La Suisse est un pays sans colonies, mais qui a participé à l'entreprise coloniale. Cette histoire méconnue émerge timidement. En 2020, la prise de conscience de ce passé s'est accélérée suite au renouveau du mouvement anti-raciste à travers le monde.
J'ai plus les mots. Si quelqu'un d'autre pouvait les trouver pour moi.
La Suisse blanche paiera comme les autres, il n'y a pas de raison que nous échappions à la stupidité raciale et communautariste.
Plongée dans cette histoire helvétique en cinq volets
(...)
Letemps.ch
Nos remerciements à Dylan Qurz
Note : Toute l'idéologie de gauche se base sur la haine du Blanc. Une haine médiatique de circonstance construite par l'extrême-gauche. Dans les médias actuels, il n'existe aucun grief à l'encontre des musulmans qui ont pratiqué massivement la traite négrière, ni sur la traite subie par les Blancs, ni même d'accusation à l'encontre de l'Empire ottoman qui a mis en esclavage nombre de peuples chrétiens. Les 2 génocides chrétiens n'ont débouché sur aucun article exigeant que les musulmans répondent de leurs crimes. Pire, aujourd'hui la gauche parle du "retour des familles jihadistes" sans aucune culpabilisation de l'islam. La Suisse n'existe que lorsqu'il est question de la culpabiliser, sinon elle devient magiquement "multiculturelle, diverse et enrichie" par les immigrations qu'elle accueillies en tant que réfugiées et dont l'article ne dit rien. Le Temps démontre qu'il se soumet à l'idéologie dominante du moment, sans recul, tout en prétendant jouer "aux justiciers". Elle est bien loin l'époque, où ce journal publiait un article sur la traite des Blancs par les Arabes d'Afrique du Nord, faisant ainsi preuve de courage.
La déléguée aux médias du Centre islam et société se surpasse: pas de critique du sinistre déguisement, défense de la piété textile et révélation d’une coiffe pire que le niqab.
Pour Mallory Schneuwly Purdie, formatrice en chef du Centre suisse islam et société (CSIS, censé participer à l’intégration des musulmans), les partisans de l’interdiction n’ont rien compris. Si la lucidité leur venait, ils feraient comme elle: ils s’abstiendraient de LA MOINDRE CRITIQUE de ce sépulcral équipage. Son discours est même plus fort que celui des musulmans prosélytes. Eux se font un devoir de préciser qu’ils « ne sont pas pour »… avant de dire tout le mal qu’ils pensent de l’interdiction. Elle ne s’en donne même pas la peine!
Elle a droit à une longue interview du Temps, et pas à une banale tribune. Et je me demande une fois de plus comment les journalistes n’ont pas encore compris que les membres du CSIS sont des propagandistes des «signes visibles» de l’islam et pas des experts fins et francs du sujet. Voyons…Même les pays les plus féroces envers les femmes ne méritent pas l’opprobre de la sociologue. «En Afghanistan, dans certaines régions pakistanaises ou au Moyen-Orient, le voile intégral est UNE COUTUME vestimentaire.»
En Occident, en France ou en Belgique, c’est différent: «Il ne faut pas voir UNIQUEMENT le port du voile intégral comme un refus de la société occidentale. Dans certains milieux salafistes, l’Occident est perçu comme déviant, corrompu, trop axé sur le sexe ou la chair, c’est alors un choix conscient de se couvrir pour PRIVILÉGIER L’ÊTRE SUR LE PARAÎTRE. L’enveloppe physique disparaît au profit de la piété.» Comme c’est beau!
Mais pourquoi les hommes musulmans ne privilégient-ils pas leur être en dissimulant leur corps et leur tête sous des vêtements ?
Ces femmes montrent aux autres musulmanes «que leur piété est plus pure; qu’elles, elles respectent vraiment les commandements de Dieu; qu’elles préparent leur vie future au paradis en se couvrant, en se brimant ici dans cette vie terrestre pour atteindre le paradis où elles auront les fleurs de miel». Quand Mallory se fait poète pour défendre l’indéfendable.
Et ce n’est pas tout, ces femmes sont presque des modèles. Elles veulent un homme aussi pieux qu’elles. «Le port du voile intégral est donc un signal très fort à la communauté musulmane elle-même. Et on l’oublie complètement lorsque l’on parle du voile intégral en Europe.» Disons qu’on n’a pas très envie de s’en souvenir. Ça nous rappelle trop que ce genre de vêtement est un signe immanquable de radicalisme. Ce qu’elle reconnaît par l’allusion à un utile repoussoir: «Les femmes que j’ai rencontrées ici qui portaient le niqab ou le sitar gravitaient toutes autour du Conseil central islamique suisse.» (Celui de Blancho donc).
Le sitar? Où l’on découvre (moi en tout cas) une nouvelle inspiration des grands designers musulmans née de la terreur du corps féminin : «Le niqab laisse paraître les yeux, tandis que, pour le sitar, s’ajoute un voile plus fin qui recouvre l’entier du visage, y compris les yeux.» Les mots me manquent… A elle aussi.
Donc, pas de radicalisme en vue, juste une respectable piété: Elles «sont résolument occidentales et inscrivent leur piété dans des formes fondamentalistes.» Des formes qu’elle juge inutile de blâmer, même un tout petit peu.
L’étroitesse de son champ de vision lui épargne ce constat: le fondamentalisme, le radicalisme, le sexisme, l’obscurantisme et hélas le terrorisme liés à l’islam hantent nos sociétés et s’étendent sur le monde musulman.
En revanche, question christianisme, la sociologue ne nous épargne pas cette billevesée: «Le christianisme dictait toutes les normes, yc. vestimentaires.» Un exemple de vêtement chrétien?
Le journaliste du Temps suggère que «le vrai débat» aurait peut-être dû porter sur le voile, par exemple celui des élèves. Il rêve! MSP lui fait croire qu’elle craint l’exclusion de ces filles (car il est évident pour elle que ces aimables familles refuseraient de respecter la loi). Sauf qu’elle défend ailleurs le droit des écolières de manifester leurs convictions religieuses, «y compris dans les institutions étatiques». Et y compris par le port du burkini.
En 2021, des femmes musulmanes en nombre croissant dissimulent leur corps, leurs cheveux, leurs oreilles et leur cou, mais tout a quand même changé: «… aujourd’hui, ce n’est pas un retour au voile auquel on assiste. C’est un nouveau voile. Un voile urbain, un voile jeune qui est youtubé. C’est aussi un accessoire de leur féminité et de leur islamité.» Surtout de leur islamité, comme le montrent les significations «plurielles» données par MSP: «un signe de spiritualité » ou d’obéissance au «commandement de Dieu».
Plus fort encore: «Pour quelques-unes, c’est carrément un signe féministe: «Je décide de me réapproprier mon corps, je laisse entrevoir ce que je veux.»
Celles qui s’opposent au naufrage de l’humanité que représentent ces déguisements sont des «féministes occidentales». Autant dire des femmes qui par essence n’ont rien compris à la merveilleuse créativité textile du pieux monde musulman.
La décision des grands réseaux comme Twitter ou Facebook de supprimer les comptes trop radicaux et belliqueux irrigue les plateformes plus petites qui revendiquent une liberté de parole absolue. L’assaut contre le Capitole y est loué
Image en avant: Le stand de recrutement du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) sur la place de la Riponne à Lausanne durant les manifestations de la Grève du Climat « politiquement neutre ». Cette place était le point de chute final, le lieu des discours enflammés, où la belle jeunesse vaudoise était menée en masse à répétition.
Au vu de l’hystérie politique autour de Donald Trump, Joe Biden n’est-il pas finalement la bonne personne, au bon moment, au bon endroit?
[...]
Biden, le parfait antidote à Trump?
Oui, c’est le parfait antidote au caractère vicieux et à l’ignorance de Trump. Je pense d’ailleurs que les imperfections de Biden renforcent l’intégrité de sa candidature. Ses difficultés liées au bégaiement, sa difficulté à exprimer exactement ce qu’il veut dire le rendent moins lisse, plus humain, plus accessible à bon nombre de citoyens.
[...]
La mort de plusieurs Afro-Américains brutalisés par la police a réveillé les vieux démons de l’Amérique. Votre regard sur les questions raciales?
[...] La réticence à soutenir le développement d’un filet social digne de ce nom provient en grande partie de la peur de transferts interraciaux. Ni plus ni moins. [...]
Or pendant des décennies, le gouvernement fédéral a pratiqué la discrimination systématique envers eux. Van Jones, un ex-haut responsable de l’administration Obama, l’a très bien dit sur CNN: le pays a perdu une victoire morale en ne répudiant pas Trump et ce qu’il représente. Le soutien massif à Trump (69 millions d’électeurs) fut une insulte à tous les Afro-Américains.
[...] Le problème, c’est que Trump n’a jamais eu l’intention d’assécher le marais. Il voulait simplement profiter de la présidence pour ses gains financiers personnels et ceux de sa famille.
[...]
On dit qu’avec la nouvelle juge Amy Coney Barrett, la Cour suprême va profondément transformer la société américaine…
[...]
La gauche a répété une erreur au cours des cinquante dernières années. Son objectif a toujours été d’obtenir au moins cinq voix sur neuf. Or elle devrait plutôt dépenser son énergie à persuader le peuple américain de ses idées.
[...]
Vous êtes membre de l’Académie américaine des arts et des sciences. Sous Trump, la science a été méprisée…
Le côté autoritaire de l’administration Trump envers la science est préoccupant. [...] Qu’un scientifique n’élève pas la voix quand Trump propose d’avaler du détergent pour guérir du Covid-19 est terrifiant.
Si Trump devait siéger quatre ans de plus au Bureau ovale, nous risquerions d’avoir un système de type soviétique où les scientifiques ont peur de dire la vérité. [...]
Socialement, le trumpisme déchire certaines amitiés, des familles. En faites-vous l’expérience?
[...] Cela montre les dégâts du modèle politique poursuivi par Trump, consistant à ne se soucier qu’à motiver sa base électorale et à dire que l’adversaire, c’est le diable. Si avoir du succès en politique signifie détruire la société, la politique a perdu toute raison d’être.
La fondation Aventinus a annoncé mardi qu’elle entendait acquérir la majorité du «Temps». Elle inaugure un modèle économique encore unique en Suisse
C’est une première en Suisse. Jamais encore une fondation ne s’était lancée dans une telle opération. Ce modèle économique existe depuis quelques années dans d’autres régions (The Guardian au Royaume-Uni, De Correspondent aux Pays-Bas ou Libération en France) mais il est inauguré avec Le Temps SA en Suisse.
Dans un communiqué, Rasch a déclaré que cette reprise «garantira l’avenir à long terme du quotidien et de sa centaine d’emplois». Son directeur Alexander Theobald y ajoute [...]
Eric Hoesli, président
Pour mener ce projet, la fondation Aventinus a constitué un groupe de travail composé d’Irène Challand (à la direction générale de la SSR), Abir Oreibi (spécialiste du monde numérique), Tibère Adler (actuel président du média Heidi. news), Yves Daccord (ex-directeur général du CICR) et Pascal Meyer (fondateur et directeur de Qoqa.ch). Ce groupe est dirigé par Eric Hoesli, ancien directeur et premier rédacteur en chef du Temps en 1998, qui devrait occuper la place de président de la nouvelle entité.
[...]
Départ de Stéphane Benoit-Godet
Du côté éditorial, aucun nom n’a encore été articulé. L’actuel rédacteur en chef «print» du Temps Stéphane Benoit-Godet va cependant quitter le navire pour reprendre la rédaction en chef de L’Illustré (autre média du groupe RASCH). [...]
La fondation Aventinus, présidée par l’ancien journaliste (du Temps) et conseiller d’Etat genevois François Longchamp, a été lancée formellement en novembre 2019. Elle dispose d’une redoutable force de frappe financière puisqu’elle est soutenue par trois importantes fondations romandes (Jan Michalski, Leenaards et Hans Wilsdorf). [...] Aventinus a également annoncé qu’elle entendait acquérir une majorité du média genevois Heidi. news dont elle détient déjà 5,81%. Cette société, lancée en 2018, est dirigée par Tibère Adler et l’ancien journaliste du Temps et du Monde Serge Michel. [...]
Stéphane Benoit-Godet: «Le Temps est insubmersible»
La fin d’un binôme. Stéphane Benoit-Godet et Gaël Hurlimann sont les co-rédacteurs en chef du Temps depuis 2015. En plus d'avoir favorisé de nombreux développements rédactionnels et numériques, en 2017, suite à la fermeture de L’Hebdo, ils sont notamment allés ensemble convaincre différentes grandes fondations d’investir pour sauver Le Temps. [...]
Pourquoi vous, Gaël Hurlimann, restez au Temps?
Gaël Hurlimann: [...]
Pourquoi vous, Stéphane Benoit-Godet, vous quittez le navire?
Stéphane Benoit-Godet: Je ne suis pas en accord avec la stratégie qui nous a été présentée par Eric Hoesli. [...]
Le projet vise manifestement à accentuer la couverture régionale et la politique suisse, cela ne vous convient pas?
[...]
Stéphane Benoit-Godet, quels sont vos projets pour «L’Illustré»?
A quand un article plébiscitant la parité hommes/femmes sur les chantiers, dans les travaux de voirie, dans l'entretien des routes, dans la construction des tunnels, pour l'âge des retraites (avec effet rétroactif) ?
Le journaliste du Temps, Yves Petignat s'est fendu d'un article assez répugnant, pour tenter de disqualifier la nouvelle vice-présidente de PROTELL, Olivia de Weck, article intitulé " ProTell, un faux nez".
Nous avons hésité à écrire une réponse, mais notre ton aurait été trop violent, devant la bassesse du Monsieur. Heureusement, l'un de nos correspondant a trouvé les mots justes :
Cher Monsieur Petignat,
J'ai lu avec intérêt votre article en référence.
Plusieurs choses m'étonnent :
1) Vous ne répondez pas à la question de fond, à savoir "Pourquoi ?"
Vous réfutez l'argument d'une tentation autoritariste de l'UE, parce que l'association d'idée avec les régimes totalitaires vous choque. Soit. Mais vous n'apportez pas d'explication alternative.
La question reste donc entière: "pourquoi ?"
Pourquoi l'UE a-t-elle décidé d'engager ce processus qui consiste non seulement à durcir dès aujourd'hui l'accès aux armes dans toute l'UE, mais également de prévoir un nouveau durcissement tous les 5 ans ? Officiellement, il s'agit de lutter contre le terrorisme. L'absurdité de l'argument est telle que le Conseil fédéral lui-même vient discrètement de le faire disparaître de sa communication, préférant soudain parler de "réduire l'utilisation frauduleuse des armes".
Quelle est donc votre explication ?
2) Vous associez étrangement la légitimité démocratique au taux de participation aux élections
L'absence de légitimité démocratique de l'Union européenne provient de tout autre chose : le peuple n'y est directement représenté qu'au Parlement, et le Parlement européen n'a, concrètement, aucun pouvoir. Il ne peut pas proposer une loi. Il ne peut que valider les lois imposées par la Commission européenne. Les parlementaires ne peuvent même pas voter des amendements, car seule la Commission a le pouvoir de les mettre au vote.
Or, la Commission elle-même, n'est pas élue mais nommée, ne rend de comptes à personne, et n'est pas révocable.Les deux instances qui possèdent la réalité du pouvoir en Europe sont le Conseil - donc les chefs de gouvernement des États membres - et la Commission. Donc des représentants de représentants, ou des représentants de représentants de représentants.
On est très, très loin d'une démocratie moderne selon le principe de Montesquieu (séparation des pouvoirs entre législatif, exécutif et judiciaire, et mécanismes d'équilibre entre les 3).
3) Enfin, vous semblez confondre totalitarisme et tyrannie
Avez-vous lu Tocqueville ? Ce brillant esprit du XIXe Siècle a très justement observé qu'il y a 2 manières de sombrer dans la tyrannie. Soit les épisodes violents que vous décrivez (les totalitarismes marxistes ou fascistes). Soit ce qu'il nomme le "despotisme mou" ou "despotisme démocratique". En gros, la confiscation progressive de la démocratie par un pouvoir technocratique et sans visage, qui profite de la montée des individualismes pour accroître insidieusement son pouvoir dans tous les domaines, jusqu'à disparition de toutes les libertés individuelles.
Tocqueville affirmait que cette seconde forme de despotisme était de loin la plus dangereuse. Car comment se révolter contre un système tentaculaire et sans visage? Et lorsqu'on relit Tocqueville, c'est l'Union européenne que l'on voit se dessiner à chaque page.
Vous écrivez: "L’UE est précisément née pour prévenir le retour de la tyrannie et du désastre sur notre continent." Et le paradoxe, c'est que c'est précisément ce qui explique cette dérive
supranationaliste et antidémocratique de l'UE.
Pour empêcher la guerre entre les nations, il suffit d'imbriquer fortement leurs économies. Et à l'origine, l'UE, c'était cela. Mais au projet économique s'est substitué un projet politique: le désastre ayant été associé au nationalisme, l'UE s'efforce de tuer la nation. Donc les peuples. Et ne s'embarrasse pas de démocratie pour y parvenir.
J'avoue que la fascination des journalistes de la presse romande pour l'UE me laisse perplexe. En Suisse, toute notre histoire, toute notre culture nous poussent à l'amour de la liberté et de la démocratie. Notre petit pays est justement né d'une révolte contre ces pouvoirs lointains,
ces oligarchies autoritaires et coercitives.
Peut-être la fréquentation des politiciens fait-elle naître chez les journalistes la tentation de faire partie un jour d'une confortable nomenklatura ?
Le Temps, média prétentieux au possible, n'a pas hésité à épingler à plusieurs reprises les Identitaires qui s'opposaient avec raison à ces Ong et à cette immigration illégale.
Il suffit à ce journal que ces paroles proviennent d'un responsable pour qu'elles soient enfin acceptables, c'est dire l'intelligence de ces journalistes. Et cela alors même que les sites de réinformation ont dénoncé cette situation depuis de nombreux mois.
Quant à la "naïveté", il serait plus exact de parler de propagande d'extrême-gauche. La même que le Temps nous sert régulièrement tout en condamnant les Européens qui s'opposent à ce dictat.
**********
Le patron de Frontex, Fabrice Leggeri, s’est félicité lundi de la «fin de la naïveté» affichée par les pays européens sur le dossier des migrants. Le compromis sur les migrations, péniblement trouvé lors du sommet européen des 28 et 29 juin, marque «un tournant de fermeté européenne et la fin d’une certaine naïveté par rapport à la gestion des migrants» et à «l’exploitation des groupes criminels de la détresse humaine», a affirmé le directeur de l’agence européenne de frontières sur la chaîne CNews.
"L’ombre du fascisme plane sur la campagne électorale italienne" voilà le titre édifiant d'un article du Temps du 18 février. En plus, pour bien mettre de l'huile sur le feu, les journalistes font planer sur Slavini, Meloni et Berlusconi l'ombre de Mussolini !
Je connais bien les positions de Salvini et de Giorgia Meloni. J'ai assisté à la manifestation "Stop invasione" sur la place du Dôme à Milan et à une autre manifestation à Rome où Giorgia Meloni s'est exprimée. Ce qu'ils préconisent n'est que du SIMPLE BON SENS :
- vouloir défendre son pays de l'immigration/invasion que subit l'Italie,
- vouloir stopper cette immigration et renvoyer chez eux les clandestins alors que 5 millions de gens vivent en-dessous du seuil de pauvreté et qu'il y a 3 millions de chômeurs (sans compter tous ceux qui vivent à la limite de la pauvreté)
- vouloir que les Italiens passent avant les clandestins,
- vouloir que les jeunes puissent travailler chez eux avec un salaire décent sans devoir s'exiler
- vouloir que des retraités ayant cotisé et travaillé toute leur vie puissent vivre décemment sans devoir fouiller dans les poubelles des marchés pour survivre alors que des clandestins (à 95% des mâles), jeunes et en bonne santé sont souvent logés et nourris dans des hôtels luxueux,
- vouloir favoriser l'agriculture et la pêche italienne au lieu d'importer des produits que l'Italie peut fournir elle-même
- vouloir que la légitime défense soit reconnue, alors que le pays s'enfonce de plus en plus dans la violence, que les Italiens sont obligés d'accepter des coutumes barbares venues d'un autre âge,
-----------> pour les journalistes du Temps c'est être extrémiste ! Non, c'est du simple bon sens !
L'Italie est au bord de l'implosion. Ces élections sont sa dernière chance. Contrairement au Temps, j'espère de tout cœur que la liste Salvini-Meloni-Berlusconi sorte gagnante. J'ignore s'ils pourront sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve, le travail qui les attend est titanesque. Ce dont je suis sûre par contre, c'est que c'est probablement la dernière chance pour l'Italie de s'en sortir.
«Le Temps» considère la mise en cause et l’interrogation de son envoyée spéciale en France, à Briançon comme intolérable. Cette expérience laisse un âpre constat: même en France, les droits des journalistes peuvent être bafoués
Le Tempsvia Fdesouche.com
La journaliste du Temps s’y est rendue dans la matinée. «L’interrogatoire a duré deux heures, témoigne Caroline Christinaz. J’ai expliqué ma présence au col de l’Echelle: un reportage.» La journaliste invoque la protection des sources pour refuser de livrer des informations sur les personnes avec lesquelles elle se trouvait. Elle en fait de même pour les migrants. […] Quand elle les interroge sur le statut de cette audition, on lui répond qu’elle est mise en cause dans une procédure pour aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d’étrangers sur le territoire français. […]
Le Temps
13/11/2017
C’est le quotidien suisse Le Temps qui le révèle. Une de ses journalistes effectuait ce week-end un reportage sur les migrants dans le col de l’Echelle. Elle se trouvait dans une voiture conduite par un habitant du Briançonnais, suivie d’une seconde voiture où un journaliste français avait pris place comme passager.
Dans le col, les voitures se sont arrêtées pour prendre en charge quatre migrants « transis de froid » selon le journal suisse.
A Val-des-Prés, les deux voitures ont été arrêtées par la gendarmerie. Les quatre migrants ont été embarqués par les militaires.
La reporter suisse s’est quant à elle retrouvée convoquée en gendarmerie pour une audition de deux heures qui scandalise son journal.
Trente-six postes seront finalement supprimés dans les rédactions du Temps et de feu L'Hebdo. Vingt-cinq personnes sont licenciées, onze partent en retraite anticipée. Un plan social va être négocié.
Tôt jeudi, l'éditeur a commencé à convoquer journalistes et graphistes pour les informer de leur licenciement. Trente-six postes vont passer à la trappe, dont onze par retraite anticipée. «De plus, sept personnes, pigistes exclusifs de L'Hebdo, ont vu leur mandat se terminer», a expliqué Michel Danthe, président de la Société du personnel, confirmant une information de la RTS.
Le Temps pense naïvement que les journalistes peuvent imposer leur propagande ad nauseam sans jamais devoir rendre des comptes. C'est dire à quel point ces journalistes s'estiment au-dessus du commun des mortels. Le sort de l'Hebdo aurait dû en réveiller quelque uns. Ce n'est visiblement pas le cas.
Bien évidemment, pour se dédouaner de toute responsabilité, il convient d'utiliser le vocabulaire d'extrême gauche, le journaliste clamant que "la haine" en est la constante. Or, on sait à quel point le système s'est fait une joie de vomir jour après jour sur ce candidat à la présidentielle tout en passant sous silence les exactions de Clinton. Prétendre à présent que la réaction de Donald Trump est synonyme de haine alors que le Temps lui-même n'a pas hésité à publier chaque semaine ses articles nauséabonds relève de la pure hypocrisie.
Christian Hofer: On sent toute la frustration de personnes arrogantes qui n'ont toujours pas compris à quoi tenait la victoire de Trump. Il y a ceux qui reconnaissent leurs torts et les autres, qui pensent être au-dessus de toute auto-critique.
Mieux, ils prétendent à présent que des "fausses nouvelles" sont à l'origine du triomphe de Trump alors qu'eux-mêmes ont tout fait pour diffuser des articles extrêmement orientés, allant jusqu'à agiter le spectre du fascisme. Ils ne sont donc aucunement en position d'accuser ou de donner des leçons.
Comment cela se fait-il puisqu'ils sont supposés détenir une intelligence supérieure face au misérable populiste? L'excuse, lamentable et qui dénote d'un racisme social immonde, c'est que la faute en incombe à ce peuple trop stupide pour comprendre leur "finesse d'analyse", que cette populace est dans "l'émotionnel". Il y aurait donc "l'élite" et ce bas peuple inculte, instinctif, de seconde zone, qu'il faut éduquer tel un chien: un discours tout simplement écœurant.
Bien entendu, lorsque ces mêmes journalistes utilisent les peurs, cela est tout à fait permis. Les donneurs de leçons ont tous les droits, spécifiquement celui d'accuser autrui de ce qu'ils pratiquent eux-mêmes avec assiduité.
Enfin, on notera le petit mot d'introduction: "Si vous lisez ce texte, c'est que vous n'êtes pas un indigent médiatique.", rassurant le lecteur de cette missive "d'être du bon côté", "d'être digne d'appartenir à leur lectorat", comme un maître caresse son chien d'avoir été assez servile, divisant de facto le peuple entre les gueux et ceux qui peuvent prétendre à une quelconque clairvoyance. Prétention, manipulation abjecte, narcissisme...
Quant au rapport cité, il est tout simplement inexact, approximatif, et orienté. Mais on comprend bien le désespoir du Temps qui se raccroche à ce qu'il peut désormais, telle cette pseudo analyse dont les gens se fichent éperdument puisqu'ils sont simplement demandeurs d'une chose que le Temps n'est plus en mesure d'offrir: la quête de la vérité.
Michel Garroté - Le 15 avril 2016, sur proposition de six États arabo-musulmans, l'Unesco, dans une résolution votée par les Etats-membres, a octroyé à tous les lieux saints propres au peuple juif (Mont du temple, Mur occidental du Temple, Caveau des Patriarches, Tombe de Rachel) des noms arabes. Il n'est fait nulle part mention du lien très ancien entre les Juifs et Jérusalem. Le "Mur des Lamentations" (Kotel) est surnommé « Al Buraq plaza », en référence à Mahomet. Il s'agit là -- de la part de l'Unesco et de la part des Etats-membres ayant voté la résolution -- de révisionnisme historique et de négationnisme historique poussés à un degré extrême, de crime contre la culture et de crime contre la vérité. - Israël a annoncé des plans pour développer son réseau ferroviaire (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Il est notamment question de prolonger la nouvelle ligne Tel Aviv-Jérusalem jusqu’à une gare souterraine qui desservira le Mur occidental (Mur des Lamentations). L’occasion pour les opposants à Israël de montrer au grand jour leur opposition au progrès : deux articles très similaires dans Libération, Le Temps et The Independent vont jusqu’à accuser les dirigeants israéliens de « profiter du fait que la communauté internationale a les yeux tournés vers l’Irak, la Syrie et les élections américaines » (Libération) ou de « profiter de ce que la communauté internationale focalise son attention sur la guerre en Irak et en Syrie pour renforcer l’emprise de leur pays sur les territoires occupés. » (Le Temps). Vous avez dit « complotisme » ? Faut-il qu’Israël attende que la guerre en Irak et en Syrie soit terminée pour annoncer tout nouveau chantier ? - Cela risquerait malheureusement de bloquer le pays pour longtemps… Mais sur quels faits se basent les auteurs de ces articles, qui semblent s’être donnés le mot, pour lancer une telle affirmation, qui prête un rôle de manipulateur à Israël ? Le fait est que la presse francophone renomme régulièrement le Mont du Temple « Esplanade des mosquées » dans une islamisation de l’histoire qui n’a rien à envier à la récente résolution négationniste de l’Unesco. Le raisonnement est simple : si le Mur est le lieu le plus saint des Juifs, alors ces derniers n’ont plus de raisons de revendiquer la souveraineté sur l’esplanade. Le Mont du Temple peut donc revenir aux musulmans. Cela transparaît dans la conclusion de l’article du Temps qui procède exactement comme l’Unesco, en affirmant la sainteté de l’esplanade sous son nom islamique et en ne mentionnant pas la nature juive de Mont du Temple (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). - Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté - http://www.infoequitable.org/liberation-et-le-temps-sautent-dans-le-train-pro-palestinien-pour-jerusalem/ -
Ceci est un simple décompte effectué sur la base des articles du Temps qui prétend informer: J'ai bien essayé de chercher des articles favorables à Trump: il n'y en a quasiment aucun. Les articles neutres (traitant de l'avancée de tel ou tel candidat par exemple) ne sont pas pris en compte.
Il s'avère que l'on est face à une propagande impressionnante, à sens unique. Ici, le décompte des articles effectué se base sur 30 jours (du 22 septembre au 21 octobre 2016) alors que le bourrage de crâne dure depuis de nombreux mois, sans discontinuer.
Qu'ils soient à charge, insultants, jouent sur la peur (ce que les journalistes reprochent hypocritement à l'UDC) ou ridiculisent le candidat républicain, nous avons un florilège d'articles qui démontrent l'arrogance journalistique.
Plus encore, c'est un splendide aveu de leur manipulation qui vise à "éduquer la population" afin que leur idéologie politique s'imprègne dans nos esprits, comme si nous n'étions que des gueux à leur service.
Au-delà de ce parti pris répugnant, on peut se demander si ces journalistes connaissent encore le mot "déontologie".
1. Trump sape la légitimité des élections
Par Stéphane Bussard, publié le
Lors du troisième débat présidentiel, le candidat républicain a souligné une nouvelle fois qu’il n’était pas prêt à reconnaître le verdict des urnes. Pour lui, les médias et la corruption du système électoral œuvrent à sa défaite. Son attitude est condamnée tant par les démocrates que par les républicains
2. Trump-l’œil
Par Séverine Saas, publié le
A l’aube de la présidentielle américaine, la chevelure de Donald Trump s’impose comme la tendance la plus poilante de la saison
3. L’éloquente Michelle Obama accable Donald Trump
Par AFP, publié le
La première dame a éreinté jeudi le candidat républicain à la Maison-Blanche, qui se dit victime de «mensonges éhontés»
4. Donald Trump, cet authentique vaurien révélé dans sa lubricité
Par Joëlle Kuntz, publié le
Les femmes et les filles des Etats-Unis ne s’accordent pas sur le projet d’une présidence féminine. Mais elles éloigneront un prédateur de la Maison-Blanche. L’hypocrisie a du bon
5. L’assaut des médias américains pour stopper Donald Trump
Par Stéphane Bussard, publié le
Depuis quelques semaines, les journaux regorgent d’éditoriaux, de chroniques et de tribunes pour dénoncer la démagogie du candidat républicain à la Maison-Blanche. Même des titres très républicains comme l’Arizona Republic appellent à soutenir Hillary Clinton
6. Donald Trump, l’impunité de l’éphémère
Par Stéphane Bussard et Philippe Mottaz, publié le
Le millionnaire a appuyé toute sa campagne sur les réseaux sociaux, persuadant 14 millions d’Américains de lui donner l’investiture d’un parti dont il n’était même pas un élu. Le livre «#Trump» raconte ce rapt viral, l’irruption d’un candidat surprise qui se prépare à être président des Etats-Unis depuis trente ans. Extrait
7. Berzelius Windrip, ancêtre de Donald Trump?
Par André Clavel, publié le
Dans un récit d’anticipation écrit dans les années 1930, Sinclair Lewis met en scène un démagogue américain qui arrive au pouvoir. (...) Son programme? Désinformation (sic!), censure de la presse, propagande, création d’une milice paramilitaire et de camps de détention où seront expédiés les dissidents. (...)
8. Le hara-kiri des démocraties
Par Frédéric Koller, publié le
Donald Trump est un danger pour la démocratie et son image dans le monde
9. Donald Trump refuse de dire qu’il va respecter le résultat de la présidentielle
Par Stéphane Bussard, publié le
Le candidat républicain aurait dû livrer un excellent débat pour renverser la vapeur lors de cette troisième rencontre télévisée. Il n’y est pas parvenu
10. Donald Trump sort la Silicon Valley de son apolitisme
Par Yves Genier, Palo Alto, publié le
Le candidat républicain horrifie l’industrie technologique, qui redoute la fermeture des frontières qu’il préconise. La Silicon Valley aurait beaucoup à perdre s’il était élu: ses subsides, sa ligne directe avec la Maison-Blanche, et jusqu’à sa vision du monde. Reportage
11. Le «New York Times» publie le témoignage de femmes harcelées par Donald Trump
Par AFP, publié le
Plusieurs femmes ont accusé mercredi Donald Trump de harcèlement sexuel, un nouveau coup dur pour le candidat républicain en difficulté dans la course à la Maison-Blanche même s’il dément. (Nd Christian Hofer: On appréciera le fait que le journaliste se moque éperdument de la présomption d'innocence.)
12. Donald Trump ferait bondir le franc, Hillary Clinton l’affaiblirait
Par Mathilde Farine, publié le
Dans une étude, UBS étudie l’impact de la victoire de l’un ou l’autre candidat à l’élection présidentielle américaine pour l’économie suisse. Elle en conclut, comme d’autres économistes, que celle-ci s’en tirerait mieux avec une victoire démocrate. (Nd Christian Hofer: En clair, pour le bien de notre pays, il faudrait une victoire de Hillary Clinton.)
13. Avec Donald Trump, les républicains craignent une déconfiture au Congrès
Par Valérie de Graffenried, publié le
Outré par les propos du candidat sur les femmes, Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants, se détourne de Donald Trump et se concentre sur les élections législatives. Il craint que les républicains ne perdent la majorité au Congrès
14. Coup dur pour Donald Trump, abandonné par le patron des républicains
Par AFP, publié le
«Ecœuré» par les propos dégradants tenus par Donald Trump, le président républicain de la Chambre des représentants Paul Ryan coupe tout lien avec le candidat, se consacrant désormais au sauvetage du Congrès
15. Donald Trump dit vouloir jeter Hillary Clinton en prison s’il est élu
Par Stéphane Bussard, publié le
Le second débat présidentiel s’est déroulé dimanche dans un climat extraordinairement tendu. Donald Trump a fait mieux que prévu après trois jours de chaos provoqué par une vidéo compromettante. Mais Hillary Clinton a montré une attitude plus présidentielle
16. Le coup peut-être fatal asséné par Michelle Obama à Donald Trump
Par Stéphane Bussard, publié le
La First Lady a tenu jeudi à Manchester dans le New Hampshire un discours d’une extraordinaire puissance qui restera sans doute dans l’histoire (sic!) comme un moment crucial de la présidentielle 2016
17. Donald Trump, Marine Le Pen: l’Occident au bord du basculement
Par Joschka Fischer, publié le
L’ancien ministre allemand des affaires étrangères Joschka Fischer dresse un constat pessimiste de la montée des nationalismes en Europe et aux Etats-Unis
18. Donald Trump fait plonger le Parti républicain dans une crise sans précédent
Par Stéphane Bussard, publié le
La diffusion vendredi d’une vidéo montrant le candidat républicain à la Maison-Blanche tenir des propos qui en font, selon les plus critiques, le profil type du «prédateur» et de l’abuseur sexuel n’en finit pas de faire des remous. Une quarantaine de républicains ont retiré leur soutien au candidat et certains lui demandent même d’abandonner la course à la Maison-Blanche
19. La fondation et les impôts de Donald Trump épinglés
Par AFP, publié le
Une nouvelle affaire éclabousse le candidat. Mal enregistrée auprès des autorités, sa fondation pourrait avoir été utilisée à des fins personnelles. Il n’a plus le droit de collecter des fonds à New York
20. Donald Trump pourrait avoir évité de payer des impôts pendant 18 ans
Par Le Temps/AFP, publié le
Le «New York Times» s'est penché sur les déclarations du candidat républicain qui multiplie les casseroles et conclut une semaine désastreuse pour sa campagne
21. Donald Trump est accusé d’avoir violé l’embargo avec Cuba
Par Julie Conti, publié le
L’hebdomadaire «Newsweek» publie une enquête affirmant que le candidat à la présidentielle a fait des affaires avec Cuba en 1999. Alors que c’était une pratique illégale, et qu’il clamait son anticastrisme
22. Paul Krugman: «Avec Trump, la démocratie pourrait se défaire assez vite»
Par Frédéric Koller, publié le
Pour l’économiste américain Paul Krugman, la présidence de Barack Obama a permis d’inverser la révolution néolibérale engagée par Ronald Reagan. Il craint à présent l’élection à la Maison-Blanche d’un homme dont le moteur électoral est le racisme et qui pourrait mettre en danger la démocratie
23. En cas de victoire, Trump serait le «Mussolini américain», juge l’écrivain Douglas Kennedy
Par AFP, publié le
Le romancier américain Douglas Kennedy estime que le phénomène Donald Trump est significatif de «la montée de l’extrême droite partout dans le monde»
24. Michelle Obama, la dignité démocratique
Par Stéphane Bussard, publié le
Dans un discours qui fera date, la First Lady a dénoncé le comportement de Donald Trump avec les femmes. Acculé, le candidat républicain joue l’une de ses dernières cartes: la victimisation
Christian Hofer: Un article de Yves Petignat. A l'heure où les chrétiens d'Orient sont génocidés par des musulmans, mis en esclavage, voilà que ce "courageux journaliste" larmoie sur le sort "terrible" des pauvres musulmans en Suisse. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils fuient notre pays par milliers, totalement terrorisés n'est-ce pas?
Vous noterez toute la panoplie archi-usée du vocabulaire novlangue qui nie le problème de l'islam et qui inverse les faits, quelques mois seulement après deux attentats très meurtriers en Europe. Le sang a à peine séché que certains ressortent leurs fantasmes gauchistes. Il faut dire qu'ils bénéficient d'une mémoire sélective qui les aide à nier la réalité. C'est d'ailleurs parce que la Suisse est "très très raciste" qu'elle a accueilli des milliers de musulmans lors de la guerre des Balkans, en mettant en péril son système social, avec les remerciements que l'on connaît: hyperviolence, drogues, mafia, menaces de mort, règlement de compte à l'arme lourde... Au fait, comment se fait-il qu'aucune pays musulman riche n'ait voulu les accueillir? Ne devaient-ils pas rentrer au pays après le conflit selon les promesses de la gauche?
Interdiction des minarets, initiatives pour interdire la burqa ou le voile intégral, opposition au Centre d’études sur l’islam, résistances cantonales à la reconnaissance des communautés religieuses non chrétiennes, ces réactions épidermiques ou ces décisions démocratiques trouvent souvent leur justification dans le doute sur la compatibilité de l’islam avec une société démocratique et égalitaire. Prétexte aux réactions islamophobes et racistes ou expression d’une réelle interrogation, qu’importe. Le fait est qu’une large partie de l’opinion publique est prête à cautionner l’exclusion et le rejet.
Et c’est en quoi la Commission fédérale des migrations ne nous aide guère avec le dernier numéro de Terra cognita. Ignorer les peurs et les réactions xénophobes, culpabiliser, cela ne fait pas vraiment avancer l’intégration.
D’abord avec la participation et non l’exclusion des représentants des communautés religieuses. Plutôt que de nourrir un réflexe identitaire régressif chez les jeunes musulmans en stigmatisant leur religion, comme le fait l’UDC, il faut encourager les minorités religieuses à s’engager politiquement.
Christian Hofer: Un article du Temps, qui focalise sur la forme tout en oubliant le fond. Une technique visant à détourner les yeux du problème que pose S. Sommaruga pour notre pays et le déni de démocratie que l'extension de la libre-circulation implique. Du "grand journalisme" qui donne la parole aux... adversaires de l'UDC. Et rien qu'à eux! Celle qui provoque la colère populaire n'est aucunement remise en question.
Évidemment, si ce n'est du racisme ou de l'homophobie, il reste la pitoyable excuse du sexisme. Il faut bien inventer quelque chose pour cacher les problèmes engendrés par notre pécore nationale. Bref une rhétorique 100% gauchiste/féministe qui place Simonetta Sommaruga dans un rôle de victime. Sortez vos mouchoirs.
On appréciera la réaction du PLR Portmann, qui ose parler de propos indignes en ciblant M. Köppel mais qui n'hésite pas à traiter le peuple comme un animal dans son discours, avec le fameux mantra du combat contre la "haine" et la "peur". Bien entendu, Portmann peut diaboliser Roger Köppel sans aucune retenue, usant de la même peur qu'il reproche à l'UDC.
Quant à la réaction immature de Sommarga, son mensonge grotesque, son humiliation publique, l'image que cette femme a donnée à la Suisse sur le plan international, ils ne sont guère évoqués. La machine médiatique doit impérativement effacer les mémoires et inscrire dans l'esprit du lecteur une seule vision: le rejet de l'UDC.
Attaquée dans une tirade à relents sexistes par l’UDC zurichois Roger Köppel, la ministre de la Justice Simonetta Sommaruga avait quitté la salle, le groupe socialiste la suivant peu après pour marquer, comme elle, sa désapprobation.
Dans Le Matin Dimanche, le chef du groupe parlementaire socialiste, Roger Nordmann, explique sa position et celle de la conseillère fédérale: «Roger Köppel a attaqué Simonetta Sommaruga au dessous de la ceinture, un acte symbolique était nécessaire pour montrer qu’il y a des limites à l’indécence», explique le Vaudois. (...)
Dans le SonntagsBlick, le conseiller national PLR zurichois Hans-Peter Portmann prend aussi la défense de la conseillère fédérale. Il juge «indignes» les attaques de Roger Köppel contre la ministre de la Justice, explique qu’elles empoissonnent le climat au sein du bloc bourgeois et le divisent. Après avoir qualifié une première fois les propos de l'UDC d'«indignes» sur une télévision locale alémanique mercredi, il indique avoir reçu des messages de haine et d’insultes. Hans-Peter Portmann reproche à Roger Köppeld’encourager les plus bas instincts avec ses discours démagogiques, qui «sèment fureur, haine et peur chez les personnes instables ou sujettes à l'extrémisme».
La SonntagsZeitung en revanche cite anonymement des politiciens critiques envers l’attitude de la conseillère fédérale qui donne une »plate-forme» à l’UDC.
Christian Hofer: Alors même que la grande majorité des médias parle bien de défaite, le Temps ose cette inversion: L'échec devient une victoire pour ce journal. On n'a pas fait mieux comme déni. Il en a été exactement de même avec Sommaruga comme le démontre cet article, le fiasco renforçant son "leadership". Ce sont des techniques éprouvées par le "Camp du Bien": Se prétendre défenseur de la démocratie tout en crachant au visage des peuples.
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La CDU a subi d’importantes pertes au cours des élections régionales de dimanche, marquées par une percée du parti populiste Alternative für Deuchtland. Paradoxalement, la chancelière en sort renforcée.
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Par ailleurs, le revers subi par la CDU (moins 3,4 points en Rhénanie-Palatinat, moins 2,7 en Saxe-Anhalt, moins 12 points dans le Bade-Wurtemberg, mais ce recul est surtout dû à la popularité du ministre-président Vert Winfried Kretschmann, qui de surcroît soutient la politique de la chancelière) souligne l’insatisfaction d’une partie du camp conservateur. Mais le vote de dimanche montre aussi les limites du vote sanction puisque dans les trois régions, le soutien aux partis favorables à la politique d’Angela Merkel l’emporte largement sur la contestation.
Comme Gerhard Schröder avant elle, Angela Merkel est la bonne personne dans le mauvais parti.
Après le vote du 28 février sur les criminels étrangers, le débat revient en force: les droits populaires doivent-ils être réformés pour éviter que des initiatives contraires aux droits fondamentaux soient soumises au peuple? Oui, répond, avec des nuances, Tibère Adler, directeur romand d’Avenir Suisse.
Au Parlement, de récentes interventions tentent ainsi de réactiver une réflexion qui, jusqu’ici, n’a donné aucun résultat probant. Car chacun le sait: l’UDC est loin d’avoir renoncé à ses combats. De nouvelles échéances se profilent déjà. Le parti récolte actuellement les signatures pour une nouvelle initiative visant à faire primer de manière générale la volonté populaire sur le droit international – une rupture profonde avec la tradition suivie jusqu’ici.
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