui depuis 1971 a participé à presque toutes les votations». Sa sœur, «qui aide des réfugiés à trouver rapidement leurs marques dans notre pays».

[...]

Lematin.ch

La faîtière d’associations de femmes Alliance F lance une plateforme destinée à lutter contre les propos haineux sur les réseaux sociaux

Cenator : Avec la crise économique majeure qui va dévaster notre pays, tous les diplômés en sciences de gauchistes devront trouver un débouché où il n’aient pas besoin de se retrousser les manches pour pouvoir bien vivre, avec la sécurité de l’emploi, et bien entendu, aux crochets des gueux. À commencer par les docteurs en études genre, mais aussi les docteurs en égalitarisme et en climatisme... Dans les années à venir, les subventions devraient exploser pour entretenir ces nababs d’un nouveau type.

Chaque année, des centaines de ces diplômés inemployables sont recrachés par nos facultés dans notre société fragilisée, après avoir passé leur vie sur les bancs de l’école et de l’université (de l’âge de 5 à 23 ans en moyenne).

Yuval Noah Hariri a prévu qu’avec la quatrième révolution industrielle, il y aura les Homo deus et les inutiles.

Et comme nous sommes dans l’ère de la post-vérité, ce seront eux les nouveaux dieux, habilités à nous dire ce que nous aurons le droit de dire et de penser, tandis que nous, les inutiles, allons les entretenir pour cette besogne noble.

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Une plateforme contre les discours haineux

La faîtière d’associations de femmes Alliance F lance une plateforme destinée à lutter contre les propos haineux sur les réseaux sociaux. [...]

article réservé aux abonnés:   https://lecourrier.ch/2021/01/05/une-plateforme-contre-les-discours-haineux/

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Stop Hate Speech aborde un problème numérique en combinant société civile et technologie.

Le discours de haine sur Internet est devenu un problème global.

Ensemble, combattons-le !

Rejoignez-vous ! Inscrivez-vous pour recevoir les nouvelles de Stop Hate Speech et bientôt faire partie de notre communauté, nourrir notre algorithme et lutter contre le discours de haine.

[…]

Site Youtube:

Le discours de haine sur internet est devenu un problème global. Le seuil de tolérance de l'hostilité et des insultes a baissé, ce que l’on peut notamment observer de manière flagrante sur les réseaux sociaux et dans la section commentaires des plateformes médiatiques. Les femmes sont particulièrement touchées par le phénomène.

lien vers la plateforme: https://stophatespeech.ch/fr/

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Associations féminines et féministes

Exemple : Genève

[...] les associations féminines genevoises et la cheffe du département des finances et des ressources humaines (DF). Il prépare aussi les projets de lois en vue d'octroyer des subventions aux associations féminines requérantes et assure le suivi des subventions accordées:

Le BPEV peut également accorder un financement ponctuel à des projets en lien avec la promotion de l'égalité entre femmes et hommes, la prévention des violences de genre ou des violences domestiques.

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Associations féministes en Suisse romande, liste loin d'être exhaustive:

http://www.pacte.ch/

https://www.pwngenevalausanne.net

http://www.ellesentraide.ch/

http://egalite.epfl.ch/accueil

http://sem-association.ch/

http://www.femmestour-fr.ch/

http://www.espacefemmes.org

http://milleseptsans.ch/

http://forum-elle.ch/

http://slutwalk.ch/

http://www.terre-des-femmes.ch/fr/

http://www.womenpilots.ch/

http://www.mampreneurs.ch/

http://www.csda.ch/

http://www.voief.ch/

http://www.surgir.ch/

http://www.efs-fps.ch/

http://www.viol-secours.ch/

http://www.womanity.org/

http://ultimateproduction.ch/

(Ultimate production est une association née de la volonté militante et artistique de créer un espace artistique transdisciplinaire autour du féminisme sexe-positif et queer.)

http://www.surgir.ch

http://forum-elle.ch/

etc...

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Il n’y a pas de limite !

Et en matière de marxisme culturel, nous n’avons encore rien vu. À la liste des revendications «woke» s’ajoutent par exemple les doléances des femmes des minorités, doublement expertes car doublement victimes. L’Occident sera offert à elles, elles auront le droit de définir à quoi nous devrons nous en tenir dans le futur.

Exemple: Deux femmes noires créent un fonds d'expiation de la culpabilité des Blancs qui devient extrêmement rentable

[…] Safety Pin Box (la boîte aux épingles de sûreté) est l'idée de deux femmes de couleur qui étaient frustrées par le caractère trop superficiel et de façade de l'activisme blanc. Si les blancs voulaient vraiment être des alliés, elles se sont demandé s'ils seraient prêts à faire plus [...]

Marissa Jenae Johnson et Leslie Mac ont créé le Safety Pin Box pour le découvrir. Ce service à abonnement mensuel met ses utilisateurs au défi de faire plus avec leur indignation que de l'afficher, et en échange de 50 à 100 dollars par mois (selon le programme), ils reçoivent non pas un pin’s, non pas un bonnet rose féministe, mais une leçon sur les préjugés raciaux et une tâche pour y remédier. En outre, leurs contributions en espèces financent des militantes noires, dans une tentative de réparation. Trois mois après son lancement, Safety Pin Box compte déjà 800 abonnés et a versé près de 21 000 dollars à Black Women Being. Johnson et Mac ont tous deux quitté leur emploi pour se consacrer au projet à plein temps.

[...] Et c'est ce qui nous a amenées à nous dire que si les gens veulent vraiment faire quelque chose d'utile, ils peuvent nous payer des réparations. Et nous pouvons littéralement leur dire ce qu'ils doivent faire [...]

Expliquez le fonctionnement de Safety Pin Box. Si l'on s'inscrit, qu'est-ce qu'on obtient ?

Nous voulions proposer différentes options pour différents niveaux d'engagement. Le programme à 25 $/mois est une forme électronique de solidarité, avec une tâche envoyée par e-mail par mois et des appels à l'action exclusifs. Le programme à 50 $ par mois ressemble davantage à un partenariat à distance entre deux personnes de race blanche qui collaborent ensemble à des tâches pendant un mois. Notre programme à 100 $ par mois est un service premium et vous obtenez trois tâches complètes, l'accès à notre podcast bimensuel et des webinaires trimestriels avec des femmes noires de premier plan. Chacun de ces forfaits permet de se connecter à notre groupe Facebook et de poser des questions en direct, et il y a beaucoup de discussions sur les expériences des gens lors de leurs tâches, sur les points qui leur semblent manquer, etc.

Que savez-vous de vos abonnés ? Qui sont-ils ?

Si vous utilisez l'expression "All lives matter" (Toutes les vies comptent), vous n'êtes pas notre client cible. Notre client cible, c'est celui qui comprend que la race est un problème, qui a l'impression de ne plus pouvoir rester sur la touche mais qui ne sait pas par où commencer.

Quelles tactiques utilisez-vous pour vous assurer que les abonnés restent engagés et continuent d'apprendre chaque mois ?

Chaque [mois] a un thème différent et des tâches en conséquence. En décembre, c'était "Compassion radicale". L'une de nos tâches consistait à faire preuve de compassion envers les personnes âgées noires. Nous avons donc demandé aux abonnés d'examiner les résultats de la vie des personnes âgées noires dans leur communauté par rapport à leurs homologues blancs. Ce mois-là, un de nos abonnés a écrit qu'il se rendait au centre local pour personnes âgées, et comme il est chauffeur chez Uber, il a décidé de les conduire gratuitement à l'épicerie ou chez le médecin. En janvier, pour la boîte "Il n'est pas mon président", l'une de nos tâches s'intitulait "Suis-je un endroit sûr ?" car l'idée derrière le port d'une épingle de sûreté est de dire que vous êtes un refuge pour les communautés marginalisées, mais nous avons vraiment analysé cela pour voir comment vous êtes physiquement capable d'assurer la sécurité des gens s'ils en ont vraiment besoin.

Et pour la boîte du "Mois de l'histoire des Noirs" en février, l'une des tâches consistait à essayer de revenir en arrière et de regarder les femmes noires dans le mouvement abolitionniste, leur relation avec les suffragettes blanches, et de réfléchir à la manière dont nous pouvons honorer leur héritage aujourd'hui.

Mars sera le "Mois de Marsha P.", lors duquel nous espérons collecter des fonds pour le nouvel institut Marsha P. Johnson, qui permettra de sensibiliser à son importance en tant que militante noire transgenre.

Vous les poussez donc hors de leur zone de confort. Quelle a été la réaction ?

Ils ont parfois beaucoup de mal. Il y a la personne qu'ils pensent être, et il y a la personne que nous leur demandons d'être, et c'est nouveau pour beaucoup de gens et c'est un défi. Nous voulons être une ressource et capter cette énergie des gens qui veulent faire quelque chose, et la Safety Pin Box est la réponse parce que c'est un moyen non seulement de convertir ces sentiments en action, mais aussi de fournir un capital aux militantes noires.

Dites-moi où va l'argent des souscripteurs ?

L'argent que nous gagnons chaque mois va à Black Women Being, qui donne directement de l'argent liquide aux militantes noires. Nous finançons d'autres projets collectifs et groupes d'activistes à côté, mais notre principal don mensuel est versé à Black Women Being. Nous voyons en gros combien il nous reste à la fin du mois et nous choisissons un certain nombre de personnes à qui nous pouvons faire des dons, et nous tirons au sort parmi notre groupe de candidats. Black Women Being est une simple application et [nous] l'avons conçue ainsi parce que nous ne voulions pas donner de l'argent en fonction du nombre d'abonnés que vous avez, ou de la notoriété de votre nom, ou même si votre travail n'est pas nécessairement le genre d'activisme auquel nous participerions.

Notre conviction est que nous devons soutenir financièrement les femmes noires parce qu'elles vont faire un excellent travail dans la communauté, plutôt que de juger le travail d'une femme et de les payer après coup. Tout le monde prospère si vous donnez de l'argent aux femmes noires.

Votre programme s’est développé très rapidement. Avez-vous été surprises de son succès ?

Oui ! Lorsque nous avons commencé le projet, nous pensions que ce ne serait que cela, un projet. Nous nous sommes dit que cela valait la peine de le poursuivre parce que même si nous ne pouvions obtenir qu'un peu d'argent pour d'autres militantes, ce serait plus que ce qui se fait actuellement. Très vite, il est devenu évident que ce projet était une entreprise à part entière, et nous sommes très enthousiastes et impatientes d'en faire plus. Nous pensons que cela montre qu'il existe une demande prouvée pour ce que nous avons à offrir, et que personne d'autre ne peut le faire ni ne le fait mieux !

source: https://www.thecut.com/2017/03/safety-pin-box-startup-teaches-white-people-about-racism.html

Finkielkraut : “Le prétendu “privilège blanc” est aujourd’hui un handicap. Il vaut mieux être une femme issue de la diversité pour obtenir un poste”

« Au nom de cette lutte contre le privilège blanc, on a mis en place une politique de la diversité. Aujourd'hui, il vaut mieux être une femme, et peut être même issue de la diversité, pour obtenir un poste. » Alain Finkielkraut

 

 

 

 

Via Fdesouche

Une Hollandaise pulvérise le féminisme de gauche en 7 minutes (Vidéo)

Une Hollandaise pulvérise le féminisme de gauche en 7 minutes

Ce qui y est dénoncé par la jolie militante du FVD (c’est aussi la petite amie de Julien Rochedy) est le féminisme mainstream, majoritairement de gauche. Disons le tout de suite: la dénonciation est plutôt pertinente.

 

 

En effet, le féminisme actuel est une forme de dissonance cognitive hardcore, vu qu’il dénonce en permanence le moindre mot, le moindre regard, mais soutient l’immigration, notamment afro-maghrébine, tout en sachant que la majorité des personnes qui la compose est venue de pays où on ne peut pas dire que niveau égalité et liberté sexuelle, ce soit la panacée…

[...]

Causeur.fr