Suisse : Un terroriste de l’Etat islamique a pu séjourner dans nos centres d’asile selon les médias turcs “Il y faisait ce qu’il voulait”

Durant des mois, un combattant de l'Etat islamique aurait vécu dans des centres d'asile fédéraux. Les accusations n'ont jamais fait l'objet d'une enquête, rapportent les médias turcs.

Selon le site turc "Yeni Özgür", le combattant présumé E. D. est entré en Suisse il y a six mois en tant que réfugié. Il a été hébergé dans le centre d'asile d'Altstätten (Saint-Gall). C'est là qu'il a attiré toute l'attention "avec sa confiance en soi et son attitude détendue".

Le site rapporte qu'au fil du temps D. est devenu "pratiquement le responsable du centre". On lui a permis d'utiliser la cuisine pour préparer ses propres repas, ce qui était interdit aux autres. Il distribuait des médicaments pour les demandeurs d'asile malades et il entretenait de bons contacts avec les employés de l'entreprise chargés de la sécurité.

C'est allé si loin qu'il répartissait même les nouveaux demandeurs d'asile dans les chambres et qu'il recueillait des informations à leur sujet. Il a également photographié d'autres demandeurs d'asile avec son appareil photo. Plusieurs demandeurs d'asile se sont plaints à la direction du centre - sans succès, comme le rapporte "Yeni Özgür".

D. a prétendu qu'il s'était battu par la milice kurde YPG.

Après un certain temps, D. a été réinstallé au Centre fédéral de Kreuzlingen. On n'a pas donné suite aux indications émanant des autres demandeurs d’asile selon lesquelles D. était un membre de l’État islamique.

Arrestation samedi dernier.

Cependant, au bout d'un certain temps, un autre résident l'a reconnu comme étant un membre de l'Etat islamique - et a présenté des preuves à la direction. Sur une photo, on peut voir D. barbu et en tenue militaire en Syrie. [...]

Comme l'a confirmé le ministère public du canton de Thurgovie, D. a été arrêté samedi dernier. Une enquête pénale est en cours pour suspicion d'entrée illégale, a déclaré le procureur Marco Breu.

Le Bureau du Procureur fédéral a immédiatement été informé de la suspicion d'appartenance à une organisation terroriste. L'interrogatoire de D. par la police cantonale de Thurgovie a donc eu lieu en présence d'officiers de la police criminelle fédérale, a affirmé Marco Breu au portail d'information «Crime Schweiz».

A présent, D. se trouve en détention dans l'attente de son expulsion.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

20Minuten.ch

Plus de 100 000 enfants sont liés à l’État islamique, selon des chercheurs américains

Des registres du groupe djihadiste État islamique (EI) en Irak, saisis sur le terrain par des soldats américains, montrent que plus de 100.000 mineurs étaient enregistrés comme dépendants de membres de l’EI, démontre un rapport publié mercredi.

(…) Les documents étudiés portent sur « 101.850 mineurs liés à au moins un adulte recevant des fonds de l’EI », divisés pratiquement pour moitié entre filles et garçons (50,2 % de fille, 49,78 % de garçons).

Sur le total de cette liste, 16.121 mineurs (soit 16 % du total) sont nés après juin 2014, date d’annonce de la création du califat autoproclamé, et posent donc une question de nationalité, puisque leurs certificats de naissance ne sont reconnus par personne.

Les chercheurs du CTC sont parvenus à déterminer la nationalité d’origine de 76.273 mineurs : la grande majorité (70.213) sont Irakiens. Au total, 57 pays sont représentés.

Plus de 1.200 sont originaires de Jordanie, 654 de Syrie, 380 de Turquie, 375 d’Arabie Saoudite. Parmi les pays européens, les plus nombreux sont les Français (52), puis les Allemands (17).

Les chercheurs du CTC rappellent que ces chiffres sont forcément partiels et que le nombre d’enfants de djihadistes nés ou ayant vécu sous l’emprise de l’EI, en Irak et en Syrie, est forcément supérieur.

« Il est contre-productif de considérer tous les mineurs ayant vécu sous l’emprise de l’EI comme des bombes à retardement ou des agents dormants », estiment les chercheurs du CTC.

Sudinfo.be via fdesouche

Erdogan dit avoir les preuves du soutien de l’Etat islamique par les Etats-Unis

Le président turc a déclaré que les Etats-Unis ne tenaient pas leurs promesses concernant la lutte contre l'Etat islamique. Il affirme avoir les preuves qu'ils soutiennent les groupes terroristes en Syrie.

Recep Tayyip Erdogan, le président turc a déclaré qu'il avait des preuves que la coalition dirigée par les Etats-Unis a apporté un soutien au groupe terroriste Etat islamique et aux milices kurdes YPG et PYD.

«Ils nous accusaient de supporter Daesh», a commencé le président turc lors d'une conférence de presse mardi 27 décembre à Ankara.

Source et article complet

Le groupe Etat islamique revendique l’attaque de Berlin

Le groupe Etat islamique a revendiqué mardi l'attentat au camion-bélier qui a fait 12 morts la veille à Berlin selon Amaq, l'agence de propagande de l'organisation jihadiste.

«Un soldat de l'EI a commis l'opération de Berlin en réponse aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition internationale» anti-EI, a précisé l'agence.

Source

Permis de conduire gratuits et subventions: le plan de choc de la Suède pour réintégrer les jihadistes

Un conseil suédois veut offrir le permis de conduire financé par l'état et des subventions de logement aux combattants de l'Etat islamique pour les empêcher de commettre des actes de terrorisme.

Quelque 140 Suédois sont rentrés au pays après avoir combattu pour les organisations terroristes en Syrie et en Irak.

Lund County, dans le sud de la Suède, envisage maintenant d'offrir aux jihadistes déserteurs des mesures incitatives afin de se réintégrer dans la société.

Les avantages mentionnés sont des subventions au logement, de l'aide pour réintégrer le marché du travail et des permis de conduire gratuits.

La coordonnatrice contre l'extrémisme violent du comté de Lund, Anna Sjostrand, a déclaré que sa région traitera les islamistes radicaux de la même manière qu'ils traiteraient les criminels tentant de réintégrer la société.

Mme Sjostrand a déclaré: «Lorsque le premier jihadiste est revenu, nous avons pensé 'Oh mon Dieu, comment devrions-nous gérer cela?

"Mais nous nous sommes assez vite rendu compte que nous devrions traiter [les individus désertant l'Etat islamique] de la même manière [que nous traitons des gens provenant de gangs criminels]."

L'approche a été soutenue par un rapport du coordinateur national contre l'extrémisme violent.

L'auteur du rapport, Christoffer Carlsson, a déclaré qu'une personne qui veut quitter les milieux extrémistes a souvent besoin de soutien pour être en mesure de le faire.

(...)

«Quand les gens partent, ils veulent quitter pour autre chose, et s'ils ne disposent pas de ressources, cela pourrait être difficile de le faire."

D'autres conseils en Suède ont également débattu s'ils devraient prendre les mêmes mesures pour réintégrer les combattants jihadistes de retour.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

Rappels:

Suède: La journaliste Hagen déclare que ceux qui sont opposés à l’immigration musulmane sont des rats bruns qu’il faut exterminer

Suède: Un expert affirme que les migrants violent à cause de l’été chaud et favorable

Suède: Toutes les plaintes impliquant un demandeur d’asile sont désormais tenues secrètes

Suède: Le drapeau de l’Etat islamique n’est pas illégal selon un procureur

Suède : défection de centaines de policiers à cause du chaos migratoire

Suède: Selon une journaliste «Les migrants veulent instaurer la charia dans les zones interdites»

Stopper le génocide des Chrétiens d’Orient

Allemagne-Sophia-Kuby-1

   
Un jour, l'histoire jugera très sévèrement tous les prêtres, évêques et cardinaux pour leur silence sur le génocide à petit feu des Chrétiens d'Orient. Certes, il arrive que le Pape François fasse l'une ou l'autre allusion à cette tragédie. Mais le discours de l'Eglise catholique sur l'islam reste un vrai désastre.
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Après des décennies de dialogue interreligieux complètement stérile avec les musulmans, le clergé catholique aurait tout de même pu signaler aux disciples de Mahomet que trop c'est trop. Comment pouvons-nous tolérer la construction de mosquées chez nous, alors qu'en terre d'islam, les chrétiens n'ont quasiment pas accès à leurs églises ?
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Pire, le Chrétiens d'Orient se font massacrer tandis que nous accueillons des centaines de milliers - bientôt des millions - de musulmans en Europe. Des historiens tels Bat Ye'or et Alexande Del Valle disent et écrivent cela, documents et preuves à l'appui, depuis de très nombreuses années. Mais le clergé catholique, à quelques rares exceptions près, continue de radoter que l'islam serait, paraît-il, "une religion de paix".
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A ce propos, la philosophe catholique allemande Sophia Kuby écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Le prétendu État Islamique tue, viole, torture, et réduit en esclavage toujours plus de monde en Syrie et en Irak et la communauté internationale voit cela et continue à rester passive. Nous vivons aujourd’hui un exode historique de toutes les minorités du Proche Orient et pourtant l’action tarde à prendre corps : « Réveillez vous ! », s’est exclamé le père Bazi d’Erbil, en Irak, la semaine dernière quand il était devant le Parlement européen. Il faut reconnaitre que là-bas et ailleurs des actes commencent à émerger : le 27 janvier les 47 États membres du Conseil de l’Europe ont reconnu que les monstruosités commises par l'Etat Islamique (EI) constituaient un génocide.
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Sophia Kuby : Peu de temps après, une résolution a été prise au parlement européen et qui dit les choses de manière suffisamment claire : les chrétiens, les yézidis et les autres minorités ethniques et religieuses sont persécutés de manière systématique. Ce qui se traduit par un nom que l’immense majorité des parlementaires a reconnu : c’est un génocide, c’est-à-dire l’extermination d’un peuple, qui a lieu en Orient. « Génocide » : il s’agit du concept le plus puissant qu’offre le droit international pour évoquer ce genre de meurtres de masses systématisés. On ne parlait jusqu’alors que de crimes contre l’humanité et d’épuration ethnique : des concepts proches mais pas aussi vastes et englobants que le terme génocide, qui inclut toutes ces dimensions dans l’horreur.
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Sophia Kuby : Que ce soit au Rwanda ou au Kosovo, c’est le fait de nommer le génocide en tant que tel qui avait permis à la communauté internationale de s’entendre pour agir : « les mots comptes ! », s’est exclamé le député suédois à l’origine de la résolution, Lars Adaktusson, devant l’assemblée plénière. Ce sujet est maintenant abordé de manière brûlante dans la chambre des Lords en Grande Bretagne. De nombreux Lords ont écrit un appel enflammé à leur premier ministre, pour faire en sorte qu’il agisse au niveau de l’ONU pour mettre un terme à ce massacre abominable.
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Sophia Kuby : Le congrès américain a lui aussi adopté une résolution de la sorte et fin décembre Hilary Clinton évoquait le génocide chrétien qui a lieu en Syrie et en Irak. Un consensus international semble enfin intervenir, lentement et bien tard, mais absolument nécessaire. Le patriarche catholique chaldéen de Babylone, Louis Sako, appelait début février le président du parlement européen Martin Schulz dans une lettre ouverte à faire « tout ce qu’[il peut] pour arrêter ce génocide avant qu’il soit achevé », conclut Sophia Kuby (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) .
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Michel Garroté
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http://www.katholisch.de/aktuelles/standpunkt/den-genozid-stoppen
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http://fr.aleteia.org/2016/02/28/il-faut-mettre-un-terme-au-genocide-des-chretiens-en-orient-lappel-dune-philosophe-allemande/
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L’Etat islamique prépare désormais des attaques chimiques : Un attentat évité au Maroc

Les autorités marocaines ont démantelé jeudi une "cellule terroriste" de dix membres, dont un Français, liés au groupe État islamique (EI) et qui s'apprêtaient à commettre des attentats dans le royaume. Les forces de l'ordre ont trouvé des armes mais aussi des substances biologiques et chimiques.

C'est un véritable carnage qui a été évité au Maroc vendredi 19 février, jour où un commando de dix terroristes avait prévu de passer à l'acte. "Nous avons découverts des produits chimiques et biologiques qui entrent dans la confection des bombes sales. Les suspects disposaient aussi d'armes à feu et même de fusil à lunettes pour atteindre facilement leur cible", a indiqué vendredi le chef du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ, équivalent de la DGSI française), Abdelhak Khiame, dans une interview au site marocain Medias 24.

"Ils étaient bien équipés pour commettre un attentat de grande envergure. Ils voulaient semer la psychose parmi la population puis se retirer dans une base de repli à vingt kilomètres de Tan Tan (Sud du pays)", a-t-il également ajouté.

Parmi les dix assaillants, se trouvait également un Français. Selon Medias 24, il est "originaire d'une trentaine d'années, technicien en électronique, séjournait pour la première fois au Maroc depuis près d'une année et "n'était pas fiché par les autorités françaises". "Ce ressortissant français qui n'a aucune relation avec les pays du Maghreb, est de père et de mère français. Il s'est converti à l'Islam à El Jadida où il a résidé pendant une année avant de faire la connaissance du cerveau du commando, L.M., natif de Laâyoune", a précisé Abdelhak Khiame lors d'une conférence de presse vendredi.

Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières semaines les annonces sur des démantèlements de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe. Selon elles, 152 "cellules terroristes" ont été démantelées depuis 2002, dont 31 depuis le début de 2013, ayant des liens étroits avec les groupes extrémistes opérant en Irak et en Syrie.

D'après un rapport publié en décembre par un institut spécialisé dans le renseignement, le nombre de combattants djihadistes présents en Syrie et en Irak a plus que doublé en un an et demi pour atteindre au moins 27.000. Sur ce chiffre, 8.000 sont originaires du Maghreb, la Tunisie restant de loin le premier pays de cette région avec 6.000 djihadistes en Syrie et en Irak, d'après Soufan Group.

Source

La Suisse visée par l’Etat islamique dans une vidéo

L'Etat islamique vient de publier une nouvelle vidéo de propagande dans laquelle elle pointe 60 pays ligués dans une coalition contre lui. Dont la Suisse.

Daech menace explicitement la Suisse dans une vidéo de propagande qui vient d'être mise en ligne mais qui pour l'heure n'a pas été authentifiée. L'Etat islamique y pointe les drapeaux de 60 pays qui forment, selon lui, une coalition globale contre lui dite «du diable». La croix blanche sur fond rouge y est bien visible au 4e rang, tout à droite.

Mais l'EI s'en prend en premier lieu aux Américains, aux Russes, à l'Iran et à la Turquie, en faisant défiler les images des présidents Obama, Poutine, Rohani ou Erdogan, rapporte le journal Irish Times. A noter que des pays comme la Corée du Sud, le Mexique font désormais partie des ennemis des djihadistes aux côtés de la France, la Belgique ou le Royaume-Uni.

Une voix off déclare en anglais: «nous dénombrons vos drapeaux. Dès que nous atteindrons le chiffre de 80, vous brûlerez enfin dans les flammes de la guerre sur la colline de l'enfer». Le tout ressemblerait presque à un lancement de film, musique, feu et sang y compris.

Ce n'est pas la première fois que Daech vise notre pays. Une semaine après les attentats de Paris, une vidéo avait circulé sur le net où l'EI menaçait plusieurs pays européens, dont la Suisse.

https://youtu.be/Lcsx0aIolz4

Source

Rediffusion : « Nous arriverons en Europe avec les bateaux et ce sera un enfer. »

Nos lecteurs nous demandent de reprendre l'avertissement que nous avions publié en janvier 2015 :

[...]

TRIPOLI - Isis compte sur la Libye pour rejoindre le sud de l'Europe dans les bateaux des migrants. Ils attaquent Tripoli, revendiquent l'assaut sur l'hôtel Corinthia qui, en plus de diplomates et de travailleurs étrangers, héberge le gouvernement parallèle d'Omar al Hassi, qui n'est pas reconnu par la communauté internationale.

L'assaut avait commencé par une auto-bombe dans la cour suivi d'une fusillade dans le hall avec une prise d'otage qui s'est mal terminée. La reconstitution des évènements est encore confuse, y compris au sujet du nombre de victimes, mais il y en aurait au moins 12. Trois gardes libyens auraient été tués par les terroristes qui ont tiré comme des fous dès qu'ils sont entrés dans le hall, et 5 étrangers, après avoir été séquestrés. Parmi eux se trouvait un Américain et un Philippin. Les 4 (ou 5) terroristes seraient morts. Ils se seraient fait exploser quand ils se sont vus cernés. Il y aurait aussi des dizaines de blessés.

Tout de suite après l'attaque, la soi-disant "province de l'Etat islamique de Tripoli" a revendiqué l'attentat en guise de représailles pour la mort le 3 janvier dernier dans une prison américaine, d'un leader d'Al Quaïda. [...]

Selon un rapport de l'Etat Islamique repris par les médias libyens, "ISIS considère la conquête de la côte libyenne hautement stratégique à cause de son voisinage avec l'Europe méridionale, facilement joignable avec des simples bateaux de migrants. "Si nous réussissons à exploiter ce canal, la situation des villes européennes se transformera en un enfer" conclut le rapport, jetant de l'huile sur le feu [...]

Pourtant, selon le chef de la sécurité centrale de Tripoli, Omar Khadrawi, Isis n'a rien à voir avec l'attaque de l'hôtel Corinthia. Ce responsable, fidèle à Hassi, a accusé les ex représentants de la garde révolutionnaire de Kadhafi, qui s'emploieraient à miner la réputation de Tripoli comme étant une ville "tranquille et sûre". Selon des sources des services maltais (l'hôtel est une propriété maltaise), l'attentat pourrait provenir du gouvernement basé à Tobruk (gouvernement reconnu par l'Occident) justement pour causer du tort à son rival Hassi. [...]

Pendant ce temps, à Genève, s'est conclu le deuxième round de négociations entre les groupes rivaux, même s'il ne sont que partiellement représentatifs du panorama libyen. Ils ont unanimement condamné le terrorisme et se sont dit déterminés à trouver une solution au conflit qui est en train de déchirer la Libye.

Laurence Figà-Talamanca, ANSA

Source en italien (trad. D. Borer)

L’Europe affronte l’EI avec des budgets militaires misérables

Nos lecteurs nous informent (merci à Cenator)

 

Europe is battling ISIS (and Russia) with wimpy defense budgets

Odds are rising that France and other European nations could end up in a Middle East ground war. That’s worrisome in itself, but there are also concerns that years of cutbacks in European defense budgets could leave the continent’s militaries unprepared for a wily battlefield foe like the Islamic State terror group that recently killed 129 people in a spate of Paris attacks.

The 28 nations that comprise the North Atlantic Treaty Organization agreed last year that every member’s defense spending should total at least 2% of that nation’s GDP. But only five NATO members are likely to hit that threshold this year: The United States, United Kingdom, Greece, Estonia and Poland. A few of Europe’s biggest nations are far below that target. Germany spends just 1.2% of GDP on defense; Italy, 1%; Spain, a paltry 0.9%.

“These are countries that have enormous shared responsibility with the United States and their NATO partners,” says Jeff Rathke, deputy director of the Europe program at the Center for Strategic and International Studies. “We all agree they need to redress their low defense spending.”

Here’s a breakdown of defense spending as a percentage of GDP for every NATO member:

View photo

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Source: NATO

Source: NATO

European defense spending has dropped sharply during the last 25 years for two basic reasons. First, the end of the Cold War brought a “peace dividend” that’s still being milked in Europe, especially since the United States became the world’s policeman in the aftermath of the 9-11 terrorist attacks 14 years ago. Second, Europe has suffered a worse fiscal crisis since the global financial meltdown of 2008, with Ireland, Greece and Portugal requiring bailouts and the finances of Spain and Italy remaining shaky.

NATO’s defense spending as whole has dropped sharply, even as the alliance itself has admitted new members and grown more expansive. NATO’s membership has nearly doubled since 1990, for instance, but European defense spending fell by nearly 30% during the same time. That has made the alliance even more dependant upon the United States than it was during the Cold War. U.S. defense spending has risen from 55% of NATO’s total in 1995 to about 70% today, according to Carnegie Europe.

While Europe’s military spending has been dwindling, Russia has been remilitarizing—even though the ruble has been plunging and Russia’s economy probably faces even tougher challenges than Europe’s. Since 2008, Russia’s defense spending has soared by 50%, according to the Stockholm International Peace Research Institute, which tracks global military spending. NATO’s defense spending has dropped about 11% during the same time.

Islamic State, meanwhile, seems to have ample funds for the desert operations and terror attacks that are its modus operandi. U.S. airstrikes have been targeting the oil stocks IS sells on the black market, but they may be causing the group less hardship than some officials believe. Bloomberg recently called IS “one of the richest terrorist armies the world has known” while pointing out that even without oil revenue, the group earns hundreds of millions from kidnapping, smuggling and other nefarious activities.

NATO, led by the United States, still spends nearly 10 times as much on defense as Russia does, and vastly more than IS will ever spend. But it spreads that money around the entire world, including all the world’s oceans, Asia’s immense expanses, and the many black holes of the Middle East, Africa and Latin America. Russia, by contrast, has become more of a regional giant concentrating power along its borders. Islamic State occupies a desert no-man’s-land while seeking soft targets in the civilized world opportunistically (and cheaply).

Europe can still deploy sizeable numbers of troops, as it demonstrated during deployments to Afghanistan and other regions during the last 10 years. But there’s also a growing recognition within Europe itself that it may not be up to matching an aggressive Russia on its eastern border, and now, a prospect of military action in the Middle East that goes beyond occasional airstrikes.

In 2014, NATO members agreed to amp up defense spending, in response to the Ukraine crisis and other threats. They might actually mean it. French president Francois Hollande recently canceled planned cuts in the military budget, to enable France to respond better to the IS threat. And new European efforts to ally with Russia in a joint effort to eradicate IS may show a new seriousness about the need for enhanced military might. “There’s certainly a need for support,” Rathke says. “France can’t do it alone.” Way back when, that’s where NATO was supposed to come in.

Rick Newman’s latest book is Liberty for All: A Manifesto for Reclaiming Financial and Political Freedom. Follow him on Twitter: @rickjnewman.

Source et vidéo

Pistes de réflexion sur la stratégie d’ISIS

De nombreuses institutions analysent les attaques d’ISIS, elles sont unanimes à affirmer que la stratégie de l’Etat Islamique est en train de changer.

On souligne ensemble: l’internationalisation des actions menées, la diversité géographique, le fait que les cibles soient civiles, l’utilisation d’attentats suicides, l’implication plus directe de l’organisation qui ne se contente plus d’inspirer les attaques, mais les organise, etc.

En fait, ces soi-disant analyses stratégiques n’en sont pas, ce ne sont que des analyses tactiques. Elles ne nous disent rien sur la stratégie réelle, nouvelle, que poursuit ISIS, par la mise en œuvre de ces moyens nouveaux. Tenons d’emblée pour acquis le fait qu’ISIS cherche à augmenter son influence et à engranger des recrutements, cela est vrai, mais n’est pas nouveau.

Que veut ISIS?  C’est un peu court de dire qu’elle veut faire peur, qu’elle veut tuer, ou qu’elle veut se venger. C’est une réponse au ras des pâquerettes, pour le peuple, ce n’en est pas une pour les spécialistes chargés d’anticiper.

Les chefs d’ISIS ont forcément une idée en tête. Bin Laden, par exemple, n’utilisait les attentats que dans le cadre d’une orientation générale (discours de 1992) qui visait à toucher l’économie américaine, à la caisse, au niveau du dollar. Il voulait la provoquer, la faire entrer en guerre, un peu sur le modèle de ce qui s’était passé au Viet Nam, ce qui était sa référence. Il a parfaitement détaillé que les USA n’occupaient leur position impériale que grâce à leur imperium monétaire et financier, et il espérait, -il a partiellement réussi-, que ses actions réduiraient la force du dollar. Là où il s’est trompé, c’est dans le fait que le dollar est certes devenu structurellement une monnaie pourrie, minée, mais que beaucoup de gens et institutions en empruntaient à tour de bras et que, par conséquence, ils en étaient vendeurs à découvert, c’est à dire acheteurs potentiels. Le dollar est devenu une monnaie, minée, pourrie, mais reine, incontournable. Nous n’avons rien vu passer qui nous donne des pistes sur la stratégie des leaders d’ISIS. Pourtant ils en ont une, ils ne conduisent pas leur action au hasard, ils n’improvisent pas et surtout pas en ce moment qui constitue un tournant.

C’est un tournant car les bombardements se multiplient, s’intensifient, car les Occidentaux et les Russes se rapprochent, et puis et surtout, c’est un tournant parce que les volontés de se défaire d’Assad vacillent. Et c’est certainement le plus important. Tant que l’objectif des occidentaux était de se débarrasser du leader syrien, ISIS était en quelque sorte protégée. La situation était confuse, peu claire, et les alliés avaient beaucoup de mal à articuler une réponse claire et efficace. Mais s’il y a accord pour laisser Assad en place, au moins temporairement, alors la lutte contre ISIS va devenir plus prioritaire, la voie va être dégagée. Les alliés occidentaux et russes évoluent vers cette position sous la conduite des Russes, cela se voit, cela se sent. Il y a des retournements de vestes, des girouettes qui prennent le vent dans ce sens-là. Mais en revanche, les acteurs du Moyen-Orient ne sont pas tous sur cette position.

Que peuvent faire les stratèges d’ISIS face à cette menace? Notre hypothèse est que ce qu’ils  font, le tournant entrepris s’inscrit dans le cadre de cette nouvelle donne: la catastrophe, l’ennemi pour ISIS, serait une clarification de la situation, donc il faut augmenter la confusion, rendre tout moins clair, moins lisible, favoriser l’opacité, et tenter d’introduire le maximum de fragmentation dans l’éventuelle future alliance. Il faut attiser, magnifier les divergences d’intérêt, entre tous ceux qui seraient tentés de s’unir et de tout consacrer à la défaite d’ISIS. Et pour cela, rien de tel que des actions tous azimuts, sanglantes, qui réintroduisent les réactions des peuples dans l’horreur de la guerre lointaine et brouille le jeu des dirigeants. Les attaques mettent les dirigeants sous pression ; ils se sentent obligés de faire quelque chose, comme ce Hollande qui, sans réfléchir, se déchaine et « intensifie ». Ils veulent que des leaders occidentaux refassent le coup stupide de Bush junior, qui a foncé tête baissée dans l’action et qui, à ce titre, a déclenché un chaos dont le monde n’arrive plus à se sortir.

La politique d’Obama, on le voit, est au retrait, il voudrait que les USA se désengagent progressivement des bourbiers dans lesquels leurs erreurs les ont enfermés. Est-ce que ISIS au contraire veut que les USA restent empêtrés? Nous sommes sensibles aux dernières  remarques d’Obama. Il ne veut pas changer de stratégie malgré les pressions internes et extérieures, il veut intensifier, c’est pour cela que Hollande a repris le mot, pour ne pas faire ressorti les divergences. On est sur la même longueur d’onde, puisque l’on se sert des mêmes mots. Obama ne veut pas de troupes au sol, il l’a répété à ce jour 17 fois. Son analyse mérite que l’on s’y attarde. « Il vaut mieux viser d’abord et tirer ensuite », cela, c’est pour enfoncer Bush qui a fait l’inverse dans sa précipitation. Et, surtout,  “ We play into the ISIS narrative when we act as if they are a state, and we use routine military tactics that are designed to fight a state that is attacking another state”. L’analyse nous parait révélatrice, « il ne faut pas tomber dans le panneau et considérer ISIS comme un Etat et agir comme dans le cas classique de la guerre entre les Etats ». Ceci tend en filigrane à confirmer que l’une des articulations de la stratégie d’ISIS est d’obtenir l’escalade vers une guerre classique, entre Etats et, à ce titre, enflammer la région, bloc contre bloc, et toujours à ce titre, être reconnu implicitement comme « Etat » avec tous les processus qui en découlent.

Un autre élément à prendre en considération au plan stratégique est la campagne électorale américaine, il est évident qu’ISIS oriente  ses actions en fonction de cette campagne, on peut dire qu’il la pilote puisqu’il a réussi à faire en  sorte que le thème de la politique étrangère et celui de la sécurité soient au centre des débats. Au centre des débats, mais sans que ce soit clair, la question de l’interventionnisme ou de l’isolationnisme.

Un autre élément à prendre en considération est la situation interne des pays concernés et singulièrement celle du pays phare: la France. Le sentiment anti-islam se développe, attisé d’ailleurs par certains éléments radicaux du monde sioniste. La réponse des autorités est le clivage, elles répètent sans cesse: pas d’amalgame. Elles tentent de faire en sorte que la distinction entre islam modéré et islam radical tienne, elles se battent pour préserver l’idée d’un bon islam, face à un islam mauvais. Le changement de stratégie et les réactions idiotes inconsidérées des dirigeants français après les attaques rendent de plus en plus difficile le maintien de la ligne de partage entre les bons islamistes et les mauvais. Les contrôles ne peuvent être qu’au faciès, nous l’avons constaté nous-mêmes, les brimades aussi. La pratique sécuritaire ne peut que conduire à la haine, au rejet de l’autre, à la fois parce qu’il vous contrôle, si vous appartenez à une certaine communauté, et, symétriquement, si vous n’avez rien à vous reprocher, vous supportez mal d’être humilié, importuné à cause des responsables, lesquels sont ceux qui commettent les attaques.

Les réactions précipitées et spectaculaires ont une double conséquence: elles renforcent la conscience de classe des groupes islamistes, elle conduit ceux qui n’en sont pas à en vouloir à ces islamistes qui leur pourrissent la vie.

Bruno Bertez

 

Isis libère des centaines d’extrémistes de la prison de Ramadi

Ci-dessus la prison de Ramadi

ERBIL, Kurdistan Region - Hundreds of jihadists, including high-ranking terrorist leaders, were released from a Ramadi prison when the city was captured by the Islamic State group, an Anbar security source told Rudaw.

“All of the 400 prisoners were affiliated with ISIS militias, including fighters and some dangerous leaders who have been previously held captive by Iraqi security forces in Ramadi,” the source said Monday on condition of anonymity.

Suite

Isis en Europe ?

Nos lecteurs nous informent (merci à Carole) :

terrorista-bardoAbdel Majid Touil, 22 anni  (photo), un des auteur du massacre au musée Bardo de Tunis a été arrêté en Italie. Il était arrivé en Italie sur un des bateaux transportant des migrants.

Grâce à la politique suicidaire sur l'immigration que l'UE veut à tout prix continuer, au nez et à la barbe de la volonté populaire et malgré les [mauvaises] conditions sociales de plusieurs pays européens, aujourd'hui, de nombreux terroristes liés à l'Etat Islamique, circulent en Europe. Pour preuve, la nouvelle de ce jour : l'arrestation en Italie d'un des auteur du massacre au musée Bardo de Tunis qui a coûté la vie à 24 personnes.

La police italienne a arrêté ce terroriste dans la région de Milan. Une conférence de presse est prévue aujourd'hui à 11h pour expliquer les détails de l'opération : ce dangereux personnage était recherché au niveau international.

Le débat au sujet de la libre circulation des personnes est une fois encore mis au centre de l'attention, car c'est grâce à l'absence totale de contrôles que des terroristes peuvent s'infiltrer en Europe et en Suisse.

Utiliser l'armée pour faire face à cette situation exceptionnelle semble de plus en plus valable et concrète : l'armée suisse a, parmi ses missions, celle de soutenir les autorités civiles dans les situations d'urgence.

Source en italien (trad. D. Borer)

 

 

 

 

Des terroriste d’Isis cachés sur les bateaux des migrants

Un conseiller du gouvernement libyen, Abdul Basit Haroun, a déclaré à la BBC : "Isis permet au passeurs de continuer leur trafic en échange de la moitié de leurs gains".

"Les combattants d'Isis voyagent sur les bateaux qui traversent la Méditerranée". C'est la ènième mise en garde nous venant de Libye.

Le conseiller du gouvernement libyen, Abdul Basit Haroun, interviewé à la BBC, a mis en garde contre le danger d'infiltration des miliciens du Califat. Selon le conseiller qui a parlé avec des passeurs dans une zone d'Afrique du nord contrôlée par Isis, les trafiquants d'êtres humains cachent les djihadistes au milieu des migrants.

Haroun a aussi précisé que les djihadistes sont en train de planifier de futures attaques en Europe. [...]  l'Etat islamiste permet aux passeurs de continuer leur trafic en échange de la moitié de leurs gains.

"Isis utilise les bateaux pour les combattants qu'ils veulent envoyer en Europe, comme ça la police européenne ne peut pas faire la différence entre un djihadiste et un vrai réfugié. Les miliciens, sur les bateaux, restent séparés des autres migrants, ils ne craignent pas la traversée et sont de fervents adhérent d'Isis." a-t-il ajouté

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Le ministre de l'Intérieur italien, Angelino Alfano, a déclaré :"Jusqu'ici, nous n'avons pas trouvé trace de terroristes sur les bateaux, mais cela ne signifie pas que nous avons abaissé notre niveau de surveillance qui reste élevé. [...] Jusqu'à présent nous n'avons rien trouvé malgré nos recherches et nous espérons que ceux qui ont fait toutes les évaluations dans les camps et n'ont rien trouvé ont raison en disant que, jusqu'à maintenant, il n'y a pas trace de terroristes."

" Nous devons malgré tout rester attentifs et être conscients qu'il n'y a pas un seul pays avec un risque zéro et que nous devons rester en alerte rouge."  

Ndlr : Aucune confiance en Alfano.....

Source en italien

(trad. D. Borer)

Etat islamique: De nombreux musulmans des Pays-Bas affichent leur soutien

Depuis des décennies, les islamistes ont tenté de justifier leurs exactions en utilisant deux excuses répétées ad nauseam :

- Nous nous défendons. Ce sont les autres qui nous attaquent. Notre religion nous interdit d’agresser

- Les massacres ? Ce n’est pas nous, c’est les autres qui les font pour nous accuser. Jamais un musulman ne commet de massacres parce que le Coran dit que celui qui a tué une seule vie c’est comme s’il avait tué l’humanité entière.

Les attaques de grande ampleur que subissent la Syrie et l’Iraq viennent dévoiler la vraie nature des islamistes. Quand des groupes composés de marocains, d’algériens et de tchétchènes massacrent des militaires syriens en Syrie se pose la question évidente : qui est chez-lui et qui est l’agresseur ?

Florilège:

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Pareil en Iraq : des Iraquiens sont transportés comme du bétail dans la benne d’un camion puis exécutés en masse par des étrangers. Qui est dans son pays et qui est l’agresseur ?

Durant les années 90 des massacres gratuits et insensés avaient été commis contre les populations civiles. Rien qu’à Bentalha, en septembre 1997, plus de 400 habitants ont été égorgés en une seule nuit. Hommes, femmes, nourrissons… personne n’a échappé au bain de sang. Les islamistes ont toujours à demi-mot accusé les forces de l’ordre d’avoir perpétré ce genre d’exactions afin d’accuser les innocents combattants de l’islam qui ne feraient pas de mal à une mouche. A l’époque, il n’y avait pas encore les smartphones et les sites internet de partage de vidéos. Aujourd’hui, la donne a changé et les questions ne sont plus permises. Les tueurs filment leurs crimes et les diffusent en ligne. Et là, pour ceux qui avaient des doutes encore, on voit qui aime massacrer, tuer, voir le sang humain, torturer, manger des organes, jouer avec des têtes humaines… Et ce sont, sans surprise, les islamistes. On peut facilement remonter aux massacres passés, qui n’ont pas été filmés, et on retrouve leur même signature.

Quand les photos des abus contre les prisonniers d’Abu Ghraib sont apparues en 2003, tout l’Establishment militaire US a été secoué. Des condamnations allant jusqu’à 10 ans de prison ont été prononcées et tous les protagonistes ont été déshonorablement déchargés de l’armée. A l’époque, beaucoup de gens dans le monde Arabe et en Occident avaient – à juste titre – exprimé leur dégoût et leur réprobation. Aujourd’hui, alors que des civils, des militaires et des prisonniers sont tués en masse, c’est soudainement le silence dans le camp Arabe. Mieux encore, il y en a qui soutiennent et n’hésitent pas le montrer.

Voici un florilège d’images qui ont été diffusées sur twitter. Elles expriment toutes leur soutien aux terroristes d’Isis. Dans certaines il y a des enfants qui sont embrigadés dans ce cycle de violence dès leur jeune âge. Il y aussi des passeports marocains, turcs et néerlandais pour ceux qui ont la double nationalité. Ils ont aussi fabriqué un passeport Isis noir avec l’inscription étonnante : « Allah est le prophète de Mohamed » (Allah Rassoul Mohammed). Pour eux, finis la Syrie et l’Iraq, on construit un Etat islamique sur les terres d’un autre peuple…

Source

Excusez-moi s’il vous plaît, êtes-vous membre d’Isis ?

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Par Mario Giordano, journaliste et écrivain italien

 

Excusez-moi, êtes-vous membre d'Isis ? Etes-vous un terroriste ? Non ?

Vous non plus ? Alors, venez, vous pouvez entrer.

Ecoutez : y aurait-il quelqu'un sur ce bateau qui a égorgé un otage américain ? Un volontaire anglais ? Un chrétien copte ? Non ? Vraiment ?

Vous en êtes sûrs ?

Vous n'avez jamais décapité personne ? Lapidé des femmes ? Crucifié des prêtres ? Brûlé au moins un pilote jordanien enfermé dans une cage ? Non ? Rien ?

Bien ! Alors tout est en ordre, entrez et promenez-vous librement dans nos rues, dans nos quartiers.

Mais, excusez-moi, vous, là-bas, qu'êtes-vous en train de faire ?

Cacheriez-vous par hasard un scud sous votre veste ? Une kalashnikov ? Quelques kilos de TNT ? Non? Vraiment ? Vous le jurez ? "Giurin giurello sono santo sono bello? Giur giuretta non ho nemmeno una bombetta? " Même pas une bombinette ? Croix de bois croix de fer....parole de jeune marmotte islamique ?

Alors je vous en prie, faites comme chez vous. L'Italie vous souhaite la bienvenue !

 

Et les oiseaux de malheur, les empêcheurs de tourner en rond, les critiqueurs, toujours les mêmes, osent dire que nous ne savons pas nous défendre ?  En réalité notre pays, grâce à l'activité intense des services secrets, a mis au point un système de défense imparable :

LE QUESTIONNAIRE DE L'IMMIGRÉ.

 

Voilà comment ça fonctionne :

Quand un clandestin arrive, on lui demande s'il est membre d'Isis. S'il répond non, nous sommes tranquilles. Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles.

Et ce super système de sécurité ne se contente pas de ça, on a inventé autre chose, une preuve vraiment irréfutable: elle consiste à montrer au clandestin le drapeau noir de l'armée islamique. S'il avoue qu'il l'a récemment fait flotter au dessus de la tête d'un décapité, bingo ! Les services de sécurité interviennent immédiatement pour arrêter le dangereux terroriste.

Si au contraire, il répond en voyant ce drapeau : je ne sais pas ce que c'est ou alors, je le connais mais je ne l'aime pas, nous avons alors la preuve incontestable qu'il ne s'agit pas d'un terroriste.

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Vous pensez que je plaisante ? Et non.....!

Sérieux comme un pape, Flavio Di Giacomo, porte-parole de l'Organisation Internationale pour la Migration l'a révélé au "Messaggero". Le journal a titré son article ainsi : "Lampedusa, la grande peur : un test sur le Califat donné aux réfugiés".

Voilà en quoi consiste ce test (je cite textuellement) : "Nous montrons à chacun de ces désespérés qui franchissent la porte du centre d'accueil un drapeau de l'Isis pour voir s'ils le reconnaissent". Et quels sont les résultats ? "Ils nient, ils nient toujours...", voilà ce que raconte le porte-parole de cette organisation. Comme c'est bizarre ?!! Il n'y en a même pas un qui avoue : "mais oui, je l'ai dans ma chambre", ou alors : "je me marrais bien quand je le faisais flotter tout en violant des jeunes filles catholiques", ou alors : "le Calife vient de me demander d'aller le planter sur la place du Vatican".  Mais rien...... Tous disent ne pas aimer ce drapeau.

Donc, c'est évident, les services secrets en ont ainsi la preuve : ce ne sont pas des égorgeurs !

Ce système est terriblement efficace : de cette manière, parait-il, on arrive à éliminer les terroristes d'un battement de cils.

Es-tu un terroriste ? Non. Et toi ? Non plus. Et toi ? Sûrement pas ! Formidable ! Personne ne déclare être un terroriste, donc, constatez par vous-même, il n'y a PAS de terroristes !

L'idée est tellement géniale que, (nous l'avons appris de personnes indiscrètes), le ministre de l'Intérieur penserait l'adopter systématiquement, et pas seulement pour arrêter les djihadistes d'Isis.

Nous venons d'avoir un premier exemple à Rome avec les hooligans hollandais : "Excusez-moi, auriez-vous l'intention, par hasard, de vandaliser la Piazza di Spagna ? Nooooon !" Et voilà, pffuit, les holligans n'existent pas. On pourrait également faire de même avec les violeurs : "Excusez-moi, avez-vous l'intention de violer une jeune fille ?" et avec les voleurs :" Excusez-moi, avez-vous l'intention de voler ?" ou alors avec les assassins : "Excusez-moi, avez-vous l'intention de tuer quelqu'un ?".

Quand on invente une procédure aussi efficace, pourquoi ne pas l'étendre à tous les criminels ? Nous avons de bonnes raisons de croire que la défense de notre pays va pouvoir s'appuyer entièrement et avec toute confiance sur les réponses qui lui seront données.

Et si tous nient, c'est encore mieux ! Cela signifie qu'il n'y aura plus de délinquants, plus de criminels et, surtout, plus de terroristes.

Le problème est résolu : nous deviendrons le pays le plus sûr au monde. [...]

 

Mario Giordano  dans LIBERO (trad. D. Borer)

Via Imola Oggi

Isis planifie les débarquements en Italie : “En Libye nous sommes au sud de Rome”

C'est une chose de se trouver dans un trou perdu en Syrie ou en Iraq. C'en est une autre d'être sur les rives de la Méditerranée à quelques kilomètres seulement de l'Europe, de l'Italie. Ces dernières heures, les djihadistes de l'Isis ont pris le contrôle de plusieurs endroits sur les côtes Libyennes, cherchant à prendre le contrôle du pays tout entier. Et pas pour rien.

Hier, il a été conseillé aux Italiens de quitter la Libye, et l'ambassade d'Italie à Tripoli a été fermée. Le pays est complètement hors contrôle, c'est une vraie poudrière. A quelques centaines de kilomètres de chez nous.

Ces fanatiques du califat on commencé à menacer notre pays. Il y a quelques heures, un de ces fanatiques expliquait sur les réseaux sociaux que notre pays se trouve à portée des missiles. "Tirons un scud" proposait-il à ses sbires.

La Libye est pleine à craquer d'armes et, quand le régime du colonel Kadhafi s'est écroulé, qui sait en quelles mains ces armes sont tombées.[...]

Les djihadistes ont déclaré : "Vous nous avez vu sur les collines Syriennes, mais maintenant nous sommes au sud de Rome. En Libye". Traduisez : "Nous arrivons".
Ce message a été divulgué en même temps que la vidéo, tournée en Libye, face à la mer, montrant la décapitation de 21 coptes égyptiens.

Source en italien (trad. D. Borer)