Zones de non-droit et guerre civile

zones-non-droit-1

   
A part les bloc-notes d'Ivan Rioufol et de Gilles William Goldnadel publiés dans le Figaro (quotidien français de droite écrit par des journalistes de gauche), et, à part l'hebdo français Valeurs Actuelles, pratiquement aucun média français classique n'écrit la vérité sur les zones de non-droit de l'Hexagone (zones musulmanes de non-droit pudiquement appellées "quartiers sensibles"). Et pour se ré-informer, les Français se tournent, tout naturellement, vers les sites et blogues Internet francophones de droite, tels par exemple Riposte Laïque, Résistance Républicaine, Boulevard Voltaire ou Les Observateurs.
-
Le problème des "quartiers sensibles" est né sous De Gaulle, n'en déplaise aux néo-gaullistes d'aujourd'hui. Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les zones de non-droit. Ce qui est nouveau, c'est qu'avec l'afflux massif de clandestins illégaux musulmans -- surnommés "migrants" par la caste politico-médiatique -- et avec l'infiltration de ce flux massif par des terroristes de l'Etat Islamique, nous nous dirigeons, selon toute vraisemblance, vers la guerre civile en Europe et aux Etats-Unis entre autre.
-
A cet égard, la persécution judiciaire dont font l'objet les sites et blogues Internet francophones de droite révèle l'impuissance de la caste politico-médiatique à gérer cette situation de crise. Au lieu de prôner l'envoi de l'armée dans les zones de non-droit, la caste politico-médiatique intente des procès à la blogosphère de droite et tente ainsi de l'asphixier financièrement. Le tandem Valls-Taubira est, en soi, une véritable caricature du pouvoir (du régime ?) en place à Paris. L'agité du bocal, je veux parler de Sarkozy bien sûr, ne vaut guère mieux. Il a semé le chaos en Libye et s'il est réélu en 2017, il sèmera le chaos partout où il pourra, car son état mental s'est aggravé.
-
Daniel Pipes, dans The Daily Caller, a récemment publié une analyse (adaptation française de Johan Bourlard) sur le risque de guerre civile dû aux zones musulmanes de non-droit en Occident, zones musulmanes de non-droit pudiquement appelées "quartiers sensibles" dans la novlangue post-occidentale (extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page) : De la Méditerranée à la Baltique, les zones de non-droit partiel dans les quartiers à majorité musulmane font partie du paysage urbain. Rien que pour la France, les autorités du pays en dénombrent 751. Cette démission, présage d'une catastrophe, nécessite un revirement immédiat. Si j'appelle les mauvais quartiers des villes européennes zones de non-droit partiel, c'est parce que les gens ordinaires vêtus de tenues ordinaires en des moments ordinaires peuvent y entrer et en sortir sans aucun problème. Mais il s'agit de zones de non-droit dans ce sens où les représentants de l'autorité – au premier rang desquels la police mais aussi les pompiers, les préposés au relevé de compteurs, les ambulanciers et les travailleurs sociaux – ne peuvent y pénétrer que sous haute protection et pour une durée limitée. S'ils désobéissent à la règle de base, ils risquent d'être poursuivis, insultés, menacés voire agressés.
-
Daniel Pipes : Cette situation ne devrait pas exister. Les sociétés d'accueil ont le pouvoir de dire non à l'apparition, en leur sein, de quartiers marqués par la pauvreté, le crime, la violence et la rébellion. Or, contrairement à ce qui devrait se passer, les gouvernements renoncent à leur pouvoir de contrôle dans l'espoir, fervent et un rien désespéré, d'éviter la confrontation. Les politiques multiculturelles entretiennent l'illusion en esquivant tout ce qui pourrait être interprété comme « raciste » ou « islamophobe ». Loin d'être une banale absurdité, cet abandon constitue une décision aux conséquences graves – bien plus profondes que, par exemple, le fait de ne pas tenir sous contrôle une ville américaine minée par le crime comme East St Louis. Et ce, en raison du fait que les zones musulmanes de quasi-non-droit s'inscrivent dans un contexte politique beaucoup plus large marqué par une une double dimension, occidentale et islamique.
-
Daniel Pipes : Dimension occidentale. Le fait d'éviter la confrontation reflète une ambivalence profondément ancrée au sujet de la valeur accordée à sa propre civilisation voire à la haine de la race blanche par elle-même. En 2006, l'intellectuel français Pascal Bruckner faisait remarquer dans son livre La tyrannie de la pénitence que la pensée gauchiste « s'épuise dans la dénonciation mécanique de l'Occident dont elle souligne l'hypocrisie, la violence et l'abomination. » Les Européens sont considérés comme « l'homme malade de la planète » dont la cupidité et les notions fallacieuses de supériorité sont la cause de tous les problèmes dans le monde non-occidental : « L'homme blanc a semé le deuil et la ruine partout où il a posé le pied ». Si la triade fatale formée par l'impérialisme, le fascisme et le racisme représente tout ce que l'Occident peut offrir, il n'est pas étonnant que les personnes qui migrent vers l'Europe, notamment les islamistes, soient considérées comme des êtres supérieurs à qui l'on doit une déférence passive. Ces derniers exploitent cette situation en agissant mal – des dealers de drogue font la loi, un gang viole 1400 enfants pendant 16 ans et fait la promotion d'idéologies violentes – avec une quasi-impunité car, après tout, les Européens n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes.
-
Daniel Pipes : Dimension islamique. Les zones de non-droit partiel sont aussi le résultat d'une tendance islamique à l'exclusion et à la domination. La Mecque et Médine constituent les zones officiellement, souverainement et éternellement réservées aux seuls musulmans. Depuis près de quatorze siècles, ces deux villes arabes sont formellement interdites d'accès aux kâfirs, qui ne peuvent s'y aventurer qu'à leurs risques et périls. Il existe, depuis des siècles et aujourd'hui encore, une foule de témoignages de non-musulmans qui racontent leur périple dans les zones saintes de l'Islam.
-
Daniel Pipes : Il existe d'autres zones islamiques de ce type. Avant de perdre le pouvoir en 1887, les dirigeants musulmans du Harar en Somalie ont, pendant des siècles, mis l'accent (pour reprendre les termes d'un officier britannique) sur « l'exclusion de tous les voyageurs qui ne sont pas de confession musulmane ». Dans le même esprit, des femmes portant le hijab hurlent contre des non-musulmans en visite au Mont du Temple à Jérusalem pour leur faire sentir qu'ils n'y sont pas les bienvenus et pour ainsi les en écarter. En Occident, les enclaves légales réservées aux musulmans sont emblématiques d'un désir d'autonomie et de souveraineté des musulmans. Un autre exemple de ce genre de zones nous est donné par l'organisation Muslims of America [Musulmans d'Amérique], à la tête d'environ 15 zones de non-droit où grouillent les armes et l'hostilité, dans des propriétés privées disséminées aux quatre coins des États-Unis.
-
Daniel Pipes : Contrairement à des endroits comme East St. Louis, les zones de non-droit partiel à majorité musulmane ont, pour les musulmans, une dimension profondément politique et hautement ambitieuse. En effet, il n'est pas exagéré de penser qu'elles deviendront des zones musulmanes autonomes dans lesquelles la loi islamique s'appliquera au nez et à la barbe des autorités locales. La faiblesse des gouvernements occidentaux combinée à la forte volonté de puissance des musulmans laisse présager une situation future marquée par les troubles, les crises, les ruptures, voire la guerre civile.
-
Daniel Pipes : Certains pensent qu'il est déjà trop tard pour empêcher cette fatalité. Je ne suis pas de cet avis. Toutefois, si on veut éviter la catastrophe, il faut que le travail de démantèlement de toutes les zones de non-droit partiel soit entrepris sans tarder et conduit avec une détermination et une célérité fondées sur une estime de soi retrouvée. Deux principes universels devraient guider les gouvernements européens : l'exercice du monopole de la violence légitime et l'application des mêmes lois à l'ensemble des citoyens. La paix intérieure en Europe et peut-être dans d'autres contrées comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis, est à ce prix, conclut Daniel Pipes (fin des extraits adaptés ; voir liens en bas de page).
-
Michel Garroté
-
Texte original de Daniel Pipes :
-
http://fr.danielpipes.org/16408/europe-zones-non-droit
-
Adaptation française de Johan Bourlard :
-
http://www.danielpipes.org/16384/the-danger-of-partial-no-go-zones-to-europe
   

Ce à quoi je pense en cette fin d’année

FN-violences-3

 

Depuis décembre 2014, je publie mes articles sur Les Observateurs, à raison d'un ou deux billets par semaine. Auparavant, en fait depuis avril 2007, je publiais déjà mes analyses sur Internet. Je dois avouer que l'année 2015 qui s'achève fut particulièrement riche en événements. Au plan mondial, notamment dans le conflit en Syrie, Poutine a décidé de prendre les choses en mains, face à l'islamo-gauchiste Obama. En Europe, la migration mahométane de peuplement est devenue massive.
 
Au Proche et au Moyen Orient, ainsi qu'en Libye, l'Etat Islamique (EI), malgré la nouvelle stratégie de Poutine, continue de dominer, pour l'instant du moins, le théâtre des opérations. L'EI contrôle une partie de la Libye, à 300 km seulement de l'Europe, et, il infiltre les rangs des "migrants". Une Europe qui a résolument choisi le camp de l'islamisme conquérant et violent, allant jusqu'à alléguer que le problème majeur sur le Vieux continent, c'est "l'islamophobie" et "l'extrême-droite".
 
Je suis impressionné par le degré de stupidité et de sectarisme atteint dans les médias européens au cours des douze derniers mois. Ils sont devenus un appareil répressif qui "tue" toute personne osant écrire ne serait-ce que quelques vérités de simple bon sens. Le quatrième pouvoir est devenu le premier pouvoir et il glisse toujours plus vers le totalitarisme. Il risque, à force d'en rajouter, de faire régner le chaos, et, même, de déclencher une guerre civile européenne. Le journaliste-type en 2015 ne ressemble pas aux idiots utiles du temps de la Guerre froide. Non. le journaliste-type en 2015 va plus loin.
 
Le journaliste-type en 2015 fait, purement et simplement, partie de la nomenklatura et son appareil bureaucratique. Il n'est pas un simple idiot utile. Il est un fonctionnaire journaleux dans le système répressif et au service du système répressif. Il est un apparatchik. Nous sommes entré dans l'ère du Stasi-journalisme ouest-européen. Nous sommes des dissidents et des insoumis que l'on déporterait volontiers dans l'Archipel d'Allah, dans le Daesh-goulag, dans les camps du réchauffement islamique de la planète, une sorte de retour vers l'enfer du désert syro-irakien et son napalm vert-coranique. Apocalypse Now : this is the end my friend.

 
Sur son blog, Christian Vanneste, président de La Droite Libre, un laboratoire d’idées conservateur et libéral (voir lien en bas de page), écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : On ne peut toutefois qu’être frappé par la disparition de toute cohérence entre la réalité et les discours, de toute logique dans les discours eux-mêmes. On assiste à une fragmentation de la pensée, à une fragilité des idées qui se chassent les unes les autres, sans exclure toutefois certaines obsessions qui, elles, reviennent régulièrement.
 
Christian Vanneste : On peut même constater l’accueil complaisant de certains délires. Certes, la mauvaise foi idéologique peut les expliquer. Certes, leur raison d’être peut se trouver dans un souci de se mettre en valeur par des propos excessifs, ou par le service, rémunéré ou non, à rendre à certains groupes de pression, mais jamais le « viol en réunion » du bon sens n’a atteint un degré si provoquant, comme si à force d’abêtir l’opinion, désormais tout était possible.
 
Christian Vanneste : Un récent article du « Monde » ( 24/12/2015) en donne une illustration saisissante. Le titre affirme que « La presse internationale critique l’extension de la déchéance de la nationalité. » A la lecture, il s’avère que cette presse se réduit au Wall Street Journal, au Temps suisse, à La Libre Belgique et… à un site saoudien, Arab News, qui dénonce le cadeau fait au FN. Cette leçon de démocratie venue de la monarchie absolue wahhabite laisse pantois. Le journal financier américain s’alarme en spécialiste pour les valeurs françaises, comme l’égalité. Le quotidien helvète s’inquiète pour le Président qui risque de « perdre son âme ».
 
Christian Vanneste : Qu’un individu qui a plusieurs nationalités, qui est donc plus « égal » que les autres, perde celle qu’il aime au point de tuer « ses compatriotes » parce qu’ils sont français procède cependant du plus élémentaire bon sens. Cette mesure a été réclamée par de nombreux élus de droite dont je faisais partie. Elle n’appartient pas au FN. Quant au sacro-saint et républicain droit du sol, il est sauf pour les ignares, un droit monarchique retrouvé par la République pour se faire des soldats à bon compte. Le droit du sang est celui de la République, acté lors de la rédaction du Code Civil. Notre « quotidien de référence » n’hésite pas à reprendre une double réduction. Les idées de droite sont FN, et le FN, c’est le diable. Ce sont bien sûr les mêmes qui clament : « Pas d’amalgame ».
 
Christian Vanneste : Or, ce principe ne vaut qu’à sens unique. Certes beaucoup de musulmans pratiquants vivent leur foi paisiblement. Mais il faut s’isoler sur une île déserte, sans la moindre communication, et en se bouchant par précaution les yeux et les oreilles, pour ne pas voir que de l’Afrique jusqu’à Bruneï, en passant par le Moyen-Orient, le fanatisme et l’intolérance sont associés à l’Islam, pour ne pas percevoir les difficultés de l’intégration en France d’une population musulmane trop importante et trop éloignée culturellement, pour ne pas savoir que contrairement aux Evangiles, le Coran ne contient pas que de paroles de paix. « Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement » ( S33 v61) n’est pas le précepte d’un Dieu d’amour.
 
Christian Vanneste : Négligeant ces évidences cruelles, une certaine Sophia Aram a récidivé dans l’amalgame vicieux commis par Bourdin. Celui-ci avait cru deviner une communauté d’esprit entre Daesh et FN ( Pas d’amalgame ! ). Manifestement très contente d’elle-même, celle qui porte si mal son prénom a renchéri. Aucun doute pour elle : ce qui est grave, ce n’est pas de commettre des atrocités, c’est de les montrer ou d’en parler. Le vrai danger n’est pas Daesh qui tue, mais le FN qui montre les tueries, et qui avoue sa vraie nature raciste, en retirant une des trois photos, celle du journaliste blanc américain en laissant les deux autres.  Amalgame au carré, inversion des valeurs, procès d’intention : un exemple caricatural donné par une prétendue journaliste, dont la vocation de commissaire politique ne fait aucun doute. La nullité satisfaite du discours a un mérite. Ensuite, on peut dire : « le vide existe, je l’ai rencontré ».
 
Christian Vanneste : Ainsi, tous les jours, le vieux bon sens cartésien des Français est-il bombardé, atomisé. Les nationalistes corses prétendent qu’il y a une nation corse, mais s’effraient dès que la boîte de Pandore du communautarisme s’ouvre avec fracas. Un traquenard est tendu à des policiers et des pompiers dans un « quartier sensible » d’Ajaccio, habité semble-t-il par de nombreuses personnes d’origine musulmane. En réaction, une salle de prières  est vandalisée. Pas d’amalgame, bien sûr… Mais qui ne voit qu’à force de favoriser le communautarisme, en laissant s’étendre les « communautés », ou en les reconnaissant comme telles, on crée les conditions de ces affrontements ?
 
Christian Vanneste : Lorsque des discours irrationnels essaient de justifier une politique absurde, on peut pronostiquer l’issue fatale. Depuis des années, les Français sont soumis à un bourrage de crâne pour leur faire croire que la dépense publique est une vertu et l’euro une monnaie géniale, que le sexe n’est qu’une invention sociale, l’Histoire de France, une suite de crimes dont il faut se repentir, et enfin, que leur pays se résume à un espace laïc et ouvert à tous pour y « vivre ensemble ». Le fait qu’un certain nombre d’entre eux gardent toute leur tête et résistent à la schizophrénie ambiante tient du miracle, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
 
De son côté, sur Riposte Laïque, Thierry Michaud-Nérard écrit (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : Lu dans la presse : « Cohabitation (UMPS) dans les régions : entre eux, ça va faire des étincelles ! Dans plusieurs régions conquises par (l’UMPS), les nouveaux maîtres (des fraternités) doivent compter avec les puissants barons locaux (des fraternités) et les maires socialistes (des fraternités) des grandes villes ». Philippe Martinat, dans le Parisien, veut nous faire croire que Xavier Bertrand « ne mange pas dans la main » de Martine Aubry, pour tromper les électeurs du ch’nord, assujettis aux notables bourgeois de province.
 
« Depuis le 13 décembre et le second tour des élections régionales, de drôles de cohabitations (UMPS) sont en train de se chercher entre certains maires (UMPS) socialistes de très grandes villes qui règnent aussi parfois sur leur métropole et les nouveaux présidents de régions, élus (UMPS) de droite. « S’ils peuvent se retrouver sur certains points, ces couples pacsés, contre leur (plein) gré, vont aussi probablement (faire semblant de) s’affronter sur d’autres (quand leur) point commun (est) la détestation du Front national. Au lendemain de sa victoire acquise… grâce au désistement de la liste PS, Xavier Bertrand, le président (UMPS) de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a demandé à rencontrer Martine Aubry.
 
« Où ? » a questionné la maire de Lille. « Dans votre mairie », a répondu (le) conciliant Bertrand… en souvenir des gaufres qu’Aubry lui avait offertes pour le remercier de son aide au CHU de Lille, lorsqu’il était ministre… L’entretien, auquel assistait Pierre de Saintignon, a été « franc, cordial et direct », selon Bertrand ». Et finalement, Philippe Martinat nous propose, dans le Parisien, un conte de Noël : « Mais tout ne sera pas toujours sucré entre les deux barons de la gauche et de la droite. Bien qu’il s’en défende (mollement) « Je ne veux pas partir à la conquête de Lille ». Bertrand (UMPS de droite) y sera peut-être mécaniquement poussé par la dynamique en faveur de la droite (de Marine Le Pen) dans cet ancien bastion de gauche du Nord.
 
« Après avoir conquis la métropole de Lille, le département du Nord puis la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le prochain domino est le beffroi de Lille », pronostique un socialiste (UMPS de gauche) du cru. « Même si l’interlocuteur naturel du patron de la région, sur les dossiers économiques, est la métropole de Lille, dirigée par Damien Castelain, un maire de sensibilité centre droit, élu (UMPS de droite) avec l’aval d’Aubry (et) soutenu par la droite (UMPS), la capitale régionale fait de sa maire un partenaire incontournable. Bertrand a promis de la consulter régulièrement au sein d’une conférence territoriale régionale (UMPS) ».
 
Les médias, grassement subventionnés, doivent rendre crédible le mythe de la discorde (UMPS). C’est la « rivalité négociée par les bourgeois UMPS », pour le partage en commun des rentes et des privilèges. Les bourgeois UMPS se connaissent bien et ils déjeunent ensemble sur le dos des contribuables. Ils se sont amusés à tromper les électeurs assoupis, avec leur hystérie anti-FN, ce dont Marine s’est offusquée à bon droit. Les bourgeois UMPS se complaisent à ces fausses échauffourées, alors que les relations entre les irresponsables politiques, UMPS de gauche et UMPS de droite, que rien n’oppose, sont au beau fixe. On veut nous faire croire que tout opposerait l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, dans le style et sur le fond, quand on a vu les attitudes de l’UMPS, après les fausses attaques et les copinages en fin de campagne.
 
L’UMPS de gauche et l’UMPS de droite se rejoignent dans une antipathie commune envers Marine, la seule à représenter « un vrai chef de file de l’opposition », dont elles ne goûtent, ni sa manière de faire de la politique de manière concrète, ni sa personnalité, courageuse et déterminée, ni sa moralité. Comme de pures mystifications politico-médiatiques, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite voudraient faire semblant d’avoir des désaccords, notamment sur le « financement du logement pour les migrants et les sans-papiers », jusque dans les quartiers bourgeois de la capitale. Personne ne croit que l’UMPS fera l’erreur d’être transparente.
 
C’est pourquoi on n’attend aucune vérité « des intrigues et manipulations des fraternités GOF-UMPS ». On peut suggérer à Marine l’idée d’établir des « tests de dépistage » des intrigues occultes des fraternités GOF-UMPS, qui œuvrent en sous-main, et en confiance, dans l’entourage de Hollande et de l’État-PS. Le point commun des élus des fraternités GOF-UMPS, c’est qu’ils ne sont pas rivaux. Après avoir fait semblant de s’opposer, les uns contre les autres, sur les plateaux des télés, durant les régionales, l’UMPS de droite a invité l’UMPS de gauche à la séance inaugurale des nouveaux conseils régionaux. La poignée de main de l’UMPS de droite a été pour l’UMPS de gauche, une fois élue à la présidence des régions.
 
« Une main lave l’autre et on s’entend comme larrons en foire », alors que les pommes de discorde sont des enjeux factices entre l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, comme dénoncées par Philippe de Villiers. Il s’agit avant tout de ne représenter aucun danger électoral pour les ambitions des élus de l’UMPS qui tiennent beaucoup à « tous les avantages indus de leur misérable carrière politicienne ». Ils n’ont donc pas à craindre la moindre critique, sur tous les aspects de la corruption des élus, dans la gestion obscure des régions et dans les « subventions pour l’aide aux entreprises amies », celles qui soutiennent les politiciens, façon Gattaz.
 
L’UMPS de gauche est, semble-t-il, sévèrement sur ses gardes, quand l’UMPS de droite ne cesse de progresser dans les régions. L’UMPS de gauche, consciente de la tactique de l’UMPS de droite, sait bien où elles veulent toutes les deux en venir, en effet, pour tromper les électeurs par leur « hystérie anti-FN ». En clair, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite sourient en catimini et rient sous cape, conscientes de la tactique des fraternités GOF-UMPS destinée à planter Marine. Pourtant, la ligne Bleu-Marine est la seule puissante force d’opposition au système corrompu de la fausse alternance gauche-droite. Elles ont en partage une vraie compétence commune, celle qui est de faire élire des copains des fraternités GOF-UMPS, tactique destinée à maintenir le système UMPS en place. Cela ne devrait pas poser trop de problèmes aux nouveaux élus des régions, qui sont des adeptes convaincus des « entreprises occultes des fraternités GOF-UMPS ».
 
La fausse division du système UMPS en place n’est pas de favoriser la civilisation. Elle doit susciter des groupes de copains des fraternités GOF-UMPS qui, sans elle, n’existeraient pas. Elle joue le même rôle que les maffias, où elle est la source de cohésion des clans maffieux. La solidarité maffieuse des fraternités GOF-UMPS a pour but principal de faire élire des copains, pour contourner les règles démocratiques. Le lien de solidarité des fraternités GOF-UMPS est celui dont « la réfutation des règles démocratiques constitue le vrai crime ». On saura donc ce qu’est le système UMPS, si l’on sait ce qu’est « son crime contre la démocratie », conclut Thierry Michaud-Nérard (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
 
Introduction et mise en page par Michel Garroté
 
http://www.christianvanneste.fr/2015/12/26/une-societe-schizophrene/

 

http://www.ladroitelibre.fr/nos-publications/communiques-de-presse/apres-le-desastre-la-refondation/

 

http://ripostelaique.com/lumps-de-gauche-lumps-de-droite-et-le-grand-orient-en-ordre-de-bataille.html
   

Islamophobe mais pas musulmanophobe

   
Sur https://lesobservateurs.ch/, Sami Aldeeb, écrivait, le 21 décembre 2015 : Être islamophobe n'est pas à confondre avec être musulmanophobe. En 2011, Joseph Fadelle, ancien musulman devenu chrétien, avait déclaré, lors d’une interview à l’Aide à l’Église en détresse (AED), que son but était de "détruire l’islam" et il s'en était expliqué comme ceci (dans L’Homme Nouveau) : "C’est une phrase choquante, en effet, sur laquelle je ne reviens absolument pas, mais qui mérite d’être bien comprise. Je veux détruire l’islam, d’abord pour sauver les musulmans. La distinction entre les deux est encore une fois primordiale. C’est le salut des musulmans qui m’importe".
 
Sami Aldeeb : "Leur fondement étant le Coran, il faut pousser les musulmans à comprendre le Coran et plus seulement l’apprendre par cœur, car il ne peut pas être parole de Dieu. Voilà un moyen bien concret, mais difficile à mettre en place, je le sais. Tout doit commencer dans la prière. Nous sommes des instruments, ce n’est pas nous qui détruirons l’islam et sauverons les musulmans, mais bien la main de Dieu. Les chrétiens français doivent se réveiller, réveiller leur foi. Ça fait trop longtemps qu’ils dorment. Maintenant il faut parler aux musulmans, c’est notre devoir. La situation est telle qu’on ne peut plus se permettre de dormir. Ce n’est plus seulement une question de charité, c’est désormais notre responsabilité d’enfants de Dieu", concluait Sami Aldeeb.
 
L’idéologie islamophile
 
Quant à moi, je note que selon l’idéologie islamophile à la mode (idéologie islamophile qui juge et condamne l’islamophobie), l’islam aiderait, soi-disant, l’Occident, à redéfinir son identité ; à pratiquer le dialogue des cultures ; et à pratiquer le multiculturalisme. A cet égard, l’idéologie islamophile reproche, à l’Occident, d’avoir une identité judéo-chrétienne prétendument monolithique. Et dans ce cadre, l’islam apporterait, paraît-il, quelque chose de nouveau. L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à redéfinir leur relation avec les autres. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à lutter contre le racisme ; contre la discrimination ; contre le regard porté sur les musulmans. Un regard colonial, nous dit l’idéologie islamophile, un regard colonial influencé par l’histoire de l’Occident face à l’islam.
 
L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à transcender l’ère coloniale et les croisades. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à devenir multiculturels. Et l’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à faire de la lutte contre la discrimination, une priorité. Voilà résumée, en quelques lignes, l’idéologie islamophile. Je n’invente rien. C’est bel et bien ainsi, qu’est formulée (dans la haine de soi et avec une fausse culpabilité) l’idéologie islamophile, par des journalistes, des historiens, des sociologues, des enseignants, des chercheurs, des faiseurs d’opinion et des politiciens. Et quiconque n’adhère pas à cette idéologie islamophile, est, automatiquement, accusé d’être islamophobe.
 
Mais le fait demeure que l’idéologie islamophile, non seulement s’est construite sur du sable mouvant ; mais qu’en plus, elle ne peut souffrir quelque débat que ce soit. Quiconque n’adhère pas à l’idéologie islamophile ne peut qu’être islamophobe. Et quiconque est islamophobe ne peut qu’être raciste (or l'islamophobie n'est pas raciste ; l’islam et l’islamisme ne sont pas raciaux, ils sont politico-religieux). On le voit ici, le niveau du débat, est à peu près aussi lamentable, que l’était, le débat sur le communisme; Un anticommuniste n'est pas "raciste" envers les communistes chinois, nord-coréens, vietnamiens et cubains. Un anticommuniste serait forcément un « réactionnaire d’extrême-droite ». Résultat : le communisme, à l’échelle planétaire, entre 1917 et 1992, a tout de même tué, plus de 150 millions de personnes…
 
Et puisque je mentionne des millions de personnes tuées, j’attends toujours les chiffres sur le nombre de personnes tuées' en quatorze siècles, au nom de l’islam. Combien de Juifs d’Orient ? Combien de Chrétiens d’Asie mineure et d’Orient, par exemple Arméniens, Syriaques, Syro-chaldéens ? Combien de musulmans tués par d’autres musulmans, par exemple, lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988) que tout le monde a oubliée, combien de musulmans et de non-musulmans tués par l'Etat islamique ?
 
Alors oui, oui, j’ai la phobie, la peur de l’islam. Pas une peur qui, face à l’islamisme, fait de moi un collabo, un capitulard. Non, une peur qui m’invite à aller au-delà de la peur et qui m’invite à dire que, oui, je suis islamophobe et que je combats l’islamisme précisément pour cette raison. Ceux qui avaient la phobie, la peur du nazisme, avaient deux choix possibles : devenir des collabos capitulards ou résister. Je choisis de résister en reconnaissant que la peur est l’une des motivations de ma résistance, l’autre motivation étant le refus de perdre ma liberté d’expression et d’opinion.
 
Michel Garroté
   

INTERDIRE LE CORAN ET L’ISLAM EN EUROPE

Le 2 décembre 2012, Alain Wagner manifestait au nom de L’International Civil Liberties Alliance (ICLA), lors de la manifestation du 2 décembre à Bruxelles organisée par M. Modrikamen du Parti Populaire. A l’heure où la Belgique vit une crise institutionnelle grave, en voyant des élus d’un parti antidémocratique promouvant la charia entrer officiellement dans la vie politique du pays, les premiers défenseurs de droits de l’Homme et de la Démocratie font entendre leur voix. L’ICLA se devait d’être présente pour briser le silence assourdissant de la société belge et Européenne.

Les citoyennes et citoyens doivent exiger l’interdiction du Coran et de l’Islam en France et en Europe.

Le Coran entre dans la catégorie des ouvrages qui peuvent être condamnés selon la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, article 23, article 24, puisque les textes du Coran incitent à la violence et ont eu pour conséquences de nombreux attentats meurtriers et de la discrimination envers les femmes et les non-musulmans.

Le Coran peut être aussi condamné selon la Loi 90-615 du 13 juillet 1990 qui réprime tout acte raciste, antisémite, xénophobe, toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion.
Non seulement l’État n’assure pas le respect de la loi, mais en autorisant et favorisant les activités islamiques en France l’État se rend coupable de violation de la loi, puisque le Coran et l’Islam sont antisémites, considèrent les femmes et les non-musulmans comme des sous-êtres humains, ordonnent de tuer les juifs, les chrétiens et tous ceux qui s’opposent à Allah et son messager. En autorisant et favorisant les activités islamiques en France, l’État se rend coupable de violation de la loi, puisque l’ordre public est perturbé et la sécurité des citoyens est menacée par la violence recommandée dans le Coran et les autres textes de l’Islam.

Jonathan Sandler, 30 ans, ses fils Arieh et Gabriel, 5 et 4 ans, Myriam Monsonego, 8 ans, sont des victimes du Coran. “Les juifs disent «Uzayr est fils de Dieu » et les chrétiens disent « Christ est fils de Dieu », telle est leur parole provenant de leur bouche. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! ” Coran, 9-30

Autres victimes du Coran : Alep, des civils massacrés aux cris de “Allah Akbar“ – Des enfants musulmans kamikazes sacrifiés pour Allah. – Chrétiens massacrés au Nigéria. Les victimes du Coran sont diverses et nombreuses. Les victimes du Coran sont non-musulmanes et musulmanes. Le Coran est nuisible à l’Humanité.

Documentaire présentant les ouvrages de charia de l’Institut du Monde Arabe : Djihad contre les mécréants, assomer les moines, tuer les Juifs, lapider les fornicateurs, couper les tètes des apostats, violer les femmes captives issues du butin de guerre, la conversion ou la mort, interdiction d’édifier des églises, interdiction de faire sonner les cloches. L’islam classique en livres !

Les textes de l’islam incitent à la haine et à la violence à l’égard des non-musulmans. Une telle incitation disqualifie l’islam en tant que religion et doit faire lever l’immunité constitutionnelle dont bénéficient ses activités.

La défense des citoyens et des institutions passe par la surveillance et l’interdiction des activités islamiques sur le territoire.

La Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg le 13 février 2003 a jugé que la Charia était incompatible avec les principes démocratiques. Chaque pays européen doit respecter le jugement de cette cour. La Charia est l’Islam, donc chaque pays européen doit interdire l’Islam sur son territoire dès maintenant. Les musulmans qui souhaitent vivre selon les lois de l’Islam et de la Charia sont libres de quitter l’Europe. Seuls les musulmans qui vivent selon les lois du pays d’accueil et totalement hors des lois de la Charia doivent pouvoir rester en Europe.

À lire : La Liberté guidera le peuple – Conférence Internationale pour la Liberté d’Expression et les droits de l’Homme.

Alain Wagner de l’ICLA – International Civil Liberties Alliance – démontre la dangerosité de la Déclaration du Caire des droits de l’Homme en Islam, au cours de l’Human Dimension Implementation Meeting organisé par l’OSCE – Organisation de la Sécurité et de la Coopération en Europe – Varsovie, 2 octobre 2012.

Le Coran sans le voile: Une lecture non-croyante du Coran

Chapitre I La loi du plus fort est la mère du Coran.
Chapitre II Mohammed al-Lah, sorcier et homme lâche.
Chapitre III Un fanatisme construit sur la peur.
Chapitre IV Les vierges au Paradis des assassins
Chapitre V Le régent sanguinaire
Chapitre VI Le dieu créateur sert une machine de guerre
Chapitre VII Mahomet aux tribus juives de Medine: la conversion ou bien ma terreur
Chapitre VIII Mahomet-al-Lah, raciste, suprémaciste
Chapitre IX Le décalogue tronqué des bandits
Chapitre X La propagande prépare la purification ethnique
Chapitre XI Le culte de la nation arabe
Chapitre XII Le brigandage comme religion
Chapitre XIII Al-Lah-le-Brigand impose la loi du silence
Chapitre XIV La pieuse guerre injuste et fratricide
Chapitre XV Les zombies d’al-Lah n’aiment pas la vie
Chapitre XVI La fourberie légitimée

Source : http://taghout.blogspot.fr/

Four Stages of Islamic Conquest

Manifeste pour la liberté d’expression et la défense des citoyens

Nous, citoyens attachés à la démocratie et aux droits de l’homme.

Nous dénonçons la propagande de la « religion de paix ».

Nous dénonçons l’auto-censure des médias et les lois qui interdisent l’information critique sur les religions.

Nous exigeons la liberté d’expression et le droit de dire la vérité sur l’islam.

Nous réalisons que la communauté musulmane mène une guerre de conquête à l’égard des non-musulmans depuis sa création.

Nous réalisons que cette guerre est considérée comme un devoir religieux pour les musulmans et qu’elle est inséparable de la religion.

Nous réalisons que l’islam prône l’usage de tous les moyens possibles dans cette guerre, y compris la dissimulation, les menaces et intimidations, les assassinats et la terreur.

Nous réalisons que l’islam n’est pas une simple religion mais aussi et inséparablement un projet politique de nature totalitaire.

Nous réalisons que le projet politique de l’islam est inscrit dans ses textes sacrés ainsi que dans leur interprétation traditionnelle et ne peut être réformé.

Nous jugeons que les textes sacrés de l’islam ainsi que leur interprétation traditionnelle réalisent une incitation à la haine et à la violence à l’égard des non-musulmans.

Nous jugeons qu’une telle incitation disqualifie l’islam en tant que religion et doit faire lever l’immunité constitutionnelle dont bénéficient ses activités.

Nous estimons que la défense des citoyens et des institutions passe par la surveillance, l’encadrement, la restriction ou l’interdiction des activités islamiques sur le territoire.

Nous estimons qu’une attitude de fermeté et de non-concession à l’étranger est nécessaire pour défendre les valeurs de la démocratie.

Athéisme : L’Homme debout – Le Taghout

Que faire contre l’islamisation ?

DIFFUSEZ POUR INFORMER !

Source

Crise migratoire : ce que le pape François dit réellement

Nous autres catholiques avons l’habitude de voir les médias déformer systématiquement les propos du Saint Père. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Chacun sur ce site sait ce qu’il en est du gauchisme journalistique : une manière de faire prête à toutes les malhonnêtetés pour arriver à ses fins.

 En revanche, l’accueil favorable assez systématique fait au pape François par la presse est quelque chose de plus surprenant. A l’époque de Benoit XVI, les médias avaient tôt fait de le prendre pour un vieux sénile qui vit dans un autre temps et ne sait plus ce qu’il raconte. Mais pour François, la donne est complètement différente. La presse ne cesse d’en vanter les louanges. Et même lorsque celui-ci tient des propos que certains considéreraient comme insupportables comme ceux ayant trait au mariage homosexuel, les journaux ne le descendent pas en flamme. Certes, il est évident que si on devait classer ce pape sur l’échiquier politique, il serait, semble-t-il, plus à gauche que son prédécesseur. Mais il est grotesque et hors de propos d’abaisser le pape au statut de vulgaire politicien même si sa fonction de chef d’état lui fait automatiquement endosser tout du moins en partie ce rôle. Mais de là à en faire celui qu’on tente de présenter ces jours, il y a un pas infranchissable. Voyez plutôt.

 En fait, la stratégie médiatique de dénigrement du pape semble avoir évolué. Au lieu de tenter de le faire passer pour un vieux grincheux hors de propos, ce qui n’a plus grande influence puisque l’ensemble des gens pouvant être sensibles à ce genre de propos ont déjà plus ou moins largué les amarres du catholicisme, aujourd’hui c’est le clan conservateur que la presse essaie de déraciner de l’Eglise catholique. Tout est fait pour faire croire que François est un parfait bisounours complètement ahuri qui ne mérite pas sa position. La crise migratoire en est la plus parfaite illustration. Démonstration.

 En 2013, alors en visite à Lampedusa, les médias ont prêté au pape des propos qui ont pu faire croire qu’il prônait l’accueil de tous les migrants. En fait, ce n’est pas ce que le Saint Père a dit. Son propos a consisté à dénoncer l’indifférence vis à vis des malheurs des autres[1]. Se joindre à la souffrance d’autrui ne passe pas forcément par l’ouverture de toutes les frontières et peut tout aussi bien prendre la forme de l’aide sur place.

 A ce propos et pour renforcer le nôtre, le Saint Père a dit à la radio portugaise Renascenca en ce mois de septembre qu’il fallait agir sur les causes et non sur les effets, que l’idéal était que les migrants puissent rester chez eux et que pour combattre cet exil provoqué par la faim (= migration économique), il fallait créer du travail et investir dans les pays d’origines.[2] Afin d’être totalement correct au sujet des propos tenus par le pape sur la migration à cette occasion, il convient d’ajouter que, selon lui, les gens s’engouffrent là où il y a des vides pour les combler et que des taux de natalité aussi bas que sont ceux d’Europe occidentale peuvent être considérés comme un vide. En d’autres termes, une meilleure démographie dans les pays occidentaux fait partie de la solution globale à atteindre.

Toujours en ce mois de septembre, la presse a relevé que le pape avait appelé chaque paroisse à accueillir une famille de réfugiés[3]. Là aussi, quelques éclaircissements s’imposent. Le pape n’est pas quelqu’un de stupide, il connaît parfaitement la différence entre un migrant, un requérant d’asile et un réfugié. Personne ne peut sérieusement s’opposer à ce qu’un véritable réfugié, traqué chez lui, soit accueilli dans nos sociétés. Mais ce n’est de loin pas là le principal statut accordé à ce jour sous nos latitudes.

 En fait, cette idée du pape François est tout à fait incroyable puisque, si elle est mise en pratique par les diverses paroisses, elle contribuera à faire descendre le coût supporté par l’état pour le logement des réfugiés. De même, le fait de les dispatcher sur un vaste territoire comme peut le faire l’église catholique, permettra d’éviter leur concentration dans certaines zones, concentration dont on sait pertinemment qu’elle contribue généralement à faire dégénérer la situation et augmenter la criminalité. Enfin, il faut également relever que si les paroisses se chargent de cet accueil, alors l’intégration des réfugiés dans un mode de vie chrétien se verra facilitée. Et qui sait, même si sa confession est différente, peut-être le réfugié dont il est question se laissera-t-il toucher par la grâce…

 Enfin, pour clore ce sujet, je signale également que la nouvelle ayant ré-émergé ces jours-ci et prêtant au pape François d’avoir parlé du coran comme d’un « livre de paix » est particulièrement malhonnête puisque, dans son propos, la phrase exacte a consisté à dire que des musulmans disent que le coran est un livre de paix[4]. Ce qui, vous le conviendrez, n’est pas tout à fait la même chose !

 Ne me reste plus qu’à traiter de l’audience générale du 17 juin 2015 où le pape aurait déclaré qu’il faut demander pardon à ceux qui ferment la porte aux migrants. Là aussi, la déformation du propos, subtile, change complètement le sens des dires du Saint Père. Celui-ci a en fait invité à demander pardon pour ceux qui ferment la porte à ceux « qui cherchent une famille, qui cherchent à être protégés »[5] et non à ceux qui viennent pour d’autres raisons !

 En ce qui me concerne, exception faite des propos tenus au sujet du réchauffement climatique, je ne vois pas de quoi blâmer en quoi que ce soit le pape François. Pour le reste, la manipulation est totale et cela ne doit surprendre personne tant nous savons tous que les médias font systématiquement tout ce qui est en leur pouvoir pour salir la personnalité du Saint Père aux yeux de ses ouailles. Ce qui est beaucoup plus décevant, en revanche, c’est qu’un site comme les Observateurs participe à ce phénomène de dénigrement en relayant ces propos malhonnêtes. J’ose croire qu’il ne s’agit là que d’une petite faiblesse passagère et appelle de tous mes vœux la rédaction a être plus vigilante par le biais de vérifications systématiques.

Pour les Observateurs, Cain Marchenoir, le 28 septembre 2015

[1] http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130708_omelia-lampedusa.html

[2]http://rr.sapo.pt/noticia/34088/pope_i_trust_the_young_politicians_corruption_is_a_global_problem

[3] http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2015/documents/papa-francesco_angelus_20150906.html

[4]http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/november/documents/papa-francesco_20141130_turchia-conferenza-stampa.html

[5] http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2015/documents/papa-francesco_20150617_udienza-generale.html

Bergoglio : Le coran est un livre de paix et l’islam n’est pas une religion violente….

“Scanning the news so you don’t have to. So far nothing from the Pope about the oppression of Christians by Muslims in the Middle East and other parts of the world. Which brings this to mind. Can a holy man be holy if he betrays his own people and let’s them be crushed by another faith without uttering a word of support or condemnation on his brothers’ behalf? Instead he offers them (and us) more bilge and doubletalk about the “religion of peace.”
.

Voir l'interview du pape ICI

 

Source

Coran, djihad et migrants, véritable Triangle des Bermudes


triangle-bermudes-2


Le Coran serait le texte fondateur de la « religion de paix ». Cette même religion pratique néanmoins le djihad et justifie celui-ci en le comparant aux Croisades. Enfin, l’Occident demande aux Chrétiens d’Orient de rester en terre d’islam, tout en accueillant des centaines de milliers de « migrants » musulmans. Coran, djihad et migrants, c’est un véritable Triangle des Bermudes qui envahit une Europe qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Une Europe islamo-compatible qui renie sa culture judéo-chrétienne au nom du soi-disant « vivre ensemble » et qui renie sa culture judéo-chrétienne en vertu d’une pseudo « société multiculturelle ».

Les islamophiles ont-ils lu le Coran ?

Pour François Billot de Lochner, lire le Coran est un impératif absolu : À l'heure actuelle, en France, plus de sept millions de musulmans se réfèrent à une constitution politico-religieuse qui s'appelle le Coran. Ce livre leur sert de guide suprême, de référence absolue et indiscutable. Des milliers d'imams le répètent en permanence, jour après jour, dans les mosquées, dans les cénacles de formation, dans les prières publiques ou privées : le Coran, livre politico- religieux, prime sur tout autre livre, constitution, loi et autres coutumes.

La question que chacun est en droit de se poser est la suivante : compte tenu de la prééminence du Coran sur tout autre écrit, quel qu'il soit, et compte tenu du nombre considérable de musulmans dans la société française, ce livre est-il compatible avec la Constitution française, les lois, les codes qui régissent notre pays, les coutumes et les valeurs qui sont les nôtres, les modes de pensée et la culture qui nous imprègnent ? Pour le savoir, il est de première nécessité de le lire, afin de savoir s’il correspond ou non aux fondements de notre société.

Une analyse précise et objective de ce livre montre à quel point il est en opposition frontale avec de tels fondements. Le Coran comporte des centaines de versets qui, non seulement sont en complète opposition avec notre culture au sens le plus large, mais sont susceptibles d'action pénale dans la mesure où ils constituent une évidente provocation à la haine, à la violence, à la discrimination, au racisme, au sexisme, à l'antisémitisme... etc. En voici quelques illustrations. Sur le plan de la justice, la loi du talion est admise par le Coran, alors que notre droit pénal l'interdit évidemment.

L'esclavage est parfaitement justifié dans un certain nombre de circonstances, alors qu'il est réprimé de façon très sévère dans notre pays. Les provocations à la discrimination religieuse et à la haine figurent dans une centaine de versets, s'opposant frontalement aux différentes lois françaises sur le sujet. Plusieurs dizaines de versets relèvent d'un antisémitisme primaire, en opposition flagrante aux lois de 1881, de 1972, de 1990 et de 2004. Une centaine de versets contient des provocations explicites au meurtre et à la guerre pour cause de discrimination religieuse. Quatre-vingt versets sont une véritable provocation à la discrimination sexuelle, assortie de châtiments corporels que l'homme peut exercer assez librement sur la femme. De même, le mensonge peut être assez librement utilisé pour arriver à ses fins.

Une lecture attentive du Coran nous révèle l'incompatibilité évidente de ce livre avec la culture française au sens le plus large et le plus noble. Le problème qui se pose est le suivant : la quasi-totalité des musulmans connaît tout ou partie du Coran, le considère comme supérieur à tout, et sait que ce livre n'est pas compatible avec la société française dans laquelle elle vit, alors que la quasi-totalité des élites françaises n'a jamais ouvert un Coran mais ne cesse d'affirmer doctement que ce livre, qu’ils ne connaîtront jamais, est en parfaite adéquation avec tout ce qui constitue notre pays aux racines chrétiennes. Alain Juppé en offre le plus bel exemple, puisqu'il ne cesse d'affirmer son émerveillement pour le Coran, après avoir révélé publiquement, il y a quelques semaines, qu'il n'avait jamais ouvert ce livre. Quand on aime, on ne lit pas.

Chacun d'entre nous doit donc prendre son courage à deux mains, et prendre le temps de lire un livre ô combien difficile et ennuyeux, mais dont la lecture permettra de savoir ce qu'il contient, et de se faire une idée précise et raisonnée sur son évidente incompatibilité avec notre culture. Le Coran ne se partage pas entre un Coran modéré pour musulmans modérés, et un Coran fondamentaliste pour islamistes jusqu'au-boutistes, conclut François Billot de Lochner.

Ne pas confondre croisade et djihad

Spécialiste de l’histoire des idéologies et des mentalités religieuses, directeur de recherche honoraire au CNRS, le médiéviste Jean Flori considère que comparer les croisades d’hier au djihad d’aujourd’hui n’a pas de sens. Extrait d'un entretien à La Vie :

La Vie : La comparaison entre croisades d’hier et djihad d’aujourd’hui est-elle pertinente ?

Jean Flori : Non ! La seule comparaison valable à laquelle on peut procéder concerne les différences existant entre la formation de la croisade « chrétienne » et celle du djihad musulman pendant la même période (du VIIe au XIIe siècle). Dans le christianisme latin, la valorisation puis la sacralisation de la guerre ont eu lieu lentement et en totale contradiction avec le pacifisme radical de Jésus et des premiers chrétiens. Dans l’islam, en revanche, la guerre est naturelle dès l’origine, le Prophète étant à la fois chef d’État et chef de guerre. Cette comparaison révèle aussi des nuances importantes : le djihad avait pour but de « dilater » les territoires musulmans à partir des Lieux saints initiaux, à savoir La Mecque, Médine et Jérusalem. C’est une guerre de conquête. La croisade, elle, intervient au XIe siècle, alors que l’Occident chrétien est assiégé. C’est une entreprise de reconquête de Jérusalem, premier des Lieux saints de la chrétienté, à une époque où le pèlerinage a pris une dimension importante dans la spiritualité chrétienne latine.

La Vie : Le djihad est décrit par certains extrémistes comme une réponse, neuf cents ans plus tard, aux croisades. Cet argument est-il, selon vous, largement partagé par les musulmans d’Orient ?

Jean Flori : Les « extrémistes » qui font régner la terreur coupent la tête des juifs, des chrétiens ou des musulmans ne partageant pas leur « foi », ont une conception simpliste de la culture et de l’histoire. Pour eux, tout ce qui n’est pas islamique doit disparaître : monuments, écrits ou êtres vivants. Ils veulent ignorer que de nombreux peuples autochtones d’Orient étaient déjà chrétiens avant la conquête musulmane, a fortiori bien avant les croisades. La persécution exercée actuellement sur ceux-ci par les djihadistes ne fait qu’accélérer leur génocide sans que l’Occident intervienne ; il ne faudrait pas mécontenter nos « alliés » musulmans, à savoir les Turcs, auteurs du génocide des chrétiens arméniens, l’Arabie saoudite et le Qatar, proches des djihadistes, où sévit la charia et où la possession de la Bible est passible de mort.

Jean Flori : Dès la conquête des territoires chrétiens d’Orient par les armées musulmanes du VIIe siècle, ces populations ont subi des périodes de soumission protégée alternant avec des périodes de persécution et d’exclusion. La croisade leur a semblé une libération, mais ils ont vite déchanté. La précarité de leur situation a repris après l’échec des États croisés. Elle s’est accentuée avec la malencontreuse intervention militaire en Irak sous George W. Bush. Leur persécution n’a cessé de croître depuis. Les progrès des djihadistes accélèrent leur génocide sans émouvoir les États européens, qui cherchent à s’en laver les mains. L’Italie, débordée par les migrants fugitifs, ne reçoit même pas leur aide financière !

La Vie : À quoi tient, selon vous, cette « frilosité » des États européens à l’égard du sort réservé aux chrétiens d’Orient, et du djihadisme en général ?

Jean Flori : Les gouvernants occidentaux avouent tous qu’ils ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient. Leur disparition programmée est déjà inscrite aux « profits et pertes ». On constate la même dérobade devant le péril djihadiste. Chaque État cherche à ne rien faire – c’est trop coûteux ! – et laisse les autres s’engager. En France, nos politiques de tous bords semblent ne pas avoir réalisé que les djihadistes gagnent du terrain et des adeptes ; ils ne menacent pas seulement les juifs et les chrétiens d’Orient, mais aussi ceux d’Occident, et même les musulmans « modérés », que d’ailleurs on entend trop peu condamner les exactions de leurs coreligionnaires, conclut Jean Flori.

« Migrant » - Le mot magique (1ère partie)

Dans le nouveau numéro du Monde & Vie : Le mot « migration » était rarement employé à propos d’êtres humains, sinon de manière très technique ou scientifique. Aujourd’hui, ce terme avec toute sa déclinaison (migrants, migrer) tend à remplacer les mots formés autour de l’immigration (immigrant, immigré). On n’immigre plus. On n’émigre pas davantage d’ailleurs. On migre. Le mot est neutre, sans indication ni d’une provenance ni d’une destination, comme s’il désignait un statut de l’homme moderne. L’homme moderne est forcément un migrant. Les migrants ce ne sont pas seulement ces gens qui arrivent dans des barques de bois et sont secourus par la marine italienne.

Ce sont aussi tous ces jeunes ouverts au monde et qui, parce que la France est décidément trop petite vont migrer, c’est-à-dire s’installer à l’étranger. Reviendront-ils ? Ne reviendront-ils pas ? Ils n’en savent rien. Mais de plus en plus, la France ne compte pas pour eux, pas plus que ne comptent l’Erythrée ou la Syrie pour ceux qui fuient leurs pays livrés aux guerres de clans et aux guerres religieuses. La terre n’est plus « le sol natal ». Elle appartient – Marché oblige ! – à celui qui sait la mettre en valeurs. Ainsi en Afrique des milliers de kilomètres carrés ont-ils été vendus aux Chinois.

De la même façon, Jean-Pierre Raffarin proposait récemment de mettre à la disposition des migrants des villages français inoccupés ou peu occupés, estimant sans doute que des populations jeunes sauraient mieux mettre en valeur le territoire. On instrumentalise les drames que vivent les migrants sur leur terre et on oublie qu’ils ont, eux aussi, droit à leur terre et que nous avons le devoir de les aider à y rester au lieu de bombarder et d’encourager la Guerre civile. Mais peu nous chaut ces drames-là où ils arrivent. Et au fond, pensons-nous, tant mieux s’ils favorisent la disparition de nations entières (Irak, Syrie Erythrée etc.). Migrer devient un état d’esprit, hautement positif et à encourager, une expression de l’idéologie nihiliste en vogue. Puisqu’il importe de donner un nom aux réalités nouvelles pour mieux les désigner, pourquoi ne pas parler à ce sujet d’une nouvelle idéologie : l’idéologie migratoire ?, conclut Monde & Vie.

« Migrant » - Le mot magique (2ème partie)

Phénomène des « migrants » africains : Bernard Lugan parle vrai. Lu sur son blog : La vague migratoire africaine que subit actuellement l'Europe se fait par l'entonnoir libyen. Ce dernier fut créé par ceux qui déclenchèrent une guerre insensée contre le colonel Kadhafi qui avait fermé son littoral aux passeurs-esclavagistes. Face à la déferlante, les forces navales européennes recueillent les clandestins... pour les transporter jusqu'en Italie. La différence avec le prophétique Camp des Saints de Jean Raspail est que chez ce dernier, les migrants débarquaient en Europe alors qu'aujourd'hui ils y sont débarqués pour y être installés.

Les responsables de l'ectoplasme bruxellois ont comme seule préoccupation de répartir ces intrus dont les indigènes ne veulent pas entre les pays de l'UE, ne voyant pas qu'ils vont ainsi amplifier le phénomène en créant une pompe aspirante. Cette migration-peuplement est essentiellement la conséquence d'une démographie devenue folle qui tue l'Afrique à petit feu, lui interdit tout développement et exacerbe ses conflits. Or cette explosion démographique s'explique parce que les missionnaires, les religieuses soignantes, les médecins et les infirmiers coloniaux ont, hier, au nom de leur « amour des autres », délivré les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase, du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde ; cependant que les militaires les libéraient de l'esclavage arabo-musulman.

Résultat : en un siècle, la population du continent a presque été multipliée par 10. De 100 millions d'habitants en 1900, elle était passée à environ 275 millions dans les années 1950-1960, puis à 640 millions en 1990 et à un milliard en 2014. Dans les années 2050 les Africains seront entre 2 et 3 milliards (dont 90% au sud du Sahara), puis 4,2 milliards en 2100 ; ils représenteront alors 1/3 de la population mondiale. En 2050, 40% des naissances mondiales seront africaines, ce qui, ajouté à la baisse heureuse de la mortalité infantile en raison des campagnes de vaccination menées par les ONG et de l'annonce d'un prochain vaccin contre le paludisme, va conduire à un cataclysme encore plus destructeur que l'actuel.

Comment espérer alors que les migrants cesseront de se ruer vers un « paradis » européen non défendu et peuplé de vieillards ? Un paradis où, par hédonisme, les femmes ne font plus d'enfants ? Un paradis où les hommes s'interrogent sur leur identité sexuelle et où toute attitude virile est considérée comme machiste, autant dire fascisante ? Désarmés par l'hystérie émotionnelle de la classe politique et des médias ainsi que par la compassionnelle sollicitude des clercs, les Européens sont sommés de devoir accepter de subir. Un ancien Premier ministre de « droite » est même allé jusqu'à proposer que les forceurs de frontière soient envoyés à repeupler les campagnes françaises. Là où les « aides » en tous genres ont depuis longtemps fait taire les salutaires cris de « Haut les fourches », conclut Bernard Lugan.

Michel Garroté, 8 juillet 2015

   

Livres gratuits de Sami Aldeeb concernant le Coran

Mon édition arabe du Coran
Le Coran exige de ses lecteurs de le méditer, c'est-à-dire de le scruter, et de ne pas se satisfaire d'une lecture superficielle ou d'une répétition à la manière des perroquets:Image en ligne
4:82. Ne méditent-ils pas le Coran? S'il était de la part d'un autre que Dieu, ils y trouveraient beaucoup de divergences!
38:29. Un livre béni que nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent ses signes et que les dotés d'intelligence s'en rappellent!
23:68. Ne méditent-ils donc pas sur la parole? Ou est-ce que leur est venu ce qui n'est jamais venu à leurs premiers pères?
47:24. Ne méditent-ils pas le Coran? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs?
C'est la raison pour laquelle j'ai procédé à sa traduction en français (par ordre chronologique, version bilingue). Actuellement je termine également une version anglaise et une version italienne. La traduction est en fait le meilleur moyen de comprendre un texte, parce qu'elle oblige à lire chaque mot du Coran et à le comprendre pour le restituer dans d'autres langues. Pour ce faire, j'examine un grand nombre d'exégèses et je compare environ 70 traductions anglaises, françaises et italiennes afin de profiter de l'expérience de ceux qui m'ont précédé. C'est la première fois que le Coran est traduit en trois langues par la même personne.
.
La traduction du Coran pose un problème particulier, car il n'existe pas d'édition du texte original arabe établie selon des critères scientifiques. En effet, en principe, on commence par étudier et expliciter les manuscrits anciens pour en établir une édition commentée, critique, indiquant ses sources, ce que l'on sait des copistes, des graphies utilisées, des sens des termes à l'époque de leur utilisation, qui forme la base des travaux ultérieurs de traduction et/ou d'interprétation. Pour le Coran, nous n'avons aucune édition de ce type. Et en fait, nous n'avons pas vraiment non plus les manuscrits eux-mêmes. Les "Corans d'Othman", présentés comme les manuscrits originaux du Coran et conservés en divers endroits du monde ne datent pas de l'époque du calife Othman.
Des milliers d'autres fragments de manuscrits coraniques anciens sont recensés mais seule une infime partie a été mise à la disposition de la communauté des chercheurs, pour en établir des éditions scientifiquement utilisables. Le Coran constitue à cet égard une anomalie frappante.
J'ai donc entrepris de réaliser ma propre édition critique du Coran, sur la base de la version arabe officielle actuelle, et dans l'ordre chronologique des sourates -- un travail sans doute unique en son genre. Cela ne remplace certes pas l'étude systématique des manuscrits anciens, qui reste à faire, mais cela permet de mieux encadrer le travail de traduction et d'explication de texte. Cette édition comporte l'orthographe officielle du Coran, l'orthographe usuelle et l'orthographe koufi (sans signes diacritiques, comme dans les manuscrits anciens). Elle est enrichie de notes de bas de page indiquant les variantes du Coran, les versets abrogés et abrogeants, les circonstances de la révélation, le sens des termes problématiques, les sources juives et chrétiennes du Coran ainsi que les erreurs linguistiques et stylistiques (plus de 2500 erreurs). Elle est précédée d'une large introduction expliquant ces spécificités. J'ai également ajouté au texte coranique les points qui signalent le début et la fin des phrases, les signes [...] [---] et > pour indiquer les lacunes du Coran, l'absence de lien entre les passages et la nécessité de lire le passage en cours avec le passage suivant. Afin de bénéficier des remarques des lecteurs et de les faire profiter de cet effort, cette édition est mise à leur disposition auprès d'Amazon en version papier ou gratuitement en version numérique sur mon site Internet.
.
Une série d'ouvrages pour comprendre certains versets
Afin d'aller plus loin dans la compréhension du Coran, je me concentre actuellement sur certains versets importants selon la méthode suivante:
- Réunir tout ce qu'ont dit les exégètes anciens et contemporains, de toutes les écoles, classés selon leur date de décès, en me basant sur le site www.altafsir.com et d'autres sources (soit plus de 80 exégèses au total).
- Traduire littéralement ou sommairement ce que disent ces exégèses.
- Examiner les termes du verset en question, rappeler les autres versets connexes et les récits de Mahomet qui servent à l'interpréter et réaliser un résumé des positions des exégètes.
.
Trois ouvrages ont été établis selon cette méthode:
- Un ouvrage concernant le passage suivant du premier chapitre du Coran: "Dirige-nous vers le chemin droit, le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels [tu n'es] pas en colère et qui ne sont pas égarés." Cet ouvrage explique qui sont ceux contre lesquels Dieu est en colère, et qui sont les égarés, selon les exégèses en question. Cet ouvrage est disponible en français, en anglais et en allemand.
- Un ouvrage concernant le verset 87/2:256 du Coran qui dit: "Nulle contrainte dans la religion! La bonne direction s'est distinguée du fourvoiement. Quiconque mécroit aux idoles et croit en Dieu, tient à l'attache la plus sûre et imbrisable. Dieu est écouteur, connaisseur." Cet ouvrage explique ce que signifie "Nulle contrainte dans la religion", selon les exégèses en question. Il est disponible en français et en anglais.
- Un ouvrage concernant le verset 89/3:28 du Coran qui dit: "Que les croyants ne prennent pas les mécréants pour alliés hors des croyants. Quiconque fait cela n'a rien de Dieu, à moins que vous ne les craigniez. Dieu vous prémunit contre lui-même. C'est vers Dieu la destination!" Cet ouvrage explique les rapports que les musulmans doivent entretenir avec les non-musulmans, et le recours à la dissimulation lorsqu'ils les craignent. Il est disponible en français.
Ces trois ouvrages peuvent être obtenus sous forme imprimée auprès d'Amazon, ou être téléchargés gratuitement (avec d'autres de mes ouvrages) à l'adresse suivante: http://goo.gl/hxdTOD.
.
Suite de la série
D'autres ouvrages sont prévus dans cette série, notamment:
- Un ouvrage consacré au verset 113/9:60: "Les aumônes sont pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont ralliés, [l'affranchissement] des nuques, ceux qui sont surchargés [de dettes], [la lutte] dans la voie de Dieu, et le voyageur. C'est une imposition de la part de Dieu. Dieu est connaisseur et sage." Ce verset est la base de la collecte de fonds servant notamment à financer le terrorisme et détruire les nations actuelles.
- Un ouvrage consacré au verset 113/9:29: "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et son envoyé ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux auxquels le livre fut donné, jusqu'à ce qu'ils donnent le tribut par leurs mains, en état de mépris." Ce verset fonde l'imposition du tribut aux non-musulmans par les mouvements terroristes musulmans.
- Un ouvrage consacré au verset 113/9:5: "Une fois écoulés les mois interdits, tuez les associateurs où vous les trouvez. Prenez-les, assiégez-les et restez assis aux aguets contre eux. Si ensuite ils sont revenus, ont élevé la prière et donné l'aumône, alors dégagez leur voie. Dieu est pardonneur et très miséricordieux." Ce verset, appelé verset du sabre, est utilisé par les juristes musulmans pour abolir tous les passages tolérants du Coran.
Cette série constitue une tentative de comprendre, de façon objective et documentée, des versets du Coran tel qu'ils sont explicités par les exégèses anciennes et contemporaines, loin des méthodes de propagande et de dissimulation auxquelles recourent les politiciens, les religieux et les journalistes musulmans aujourd'hui.
.
.
Sami Aldeeb, Dr en droit Centre de droit arabe et musulman, directeur
www.sami-aldeeb.com
.
NB: Ce travail est essentiellement bénévole. Si vous souhaitez le soutenir, vous pouvez faire un don au compte bancaire suivant:
Sami Aldeeb
Banque cantonale vaudoise
CH-1001 Lausanne
IBAN CH26 00767 000E 5218 4696
BIC/SWIFT: BCVLCH2LXXX
Merci d'avance de votre générosité.
 

Lausanne: Lorsque la gauche découvre le terme “mécréant” à l’encontre des non musulmans

L'ex-UDC Jean-Luc Laurent a posé une série de questions complémentaires dont deux ont provoqué sinon la colère du moins de vives réponses de la part de ses collègues. «Comment peut-on parler d’intégration quand on se trouve face à une communauté qui traite tous ceux qui n’ont pas la même croyance de mécréants et qui refuse d’enterrer ses défunts à côté des autres? Comment peut-on parler d’intégration alors qu’avec ce carré la Municipalité crée un véritable ghetto jusque dans la mort?»

Un questionnement, mais surtout un terme de mécréant qualifié de «triste et affligeant», selon Alain Hubler, de La Gauche. Le municipal en charge du dossier, Marc Vuilleumier, a tenu à répondre. Et a expliqué que durant ses années de discussion avec les communautés religieuses, il n’avait «jamais, jamais entendu» ce mot.

Source

Ch. H. Preuve que nous sommes dirigés par des ignares, des gens dangereusement incompétents qui arrivent à qualifier de "triste et d'affligeant" un terme qui est utilisé dans le coran même. Le plus amusant c'est qu'ils osent pointer du doigt celui qui met en garde et non l'islam qui pratique ce rejet. Ils ne savent absolument pas ce qu'ils font entrer dans notre pays mais ils clament que cela est "enrichissant".

Coran 3:28    

"Que les croyants ne prennent pas pour amis des mécréants de préférence aux croyants. Celui qui agirait ainsi n'aurait rien à attendre de Dieu, à moins que vous n'ayez à vous prémunir contre eux par mesure de sécurité. Dieu vous met en garde contre Lui-même, et vers Dieu s'accomplit le retour final."

Source

Coran 8:65

O Prophète, incite les croyants au combat. S'il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents; et s'il s'en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas.

Source

 

Etat islamique: De nombreux musulmans des Pays-Bas affichent leur soutien

Depuis des décennies, les islamistes ont tenté de justifier leurs exactions en utilisant deux excuses répétées ad nauseam :

- Nous nous défendons. Ce sont les autres qui nous attaquent. Notre religion nous interdit d’agresser

- Les massacres ? Ce n’est pas nous, c’est les autres qui les font pour nous accuser. Jamais un musulman ne commet de massacres parce que le Coran dit que celui qui a tué une seule vie c’est comme s’il avait tué l’humanité entière.

Les attaques de grande ampleur que subissent la Syrie et l’Iraq viennent dévoiler la vraie nature des islamistes. Quand des groupes composés de marocains, d’algériens et de tchétchènes massacrent des militaires syriens en Syrie se pose la question évidente : qui est chez-lui et qui est l’agresseur ?

Florilège:

is-33 is-28 is-19 is-25 is-13 is-17 is-6 is-1

Pareil en Iraq : des Iraquiens sont transportés comme du bétail dans la benne d’un camion puis exécutés en masse par des étrangers. Qui est dans son pays et qui est l’agresseur ?

Durant les années 90 des massacres gratuits et insensés avaient été commis contre les populations civiles. Rien qu’à Bentalha, en septembre 1997, plus de 400 habitants ont été égorgés en une seule nuit. Hommes, femmes, nourrissons… personne n’a échappé au bain de sang. Les islamistes ont toujours à demi-mot accusé les forces de l’ordre d’avoir perpétré ce genre d’exactions afin d’accuser les innocents combattants de l’islam qui ne feraient pas de mal à une mouche. A l’époque, il n’y avait pas encore les smartphones et les sites internet de partage de vidéos. Aujourd’hui, la donne a changé et les questions ne sont plus permises. Les tueurs filment leurs crimes et les diffusent en ligne. Et là, pour ceux qui avaient des doutes encore, on voit qui aime massacrer, tuer, voir le sang humain, torturer, manger des organes, jouer avec des têtes humaines… Et ce sont, sans surprise, les islamistes. On peut facilement remonter aux massacres passés, qui n’ont pas été filmés, et on retrouve leur même signature.

Quand les photos des abus contre les prisonniers d’Abu Ghraib sont apparues en 2003, tout l’Establishment militaire US a été secoué. Des condamnations allant jusqu’à 10 ans de prison ont été prononcées et tous les protagonistes ont été déshonorablement déchargés de l’armée. A l’époque, beaucoup de gens dans le monde Arabe et en Occident avaient – à juste titre – exprimé leur dégoût et leur réprobation. Aujourd’hui, alors que des civils, des militaires et des prisonniers sont tués en masse, c’est soudainement le silence dans le camp Arabe. Mieux encore, il y en a qui soutiennent et n’hésitent pas le montrer.

Voici un florilège d’images qui ont été diffusées sur twitter. Elles expriment toutes leur soutien aux terroristes d’Isis. Dans certaines il y a des enfants qui sont embrigadés dans ce cycle de violence dès leur jeune âge. Il y aussi des passeports marocains, turcs et néerlandais pour ceux qui ont la double nationalité. Ils ont aussi fabriqué un passeport Isis noir avec l’inscription étonnante : « Allah est le prophète de Mohamed » (Allah Rassoul Mohammed). Pour eux, finis la Syrie et l’Iraq, on construit un Etat islamique sur les terres d’un autre peuple…

Source

Sid Ahmed Ghlam : « Trouve une bonne église avec du monde » lui ordonnaient ses commanditaires

Témoignage de la soeur de Sid Ahmed Ghlam

 

« Trouve une bonne église avec du monde »

Sid Ahmed Ghlam, interpellé dimanche à Paris, projetait un attentat à Villejuif. Il recevait ses ordres de plusieurs hommes à l’étranger.

[...] les investigations vont montrer que Sid avait bel et bien l’intention de commettre des attentats sur le sol français. L’individu avait effectué des recherches sur les églises situées à Villejuif. Aurélie a d’ailleurs été tuée à deux kilomètres de l’une d’entre elles. Sur un bout de papier, Sid avait également noté les adresses de trois commissariats : Clamart, Vitry et Cachan. Les messages électroniques extraits du matériel informatique ont montré que le terroriste présumé était en contact avec plusieurs personnes se trouvant en Syrie, dont l’une au moins lui a demandé « explicitement de cibler une église », d’après le procureur de Paris, François Molins. Selon les informations du Point.fr, ces messages s’étaient intensifiés ces derniers jours, sous une forme toujours plus explicite. « Trouve une bonne église avec du monde », lui ordonnent ses commanditaires. Dans un autre message, ils marquent leur impatience : « Bouge toi. Ici c’est galère ».

Source via Fdesouche.com

 

Le voile islamique transformé en symbole de liberté, quel paradoxe!

Signé par des universitaire féministes, un récent manifeste intitulé «Laissons les filles tranquilles» veut abroger la loi française sur la laïcité à l’école, jugeant l’interdiction du voile liberticide. L’écrivaine Nadine Richon trouve l‘argumentation boiteuse, et s’interroge sur cette étoffe qui fait rêver des jeunes filles d’ici alors que tant d’autres, ailleurs, souffrent de ne pouvoir l’enlever

Suite sur Le Temps.ch

Le Coran et moi

Le Coran et moi nous fréquentons depuis une trentaine d’années. Je l’ai beaucoup consulté, mais je ne l’avais jamais lu de A à Z. J’ai pratiqué récemment l’exercice. Et franchement, il est ardu.

J’ai revu des facettes connues et en ai découvert d’autres. J’en ai choisi quelques-unes en toute subjectivité. C’est une lecture d’athée imprégnée des lumières du XXIe siècle. Puisque le Coran est la parole de Dieu sans intermédiaire, parfaite et limpide, le livre saint devrait tenir la route.
Les mots en italique sont tirés du texte.*
Le Coran est un livre qui fulmine. Il est empli d’éclairs et de coups de tonnerre, de menaces épouvantables, d’imprécations. L’insistante répétition des châtiments promis aux incrédules alterne avec la répétition tout aussi fréquente des délices prédits aux soumis.
Mes amis chrétiens ont reçu la Bible, mes amis juifs la Thora. Allah l’assure: la Bible était un
livre musulman, la première révélation. Ça ne se voit plus très bien, car mes amis l’ont falsifiée. Le Coran rectifie et complète. C’est un livre aux versets clairs, un Coran arabe destiné à un peuple qui comprend. L’erreur ne s’y glisse nulle part. Les 700 pages qui lui sont consacrés en comprennent tout de même 300 pour les notes et explications.*
Pour Allah, nous autres incrédules commettons le crime inexpiable : nous ne croyons pas à
sa religion. Ce qui fait de nous des pervers, semblables à du bétail contre lequel on vocifère.
Il nous déclare même: «Soyez d’ignobles singes!». «Les pires bêtes au regard de Dieu sont les
sourds et les muets qui ne comprennent rien.» Est-ce là un langage digne d’un dieu? Logique
en tout cas qu’il soit interdit aux disciples du prophète de se lier d’amitié avec nous. Mais pas
logique que tant d’adorateurs de ce livre viennent vivre dans notre étable qu’ils se doivent de détester.

Allah fait tomber sa malédiction sur nos têtes, il incite ses croyants à jeter l’effroi dans nos cœurs, à frapper sur nos cous. Il jettera l’épouvante chez ceux qui associent Dieu à d’autres
divinités comme Jésus. Donner un fils à dieu est monstrueux, une chose abominable, impardonnable.
Il a métamorphosé notre fils de Dieu en prophète de l’islam. Pour lui, il n’a jamais été crucifié. Ainsi réformé, Allah lui attribue un grand et beau rôle. En revanche, si l’on en croit de nombreux versets, il a une sacrée aversion pour les juifs, qui ont rompu un pacte et tué leurs prophètes. Que Dieu (oui, souvent, Allah parle de lui à la troisième personne) les anéantisse, ils sont tellement stupides !
Allah le répète sans se lasser, il nous donne des indices, des preuves qu’il dit la Vérité, il les appelle des signes. Les signes, c’est toute la création, la nuit, le jour, les plantes, les bienfaits de ce monde... Et les cités qu’il a détruites. C’est un argument redoutable pour faire retrouver le bon chemin aux indécis : il a détruit des peuples entiers, les a engloutis, mis en pièces. Il décrit longuement ces cataclysmes divins et y revient souvent. Tant d’hommes sont morts alors qu’il leur avait envoyé des prophètes avec des preuves.
Le nom de certains de ces prophètes est familier aux adeptes du premier Livre: Noé, Adam, Abraham, Moïse, Isaac, Jacob… Pour Allah, ce sont d’excellents musulmans qui prêchaient la
vraie religion, mais que les polythéistes et autres transgresseurs ont traités de menteurs. Alors Dieu s’est fâché. Le déluge, Sodome et sa pluie de pierres, Pharaon noyé avec son armée dans la Mer Rouge, et d’autres récits aux résonances familières, c’est lui. Que de cités nous avons
détruites!
Ces récits illustrent sa formidable puissance et doivent faire réfléchir à deux fois ceux qui persistent à croire à d’autres dieux.
Evidemment, si nous sommes insensibles à ces arguments, ça va finir mal. Au Jugement dernier, Dieu nous réserve un châtiment ignominieux, terrible. Nous serons conduits à la Géhenne comme un troupeau à l’abreuvoir. Enchaînés, abreuvés d’eau bouillante, couverts d’opprobre. Des yeux qui se fixeront d’horreur. Nous serons le combustible de la Géhenne, demeure éternelle. Dieu est terrible dans son châtiment.
Une épée de Damoclès pèse sur ceux qui tenteraient de dissimuler leurs méfaits: Dieu voit tout, sait tout, entend tout, connait le contenu des cœurs. Dieu est parfaitement informé.
Inversement, Allah ne cesse de rappeler les bienfaits du paradis pour ceux qui le croient et le craignent. Quiconque, homme ou femme, fait le bien en étant croyant… Voilà ceux qui entreront au Paradis. Le paradis est un jardin où coulent des ruisseaux. Attrayant pour les gens du désert, moins pour les habitants des Alpes ou du Nord. Les hommes seront gâtés question libido, ils y trouveront des épouses pures, des houris aux grands yeux, vierges aimantes et d’égale jeunesse. Mais même au paradis, rien n’est promis aux femmes des plaisirs variés de la chair.
Les élus auront aussi ce que Dieu condamne comme jouissances éphémères sur terre, ils seront parés de bracelets d’or et d’argent, vêtus de soie, de satin et de brocart, accoudés sur des lits d’apparats ; des éphèbes les serviront. Ils boiront une eau limpide et délicieuse et pourront enfin goûter à des fleuves de vin. Tous ces plaisirs bien sûr garantis pour l’éternité.
Il se dit miséricordieux, puissant, sage, juste, mais il est bizarre. Il égare qui il veut, place qui il veut sur le chemin droit, dirige qui il veut, donne la sagesse à qui il veut, pardonne à qui il veut, punit qui il veut, rend stérile qui il veut, fait ce qu’il veut, crée ce qu’il veut...
Pourquoi se fouler si tout est décidé ?
Il s’attribue des titres variés. Puissant et Miséricordieux sont les plus fréquents, mais il se dit aussi Maître des mondes, Maitre du trône immense, Dominateur suprême, Maitre absolu de ses serviteurs, Maitre de la vengeance, le Très-Fort, le Très-Grand. Il lui arrive aussi, c’est une rareté, de se déclarer miséricordieux et aimant. Il pardonne en effet très volontiers, mais seulement à ceux qui se reprennent et regagnent son sentier. C’est un Dieu qui fait peur. Un titre se référant à un Dieu de bonté et d’amour n’existe pas.
Allah veut que ses croyants luttent pour la défense et l’expansion de l’islam. Ils combattent dans le chemin de Dieu: il tuent et ils sont tués. Ceux qui renâclent devant le djihad seront châtiés. Les autres s’assurent une récompense sans limites au Paradis.
Est-ce pour cela que notre colonisation fut abominable pour les musulmans, alors que leurs conquêtes, ordre divin,  restent un grand motif de fierté ?
En tout cas, dans le Coran, pas question d’interpréter le mot djihad dans le sens d’effort sur soi-même. Cette vision morale sera d’un «emploi ultérieur» selon Masson.
Être musulman semble simplissime, surtout si on a le sommeil facile. Pratiquer le Jeûne, les prières matin, midi, soir et nuit, pèlerinage, ramadan et quelques interdits alimentaires, semble suffire. Dieu ne se perd pas en descriptions morales ou spirituelles.
Les musulmans sont aussi invités à moult reprises à faire l’aumône. Allah ne prévoit pas que dans les sociétés évoluées, les pauvres auront le droit d’être aidés et que personne n’osera plus utiliser ce mot.
La religion est vraiment la Soumission et elle est parfaite. C’est sûrement pour cela que des musulmans se fâchent si furieusement quand on la critique, au point qu’ils menacent souvent
de mort et parfois tuent.
Allah parle de l’esclavage (réservé aux non-musulmans) comme d’un statut naturel et il mentionne (une fois) les castrés comme ceux devant lesquels les femmes peuvent montrer leurs atours.
C’est nous qui élevons de quelques degrés certains d’entre eux au-dessus des autres afin que les premiers réduisent les autres en servitude. Il préconise d’user de bonté envers eux. Mais un esclave reste un esclave: Que ceux qui ont été favorisés ne reversent pas ce qui leur a été accordé à leurs esclaves, au point que ceux-ci deviennent leurs égaux.
Lorsque le prophète guerroie, s’il gagne la bataille, les filles et femmes capturées n’échappent pas aux appétits sexuels des vainqueurs. C’est autorisé. Ils les prennent pour esclave ou ils les vendent. Il est interdit d'épouser des femmes déjà mariées sauf si elles sont des captives de guerre.
Cette existence jamais condamnée de l’esclavage a eu des conséquences ravageuses, car les doctes savants musulmans ne pouvaient le condamner. Les Noirs en ont payé le prix fort, mais
les Européens n’ont pas été épargnés, jusqu’au début du XXe siècle. C’est grâce à l’action des
colonisateurs qu’il a disparu dans plusieurs pays. Il persiste encore en Mauritanie.
Les femmes appartiennent à leur maître qui est prié de bien les traiter. Les maris reçoivent de Dieu diverses consignes, par exemple dans quelles situations ne pas «cohabiter» (faire l’amour) avec elles, notamment lorsqu’elles ont leurs règles, car elles sont impures. N’épousez pas celles-ci, intime-t-il, et s’ensuit une longue liste ; ne mariez pas vos filles à ceux-ci, ajoute-t-il dans une autre.
Vos femmes sont un champ de labour, mettez la charrue quand vous voudrez. La répudiation est réservée aux hommes. Allah leur indique quelques règles de conduite convenables dans ce processus. Par exemple, ils doivent assurer une pension à leurs répudiées pour l’entretien des enfants. Mais elles peuvent aussi être sans enfant et même impubères lors de la répudiation.
La morale céleste est étrange. Elle autorise les hommes à se régaler des délices charnels avec quatre épouses et autant d’esclaves qu’ils en possèdent. Mais hors des étreintes licites, la fornication est une abomination. La facture se monte à cent coups de fouet pour chacun.
Le sort des femmes est totalement injuste : elles n’ont droit qu’à un seul amant, leur mari. C’est chiche ! Et rien ne les assure d’une quelconque compensation au paradis.
En matière de témoignage, elles sont réduites à une demi-portion pour cause de nature légère: Si l’une des deux femmes se trompe, l’autre lui rappellera ce qu’elle aura oublié. Même demi-mesure pour l’héritage.
Les hommes sont supérieurs aux femmes. Dieu leur a accordé sa préférence, ce qui explique qu’elles doivent obéir à la gent masculine de la famille, et d’abord à leur époux.
Sous peine de coups. Eux semblent infaillibles, puisque jamais rien n’est dit de ce qu’elles doivent faire s’ils s’écartent de la voie droite.
Dieu parle de la vie quotidienne du prophète comme si nous y étions: je t’autorise à épouser la femme de ton fils adoptif puisqu’elle te plait (la coutume arabe l’interdisait, mais Mahomet était pris d’un désir irrépressible pour la femme de son fils adoptif). Lorsque vous êtes invités chez le prophète, retirez-vous tout de suite après le repas. Parlez à ses femmes derrière un voile. Et vous, les femmes du Prophète, restez dans vos maisons, ne vous montrez pas dans vos atours. Et quand je serai mort, je vous interdits de vous remarier.
Sur le plan scientifique, Allah affirme qu’il a créé l’homme d’une argile extraite de boue ou de poussière, puis d’une goutte de sperme, puis d’un caillot de sang. Il apprend aussi aux croyants que le ciel comprend sept cieux. Il le retient pour l’empêcher de tomber sur la terre sans sa permission. Quant à la terre, que les montagnes empêchent de trembler, nous l’avons déployée comme un tapis et nous l’avons parfaitement étendue.
Allah croit aux djinns comme les enfants aux fées. C’est un peuple mystérieux formé de croyants et d’incrédules. A vrai dire, on ne comprend pas quel rôle ils jouent dans la partition.
Je n’ai créé les Djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent.

*Lecture basée sur l’une des traductions les plus reconnues et répandues, celle de Denise
Masson.

Martine Brunschwig Graf: «J’ai lu le Coran avec des commentaires. Je n’ai pas vu le rejet des autres religions»

Présidente de la Commission fédérale contre le racisme, Martine Brunschwig Graf s’élève avec force contre «l’islamophobie».

Interview :

- On se focalise souvent sur le racisme de la société d’accueil. Il existe aussi un racisme intercommunautaire, par exemple celui des ressortissants balkaniques et d’autres populations immigrées envers les Noirs. Des Noirs entre eux. Traitez-vous aussi de ce racisme?  Le rejet de l’autre existe partout, chez tout le monde. Nous nous préoccupons aussi de celui-ci, mais nous n’avons pas d’étude spécifique sur ce sujet, nous faisons des analyses plus globales. Cela dit, aucun racisme n’est acceptable qu’ils soit intercommunautaire ou non.

- Ici, nous biberonnons à l’antiracisme dès le plus jeune âge. Ce n’est pas le cas de minorités dont la culture est très éloignée de la nôtre.
Ce n’est pas une question de culture. Des personnes viennent de très loin et ont du respect pour l’autre.

- Il s’agit aussi de culture. Pour prendre un autre exemple, nos sociétés sont les plus avancées dans l’égalité entre hommes et femmes. Le patriarcat, au contraire, fait partie de la culture de nombreuses minorités.
Nous vivons dans un Etat de droit que chacun est tenu de respecter. Les comportements des uns et des autres doivent s’inscrire dans la loi qui interdit par exemple l’excision ou le mariage forcé. C’est un principe central. On n’est pas toujours aussi avancé que l’on croit: lorsque j’avais 20 ans, je n’avais le droit de voter ni sur le plan cantonal, ni sur le plan fédéral.

- J’aimerais comprendre ce que vous entendez par islamophobie. Si je dis que le Coran est un livre de haine contre toutes les autres religions. Que les mouvements religieux revendiquent le droit à des pratiques sexistes, rétrogrades et bigotes. Que ces revendications prônent des comportements contraires à la constitution. Suis-je islamophobe, c’est-à-dire dans le sens habituel, raciste?
On peut critiquer une religion sans être raciste. Mais le rejet cette religion de cette manière péremptoire éveille volontairement le rejet de tous ceux qui la pratiquent. C’est un discours dangereux. Qui peut s’arroger le droit d’interpréter de façon absolue la Thora ou le Coran?
Quant à l’islamophobie, prise au pied dela lettre, elle signifie peur de l’islam.On peut être islamophobe sans être pour autant condamnable au titre de l’article 261 bis (norme pénale antiraciste).

- Avez-vous lu le Coran, vous êtes-vous informée sur la doxa musulmane, les Hadiths, la biographie de Mahomet?
J’ai lu le Coran et certains commentaires surtout. Je n’ai pas vu ce rejet des autres religions. Des musulmans interprètent avec distance ces textes. Je ne suis pas spécialiste et ne prétend pas l’être. Cette discussion montre simplement combien l’idée d’avoir un centre de compétence sur l’islam à l’Université de Fribourg est judicieuse.

- Les atrocités n’ont cessé de croitre et les attentats de se multiplier au nom de cette religion, jusqu’au chaos sanglant actuel. Or, les religieux d’ici se sont contentés d’un «pasdamalgamme», sans explication. Dans ces conditions, ne pensez-vous pas que l’hostilité envers l’islam est compréhensible?
Des gens se saisissent de l’islam pour commettre des crimes, comme ça a été le cas dans le passé avec d’autres religions. Ceux qui le faisaient prétendaient aussi lire au pied de la lettre leurs textes pour justifier leurs actes. Les atrocités de Daesh ou Boko Haram ont des effets sur le rejet des communautés musulmanes d’ici, comme l’a, sur les juifs, l’intensification du conflit du Moyen-Orient. Il n’y a pas de place pour les discours de haine.

- Les religieux musulmans enseignent ici depuis des décennies un texte discriminatoire, esclavagiste, misogyne et guerrier, qui inspire encore de nombreux pays. Ils ont invité des prêcheurs de haine, ils n’ont jamais levé le petit doigt pour combattre le radicalisme. Les Frères musulmans ont pris le contrôle de milliers de mosquées en Europe. Un résultat de ce laxisme, ce sont ces milliers d’Européens qui vont torturer et décapiter. Ne pensez-vous pas légitime de demander à ces religieux de reconnaitre la violence de leurs textes au lieu de nier qu’elle existe?
Je le répète, il n’y a pas de place dans notre pays pour des discours de haine. Je ne suis pas d’accord avec votre affirmation concernant le rôle des textes. Ceux qui commettent les crimes dont on parle prennent la religion comme prétexte, mais ils sont en fait des terroristes. Par ailleurs, il est important est d’avoir une analyse contemporaine de la manière dont une religion s’inscrit dans un Etat de droit, et on entend de plus en plus de voix musulmanes qui vont dans ce sens. A ce propos, ce qui me sidère, c’est que des opposants à l’islam refusent la création du centre de compétence à Fribourg. Analyser scientifiquement ces sujets est indispensable.

- Vous êtes opposée à l’interdiction du foulard à l’école. Vous avez pourtant rappelé que le foulard est imposé par la contrainte à des femmes dans le monde et qu’il est loin d’être un signe religieux anodin. Pourquoi l’autoriser pour des fillettes?
Avec le soutien du Conseil d’Etat genevois, j’ai décidé, il y a 20 ans que le foulard serait interdit pour les enseignantes, mais autorisé pour les élèves. Les enseignantes exercent une fonction d’autorité et transmettent un symbole religieux avec le foulard. Mais rien ne justifie une telle interdiction pour les élèves. L’interdire signifierait que ces filles seraient soit instruites à la maison, cloitrées, soit envoyées dans une école religieuse ultra. Par ailleurs, la constitution genevoise dit que chaque enfant a droit à un enseignement public dans sa formation de base. L’école publique permet à ces élèves une vision du monde plus ouverte et porteuse de choix.

- En France pourtant, où ce foulard est interdit, un nombre infime d’élèves musulmanes ne suivent pas l’école publique. Mais en l’acceptant, vous confirmez à ces filles issues de familles très conservatrices, cette vision que les garçons sont des prédateurs. On les prive de leur enfance.
Au contraire, nous leur donnons l’occasion de se confronter à d’autres réalités. Il peut arriver que des filles abandonnent le foulard avant la fin de la scolarité. Et tout récemment, le Grand Conseil a refusé un projet de loi visant l’interdiction du foulard pour les élèves, reconnaissant que la décision prise il y a 20 ans ne pose aucun problème. Personne n’a cité la moindre difficulté ou réclamation.y compris les auteurs du projet de loi.

- Vous êtes opposée à l’interdiction du niqab, comme la quasi-totalité des associations musulmanes. Cette défense d’un symbole terrifiant de leur religion et du statut réservé aux femmes ne fait-elle pas le lit d’une d’hostilité accrue envers l’islam?
Lorsqu’on décide d’une interdiction, il faut pouvoir la faire respecter. Le jour-même du vote au Tessin, le conseiller d’Etat Gobbi, membre du comité d’initiative, a déclaré à propos de la question des touristes que le Tessin allait l’appliquer de façon souple. Les lois que l’on n’est pas en mesure de faire respecter sont mauvaises. . La démocratie est fragilisée.
Prohiber les visages masqués dans l’espace public pour des raisons de sécurité, c’est un débat en soi. Je ne suis pas à l’aise quand je vois des hommes ou des femmes avec le visage couvert. Mais ça se discute d’une autre façon quand on vise une religion. Décréter un territoire vide de niqabs dans l’idée qu’on va faire progresser la réflexion est erroné. En l’occurrence, on ne résout pas un problème réel, on l’utilise pour remettre en question l’islam. En Suisse, qu’est-ce qui doit être impérativement interdit ? Ceux qui prônent l’interdiction du niqab ne mettent
pas en évidence des problèmes à résoudre, mais une campagne à mener contre l’islam.

- Ces mouvements offensifs invoquent la liberté de religion dans leurs revendications. Or, leurs textes la condamnent et elle n’existe dans aucun pays musulman. N’est-il pas légitime de leur demander d’éclaircir cette contradiction?
Il n’est pas juste et il est même dangereux de rendre responsables les musulmans d’ici de ce qui se passe ailleurs, comme il n’est pas juste de rendre les juifs responsables de ce qui se passe au Proche-Orient. Les musulmans en Suisse n’ont ni à s’expliquer, ni à se justifier. Mais ils ont exprimé à diverses reprises leur rejet de l’extrémisme praitqué au nom de l’islam.

- Mais l’immigration musulmane est la seule…
Ça n’a rien à voir avec l’immigration, 30% d’entre eux sont Suisses.

- Lorsque j’ai écrit mon premier livre, seuls 14% l’étaient… Mais j’en viens à ma
dernière question. Des critiques de l’islam sont menacés de mort, doivent être protégés nuit et jour, certains sont assassinés. Depuis l’affaire Rushdie, la censure et l’autocensure n’ont plus cessé. En point d’orgue, les meurtres de Paris. Pensez-vous que la liberté d’expression à l’égard de de l’islam existe encore?
Il existe beaucoup de gens qui placent encore des caricatures sur internet. La liberté d’expression doit exister et les gens doivent être protégés afin qu’ils puissent s’exprimer. Des musulmans sont eux-mêmes victimes de l’extrémisme . Les gens se censurent ou non en fonction de leur appréciation des risques. On a vécu autrefois des situations analogues. Je pense qu’on s’en sortira. Il existe une disposition dans le code pénal, l’article 260, qui condamne le blasphème. J’y suis plutôt opposée. Mais je remarque que personne n’a fait appel à cet article jusqu’ici. J’observe aussi que le Tribunal fédéral privilégie la liberté d’expression. Le dernier cas qu’il a traité est le salut hitlérien sur la plaine du Grütli qui n’a
pas été condamné. Mais là, je pense que c’est un mauvais signal.

Archives : Trois interviews d’humanistes de culture musulmane qui combattent pour nos valeurs démocratiques : Kacem El-Ghazzali, Saïda Keller Messahli, Hamid Zanas

 

Commentaire de Sami Aldeeb:

La Commission fédérale contre le racisme n’a jamais fait preuve ni de courage, ni de lucidité. Ce qui est nuisible aussi bien pour la Suisse dans son ensemble que pour les musulmans.

Présidée par M. Georg Kreis de 1995 à 2011, elle a à sa tête depuis 2012 Mme Martine Brunschwig-Graf. En la nommant à la tête de cette commission, le Département fédéral de l’intérieur n’a fait que remplacer un cheval borgne contre une jument aveugle…. comme le démontre cette interview sur laquelle je reviendrai. Entre-temps, je suggère à Mme la Présidente de lire mon petit ouvrage « La Fatiha et la culture de la haine« .

Finlande: La radio nationale de Finlande YLE diffuse des lectures du Coran afin d’améliorer la connaissance de l’Islam

HELSINKI. La radio d’Etat finlandaise YLE diffuse des lectures du Coran en entier en finnois pour améliorer la connaissance de la culture musulmane dans le pays nordique.

Le programme prévoit 60 lectures d’une demi-heure sont accompagnées de commentaires du traducteur du Coran et de l’Imam Anas Hajjar de la Finland’s Islamic Society rapport le le Huffingtonpost.

Le président de l’organisation, Mohammad Hussein Omar, a décrit les lectures comme un bon moyen d’aider les gens à comprendre la religion et les coutumes musulmanes.

Il y a environ 50 000 à 60 000 musulmans en Finlande, pour une population totale de 5,5 millions.

Les musulmans ont de nombreuses salles de prière ou mosquées dans d’anciennes écoles, cinémas ou salles municipales.

Source

Nulle contrainte dans la religion

sami-aldeeb-

 

 

Par Sami Aldeeb

Ici Version arabe de cet article

Ouvrages autour de certains versets du Coran

J’essaie actuellement de publier en français et en anglais des ouvrages autour de certains versets du Coran tel que présentés dans les exégèses reconnues depuis le début de l’islam jusqu’à aujourd’hui.

Ces ouvrages comportent les textes de ces exégèses en rapport avec ces versets, avec une traduction littérale ou sommaire du contenu et une analyse détaillée en langue française ou anglaise. Ces ouvrages sont ensuite publiés chez Amazon en version papier, et ils sont mis gratuitement à la disposition des lecteurs dans mon propre site. J’estime en effet que les droits du lecteur passent avant les droits de l’auteur. Celui qui ne dispose pas de moyens pour les acheter pourra les télécharger gratuitement, mais j’espère que celui qui a les moyens procèdera à leur achat en signe de solidarité avec l’auteur.

Deux ouvrages sont déjà terminés:

1) Le premier, intitulé « La Fatiha et la culture de la haine » porte sur les sixième et septième versets du premier chapitre du Coran: « Dirige-nous vers le chemin droit. Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels [tu n’es] pas en colère [les juifs] et qui ne sont pas égarés [les chrétiens] ». Cet ouvrage est sorti en français et en anglais.

2) Le deuxième, intitutlé « Nulle contrainte dans la religion » porte sur le verset 2:256: « Nulle contrainte dans la religion! La bonne direction s’est distinguée du fourvoiement. Quiconque mécroit aux idoles et croit en Dieu, tient à l’attache la plus sûre et imbrisable. Dieu est écouteur, connaisseur ». Cet ouvrage est sorti pour le moment seulement en français, mais il sera traduit et publié en anglais prochainement.

Pour acheter ces ouvrages il vous suffit de cliquer sur le titre:

La Fatiha et la culture de la haine

The Fatiha and the culture of hate

Nulle contrainte dans la religion

31gwNq2Gv7L

BookCoverImage

31AOPE66OAL

Mais si vous n’avez pas les moyens, vous pouvez aussi les télécharger gratuitement de ces liens:

http://www.sami-aldeeb.com/files/fetch.php?id=338

http://www.sami-aldeeb.com/files/fetch.php?id=345

http://www.sami-aldeeb.com/files/fetch.php?id=346

Nulle contrainte dans la religion

Ce deuxième ouvrage de 203 pages, sorti pour le moment seulement en français, comporte les textes arabes d’environ 80 exégèses anciennes et contemporaines avec une traduction littérale ou sommaire du contenu et une analyse détaillée en langue française en rapport avec le verset 2:256. Ce verset est souvent cité par les musulmans pour démontrer que l’islam reconnaît la liberté religieuse. Mais les exégèses prouvent sans le moindre doute que ce verset ne garantit qu’une partie infime de la liberté religieuse, et ne saurait en aucun cas être considéré comme conforme au principe de la liberté religieuse prônée par les documents internationaux, dont nous citons l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme:

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion: ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

La clause de cet article qui parle de la liberté de changer de religion ou de conviction a provoqué une réaction très vive de la part des pays musulmans. Et jusqu’à ce jour aucun pays arabe ou musulman n’a accepté cet article et aucun de ces pays ne l’a intégré dans ses constitutions et ses lois.

Et pour rappel, à titre d’exemple, le Code pénal arabe uniforme, adopté à l’unanimité par le Conseil des ministres arabes de la justice en 1996, dit:

Article 162 – L’apostat est le musulman, homme ou femme, qui abandonne la religion islamique par une parole explicite ou un fait dont le sens est indiscutable, insulte Dieu, ses apôtres ou la religion musulmane, ou falsifie sciemment le Coran.

Article 163 – L’apostat est puni de la peine de mort s’il est prouvé qu’il a apostasié volontairement et s’y maintient après avoir été invité à se repentir dans un délai de trois jours.

Article 164 – Le repentir de l’apostat se réalise par le renoncement à ce qui a constitué sa mécréance; son repentir est inacceptable s’il apostasie plus de deux fois.

Article 165 – Tous les actes de l’apostat après son apostasie sont considérés comme nuls de nullité absolue, et tous ses biens acquis par ces actes reviennent à la caisse de l’État.

Et il existe des centaines de fatwas issues de l’Azhar et autres institutions religieuses musulmans qui prévoient la peine de mort contre l’apostat, le privent de l’héritage et du mariage. Ce qui constitue une violation flagrante du principe de la liberté religieuse telle que prônée par les documents internationaux.

Que disent les exégèses du verset « Nulle contrainte dans la religion »?

La position des exégèses de ce verset peut être résumée dans les points suivants:

1) Les polythéistes arabes, n’ayant pas de livre révélé, ne sont pas tolérés. Ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée.

2) Les gens du livre, à savoir les juifs et les chrétiens, ont le choix entre se convertir à l’islam, conserver leur religion en payant le tribut, ou (mourir par) l’épée. Cette norme s’applique aussi aux sabéens et aux zoroastriens.

3) Les polythéistes qui se convertissent au judaïsme ou au christianisme sont traités comme les polythéistes; ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée.

4) Les captives et captifs juifs et chrétiens devenus esclaves ne sont pas contraints à devenir musulmans. Mais les captives et captifs polythéistes, sabéens et zoroastriens n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée, car leur maître ne peut épouser leurs femmes ni manger de la viande d’animaux saignés par eux. Les enfants captifs en revanche sont convertis de force.

5) On entend par contrainte, en règle générale, la contrainte physique, ou plus concrètement la mise à mort. On ne tient compte des restrictions imposées aux non-musulmans pour les inciter à se convertir l’islam, ni le paiement du tribut, ni les normes discriminatoires (comme l’interdiction du mariage avec une musulmane).

6) Aucun exégète ne comprend le principe « Nulle contrainte en religion » dans le sens du droit de quitter l’islam, ou du droit de ne pas pratiquer les obligations cultuelles telles que la prière ou le jeûne. Celui qui quitte l’islam ou refuse de prier et de jeûner, il doit être mis à mort. Ceci s’applique aussi aux enfants nés musulmans: on ne leur donne pas le droit de choisir une autre religion lorsqu’ils sont majeurs.

Prochaine recherche et demande d’aide de la part des lecteurs

Ces prochains jours je complèterai mon étude en langue française http://goo.gl/3gDuCy qui parle de la destruction des statues dans le judaïsme, le christianisme et l’islam. Cet ouvrage sera publié chez Amazon. Pour mener à bien cette recherche je prie les lecteurs de m’indiquer toute information à leur disposition, avec les liens, à mon email: sami.aldeeb@yahoo.fr portant sur les questions suivantes:

- Destruction des statues de la Kaaba par Mahomet

- Tentatives de la destruction des Pyramides et des statues par les musulmans

- Les fatwas en rapport avec la destruction des statues et des images

- Les fatwas de Daesh justifiant la destruction des statues de Mossoul et autres.

Sami Aldeeb

Organisation salafiste “Lies”: Le Service de Renseignement de la Confédération ne veut pas réagir

L'organisation «Lies!» fait l'objet de nombreuses critiques en Allemagne pour son prosélytisme agressif. Des politiciens suisses veulent sévir.

«Lies!» a comme objectif de placer un coran dans chaque foyer un Allemagne. Elle a également tenu des stands en Suisse alémanique et sa présence est annoncée samedi matin 7 mars en ville de Zurich. Plusieurs de ses membres ont déjà rejoint des organisations classées comme terroristes,rappelle 20 Minuten dans son édition du 6 mars.

Selon Samuel Althof, expert en extrémismes. «Impossible d'interdire une distribution de corans, car cela irait à l'encontre de la liberté de religion.»

Du côté du Service de renseignement de la Confédération (SRC), on constate que la «distribution de corans ne constitue pas une menace pour la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse». Aussi longtemps qu'aucune référence concrète à la violence n'est constatable, le SRC n'entend pas agir.

Source

Information pour ce "Service de renseignement de la Confédération":

Coran, source Alain Jean-Mairet

191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés: l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
192. S'ils cessent, Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux.
193. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.

29. Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre,jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humilies.

30. Les Juifs disent: ‹Uzayr est fils d'Allah› et les Chrétiens disent: ‹Le Christ est fils d'Allah›. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse! Comment s'écartent-ils (de la vérité)?

etc. etc.

Visiblement ces appels aux meurtres ne sont pas assez explicites pour le SRC... Doit-on en rire ou en pleurer?

Angleterre : Un réfugié koweïtien torture sa femme à mort tout en écoutant le coran

Un réfugié koweïtien qui avait tué sa femme après l’avoir horriblement torturée avec des tournevis et une perceuse tout en écoutant le coran à fond pour masquer ses cris a été condamné à 23 ans de prison.

Thahi Manaa avait battu sa femme Sara Al’Shourefi, 28 ans, pendant deux heures avec des barres de métal, une perceuse électrique, deux tournevis et un plateau.

Un total de 270 blessures ont été trouvés sur le corps de sa femme. Un des tournevis a été trouvé dans l’orbite de l’œil de Mme Al’Shourefi et une portion de son cuir chevelu avait été arraché de sa tête.

La juge a déclaré que la condamnation aurait été plus sévère, mais il a été accepté le fait que Manaa avait été atteint d’une maladie psychotique pendant une longue période de temps comme un «facteur contributif significatif» dans ce meurtre. Elle a ajouté que celui-ci avait soumis sa femme à des «actes répétés de violence et de contrôle abusif » depuis qu’elle l’avait rejoint dans ce pays.

Traduction FDS

Source

Islam à Fribourg. Réponse du professeur Sami Aldeeb au professeur Reinhard Schulze

Suite à l'article paru dans Le Temps du 29 janvier «Dans le Coran, sur 6300 versets, cinq seulement contiennent un appel à tuer», le professeur Sami Aldeeb, spécialiste de l'islam, a répondu à Reinhard Schulze :

Réponse de Sami Aldeeb

1) Le nombre des versets du Coran: 6236 verset et non pas 6300

Le Coran, dans la version la plus répandue et qui est en usage en Arabie saoudite et en Egypte, compte 6236 versets, et non pas 6300 versets. Il faut cependant remarquer que le Coran en usage au Maroc compte 6214, et celui en usage au Soudan compte 6204 versets. Cela ne signifie pas que ces deux derniers Corans sont plus courts que le premier, mais simplement que la division des versets est faite autrement. Je ne sais pas d’où le Professeur Reinhard Schulze sort le chiffre de 6300 versets. S’agit-il d’une erreur du Professeur, ou d’une erreur du journaliste qui a transcrit la discussion? Je l’ignore.

2) Nombre des versets qui appellent à tuer

L’article porte le titre « Dans le Coran, sur 6300 versets, cinq seulement contiennent un appel à tuer ». Il est clair que l’intention du Professeur Reinhard Schulze (ou du journaliste) est de minimiser la place de la violence dans le Coran.

Il faut avant tout signaler qu’il n’est pas nécessaire qu’un mari tire cinq coups de pistolet sur sa femme pour qu’il devienne un criminel. Un seul coup de pistolet suffit pour tuer sa femme et transformer le mari en assassin. En soi donc le nombre ne signifie rien. Un seul missile de grand calibre peut réduire un grand immeuble en un amas de ruine.

3) Disculper l’islam des crimes des terroristes

Le Professeur Reinhard Schulze, comme le fait d’ailleurs le Président français Hollande, disculpe l’Islam de la violence. Pour rappel, le Président Hollande a déclaré après le massacre des journalistes de Charlie Hebdo: « ces terroristes n’ont rien à voir avec la religion musulmane » (Voir ma lettre à François Hollande). Le Professeur Reinhard Schulze dit pareillement, en d’autres termes, « Pour moi, la question centrale dans tout cela est: est-ce l’islam qui fabrique les croyants, ou sont-ce les croyants qui fabriquent l’islam? Si l’on tient la première proposition pour vraie, alors il faut doter l’islam de dogmes indestructibles, qui répondront de tous les actes des musulmans. Si c’est la deuxième qui est vraie, ce que je crois bien sûr, alors ce sont les croyants qui doivent en répondre. L’islam est sous leur responsabilité ».

En deuxième lieu le Professeur Reinhard Schulze se contredit: il disculpe l’islam et dit que l’islam est sous leur responsabilité, et en même temps il estime qu’ « on ne peut … pas accuser la communauté des musulmans des crimes commis par des extrémistes ».  Et ensuite il ajoute: « Le Coran compte quelque 6300 versets au total, dont 300 contiennent des mots tels que «combattre» ou «tuer». Cinq versets, en tout, sont une injonction à tuer ».  Il ne précise pas quels sont ces cinq versets? Mais l’existence de ces 300 versets qui « contiennent des mots tels que «combattre» ou «tuer» » et des cinq versets qui comportent « une injonction de tuer » prouvent que le Coran incite à la violence. Le Coran étant la première source de droit musulman, comment peut-on alors disculper l’Islam des actes de violence, comme voudrait le faire le Professeur Reinhard Schulze? En fait, les « terroristes » justifient tous leurs actes, même les plus abjects à travers le Coran et la Sunnah de Mahomet (qui constitue la deuxième source du droit musulman). On peut même aller plus loin: qu’est-ce que les terroristes ont fait et que Mahomet et ses compagnons n’ont pas fait? Mahomet est leur modèle, et il est inscrit sur leur drapeau. Ils sont des musulmans qui appliquent fidèlement les prescriptions du Coran et du Prophète Mahomet. Il serait donc absolument faux d’innocenter l’islam des crimes des terroristes musulmans. Ouvrez les ouvrages juridiques classiques, y compris l’ouvrage juridique « Bidayat al-mujtahid wa nihayat al-muqtasid » du philosophe Averroès – que des intellectuels occidentaux prennent pour un philosophe éclairé, et vous constaterez que ces terroristes ne font que suivre les enseignements de l’islam (voir la traduction anglaise de cet ouvrage). Dire que « les fondamentalistes, eux, opèrent une relecture du Coran très éloignée de la tradition islamique », comme le fait le Professeur Reinhard Schulz, est loin de la vérité, et dénote soit une ignorance des enseignements de l’Islam, soit une peur de dire la vérité. Et ce n’est pas la seule erreur commise par ce professeur.

4) La charia serait-elle née de l’imaginaire de l’Occident?

J’en prends une autre erreur. Le Professeur Reinhard Schulze dit: « Evidemment, en Occident, on a une idée très nette de la charia: une sorte de loi du talion complètement rétrograde qui peut vous faire littéralement perdre la tête! ». Est-il au courant du Code pénal arabe unifié adopté à l’unanimité par tous les Ministres arabes de la justice et qui se trouve sur le site de la Ligue arabe? Ce code prévoit expressément les sanctions pénales islamiques les plus dures: oeil pour oeil, amputation de la main du voleur, lapidation de l’adultère et mise à mort de l’apostat (le musulman qui quitte l’islam). Est-ce l’Occident qui a écrit ce code?

Le préambule de l’article dit: « L’Occident peut aider les intellectuels musulmans ». Et le Professeur Reinhard Schulze dit: « Le soutien et l’apport de compétences intellectuelles libres des Occidentaux sont indispensables ». Si une telle aide est la bienvenue, elle doit avant tout se baser sur un diagnostique correct du mal dont souffre la société musulmane. Disculper l’islam des crimes des islamistes n’aide en rien les musulmans, mais les enfonce dans leurs problèmes, et le monde entier avec eux.

Seule la vérité peut sauver les musulmans et le monde de ces heures sombres que nous vivons. Mais est-ce que les universités et les universitaires occidentaux sont prêts à y contribuer? J’en doute fort. Le discours du Professeur Reinhard Schulze en est une preuve éloquente.

Dr. Sami Aldeeb Abu-Sahlieh
Professeur des Universités
Centre de droit arabe et musulman

 

Source

Voir ICI les différentes publications du professeur Aldeeb Abu-Sahlieh