Cet individu anti-Suisse travaille à la Haute école des Sciences Appliquées de Zurich:
- Chercheur
- Co-délégué pour la diversité / genre
Points principaux de recherche
- droit constitutionnel
- Protection des droits de l'homme
- Protection contre la discrimination
- Sociologie du droit
- Droit social
- Education aux droits de l'homme (www.naguib.ch)
- Interdisciplinarité et transdisciplinarité en droit
La Suisse, avec 25% de sa population étrangère et ayant accueilli des centaines de milliers de Balkaniques serait donc xénophobe. Pendant ce temps, des Erythréens profitent sans vergogne de notre pays, saignant à blanc nos finances sans que cela ne gêne ce genre d'individu.
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L'avocat Tarek Naguib (42 ans) étudie la discrimination à la Haute école des sciences appliquées de Zurich. Pour lui, il est clair que les étrangers sont systématiquement défavorisés en Suisse. Et: Dans ce pays, la xénophobie peut rapidement se transformer en violence.
En Suisse également, il y a toujours des actes violents. Cependant, le racisme se manifeste souvent de manière latente.
Le Blick: Comment?
Par exemple, dans des cas de désavantages dans l'éducation, la citoyenneté ou les services sociaux. Ces formes institutionnelles de racisme, bien que moins évidentes, sont très répandues.
Sommes-nous alors les racistes les plus gentils du monde ?
Je ne dirais pas cela ainsi. Bien que comparativement en ce moment, le racisme violent en Suisse s'impose rarement.
Pourquoi sommes-nous largement épargnés?
En Suisse, les facteurs clés qui favorisent les agressions physiques sont absents: pauvreté extrême, exclusion sociale, ségrégation de la population, comme dans les banlieues françaises ou dans certains quartiers des villes américaines.
Mais nous ne devons pas être aveuglés: le potentiel de violence raciste existe également en Suisse. Et n'oublions pas: une forme de violence réside dans la «banalité» du racisme inconscient et structurel.
Par exemple, lorsque l'enfant d'un migrant est privé de confiance en raison d'une discrimination cachée à l'école.
Y a-t-il un racisme suisse?
Dans la population suisse, l'idée est que le racisme n'est qu'une question de préjugés et qu'il ne concerne que quelques xénophobes.
Ce à quoi vous vous opposez?
Oui. C'est une compréhension beaucoup trop étroite du racisme. Il y a aussi des raisons racistes lorsque les postes de direction en politique ou dans les rédactions des médias suisses sont principalement occupés par des non-migrants.
Aux États-Unis ou au Royaume-Uni, par exemple, la sensibilité à ces formes latentes de discrimination est beaucoup plus marquée.
Les Suisses ne remarquent donc pas le racisme?
Vous savez, nous sommes tous influencés par le mythe de la supériorité de la culture occidentale européenne. Cette image séculaire est fermement ancrée en nous. Le racisme est complexe. Laissez-moi vous donner un exemple: arrive-t-il que vous demandiez à quelqu'un avec une peau sombre d'où il vient?
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Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
Nos remerciements à