Plus de la moitié des Suisses seraient mécontents de la politique nationale

Au total, 53% des Suisses disent être mécontents de la politique dans leur pays, soit cinq points de pourcentage de plus qu'en 2014, selon un sondage de Vimentis publié lundi.

Le degré d'insatisfaction est le plus élevé chez les 55-64 ans et chez les électeurs de l'UDC, à l'opposé des jeunes de 15 à 24 ans.

Comme les années précédentes, les mécontents veulent plus de mesures en matière d'immigration et de politique d'asile. Sur ce chapitre, la grogne concerne 41% des sondés contre 35% un an auparavant.

Selon ce sondage, effectué du 2 novembre 2015 au 3 janvier 2016, 44% sont d'avis qu'il faudrait réduire le soutien aux requérants durant la procédure d'asile. Seuls 14%, une majorité de jeunes, souhaitent augmenter cette aide.

Huit personnes sur 10 soutiennent les procédures accélérées dans des centres d'enregistrement fédéraux. Mais ce soutien massif s'effondre (51%) dès lors qu'il est question de construire de tels centres dans sa propre commune.

Réforme de la prévoyance vieillesse

Interrogés également sur la prévoyance professionnelle, 9% des participants au sondage ne voient pas de nécessité de réformer à la fois l'AVS et la prévoyance professionnelle, contre 42% qui en sont convaincus. Une majorité de 54% - formée notamment des personnes de 55 à 64 ans - trouve bonne l'idée d'une hausse de la TVA de 1% pour financer l'AVS.

Trois quarts plébiscitent l'âge égal de la retraite pour les hommes et pour les femmes.

Selon Vimentis, 20'224 personnes ont participé au sondage en ligne. La marge d'erreur est de +/- 4%. Les données ont été pondérées en fonction de plusieurs critères tels que l'âge, le sexe, les cantons et la formation des participants.

ats/hend

Vimentis, un organe politiquement neutre

Vimentis a été créé en 2003 par des étudiants de l'Université de St-Gall. Mené une fois par année, il se veut politiquement neutre et se trouve sous le patronage des présidents des partis des Verts, du PS, du PLR, du PBD, du PDC, du PVL et de l'UDC.
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Cheikh al Ayrault est de retour

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Dans la revue de presse LSB, Marie Bethanie écrit à propos du retour d'Ayrault au gouvernement français (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Nous voilà donc avec le charismatique Jean-Marc Ayrault à la place de l'inénarrable Fabius aux Affaires Etrangères, réintégrant un gouvernement dirigé par son successeur - ces gens-là n'ont pas beaucoup d'amour-propre. C'est le moment de rappeler les tendresses d'Ayrault pour les Frères Musulmans à Nantes lorsqu'il était maire de la ville".
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Marie Bethanie : "Son conseil municipal avait en effet voté une subvention de 200'000 euros pour le 'centre culturel' de la mosquée Assalam de l’UOIF, le reste du financement étant assuré par le bras prosélyte du Qatar, la Qatar Charity Fundation. Ayrault, ministre des Affaires Etrangères, ami des Frères Musulmans et main dans la main avec le Qatar pour mieux islamiser la France ? Voilà qui promet", conclut Marie Bethanie sur LSB (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/jean-marc-ayrault-lami-des-fr%C3%A8res-musulmans-et-du-qatar.html
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Fini de rire

Europe-1

   
Avec l'arrestation du général Piquemal et le syndrome de Calais, quelque chose a changé. Le flux migratoire musulman et le terrorisme islamique ne sont plus appréhendés de la même façon. Et les langues se délient du côté des militaires. D'un côté, la classe politique continue de se discréditer et de se ridiculiser. D'un autre côté, les peuples et les armées se mobilisent. Fini de rire, aurait-on envie de dire.

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En France, les présidentielles de l'an prochain n'intéressent personne, hormis les candidats et les partis concernés. Le peuple s'en tape et les militaires ont d'autres préoccupations, bien plus sérieuses. L'année 2016 serait-elle l'année de tous les dangers ? Guerre en Ukraine, guerre en Syrie et en Irak, plus d'un million de migrants musulmans à gérer en Europe, risque de krach financier planétaire, risques d'attentats lors du championnat d'Europe de football, qui dit mieux ?
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Alain de Catalogne (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le Chef de l’armée norvégienne Odin Johannessen avertit que les pays européens doivent être en train de se préparer et être prêts à se battre contre l’islamisme radical afin de préserver les valeurs qui unissent le continent. « Je pense que nous devons être prêts à se battre, à la fois avec des mots, des actions – et si nécessaire avec les armes – pour préserver le pays et les valeurs que nous avons en commun », a déclaré Johannessen dans un discours à la Société militaire Oslo lundi.
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Alain de Catalogne : De son côté, le chef de l’armée suédoise, le général Anders Brännström a ordonné à ses troupes de se préparer à une guerre en Europe. Décembre, le chef de l’armée suisse André Blattmann a averti que le risque de troubles sociaux en Europe a été intensifié et que les citoyens devraient s’armer.
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Alain de Catalogne : « La menace du terrorisme est à la hausse, les guerres hybrides ont lieu dans le monde entier; les perspectives économiques sont sombres et les flux migratoires résultant de personnes déplacées et de réfugiés ont pris des dimensions imprévues « , a déclaré Blattmann. Les experts en sécurité Top en Allemagne ont également dit à la chancelière Angela Merkel en octobre dernier que la classe moyenne allait se « radicaliser » en raison des frontières ouvertes, de la politiques pro-migrants et qu’en conséquence un désordre intérieur pourrait en résulter.
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Alain de Catalogne : En France, les forces de sécurité ont fait des préparatifs de troubles civils de masse au sujet d’ immigrants radicalisés tenant des quartiers entiers. L’armée française fait des plans d’urgence pour la « réappropriation du territoire national, » la reconquête des zones perdues de villes, dans le cas où des populations immigrées armées pourraient obtenir des armes et devenir ouvertement hostiles aux autorités, conclut Alain de Catalogne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si la France est menacée, c’est par la faiblesse de l’Etat : il ne cesse notamment de reculer devant l’afflux de "migrants" de plus en plus agressifs, et devant les exigences d’un islam radical qui se comporte en terrain conquis. S’en prendre à un militaire de haut rang (ndmg - le général Piquemal), placé en garde-à-vue samedi soir, est particulièrement choquant de la part d’un pouvoir qui a laissé plus d’une fois se dérouler des manifestations interdites, singulièrement quand elles étaient conduites par les islamo-gauchistes, antisémites et francophobes.
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Ivan Rioufol : Il est loisible de reprocher au général, qui appelait à une démonstration "apolitique", de s’être laissé confondre avec des activistes d’extrême-droite présents ce jour-là à Calais. Mais les ricanements médiatiques qui font écho à son appel à défendre "les valeurs patriotiques" de la "France éternelle" confrontée à la "décadence de l’époque" laissent voir le mépris dans lequel sont tenus ceux qui osent tenir tête au lent effacement de la nation, au profit du "Nous inclusif et solidaire", ce novlangue officiel destiné à laisser toute sa place à l’islam politique, conquérant et dominateur, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Anne Dolhein (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Robert Spaemann, le philosophe allemand, vient de dénoncer avec vigueur le fait que les réfugiés chrétiens du Proche-Orient soient recueillis dans des structures où se trouvent également des migrants islamiques. Il a également plaidé pour un accueil prioritaire de ses coreligionnaires : « Il faut aider avant tout les réfugiés chrétiens », a-t-il déclaré dans un entretien avec le Tagespost. Spaemann a qualifié de « cynique » l’exigence imposée aux réfugiés chrétiens de « s’entendre avec les autres » : ils sont nombreux à se trouver dans des centres d’accueil où « à l’instar de ce qui se passe dans leur pays d’origine, qu’ils ont quitté, ils se trouvent en situation de discrimination et de danger ».
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Anne Dolhein : Il faut, dans la mesure du possible, héberger les demandeurs d’asile avec des personnes de convictions semblables : « N’est-ce pas un commandement d’humanité ? » Robert Spaemann s’est élevé contre le préjugé idéologique qui sous-tend ce mélange des cultures et des religions. Un fonctionnaire allemand a pu déclarer en effet que l’accueil proposé aux réfugiés constituait une sorte de « Nations unies en miniature : les gens doivent apprendre au moins ici à s’entendre ».
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Anne Dolhein : Le philosophe catholique reproche aux responsables de méconnaître la dimension communautaire de la religion, qui fait que les gens se sentent « frères » – ces gens « qu’on arrache les uns aux autres alors qu’ils sont dans des pays étranger ». « C’est une tyrannie malveillante », accuse Robert Spaemann. C’est à l’Eglise catholique que Spaemann demande particulièrement de changer d’attitude et d’accueillir en priorité les chrétiens : « Lorsqu’on ne peut aider tout le monde, il y a une hiérarchie selon la proximité ou l’éloignement. Il peut s’agir de la religion ou de la nationalité, de personnes qui ont des intérêts communautaires ou une même vision du monde. N’est-ce pas ce qu’il y a de plus naturel au monde ? », conclut Robert Spaemann cité par Anne Dolhein (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 9 février 2016
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http://resistancerepublicaine.eu/2016/02/06/les-chefs-militaires-europeens-se-preparent-a-la-guerre/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/02/faudrait-il-que-les-francais-c.html
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http://reinformation.tv/robert-spaemann-aider-refugies-chretiens-crise-migrants-dolhein-50910-2/
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Le Front National version Marion

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L'Express
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L'Express s'intéresse au séminaire interne au FN qui débute le 5 février (extraits ; voir le lien vers la source en bas de page) : Marion Maréchal et ses proches, sans doute soutenus par Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen, militeront ardemment pour une redéfinition structurelle du programme économique; le maire de Béziers, Robert Ménard, lui soumettra de quitter symboliquement la présidence du Front national le temps de la campagne; Sébastien Chenu demandera l'abandon de la manifestation du 1er mai en l'honneur de Jeanne d'Arc.
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L'Express : Florian Philippot, assuré que le parti provoque des blocages émotionnels chez les électeurs, militera pour un changement de nom; Philippe Olivier espérera une volonté d'ouverture: la réserve de voix se trouve selon lui à droite et il aime à rappeler que seul, un parti ne gagne pas une élection présidentielle. La mère des batailles se rapproche, les regards se font plus pressants: voilà la personne de Marine Le Pen condamnée à réussir. 2017 sera sa dernière occasion. En cas de mauvaise performance, pour la première fois depuis qu'elle dirige le FN, sonnera la fin du leadership naturel (fin des extraits ; voir le lien vers la source en bas de page).
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Politique magazine
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Historien, politologue, Nicolas Lebourg est un des meilleurs spécialistes du Front national. En 2015, il a publié Les droites extrêmes en Europe (Seuil). Cet entretien est paru dans une version abrégée dans le numéro 148 de Politique magazine dont le dossier est consacré à Marion Maréchal-Le Pen, l’étoile montante du Front national (ci-dessous, quelques extraits de l'entretien ; voir le lien vers la source en bas de page).
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Politique magazine - Peut-on retracer brièvement l’histoire de ce qu’on appelle l’extrême-droite ?
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Nicolas Lebourg - En France, elle naît avec le général Boulanger au XIXe siècle. En schématisant, on peut dire que le boulangisme est fondé sur le rejet des corps constitués et qu’il prône une république référendaire à l’exécutif fort. Le Front national de Jean-Marie Le Pen s’inscrivait dans cette tradition. Mais depuis l’arrivée de Marine Le Pen, ces références culturelles et politiques ont largement évolué sous l’influence d’un « néo-populisme » apparu dans les années 2000 avec le mouvement fondé par Gert Wilders en Hollande. Le Front national est ainsi passé d’un « national-populisme », alliant valeurs sociales de gauche et valeurs politiques de droite, à ce que j’appelle un « souverainisme intégral ». A savoir, la promesse d’une protection tout à la fois économique, démographique et culturelle sans failles face aux dangers de la mondialisation.
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Politique magazine - Que représente Marion Maréchal-Le Pen au sein du FN ?
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Nicolas Lebourg - Marion Maréchal-Le Pen est au confluent des droites catholiques et identitaires. Elle fédère un « bloc des droites » qui entre en concurrence avec les tenants d’une ligne « ni droite, ni gauche » nombreux au sein du Front national. Son libéralisme économique – pas très différent de celui qu’affichait son grand-père – et son conservatisme sur le plan des mœurs, qui s’est affirmé dans l’opposition à la loi Taubira, vont dans cette logique (fin des extraits de l'entretien ; voir le lien vers la source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fn/marine-le-pen-presidente-en-travaux-en-vue-de-2017_1759714.html
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http://www.politiquemagazine.fr/nicolas-lebourg-la-strategie-de-marion-marechal-le-pen-est-la-plus-pertinente/
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Tout sauf Sarkozy

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Avec son livre, Sarkozy ouvre, en janvier 2016, la campagne présidentielle d'avril-mai 2017. Cette campagne électorale va donc durer quinze mois. Plus de 450 jours durant lesquels, Sarkozy, va envoyer, "chaque jour, une carte postale aux français". Il n'a donc tiré aucune leçon du passé. Il est même passé de la carte postale au livre. Non seulement Sarkozy n'a pas changé, mais son état mental s'est aggravé.
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A ce propos, j'aimerais tout de même rappeler que l'immature et impulsif Sarkozy a déclenché une guerre aux conséquences désastreuses en Libye, un pays situé à seulement 300 km (par voie maritime) de l'Italie et donc de l'Union européenne. Cette guerre a provoqué le chaos islamique en Libye et a elle permis (et permet encore) à des centaines de milliers de "migrants" de déferler sur l'Europe. Ni François Hollande, ni Marine Le Pen ne se lanceraient dans une telle mésaventure, une telle erreur, un telle faute géopolitique.

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A propos de Sarkozy, l'homme politique français de droite Philippe de Villiers déclare  (extraits ; voir lien en bas de page)  : Je pense que Nicolas Sarkozy, comme la plupart des politiciens français, n'a aucune conviction, ou plutôt il a des convictions changeantes en fonction du vent. Quand il lui semble que le vent souffle dans le sens de la famille, au sens hétérosexuel de la filiation, alors il prend une position en flèche sur la famille. Et quand il lui semble que cette question pourrait lui enlever une partie de son électorat, alors, il prend la position contraire. Il ne faut pas voir plus de propos idéologique que cela. C'est simplement la politique du chien crevé qui suit le fil de l'eau, comme on dit. La droite classique ressemble à la gauche classique. Les deux, la gauche et la droite, sont libérales, mondialistes, islamophiles, migrationnistes, et soumises au politiquement correct. Et là, dans cette annonce de Nicolas Sarkozy, on voit un très bel exemple de soumission au politiquement correcte.
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Philippe de Villiers : Il y a encore des électeurs en France, qui disent qu'il y a une très grande différence entre la droite et la gauche. Alors qu'il n'y en a aucune. La droite et la gauche françaises sont pour rester dans l'OTAN, sont pour rester dans l'euro, pour rester dans l'Europe, pour continuer à abattre nos frontières. La droite et la gauche sont europhiles, et craignent toute forme d'estampille qui viendrait les qualifier de xénophobes, d'europhobes, d'homophobes ou d'islamophobes. Donc c'est la trouille qui les guide. Ce sont des trouillards. Et en l'occurrence, c'est très grave de la part d'un ancien président de la République de ne pas comprendre que la famille c'est la filiation, et qu'il n'y a pas de société possible, qu'il n'y a pas d'avenir pour la société sans la filiation, la filiation suppose une société qui ne soit pas sans sexe ni patrie.
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Philippe de Villiers : Juppé, Sarkozy, Le Maire, Fillon, Valls ou Hollande sont les gens qui ont coulé le navire France. S'il n'y a pas de sexe, s'il y a des théories du genre, s'il y a l'idée d'un sexe unique, alors, il n'y a pas de patrie durable. Et je pense que Nicolas Sarkozy est comme tous les politiciens en admiration devant la chanteuse Conchita Wurst, et des gens de ce sort, qui ont été reçus au Parlement européen et à l'ONU.
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Philippe de Villiers : Pour moi ce n'est pas une surprise. Ce qui est une surprise pour moi c'est le courage. Quand je vois Juppé, Sarkozy, Le Maire, Fillon, Valls ou Hollande, ce sont les gens qui ont coulé le navire France, ce sont des naufrageurs en cravate. De toute façon la position qu'il (ndmg - Sarkoty) vient de prendre rejoint celle de Bruno Le Maire, de François Fillon, d'Alain Juppé. Il s'aligne sur les autres. Nicolas Sarkozy est un ludion électronique qui virevolte.
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Philippe de Villiers : Donc ce sont les mêmes candidats, avec les mêmes programmes, avec les mêmes idées. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais ce que je dis c'est que Nicolas Sarkozy continue à être Nicolas Sarkozy, un homme qui virevolte. Je l'ai appelé dans mon livre «Le moment est venu de dire ce que j'ai vu» un ludion électronique. Vous savez, il y avait une publicité sur le lapin-tambour Duracell, avec un petit lapin qui tape sur son tambour avec des baguettes et qui dit « j'aime la politique, j'aime la politique ». Alors en l'occurrence c'était le lapin-tambour - et on a un lapin-tambour Duracell, le Sarkollande. Tous les leaders politiques sont pour la poursuite de la politique antifamiliale.
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Philippe de Villiers : Dans la situation actuelle je suis très pessimiste. Je ne vois aucun grand leader qui se prononcerait pour l'annulation de cette loi. Moi, je suis pour son annulation, mais aujourd'hui je ne suis plus dans l'arène. Et ceux qui sont dans l'arène sont tous pour la poursuite de cette politique antifamiliale, politique contraire à l'idée de filiation. Donc oui, je ne peux pas vous dire que cette loi va être annulée, puisque je ne vois aucun candidat à l'élection présidentielle qui soit pour l'annulation. Aucun, conclut Philippe de Villiers  (voir lien en bas de page) .
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De son côté, le chroniqueur catholique français de droite Bernard Antony écrit (extraits ; voir lien en bas de page) : Titrant sans vergogne son médiocre bouquin « la France pour la vie », Nicolas Sarkozy s’est manifestement inspiré mimétiquement du procédé dialectique d’inversion de la vérité du docteur Pierre Simon publiant jadis « de la vie avant toute chose ». Ce dernier, qu’il admirait, fut le père de la loi Veil. Il développait dans son livre que pour la meilleure vie de la société, on devrait désormais pouvoir décider à plusieurs, collectivement, socialement donc, de la suppression des enfants non désirés ou socialement indésirables. Somme toute comme dans le communisme ou le nazisme. Depuis, la loi Chirac-Giscard-Veil est devenue un tabou qu’il est politiquement suicidaire de contester.
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Bernard Antony : Voici que Nicolas Sarkozy s’aligne maintenant sur la dernière loi en date de la culture de mort, la loi Taubira, instaurant le « mariage » homosexuel ; nouvelle étape dans le processus de désintégration familiale et sociale en attendant les prochaines lois mortifères sur l’euthanasie. L’ancien président de la République  avait en substance lancé l’an dernier un « je vous ai compris » aux jeunes partisans, au sein de son parti « les républicains », de l’abrogation de la loi Taubira. Un peu naïfs et faute, bien excusablement, de mémoire politique, ils l’avaient cru sur parole. Ne saisissant pas que le petit homme bonimenteur, imitait comme il le pouvait son grand modèle politique, le général De Gaulle, dans le seul registre à sa portée : celui de la tromperie.
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Bernard Antony : Hervé Mariton, son concurrent à l’investiture de « Les Républicains », l’a traité de parjure. Nicolas Sarkozy a expliqué qu’il avait bien le droit de changer d’avis et donc de ne pas défendre une position qui n’est plus la sienne. Mais n’est-ce pas plutôt parce que « la politique, c’est du marketing », comme le croit et le dit Louis Aliot ? Nicolas Sarkozy a donc simplement changé de marché. Il a probablement estimé que, dans « Les Républicains », les bons jeunes gens de Sens Commun issus de la Manif Pour Tous ne seraient pas d’une aussi bonne rentabilité électorale et surtout médiatique que le « lobby gay ». Il préfère donc faire son marché auprès de celui-ci sous la houlette de l’homocrate Jean-Luc Romero par ailleurs prosélyte de l’euthanasie, de la GPA et bien sûr de l’idéologie du genre que déjà « le Républicain » Luc Châtel commençait à vouloir imposer dans l’Éducation Nationale quand il en était ministre dans le gouvernement Fillon.
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Bernard Antony : La vérité, c’est que Nicolas Sarkozy n’a jamais opposé de résistance sincère et durable à l’instauration des lois de désintégration de la personne, de la famille, de la société. Or le refus de l’écologie humaine fondée sur le respect de la vie innocente, l’imposition totalitaire des lois de culture de mort, c’est très exactement ce qui constitue le degré le plus élevé du racisme, le racisme anti-humain. Nous nous devions de relever que Nicolas Sarkozy n’est pas l’homme qu’il faut pour défendre la valeur fondamentale de la vie sans laquelle la vie de la France ne saurait durer. Le titre de son livre est un mensonge, conclut Bernard Antony (voir lien en bas de page).
Michel Garroté
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https://francais.rt.com/opinions/14468-phillippe-villiers-sarkozy-chien-creve
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http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/515-sarkozy-sous-l-enfumage-de-la-france-pour-la-vie-la-culture-de-mort
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Pour endiguer la crise des migrants, le Danemark s’apprête à adopter des mesures contraires à la Convention européenne des droits de l’homme.

Après avoir fait part de ses inquiétude quant aux mesures antiterroristes de Paris, Le commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Nils Muiznieks, a mis en garde Copenhague au sujet de sa politique envers les migrants. Le Danemark envisage en effet de durcir considérablement sa législation à leur égards.

Suite

Il n’existe pas de débats en France

Robert-Ménard-2

   
Depuis Mai 68, la structure intellectuelle des gens de gauche, en France, se résume par le refus du débat, par le refus du travail des idées, par le refus de la confrontation des idées, par le procès en légitimité de l'adversaire politique, par l'intolérance et par le sectarisme. "Il est interdit d'interdire" est devenu "il est obligatoire d'interdire". Méfiez-vous donc, lorsqu'un intellectuel français de gauche prononce le mot "liberté". Car souvent, il pense le contraire et ce qu'il voulait dire, en réalité, c'est "je suis liberticide, inculte et paresseux" ou encore "tu n'as pas droit à la parole et moi seul ait le droit de parler".

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29 professeurs d'histoire ont écrit une lettre à Robert Ménard, publiée dans Le Midi Libre le 15 janvier. Ménard, maire de Béziers leurs répond (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ainsi donc, ces enseignants du lycée Jean-Moulin m'accusent "d'instrumentaliser" et de "retricoter" l'Histoire dans un but "polémique". Sans qu'ils s'en rendent compte sans doute, ils révèlent ainsi la nature profonde de leur structure intellectuelle : le refus du débat, le refus de la confrontation des idées. Ils y ajoutent le procès en légitimité, propre à la pensée de gauche, qui exclut l'Autre à partir du moment où celui-ci ose penser l'Histoire différemment, ose envisager son enseignement autrement qu'il est pratiqué depuis mai 68. Quand ces enseignants écrivent, "nous sommes attachés à la rigueur de la démarche historique", on a envie de rire tant leur courrier témoigne presque à chaque ligne du contraire. Un courrier que l'on peut résumer en quelques points.
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Robert Ménard : Premier point : la guerre d'Algérie. Ces enseignants me reprochent d'avoir débaptisé la rue du 19 mars 1962. Pour eux, c'est "rouvrir les plaies" et "réhabiliter l'OAS". On croirait lire un tract du Parti communiste ! Or, d'un point de vue historique, de quoi s'agit-il ? Peut-on dire que la guerre d'Algérie a pris fin avec la signature des accords d'Évian du 19 mars 1962 ? Oui, affirment ces enseignants. Oui, affirment les anciens porteurs de valises. Non, disait François Mitterrand. Non, pensent les milliers de familles dont les membres ont péri après le 19 mars. Il peut donc y avoir débat. Ce n'est pas une question de querelles de "mémoire". Ce débat, ces enseignants l'esquivent. Ils ne sont pas "attachés à la rigueur de la démarche historique", ils font de la politique.
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Robert Ménard : Deuxième point : il m'est reproché un tweet dans lequel j'invitais à lire un numéro du Figaro Histoire "Quand les barbares envahissaient l'Empire romain". Selon ces enseignants, il s'agirait d'une allusion implicite aux migrants. En quelque sorte, on m'accuse d'une arrière-pensée. Procédé stalinien s'il en est ! Or, il s'agissait simplement d'attirer l'attention sur un numéro du Figaro Histoire. Mais peut-être est-il interdit de citer Le Figaro ? On est loin de "la rigueur de la démarche historique". Et plus près de la politique.
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Robert Ménard : Troisième point : si j'en crois ces professeurs, je ne devrais plus évoquer les combattants de 14-18 dans mes discours. Il m'est reproché de m'être interrogé ainsi à leur sujet : que diraient-ils "en voyant certaines rues de nos communes où le Français doit baisser la tête ?" Au nom de quelle "démarche historique" ces enseignants prétendent m'interdire de faire un rapprochement entre 1914 et 2016 ? Oui, les Poilus biterrois de 14-18 qui sont morts pour la France, pour qu'elle ne soit pas allemande, que penseraient-ils de notre Béziers de 2016 ? Poser cette question n'est ni ridicule ni déplacé car elle s'adresse, au fond, non pas aux Poilus, mais à nous, à nos consciences. À quoi bon se gargariser de la gloire de nos ancêtres, si nous acceptons ce qu'ils ont refusé au prix de leur vie ? Ces enseignants de Jean Moulin peuvent ne pas être d'accord. Mais la querelle qu'ils me font n'est pas historique ou scientifique, elle est politique.
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Robert Ménard : Quatrième point : il m'est reproché implicitement d'avoir installé une crèche en mairie. Pour ces professeurs, c'est mal car cela "ne s'inscrit pas dans la tradition laïque garante de cohésion sociale et protectrice des libertés". Quel laïus pour dire : nous ne sommes pas d'accord. Soit ! Mais la justice a tranché. La crèche dans la mairie ne viole pas la laïcité. Le christianisme est un élément culturel constituant de l'identité française. Il est possible que cela chagrine ces professeurs, il est possible qu'ils préfèrent n'en souffler mot dans leur enseignement sinon pour le minorer. Cependant, quand ils écrivent qu'ils sont attachés à leurs obligations de "réserve et de neutralité", ils se moquent du monde. Envoyer à la presse une lettre ouverte au maire de la ville et la signer explicitement en tant qu'enseignants du lycée Jean-Moulin, qu'est-ce sinon entrer dans le débat public, sinon faire de la politique, et donc violer le devoir de "réserve et de neutralité" dont ils se réclament ?
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Robert Ménard : Cinquième point : Jean Moulin. Deux choses à ce sujet. D'abord, Jean Moulin, comme le général de Gaulle, a combattu avec des hommes venant de tous les horizons. Le secrétaire de Jean Moulin venait de l'Action française. Autour de De Gaulle, on retrouvait des gens venus de la droite la plus dure, qui feraient passer Marine Le Pen pour une centriste. Pour eux, seules comptaient la libération de la France, sa souveraineté. Jean Moulin n'était pas le "visage de la France républicaine", comme l'écrivent les enseignants, il était le visage de la France. Il n'est pas mort pour un concept politique, il est mort pour une réalité charnelle, pour un peuple. En 1940, les nationalistes français ont répondu présents en masse à Londres alors qu'une partie de la gauche a voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Alors à qui appartient Jean Moulin ? D'abord et avant tout à l'histoire de France. Il est le symbole d'un Français qui meurt pour que son pays ne soit pas occupé par une armée étrangère. À qui ne peut pas appartenir Jean Moulin ? À ceux qui vendent notre pays, à ceux qui le pillent. Comme à ceux qui trouvent des excuses aux pillards et aux vendus. L'autre point important sur Jean Moulin est plus factuel. La Ville va créer un musée historique qui lui sera entièrement consacré. Alors que son appartement natal était dans un état déplorable, il va être restauré. Et quel est le premier mouvement de ces enseignants de Jean Moulin ? Se réjouir ? Non ! C'est de faire un procès moral, un procès historique, un procès politique à la mairie ! Pour conclure, je crois que ces enseignants de Jean-Moulin auraient mieux fait de ne pas signer ce texte, rédigé par un ou deux d'entre eux. Je pense qu'ils n'ont pas mesuré son caractère politique. Pour ma part, je forme le vœu qu'ils transmettent à leurs élèves l'amour de la France, une France qui n'a commencé ni en 1968, ni en 1789. Qu'ils forment des citoyens, des citoyens fiers de leur pays, fiers de leur identité, conclut Robert Ménard (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) .
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Michel Garroté
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http://www.midilibre.fr/2016/01/15/29-professeurs-d-histoire-ecrivent-a-robert-menard,1270620.php
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Viols, machettes et kippas

sabre

   
Dans diverses villes européennes, des femmes ont été frappées et violées par des migrants musulmans. Un Juif portant la kippa s'est fait agresser, à la machette, à Marseille, par un musulman. L'année 2016 serait-elle encore pire que le fut l'année 2015 ? Tout ce que j'écris depuis 2007 sur Internet ne faisait - et ne fait - qu'annoncer ces événements. Et je ne suis pas le seul. Lisez et relisez les analyses de Bat Ye'or, Gilles William Goldnadel, Michel Gurfinkiel, Alexandre Del Valle, Uli Windisch, Yvan Rioufol, Eric Le Ray.
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Lisez et relisez Valeurs Actuelles, Boulevard Voltaire, Riposte laïque, Résistance républicaine, Les Observateurs. Depuis 8 ans, tout a été dit et écrit sur Internet. Résultat : les médias classiques continuent de défendre et de valoriser l'islam à tout prix, à n'importe quel prix, quitte à inverser le paradigme et mentir tous les jours. En Europe, des musulmans peuvent violer des femmes et chasser des Juifs à coup de machette. Mais la seule chose qui compte, c'est qu'il ne faut surtout pas critiquer l'islam.
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Les coupables sont les victimes
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Yvan Rioufol, dans le Figaro, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : Qui sont les victimes ? "Les musulmans !", répond le discours humaniste. En commémoration de la manifestation du 11 janvier 2015, qui répondait à la nouvelle vague d’attentats islamistes contre la France, François Hollande s’est rendu à la grande mosquée de Paris pour y prendre le "thé de la fraternité". Un peu plus tôt, une église de Fontainebleau (Seine-et-Marne) avait été incendiée par un marginal.
Yvan Rioufol : Lundi, un enseignant juif se faisait agresser à la machette, à Marseille, par un lycéen turc immédiatement qualifié de "déséquilibré" : un réflexe qu’impose la novlangue humanitariste dès qu’il s’agit de désigner ceux qui attaquent au nom d’Allah. En Allemagne, le déni des faits est identique : autorités et médias ont mis quatre jours avant d’admettre la responsabilité de "réfugiés", majoritairement nord-africains, dans les agressions sexuelles de centaines de femmes, le soir de la Saint-Sylvestre.
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Yvan Rioufol : Les chrétiens d’Orient persécutés, dont le sort est autrement plus cruel que celui des habitants de Gaza, est également ignoré des indignés hémiplégiques qui réservent leurs épanchements aux Palestiniens. Les manifestations contre Israël sont légion. Mais il n’y en a eu aucune pour dénoncer la fureur de l’État islamique, protégé par des sunnites qui avalisent sa réhabilitation du califat. "Les musulmans payent le plus lourd tribut au terrorisme", font répéter les propagandistes de la "religion de paix et de tolérance".
Yvan Rioufol : Le monde islamique a, en effet, ses conflits fratricides dont Istanbul vient d’être le théâtre. Cependant, c’est bien le salafisme qui veut conquérir l’Occident détesté. Pour autant, l’état de légitime défense de l’Europe a aussi ses négateurs. Pour le sociologue Raphaël Liogier (Libération, lundi), c’est elle qui est "fondamentaliste", à vouloir protéger sa civilisation. La soumission à l’islam impérieux, qui ne goûte pas de demeurer longtemps minoritaire, se généralise dans le camp du Bien : il voit le musulman comme le damné de la terre, et la nation trop française comme un obstacle à son épanouissement, conclut Yvan Rioufol dans le Figaro (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
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Oui au port de la kippa
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Le chroniqueur Bernard Antony, président du Cercle d’Amitié française, juive et chrétienne, écrit (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : Catholique et français attaché à la liberté, à la diversité et aux traditions, j’approuve totalement ceux de mes compatriotes juifs qui ne veulent pas renoncer, sauf en dangereuses zones de non-droit (Note de Michel Garroté - qu'attend l'armée pour les nettoyer, ces zones de non-droit ?), au port de la kippa selon leur conviction et habitude, ne cédant pas ainsi partout à la pression terroriste. Pour ma part, j’entends continuer plus que jamais à porter alternativement à la boutonnière la croix de Saint-Jacques de Chrétienté-Solidarité très visible ou encore l’insigne de l’AGRIF avec la croix et le coq gaulois.
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Bernard Antony : Si on continuait en effet dans la voie auto-liberticide ouverte par l’abandon de la kippa, on finirait par proscrire demain tout signe d’appartenance, tout ce qui est l’expression d’une conviction, d’une mission, d’un sacerdoce, d’une liberté. On verrait bientôt le paradoxe que ce ne seraient plus que des êtres étranges et incertains, aux visages inhumainement dissimulés qui rompraient par le comble de l’anonymat le règne de l’indifférenciation générale.
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Bernard Antony : Or, bien sûr, ce sont les vêtures de cette radicale confiscation, selon les mœurs de l’épouvantable principe islamiste de suspicion de toutes et de tous, qui doivent être absolument interdites partout dans la cité, sans aucune exception ; non pas seulement pour des raisons légitimes de sécurité mais parce que notre civilisation est fondée sur le respect de la dignité humaine et donc de celle de la femme, dont le visage sans dissimulation carcérale est la première expression de sa liberté fondamentale de créature de Dieu, conclut le chroniqueur Bernard Antony, président du Cercle d’Amitié française, juive et chrétienne (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
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Michel Garroté, 15 .1 2016
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/01/bloc-notes-ces-victimes-quigno.html?xtor=RSS-19
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http://www.lagrif.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=514:pourquoi-je-defends-le-droit-au-port-de-la-kippa
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Pourquoi n’y a-t-il pas de droite en France ?

Pétain-De-Gaulle-2

   
Je continue de penser que ni Pétain, ni De Gaulle, ni leurs successeurs, n’étaient réellement, sérieusement, concrètement, des hommes de droite et des défenseurs de l’économie libre de marché. Et je continue de penser que Pétain, De Gaulle et leurs successeurs avaient – et ont encore – une vision étatiste, socialiste, de l’économie et de la politique. Certes, il y a, en France, un débat sur la différence entre l’étatisme et le libéralisme. Mais ce débat aboutit toujours à condamner l’économie libre de marché et à augmenter les dépenses de l’Etat. Le débat tourne en rond et le vainqueur c’est la conception gauchisante de l’Etat et de la politique. Le régime de Pétain a collaboré avec l'occupant national-socialiste. De Gaulle, une fois au pouvoir, a collaboré avec les communistes français pro-soviétiques.
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a choisi de s’installer à Londres et il a refusé de fournir des armes aux maquisards français. Lors de la libération de Paris, essentiellement par les Américains et leurs alliés, de Gaulle allégua, devant une foule jusque-là pétainiste à 99%, que la majorité des Français avaient contribué à combattre et à vaincre l’ennemi national-socialiste allemand. Par cette phrase, inexacte et anachronique, de Gaulle décréta, que la France pétainiste, était devenue gaulliste, en l’espace de quelques secondes, soit le temps de cette phrase.
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Après la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a préféré s’allier au Parti Communiste Français et à l’URSS plutôt qu’à l’Otan et aux Etats-Unis. Enfin, Charles de Gaulle s’est rangé aux côtés du camp arabo-musulman, abandonnant Israël et alléguant que le peuple juif serait, selon lui, « un peuple dominateur et sûr de lui ». En clair, la France sous de Gaulle n’a pas été vraiment « dépétainisée », et, de ce fait, elle n’a pas été décontaminée de son antisémitisme et de sa judéophobie. De plus, à cause du général de Gaulle, la France, au lieu de reconnaître ses erreurs, a préféré détourner l’attention en cultivant, dès 1945, une américanophobie aussi ingrate qu’hypocrite.
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A ce propos, je continue de penser que la judéophobie a atteint son premier sommet avec la propagande antisémite sous Vichy et que depuis lors, la France a donné l’impression d’avoir changé sur cette question sans avoir vraiment changé. L'historien français et rabbin vivant en Israël, Alain Michel, estime cepedant : "Contrairement à l’Allemagne, Israël ou les Etats-Unis, où des débats existent sur la question de la Shoah, tout le monde parle d’une même voix en France. C’est devenu un problème affectif et idéologique. Il faut rendre cette question à l’histoire, car même si la mémoire est évidemment très importante, elle ne doit pas empêcher l’histoire d’avancer".
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Je peux comprendre le point de vue d'Alain Michel, exprimé lors de la polémique sur les propos de Zemmour et la déportation des Juifs Français sous Vichy. Le fait est que sous le régime de Vichy, la vie des Juifs, y compris celle des Juifs français, était un enfer. A supposer que beaucoup de Juifs français n’aient pas été déportés, il n’en demeure pas moins qu’ils ont été persécutés, au point que nombre d’entre eux ont tenté de se cacher. Or, lorsqu’on tente de se cacher, ce n’est pas pour rien. Et je persiste à penser qu'avec De Gaulle, avec la « politique arabe de la France », avec sa migration mahométane de peuplement, avec ses divers courants « antisionistes », essentiellement d’extrême-gauche, la France, en comparaison d’autres pays occidentaux, bat des records d’israélophobie et de judéophobie. Dernier point : en mai 1968, De Gaulle disparaît sans laisser d’adresse. Le gouvernement ignore où il se cache. C’est un fait unique dans l’histoire de la France contemporaine. En fait, De Gaulle (l'homme qui fuya à Londres durant la Seconde Guerre mondiale) s’était brièvement rendu (enfui ?) en…Allemagne cette fois.
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Sur Les 4 Vérités, le diplomate français Christian Lambert écrit notamment (extraits adaptés, avec mes commentaires publiés entre parenthèses ; voir lien vers source en bas de page) : C’est une vieille histoire qui remonte à 1940. En juin de cette année-là, la France écrasée en quelques semaines par l’armée allemande était en total désarroi. Avec 2 millions de prisonniers et des millions de Français sur les routes, en voiture, en carriole, à bicyclette et à pied, ne sachant où aller, le peuple français trouva un recours en la personne du maréchal Pétain, « vainqueur de Verdun ». Il appartenait à la droite classique qui était faite pour l’essentiel d’anciens combattants de la Première guerre mondiale, toujours très présente dans les esprits, ainsi que de maurrassiens royalistes, dans une France catholique, encore en grande partie rurale (Note de Michel Garroté - J'ignore si Pétain "appartenait à la droite classique". Il a collaboré avec l'ennemi national-socialiste, un régime qui selon moi n'appartenait pas à la "droite classique"...).
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Christian Lambert : Très rares étaient alors les Français qui connaissaient un « général de brigade à titre temporaire », du nom de De Gaulle qui, disait-on, était parti après la défaite se réfugier « chez les Anglais ». Dans le désordre général et bientôt la disette, son appel du 18 juin passa inaperçu. Cela n’échappa pas à De Gaulle, d’un orgueil hors du commun et d’une susceptibilité exceptionnelle. Il ne pardonna jamais à la droite, c’est-à-dire pour l’essentiel à la bourgeoisie, de l’avoir méconnu et dédaigné (Note de Michel Garroté - Donc De Gaulle n'était pas non plus de droite...).
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Christian Lambert : Il ne faut donc pas s’étonner que le Conseil national de la résistance, qui devait inspirer toute la politique française jusqu’à nos jours, ait été en grande partie influencé par le Parti communiste français, le plus inféodé à Mos­cou, le plus stalinien de tous, ainsi que, dans une moindre mesure, par la démocratie chrétienne, très sociale, pratiquement très à gauche. Aussi, logiquement, le « plus illustre des Français » s’entoura, dès son premier gouvernement, de ministres communistes, dont le secrétaire général du PC lui-même qui, déserteur en 1940, fut fait ministre d’État et, pour contrôler l’armée, François Billoux, ministre de l’Armement, plus quelques autres qui tous, jusqu’au 21 juin 1941, avaient été les collaborateurs empressés de l’occupant allemand.
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Christian Lambert : De Gaulle prit donc pour gouverner la France ce qu’on appelait des « collabos » qui, jusqu’en 1941, avaient été les agents de l’étranger et qui, depuis des années, avaient saboté l’effort de guerre, sabotage dont les conséquences furent meurtrières pour l’armée française. Bref, De Gaulle ramena au pouvoir ceux-là même qui avaient été les responsables de la débâcle de 1940. Pour autant, ces gens-là n’étaient pas tous impopulaires. On ne peut oublier qu’à l’époque, 30% de l’opinion était favorable au communisme stalinien.
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Christian Lambert : Le PCF obtenait 26% aux législatives de 1951, 25% aux législatives de 1956, 20% encore en 1978. Jacques Duclos, sénateur et pilier du Parti communiste, agent zélé du Komintern, obtient 21% des voix à la présidentielle de 1969. La dictature stalinienne, ses camps d’extermination, ses exécutions de masse étaient ou ignorées ou approuvées par une fraction de l’opinion admirative de la « patrie des travailleurs » et de son génial dirigeant, le « petit père du peuple » – pour l’appétit duquel un train passa dans toute la France, qui n’était pas encore sortie des privations, pour récolter jambons de Bayonne, saucissons et caisses de champagne.
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Christian Lambert : Sans doute, la France a-t-elle connu quelques hommes de droite, honnêtes et de bon sens, qui ont évité le pire : Antoine Pinay, Georges Pompidou, Raymond Barre, parmi quelques autres, mais De Gaulle ne les aimait pas. « Je n’ai pas sauvé la France, disait-il, pour la remettre à Pinay ». Ceci étant, Mitterrand, un temps fidèle « maréchaliste », en sympathie avec le Service d’ordre légionnaire, comprit très vite qu’il était impossible de diriger la France sans l’appui des communistes, dont il finit par obtenir à prix fort la collaboration.
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Christian Lambert : Par conséquent, il fut élu président de la république. Son gouvernement, à nouveau, comptait des communistes, dont Anicet Le Pors qui noyauta la fonction publique et fut fait conseiller d’État en récompense de ses « bons et loyaux services ». Il en fut ainsi jusqu’à l’effondrement de l’URSS en 1989, qui finançait un parti qui lui était tout dévoué. Dans ce contexte socialo-communiste, un Français tenta de recréer la droite.
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Christian Lambert : Ce fut Jean-Marie Le Pen, avec l’aide d’un avocat de renom, Jean Tixier-Vignancourt, mais il fut aussitôt mis au ban de la société et dénoncé par la presse comme étant un nazi. Les médias le caricaturaient toujours en chemine brune avec un brassard hitlérien. Il en est toujours ainsi. En France, quand on n’est pas à gauche, on risque de se faire traiter de nazi. Sa fille Mari­ne l’a bien compris. Cherchant le pouvoir, elle élabora, après un parricide politique fort peu élégant, un programme de gauche et même d’extrême gauche qui est payant puisqu’elle obtient presque 50% du vote ouvrier (Michel Garroté - Jean-Marie Le Pen n'a pas besoin d'être caricaturé. Il est, en lui-même, une caricature. Il est narcissique. Il est judéophobe. Il est étatiste. Il n'est pas de droite).
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Christian Lambert : Et le parti gaulliste ? Ce parti, qui voulait être un vaste rassemblement, a toujours été, en réalité, sous des sigles divers (UDR, RPR, UMP, LR…), un parti de gauche, disons pour ne pas choquer de centre gauche, en surenchère constante avec la gauche socialo-communiste. Il a notamment marqué la diplomatie française par une sourde, mais constante et profonde, hostilité envers les États-Unis, un mouvement de fond faisant pendant à une considération certaine pour la Russie, dont le régime était jugé comme un avatar passager (Michel Garroté - La France supporte mal d'avoir été libérée par des anglo-américains et elle ne leur a jamais exprimé sa gratitude, tout au contraire...).
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Christian Lambert : Il y a longtemps, ayant écrit que la France avait été libérée par les armées américaines et anglaises, je fus vivement pris à partie par un gaulliste « historique » : « Dire une chose pareille, a-t-il écrit, prouve que l’auteur de cette contre-vérité ne peut être qu’un agent stipendié de la CIA. La France s’est libérée elle-même ». Le parti gaulliste a milité également pour une augmentation des impôts et de l’immigration.
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Christian Lambert : Chirac, plus tiers-mondiste que tout le tiers-monde réuni, et l’un des responsables du regroupement familial, considérait les peuplades analphabètes au stade de la chasse et de la cueillette comme des « peuples premiers » montrant l’exemple et Alain Juppé, « le meilleur d’entre nous », augmenta l’ISF le jour même où il fut nommé Premier ministre. Il n’y a entre le gaullisme politicien et le socialisme marxiste qu’une opposition alimentaire pour s’emparer des situations avantageuses et autres privilèges dans la haute administration, les grandes entreprises et la banque.
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Christian Lambert : Votre analyse est sévère, ai-je entendu souvent. À cela, je réponds qu’une politique ne se juge pas aux commentaires innombrables auxquels elle donne lieu, mais à ses résultats. Les résultats sont là : un chômage massif, 5,7 millions de personnes inemployées, dont 45% pour des durées longues, et, dans les 730 zones de non droit de la France démocratique, 50% des jeunes sans emploi, alors qu’en Allemagne et en Grande-Bretagne, c’est le plein-emploi. L’industrie se vend à la découpe. Alsthom, Lafarge, Alcatel ont été achetés par des groupes étrangers. Et, chez Areva, où en est-on ?
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Christian Lambert : L’immigration est, elle aussi, massive, avec des centaines de milliers de nouveaux immigrés par an en France, grâce en partie aux 650'000 visas délivrés chaque année aux Maghrébins, avec mention spéciale pour les 3,5 millions de binationaux qui connaissent sur le bout des doigts la CAF, ses allocations et la carte vitale. Dans ces conditions, la dette publique dépassera 100% du PIB en 2017, condamnant la France, le pays le plus imposé du monde, au défaut, dès que les taux d’intérêt remonteront, entraînant alors probablement l’éclatement de la zone euro.
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Christian Lambert : La guerre que l’islam mène contre l’Occident coûte cher et imposera sans doute une hausse de la fiscalité. Ce bilan, les Français le connaissent. Ils en ont par-dessus la tête de cette incurie. 74% d’entre eux ne veulent plus entendre parler, ni de Hollande, ni de Sarkozy, conclut le diplomate français Christian Lambert sur Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés, avec mes commentaires publiés entre parenthèses ; voir lien vers source en bas de page).
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Avec une introduction et les commentaires de Michel Garroté
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http://www.les4verites.com/culture-4v/il-ny-a-plus-de-droite-en-france-depuis-70-ans
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Zones de non-droit et guerre civile

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A part les bloc-notes d'Ivan Rioufol et de Gilles William Goldnadel publiés dans le Figaro (quotidien français de droite écrit par des journalistes de gauche), et, à part l'hebdo français Valeurs Actuelles, pratiquement aucun média français classique n'écrit la vérité sur les zones de non-droit de l'Hexagone (zones musulmanes de non-droit pudiquement appellées "quartiers sensibles"). Et pour se ré-informer, les Français se tournent, tout naturellement, vers les sites et blogues Internet francophones de droite, tels par exemple Riposte Laïque, Résistance Républicaine, Boulevard Voltaire ou Les Observateurs.
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Le problème des "quartiers sensibles" est né sous De Gaulle, n'en déplaise aux néo-gaullistes d'aujourd'hui. Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les zones de non-droit. Ce qui est nouveau, c'est qu'avec l'afflux massif de clandestins illégaux musulmans -- surnommés "migrants" par la caste politico-médiatique -- et avec l'infiltration de ce flux massif par des terroristes de l'Etat Islamique, nous nous dirigeons, selon toute vraisemblance, vers la guerre civile en Europe et aux Etats-Unis entre autre.
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A cet égard, la persécution judiciaire dont font l'objet les sites et blogues Internet francophones de droite révèle l'impuissance de la caste politico-médiatique à gérer cette situation de crise. Au lieu de prôner l'envoi de l'armée dans les zones de non-droit, la caste politico-médiatique intente des procès à la blogosphère de droite et tente ainsi de l'asphixier financièrement. Le tandem Valls-Taubira est, en soi, une véritable caricature du pouvoir (du régime ?) en place à Paris. L'agité du bocal, je veux parler de Sarkozy bien sûr, ne vaut guère mieux. Il a semé le chaos en Libye et s'il est réélu en 2017, il sèmera le chaos partout où il pourra, car son état mental s'est aggravé.
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Daniel Pipes, dans The Daily Caller, a récemment publié une analyse (adaptation française de Johan Bourlard) sur le risque de guerre civile dû aux zones musulmanes de non-droit en Occident, zones musulmanes de non-droit pudiquement appelées "quartiers sensibles" dans la novlangue post-occidentale (extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page) : De la Méditerranée à la Baltique, les zones de non-droit partiel dans les quartiers à majorité musulmane font partie du paysage urbain. Rien que pour la France, les autorités du pays en dénombrent 751. Cette démission, présage d'une catastrophe, nécessite un revirement immédiat. Si j'appelle les mauvais quartiers des villes européennes zones de non-droit partiel, c'est parce que les gens ordinaires vêtus de tenues ordinaires en des moments ordinaires peuvent y entrer et en sortir sans aucun problème. Mais il s'agit de zones de non-droit dans ce sens où les représentants de l'autorité – au premier rang desquels la police mais aussi les pompiers, les préposés au relevé de compteurs, les ambulanciers et les travailleurs sociaux – ne peuvent y pénétrer que sous haute protection et pour une durée limitée. S'ils désobéissent à la règle de base, ils risquent d'être poursuivis, insultés, menacés voire agressés.
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Daniel Pipes : Cette situation ne devrait pas exister. Les sociétés d'accueil ont le pouvoir de dire non à l'apparition, en leur sein, de quartiers marqués par la pauvreté, le crime, la violence et la rébellion. Or, contrairement à ce qui devrait se passer, les gouvernements renoncent à leur pouvoir de contrôle dans l'espoir, fervent et un rien désespéré, d'éviter la confrontation. Les politiques multiculturelles entretiennent l'illusion en esquivant tout ce qui pourrait être interprété comme « raciste » ou « islamophobe ». Loin d'être une banale absurdité, cet abandon constitue une décision aux conséquences graves – bien plus profondes que, par exemple, le fait de ne pas tenir sous contrôle une ville américaine minée par le crime comme East St Louis. Et ce, en raison du fait que les zones musulmanes de quasi-non-droit s'inscrivent dans un contexte politique beaucoup plus large marqué par une une double dimension, occidentale et islamique.
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Daniel Pipes : Dimension occidentale. Le fait d'éviter la confrontation reflète une ambivalence profondément ancrée au sujet de la valeur accordée à sa propre civilisation voire à la haine de la race blanche par elle-même. En 2006, l'intellectuel français Pascal Bruckner faisait remarquer dans son livre La tyrannie de la pénitence que la pensée gauchiste « s'épuise dans la dénonciation mécanique de l'Occident dont elle souligne l'hypocrisie, la violence et l'abomination. » Les Européens sont considérés comme « l'homme malade de la planète » dont la cupidité et les notions fallacieuses de supériorité sont la cause de tous les problèmes dans le monde non-occidental : « L'homme blanc a semé le deuil et la ruine partout où il a posé le pied ». Si la triade fatale formée par l'impérialisme, le fascisme et le racisme représente tout ce que l'Occident peut offrir, il n'est pas étonnant que les personnes qui migrent vers l'Europe, notamment les islamistes, soient considérées comme des êtres supérieurs à qui l'on doit une déférence passive. Ces derniers exploitent cette situation en agissant mal – des dealers de drogue font la loi, un gang viole 1400 enfants pendant 16 ans et fait la promotion d'idéologies violentes – avec une quasi-impunité car, après tout, les Européens n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes.
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Daniel Pipes : Dimension islamique. Les zones de non-droit partiel sont aussi le résultat d'une tendance islamique à l'exclusion et à la domination. La Mecque et Médine constituent les zones officiellement, souverainement et éternellement réservées aux seuls musulmans. Depuis près de quatorze siècles, ces deux villes arabes sont formellement interdites d'accès aux kâfirs, qui ne peuvent s'y aventurer qu'à leurs risques et périls. Il existe, depuis des siècles et aujourd'hui encore, une foule de témoignages de non-musulmans qui racontent leur périple dans les zones saintes de l'Islam.
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Daniel Pipes : Il existe d'autres zones islamiques de ce type. Avant de perdre le pouvoir en 1887, les dirigeants musulmans du Harar en Somalie ont, pendant des siècles, mis l'accent (pour reprendre les termes d'un officier britannique) sur « l'exclusion de tous les voyageurs qui ne sont pas de confession musulmane ». Dans le même esprit, des femmes portant le hijab hurlent contre des non-musulmans en visite au Mont du Temple à Jérusalem pour leur faire sentir qu'ils n'y sont pas les bienvenus et pour ainsi les en écarter. En Occident, les enclaves légales réservées aux musulmans sont emblématiques d'un désir d'autonomie et de souveraineté des musulmans. Un autre exemple de ce genre de zones nous est donné par l'organisation Muslims of America [Musulmans d'Amérique], à la tête d'environ 15 zones de non-droit où grouillent les armes et l'hostilité, dans des propriétés privées disséminées aux quatre coins des États-Unis.
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Daniel Pipes : Contrairement à des endroits comme East St. Louis, les zones de non-droit partiel à majorité musulmane ont, pour les musulmans, une dimension profondément politique et hautement ambitieuse. En effet, il n'est pas exagéré de penser qu'elles deviendront des zones musulmanes autonomes dans lesquelles la loi islamique s'appliquera au nez et à la barbe des autorités locales. La faiblesse des gouvernements occidentaux combinée à la forte volonté de puissance des musulmans laisse présager une situation future marquée par les troubles, les crises, les ruptures, voire la guerre civile.
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Daniel Pipes : Certains pensent qu'il est déjà trop tard pour empêcher cette fatalité. Je ne suis pas de cet avis. Toutefois, si on veut éviter la catastrophe, il faut que le travail de démantèlement de toutes les zones de non-droit partiel soit entrepris sans tarder et conduit avec une détermination et une célérité fondées sur une estime de soi retrouvée. Deux principes universels devraient guider les gouvernements européens : l'exercice du monopole de la violence légitime et l'application des mêmes lois à l'ensemble des citoyens. La paix intérieure en Europe et peut-être dans d'autres contrées comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada et les États-Unis, est à ce prix, conclut Daniel Pipes (fin des extraits adaptés ; voir liens en bas de page).
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Michel Garroté
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Texte original de Daniel Pipes :
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http://fr.danielpipes.org/16408/europe-zones-non-droit
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Adaptation française de Johan Bourlard :
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http://www.danielpipes.org/16384/the-danger-of-partial-no-go-zones-to-europe
   

France – au service d’ambitions personnelles démesurées

France-humour
Sur 'La faute à Rousseau', Hilaire de Crémiers écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les dernières élections ont révélé un mécontentement profond dans le peuple français. Il devrait s’ensuivre des réactions en chaîne . Quant au système, il se défend. Comme toujours ! Ce fut comme une répétition générale, vécue comme telle par tous les acteurs. Les dernières élections n’avaient plus de régionales que le nom. Il n’était question que de 2017 dans toutes les arrière-pensées politiciennes.
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Hilaire de Crémiers : Avec le schéma le plus simple qui soit : l’unique but, élevé au rang d’unique stratégie et donc d’unique programme – du moins sur le territoire métropolitain –, se réduisait à battre le Front national. Hystérie et absurdité ! Comme déjà en 2002, mais en pire, dans la mesure où les répercussions des violences idéologiques ébranlaient la France profonde : chaque village, chaque électeur était sommé de choisir. La grosse presse, l’ensemble des médias qui relèvent de l’État ou des financiers mondialistes et gauchards, donnèrent leur lourde artillerie sans aucun scrupule.
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Hilaire de Crémiers : Après l’enfer des attentats, l’enfer des manœuvres électoralistes où le système en place tentait de tirer profit, pour imposer sa loi diabolique, des peurs, des misères, des malaises, des deuils, dans une atmosphère étouffante de guerre civile, d’ébranlement social, de désordre généralisé que lui-même avait créés, suscités, exaspérés, au point qu’il devient légitime de se demander si, pour partie, il ne les a pas voulus. Qui ne l’a senti, vu, compris au cours de ces derniers jours ? Nos institutions qui n’en sont plus, ne fonctionnent que par et pour l’esprit de parti au service d’ambitions personnelles démesurées, prêtes à tout pour s’assouvir. Un petit pour cent de la population qui vit des prébendes de la République et en fait vivre sa clientèle, attise les haines les plus inexpiables pour s’assurer les places, les carrières, les bénéfices. Qu’ont donc fait ces gens pour la France ? Ont-ils jamais vraiment travaillé ? Leur vie se résume à des discours, conclut Hilaire de Crémiers (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 7 janvier 2015
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/01/06/lueur-a-l-horizon-5740774.html
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Ce à quoi je pense en cette fin d’année

FN-violences-3

 

Depuis décembre 2014, je publie mes articles sur Les Observateurs, à raison d'un ou deux billets par semaine. Auparavant, en fait depuis avril 2007, je publiais déjà mes analyses sur Internet. Je dois avouer que l'année 2015 qui s'achève fut particulièrement riche en événements. Au plan mondial, notamment dans le conflit en Syrie, Poutine a décidé de prendre les choses en mains, face à l'islamo-gauchiste Obama. En Europe, la migration mahométane de peuplement est devenue massive.
 
Au Proche et au Moyen Orient, ainsi qu'en Libye, l'Etat Islamique (EI), malgré la nouvelle stratégie de Poutine, continue de dominer, pour l'instant du moins, le théâtre des opérations. L'EI contrôle une partie de la Libye, à 300 km seulement de l'Europe, et, il infiltre les rangs des "migrants". Une Europe qui a résolument choisi le camp de l'islamisme conquérant et violent, allant jusqu'à alléguer que le problème majeur sur le Vieux continent, c'est "l'islamophobie" et "l'extrême-droite".
 
Je suis impressionné par le degré de stupidité et de sectarisme atteint dans les médias européens au cours des douze derniers mois. Ils sont devenus un appareil répressif qui "tue" toute personne osant écrire ne serait-ce que quelques vérités de simple bon sens. Le quatrième pouvoir est devenu le premier pouvoir et il glisse toujours plus vers le totalitarisme. Il risque, à force d'en rajouter, de faire régner le chaos, et, même, de déclencher une guerre civile européenne. Le journaliste-type en 2015 ne ressemble pas aux idiots utiles du temps de la Guerre froide. Non. le journaliste-type en 2015 va plus loin.
 
Le journaliste-type en 2015 fait, purement et simplement, partie de la nomenklatura et son appareil bureaucratique. Il n'est pas un simple idiot utile. Il est un fonctionnaire journaleux dans le système répressif et au service du système répressif. Il est un apparatchik. Nous sommes entré dans l'ère du Stasi-journalisme ouest-européen. Nous sommes des dissidents et des insoumis que l'on déporterait volontiers dans l'Archipel d'Allah, dans le Daesh-goulag, dans les camps du réchauffement islamique de la planète, une sorte de retour vers l'enfer du désert syro-irakien et son napalm vert-coranique. Apocalypse Now : this is the end my friend.

 
Sur son blog, Christian Vanneste, président de La Droite Libre, un laboratoire d’idées conservateur et libéral (voir lien en bas de page), écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : On ne peut toutefois qu’être frappé par la disparition de toute cohérence entre la réalité et les discours, de toute logique dans les discours eux-mêmes. On assiste à une fragmentation de la pensée, à une fragilité des idées qui se chassent les unes les autres, sans exclure toutefois certaines obsessions qui, elles, reviennent régulièrement.
 
Christian Vanneste : On peut même constater l’accueil complaisant de certains délires. Certes, la mauvaise foi idéologique peut les expliquer. Certes, leur raison d’être peut se trouver dans un souci de se mettre en valeur par des propos excessifs, ou par le service, rémunéré ou non, à rendre à certains groupes de pression, mais jamais le « viol en réunion » du bon sens n’a atteint un degré si provoquant, comme si à force d’abêtir l’opinion, désormais tout était possible.
 
Christian Vanneste : Un récent article du « Monde » ( 24/12/2015) en donne une illustration saisissante. Le titre affirme que « La presse internationale critique l’extension de la déchéance de la nationalité. » A la lecture, il s’avère que cette presse se réduit au Wall Street Journal, au Temps suisse, à La Libre Belgique et… à un site saoudien, Arab News, qui dénonce le cadeau fait au FN. Cette leçon de démocratie venue de la monarchie absolue wahhabite laisse pantois. Le journal financier américain s’alarme en spécialiste pour les valeurs françaises, comme l’égalité. Le quotidien helvète s’inquiète pour le Président qui risque de « perdre son âme ».
 
Christian Vanneste : Qu’un individu qui a plusieurs nationalités, qui est donc plus « égal » que les autres, perde celle qu’il aime au point de tuer « ses compatriotes » parce qu’ils sont français procède cependant du plus élémentaire bon sens. Cette mesure a été réclamée par de nombreux élus de droite dont je faisais partie. Elle n’appartient pas au FN. Quant au sacro-saint et républicain droit du sol, il est sauf pour les ignares, un droit monarchique retrouvé par la République pour se faire des soldats à bon compte. Le droit du sang est celui de la République, acté lors de la rédaction du Code Civil. Notre « quotidien de référence » n’hésite pas à reprendre une double réduction. Les idées de droite sont FN, et le FN, c’est le diable. Ce sont bien sûr les mêmes qui clament : « Pas d’amalgame ».
 
Christian Vanneste : Or, ce principe ne vaut qu’à sens unique. Certes beaucoup de musulmans pratiquants vivent leur foi paisiblement. Mais il faut s’isoler sur une île déserte, sans la moindre communication, et en se bouchant par précaution les yeux et les oreilles, pour ne pas voir que de l’Afrique jusqu’à Bruneï, en passant par le Moyen-Orient, le fanatisme et l’intolérance sont associés à l’Islam, pour ne pas percevoir les difficultés de l’intégration en France d’une population musulmane trop importante et trop éloignée culturellement, pour ne pas savoir que contrairement aux Evangiles, le Coran ne contient pas que de paroles de paix. « Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement » ( S33 v61) n’est pas le précepte d’un Dieu d’amour.
 
Christian Vanneste : Négligeant ces évidences cruelles, une certaine Sophia Aram a récidivé dans l’amalgame vicieux commis par Bourdin. Celui-ci avait cru deviner une communauté d’esprit entre Daesh et FN ( Pas d’amalgame ! ). Manifestement très contente d’elle-même, celle qui porte si mal son prénom a renchéri. Aucun doute pour elle : ce qui est grave, ce n’est pas de commettre des atrocités, c’est de les montrer ou d’en parler. Le vrai danger n’est pas Daesh qui tue, mais le FN qui montre les tueries, et qui avoue sa vraie nature raciste, en retirant une des trois photos, celle du journaliste blanc américain en laissant les deux autres.  Amalgame au carré, inversion des valeurs, procès d’intention : un exemple caricatural donné par une prétendue journaliste, dont la vocation de commissaire politique ne fait aucun doute. La nullité satisfaite du discours a un mérite. Ensuite, on peut dire : « le vide existe, je l’ai rencontré ».
 
Christian Vanneste : Ainsi, tous les jours, le vieux bon sens cartésien des Français est-il bombardé, atomisé. Les nationalistes corses prétendent qu’il y a une nation corse, mais s’effraient dès que la boîte de Pandore du communautarisme s’ouvre avec fracas. Un traquenard est tendu à des policiers et des pompiers dans un « quartier sensible » d’Ajaccio, habité semble-t-il par de nombreuses personnes d’origine musulmane. En réaction, une salle de prières  est vandalisée. Pas d’amalgame, bien sûr… Mais qui ne voit qu’à force de favoriser le communautarisme, en laissant s’étendre les « communautés », ou en les reconnaissant comme telles, on crée les conditions de ces affrontements ?
 
Christian Vanneste : Lorsque des discours irrationnels essaient de justifier une politique absurde, on peut pronostiquer l’issue fatale. Depuis des années, les Français sont soumis à un bourrage de crâne pour leur faire croire que la dépense publique est une vertu et l’euro une monnaie géniale, que le sexe n’est qu’une invention sociale, l’Histoire de France, une suite de crimes dont il faut se repentir, et enfin, que leur pays se résume à un espace laïc et ouvert à tous pour y « vivre ensemble ». Le fait qu’un certain nombre d’entre eux gardent toute leur tête et résistent à la schizophrénie ambiante tient du miracle, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
 
De son côté, sur Riposte Laïque, Thierry Michaud-Nérard écrit (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : Lu dans la presse : « Cohabitation (UMPS) dans les régions : entre eux, ça va faire des étincelles ! Dans plusieurs régions conquises par (l’UMPS), les nouveaux maîtres (des fraternités) doivent compter avec les puissants barons locaux (des fraternités) et les maires socialistes (des fraternités) des grandes villes ». Philippe Martinat, dans le Parisien, veut nous faire croire que Xavier Bertrand « ne mange pas dans la main » de Martine Aubry, pour tromper les électeurs du ch’nord, assujettis aux notables bourgeois de province.
 
« Depuis le 13 décembre et le second tour des élections régionales, de drôles de cohabitations (UMPS) sont en train de se chercher entre certains maires (UMPS) socialistes de très grandes villes qui règnent aussi parfois sur leur métropole et les nouveaux présidents de régions, élus (UMPS) de droite. « S’ils peuvent se retrouver sur certains points, ces couples pacsés, contre leur (plein) gré, vont aussi probablement (faire semblant de) s’affronter sur d’autres (quand leur) point commun (est) la détestation du Front national. Au lendemain de sa victoire acquise… grâce au désistement de la liste PS, Xavier Bertrand, le président (UMPS) de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a demandé à rencontrer Martine Aubry.
 
« Où ? » a questionné la maire de Lille. « Dans votre mairie », a répondu (le) conciliant Bertrand… en souvenir des gaufres qu’Aubry lui avait offertes pour le remercier de son aide au CHU de Lille, lorsqu’il était ministre… L’entretien, auquel assistait Pierre de Saintignon, a été « franc, cordial et direct », selon Bertrand ». Et finalement, Philippe Martinat nous propose, dans le Parisien, un conte de Noël : « Mais tout ne sera pas toujours sucré entre les deux barons de la gauche et de la droite. Bien qu’il s’en défende (mollement) « Je ne veux pas partir à la conquête de Lille ». Bertrand (UMPS de droite) y sera peut-être mécaniquement poussé par la dynamique en faveur de la droite (de Marine Le Pen) dans cet ancien bastion de gauche du Nord.
 
« Après avoir conquis la métropole de Lille, le département du Nord puis la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le prochain domino est le beffroi de Lille », pronostique un socialiste (UMPS de gauche) du cru. « Même si l’interlocuteur naturel du patron de la région, sur les dossiers économiques, est la métropole de Lille, dirigée par Damien Castelain, un maire de sensibilité centre droit, élu (UMPS de droite) avec l’aval d’Aubry (et) soutenu par la droite (UMPS), la capitale régionale fait de sa maire un partenaire incontournable. Bertrand a promis de la consulter régulièrement au sein d’une conférence territoriale régionale (UMPS) ».
 
Les médias, grassement subventionnés, doivent rendre crédible le mythe de la discorde (UMPS). C’est la « rivalité négociée par les bourgeois UMPS », pour le partage en commun des rentes et des privilèges. Les bourgeois UMPS se connaissent bien et ils déjeunent ensemble sur le dos des contribuables. Ils se sont amusés à tromper les électeurs assoupis, avec leur hystérie anti-FN, ce dont Marine s’est offusquée à bon droit. Les bourgeois UMPS se complaisent à ces fausses échauffourées, alors que les relations entre les irresponsables politiques, UMPS de gauche et UMPS de droite, que rien n’oppose, sont au beau fixe. On veut nous faire croire que tout opposerait l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, dans le style et sur le fond, quand on a vu les attitudes de l’UMPS, après les fausses attaques et les copinages en fin de campagne.
 
L’UMPS de gauche et l’UMPS de droite se rejoignent dans une antipathie commune envers Marine, la seule à représenter « un vrai chef de file de l’opposition », dont elles ne goûtent, ni sa manière de faire de la politique de manière concrète, ni sa personnalité, courageuse et déterminée, ni sa moralité. Comme de pures mystifications politico-médiatiques, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite voudraient faire semblant d’avoir des désaccords, notamment sur le « financement du logement pour les migrants et les sans-papiers », jusque dans les quartiers bourgeois de la capitale. Personne ne croit que l’UMPS fera l’erreur d’être transparente.
 
C’est pourquoi on n’attend aucune vérité « des intrigues et manipulations des fraternités GOF-UMPS ». On peut suggérer à Marine l’idée d’établir des « tests de dépistage » des intrigues occultes des fraternités GOF-UMPS, qui œuvrent en sous-main, et en confiance, dans l’entourage de Hollande et de l’État-PS. Le point commun des élus des fraternités GOF-UMPS, c’est qu’ils ne sont pas rivaux. Après avoir fait semblant de s’opposer, les uns contre les autres, sur les plateaux des télés, durant les régionales, l’UMPS de droite a invité l’UMPS de gauche à la séance inaugurale des nouveaux conseils régionaux. La poignée de main de l’UMPS de droite a été pour l’UMPS de gauche, une fois élue à la présidence des régions.
 
« Une main lave l’autre et on s’entend comme larrons en foire », alors que les pommes de discorde sont des enjeux factices entre l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, comme dénoncées par Philippe de Villiers. Il s’agit avant tout de ne représenter aucun danger électoral pour les ambitions des élus de l’UMPS qui tiennent beaucoup à « tous les avantages indus de leur misérable carrière politicienne ». Ils n’ont donc pas à craindre la moindre critique, sur tous les aspects de la corruption des élus, dans la gestion obscure des régions et dans les « subventions pour l’aide aux entreprises amies », celles qui soutiennent les politiciens, façon Gattaz.
 
L’UMPS de gauche est, semble-t-il, sévèrement sur ses gardes, quand l’UMPS de droite ne cesse de progresser dans les régions. L’UMPS de gauche, consciente de la tactique de l’UMPS de droite, sait bien où elles veulent toutes les deux en venir, en effet, pour tromper les électeurs par leur « hystérie anti-FN ». En clair, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite sourient en catimini et rient sous cape, conscientes de la tactique des fraternités GOF-UMPS destinée à planter Marine. Pourtant, la ligne Bleu-Marine est la seule puissante force d’opposition au système corrompu de la fausse alternance gauche-droite. Elles ont en partage une vraie compétence commune, celle qui est de faire élire des copains des fraternités GOF-UMPS, tactique destinée à maintenir le système UMPS en place. Cela ne devrait pas poser trop de problèmes aux nouveaux élus des régions, qui sont des adeptes convaincus des « entreprises occultes des fraternités GOF-UMPS ».
 
La fausse division du système UMPS en place n’est pas de favoriser la civilisation. Elle doit susciter des groupes de copains des fraternités GOF-UMPS qui, sans elle, n’existeraient pas. Elle joue le même rôle que les maffias, où elle est la source de cohésion des clans maffieux. La solidarité maffieuse des fraternités GOF-UMPS a pour but principal de faire élire des copains, pour contourner les règles démocratiques. Le lien de solidarité des fraternités GOF-UMPS est celui dont « la réfutation des règles démocratiques constitue le vrai crime ». On saura donc ce qu’est le système UMPS, si l’on sait ce qu’est « son crime contre la démocratie », conclut Thierry Michaud-Nérard (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
 
Introduction et mise en page par Michel Garroté
 
http://www.christianvanneste.fr/2015/12/26/une-societe-schizophrene/

 

http://www.ladroitelibre.fr/nos-publications/communiques-de-presse/apres-le-desastre-la-refondation/

 

http://ripostelaique.com/lumps-de-gauche-lumps-de-droite-et-le-grand-orient-en-ordre-de-bataille.html
   

La France menottée par sa caste politico-médiatique

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La réforme protestante, le siècle des Lumières, la Révolution de 1789, la fin de la monarchie, les deux Guerres mondiales, la guerre d'Algérie, Mai 68, la Guerre froide et la dépénalisation de l'avortement dans les années 1970, tous ces événements, en quelques siècles, ont profondément changé la France datant du millénaire capétien : mille ans de monarchie d'inspiration catholique, puis, en 250 ans, de nombreux systèmes politiques, dont pas moins de cinq Républiques.

 
Aujourd'hui, en décembre 2015, la Cinquième République n'incarne quasiment plus rien de ce que fut la France jusqu'à la fin des années 1960. Les récentes élections régionales ont été, au sein de la caste politico-médiatique française, l'occasion de se livrer à une hystérie collective impensable hors de France, dans les pays démocratiques s'entend. De plus, ce pays a cessé d'être un Etat de droit, libre et démocratique, pour devenir un pays liberticide et arbitraire. Vu de Suisse, vu de Scandinavie, vu d'Allemagne, vu des Etats-Unis, vu d'Israël, ce qui se passe actuellement en France semble hallucinant.

 
Je pense notamment à cette prétendue obligation de devoir unir l'extrême-gauche, la gauche et la droite classique dans une supposée lutte commune contre la droite patriotique. Je pense aussi à l'incroyable médiocrité, à la crasse inculture du personnel politique et médiatique. Comment en sont-ils arrivé là ? Quel événement, en quel siècle, a déclenché le détonateur de ce qui aujourd'ui, en décembre 2015, n'est plus qu'un désastre quasi-généralisé, une farce monstrueuse, un terrible gâchis ?

 
Michel Garroté
   

Le cirque politique : un grand spectacle

Par Hervé Azoulay

Un Wiki d’or mérité pour ce merveilleux article.

De tous temps, quand les peuples étaient mécontents, pour les distraire il y avait les jeux du cirque. Nos politiques s’en souviennent et avant les élections nos deux grands partis de Droite comme de Gauche, réunissent à tour de rôle, autour de la piste, tous les acteurs et spectateurs pour les « enfumer » en utilisant leurs meilleurs slogans, c’est à dire ceux qui n’engagent à rien. Tout le monde est maintenant présent, le spectacle peut commencer !

Suite

Le FN en tête dans au moins six régions sur treize: Les Le Pen au-delà des 40%!

Selon nos sources au ministère de l'Intérieur, la hausse de la mobilisation bénéficierait à Marine Le Pen et à sa nièce avec plus de 40% respectivement dans le Nord-Pas-De-Calais-Picardie et la région PACA.

En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, la tête de liste FN Florian Philippot atteindrait les 34% devançant ainsi Les Républicains de Philippe Richert avec 26%.

Si l'on considère les estimations relatives à la Bourgogne-Franche-Comté, à la Normandieet au Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, pas moins de six régions sur treize verraient donc le Front National en tête lors de ce premier tour.

En Île-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains) serait en tête avec 28% talonnée par le candidat FN à 27%. Le candidat socialiste, Claude Bartolone n'atteindrait lui que 24%

Pour l'instant, la gauche ne serait en tête qu'en Bretagne, où Jean-Yves Le Drian aurait obtenu 34,7%, et en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes avec les 31,5% d'Alain Rousset.

L'extrême droite réaliserait donc, au niveau national, un score oscillant entre 27,2 et 30,8% lors de ce premier tour des élections régionales. Les listes de droite et du centre totaliseraient 27,2% tandis que les socialistes et leurs alliés radicaux s'établiraient autour des 22%.

Participation en hausse par rapport aux régionales de 2010

Encore sous le choc des attentats de Paris, les Français votaient ce dimanche pour les élections régionales, dernier test avant la présidentielle en 2017, qui devraient confirmer une inexorable poussée de l'extrême droite, en position de sceller un succès historique selon les premières estimations.

À 17 heures, le taux de participation s'élevait à 43,01% en métropole pour le premier tour des régionales. Ce chiffre fourni par le ministère de l'Intérieur est légèrement supérieur à celui de 39,29% relevé à la même heure en 2010, alors que la France comptait 22 régions.

À 12h00, la participation était comparable à celle observée à la même heure en 2010, à 16,27% contre 16,07%.

La participation apparaît en revanche plus faible qu'en 2004. Elle s'était alors élevée à 18,48% à la mi-journée et à 49,66% en fin d'après-midi.

Hollande avait voté, en silence

Le président François Hollande a voté en début de matinée à Tulle, ville du centre de la France dont il a longtemps été maire.

Contrairement à son habitude, le chef de l'Etat, qui avait appelé mercredi les 44,6 millions d'électeurs à participer au scrutin, n'a fait aucune déclaration. Trois semaines après les pires attentats jamais commis en France le scrutin se déroule sous "état d'urgence", avec des mesures de sécurité renforcées autour des bureaux de vote, notamment dans la capitale, où policiers armés et militaires patrouillent les rues.

Je vote blanc, c'est tous des enfoirés

Après des percées spectaculaires l'an dernier aux municipales et aux européennes, le parti d'extrême droite Front national (FN) apparaît en mesure d'emporter au moins deux régions, voire trois, sur 13 au total, du jamais vu. Sa présidente, Marine Le Pen, part grande favorite dans le Nord (Nord-Pas-de-Calais-Picardie), où elle se présente. Sa nièce Marion Maréchal-Le Pen est aussi en pole position dans le Sud, en Provence Alpes-Côte d'Azur. Plus d'un électeur sur deux s'était abstenu lors des régionales de 2010 et les appels à la "mobilisation générale" se sont multipliés, dans les médias, les milieux économiques ou les syndicats, pour convaincre les Français de faire barrage au FN.

"Je vote blanc, c'est tous des enfoirés", confiait dimanche matin à l'AFP Monique Brossier, 66 ans, une habituée du bar "A la bonne bière", l'un des cibles des attentats du 13 novembre.

Source

Terrorisme: “Les politiques et les médias ont une écrasante responsabilité” selon Malika Sorel

Ancienne du Haut Commissariat à l’Intégration (HCI) avant sa dissolution par François Hollande qui jugeait ses rapports trop politiquement incorrects, Malika Sorel-Sutter vient d’écrire “Décomposition française, comment en est-on arrivé là ?” (Fayard,2015) , suite de ses travaux sur la désintégration de la France par le multiculuralisme. Emission de Radio Notre-Dame.

“Sur la base des personnes signalées, l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT) révèle que 67% des jeunes candidats au djihad sont issus de classes moyennes, 17% sont même issus de catégories socioprofessionnelles supérieures. L’Uclat vient d’éclairer d’une lumière crue la monstruosité des accusations portées contre les Français depuis plus de 30 ans, opération qui n’a de cesse de semer les graines du ressentiment contre la France” Malika Sorel-Sutter, Figaro Magazine du 27 novembre 2015.

Islamisation.fr

LE PHARE FOUILLEUR : Après les massacres du 13 novembre 2015 à Paris, PAS D’UNION NATIONALE POLITIQUE

Ci-dessus : dessin de David Miège

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Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Avant tout et de tout cœur je me sens solidaire de la souffrance des familles des victimes des récents attentats meurtriers, du 13 novembre à Paris, provoqués par des jihadistes agissant au nom du groupe terroriste Daech.

C’est une lapalissade de dire ou d’écrire que les gouvernements bienpensants de Nicolas SARKOZY et de François HOLLANDE ont laissé entrer les loups islamistes dans la bergerie « France », avec une lâcheté déguisée en humanisme…qui laisse pantois !

Bien avant eux déjà, des hordes barbares arabes aux intentions toujours belliqueuses ont combattu l’Occident et ses valeurs, depuis des siècles, en brandissant les bannières de l’Islam :

- ceux qui ont violé les lieux sacrés de la chrétienté au Moyen-Orient,

- ceux qui ont occupé l’Andalousie (Al-Andalus) pendant des siècles,  et en ont été chassés par les troupes d’Isabelle 1ère de Castille, dite Isabelle la Catholique, Reine de Castille et Léon, et de son époux  Ferdinand II Roi d’Aragon,

- ceux qui voulaient envahir la France et ont été arrêtés à Poitiers par  Charles MARTEL et ses troupes,

- ceux qui ont attaqué les côtes espagnoles sous Charles QUINT qui  voulut punir les pirates dits « barbaresques » basés à Alger, où ses  navires de guerre furent coulés par la tempête avant même le débarquement,

- ceux qui ont attaqué les côtes méditerranéennes à bord de felouques pirates pour piller, tuer, enlever des femmes et des enfants pour les revendre sur les marchés aux esclaves du Maghreb, pendant les trois siècles qui ont précédé le débarquement des troupes françaises en 1830, sur les plages de Sidi-Ferruch (30 kms à l’ouest d’Alger), menées par Louis de CHAISNE de BOURMONT, Ministre de la guerre et chef d’expédition,

- ceux qui, après la perte de l’Indochine et sous l’impulsion des dictateurs communistes essentiellement soviétiques et chinois, comprirent qu’il fallait tuer les représentants de la France au sein de ses colonies pourtant devenues moins sous-développées grâce à l’œuvre civilisatrice française,

- ceux qui se soulevèrent, le 1er novembre 1954 (Toussaint rouge), au nom du jihad contre la France en massacrant des civils français,

- ceux qui égorgèrent des milliers de civils français et musulmans loyaux envers la France, pendant toute la guerre d’Algérie et après qu’elle se soit terminée par le génocide de 100.000 (150.000 ?) Harkis (non mentionné dans les livres d’histoire…),

- ceux qui, non contents d’avoir reçu une Algérie Française en parfait état de fonctionnement, la laissèrent devenir un bidonville envahie par une population grouillante privée de la manne du pétrole et du gaz, restée dans les poches des nouveaux oligarques algériens, éternels haineux envers la France qui leur a tout appris et qui viennent se faire soigner sans payer dans les hôpitaux français, avec la complicité de nos « dirigeants » qui ne dirigent plus rien,

- enfin, certains enfants de musulmans devenus français, enfants dits de la 3e génération, qui osent avec outrance :

. rejeter la France et ses lois républicaines,

. siffler la Marseillaise dans les stades,

. brûler notre drapeau pour lequel tant de nos grands-pères et pères ont perdu la vie sur les champs de bataille,

. transformer les cités qu’ils habitent en zones de coupe-gorge, où les véhicules des médecins, des pompiers et des policiers venus en intervention sont caillassés dans un contexte d’intifada à la française,

. organiser dans ces cités, véritables « zones de non-droit », un trafic de drogue et de vente d’armes à feu, phénomènes « connus des services de police » (selon la formule consacrée…),

. mettre le feu à des voitures ou à des poubelles, au bas des immeubles qu’ils habitent, pour fêter une bonne vente de cannabis,

. tuer un jeune qui n’a pas payé sa prime aux dealers locaux,

. narguer la Police et la Justice françaises, grâce à la guyanaise indépendantiste déguisée en Ministre de la Justice, qui a tout fait, avec la complicité du Président de la République et du Premier Ministre, pour qu’ils ne restent pas « enfermés en prison trop longtemps »,

. recommencer leurs méfaits, allant même jusqu’au meurtre, alors qu’ils sont « récidivistes connus des services de police » (selon la formule consacrée…),

. partir faire le jihad en Syrie, aux yeux et à la barbe des services de renseignement qui gèrent si efficacement leurs fichiers informatiques envahis de fiches « S »,

. revenir de Syrie en passant, pour beaucoup, à travers les mailles de la Police aux frontières (PAF),

. devenir des agents dormants de l’Islam prôné par Daech, que cette organisation diabolique réveille pour leur donner l’ordre de se faire exploser ou de tuer des civils…au nom d’Allah !

Oui, ces huit jihadistes sont bel et bien les descendants des barbares précités, ils l’ont démontré une fois de plus ce vendredi noir du 13 novembre 2015, à Paris et à Saint Denis.

Ces huit salopards ont planifié plusieurs attaques simultanées, en six lieux distincts de la région parisienne :

D’abord à Paris :

- angle des rues Bichat et Alibert : 14 morts,

- rue de la fontaine au Roi  : 5 morts,

- boulevard Voltaire  : 1 terroriste mort,

- rue de charonne  : 18 morts,

- salle de spectacle du Bataclan  : 89 morts,

4 terroristes tués dont 3 en activant leurs explosifs,

Ensuite à Saint Denis :

- autour du stade de France  : 1 mort et 3 terroristes tués.

Le samedi à 19h00, le bilan était (source judiciaire) de 129 morts, 7 assaillants tués, 352 blessés dont 99 en urgence absolue.

On sait depuis que ce bilan s’est alourdi, malheureusement. Je n’y reviendrai pas volontairement, les détails sont dans tous les journaux.

Notons que 7 des 8 terroristes sont morts dans ces attentats. Le 8e terroriste, Salah ABDESLAM, français (!) de 26 ans, est vivant et en fuite, il a quitté la France pour se réfugier en Belgique (quartier de Molenbeek, à l’ouest de Bruxelles).

Je me suis retenu pour ne pas écrire plus tôt et trop vite les mots dictés par ma colère, en tant que Français d’Algérie très au fait de la problématique arabe. En effet, j’ai toujours à l’esprit les actes de violence raciste et meurtrière contre les Pieds-Noirs, ils ont bouleversé mon cœur d’adolescent et sont restés comme imprimés dans mon esprit.

Ces massacres provoqués par des jihadistes algériens dont j’entendais parler avec effroi, je les vois recommencer sur le sol de France, provoqués par jihadistes français, depuis des mois.        Le cauchemar reprend, cinquante trois ans après la fin (façon de parler) de la guerre d’Algérie, dans toute son horreur et cela s’amplifie…MAIS PAS D’AMALGAME comme disent les bobos !

Aujourd’hui, les descendants de ces jihadistes algériens ont le cul bien au cœur de la France (qu’ils dénigrent), grâce à la complicité toujours aussi lâche des socialistes au pouvoir. Si ces derniers sont légitimes par les urnes ils demeurent totalement incompétents dans la gouvernance de notre Nation gangrénée par l’Islam radical qu’ils ont laissé s’installer sur notre sol avec la plus grande impuissance !

Sur le point de terminer cet article, je me sentirais coupable de ne pas citer les propos infamants de deux abrutis (parmi une longue liste), dont l’esprit malsain le dispute à l’arrogance la plus ignoble.

Le premier n’est autre que Bernard CAZENEUVE, Ministre de l’Intérieur, qui déclara, le 5 août 2014 sur radio  RTL : « ce n’est pas un délit de prôner le jihad…» (aujourd’hui il devrait se sentir plutôt merdeux…non ?).

Le second est Daniel COHN-BENDIT, idole des lanceurs de pavés qui déclara, le 12 janvier 2015, dans l’émission Mots Croisés : « il ne faut pas retirer leur nationalité aux jihadistes car symboliquement ce serait comme lorsque les nazis ont retiré leur nationalité à mes parents» (plus con que ça, tu meurs !).

Si, après les massacres précités, vous pensez qu’ils peuvent encore se regarder dans la glace le matin, confirmez-le moi.

Mon commentaire final sera à l’échelle de ma légitime révolte. J’estime que cette tragique guerre civile, déclarée au nom de l’Islam, est le  résultat du laxisme des gouvernements SARKOZY et HOLLANDE. Je fais donc un constat clair et simple :

AVEC LES COLLABOS DE L’ISLAM, DE DROITE ET DE GAUCHE, PAS D’UNION NATIONALE POLITIQUE EJECTONS-LES DU POUVOIR AUX PROCHAINES ELECTIONS REGIONALES ET A LA PROCHAINE ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2017 !

Il est possible que ce présent « Phare fouilleur » me fasse perdre deux ou trois lecteurs, gaullistes de gauche inconditionnels, pieds-rouges nostalgiques du bien vivre avec son ennemi, et/ou éternels pacifistes (pendant qu’en face ils s’entraînent tous les jours pour anéantir le monde non musulman)…pas grave, bon vent !

Par contre quelque chose me dit que je vais en gagner plusieurs nouveaux autres, avec qui, je le sais : nous en avons marre de voir la France dangereusement gouvernée par des mondialistes invertébrés, de droite comme de gauche, INCAPABLES DE PROTEGER LES FRANCAIS !

Ah…j’ai failli oublier : MARINE…VITE…TRES VITE !

Je renouvelle toute ma compassion aux familles des victimes.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel SALANON

LE  PHARE  FOUILLEUR

Bulletin d’humeur n° 178 - Lundi 16 novembre 2015

lacheté

 

 

Opportunisme ou politique mortelle?

 Ci-dessus, Cesla Amarelle

 

Nos lecteurs nous ont signalé cet excellent article de Céline Amaudruz (merci à C dans l'air)

 

« Si la personne est en danger de mort dans son pays, nous n’avons pas le droit de la renvoyer. Même si c’est un terroriste ».

Ces mots prononcés par la Conseillère nationale PS vaudoise Cesla Amarelle en mars 2015 résonnent aujourd’hui de façon cruelle face à la barbarie islamiste. Sentant le vent venir, l’intéressée avait par avance fustigé une éventuelle récupération politique au cas où le plan d’urgence du Conseil fédéral devait être mis en œuvre comme le réclament plusieurs cantons. Toute à sa crainte de voir l’UDC avoir raison, l’intéressée nous accusait donc d’opportunisme. Curieux pour une personne qui fustigeait notre parti durant la campagne fédérale 2015, relevant que nous procédions à grand renfort de mensonges, que la fermeture des frontières reviendrait à se rendre complices d’une « véritable boucherie ». Reprocher le discours réaliste que nous tenions durant tout l’été et ensuite nous reprocher toujours un éventuel opportunisme témoigne d’un manque de mémoire quant aux paroles prononcées pour le moins affligeant.

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Cela dit, en parlant de véritable boucherie, cette socialiste au grand cœur bien sûr a fait preuve d’une remarquable intuition. La véritable boucherie a bien eu lieu, vendredi soir dernier à Paris. Suite à ces exactions monstrueuses, le président Hollande a déclaré l’état d’urgence et ordonné la fermeture des frontières, tout socialiste qu’il soit. Comme l’écrivait de la Fontaine :  » Le Corbeau, honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».
Eh oui, les mots « trop tard » chers à Mac Arthur nous reviennent en mémoire lorsqu’on voit où mènent des années de politique laxiste et bienveillante, d’altruisme à sens unique et de naïveté coupable. Aujourd’hui, les kamikazes frappent en Europe, sur notre sol. Ces attentats ne sont hélas que les prémices d’une campagne qui va monter en puissance au fil des mois. Sur le terrain, l’Etat islamique recule face aux chasseurs et bombardiers russes, il faut donc ouvrir un nouveau front. C’est sur l’opinion publique que les djihadistes comptent pour faire basculer leur destin. Il s’agit de lasser les populations par des attaques incessantes pour qu’elles fassent pression sur les gouvernements afin de cesser les opérations militaires sur place.

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La menace est maintenant hélas à nos portes et il convient au plus vite de faire ce qui peut se faire encore. Les doubles nationaux qui ont choisi de mener le djihad doivent être déchus de la nationalité helvétique et expulsés de façon à réduire le risque lié aux cellules dormantes. La Suisse ne doit plus être une base de repli pour ces jeunes en quête d’une aventure funeste.
Nous devons aussi adapter notre appareil sécuritaire à cette guerre asymétrique que nos ennemis importent sur notre sol. La nouvelle Loi sur le Renseignement offre quelques possibilités supplémentaires d’investigations pour les organes de sécurité chargés de notre protection. C’est une avancée certaine mais déjà la gauche hurle à la violation de la sphère privée. Comme toujours, les idiots utiles sont à l’ouvrage. Le peuple sera sans doute appelé à se prononcer et nous espérons bien qu’il donnera à notre démocratie les moyens de se défendre face à ces islamistes qui veulent la détruire.

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A l’heure où le péril frappe, il convient de nous souvenir d’où nous venons. Notre drapeau porte une croix, symbole qui ne doit rien au hasard.

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Soyons fiers de notre slogan : « Rester libre ».

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Céline Amaudruz