Kakou Ernest Tigori : « Il est temps de décoloniser les cerveaux »

1 oct 2019 | PAR Alain Eid | N°344

« Infantilisation » d’un côté, « repentance » de l’autre… dans    « L’Afrique à désintoxiquer », l’Ivoirien Kakou Ernest Tigori (Prix Mandela de littérature 2017) invite à une réflexion franche et parfois brutale sur ce curieux couple Afrique-Europe toujours au bord de la crise de nerf, qu’il estime miné depuis 80 ans par une « manipulation mensongère ».
Dénonçant la trahison des élites africaines, il en appelle à l’éveil d’une conscience noire plus responsable et plus lucide face à ses propres contradictions.

L’Éco austral :  Comment a été reçu votre essai dans les milieux intellectuels africains dont vous dénoncez par ailleurs le conformisme et l’irresponsabilité ? 

K.E. Tigori
: Depuis vingt ans que je publie, je sais que mes écrits ne font pas toujours plaisir. Dans tous les cas, mon objectif n’est pas de faire des ronds de jambe à des élites en échec. Donc, si c’est « politiquement incorrect » en Afrique, pour reprendre le sens de votre question, de dire que l’élite politique et intellectuelle est irresponsable dans l’ensemble, alors, oui, je revendique mon incorrection.
L’attribution qui m’a été faite à Paris en 2017 du prix Mandela de littérature est cependant révélatrice de ce qu’une certaine élite africaine commence à ouvrir les yeux sur la réalité du continent que je dépeins dans mes livres.
Alors vous imaginez bien que je suis ravi que Jeune Afrique, qui est la référence africaine, m’ait donné deux pages pour présenter L’Afrique à désintoxiquer (*) !
Mais j’aimerais préciser que ce n’est pas pour l’élite que j’écris, mais pour les masses, et surtout les jeunes.
Nous devons aider les nôtres à être moins ignorants de leur histoire, à se montrer plus responsables dans la gestion de nos sociétés africaines, à arrêter de perdre notre temps à nous plaindre de l’Occident pour être plus exigeants envers nous-mêmes en ce qui concerne notre propre gouvernance.

L’Éco austral :  Être soi-même Africain - et disons-le Noir - aide-t-il à mieux faire passer la pilule sur les vérités dérangeantes que vous évoquez ?

K.E. Tigori : Il est vrai qu’aujourd’hui un Blanc ne peut pas dire certaines vérités sur l’Afrique noire sans être taxé de raciste, de néocolonialiste, d’afropessimiste ou que sais-je encore ?
Toute une classe médiatico-intellectuelle du monde noir n’existe que sur et pour cette dénonciation du Blanc à qui on ne cesse de demander toutes sortes de réparations. Une vraie plaisanterie !

Cela trouve écho dans certains milieux européens bien-pensants où l’on considère que le Noir aurait tellement souffert qu’il faut être indulgent envers lui, le ménager, tolérer ses inconduites et ses insuffisances.
En réalité, cette complaisance engendre de graves effets pervers car une personne envers qui on n’a aucune exigence finit par être médiocre.
N’ayant de compte à rendre à qui que ce soit, l’élite a ainsi trahi les masses africaines.
Sa médiocrité se traduit, entre autres, par cette jeunesse désespérée qui meurt à vouloir traverser le Sahara et la Méditerranée...
Nous sommes en pleine « trahison des clercs » (référence au pamphlet de Julien Benda paru dans l’entre-deux-guerres - NDLR) !

L’Éco austral :  En Europe, un tel discours passerait pour être de « droite réactionnaire »…

K.E. Tigori : Réactionnaire ? Les africanistes européens, depuis la décennie 1940, sont issus de cette gauche bien-pensante, adepte de la pensée unique, qui ne tolère pas qu’on puisse rejeter ses fatwas sans être un réactionnaire.
C’est ainsi que depuis les indépendances, l’inconduite des élites africaines a été couverte !
En 2006, lors d’un séjour à Paris après la publication de Pauvre Afrique, un homme de gauche, qui se voulait bienveillant, m’a dit : « Monsieur Tigori, ce que vous dites est vrai, mais il ne faut pas le dire, car les racistes vont s’en emparer ! » Je lui ai répondu que je m’exprime dans le but d’éclairer les miens et que je n’ai cure de l’exploitation malsaine que pourraient faire de mes propos des racistes.
Si le prix Mandela peut contribuer à me donner plus d’audience auprès des Africains, je ne peux que m’en réjouir.

L’Éco austral :  Vous estimez que notre vision de l’Afrique et la vision qu’ont les Africains de l’Europe sont un résidu de la guerre froide et qu’il serait temps, pour tout le monde, de tourner la page…
K.E. Tigori : Je montre comment, dès la décennie 1940, l’histoire de l’Afrique noire du Xème  au XXème siècle a été falsifiée pour servir les intérêts de l’Union soviétique qui - faut-il le rappeler ? - avait pour objectif de faire chasser les nations affaiblies de l’Europe occidentale de leurs territoires coloniaux... pour prendre leur place.
Au sortir de la guerre, les communistes et leurs compagnons de route, galvanisés par Staline vainqueur du nazisme, vont se mettre au service des stratèges staliniens pour tenter de changer le cours de l’Histoire.
Ce n’est un secret pour personne que le Parti communiste français (PCF) était aux ordres de Moscou.
L’Afrique, avec la complicité des élites intellectuelles et politiques du monde noir, fera les frais de ces grandes manœuvres dès le début de la guerre froide. Houphouët-Boigny, Senghor, Nkrumah, Césaire, Fanon, Um Nyobe, pour ne citer que ceux-là, étaient tous, au moins au départ, des pions des communistes.
D’ailleurs, en octobre 1956, au moment de sa rupture avec le Parti, Aimé Césaire ne manqua pas de dénoncer « l’entêtement dans l’erreur et la persévérance dans le mensonge » de leurs maîtres communistes.
Le poète martiniquais, évoquant les « considérations se rapportant à [sa] qualité d’homme de couleur » pour dénoncer cette mise sous tutelle de l’élite noire par les communistes, affirma que « les voies [du monde noir] sont à découvrir, et que les soins de cette découverte ne regardent que [les Noirs]. » La rébellion de Césaire n’eut malheureusement pas l’impact qu’elle méritait...

L’Éco austral :  Vous êtes en train de reprendre le flambeau ?
Je dis qu’il est temps que les Africains retrouvent une pensée autonome et la réalité de leur histoire depuis les grandes découvertes du début du XVème siècle jusqu’à aujourd’hui. Mon livre est une modeste contribution en ce sens. Mon souhait est que des historiens africains se libèrent de la tutelle de leurs maîtres gauchistes européens pour nous aider à retrouver la réalité de notre passé.
Quant aux Européens, le sentiment de repentance instillé en eux était destiné à les affaiblir moralement, de sorte qu’ils n’aient ni l’ambition ni l’énergie de défendre leurs intérêts face à Moscou. Là aussi, la conscience historique devrait retrouver du sens pour qu’on sorte enfin des absurdités du style « la colonisation a été un crime contre l’humanité ».
Comment des gens qui se disent fiers de la civilisation gallo-romaine peuvent-ils en même temps criminaliser la colonisation ?

[...]

L’Éco austral :  Qui a intérêt à faire perdurer cette situation puisque nous ne sommes plus dans le monde bipolaire de la guerre froide ?

K.E. Tigori : La gauche révolutionnaire est toujours là, surtout en France où la France insoumise, Lutte ouvrière et le Nouveau Parti anticapitaliste sont, avec le vieux PCF, en rivalité pour porter l’étendard de ce courant.
Comme je le montre dans mon livre, ces partis portent en héritage une haine qui date de 1789, haine de cette France marquée à son origine par la monarchie et le catholicisme, et ensuite par ce qu’ils appellent le capitalisme.

En réalité, Staline n’a eu qu’à profiter de cette haine qui préexistait de plus d’un siècle à l’Union soviétique.
Bien que son effondrement ait mis fin à la guerre froide, ces courants de la gauche radicale ont trouvé d’autres moyens d’employer leur haine, notamment en incitant les Français issus de la récente immigration africaine à la revanche contre le Blanc pour ses hauts méfaits de traite négrière, de colonisation ou de néocolonialisme.
Ainsi, tout un ensemble d’associations qui prétendent combattre le racisme, la xénophobie ou l’islamophobie sont en réalité des organes d’agression de la civilisation occidentale derrière lesquels se cache, pour survivre, cette gauche.
C’est pourquoi il est si important d’éclairer les Africains sur la réalité des cinq derniers siècles, afin de les prémunir contre ces manipulations. Les Européens, qui ont dominé la terre entière, ne sont plus les maîtres du monde aujourd’hui.
Alors pourquoi voudrait-on que les Africains soient les seuls encore contraints à leur domination ? Et comment les autres peuples ont-ils réussi à se défaire de leur tutelle ? Les Africains doivent savoir qu’ils sont libres et que leur destin ne dépend principalement que d’eux-mêmes.

L’Éco austral :  Parmi les vérités que vous rétablissez, celles-ci : non, la colonisation n’a pas été un épisode d’une violence telle qu’elle expliquerait le retard africain actuel  ; et non les Africains ne se sont pas laissés coloniser comme de                  « pauvres malheureux »…

K.E. Tigori : On ne le sait pas toujours mais au moment des grandes découvertes du XVème siècle, les contacts entre l’Europe et l’Afrique noire sont des plus pacifiques. Par exemple, des relations diplomatiques s’installent entre le Portugal et le royaume du Kongo, et ce dernier se christianise et envoie dès le XVIème siècle ses enfants étudier à Lisbonne.
Les relations commerciales, y compris la vente d’esclaves noirs, entre les marchands européens et les pouvoirs locaux du littoral atlantique africain vont connaître un développement tellement rapide qu’en quelques décennies, du Sénégal à l’Angola, à travers des comptoirs installés par des opérateurs économiques portugais, hollandais, espagnols, danois, britanniques et français, l’Afrique troque son commerce millénaire des caravanes de l’hinterland sahélien contre les opportunités formidables qu’offrent ces bateaux qui demandent toujours plus... surtout toujours plus d’esclaves.

L’Amérique vient d’être découverte, et, pour la mettre en valeur, l’Afrique semble inépuisable en hommes et femmes pour servir de main-d’œuvre servile. Une pratique assumée à grande échelle par les pouvoirs locaux africains.
Cela a été de formidables opportunités d’affaires, autant pour les marchands européens que pour les potentats locaux qui agissaient en toute souveraineté ! Et cela va durer plus de trois siècles.

Ce n’est que bien plus tard que la traite négrière devient à la fois un problème de conscience et une affaire d’États…

D’une façon générale, les prétentions politiques des États européens en Afrique noire datent du début du XIXème siècle, au moment où l’Europe s’engage dans la lutte contre la traite négrière.
Les Britanniques vont être les premiers à abolir la traite des Noirs dès 1807, avant de s’engager de façon déterminée dans la lutte contre les bateaux négriers à partir de 1815, après le Congrès de Vienne.
Le XIXème siècle, tournant important dans l’histoire de l’Afrique noire, s’achève avec la généralisation de la colonisation qui met fin à la pratique de l’esclavage et engage le développement des territoires par la création d’hôpitaux, d’écoles, par l’exploitation des richesses du sol et du sous-sol, par la construction de routes, de ponts, de chemins de fer, etc.
Il est important de savoir que les premiers territoires sous administration européenne ont coexisté avec de puissants États africains indépendants.
Je donne dans mon livre l’exemple du royaume Ashanti et de la Grande-Bretagne qui, en Gold Coast, vont entretenir un commerce difficile pendant plus d’un demi-siècle.
Les populations locales ont eu l’opportunité de comparer leur vie dans le protectorat britannique à la brutalité du joug ashanti. Et comme je le montre, c’est avec une adhésion majoritaire des populations akan, et surtout leur participation active, qu’est obtenue la chute définitive de Kumasi en 1896.

À la fin du XIXème siècle, majoritairement, les Africains avaient pris la juste mesure du nouveau contexte international dans lequel ils étaient engagés (certes malgré eux !), et firent le bon choix d’une collaboration avec les nations européennes. L’exemple du Botswana est emblématique de cette situation : les chefs des Tswanas vont s’y prendre à plusieurs reprises avant d’obtenir que le gouvernement britannique accepte de les mettre sous sa protection en 1885, par la création du protectorat du Bechuanaland qui forme le Botswana actuel.


L’Éco austral :  La colonisation de l’Afrique n’est donc pas qu’une litanie sans fin de violences et d’abominations ?

K.E. Tigori : Il faut arrêter de prendre nos ancêtres africains pour des imbéciles ! Traite négrière et colonisation ont fait l’objet de désinformations qui induisent des non-sens. Il faut rectifier les choses.
Le colonisateur, surtout depuis l’époque romaine, prend certes beaucoup, mais il donne aussi beaucoup : il pacifie le territoire et le protège, il met en place des infrastructures, il développe les échanges commerciaux, il forme une élite locale, etc.  D’ailleurs, des nations qui, en fonction du contexte international, font appel à des compétences extérieures pour les protéger ou les administrer ne manquent pas dans l’histoire de l’humanité : le roi François Ier , prisonnier en Italie en 1525, sollicite l’empire ottoman pour sa libération et la protection de la France ; les Anglais, à la recherche d’un dirigeant capable d’affronter Louis XIV et les catholiques, offrent leur couronne en 1688 à Guillaume d’Orange, un Hollandais ; les Suédois, soucieux d’être dans le ton de la gouvernance de l’ère napoléonienne, vont s’offrir en 1810 un haut gradé de l’armée française comme principe héritier, donnant ainsi un destin royal à Jean-Baptiste Bernadotte dont la descendance règne encore aujourd’hui.
La Chine du XIIIème siècle, séduite par les Mongols qui l’ont envahie depuis 1210, finit par se soumettre de son gré aux descendants de Gengis Khan en conférant une légitimité au Grand Khan Kubilay qui fonde la dynastie Yuan en 1279.

L’Éco austral :  Vous pensez que le moment est venu de revisiter sereinement cette période ?

K.E. Tigori : Si on prend de la hauteur, en s’inscrivant dans le champ large de l’histoire de l’Humanité, il apparaît clairement que l’Afrique n’a rien vécu de particulier, et surtout que l’histoire de sa colonisation est loin d’être une page sombre. Il est important de noter qu’au moment des indépendances, l’Afrique avait 9 % de la population mondiale et participait au commerce international à hauteur de 9 %.
Aujourd’hui, alors qu’elle a autour de 17 % de la population mondiale, sa part du commerce est moins de 2 %.

C’est l’Afrique indépendante qui s’est dégradée !

Il se trouve malheureusement que les dirigeants africains n’ont même pas besoin de se justifier, puisque de prétendus intellectuels africains le font très bien à leur place.

En fait, toutes les sociétés humaines ont connu l’esclavage depuis le néolithique. Les siècles s’écoulant, l’esclavage va heurter de plus en plus les exigences morales, et les groupes humains vont abandonner les uns après les autres sa pratique. Mais, si on préserve les siens de ce malheur, on est moins exigeant quand il s’agit d’autres peuples.
Il s’est trouvé qu’au moment des grandes découvertes qui rassembleront toutes les humanités isolées à partir du XVème siècle, l’Afrique, dans son ensemble, pratiquait encore l’esclavage.

Elle va donc tout naturellement fournir la main-d’œuvre servile nécessaire pour bâtir les Amériques.
C’est un fait d’histoire.
C’est vraiment dommage que notre rapport à la période de l’esclavage soit influencé par des constructions idéologiques simplistes, voire mensongères, car il y aurait de formidables histoires humaines à raconter.
Il y a ceux qui, comme Ratsitatane (à Maurice) ou Spartacus (dans la Rome antique), ont pu se tenir debout pour refuser ce sort terrible qui était le leur.
Ils en sont morts, mais leur dignité fera l’admiration pour l’éternité.
Mais il y a aussi ceux qui étaient livrés aux bateaux par des maris jaloux. Ceux qui rejoignaient les bateaux pour ne pas laisser leur amoureuse seule dans cette  galère...
Cette période doit être revisitée, sans animosité, uniquement pour savoir, pour comprendre et s’en prémunir à jamais. Nous n’avons à accuser personne pour ce qui s’est passé. Si nous devons prendre conscience du mauvais sort qui est fait aux nôtres, alors il vaut mieux se préoccuper de ces jeunes qui meurent aujourd’hui dans la Méditerranée à vouloir fuir un continent qui ne leur offre aucune perspective.

L’Éco austral :  Le fondement de la colonisation, c’est aussi le racisme imputé au colonisateur, qui expliquerait le mauvais sort réservé aujourd’hui en Europe à l’immigration africaine. Là aussi, vous vous inscrivez en faux…

K.E. Tigori : C’est d’autant plus dommageable que c’est l’une des raisons pour lesquels les immigrés africains, se croyant entourés de racistes, ont du mal à s’intégrer ou ratent leurs chances d’intégration en Europe ! La France raciste ?

C’est une plaisanterie ! Un pays qui est raciste ne peut pas s’ouvrir à ce point à l’immigration. L’Europe est le continent le moins raciste du globe !

Pourquoi croyez-vous que les migrants syriens ou afghans choisissent l’Europe au lieu de rejoindre leurs riches voisins du Golfe ?

Les Africains sont d’ailleurs mal placés pour se plaindre de racisme en Europe quand dans leurs propres pays ils se déchirent ou s’entretuent par tribalisme.
Et puis, si l’on pense qu’on est entouré de racistes, on n’a qu’à retourner chez soi où l’on sera l’objet de tant d’amour.
C’est absurde tout ça !
S’il n’est pas mis fin à la campagne d’intoxication qui empêche l’intégration des jeunes issus de l’immigration africaine, maghrébine comme subsaharienne, les sociétés européennes seront confrontées à terme à des guerres ethniques.

En France, par exemple, la population issue de l’immigration africaine est de moins en moins étrangère et de plus en plus nombreuse. Je crois que le temps n’est pas loin où il sera erroné de l’évoquer en termes de minorités.
Il est donc urgent d’agir vigoureusement pour la nationaliser.
Je ne parle pas de leur donner des papiers qui en font des Français, mais de les amener à se sentir membres d’une communauté historique qui a vocation à se perpétuer.

Aujourd’hui, la lutte contre le racisme supposé ou l’homophobie prennent trop de place dans des sociétés qui perdent l’essentiel, c’est-à-dire le vouloir-vivre collectif et l’attachement à la communauté de destin.
Il y a malheureusement trop de laisser-aller dans la gestion de la population européenne.
J’en parle parce que personne n’a intérêt à ce que l’Europe soit déstabilisée et que ces vieux démons reviennent...
Les dirigeants actuels devraient sortir de la démagogie et des postures pour se comporter en vrais responsables.

L’Éco austral :  Comment vous situez-vous par rapport aux grands intellectuels africains qui ont accompagné les indépendances ?

K.E. Tigori : Senghor, Cheikh Anta Diop, j’ai du respect pour ceux qui ont fait, dans un contexte particulier de l’histoire du monde noir, œuvre de porter une réflexion africaine. Maintenant, je ne partage pas toujours leurs propos ou avis.
Je ne suis pas du même avis que Senghor quand il dit :               « L’émotion est nègre, comme la raison est hellène. » Pourquoi le Noir serait-il moins raisonnable que le Blanc ?
Mais peut-être n’ai-je pas de sensibilité à l’expression poétique. Je dois dire qu’en matière de pensée africaine, je me revendique plus d’Amadou Hampâté Bâ.
Je m’intéresse un peu à l’Égypte antique, et je regrette d’avoir à dire, contre Cheikh Anta Diop, que les dynasties du Nouvel Empire, y compris celles de l’époque ramesside, n’étaient pas des dynasties de Noirs.
Donc Ramsès II n’était pas noir ! Mais il y a eu des pharaons noirs. Une dynastie kouchite, la XXVème, règnera sur l’Égypte pendant près d’un siècle, du VIIIème au VIIème siècle av. J.-C.
Cela dit, comme nous tous, Sheik Anta Diop a le droit de se tromper, et mon admiration pour lui est grande, car seuls ceux qui ne font rien ne risquent pas de se tromper. Mais l’Égypte est bien en Afrique, l’Égypte antique était aussi noire et il faut que les Subsahariens s’y intéressent.
Aujourd’hui, alors que des scientifiques du monde entier sont engagés sur les différents sites qui cachent encore les secrets de cette brillante civilisation, je n’entends pas beaucoup parler d’Africains, et je trouve cela regrettable.

L’Éco austral :  Quelle leçon, politique celle-là, tirez-vous des grands leaders noirs qui ont voulu remodeler l’Afrique au cours de ce demi-siècle… les Sankara, les Lumumba, par exemple ?

K.E. Tigori : Je préfère commencer par une comparaison entre Sankara et Rawlings, qui ont dirigé respectivement le Burkina Faso (ex-Haute-Volta) et le Ghana, deux États voisins, au même moment. Le Ghanéen, après un bref passage à la tête de son pays en 1979, reprend le pouvoir pour de bon en 1981, deux ans avant l’arrivée au pouvoir du Voltaïque.

Nous avons donc deux jeunes militaires de 34 ans qui prennent le pouvoir par coup d’État, dans deux pays voisins en crise. Si nous nous intéressons aux bilans de ces deux dirigeants, nous pouvons noter que Rawlings, pragmatique, a sorti le Ghana du chaos dès la décennie 1980, au point que ce pays est l’un des mieux tenus en Afrique depuis des décennies.
L’anticapitaliste Sankara, venu trop tard dans un monde trop vieux, menait un combat d’arrière-garde, car au moment où il criait « le capitalisme, à bas ! », c’est l’Union soviétique qui s’écroulait.

En interne, il imposait de manière autoritaire des absurdités comme la suppression du paiement des loyers... Au final, les mauvais rapports que le leader communiste burkinabé entretenait, tant avec ses pairs africains qu’avec ses camarades, finiront par susciter une opposition interne qui l’élimina prématurément en octobre 1987, sans qu’il ait changé grand-chose au sort des siens.
Cela dit, le côté sympathique et séduisant de Sankara fit que sa mort violente suscita une grande émotion au sein de la jeunesse africaine, qu’on partage ses opinions ou pas. Personnellement, je fus très attristé par sa mort. Je ne peux donc pas comparer Sankara à Rawlings qui a véritablement changé le sort des Ghanéens.

L’Éco austral :  Kagamé est-il le nouvel homme providentiel de l’Afrique ?

K.E. Tigori : Il est de la même trempe que Rawlings, parmi les leaders africains qui font faire un bond à leur pays. J’entends qu’on reproche au Rwandais d’être un dictateur, mais dans une région du Rwanda-Burundi où pendant des décennies différents génocides ont fait plus d’un million de morts, il faut un État autoritaire pour aider à sortir du chaos.
Je suis un adepte d’Aristote qui pense que quand la société est pervertie, la dictature peut être nécessaire pour instaurer la vertu.

Le Rwanda force aujourd’hui l’admiration dans ce contexte africain morose, et les jeunes Rwandais ne sont pas de ceux qui meurent dans la Méditerranée !
Même si je déplore les relations entre le Rwanda et la RDC, je me dis que lorsque l’ex-Zaïre se retrouvera, avec des dirigeants à la hauteur du grand peuple congolais, les choses rentreront dans l’ordre.
Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah ou Thomas Sankara ne doivent leur notoriété actuelle qu’au fait qu’ils étaient des communistes au service de la propagande soviétique.
Si Samuel Doe du Liberia avait eu la bonne idée de crier chaque matin « Impérialisme, à bas ! Néocolonialisme, à bas ! », il serait présenté aujourd’hui comme un grand leader africain assassiné sauvagement par l’impérialisme capitaliste international en 1990.
Je veux prémunir l’opinion africaine, particulièrement les jeunes, contre cette manipulation dont ils sont l’objet de la part d’officines très efficaces de la gauche révolutionnaire. L’Afrique doit cesser de se faire imposer son histoire par des idéologues qui n’ont jamais rien réussi nulle part.

L’Éco austral :  Le dossier actuel des migrants ne résume-t-il pas finalement le problème africain tel que vous le posez ?

K.E. Tigori : Vous avez raison, il est la parfaite illustration de ce qu’il est acquis que les dirigeants africains sont des irresponsables de qui il ne faut absolument rien attendre.
Et ceci, de la part des Européens comme des Africains eux-mêmes !
Sinon, comment comprendre que les dirigeants français et italiens aient été au bord d’une crise diplomatique sur le problème migratoire sans que personne ne demande aux dirigeants africains d’assumer leurs responsabilités par rapport aux destins de leurs peuples ?
Comment comprendre qu’un pays comme la Côte d’ivoire, qui prétend être en bonne santé économique, jette ses enfants sur les chemins périlleux de la migration vers l’Occident pendant que ses dirigeants sont reçus avec tous les honneurs en France ?
De nos jours, il semble que les relations internationales soient une vaste plaisanterie, et c’est dommage car c’est en drames humains que nous le payons.
Quant aux prétendus intellectuels africains, ils n’évoqueront la crise migratoire que pour accuser l’Occident, comme s’ils ne savent pas que depuis 60 ans les Africains sont souverains, c’est-à-dire responsables de leur destin.

Vraiment, l’Afrique a plus besoin d’une régénéra-tion intellectuelle et morale que d’aide au développement !

Si l’Afrique, qui est quatre à cinq fois plus vaste que l’Europe, était mieux gouvernée, on pourrait envisager le mouvement inverse d’Européens qui y émigreraient pour participer à son développement.
Pour ça, il faudra d’abord liquider définitivement les complexes liés à la manipulation mensongère qui parle depuis 80 ans de colonialisme criminel européen.

article complet: http://ecoaustral.com/kakou-ernest-tigori-il-est-temps-de-decoloniser-les-cerveaux

adaptation: Albert Coroz

image en avant: proportion Suisse (en rouge)/Afrique

 

Le Temps publie un long dossier à charge contre la Suisse et « son passé colonial ». Aucune mention de tout l’argent des contribuables suisses déversé pour aider l’Afrique depuis des décennies

La Suisse coloniale

La Suisse est un pays sans colonies, mais qui a participé à l'entreprise coloniale. Cette histoire méconnue émerge timidement. En 2020, la prise de conscience de ce passé s'est accélérée suite au renouveau du mouvement anti-raciste à travers le monde.

 

 

Plongée dans cette histoire helvétique en cinq volets

(...)

Letemps.ch

Nos remerciements à Dylan Qurz


Note : Toute l'idéologie de gauche se base sur la haine du Blanc. Une haine médiatique de circonstance construite par l'extrême-gauche. Dans les médias actuels, il n'existe aucun grief à l'encontre des musulmans qui ont pratiqué massivement la traite négrière, ni sur la traite subie par les Blancs, ni même d'accusation à l'encontre de l'Empire ottoman qui a mis en esclavage nombre de peuples chrétiens. Les 2 génocides chrétiens n'ont débouché sur aucun article exigeant que les musulmans répondent de leurs crimes. Pire, aujourd'hui la gauche parle du "retour des familles jihadistes" sans aucune culpabilisation de l'islam. La Suisse n'existe que lorsqu'il est question de la culpabiliser, sinon elle devient magiquement "multiculturelle, diverse et enrichie" par les immigrations qu'elle accueillies en tant que réfugiées et dont l'article ne dit rien. Le Temps démontre qu'il se soumet à l'idéologie dominante du moment, sans recul, tout en prétendant jouer "aux justiciers". Elle est bien loin l'époque, où ce journal publiait un article sur la traite des Blancs par les Arabes d'Afrique du Nord, faisant ainsi preuve de courage.

Rappels :

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Réfugiés mineurs de Somalie et d’Erythrée en Suisse, les éducateurs n’en peuvent plus : les migrants réclament même du Dolce & Gabbana

Suisse: Les statistiques du chômage par nationalités et origines: Afrique 11,5%

«Près de 90% des demandeurs d’asile originaires de l’Afrique de l’Ouest s’adonnent au trafic de cocaïne», dixit la police suisse

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Suisse : les cantons et les communes devront faire des économies pour couvrir les dépenses de l’asile « Les Érythréens n’ont pas l’habitude de travailler huit heures par jour »

Le Parlement et le Conseil fédéral décident d’allouer à la coopération internationale de la Suisse un montant total de 11,25 milliards CHF pour la période 2021-2024

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La Russie et la Chine prennent la place de la France en Afrique

Publié le 3 janvier 2021 - par

On s’aperçoit que la Russie comme la Chine s’ingèrent économiquement en Afrique. Il semble bien que les pays Africains aient trouvé d’autres sources pour financer leurs développements économiques.

La France est depuis les années soixante, le fournisseur et payeur. Comme le disent certains Russes, la France a permis aux pays Africains de se fournir à bon compte sur le dos des contribuables Français et sert encore de porte-monnaie à travers la diaspora Africaine, à financer des pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, et j’en passe, avec les aides sociales que la France leur donne.

Une diaspora qui se cesse de prendre de l’ampleur puisque les clandestins venus d’Afrique ne cessent de gonfler les rangs des soi-disant demandeurs d’asiles. Tout cela grâce à la mécanique culpabilisatrice mis au point par les progressistes de tous poils en nous serinant chaque jour l’esclavage et la colonisation à toutes les sauces.

On pourra observer que la traite inter africaine n’est jamais mise en avant, pas plus que celle des arabomusulmans. Sus aux blancs et invasion totale de l’Union Européenne sont au menu ! Une UE qui ne résistera pas à ces invasions de crickets qui finiront bien par tout dévorer une fois sur place.

L’Afrique “accueille” la Russie et la Chine. Mais avec quel argent cette Afrique va-t-elle payer les investissements Chinois et Russes ? Par l’emprunt comme d’habitude. Mais cette Afrique ne pourra pas utiliser l’excuse de la colonisation.

Aujourd’hui c’est l’ensemble du continent africain qui prétend avoir été « victime de la colonisation » et qui en profite pour réclamer des « compensations » morales à la France. En sera-t-il de même demain avec la Russie, une fois que celle-ci aura « cessé de plaire » aux africains, ou tout simplement réduira ou cessera le financement de l’Afrique ?

Les milieux d’affaire Russes et ceux de la Chine ne sont pas totalement idiots. Ils savent bien que l’Afrique est une terre aride qui boit tout ce qui tombe sur son sol.

Cela rappelle à certains, la situation en France dans les années 1960 avec toutefois une différence : les français appelaient les africains à venir travailler en France alors en plein boom économique, alors qu’aujourd’hui la Russie n’appelle clairement personne.

Ce n’est pas en Russie, demain la veille, que des hordes d’Africains s’imposeront au peuple Russe dans les rues de Moscou et de Saint Pétersbourg. N’oublions pas que cette Afrique bien hypocrite dénonce encore, une soi-disant « colonisation » alors même qu’ils s’en accommodaient fort bien lorsqu’ils en tiraient des avantages directs. Que l’on considère, par exemple, l’Algérie, le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. Que seraient aujourd’hui ces pays sans l’aide française d’alors ?

Je rappelle tout de même au passage, que l’Afrique n’a guère bougé, voire qu’elle a plutôt régressé depuis les indépendances ! Alors que l’Asie, qui a vécu elle aussi la colonisation, est en train d’imposer son diktat économique et sa technologie !

Même Barak Hussein Obama, lors d’une visite dans le pays de son père au Kenya, faisait cette comparaison entre la Corée du Sud qui était plus pauvre que le Kenya en 1960, et qui est devenu un pays riche et exportateur de technologie de pointe. Les Asiatiques travaillent et ne sont pas la tête dans le rétroviseur !

L’Europe va s’effondrer sous le poids des criquets, c’est une évidence, surtout avec les dirigeants mondialistes que nous avons ! Et l’Afrique, comme à son habitude, excellera dans la mendicité avec tous ses roitelets sangsues. Triste avenir pour ce qui fût autrefois, l’Occident et son génie.

Vladimir Poutine ne commettra pas l’erreur mortelle du regroupement familial. Il ne fera pas, comme le président Giscard d’Estaing et Jacques Chirac son premier Ministre, l’erreur de signer une loi autorisant tous les immigrés installés en France, d’y faire venir leurs familles. Cette loi du « regroupement familial » a été le déclenchement d’une véritable invasion des pays africains en France, et à l’origine de la situation désastreuse actuelle nous explique Russe-Info.ru.

Pas plus en Russie qu’en Chine d’ailleurs. Les Russes et les Chinois savent qu’en 1960, la France a financé le développement de l’Afrique, avec le succès que nous savons. De très nombreux pays ont construit leurs routes, leurs villes, leurs industries, avec l’aide matérielle et financière de la France… qui a, à plusieurs reprises ensuite, effacé leurs dettes. En effet, combien de métros, de lignes de bus, de ports, d’aéroports et d’usines payés aux frais des contribuables Français in fine, au détour d’un voyage présidentiel. Sans compter, en remerciement, la réponse des immigrés fraîchement naturalisés qui, une fois élus dans les assemblées diverses et variées, y compris dans les plus hautes, voire sur les terrains de sports, s’ingénient à salir le pays qui les a accueillis.

Beaucoup de Russes s’inquiètent car s’ils savent que si Vladimir Poutine est autrement plus intelligent que l’ensemble des Présidents Français depuis le Général de Gaulle, ils savent aussi que Poutine n’est pas immortel. Que les invasions migratoires se jouent sur plusieurs décennies.

Ils savent bien que la France, a joué la carte de la générosité envers l’Afrique en développant les industries, en alphabétisant et en soignant les populations. Mais les Russes voient aujourd’hui, le résultat de cette générosité. La France, voire l’Union Européenne, sont des peuples envahis par ces mêmes populations qui n’éprouvent pas, loin de là, une quelconque reconnaissance. Avec la complicité volontaire ou non, corrompus ou non, des dirigeants qui veulent en finir avec les Nations.

La Russie sera-t-elle dans la même situation dans quelques années ? Ainsi s’interrogent et s’inquiètent les Russes en commentant cette volonté de participer à l’économie Africaine ?

La Chine ne se sent pas concernée dans la mesure où son régime n’est pas démocratique, qu’elle gère plus d’un milliard et demi de personnes et que l’islam n’est pas le bienvenu. Elle a les moyens de s’imposer par la force et sa technologie. Les Africains ne seront pas tentés d’y imposer quoi que ce soit. Pas avant longtemps.

Gérard Brazon

source: https://ripostelaique.com/la-russie-et-la-chine-prennent-la-place-de-la-france-en-afrique.html

Puisqu’Emmanuel Macron a reconnu des « crimes contre l’humanité », les Algériens veulent des gros sous

Manuel Gomez le 25 décembre 2020

Un universitaire algérien, Seddik Larkeche, avait écrit à Emmanuel Macron le 4 décembre 2017 et le président de la République française lui a répondu le 22 janvier 2018.

En date du 19 décembre, sur le quotidien «El Watan», et repris par «Valeurs Actuelles», Seddik Larkeche reproduit l’intégralité de cette réponse et affirme, avec sérieux, que la France devrait à l’Algérie une somme qu’il estime à cent milliards d’euros «pour les crimes commis pendant la colonisation».

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Il estime que la France ne pourra pas échapper à son obligation de dédommager l’Algérie puisqu’Emmanuel Macron lui-même avait reconnu ces «crimes commis contre l’humanité et de vraie barbarie» au cours de la colonisation française et qu’il ne peut, dans le même temps, tourner le dos aux réparations des préjudices subis et, pour cela, il la place devant ses obligations vis-à-vis de l’Algérie.

Cet universitaire prend en exemple l’occupation allemande de la France durant les deux guerres mondiales, pour comparer la colonisation française, et les milliards que l’Allemagne a dû verser à la France.

Cette somme, évaluée à cent milliards, pour les crimes commis entre 1830 et 1962, concernant la spoliation de millions d’hectares de terres, l’analphabétisation de la quasi-totalité de la population, les conséquences dramatiques sur les vies humaines et sur la nature, suite aux effets des essais nucléaires et chimiques pratiqués par la France jusqu’en 1978 et le génocide pratiqué sur la population entre 1930 et 1962 : plus de 10 % sauvagement décimée «par des crimes qui furent ceux du nazisme» comme le soulignait la célèbre ethnologue Germaine Tillon. (A noter la présence de moins de deux millions d’Arabes en 1830 et de dix millions lors de l’indépendance en 1962, comme génocide on peut faire mieux !)

Que Seddik Larkeche permette à un simple journaliste et écrivain de présenter à l’Algérie la facture de ce qu’elle doit à la France colonisatrice.

«J’estime à environ 500 milliards l’ensemble des infrastructures abandonnées par la France en 1962 : 80.000 km de routes, 4 ports internationaux et 10 ports modernes, 12 aéroports importants et 32 aérodromes, 4500 km de voies ferrées, 150 hôpitaux (dont les lits étaient occupés par 9 musulmans pour un européen et qui sont actuellement les seuls à vous soigner de la Covid), plus des milliers de maternités et de dispensaires, 16.000 km de lignes téléphoniques, 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, avec une production de 950 millions de kw/heure, des infrastructures pétrolières et gazières qui vous font vivre depuis 1962.

Ajoutons à cette liste les dizaines de villes modernes (immobilier et commerces), à la place des casbahs dans lesquelles vous viviez. Des milliers de bâtiments administratifs, des ponts, des viaducs, des tunnels, des églises (devenues des mosquées), des milliers d’écoles qui apprenaient à vos enfants à devenir des hommes et dans lesquelles vous avez assassiné 91 instituteurs et directeurs.

Une agriculture exportatrice que vous avez entièrement détruite : céréales : 600.000 quintaux de grains et 700.000 de semoule. 200.000 tonnes/an de fruits (orange), 120.000 quintaux de figues, 50.000 quintaux d’olives et 100.000 hectolitres d’huile d’olive et plus d’un million de quintaux de légumes, sans oublier 372.000 hectares de vignoble.

L’industrialisation de la zone de Colomb-Béchar avec ses importants gisements de charbon, de fer, de manganèse et de cuivre et les immenses gisements sahariens (le seul gisement de fer de Tindouf avec plus de dix millions de tonnes annuelles et, enfin, les réserves de pétrole du Sahara, plus importantes que celles du Venezuela, pourtant 5e producteur mondial.

Je ne suis pas un universitaire aussi distingué que vous, Seddik Larkeche, mais je sais faire une soustraction, donc 500 milliards moins 100 milliards, je crois que le résultat est de 400 milliards, que l’Algérie devrait à la France.

Je suis certain que vous n’êtes pas d’accord, n’est-ce pas ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

source: https://www.dreuz.info/2020/12/25/puisquemmanuel-macron-a-reconnu-des-crimes-contre-lhumanite-les-algeriens-veulent-des-gros-sous/

Ingratitude! Message à ceux qui remercient leur Mère nourricière française en appelant à la détruire

Alexandre Del Valle

Alexandre del Valle, lui-même 100 % produit de l'immigration, déplore le fait que des forces extrémistes, haineuses envers la France, souvent portées d'ailleurs par des "Français de souche" gauchistes très idéologisés, poussent depuis des décennies les nouveaux migrants et fils d'immigrés nord-africains et subsahariens, à haïr la France, à détester les Gaulois "souchiens".

Un terme raciste envers les Français utilisé et totalement banalisé par les "Indigènes de la République" ouvertement francophobes. Alexandre del Valle déplore cette ingratitude" et rappelle que les groupes les plus aidés par l'Etat sont souvent ceux parmi lesquels cette haine envers les Gaullois est la plus virulente.

Alexandre del Valle accuse les "Forces de l'ingratitude" de participer à une déstabilisation de plus en plus violente de la Nation France, pourtant leur patrie et leur mère nourricière.
Il cite en contre-exemple positif d'autres groupes, eux aussi venus d'Orient, de l'Est ou du Sud, Arméniens, Libanais chrétiens, Vietnamiens, Cambodgiens, Laotiens, Indiens, Juifs slaves ou sépharades et même Chinois, qui, bien qu'étant aussi "différents" des "Français de souche" que les Maghrébins (voire même plus en ce qui concerne les Asiatiques), ne blâment pas les autochtones, ne diabolisent pas leur histoire et sont au contraire très majoritairement loyaux et plein de gratitude envers la République et la France.

Del Valle salue l'exemplarité de tant de Juifs polonais, sépharades, tant de Vietnamiens, cambodgiens ou d'Arméniens, qui se sont parfaitement intégrés à ce pays et ne "cassent pas tout". Les Juifs ont pourtant été déportés sous Vichy, pogromisés en Ukraine ou ailleurs; le Vietnam a été colonisé et bombardé par la France. Arméniens, Asiatiques et Juifs, et mêmes Italo-espagnols-Portugais ou "Yougos" ont pourtant connu au moins autant le "racisme", les moqueries et brimades que les immigrés descendants de Maghrébins ou d'Africains.

Et à l'époque ils n'étaient défendus pas aucune association "anti-raciste". Heureusement, de nombreux descendants de noirs-africains et d'Arabo-berbères ne tombent pas dans le piège du victimisme revanchard et violent tendu par l'extrême-gauche et ils refusent de devenir leur "armée prolétarienne" lancée à l'assaut de la France et de ses institutions qui sont en vérité les moins racistes du monde et parmi les plus généreuses qui soient. Halte à l'ingratitude!

 

 

 

 

 

Colonisation : quelques rappels historiques aux adeptes de la repentance

18 janvier 2020 - par       

Nous payons, et allons payer encore plus cher, les bienfaits de notre colonisation africaine.

Si nous en parlions un peu, de cette colonisation africaine.

Avant 1830, le continent africain avait été tenu à l’écart de toute colonisation, à l’exception des territoires du sud, le Cap de Bonne Espérance en particulier.

Ce sera, en 1830, les territoires du Maghreb qui seront baptisés « Algérie » en 1839.

Les mouvements indépendantistes ont débuté peu après le début du XXe siècle. Ce siècle a donc connu le développement de la colonisation et sa fin, dans des conditions dramatiques.

Mais ces quelques décennies ne sont qu’une partie de la longue histoire du continent africain.

Ce que l’on peut affirmer c’est que la colonisation de l’Afrique lui a permis de connaître une progression paisible, la fin des razzias esclavagistes et les guerres tribales.

De vastes territoires n’eurent plus à se protéger des enlèvements de la population sédentaire par les bandes arabo-musulmanes, notamment le Nigeria, le Soudan, le Tchad ou le Sénégal, les plus exposés.

Les populations de ces pays ne se plaignent nullement de l’époque coloniale car ils sont conscients de la paix qu’elle leur a apportée.

En revanche, la mauvaise foi des descendants de ces peuples, pour le plus grand nombre à l’abri hors de l’Afrique, en Europe, aux Amériques ou dans les DOM-TOM, réfutent ce constat évident de vérité et réclament une « repentance » ou des « compensations financières » alors qu’ils n’existeraient plus s’ils étaient restés sur le continent africain.

L’Afrique sub-saharienne a ainsi connu une période de paix inespérée, avant le constat désespérant de ce qui s’y passe depuis la décolonisation.

Toutes ces populations étaient soignées gratuitement, alimentées correctement et pouvaient se déplacer en toute sécurité.

Quelques décennies plus tard, la situation est devenue dramatique : la famine, les conflits sanglants, les massacres d’ethnies, le génocide religieux et les épidémies, tout ce dont ils étaient protégés par la colonisation.

Prenons l’exemple de l’Afrique du Sud : ce pays à la pointe du progrès est devenu, en quelques décennies d’une soi-disant liberté, le champion de la criminalité et le constat affligeant de l’échec total du « vivre-ensemble ». Dans combien de décennies les Blancs l’auront-ils déserté, de gré ou de force ?

L’Afrique subsaharienne et le centre Afrique, avec l’immense Congo, sont livrés à l’appétit des bandes d’égorgeurs qui se le partagent et les groupes islamistes qui les terrorisent. Des guerres d’exterminations ethniques s’y déroulent sous l’indifférence impuissante.

Sur ses 52 pays, plus de 40 vivent, si l’on peut appeler cela vivre, grâce à la charité internationale.

La décolonisation trop rapide a profité aux prédateurs corrompus qui se sont enrichis, et continuent à s’enrichir, sur la misère des populations.

Mais cette colonisation, qui a eu des effets salutaires pour l’Afrique, nous présente aujourd’hui une facture à payer pour le bien-être que nous avons apporté et cette facture risque de mettre à mal nos économies, notre stabilité et notre avenir.

En effet, la colonisation, en mettant fin aux famines, aux grandes endémies, et en y développant les soins et l’hygiène, a permis à ces populations africaines de se multiplier, avec toutes les conséquences dramatiques pour l’Afrique et pour nous, Européens.

Ces simples chiffres font frémir : en 1900 le continent africain comptait 124 millions d’habitants. Ils étaient un milliard trois cent mille en 2018 et seront deux milliards cinq cent mille en 2050.

Les territoires se sont désertifiés et des villes tentaculaires se sont développées.

Nous avons créé des nations sans tenir compte des ethnies et un siècle aurait été nécessaire pour achever cette entreprise colossale de modernisation.

Toute une jeunesse, démunie de tout débouché dans son Afrique, nous promet une migration impossible à maîtriser pacifiquement qui met en péril notre avenir politique, social et même religieux et cela justifié, paraît-il, au nom d’une soi-disant culpabilité post-coloniale, qui nous dirige inévitablement vers la destruction progressive de nos racines, si nous ne parvenons pas à la régulariser. Ce qui n’a pas été réussi jusqu’à ce jour.

L’avenir de l’Europe est l’enjeu principal de cette invasion non maîtrisée.

N’attendons pas le point de « non- retour » car, alors, il sera sans doute trop tard !

source:

Manuel Gomez

Grèce : Des migrants clandestins musulmans tentent de pénétrer de force en Europe (vidéo)

Ce que les médias ne vous montreront pas

Des clandestins musulmans massés dans la ville de Thessalonique, en Grèce, ont tenté de forcer le passage vers la république de Macédoine afin de rejoindre l’Europe de l’Ouest pour la coloniser.

Source BREIZATAO – ETREBROADEL (16/11/2017)

France : 12e édition lancée pour la Semaine anticoloniale et antiraciste

L’association Sortir du colonialisme organise la 12e édition de la Semaine anticoloniale et antiraciste, du 4 au 20 mars, principalement à Paris. Elle s'invite aussi à la Marche de la dignité afin de dénoncer les abus policiers, à nouveau sur le devant de la scène après les affaires Adama et Théo qui ont éclaté en banlieue parisienne.

Suite

Pourquoi la colonisation n’a pas été « un crime contre l’humanité » comme l’affirme Macron

Ndlr : article de BREIZH-INFO à ne pas manquer

Dans son interview à Echourouk News, Emmanuel Macron, le candidat des médias et du système à la présidentielle, est revenu sur la présence française en Algérie. « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes », a-t-il déclaré. Des propos qu’aucun autre acteur politique sérieux n’avait osé prononcer avant lui.

Ceux-ci ont provoqué de nombreuses réactions de colère, d’autant plus qu’Emmanuel Macron a déclaré vouloir bâtir une « vision d’avenir » commune avec l’Algérie et un pont entre les deux pays, alors même que la France connait de gros problèmes avec l’immigration en provenance de ce pays.

Concernant la notion de « crime contre l’humanité », si l’on s’en tient à ce qu’en dit la Cour pénale internationale, dont l’autorité est reconnue par 124 États pour juger les personnes accusées de génocide ou de crime de guerre, elle définit dans l’article 7 de ses statuts (PDF) les crimes contre l’humanité.

[...]

Et pourtant, de nombreux témoignages s’opposent à cette vision des choses. Qu’il s’agisse des propos de Kofi Yamgnane ou de ce Congolais qui déclare à un journaliste du Time : « [Les blancs] ont pris ce pays par la force, s’ils revenaient, cette fois-ci, nous le leur offririons. » , nombreuses sont les voix discordantes !

Un fait historique majeur explique à lui seul l’intérêt de la question des apports positifs de la colonisation : la roue était inconnue en Afrique subsaharienne avant son apport par les Européens.

Lire l'article complet sur breizh-info

Lire aussi sur le même sujet l'article de dreuz Macron vous racontez des foutaises ! La colonisation ne fut pas un crime contre l’humanité

 

Macron assimile-t-il la colonisation à la Shoah ?

Macron-1

   
Michel Garroté - Je ne suis ni "franco-français", ni "colonialiste". Cependant, je souhaite signaler, qu'alors que le "révisionniste" de gauche Emmanuel Macron qualifie la colonisation de "crime contre l'humanité" (il ose en effet dire que la colonisation est un "crime contre l'humanité"), l'historien Jean Sévillia, dans Le Figaro, réagit, clairement, à ces propos macroniques et démagogiques, en déclarant (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Qualifier la colonisation d'acte de barbarie ou de crime contre l'humanité est un non-sens historique, un jugement sommaire, manichéen, qui passe sous silence la part positive de l'Algérie française. L'histoire a pour but de faire la vérité et non de jeter de l'huile sur le feu, mais, s'agissant de barbarie, on pourrait rappeler que, dans les événements tragiques de la fin de l'Algérie française, des Européens d'Algérie ou des musulmans [harkis] ont été victimes d'actes aujourd'hui constitutifs du crime contre l'humanité. Si on veut vraiment faire de l'histoire, il faut tout mettre à plat".
-
Jean Sévillia poursuit : "Je laisse les commentateurs de l'actualité analyser les balancements contraires d'Emmanuel Macron, spécialiste du rien-disant destiné à contenter tout le monde afin d'attirer un maximum de voix. Je rappellerai seulement que l'histoire électorale française, depuis un siècle et demi, a vu régulièrement surgir du paysage politique des personnages de ce type et jouer les hommes providentiels dont de braves citoyens attendaient tout. La société du spectacle y ajoute une dimension où il faut avoir la gueule de l'emploi: être jeune et beau. Ce sont des phénomènes sans enracinement dans la société, et par-là éphémères", ajoute Jean Sévillia (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Je signale, juste en passant, que de son côté, François Fillon estime, je cite, que "la colonisation est une abomination"...
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De son côté, Gérard Longuet, Sénateur LR, sur le Huffington français, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En Algérie, Monsieur Macron a fait le choix invraisemblable de soutenir un pouvoir déclinant et paralysé au détriment du respect que nous devons tous à l'histoire de notre pays, la France qu'il prétend pouvoir présider. Présider, c'est rassembler. On ne rassemblera jamais les Français à l'aune de jugements parfaitement anachroniques. Ou alors il nous faudra errer de repentance en repentance, sans cesser de nous flageller de tous les péchés du monde.
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Gérard Longuet : Déclarer que la colonisation est un crime contre l'humanité c'est surtout mépriser les Algériens et les Français qui en 130 ans ont construit les bases d'une nation nouvelle selon les règles et les usages de leurs temps, en effet aujourd'hui révolus, mais qui constituaient autant de progrès. C'est volontairement que le fils de l'émir Abd el Kader combattit aux cotés des Français en 1870 contre les Prussiens. Mais, sans doute le jeune Monsieur Macron ne l'a jamais su, ou il l'a oublié.
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Gérard Longuet : C'est surtout mépriser la souffrance du million de déracinés, chrétiens ou musulmans, juifs ou athées, Européens, berbères ou arabes qui firent le choix de la France car le choix en 1962 était alors la valise ou le cercueil, choix qui s'imposaient à ceux qui aimaient la France. Crime contre l'humanité qui voit notre pays être librement choisi par des centaines de milliers d'Algériens qui a ma connaissance n'y ont pas été forcés par quiconque après 1962.
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Gérard Longuet : Pour comprendre son pays, Monsieur le candidat, il faut l'aimer comme on aime ses parents, avec bienveillance ce qui n'exclut pas la lucidité. Cela s'appelle le patriotisme et je l'attends d'un Président. Vous l'avez sacrifié dans une expression torturée. Vous avez choisi sans doute ce que vous pensiez être l'intérêt de votre image médiatique dans la pensée convenue. Vous avez marqué votre mépris pour ces générations modestes et laborieuses qui ont su construire dans les épreuves comme dans les pages de gloire, en métropole comme en outremer. Le désamour de la France n'est pas digne de votre ambition, ajoute Gérard Longuet (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/02/15/31001-20170215ARTFIG00355-jean-sevillia-la-colonisation-et-le-non-sens-historique-d-emmanuel-macron.php
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http://www.huffingtonpost.fr/gerard-longuet/emmanuel-macron-algerie-crime-humanite/?xtor=AL-32280680
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La colonisation de la Grèce par l’Allemagne, ce que les nazis n’ont pas réussi à faire l’Union Européenne le fait.

Nos lecteurs nous communiquent (merci à Lucie)

Enquête de la télévision allemande :

Parmi les biens publics que la Grèce doit vendre, il y a les 14 aéroports régionaux les plus rentables du pays qui doivent être vendus à une firme allemande, Fraport.

Le maire de Corfou, Kostas Nikolouzos (120 000 habitants, 1 million de touristes par an, chiffre en augmentation) : «L’aéroport rapporte beaucoup d’argent, pourquoi devrait-on le céder ? Nous sommes en crise, n’est-ce pas ? Si on se prive des moyens de produire de la richesse dans ce pays pour relancer l’économie, comment fera-t-on ensuite ?».

Suite

Bernard Lugan : « La France n’a pas pillé l’Afrique, c’est tout le contraire qui s’est produit ! »

Extrait :

[..].

P. - A l’époque coloniale, les colonisateurs ont-ils pillé le continent ?

Bernard LUGAN : C’est tout le contraire qui s’est produit, car nous savons depuis Jacques Marseille que la France s’est ruinée et épuisée en construisant en Afrique 50 000 kilomètres de routes bitumées, 215 000 kilomètres de pistes carrossables en toutes saisons, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports équipés, 196 aérodromes, 2 000 dispensaires modernes, 600 maternités, 220 hôpitaux dans lesquels les soins et les médicaments étaient gratuits.

.

[...]

Article complet

Rome, 28 février : Stop islamisme ! Stop immigrationnisme !

STOP ISLAMISME ! STOP IMMIGRATIONNISME ! FORUM SUR L’ISLAMISATION ET SUR L’IMMIGRATION CLANDESTINE

Rome le 28 février 2015

Ce Congrès a pour but de transmettre des connaissances, de partager des expériences,  d’informer, de former, d’étudier, d’analyser et de faire des recherches sur les questions inhérentes à l’islamisme, l’islamisation, l’immigrationnisme, l’immigration clandestine, le djihad et le terrorisme islamique, ceci en regard des conflits politico-culturels, ethnico-religieux et du conflit de civilisation que nous sommes en train de vivre avec la présence des très nombreux migrants sur le sol italien, européen et occidental, problème dont personne ne veut prendre acte.

Cette rencontre a pour but de mettre sur pied des activités et des initiatives afin de favoriser et de perfectionner des méthodologies de recherche et d’instaurer une collaboration systématique entre les pays occidentaux, pour améliorer nos connaissances et élaborer des solutions concrètes dans le domaine de la gouvernance de la société multiculturelle et face au système politique des pays islamiques, spécialement dans l’aire euro-méditerranéenne.

Une vision d’ensemble sur les grands problèmes et paradoxes que notre société est contrainte de subir en raison d’une politique immigrationniste mise en oeuvre par l’empire du mal, qui cherche à répandre une idéologie tyrannique et arrogante, intolérante et criminelle,  engagée sur tous les fronts,  afin de manipuler les idiots utiles et les convaincre que cette immigration est éthiquement et culturellement positive et avantageuse également d’un point de vue économique  pour l’Europe (colonisation), s’impose. On sait pourtant que l’immigration (invasion) d’un nombre élevé de personnes extra-communautaires, en majorité musulmanes, va altérer de façon permanente la nature même de notre société et la culture européenne (colonisation).

Dans ce Congrès, interviendront des intellectuels, des écrivains, des journalistes, des activistes et des politiciens de toute l’Europe, du Canada, d’Israël et des Etats-Unis. Ils partageront leurs idées sur les provocations du monde islamique sur le monde occidental. C’est un défi qui concerne le futur de notre Pays, de l’Europe et de l’Occident, mais qui concerne aussi et surtout notre avenir, celui de nos enfants et notre Identité.

Le Forum se propose d’offrir des points de réflexions aux médias, aux policy makers, aux institutions et, surtout, à la société civile, afin de leur montrer la réalité du mal-être diffus et insoutenable des citoyens italiens, européens et occidentaux en raison de l’incompatibilité désormais criante, de notre société avec l’islam et l’immigration clandestine.

Ce Forum sur l’islamisation et l’immigration clandestine en Italie et en Europe est un évènement  dont l’idée a été initiée par le quotidien en ligne http://www.imolaoggi.it/  et qui est organisé par l’association « Una Via Per Oriana Fallaci », en collaboration avec « thankyouoriana.it ».

Pour toute information, contacter :

Una Via Per Oriana Fallaci (0039) 339 870 407 1

Soit: [email protected]

Soit : [email protected]