Si le raciste est Noir et déteste les Blancs c’est « politiquement correct »

giampaolo-rossi-150x150Par Gianpaolo Rossi (photo) qui se définit lui-même ainsi :
« D’abord et surtout archéologue. Pour cette raison je m’occupe de politique et des médias. J’écris pour Il Giornale. A leurs risques et périls.»

 

 

LE COCKTAIL RACISTE

Prenez le New York Times, la Bible libérale des progressistes du monde entier, la voix de la gauche radicale-chic qui rêve global, des gens "cool" qui sont toujours du côté des derniers (avec les sous des premiers) : c'est le journal du multiculturalisme idéologique et des pouvoirs économiques, de l'anti-racisme et des maîtres illuminés de la finance apatride.

Bien. Maintenant, prenez un juriste afro-américain dénommé Ekow Yankah qui enseigne le Droit à la Yeshiva University de New York; actif au parti démocrate comme chef du conseil des avocats du DNC (Comité national démocrate ) et dont les articles sont régulièrement publiés, justement sur le New York Times et aussi sur le Huffington Post.

A présent mélangez le tout, secouez bien et vous boirez un cocktail d'un racisme tellement violent, bête, éhonté et répugnant qu'une brochure du Ku Klux Klan à coté semble être un texte de propagande pour l'intégration multiraciale.

Mais voilà, comme cette fois le raciste est Noir et que la haine est dirigée contre les Blancs, pour cette gauche hypocrite, c'est politiquement correct.

Si le raciste est noir, son racisme est politiquement correct car c'est considéré comme un acte de défense contre les Blancs

UN DELIRE POLITIQUEMENT CORRECT

Il y a quelques jours, dans un éditorial publié dans le New York Times, le prof. Yankah s'est posé cette question :  "mes enfants pourraient-ils être amis avec des Blancs?" 

Evidemment, sa réponse est non. Ses enfants ne peuvent être amis des Blancs. Pas parce que lui est raciste mais parce que les Blancs le sont; donc puisque les Blancs sont racistes il apprendra à ses enfants à ne pas avoir d'amis Blancs. Simple, non ?

Mais alors, pourquoi les Blancs seraient-ils racistes ? Avant tout parce qu'ils sont Blancs; par conséquent ils portent une sorte de marque infâme de racistes pour l'éternité à cause de l'esclavage. Ensuite parce que les Blancs sont ceux qui ont voté pour Trump et cette élection oblige le pauvre professeur nazi-black à rappeler aux enfants la leçon des vieilles générations : "je leur enseignerai la suspicion et la méfiance"; donc il leur apprendra à se tenir loin des méchants blancs.

Il écrit ces choses, précise-t-il, par charité,  "le cœur brisé" , mais pour lui, malheureusement il n'existe aucune autre alternative : "L'histoire a fourni aux gens de couleur bien peu de raisons leur permettant de faire confiance aux Blancs (...) et ces derniers mois le mépris et la façon dont le pays respecte la valeur des minorités a été évident".

L'élection de Trump a fixé dans l'esprit de ce pauvre juriste noir "une pensée terrible mais familière aux Noirs américains : on ne peut pas se fier à ces gens là", c'est à dire aux Blancs. Et pas seulement aux Blancs qui ont voté Trump mais également à ceux qui haïssent Trump et qui font tout pour le critiquer.

Comme l'a écrit Scott Greer : ce qui est exprimé ici "est un concept fou qui mine les enseignements de ces 60 dernières années sur les races" qui est "de ne pas juger quelqu'un sur la couleur de sa peau mais sur son caractère individuel". En revanche, le professeur libéral progressiste affirme le contraire en affirmant que "la race est le facteur principal pour juger une personne".

Imaginons un instant ce qu'il serait arrivé si un juriste blanc avait publié un éditorial affirmant vouloir enseigner à ses enfants de ne pas avoir d'amis noirs. On l'aurait probablement viré de son poste d'enseignant, il aurait été lynché dans les médias (et pas seulement dans les médias) et il aurait certainement été dénoncé pour discrimination raciale.

Mais si le raciste est Noir, sa discrimination est seulement un réflexe de défense; le racisme anti-blancs est un racisme victimaire : je vous hait parce que vous me haïssez.

LE RACISME ANTI-RACISTE

Cet article du NewYork Times est un délire raciste et, par certains côtés, plus dangereux que celui des suprémacistes blancs, car c'est un racisme exprimé par l'élite libérale et légitimé par le puissant pouvoir des médias, car, ce qui est préoccupant, c'est qu'Enkow Yankah enseigne son racisme anti-Blancs à l'université, comme le fait, par exemple aussi la professeure Jessie Daniel, sociologue (Blanche) de la City University de New York, qui a expliqué récemment que les familles composées de Blancs et "qui donnent naissance à des enfants blancs", génèrent le racisme et légitiment la suprématie blanche du pays. Et que donc,  les familles multiraciales devraient être favorisées : "Si un Blanc se définit comme anti-raciste mais qu'ensuite il donne naissance à des enfants blancs, alors, il fait partie du problème". En somme si tu un Blanc ou une Blanche et que tu ne veux pas être complice du racisme, tu dois procréer avec une femme ou un homme noir.

Une femme comme celle-là devrait être enfermée en asile psychiatrique au lieu d'enseigner dans une université américaine.

La haine idéologique face à Trump empêchent les élites intellectuelles libérales de voir que les minorités raciales sont défendues dans la Constitution américaine par le XIV amendement qui représente un des plus grands progrès civil de tous les temps; il fut encouragé et voulu par des législateurs blancs (et Républicains vu que les esclavagistes étaient, historiquement, les Démocrates).

Le racisme d'un raciste est facile à combattre parce qu'il est visible, exécrable et souvent caricatural, violent, certes, mais facilement punissable et condamnable par l'opinion publique.

Mais le racisme des anti-racistes est sournois, caché, hypocrite car il est considéré comme politiquement correct par l'élite. Un peu comme le fascisme des anti fascistes.

Gianpaolo Rossi / Il Giornale.it

Source en italien (traduit par Danielle Borer pour lesobservateurs.ch)

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