Transfusion sanguine en Guyane : Quand Taubira s’inquiéte que “tout le sang vienne d’ailleurs, avec son capital génétique”

Il a un petit air de fiction, cet hôpital mobile qui, au lieu d’accueillir les patients de la dernière infection, est destiné à recevoir… tous les autres. Etrange dispositif. Ce n’est pas ainsi qu’on procède ailleurs. Faut-il y voir une causalité ? Des chimiothérapies sont interrompues, des diabètes négligés, des dialyses différées, des hypertensions délaissées, les missions mensuelles ou trimestrielles de médecins suspendues. Voilà plus de quinze ans que l’Etablissement français du sang a déménagé, pas de banque de sang sur place, tout le sang vient d’ailleurs, avec son capital génétique.

Le Monde

Via Fdesouche


Note : Cette femme a reçu un doctorat honoris cause de l'Université de Genève.

L'Université de Genève mentionne que "Parmi ses réalisations, on peut citer la «loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité» dite loi Taubira."

Or elle n'a guère sanctionné ou rappelé la traite négrière effectuée par les musulmans comme le dit un article du journal l'Express.

Cette femme a également censuré toutes les exactions commises par les négriers africains :

"Le risque de voir cette histoire partielle, donc partiale, devenir histoire officielle a mobilisé les historiens quand l'un des meilleurs spécialistes actuels des traites négrières, Olivier Pétré-Grenouilleau, a été attaqué en justice au nom de la loi Taubira. Parce qu'il rappelait que la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non par des Blancs, mais par des négriers africains et que le commerce des esclaves était une routine sur le continent noir bien avant l'arrivée des négriers européens. Il lui était aussi reproché de réfuter l'application du terme de «génocide» aux traites négrières, contredisant ainsi le parallèle implicite entre l'esclavage et l'extermination des juifs qu'évoque l'exposé des motifs de la loi Taubira."

Taubira critique les Français “effrayés” par l’arrivée des réfugiés

Dans une réaction accordée au médiat Brut, l’ancienne ministre de la Justice a fustigé les “imbécillités énormes” propagées concernant l’arrivée des migrants en France.

Dans une vidéo diffusée par Brut, l’ancienne garde des Sceaux, Christiane Taubira, a défendu l'accueil des migrants par la France et s’en est pris à ceux qui lui sont hostiles. « Nous sommes 67 millions et nous sommes terriblement effrayés à l'idée d'accueillir 24 000 personnes », ironise-t-elle. « Cela dit des choses terribles sur nous », poursuit-elle.

Taubira fustige des « imbécilités énormes »

« Une peur panique, complètement irraisonnée, un sens des réalités très dilué, très altéré. Un égoïsme qui n'est même pas tangible parce qu'il n'a même pas d'effet... », déclare Christiane Taubira. Les migrants « viennent, ils risquent leur vie dans la Méditerranée, ils risquent la noyade (...) Ils risquent tout ça juste pour pouvoir s'inscrire aux allocations familiales ? », demande l’ancienne ministre de François Hollande, en évoquant des « imbécilités énormes », « incompréhensibles » et « absurdes » avancées par certains.

Selon Christiane Taubira, les exigences de l'Union européenne en matière d'accueil des migrants ne devraient pas faire peur aux Français. « Faire notre part, ce n'est pas inlassablement venir répéter 'Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde' », s'emporte-t-elle enfin, en remerciant, ceux qui « tendent la main », qui prouvent, selon elle, que « nous ne sommes pas des sauvages ».

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The Voice: Mennel Ibtissem reçoit le soutien de Christiane Taubira

Dans une tribune, l'ancienne Garde des Sceaux prend la défense de la participante de The Voice, contrainte de quitter l'émission après une polémique suscitée par d'anciens tweets.

France: Lorsque la gauchiste Christiane Taubira voulait passer sous silence la traite négrière arabo-musulmane

Cette femme a été ministre de la Justice sous la houlette du socialiste François Hollande.

Extrait d’un article de l’Express publié le 4 mai 2006

« Christiane Taubira déclare sans ambages qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes. Les enjeux du présent expliquent ces relectures du passé. (…) Roger Botte, chercheur au Centre d’études africaines du CNRS, constate qu’il privilégie également la traite transatlantique du fait de «la pression des représentants du monde arabe et des Etats africains». (…)

 La loi Taubira procède en effet d'une lecture partielle en n'évoquant que «la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe». D'une tragédie qui appartient à la longue histoire de l'humanité elle ne retient, sur une séquence courte, que les faits imputables aux seuls Blancs européens, laissant de côté la majorité des victimes de l'esclavage.

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Mathieu Bock-Côté : «Pour la gauche française Christiane Taubira a un rôle quasi-prophétique»

FIGAROVOX. - Christiane Taubira fait la couverture de Libération. L'ancienne garde des Sceaux est présentée comme une égérie et une autorité morale. Existe-t-il une gauche Taubira? Comment la définissez-vous? Que représente-t-elle dans le pays?

Mathieu BOCK-COTE. - Posons la question autrement: la gauche peut-elle aujourd'hui ne pas être taubirienne? J'entends par là que dans les pays occidentaux, la gauche idéologique, celle qui domine dans les universités, dans les médias, dans les tribunaux, est globalement acquise à l'idéologie diversitaire. Ces dernières années, on a vu des francs-tireurs émerger dans la vie publique et ils ont fait grand bruit. Ils transgressaient les codes du politiquement correct et on a fait sonner contre eux les sirènes d'alarme fêlés de l'antiracisme. On ne doit pas oublier, néanmoins, que ces dissidents sont très peu nombreux.

Le principal atout de cette gauche est moins politique qu'idéologique: elle maîtrise encore aujourd'hui les codes de la respectabilité médiatique. C'est elle qui décide si un commentateur est un homme éclairé ou si c'est un dangereux polémiste. C'est elle qui décide si un parti est républicain ou s'il est populiste: c'est elle aussi qui juge si un parti républicain dérive vers le populisme. En gros, elle a encore le pouvoir de tracer le périmètre de la respectabilité démocratique et fait tout ce qu'elle peut pour chasser ceux qu'elle considère comme des intrus: on le voit avec le mauvais sort réservé à Éric Zemmour ou à Alain Finkielkraut. La présence de Zemmour dans l'espace public est considérée comme un scandale. Il en allait de même de celle de Finkielkraut à l'Académie française. Et quand Macron va rencontrer Philippe de Villiers, on l'accuse d'avoir commis une faute de goût: on lui pardonnera peut-être, mais on lui reprochera de s'être sali. La gauche multiculturaliste n'en finit plus d'accuser les uns et les autres de faute morale. Elle distribue de telles accusations très généreusement.

Évidemment, on en trouve à gauche pour défendre la nation, l'autorité, l'héritage, la civilisation française: on parle de la gauche républicaine ou chevènementiste. Par ailleurs, c'est d'un politologue marqué à gauche, Laurent Bouvet, que nous vient l'analyse très fine de l'insécurité culturelle. Mais ceux qui assument cette position à gauche sont accusés de dériver à droite - la gauche n'est jamais parvenue à accepter la légitimité de la droite, elle la croit toujours en défaut d'humanité. Ceux qui veulent absolument être à gauche sont pris avec un gros problème: ils trouveront toujours plus à gauche qu'eux dans leur famille politique pour les accuser en fait d'être de droite. Il y a toujours de nouvelles réalités à déconstruire: celui qui ne veut pas suivre le mouvement passe à droite malgré lui. Pour rester à gauche, il faut donner régulièrement des gages. Manuel Valls en a fait l'expérience ces temps-ci avec la question du burkini: il est diabolisé dans son propre camp.

Permettez-moi d'insister: la véritable offense pour la gauche, aujourd'hui, c'est de ne pas se rallier au grand récit de la culpabilité occidentale, qui justifie toutes les déconstructions. Tu ne discrimineras point, tel est le grand commandement de l'époque: on voudrait bien s'y rallier mais on comprend vite que la défense de la moindre différence passe désormais pour une discrimination. Et ceux qui refusent de réduire la France à un espace juridique et administratif neutre, historiquement désincarné et culturellement asséché, sont soupçonnés des pires sentiments et des nostalgies les plus inavouables. Assimiler les immigrés à la nation? On y verra du néocolonialisme à l'endroit des banlieues. Soyons attentifs au choix des mots: doit-on comprendre que la décolonisation ne s'achèvera que lorsque la France sera complètement dénationalisée? En fait, toutes les normes collectives sont passées dans le tordeur d'un nouvel anticolonialisme: c'est aussi le cas de la laïcité, soit dit en passant.

La gauche taubirenne prétend piloter un grand changement de civilisation. Pour la gauche taubirienne, la diversité est l'horizon indépassable de notre temps. C'est en s'y convertissant que l'Occident trouvera enfin sa rédemption, en se délivrant d'un héritage toxique, allergique à l'altérité, incapable de s'ouvrir positivement à la différence. Celui qui ne se reconnaît pas dans ce programme est accusé d'entraver la marche de l'histoire - au sens propre, c'est un réactionnaire. C'est le bois mort de l'humanité. On ne lui accordera pas trop d'égards.

Alors pour répondre directement à votre question, je dirais que la gauche taubirienne, qui est une gauche multiculturaliste convertie au fondamentalisme des droits de l'homme aura le haut du pavé dans les prochains temps: c'est en adoptant cette posture que la gauche française croit pouvoir maintenir ses acquis et reconquérir le terrain perdu. C'est en dramatisant les enjeux qu'elle croit pouvoir renverser une situation historique qui semble d'abord condamner la gauche à une véritable éclipse politique.

Plus la France semblera au bord d'un basculement vers une forme ou une autre de fascisme, plus la gauche taubirienne se présentera comme la seule capable de la sauver d'un aussi funeste destin. On entendra beaucoup parler, dans les prochains mois, des années 1930: ou voudra nous faire croire qu'elles reviennent. Encore une fois.

La garde des Sceaux dénonce la «violence» et le racisme, selon elle, sous-jacent de la droite et de la presse de droite à son égard. Une telle stratégie de victimisation peut-elle fonctionner?

Paul Yonnet l'avait noté dès le début des années 1990: le paradoxe de l'antiracisme, c'est qu'il racialise les rapports sociaux et pousse à la traduction du désaccord dans le langage du racisme. C'est ainsi que dans un monde occidental, si on veut disqualifier moralement quelqu'un et le condamner à un ostracisme médiatico-politique, il faut l'accuser de racisme. On notera, soit dit en passant, que la définition du racisme ne cesse de s'étendre au rythme où le véritable racisme s'éteint: la mouvance antiraciste ne voudrait pas être mise au chômage.

Par ailleurs, Christiane Taubira incarne bien ce qu'on pourrait appeler l'agressivité victimaire. Elle multiplie les invectives, elle écrase ses adversaires de son mépris, mais s'offusque d'être simplement combattue politiquement. Comment ose-t-on ne pas s'incliner devant une conscience aussi majestueuse? S'attendait-elle à ce que ses adversaires la remercie de les avoir corrigés? Quand on lui riposte, elle s'étonne et se demande de quel droit on la confronte aussi ouvertement. Quand vous vous prenez pour le Bien et le Juste majusculaires, vous ne pouvez pas comprendre qu'on ne soit pas d'accord avec vous. Évidemment, Christiane Taubira a subi des attaques odieuses. Mais elle n'est pas en droit de réduire l'hostilité qu'elle suscite aux quelques propos racistes dont elle a été victime.

Vous demandez si une telle stratégie peut fonctionner? Elle fonctionne déjà à gauche. Le grand entretien dans Libération confirme Christiane Taubira dans un rôle presque prophétique. C'est elle qui est invitée à donner le ton à la gauche de demain: la gauche a erré, elle saura, elle, la remettre sur le bon chemin, parce qu'elle n'aurait jamais trahi ses idéaux.

Christiane Taubira met en garde contre les divisions de la gauche qu'elle présente comme le dernier rempart contre l'extrême droite… Que cela vous inspire-t-il?

Quand on lit Christiane Taubira, on en arrive rapidement à la conclusion suivante: la droite, c'est le parti des salauds. Je la cite dans son entretien àLibération : «La droite fait commerce de l'anxiété, de l'angoisse, de la désespérance, c'est-à-dire d'un désespoir dynamique qui se renouvelle, s'entretient. La droite en fait commerce lucidement et cyniquement». Elle a manifestement perdu son art de la nuance lors de cet entretien. Des forces obscures hanteraient les couches profondes de notre civilisation, et la droite voudrait les réveiller. Parlons-nous toujours de politique, ou décrivons-nous un film d'horreur?

Il y a une psychologie du progressisme qu'il faudrait prendre la peine d'étudier. La gauche a psychologiquement besoin d'affronter l'extrême-droite ou ceux qu'elle imagine hypnotisée par ses sorciers pour exister. La gestion prosaïque des affaires courantes ne la satisfait pas moralement, ce qui peut se comprendre puisque la politique est une activité existentielle. Alors pour se donner un supplément d'âme, elle a besoin d'un monstre à terrasser. Le camp du bien a besoin d'avoir en face de lui le camp du mal. La gauche taubirienne a besoin de cette surexcitation morale pour agir politiquement. Elle n'est pas étrangère au fanatisme: c'est souvent ce qui arrive quand on croit avoir le monopole de la vertu.

C'est l'éternel retour de l'antifascisme, qui depuis longtemps, n'a plus besoin de fascisme à combattre pour se lancer en croisade. Évidemment, le vocabulaire évolue (on parle moins de fascisme, aujourd'hui, que du populisme, ou d'un esprit réactionnaire, qu'on accable de phobies) mais l'ennemi à abattre demeure mentalement le même. Il faudra faire un jour l'histoire des personnalités politiques et des intellectuels qui ont été fascisés d'une manière ou d'une autre par la gauche idéologique: on y trouverait bien des hommes comme le général de Gaulle, Winston Churchill, Raymond Aron ou Soljenitsyne qui ont pourtant incarné admirablement la défense des plus hautes vertus de la civilisation. On en trouverait bien d'autres.

Elle accuse également la droite de s'identifier à l'extrême droite…

Dans l'esprit d'une certaine gauche, la division entre la droite et l'extrême-droite est artificielle: la première avancerait masquée, la deuxième n'aurait même pas honte de ses passions hideuses. Et toujours, la première serait tentée de céder à la seconde, d'aller la rejoindre sur ses terres, de se soumettre à ses obsessions. Il y aurait un continuum de l'horreur: la droite y serait simplement un peu moins avancée que l'extrême-droite. Mais fondamentalement, la droite serait occupée à exploiter cyniquement ou avec conviction la moins belle part de l'être humain: elle mènerait une politique régressive, à laquelle il faudrait faire barrage par tous les moyens. La droite déshumaniserait l'homme.

Notez une autre formule couramment utilisée: on dénonce souvent la droite décomplexée. Qu'est-ce à dire? Que la droite ne serait admissible dans la cité qu'à condition d'être complexée? Qu'une droite décomplexée serait une droite décivilisée? Ou encore, qu'une droite décomplexée ne serait rien d'autre que l'extrême-droite? La droite n'est-elle que l'extrême-droite avec un corset? Et d'où doit donc venir ce complexe qui contiendrait la moins belle part, sinon de la gauche, à qui on confie une mission civilisatrice? Et quand on dit d'un homme qu'il est très à droite, c'est une manière de dire qu'il est trop à droite - c'est-à-dire trop éloigné de la gauche. C'est seulement dans la mesure où la droite sera sous la tutelle morale et philosophique de la gauche qu'elle sera admissible dans la cité. Sans cela, il faudrait la refouler dans ses marges.

La seule droite moralement admissible dans la cité est celle qui a renoncé à toute forme de conservatisme. C'est celle qui a intériorisé les prescriptions morales de la gauche et qui leur adjoint une préoccupation comptable: l'homme qui occupe ce créneau, la gauche dira qu'il représente la droite humaniste, celle qui devrait donner des leçons à son propre camp. Je vous laisse décider qui on peut entrer ou non dans cette case.

Mais j'y reviens: on voit encore ici à quel point le débat politique est piégé dans les catégories sémantiques venues de la gauche. On ne voit pas trop comment en sortir. Théoriquement, la gauche ou la droite ne devraient pas être connotés positivement ou négativement, mais devraient seulement désigner des traditions politiques reconnaissant mutuellement leur légitimité. Il n'en est pas ainsi dans la réalité.

Mais une chose me semble certaine: la droite, si on veut à tout prix l'appeler ainsi, pour exister, doit cesser de quêter à la gauche un certificat de respectabilité et assumer sa propre tradition intellectuelle: c'est-à-dire qu'elle devrait assumer une anthropologie des limites, un désir de transmission culturelle et un attachement à l'héritage historique d'un peuple. Elle devrait aussi témoigner d'une conception tragique de l'histoire et renouer avec un certain sens de la verticalité sans lequel la souveraineté est condamnée à l'impuissance. Au fondement de tout, elle définit l'homme comme un hériter, et refuse cette étrange idée selon laquelle il devrait se désincarner pour s'émanciper. La droite sans le conservatisme historique n'est rien d'autre qu'une gauche qui prétend mieux savoir compter que les socialistes.

Il y a une semaine Julien Dray déclarait que François Hollande doit être «le candidat de la France métissée» face au «bloc réactionnaire». La gauche est-elle en train de réactiver sa stratégie des années 80 qui reposait sur deux piliers: antiracisme et diabolisation de l'adversaire. Cela peut-il fonctionner?

Cela peut fonctionner, car la conversion conservatrice de la droite n'est pas profonde: elle peut encore se laisser intimider facilement. Je devine qu'ils sont nombreux, à droite, à apprécier les discours musclés de Nicolas Sarkozy, mais combien croient vraiment l'ancien président de la République? Sont-ils nombreux à le croire sincère? La droite, à plusieurs reprises depuis cinquante ans, a capitulé devant l'hégémonie idéologique du progressisme. Et même quand elle se permet quelques audaces rhétoriques, elle s'empresse de les neutraliser dès qu'elle entre aux affaires. Pour détourner une formule de Cioran, on dira de la droite qu'elle a souvent l'allure d'un frondeur paralytique.

Mais allons plus loin: la seule stratégie pour la gauche multiculturaliste, terranoviste, c'est d'hystériser le débat public. L'État de droit est en danger, les libertés publiques sont compromises, les immigrés sont persécutés: seule la gauche peut sauver la France de la déchéance morale. Il s'agit de polariser à l'extrême la société en la divisant en deux blocs irréconciliables: celui de la lumière contre celui de la noirceur, celui du vivre-ensemble contre celui du rejet de l'autre, celui de la diversité heureuse contre celui de l'homogénéité forcée. Reste à voir dans quelle mesure le système médiatique a encore une emprise sur les mentalités et les comportements politiques. On devine qu'elle est encore grande.

Les attentats en série qui touche la France depuis deux ans ont-ils bouleversé la donne? En quoi?

Il n'est plus possible de faire croire que l'islamisme ne menace pas la France, ou que l'immigration massive est une chance formidable qu'il s'agit simplement de saisir. Ceux qui s'entêtent à tenir néanmoins un tel discours sont méprisés par le peuple - le discrédit des médias en témoigne. Ceux qui refusent de nommer la guerre dans laquelle nous sommes collectivement engagés comme civilisation voient leur crédibilité fondre très rapidement. Le déni de réel a ses limites et il existe encore dans notre monde des hommes non-réformés, qui voient ce qu'ils voient et qui ne reconnaissent pas dans l'aveuglement une vertu. La France est attaquée, elle est le théâtre d'un affrontement qui engage tout l'Occident. Elle cherche, péniblement, à se défendre. Elle renoue avec la part la plus tragique du politique.

Qu'est-ce qui a changé? Les passions fondamentales irriguent à nouveau la cité. Ceux qui s'imaginent gagner une crédibilité politique en misant tout sur les questions économiques et sociales se discréditent sans même s'en rendre compte. Il y a des limites à se montrer étranger au contexte historique. Les Français sentent leur pays menacé par la guerre civile, leur civilisation compromise et pendant ce temps, on en trouve pour les traiter de paranoïaques, pour les traiter de fous. On chantera peut-être leurs louanges dans les journaux bien réputés: ils échouent le test de l'histoire. Ceux qui s'entêtent à pratiquer une politique strictement gestionnaire et refusant d'embrasser la question identitaire se rendent coupables d'une faillite morale. La question identitaire n'a rien d'une illusion entretenue par des démagogues: à travers elle, c'est la question des fondements d'un pays qui se pose. Que faire d'un peuple français qui ne se croit pas interchangeable avec un autre pays et qui entend conserver son mode de vie, sa culture, et qui entend poursuivre son histoire?

En 2012, La stratégie Terra Nova qui préconisait au PS de privilégier les jeunes, les femmes et surtout les minorités au détriment des ouvriers avait réussi à Hollande. Peut-il reproduire cette stratégie aujourd'hui?

Une autre stratégie est-elle possible pour la gauche? Une bonne stratégie électorale suppose d'abord et avant tout une certaine acuité sociologique. Et le fait est que les classes populaires ont largué la gauche, et à quelques exceptions près, la gauche s'en fiche - rares sont ceux qui sont encore sensibles à la mythologie ouvriériste. Le monde ouvrier n'est plus sa base sociale depuis longtemps: depuis la fin des années 1960, en fait, elle a constaté la défection des classes populaires, qui demeurent accrochées à une conception protectrice de la politique. Elle n'hésite pas à pratiquer le mépris de classe, d'ailleurs. Le peuple serait rongé par des passions noires. Mieux vaut le voir se perdre dans la protestation populiste: il se condamne ainsi aux marges de la cité et à l'impuissance politique. Sur le fond des choses, la France périphérique espère une restauration de la nation et des cadres civilisateurs abandonnés depuis trop longtemps: elle réclame une politique conservatrice mais personne ne veut vraiment lui offrir. Pour reprendre l'analyse de Vincent Coussedière, le peuple est en dissidence.

Mais je le redemande: la gauche peut-elle faire autrement ? François Hollande se convertirait demain à la critique féroce du multiculturalisme, qui le croirait vraiment? S'il disait comprendre que la souveraineté nationale est indispensable et qu'il veut conséquemment suivre à sa manière l'exemple du Brexit, il susciterait l'hilarité générale. Ne soyons pas de mauvaise foi: François Hollande, bon tacticien politique, croit au primat du socio-économique sur l'historico-identitaire. Peut-il mener une autre stratégie? Et puisque la question identitaire s'impose malgré tout, il en revient donc à l'imaginaire fondateur du progressisme: la défense de la démocratie contre la vague réactionnaire qui toujours, menacerait ses acquis et la défense de l'avenir contre la nostalgie du passé. François Hollande aurait peut-être été un honorable président de temps de paix. Les circonstances ont voulu qu'un homme avec son tempérament et ses convictions ne cadrait pas avec les exigences de l'époque. Il faut moins le maudire, je devine, que s'en désoler.

Assiste-t-on au retour ou au contraire au crépuscule de l'idéologie multiculturelle ?

L'idéologie multiculturaliste est aujourd'hui contestée médiatiquement par quelques francs-tireurs, mais elle demeure dominante, ne nous faisons pas d'illusion. Elle ne revient pas sur la scène: elle ne l'a jamais quittée. Néanmoins, malgré ses contradictions, la France résiste au multiculturalisme: cela, le monde entier le comprend. Certains s'en réjouissent, d'autres s'en désolent, mais on sent bien que la France est le théâtre principal d'un grand affrontement qui porte sur la définition même du monde occidental. La France demeure la nation politique par excellence.

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Taubira n’a pas fait qu’augmenter la délinquance, elle a aussi ruiné économiquement la justice

C’est évident ! On ne peut pas être au four et au moulin !

Christiane Taubira était bien plus préoccupée de mettre en place son idéologie de victimisation des délinquants que d’améliorer les conditions de fonctionnement de ses tribunaux !

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est son successeur place Vendôme qui a dénoncé  – je cite – une « Justice sinistrée » ! Pourtant Taubira a eu quatre années et au moins 3 budgets pour améliorer les choses !

Mais Taubira est consistante dans sa logique : puisque « la prison est le problème et non la solution« , à quoi bon construire des places de prison ? On devrait même pouvoir réduire encore le nombre de magistrats – exceptés ceux qui traitent Sarkozy ! – en dépénalisant au maximum certains délits !

Regardez ce reportage édifiant réalisé par France2 dans le tribunal de grande instance de Nancy :

Nancy : Immersion dans un tribunal dévasté

En deux ans, le budget du tribunal de Nancy aurait diminué de 40 % alors qu’il a dû traiter près de 42 000 procédures en 2015 !

Mais pour Christiane Taubira, mieux vaut laisser son nom comme l’égérie de la loi sur la dénaturation du mariage et sur le droit à l’enfant que pour avoir rendu des conditions de fonctionnement décentes à nos tribunaux !

Jean-Jacques Urvoas, le successeur de Taubira a donné un entretien au JDD rapporté dans cet article. En voici un extrait :

Une justice « sinistrée »

Dans son entretien au JDD, le ministre, en poste depuis deux mois, rappelle avoir dit à son arrivée que « la justice était au bord de l’embolie ». « Depuis que je pousse la porte des juridictions, je dis plutôt qu’elle est sinistrée… », s’alarme-t-il. Par exemple, « la direction de l’administration pénitentiaire a 36 millions d’euros de factures impayées pour des hospitalisations de détenus ». Ou encore, « l’État a une dette de 170 millions d’euros » de frais d’interprètes, de laboratoires d’analyses ADN, d’experts, d’écoutes téléphoniques… « Tous ces prestataires privés sont payés au minimum avec quatre mois de retard », déplore le ministre.

On peut le croire puisqu’il est du même bord que Taubira !!!

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La police mécontente du remplaçant de Taubira

Police-française-SDPM-1

   
Dans un communiqué, le syndicat de police SDPM écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Mme Christianne TAUBIRA a laissé sa place à M. Jean-Jacques URVOAS, au poste de Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, suite à un désaccord politique majeur. Si le SDPM peut se réjouir, comme l'ensemble des forces de l'ordre, du départ de Mme TAUBIRA qui a contribué gravement à la perte d'autorité de l'Etat en France, au laxisme judiciaire, au désavoeu des forces de Police et à l'aggravation des relations parfois médiocres entre les magistrats et les hommes de terrain, nous n'avons pas à applaudir la consécration de M. URVOAS à ce poste.
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SDPM : En effet, cet homme politique n'a jamais été un ami des Policiers Municipaux, qu'il a toujours réduit à des médiateurs ou assistants sociaux de rue, ou encore des agents du stationnement. Ainsi, avait-il déclaré doctement et sans aucun rapport avec la légalité et la réalité : 'L’interpellation par des policiers municipaux n’a aucun fondement juridique' ou encore plus grave, avait-il qualifié certains services de Police Municipale de 'milice'. Ce qui avait amené le SDPM a exprimé ses plus vives protestations et à agir avec énergie contre de tels propos qui relèvent d'une idéologie dépassée.
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SDPM : A l'heure où le pays est déclaré en guerre avec une menace intérieure forte, où le Président de la République a demandé aux maires de s'investir au plus haut point dans la sécurisation de leur ville, le SDPM appelle de ses voeux que le Garde des Sceaux puisse désormais mesurer la responsabilité qui est la sienne. Le 1er syndicat professionnel des policiers municipaux, continuera à agir avec force pour la reconnaissance des Policiers Municipaux, première force de terrain, conclut SDPM (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur bvoltaire.fr, Jacques Martinez écrit à ce propos (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le tout frais garde des sceaux, M. Jean-Jacques Urvoas, n’aime pas la croix celtique ! En 2013, il s’était offusqué que la Légion étrangère osât publier la photo d’un sportif tatoué de ce symbole du christianisme, adopté par ailleurs par des Français peu à gauche. Le 4 août 2013, M. Urvoas, alors député PS et président de l’importante commission des lois, avait cru bon de protester véhémentement sur son blog contre le tatouage de ce caporal-chef de la Légion.
Jacques Martinez : Lorsqu’il avait découvert sur le site de notre Légion étrangère la photo de ce sportif vainqueur d’une compétition de pancrace – sport de la Grèce antique (aïe, mauvais point !) -, le torse nu dévoilant – ô scandale ! – le tatouage d’une croix celtique, le sang de M. Urvoas avait bouilli : quelle « indécence » dixit Urvoas, conclut Jacques Martinez (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.sdpm.net/2016/01/communique-depart-de-taubira-arrivee-d-urvoas.html
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http://www.bvoltaire.fr/jacquesmartinez/jean-jacques-urvoas-garde-sceaux-naime-legionnaires-a-croix-celtique,235037
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Taubira pas de fermer la porte en sortant

Taubira-2

   
Sur lefigaro.fr Ivan Rioufol (extraits ; voir premier lien en bas de page) écrit avec justesse que Christiane Taubira est devenue (ndmg - mercredi 27 janvier 2017), la Madone de la gauche défunte. En choisissant de claquer la porte, l’ex-garde des Sceaux a jeté la malédiction sur le gouvernement apostat, accusé en creux d’avoir renié le socialisme et ses valeurs. La haute idée qu’elle a d’elle-même, ajoutée à ses goûts pour la théâtralisation et l’enflure du verbe, vont sans doute l’inciter à dramatiser davantage son geste, unanimement salué par les nostalgiques du progressisme, précise, très incisif, Ivan Rioufol.
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Détail amusant : Taubira "bête noire", Le Monde change un titre d'article. L'article "Christiane Taubira, encensée et détestée" avait pour titre initial "Christiane Taubira, égérie et bête noire"... A noter que 68% des Français ont une opinion négative du bilan de Christiane Taubira.
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Ivan Rioufol ajoute : Elle a déjà tweeté : "Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l’éthique et au droit". Jamais, sans doute, une telle personnalité du camp du Bien n’aura incarné à ce point le sentiment de supériorité morale et intellectuelle qui a permis aux donneurs de leçons de dominer la pensée depuis quarante ans et plus," conclut Ivan Rioufol (fin des extraits ; voir premier lien en bas de page).
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Détail amusant : Taubira "bête noire". Le quotidien gauchiste 'Le Monde' a quant à lui changé un titre d'un de ses articles. L'article "Christiane Taubira, encensée et détestée" avait pour titre initial "Christiane Taubira, égérie et bête noire"... A noter que 68% des Français ont une opinion négative du bilan de Christiane Taubira...
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Christiane Taubira a donc démissionné du gouvernement. Bien. Samedi dernier, elle l'avait confié au journaliste Michel Denisot, pendant l'enregistrement d'une émission (extraits ; voir deuxième lien en bas de page). Déchéance de nationalité, racisme, primaire socialiste... L'ex-ministre de la Justice s'est livrée au jeu de Conversations secrètes.
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Dans une émission enregistré samedi dernier, le 23 janvier, Michel Denisot a obtenu avant tout le monde le scoop de la démission de Christiane Taubira du gouvernement et initialement programmée pour le 2 février. Sa diffusion a été avancée, pour coller à l'actualité, mercredi 27 Janvier le soir.
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Quand Michel Denisot lui demande si elle défendra la loi sur la déchéance de la nationalité à l'Assemblée, elle lui répond : "Il m'est absolument impossible de défendre la déchéance de nationalité".
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Hors micro, la ministre de la Justice lâche à Michel Denisot qu'elle quitte le gouvernement, et "le plus tôt sera le mieux". Durant l'émission, elle aborde aussi les "insultes racistes" dont elle a été "victime", expliquant qu'elle s'est sentie devenir noire en 2005, sur les plateaux de télévision. "Vous verrez, je les défierai jusqu'après ma mort", s'amuse-t-elle.
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Sur l'éventualité de participer à une primaire du parti socialiste, en vue de l'élection présidentielle de 2017, Christiane Taubira se dit absolument sûre de ne pas le faire. "Je sais ce que je fais de ma vie", dit-elle. Certains la verraient bien rempiler, après sa tentative de 2002, face à Lionel Jospin.
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Pour l'instant, pas sûr qu'elle participe à quelque débat que ce soit. "Elle a envie de respirer un peu, de repartir en Guyane, de lire des livres et de regarder le ciel bleu pendant quelques temps", confie Michel Denisot, sur Europe 1, mercredi 27 janvier... (fin des extraits ; voir deuxième lien en bas de page).
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/01/christiane-taubira-est-devenue.html
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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ps/les-confidences-sinceres-et-sans-retenue-de-taubira-a-michel-denisot_1758084.html
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Zones de non-droit et guerre civile

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A part les bloc-notes d'Ivan Rioufol et de Gilles William Goldnadel publiés dans le Figaro (quotidien français de droite écrit par des journalistes de gauche), et, à part l'hebdo français Valeurs Actuelles, pratiquement aucun média français classique n'écrit la vérité sur les zones de non-droit de l'Hexagone (zones musulmanes de non-droit pudiquement appellées "quartiers sensibles"). Et pour se ré-informer, les Français se tournent, tout naturellement, vers les sites et blogues Internet francophones de droite, tels par exemple Riposte Laïque, Résistance Républicaine, Boulevard Voltaire ou Les Observateurs.
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Le problème des "quartiers sensibles" est né sous De Gaulle, n'en déplaise aux néo-gaullistes d'aujourd'hui. Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les zones de non-droit. Ce qui est nouveau, c'est qu'avec l'afflux massif de clandestins illégaux musulmans -- surnommés "migrants" par la caste politico-médiatique -- et avec l'infiltration de ce flux massif par des terroristes de l'Etat Islamique, nous nous dirigeons, selon toute vraisemblance, vers la guerre civile en Europe et aux Etats-Unis entre autre.
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A cet égard, la persécution judiciaire dont font l'objet les sites et blogues Internet francophones de droite révèle l'impuissance de la caste politico-médiatique à gérer cette situation de crise. Au lieu de prôner l'envoi de l'armée dans les zones de non-droit, la caste politico-médiatique intente des procès à la blogosphère de droite et tente ainsi de l'asphixier financièrement. Le tandem Valls-Taubira est, en soi, une véritable caricature du pouvoir (du régime ?) en place à Paris. L'agité du bocal, je veux parler de Sarkozy bien sûr, ne vaut guère mieux. Il a semé le chaos en Libye et s'il est réélu en 2017, il sèmera le chaos partout où il pourra, car son état mental s'est aggravé.
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Daniel Pipes, dans The Daily Caller, a récemment publié une analyse (adaptation française de Johan Bourlard) sur le risque de guerre civile dû aux zones musulmanes de non-droit en Occident, zones musulmanes de non-droit pudiquement appelées "quartiers sensibles" dans la novlangue post-occidentale (extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page) : De la Méditerranée à la Baltique, les zones de non-droit partiel dans les quartiers à majorité musulmane font partie du paysage urbain. Rien que pour la France, les autorités du pays en dénombrent 751. Cette démission, présage d'une catastrophe, nécessite un revirement immédiat. Si j'appelle les mauvais quartiers des villes européennes zones de non-droit partiel, c'est parce que les gens ordinaires vêtus de tenues ordinaires en des moments ordinaires peuvent y entrer et en sortir sans aucun problème. Mais il s'agit de zones de non-droit dans ce sens où les représentants de l'autorité – au premier rang desquels la police mais aussi les pompiers, les préposés au relevé de compteurs, les ambulanciers et les travailleurs sociaux – ne peuvent y pénétrer que sous haute protection et pour une durée limitée. S'ils désobéissent à la règle de base, ils risquent d'être poursuivis, insultés, menacés voire agressés.
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Daniel Pipes : Cette situation ne devrait pas exister. Les sociétés d'accueil ont le pouvoir de dire non à l'apparition, en leur sein, de quartiers marqués par la pauvreté, le crime, la violence et la rébellion. Or, contrairement à ce qui devrait se passer, les gouvernements renoncent à leur pouvoir de contrôle dans l'espoir, fervent et un rien désespéré, d'éviter la confrontation. Les politiques multiculturelles entretiennent l'illusion en esquivant tout ce qui pourrait être interprété comme « raciste » ou « islamophobe ». Loin d'être une banale absurdité, cet abandon constitue une décision aux conséquences graves – bien plus profondes que, par exemple, le fait de ne pas tenir sous contrôle une ville américaine minée par le crime comme East St Louis. Et ce, en raison du fait que les zones musulmanes de quasi-non-droit s'inscrivent dans un contexte politique beaucoup plus large marqué par une une double dimension, occidentale et islamique.
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Daniel Pipes : Dimension occidentale. Le fait d'éviter la confrontation reflète une ambivalence profondément ancrée au sujet de la valeur accordée à sa propre civilisation voire à la haine de la race blanche par elle-même. En 2006, l'intellectuel français Pascal Bruckner faisait remarquer dans son livre La tyrannie de la pénitence que la pensée gauchiste « s'épuise dans la dénonciation mécanique de l'Occident dont elle souligne l'hypocrisie, la violence et l'abomination. » Les Européens sont considérés comme « l'homme malade de la planète » dont la cupidité et les notions fallacieuses de supériorité sont la cause de tous les problèmes dans le monde non-occidental : « L'homme blanc a semé le deuil et la ruine partout où il a posé le pied ». Si la triade fatale formée par l'impérialisme, le fascisme et le racisme représente tout ce que l'Occident peut offrir, il n'est pas étonnant que les personnes qui migrent vers l'Europe, notamment les islamistes, soient considérées comme des êtres supérieurs à qui l'on doit une déférence passive. Ces derniers exploitent cette situation en agissant mal – des dealers de drogue font la loi, un gang viole 1400 enfants pendant 16 ans et fait la promotion d'idéologies violentes – avec une quasi-impunité car, après tout, les Européens n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes.
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Daniel Pipes : Dimension islamique. Les zones de non-droit partiel sont aussi le résultat d'une tendance islamique à l'exclusion et à la domination. La Mecque et Médine constituent les zones officiellement, souverainement et éternellement réservées aux seuls musulmans. Depuis près de quatorze siècles, ces deux villes arabes sont formellement interdites d'accès aux kâfirs, qui ne peuvent s'y aventurer qu'à leurs risques et périls. Il existe, depuis des siècles et aujourd'hui encore, une foule de témoignages de non-musulmans qui racontent leur périple dans les zones saintes de l'Islam.
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Daniel Pipes : Il existe d'autres zones islamiques de ce type. Avant de perdre le pouvoir en 1887, les dirigeants musulmans du Harar en Somalie ont, pendant des siècles, mis l'accent (pour reprendre les termes d'un officier britannique) sur « l'exclusion de tous les voyageurs qui ne sont pas de confession musulmane ». Dans le même esprit, des femmes portant le hijab hurlent contre des non-musulmans en visite au Mont du Temple à Jérusalem pour leur faire sentir qu'ils n'y sont pas les bienvenus et pour ainsi les en écarter. En Occident, les enclaves légales réservées aux musulmans sont emblématiques d'un désir d'autonomie et de souveraineté des musulmans. Un autre exemple de ce genre de zones nous est donné par l'organisation Muslims of America [Musulmans d'Amérique], à la tête d'environ 15 zones de non-droit où grouillent les armes et l'hostilité, dans des propriétés privées disséminées aux quatre coins des États-Unis.
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Daniel Pipes : Contrairement à des endroits comme East St. Louis, les zones de non-droit partiel à majorité musulmane ont, pour les musulmans, une dimension profondément politique et hautement ambitieuse. En effet, il n'est pas exagéré de penser qu'elles deviendront des zones musulmanes autonomes dans lesquelles la loi islamique s'appliquera au nez et à la barbe des autorités locales. La faiblesse des gouvernements occidentaux combinée à la forte volonté de puissance des musulmans laisse présager une situation future marquée par les troubles, les crises, les ruptures, voire la guerre civile.
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Daniel Pipes : Certains pensent qu'il est déjà trop tard pour empêcher cette fatalité. Je ne suis pas de cet avis. Toutefois, si on veut éviter la catastrophe, il faut que le travail de démantèlement de toutes les zones de non-droit partiel soit entrepris sans tarder et conduit avec une détermination et une célérité fondées sur une estime de soi retrouvée. Deux principes universels devraient guider les gouvernements européens : l'exercice du monopole de la violence légitime et l'application des mêmes lois à l'ensemble des citoyens. La paix intérieure en Europe et peut-être dans d'autres contrées comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis, est à ce prix, conclut Daniel Pipes (fin des extraits adaptés ; voir liens en bas de page).
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Michel Garroté
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Texte original de Daniel Pipes :
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http://fr.danielpipes.org/16408/europe-zones-non-droit
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Adaptation française de Johan Bourlard :
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http://www.danielpipes.org/16384/the-danger-of-partial-no-go-zones-to-europe
   

France – au service d’ambitions personnelles démesurées

France-humour
Sur 'La faute à Rousseau', Hilaire de Crémiers écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les dernières élections ont révélé un mécontentement profond dans le peuple français. Il devrait s’ensuivre des réactions en chaîne . Quant au système, il se défend. Comme toujours ! Ce fut comme une répétition générale, vécue comme telle par tous les acteurs. Les dernières élections n’avaient plus de régionales que le nom. Il n’était question que de 2017 dans toutes les arrière-pensées politiciennes.
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Hilaire de Crémiers : Avec le schéma le plus simple qui soit : l’unique but, élevé au rang d’unique stratégie et donc d’unique programme – du moins sur le territoire métropolitain –, se réduisait à battre le Front national. Hystérie et absurdité ! Comme déjà en 2002, mais en pire, dans la mesure où les répercussions des violences idéologiques ébranlaient la France profonde : chaque village, chaque électeur était sommé de choisir. La grosse presse, l’ensemble des médias qui relèvent de l’État ou des financiers mondialistes et gauchards, donnèrent leur lourde artillerie sans aucun scrupule.
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Hilaire de Crémiers : Après l’enfer des attentats, l’enfer des manœuvres électoralistes où le système en place tentait de tirer profit, pour imposer sa loi diabolique, des peurs, des misères, des malaises, des deuils, dans une atmosphère étouffante de guerre civile, d’ébranlement social, de désordre généralisé que lui-même avait créés, suscités, exaspérés, au point qu’il devient légitime de se demander si, pour partie, il ne les a pas voulus. Qui ne l’a senti, vu, compris au cours de ces derniers jours ? Nos institutions qui n’en sont plus, ne fonctionnent que par et pour l’esprit de parti au service d’ambitions personnelles démesurées, prêtes à tout pour s’assouvir. Un petit pour cent de la population qui vit des prébendes de la République et en fait vivre sa clientèle, attise les haines les plus inexpiables pour s’assurer les places, les carrières, les bénéfices. Qu’ont donc fait ces gens pour la France ? Ont-ils jamais vraiment travaillé ? Leur vie se résume à des discours, conclut Hilaire de Crémiers (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 7 janvier 2015
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/01/06/lueur-a-l-horizon-5740774.html
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72 heures après le Bataclan, Taubira ose convoquer le président suisse de RL

Par

Les socialauds ne reculent devant rien. Non contents de harceler notre journal, par quatre plaintes de Cazeneuve, une de leur mécène Pierre Bergé, une d’Hidalgo, une de leur servile chef des flics Méric, ils osent se couvrir de ridicule, 72 heures après le massacre de Paris, et les 125 morts innocents (qu’il faut différencier des assassins islamistes).

 

Le dernier exploit de la justice Taubira ? La convocation, par le juge d’instruction Caroline Genin, de notre directeur de publication suisse, le 2 décembre 2015, au tribunal de Paris.

Le crime qui est reproché à notre responsable ? Avoir, le 20 décembre 2012 (bientôt 3 ans !) autorisé la publication d’un article de notre regretté ami Roger Heurtebise, intitulé : Mourad Ghazli, le syndicaliste qui roule pour les barbus de la RATP.

http://ripostelaique.com/mourad-ghazli-le-syndicaliste-qui-roule-pour-les-barbus-de-la-ratp.html

Dès le début du courrier, le juge explique qu’il envisage de mettre en examen notre ami, rien de moins ! On s’attendrait au moins à en comprendre les raisons précises. Y a-t-il eu dans l’article des passages réellement diffamatoires ? On n’en saura rien, puisque, sans se compliquer la vie, Caroline Genin fait un copier coller de l’article, et termine en écrivant : Diffamation publique envers un particulier.

Le pire est que Ghazli, connu pour manger à tous les râteliers (encore une plainte ?) a multiplié les procédures judiciaires à notre encontre, déposant quatre plaintes, plus invraisemblables les unes que les autres, toutes instruites par la justice Taubira, qui a, par ailleurs, débouté une plainte de Christine Tasin, instruite par notre regretté avocat Maître Scipilliti, contre l’islamo-collabo Askolovitch, pour un prétendu vice de forme !

http://ripostelaique.com/relayez-publiez-ces-4-articles-de-riposte-laique-que-mourad-ghazli-veut-faire-interdire.html

Cette convocation est un triple scandale. D’abord parce que notre justice, déjà encombrée (voir les délais) est dévoyée par des plaintes qui, comme celles de Ghazli, ne devraient jamais être instruites.

Ensuite, quelle terrible symbole, qui résume tellement le régime de Hollande, Taubira et leur clique, que de constater que le directeur de publication d’un site qui alerte nos compatriotes sur la réalité de l’islam depuis huit ans se retrouve convoqué, alors que les faits de ces dernières heures montrent que nous avions raison.

 

Enfin, elle tombe en ce jour où nous avons appris qu’un des huit terroristes musulmans, Samy Amimour, était machiniste à la RATP. Or, la plainte de Ghazli vient de la mise en ligne de la vidéo de Guy Sauvage, dans laquelle il a tombé le masque, en attaquant les femmes machinistes, le premier, confirmant ainsi que, bien que franc-maçon, il était avant tout musulman.

http://www.lejdc.fr/page-8/france-monde/actualites/a-la-une/national/2015/11/16/attentats-le-kamikaze-samy-amimour-etait-alle-en-syrie-il-y-a-deux-ans_11666016.html

Un gouvernement digne de ce nom devrait présenter des excuses à Riposte Laïque, pour l’ensemble du harcèlement judiciaire que nous subissons, depuis des années. Il devrait retirer les plaintes qui ont été déposées contre nous, et poursuivre ceux qui les ont orchestrées. Il devrait rembourser ceux de nos contributeurs, notamment Pascal Hilout et Pierre Cassen, qui ont été condamnés à verser aux racketteurs de l’antiracisme et à l’Etat près de 25.000 euros. Il devrait également rembourser à RL l’ensemble des frais de justice que ces procès en sorcellerie nous ont coûtés, et nous coutent encore.

Non seulement ils n’en font rien, mais ils voudraient, en outre, que notre président suisse se déplace en France, paie son transport, perde une journée de travail ?

Eh bien, c’est non, nous ne nous déplacerons pas, et nous assumons les conséquences de ce choix.

Jeanne Bourdillon

Article publié en priorité sur RL

Délit d’im@ges poursuivi par Pierre Bergé, après Taubira harcelant Miège…

Ci-dessus, Frédéric Mitterrand et Pierre Bergé
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Singe-Miege

Ci-contre le dessin pour lequel Miège est harcelé par Taubira

Comme nombre de sites, Délit d'im@ge avait relayé un extrait d’article de Panamza, concernant Pierre Bergé et Jack Lang, sans prendre parti… Et Pierre Bergé leur est tombé dessus! Même pour Libération, la plainte de Pierre Bergé semble bien excessive. D’ailleurs, 4 autres sites ont également été attaqués par Pierre Bergé pour avoir publié cet article: Libre Penseur, la Plume à gratter, Riposte laïque et Fdesouche.

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Que pouvons-nous en déduire? Comme en Hollandie, on ne perd pas de temps pour les copains, cette affaire sera plaidée le 5 novembre. Oligarchie ? Liberté d’expression ? Censure? Dictature?

Délit  d'im@ge

Des juges Français inféodés à certaines religions ?

La question mérite d'être posée, après que la Ministre de la Justice Christiane Taubira ait annoncé, le 27 avril 2015, aux journalistes accrédités auprès de son ministère, l'octroi de 2,7 M€ de crédits sur 3 ans "destinés à mettre en place des formations à la laïcité pour les magistrats et les personnels des juridictions".

taubira-valls

Certes, ce n'est rien à côté des 39,5 M€ annoncés le même jour et consacrés au renforcement de la sécurité des juridictions face à la menace d’attentats (vidéo protection, protection périmétrique, alarmes, gardiennage, portiques, système de badges, etc.) ou aux 7M€ octroyés à 2000 magistrats et greffiers pour "les équiper fin 2015 de tablettes et matériels informatiques sécurisés...".

Ces formations à la laïcité et ces nouvelles dépenses budgétaires, dont le coût peut être financé par la vente de quatre avions de combat Rafale (66 millions d'euros pièce) à l'Egypte, au Qatar ou à l'Inde, répondent-elles à une impérieuse nécessité ? Font elles suite à un constat de l'inspection générale des services judiciaires ? A des dérives dûment constatées de magistrats dont la clémence irait à des justiciables arborant certaines religions ?

Point de précision de la part de la Ministre de la Justice qui, depuis son arrivée, multiplie les effets d'annonce, et n'est d'ailleurs ni meilleure, ni plus mauvaise que ses prédécesseurs à la Chancellerie. Et je m'arrête là avant d'être taxé "d'effronté" par une ministre à bout de souffle, qui oubliera volontiers ma liberté de parole à l'égard de ses prédécesseurs. Des prédécesseurs qui comprenaient la liberté de parole du débat contradictoire, à l'image du ministre de la Justice UMP Pascal Clement, que j'ai affronté en 2007 aux législatives dans son fief de la Loire.

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Avant même l'ouverture de la campagne, je déclarais dans le quotidien le Progrès que "le Ministre de la Justice Pascal Clement était con et nul". Le même ministre me répondait le surlendemain dans le même médias "Je suis peut être nul, mais c'est moi le Ministre". Cet humour laïc et républicain ne se retrouve pas chez Christiane Taubira lorsqu'on critique son action publique.

Avec la même impartialité, j'avais dénoncé dans Lyon Capitale certaines pratiques de mon ami Michel Mercier (ministre de la Justice jusqu'en avril 2012) lorsqu'il donnait "des directives téléphoniques à des juges d'instruction pour les enquêtes Marseillaises" ou lorsqu'il procédait "à la mutation de 300 magistrats la veille de Noël".

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Le précédent de Rennes en 2009

En effectuant quelques recherches, on constate que le principe de laïcité a été mis à mal par plusieurs affaires ont eu un important retentissement. Si on se fie aux médias, toutes pourraient faire douter de la laïcité de la justice....

La plus célèbre est celle de Rennes, en 2009. Il s'agit du procès du «gang de Roubaix » (15 braquages très violents commis entre 2000 et 2001) est passé à la limite du crash judiciaire à la cour d’assise. Entre autres avatars, lorsque le procès prévu en septembre 2008 a été renvoyé à janvier 2009, un avocat a prétendu l’avoir obtenu pour cause de Ramadan. La polémique a enflé entre partisans du respect des droits de la défense et ceux qui dénonçaient une atteinte à la laïcité.

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Cette dernière annonce de Christiane Taubira ne doit pas provoquer l'amalgame. Car, dans une France où beaucoup de magistrats découragés diagnostiquent «La fin des juges », à l’image de Marie-Odile Theoleyre dans son remarquable livre, on a l’impression que certains serviteurs de l’Etat, dont les ancêtres se sont illustrés sur les champs de bataille, pour que «vive la France », tentent ici ou là de sauver le Pays réel, en incarnant cette laïcité et le sens de l'Etat que nous défendons.

Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411

Taubira : « les gens qui me ressemblent sont plus nombreux. Et [qu’]il vaut mieux ne pas trop défier ce monde-là »

Visée par des attaques racistes, la ministre compare sa situation à celle de Roger Salengro, poussé au suicide en 1936 par une campagne de calomnies antisémites.

L’engagement de Christiane Taubira contre le racisme, c’est une histoire ancienne. Descendante d’esclaves, première femme noire à occuper un ministère régalien, la ministre est à l’origine de la loi Taubira du 21 mai 2001 sur la reconnaissance de l’esclavage. Sa bataille, la ministre de la justice a souhaité la raconter dans un ouvrage à paraître ce jeudi 7 mai chez Philippe Rey: L’esclavage raconté à ma fille. Dans un entretien à Paris Match, elle détaille à cette occasion son expérience du racisme ordinaire et la violence croissante des attaques qu’elle subit quotidiennement depuis son entrée au gouvernement.

Le racisme, Christiane Taubira l’a rencontré dès l’école à Cayenne et lors de ses études à Paris, confie-t-elle. «Mais c’est en 2005, après les émeutes en banlieues que je suis devenue noire. Sans arrêt, on m’invitait sur les plateaux de télévision pour parler des Noirs. Je ne savais pas quelles compétences particulières j’avais, je n’ai pas fait des études spéciales sur les Noirs (…) Le système médiatique m’a enfermée dans ma couleur», regrette l’élue de Guyanne. …

«C’est de plus en plus violent. Pour moi personnellement. Pour mes quatre enfants qui prennent ça en pleine figure, pour mes petits-enfants. Cette violence est incommensurable. Un journaliste a écrit que depuis Salengro, on n’avait jamais vu un personnage public attaqué avec une telle violence…

Elle-même visée au quotidien par des accusations de déloyauté en raison de parcours auprès des indépendantiste guyannais, traitée et comparée à plusieurs reprises à une guenon, Christiane Taubira a elle aussi cristallisé un rejet virulent d’une frange conservatrice de l’électorat. Lui sont reprochés notamment son engagement en faveur de la loi pour le Mariage pour tous et son projet de réforme pénale, jugé «laxiste». Un déferlement d’attaques face auquel la ministre éprise de poésie a appris à faire le dos rond: «Je vis! Et que les racistes le sachent, je vis et je vivrai. Et je tiendrai. Il me suffit qu’ils le sachent. Qu’ils multiplient leur violence par un million, je tiendrai encore. Par dix millions, je tiendrai encore.

Le monde n’est pas à eux. Les enfants qui me ressemblent ont toute légitimité au monde. Il faudra qu’ils s’y habituent. La lucidité les conduira à voir que les gens qui me ressemblent sont plus nombreux. Et qu’il vaut mieux ne pas trop défier ce monde-là», avertit la locataire de la place Vendôme.

Le Figaro via Fdesouche.com

Anne-Sophie Leclère à nouveau lynchée à Cayenne!

C’est vendredi 10 avril 2015 que se jouera le nouvel épisode du procès Leclère. Taubira veut être bien sûre qu’elle en prenne un maximum! Vous souvenez de la condamnation de Madame Leclère à 9 mois de prison ferme et 50 ooo euros d’amende pour avoir momentanément posté sur sa page Facebook un photomontage, se baladant alors sur le net, de la garde des Sceaux, la montrant à côté d’un bébé singe, avec les mentions: Taubira à 18 mois, Taubira maintenant. A savoir que la journaliste qui avait interviewé Anne-Sophie Leclère lui avait fait croire qu’elles étaient alors hors caméras pour mieux la piéger… L’iniquité perdure comme l’abus de position dominante de ChristHaine Taubira!

Suite sur Délit d@image

Justice Taubira : la légitime défense contre un délinquant vous vaudra une peine de prison

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jean-yves-le-gallouPar Jean-Yves Le Gallou
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Jusqu’à quel point peut-on aller pour défendre sa peau ? La réponse du droit français est simple, sur le papier : il faut que la légitime défense soit nécessaire, simultanée et proportionnée à l’agression encourue. Mais dans les faits, il est toujours difficile pour la victime de connaître les réelles intentions et les armes de l’agresseur. Et dans ces temps de compassion en faveur des délinquants, la légitime défense, nécessaire à la sécurité des citoyens, est de moins en moins reconnue.

« y’a bon Banania, y’a pas bon Taubira »!

Anne-Sophie Leclère, l’abbé Beauvais et David Miège ont deux points communs. Tous trois sont poursuivis par l’ire et  la victimisation permanente de Christiane Taubira qui, par associations interposées, fait traîner en correctionnelle, au prétexte de racisme, tout ceux qui lui déconviennent. Le second point commun de ces trois victimes de l’acharnement de Taubira a pour nom Jérôme Triomphe, leur avocat.

Source Délit d'im@ge

La nouvelle mesure Taubira : les victimes devront aider leurs bourreaux à se reconstruire

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Aujourd’hui c’est au tour de la justice réparatrice comme citée plus haut, dont le principe est de permettre aux bourreaux de se reconstruire, pire c’est à la victime de faire ce travail. Par exemple, des parents ont été dans l’obligation d’entretenir une correspondance avec le meurtrier de leur fils. Un peu comme si on voulait faire revivre deux fois la douleur de la perte de leur enfant.

[...]

Article complet