La Pologne et la Hongrie défendent l’identité européenne… contre l’UE !

Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Le soleil décidément se lève à l’Est. Les gouvernements, élus démocratiquement, de deux pays membres de l’Union tentent de résister à la normalisation idéologique de Bruxelles. On s’efforce de les faire plier par un chantage économique, ils répondent par un blocus économique légal.

Pour certains vrais Européens, la défense d’une identité historique l’emporte encore sur la normalisation mondialiste. C’est tellement étonnant que nombre de pays de l’UE n’y croyaient pas. Mais la Hongrie et la Pologne ont maintenu leur état de droit national et ont refusé l’état de droit vu par Bruxelles. Le 16 novembre, Budapest et Varsovie ont ainsi bloqué le plan de relance européen de 750 milliards d’euros, ainsi que le budget pluriannuel (2021-2027) de 1 074 milliards d’euros. Techniquement, les représentants hongrois et polonais empêchent la décision « Ressources propres , qui permettent à la Commission de financer le plan de relance comme le budget de long terme.

Budget bloqué

Les deux démocraties dites « illibérales » refusent que les aides pour sortir de la crise sanitaire soit dépendantes d’une soumission à l’idéologie européiste. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, et dans une moindre mesure Mateusz Morawiecki, son homologue polonais, avaient prévenu dès le printemps, quand les négociations entre les Vingt-Sept ont commencé, qu’ils ne soutiendraient pas un tel mécanisme de conditionnalité. Il faut bien voir la nature du mécanisme que Varsovie et Budapest auraient dû accepter. C’est un ensemble de 8 articles obligeant les signataires à renoncer à toute particularité nationale sur la justice ou l’immigration. La Commission européenne évaluait ensuite la conformité des pays au dogme et pouvait sanctionner les « rebelles » à la majorité qualifiée. Or, pour le moment, ce qui sauve les pays plus nationaux qu’européistes, c’est la règle de l’unanimité.

La Hongrie rappelle qu’elle était d’accord, en juillet, au Conseil européen, pour une clause budgétaire a minima qui conditionne le versement des fonds européens à leur bon usage effectif, sans interférence politique. Elle estime que l’ajout d’une clause « État de droit » est contraire au droit européen dans la mesure où elle contourne l’article 7 qui prévoit déjà un mécanisme de sanction. Il faudrait donc récrire les traités — ce qui exige l’unanimité. Pour Budapest comme pour Varsovie, il s’agit d’un « chantage politique » contre deux régimes qui, au nom de leur conception des valeurs chrétiennes et historiques de leur pays, affrontent la doctrine des valeurs « droits de l’hommesque » issue de l’article 2 du traité de l’UE.

Rien n’est définitivement joué, comme toujours en Europe. Les vertueux de la démocratie progressiste n’ont pas dit leur dernier mot. La France et l’Allemagne sont embarrassées. « Une solution sera trouvée dans les toutes prochaines semaines, la France y est pleinement engagée », réagit Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes. Mais concrètement, il ne faut rien espérer avant le printemps, voire l’été prochain, de toute façon… En attendant, chaque État membre s’endettera à son propre compte. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pourrait penser que finalement la relance économique post-Covid , le plan dit « Next Generation UE » vaut bien une messe. Ce qui n’est pas le cas de ceux qui veulent imposer une « next generation UE » métissée et garante des droits de toutes les minorités, notamment sexuelles. Ce qui se passe en Pologne et en Hongrie les rend fous.

Défense des traditions

La ville hongroise de Nagykáta a adopté une résolution interdisant “la diffusion et la promotion de la propagande LGBTQ” par les institutions gérées par la municipalité. En cause ? Un conte de fées inclusif qui suscite un tollé dans tout le pays. Intitulé Un conte de fées pour tous, le livre met en scène des minorités : des héros en situation de handicap ou rom, des fées et des sorcières lesbiennes et transgenres… « Je veux que nos enfants grandissent avec des contes traditionnels où la Belle au bois dormant est amoureuse d’un prince, pas d’une princesse », écrit le conseiller Ákos Szabó avant de publier une copie de la résolution votée par le conseil municipal. Selon le texte, cette interdiction “est nécessaire pour le développement spirituel et naturel des enfants“. ”

Pour les mêmes propos, en France, ce serait sans doute la prison ou la mort civile… Il y a bien deux Europe. L’Europe pour tous du mariage pour tous, et plus si affinités, et celle des traditions qui ont fait notre civilisation et que défendent aujourd’hui la Pologne et la Hongrie.

Pierre Boisguilbert
18/11/2020

Source : Correspondance Polémia

Source: https://www.polemia.com/la-pologne-et-la-hongrie-defendent-lidentite-europeenne-contre-lue/

Les premières doses du vaccin russe contre le Covid-19 seront livrées à la Hongrie dès la semaine prochaine

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La Hongrie veut le vaccin russe

Les autorités hongroises avaient précédemment fait connaître leur volonté d'acheter des doses des vaccins russe ou chinois. La Commission européenne a prévenu dans ce contexte qu’il était interdit d’utiliser sur le territoire de l'UE des médicaments n’ayant pas passé la certification européenne.

La Hongrie compte actuellement, selon ses autorités sanitaires, 131.887 cas de Covid-19 et 2.883 décès pour une population de près de 10 millions d’habitants. Pour enrayer la deuxième vague de l’épidémie, le gouvernement a décidé entre autres de décréter l’état d’urgence, d’introduire un couvre-feu entre minuit et cinq heures du matin ainsi que de fermer les bars et autres lieux de divertissements.

article complet: https://fr.sputniknews.com/international/202011131044764705-un-premier-pays-de-lue-recevra-le-vaccin-russe-spoutnik-v-la-semaine-prochaine-/

Le livre de contes LGBT pour enfants qui a indigné la Hongrie

La Hongrie est secouée depuis le mois de septembre par la sortie d’un livre de contes pour les tout petits, «Le pays des merveilles appartient à tout le monde». (Les Observateurs en ont déjà parlé ici et ici.) Les auteurs sont un couple de lesbiennes et le livre est financé par le lobby LGBT. Les récits sont en vers, dans le style le plus classique des contes hongrois, mais dénaturés par la promotion LGBT.

Ainsi, un des contes parle d’un prince triste et paresseux qui tarde à se marier. La reine-mère organise une grande fête pour y inviter les prétendantes, afin que le prince puisse choisir sa femme. Mais lorsque la princesse d’Autriche arrive au bras de son frère, un échange de regards suffit pour déclencher une passion amoureuse non pas avec la princesse, mais avec son frère. Le prince est enfin heureux, le mariage est somptueux, les deux hommes vivront l’amour véritable jusqu’à ce que la mort les sépare.

Les contes classiques qui ont traversé les générations, comme Cendrillon,  finissent maintenant avec un happy end lesbienne et les enfants pauvres du tiers monde sont dorlotés par des familles hongroises.

D’autres contes évoquent la possibilité de changer de genre avec l’aide d’une bonne fée. Un garçon qui préférerait devenir fille afin de pouvoir porter de jolies robes est aidé par un coup de baguette magique. Une biche, née dans un mauvais corps, veut devenir un cerf et se voir pousser de jolis bois, pour avoir enfin l’apparence de ce qu’il est réellement.

Une autre déviance de ces contes classiques remaniés concerne leur fin: ce n’est plus forcément le gentil qui triomphe à la fin. Cela doit laisser les petits pantois, pour ne pas dire plus: la fonction réparatrice et rassurante des contes classiques laisse place à un sentiment d’inquiétude.

La gauche et le lobby LGBT ont tout naturellement salué le livre, évoquant son côté curatif et pédagogique qui inciterait à la tolérance et permettrait aux personnes concernées de se sentir moins isolées grâce à ces contes. (Vidéo en hongrois: interview des deux auteures.)

Depuis des semaines, les médias de gauche invitent continuellement les auteurs de ces livres, interviews et débats se succèdent pour défendre l'idéologie progressiste, évoquant l'argument que le livre favorise l'apprentissage de l'empathie et de la tolérance.

Certains enseignants et responsables de garderies ont acheté plusieurs exemplaires, qu’ils utilisent déjà comme support pour des exercices interactifs online que le livre propose à la dernière page. Ces exercices servent à vérifier que les enfants ont bien intégré les possibilités sous-entendues dans les contes LGBT.

Les lobbies LGBT nient catégoriquement que ce genre de propagande puisse influer sur la formation de l’identité d’un enfant en bas âge, en dépit du bon sens et des statistiques bien connues qui vont dans le sens contraire.
En effet, des statistiques alarmantes venant des pays où les manipulations de genre sur mineurs sont déjà répandues devraient faire comprendre qu’une catastrophe civilisationnelle est en cours.
Par exemple, dans une clinique en Grande-Bretagne, il y a eu en 2009 environ 100 demandes de mineurs pour un changement de genre, et en 2017, 2000 enfants ont reçu des «traitements» de genre. Cette augmentation spectaculaire en dix ans est constatable partout en Occident. Les réseaux sociaux et Youtube contribuent largement à booster cette mode et, ô miracle, la censure n’agit jamais contre cela.

Pire: des études récentes montrent que c’est via l’éducation sexuelle obligatoire que les troubles d’identité sexuelle et l’homosexualité ont connu une augmentation vertigineuse.

*

Extrait d’un article paru dans un journal hongrois récent: Le nombre des jeunes se disant hétérosexuels diminue dramatiquement en Occident

[...] Aux USA, seulement 70 pour cent de la tranche d’âge qui a bénéficié de l’éducation sexuelle se déclare maintenant hétérosexuelle.

Proportion de femmes et d’hommes hétérosexuels en 2016, par classe d’âge:

En abscisse, l’année où ils ont terminé l’école élémentaire.

Statistique publiée par David Shor, https://twitter.com/davidshor/status/1311108549116919810

Proportion de LGBT parmi les garçons (en haut) et les filles de 18 à 20 ans

[...] Ce graphique a été publié en septembre sur Twitter par David Shor, responsable de la section d’analyses politiques à l’institut d’analyses statistiques Civis Analytics. Le résultat est contesté par beaucoup, mais il est corroboré par une enquête du Williams Institute de l’UCLA menée sur un échantillon de 350 000 personnes, https://williamsinstitute.law.ucla.edu/visualization/lgbt-stats/?topic=LGBT&area=6#density

Il s’avère aussi que les États à majorité républicaine sont pour la plupart épargnés par le phénomène: ce sont justement ceux où l’éducation LGBTQ n’est que facultative et ne fait pas partie d’un programme scolaire obligatoire.

Les résultats montrent également:
– que dans certains États, plus de la moitié des filles appartiennent déjà à une minorité» sexuelle, c’est-à-dire que celles-ci sont plus nombreuses que celles qui ont une «identité» saine - pour autant que l’hétérosexualité puisse être qualifiée d’«identité».
– que dans certains États, un adolescent sur dix veut devenir une femme ou a déjà pensé qu’il était né dans le mauvais corps.
– que le phénomène évite non seulement les États où il n’y a pas d’idéologie de genre intégrée dans l’enseignement scolaire, mais évite également les générations qui ont encore eu la chance de ne pas avoir à subir un tel programme.

En résumé, à la suite de la propagande homosexuelle, la proportion de la population LGBTQ a doublé en trois ans et augmenté de huit fois en vingt ans.

(Fin de l’extrait.)

*

L’opinion publique hongroise, non seulement n’a pas suivi la propagande massive de la gauche pour la promotion du livre en question, mais elle a fait connaître son refus total par des pétitions. Des jardinières d’enfants, des enseignants, des parents ont écrit massivement pour demander la destruction des livres.

Une politicienne du parti «Notre Patrie», Dora Duro, a organisé le broyage du livre. Cette manifestation, diffusée par les médias, a déclenché une avalanche de réactions, voire des menaces de morts contre cette mère de quatre enfants.
Les médias de gauche ont fait immédiatement le parallèle avec les Nazis, qui a fait des autodafés de livres en Europe. Notons qu’aucun de ces médias ne s’est indigné lors du déboulonnage de statues qui représentent notre héritage culturel, ni n’a eu un mot pour églises détruites ou vandalisées.

https://www.youtube.com/watch?v=4lRSC97sO54

Environ 70’000 courriers, contestations et signatures sont parvenus au gouvernement hongrois via la pétition de citizengo.org demandant d’interdire la lecture de ce livre aux petits, ce qui prouve que le peuple hongrois est majoritairement derrière Orban et que le système immunitaire du pays est fort.

Un enfant de 3 à 6 ans n’a pas encore acquis la maturité nécessaire pour juger ce genre de contes avec du recul, son identité est en formation, exploiter cette fragilité est une forme de viol, de l’abus à l’état pur.
Les Hongrois ne veulent pas que l’homosexualité soit présentée aux enfants comme une option normale et encore moins que la possibilité de changer de genre passe pour un choix naturel.

Prôner la tolérance est une chose, mais changer les normes sur lesquelles la civilisation est bâtie et nier la biologie en sont une autre.

Il est intéressant de constater que cette confusion entre tolérance et normalité n’est pas acceptée aussi facilement dans les pays de l’Est qu’en Occident. Dans la tête d’un Hongrois moyen, une dysfonction ne doit pas être enseignée aux enfants comme la normalité. Les gens ne sont pas homos ou hétéros au même titre que blonds ou bruns.
L’homosexualité, que ce soit dans le monde animal ou humain, est considérée comme une dysfonction, tandis que la normalité, ce qui correspond à la majorité, c’est l’hétérosexualité.

Personne ne naît dans un mauvais corps. Ce slogan, «être né dans le mauvais corps», est passé comme une lettre à la poste en Occident, mais ne passe pas du tout avec la mentalité hongroise. La dysphorie de genre est un trouble mental et rien de plus. La biologie détermine le genre avant la naissance jusqu’au plus profond de nos cellules, de notre chimie, de notre formation physique et mentale.

Et pour être conséquent de la vision hongroise, le gouvernement hongrois a récemment décrété qu’une personne qui veut changer de genre ne pourrait plus faire valider le changement à l’état civil.
En dépit de la nouvelle apparence fabriquée à coups d’hormones et de bistouri, une femme va demeurer officiellement une femme et un homme va rester un homme.

Très certainement, après l’expérience de ce livre LGBT pour enfants, le gouvernement va se munir de dispositifs juridiques pour mieux protéger les enfants d’abus similaires.
Il est prévisible que l’UE et le lobby LGBT vont fortement s’indigner, mais les Hongrois n’en sont plus à ça près.

Une vaste étude scientifique récente a démontré que personne ne naît avec des gènes homosexuels. Le «gène gay» n’existe pas: https://www.breitbart.com/politics/2019/08/30/study-there-is-no-single-gay-gene/

Il faut savoir que dans la culture hongroise, les gens ne s’occupent pas des pratiques sexuelles les uns des autres. Pour comprendre la différence de mentalité avec nous, voici un exemple: le 7 octobre, la RTS a programmé une interview dans l’émission Forum sur les bienfaits de la masturbation. Ce genre de mélange des genres débilisant ne passerait jamais en Hongrie dans une émission consacrée à l’actualité politique.

Orban confirme dans son interview du 2 octobre que la Hongrie est un pays sans pudibonderie, traditionnellement tolérant envers les homosexuels, mais que la ligne rouge à ne pas franchir, c’est de toucher aux enfants.

La religion est moins déterminante en Hongrie qu’en Pologne, l’homosexualité n’y est pas une question morale mais une affaire privée entre adultes responsables. On peut considérer qu’en Hongrie, le respect de la dignité des gens différents est une chose déjà acquise mais l’instrumentalisation des minorités pour la diffusion d’une idéologie, dans le but d’obtenir des changements politiques, ne passe pas.

La focalisation sur les LGBT est en dissonance avec les préoccupations des Hongrois, un corps étranger de plus importé de l’Occident avec le marxisme culturel, pour en faire artificiellement un problème de société.
La majorité des gens considèrent les manifestations Gay Pride avec une certaine agacement, car la sexualité est une affaire privée.
Par contre, toucher aux enfants soulève une indignation générale.
La population s’accorde majoritairement sur la notion traditionnelle de la famille, du mariage et sur la façon d’éduquer les enfants.

Le sens du bien et du mal de notre civilisation, depuis des générations, avait aussi été formaté, renforcé, par les contes de la petite enfance, où il y a un papa, une maman et où les gentils finissent par gagner et les méchants finissent par être punis, cela fait partie de notre ADN culturel.

Mais le marxisme a besoin de renverser la table pour que son règne vienne. Cette idéologie cherche par tous les moyens à faire table rase du passé, et dans ce but, elle veut formater les enfants avec ses valeurs hors sol et totalement dénaturées. Cela donne, comme nous pouvons déjà constater sous nos cieux, une jeunesse manipulable en perte d’identité et de repères solides qui est très sensible à toutes les modes qui passent.

L’Union Européenne utilise tous les moyens de pression possibles pour transformer les pays plus traditionnels de l’Europe de l’Est à l’image de l’Ouest, où le multiculturalisme et les «progrès» des LGBT sont déjà entrés dans les mœurs. Le gouvernement hongrois a inscrit dans sa Constitution que le mariage est entre un homme et une femme, ce qui est considéré comme illicite par l’UE et la CEDH.
Les pays de l’Est refusent en général l’idée du mariage LGBT, de la procréation assistée pour les homosexuels ou de leurs droits à l’adoption. Des conflits et rétorsions sans fins entre l’UE et la Hongrie sont à prévoir.

Les pays de l’Est sont parfaitement au courant des problèmes insurmontables que le marxisme culturel a engendrés à l’Ouest, et ils n’en veulent pas.

La lutte devient de plus en plus difficile, et la génération Tik Tok semble déjà être davantage sous influence que la précédente.

L’UE est persuadée qu’elle arrivera à faire plier les Hongrois, et les Hongrois sont persuadés que l’UE va droit dans le mur. Pour le moment, chacun campe sur ses positions, les paris sont ouverts non pas sur comment cela va finir mais comment cela va mal finir.

Outre les pressions incessantes de l’UE, les médias de gauche, la tyrannie LGBT, l’imposture de la migration, l’infiltration de l’enseignement par le marxisme culturel, un sixième adversaire s’active à détruire notre civilisation, ce sont les organisations droit-de-l’hommistes. Et nous ne parlons pas ici que des ONG financées par Soros, mais aussi d’organisations de la taille de l’OMS ou de l’UNESCO, qui ont une réputation de défenseurs de l’humanité. Récemment, l’UNESCO a mis dans son programme l’éducation sexuelle des enfants dès 4 ans, qui enseigne la masturbation. L’OMS veille également aux droits LGBT des tout petits.

Forcer des pays traditionnels comme ceux d’Europe de l’Est à changer de fond en comble les bases sur lesquelles leur civilisation millénaire est bâtie, c’est un appel à rejoindre l’Ouest dans un suicide collectif.
En 2004, quand la Hongrie et la Pologne sont entrées dans l’UE, elles n’ont pas signé pour accepter les critères délirants d’aujourd’hui: les dérives idéologiques se sont rajoutées ultérieurement à la construction européenne.

En Suisse, des livres et d’autres productions culturelles pour enfants qui font la promotion LGBT bercent les enfants depuis des générations. Les lobbys LGBT sont très efficaces pour obtenir des changements sociétaux qui vont dans leur sens et rien ne semble leur suffire.

Dans les villes de Suisse romande, il est particulièrement frappant de voir de plus en plus des jeunes couples de même sexe.
Nous savons également qu’il y a une explosion des cas médicaux de «traitements» de genre: toutes ces dérives sont une forme de stérilisation. Ces facteurs se cumulent avec le remplacement de population par des religions et cultures incompatibles mais à forte fécondité, accélérant encore la disparition des allogènes. Voir la Hongrie se battre pour se préserver du délabrement morale et démographique nous pousse à réfléchir. Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là? Est-il encore possible de renverser la vapeur?

Cenator

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Hongrie. La presse mainstream française raconte-t-elle n’importe quoi sur l’affaire Index.hu ?

Une fois de plus, toute la presse occidentale progressiste est au diapason : la liberté de la presse est en danger en Hongrie. L’opposition réunit quelques milliers de personnes pour manifester. La presse internationale et notamment le mainstream français, tacle la dictature hongroise. Sentiment de déjà vu… mais qu’en est-il vraiment ?

Le 22 juillet, le rédacteur en chef d’Index.hu, principal site d’information hongrois, est renvoyé. Le lendemain, 70 des 90 rédacteurs remettent leur démission. Pour Ouest-France, c’est un coup d’Orbán, qui vient de faire tomber « un bastion de la liberté de la presse en Hongrie ».

Orbán n’est ni un dictateur qui écrase la presse « libre et indépendante » ni un bienfaiteur de la presse

Toujours selon Ouest-France, qui reprend tout simplement la version publié par les rédacteurs démissionnaires sans se faire l’écho des autres points de vue sur cette affaire qui a pris une importance internationale, le renvoi du rédacteur en chef fait suite au refus de ce dernier d’un plan de restructuration, « qui cachait, selon lui, une mise au pas de la rédaction ». Tout cela étant rendu possible par le rachat de la moitié de la régie publicitaire d’Index par Miklós Vaszily, un « magnat de la presse très lié au Fidesz ».

Difficile, vu de notre Bretagne lointaine, de percevoir que quelque chose cloche. À force d’entendre tout le temps le même son de cloche – sauf par exemple chez nos collègues du Visegrád Post – sur la dictature hongroise en français, on finit par tout gober sans se poser de questions, tant cet état de fait paraît évident.

Mais l’OJIM nous apporte un éclairage précis et équilibré de la situation. Non, Orbán n’est ni un dictateur qui écrase la presse « libre et indépendante » ni, certes, un bienfaiteur de la presse. Mais ce n’est pas son rôle de premier ministre : dans le dossier en trois parties de l’OJIM sur la situation de la presse en Hongrie, on comprend bien mieux la situation si on prend le temps de lire cet imposant dossier. Mais résumons : il y a une lutte à mort en Hongrie entre deux blocs de la presse, l’un, libéral et progressiste, ultra-majoritaire et dominant depuis le changement de régime, et l’autre, conservateur, qui n’arrive à concurrencer le premier bloc que depuis peu. Le tout dans un pays qui ne donne pas de subventions à la presse et où la loi du marché fait office de juge de paix pour la survie des médias. Cela impose donc aux médias d’avoir un fonctionnement économiquement viable.

Qui est derrière Index.hu ?

Mais revenons à Index, navire amiral de la résistance à Viktator. Premier site d’information de Hongrie, le média s’est toujours présenté comme « indépendant et objectif ». Mais nos collègues hongrois confirment notre impression obtenue en lisant les colonnes de leur version en anglais : ce média était indépendant peut-être, mais objectif certainement pas. Au contraire, Index est un média militant progressiste qui n’a eu de cesse de d’attaquer le gouvernement, quitte à utiliser des fake news, et se faisait aussi l’écho de la propagande progressiste LGBT ou pro-migrants, popularisant l’ethnomasochisme déjà trop bien implanté en Occident, et ouvrant ses colonnes à toutes sortes d’auteurs souvent insultant à l’égard des Hongrois. Peu après le limogeage de Szabolcs Dull, rédacteur en chef d’Index depuis décembre dernier et journaliste à Index depuis 2014, d’autres explications remontent à la surface.

Tout d’abord, les explications de la direction du média ne sont pas relayées par tous. En effet, les propriétaires affirment qu’outre une mauvaise gestion du média qui résultait en une baisse du chiffre d’affaire, Szabolcs Dull, le rédacteur en chef, avait également divulgué à la concurrence des données internes.

Selon le site pro-Orbán Pesti Srácok , l’ancien rédacteur en chef érigé en martyr de la liberté de la presse consultait aussi régulièrement des responsables de l’opposition, et en particulier ce la Demokratikus Koalicio, un parti socio-libéral progressiste, en faveur notamment des Etats-Unis d’Europe.

Enfin, une autre piste a fait la une en Hongrie mais n’a pas eu d’écho à l’étranger : le lobby sicule. Késako ? Les Sicules sont un peuple de Transylvanie (aujourd’hui en Roumanie) de langue hongroise qui se battent pour leurs droits de minorité autochtone. Nous avons à ce propos interrogé il y a peu le responsable des Affaires étrangères du Conseil national sicule, dont le combat parle à tous les Bretons de sang et de cœur.

La campagne pour leur initiative citoyenne visant à aider les minorités régionales européennes à sécuriser des fonds européens a reçu en Hongrie le soutien de tout le monde, ou presque. Joint par téléphone, le directeur de campagne László Pesty nous a expliqué ce dont aucun média français n’a parlé. « J’ai contacté tout le monde pour soutenir cette initiative, des gens de gauche comme des gens de droite, tout le monde a soutenu le projet et appelé ses abonnés à signer la pétition. Tous les médias, qu’ils soient pro- ou anti-Orbán, ont parlé de cette initiative, car ce n’est pas une question partisane ou politique. Du moins aux yeux de la plupart des gens. Szabolcs Dull, le rédacteur en chef d’Index, a considéré que ça n’avait pas valeur d’information. On parle d’une initiative citoyenne qui dans un pays de 10 millions d’habitants récolte 787.000 signatures, et qui est soutenu par des ministres, des politiciens de l’opposition, des sportifs, des artistes, des animateurs, etc. C’est une cause nationale. Et c’est le problème. M. Dull est un mondialiste, et ces gens-là détestent tout ce qui est national, tout ce qui est local, tout ce qui a rapport à l’identité enracinée. »

Caractériel, ce Sicule de 55 ans, a couvert le siège de Sarajevo, nourri à l’université la dissidence aucommunisme de films interdits, et réalisé de nombreux films et documentaires. Et il est une des figures du « lobby sicule », que les progressistes anti-identité n’hésitent pas à qualifier de « mafia sicule ». Trois jours après l’échange houleux entre messieurs Pesty et Dull, ce dernier est licencié. Dès lors, la théorie de la vengeance sicule tourne très vite à Budapest, jusqu’à l’oreille de notre rédaction. « J’ai eu des mots durs contre Dull, mais je n’y suis pour rien s’il a été viré », tranche le producteur et réalisateur.

Quoiqu’il en soit, la situation de la presse, les tenants et les aboutissants de cette affaire, sont autrement plus complexes qu’ils ne nous sont présentés d’habitude. Mais le journalisme d’investigation n’est plus à la mode…

Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

source: https://www.breizh-info.com/2020/07/30/148228/hongrie-la-presse-mainstream-francaise-raconte-t-elle-nimporte-quoi-sur-laffaire-index-hu/

 ***
*

rappel: Comparaison des capacités d’audience des médias  en Hongrie:

  • Anti-gouvernementaux : 4 440 630
  • Pro-gouvernementaux : 3 092 527 (dont KESMA : 2 232 062)

Par catégorie de média :

  • TV : 54% anti, 46% pro
  • Radio : 53% anti, 47% pro
  • Papier : 28% anti, 72% pro
  • Internet : 71% anti, 29% pro

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Situation de la presse en Hongrie : une impitoyable guerre de tranchées. Troisième partie

Hallucinant parti-pris de la RTS en faveur de Soros

Cenator : À en croire la RTS, ce serait le chef d’État Orban – premier ministre d’un pays démocratique de dix millions d’habitants – qui serait obsédé de Soros, et non l’inverse !

Et la Hongrie, un  pays souverain, n’aurait pas le droit d’exiger la transparence sur le financement des ONG actives sur son sol, selon le jugement de la CJUE !

Dans quel monde vit-on ?

Soros dit qu’il se considère comme un chef d’État sans État. Et il l’emporte devant la CJUE, qui est totalement sous sa coupe !

Chaque jour, les souverainistes perdent des batailles. Que ce soit en Europe ou aux États-Unis, le mensonge et la barbarie gagnent partout du terrain.

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RTS Info : La Cour de justice de l'UE invalide la loi hongroise anti-ONG

La Cour de justice européenne inflige un revers à Viktor Orban en invalidant la loi hongroise sur les ONG. Le Journal horaire / 1 min. / hier à 09:00
Les restrictions imposées par la Hongrie au financement des ONG par des capitaux étrangers via une nouvelle loi ne sont pas conformes au droit de l'UE, a estimé jeudi la Cour de justice de l'Union Européenne. Elle les juge "discriminatoires et injustifiées".

Copiée sur la législation russe, cette loi brime les organisations de défense des droits de l'homme qui reçoivent des dons de l’étranger, celles-ci étant obligées de publier les noms de leurs donateurs et d’inscrire la mention "Financé par une institution étrangère" sur tous leurs documents.

Ces restrictions sont notamment en contradiction avec la liberté de circulation des capitaux, le droit au respect de la vie privée et la liberté d'association, a indiqué la Cour de justice de l'UE (CJUE) dans un communiqué. La Commission européenne avait saisi la justice de l'UE à l'issue d'une procédure d'infraction contre la Hongrie dans ce dossier, après l'adoption en 2017 par Budapest d'une loi sur la "transparence des organisations civiles recevant des dons en provenance de l'étranger".

>> Lire à ce sujet: La loi controversée sur les ONG adoptée par le Parlement en Hongrie

Loi anti-Soros

Selon ses détracteurs, cette loi vise le financier américain d'origine hongroise George Soros, qui a créé en 1984 la fondation Open society Foundations (OSF), bête noire du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

La législation en question impose aux ONG bénéficiant de plus de 7,2 millions de forints (environ 22'000 francs) de financements étrangers par an de s'enregistrer en tant qu'"organisations bénéficiant d'un soutien de l'étranger" et de se présenter comme telles dans toutes leurs publications et sur leur site internet. Elles doivent notamment publier les noms des donateurs. Si elles ne respectent pas ces obligations, elles s'exposent à des sanctions.

Parce qu'elle "institue une différence de traitement entre les mouvement nationaux et transfrontaliers de capitaux", cette loi constitue une restriction à la liberté de circulation des capitaux, a tranché la Cour. Elle crée "un climat de méfiance à l'égard des associations et fondations" visées et peut dissuader des donateurs de fournir des aides, poursuit-elle.

Atteinte à la vie privée

La Cour a rejeté les arguments de la Hongrie sur la transparence, jugeant que les restrictions s'appliquent de manière indifférenciée et non uniquement sur les organisations susceptibles d'avoir une influence importante sur le débat public.

La CJUE considère aussi que la loi limite le droit à la liberté d'association en rendant plus difficile le fonctionnement des associations. Enfin, selon les juges, les obligations de déclaration et de publicité limitent le droit au respect de la vie privée et familiale ainsi que le droit à la protection des données personnelles.

ats/vic

Trianon : un siècle après

Hongrie – À l’issue de la « Der des Ders », les vainqueurs imposèrent des traités impitoyables aux puissances centrales : traité de Versailles pour l’Allemagne (28 juin 1919), traité de Saint-Germain en Laye pour l’Autriche (10 septembre 1919), et pour la Hongrie le traité de Trianon (4 juin 1920).

Cent ans après, le cas hongrois se distingue encore par deux aspects : 2,4 millions de Magyars vivent en dehors des frontières nationales (un déclin d’un million en cent ans) ; la stabilité du bassin des Carpates tient à un équilibre indécis. Si on ajoute à cela que la Hongrie se tient en première ligne des pays récalcitrants à l’UE post-nationale, on mesure l’importance en Europe centrale des enjeux du centenaire, déploré ici et célébré là.

Une idée reçue, à écarter d’emblée, est de voir dans ce centenaire une banale éphéméride. L’ignorance ou l’habitude rend la situation anodine aux yeux des Français. Des médias libéraux évoquent même Trianon comme une « légende ». À une énormité près, le quidam occidental de 2020 peut imaginer que le dépècement de la Hongrie un siècle plus tôt fut une étape de la décolonisation… Laissons-là les indifférents. Dans le débat public en Europe centrale, Trianon n’est banal ou évident que pour ses partisans. Selon eux, en parler autrement qu’avec fatalisme ou détachement entraîne un soupçon d’irrédentisme.

La Hongrie entre 1918 et 1919. Par Nicolas de Lamberterie.

Trianon, heure zéro

La conférence de paix commence à la fin de l’année 1919, alors que le sort de l’Allemagne et de l’Autriche est déjà réglé. Les immédiates proclamations d’auto-détermination des Slovaques, des Roumains transylvains, des Slovènes, Serbes et Croates avaient d’ailleurs placé les Hongrois devant le fait accompli. Les droits historiques de la Couronne de Saint-Étienne ne pèseront pas plus dans la balance que la fameuse « carte rouge » de Pál Teleki, mettant en évidence la répartition des populations dans la région. Le texte signé le 4 juin 1920 ampute la Hongrie des deux tiers de son territoire sur lesquels vivent 3,3 millions de Magyars. La viabilité des frontières est systématiquement établie au détriment de la Hongrie, que ce soit en concédant un accès au Danube à la Tchécoslovaquie au détriment des populations magyares ou en Transylvanie où de grandes villes proches de la frontières deviennent toutes roumaines parce qu’un chemin de fer les réunie.

Ces considérations matérielles sont en fait d’un second ordre. Car 1920 signe l’arrivée dans le bassin des Carpates de la modernité ethno-nationale. Avant le cataclysme de 1914, l’ordre habsbourgeois favorisait sans doute des Autrichiens et des Hongrois. Mais la Double-Monarchie plaçait au-dessus du fait national la majesté d’une dynastie, les valeurs d’honneur et de service de la noblesse, la conscience d’un ordre sacré à perpétuer au bénéfice de tous les peuples de la couronne. Le romancier hongrois Sándor Márai l’évoque avec nostalgie dans Les Braises : « En ce temps-là, Vienne et tout l’Empire austro-hongrois formaient comme une grande famille, dans laquelle Hongrois, Allemands, Moraves, Tchèques, Serbes, Croates, Italiens comprenaient que seul un Empereur était à même de maintenir l’ordre au milieu des désirs extravagants et des revendications passionnées de ses sujets, oui, seul cet Empereur qui était à la fois maréchal des logis et souverain, bureaucrate et grand seigneur[1]. »

 

La « carte rouge » de Pál Teleki.

Ce qui s’est passé à Trianon, c’est le démantèlement d’un ordre traditionnel édifié par mille ans d’histoire au profit d’un principe : le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Comme le « droit des peuples » n’a pas été reconnu aux vaincus, ce principe a permis de démanteler un ordre ancien sans instaurer autre chose qu’un interrègne propice à la discorde.

Dans l’Entre-deux-guerres, la diplomatie du régent, l’amiral Horthy, consiste à remédier coûte que coûte au traité de Trianon. Mais du point du vue des querelles territoriales et non de l’antique ordre danubien, définitivement révolu. Ce qui fait de la Hongrie un allié objectif de l’Allemagne. Le démantèlement de la Tchécoslovaquie entraîne le retour des territoires au nord-est : c’est le premier arbitrage de Vienne (novembre 1938) ; le deuxième arbitrage de Vienne (août 1940) restitue la moitié septentrionale de la Transylvanie ; et la dislocation de la Yougoslavie en 1941 permet de réintégrer une partie de la Voïvodine. Du point de vue hongrois, c’est un compromis avantageux ; pour les États lésés, une nouvelle injustice. Dans le damier ethnoculturel de l’Europe centrale, un État unitaire ne s’impose qu’au détriment d’un autre. La désunion des petites nations fait bientôt le jeu de Staline comme elle a fait celui de Hitler.

Idéologie nationale

L’éclatement politique de la région danubienne a répondu à un motif idéologique : la propagation du modèle jacobin de « l’État-nation ». Le nationalisme se trouvait alors au cœur des principes émancipateurs du libéralisme.

L’historien François Fejtő[2] a abondamment détaillé les circonstances du dépècement de l’Autriche-Hongrie. L’esprit de vengeance des vainqueurs était emprunté d’une part à un nationalisme historique. Les diplomates français s’imaginaient chausser les bottes de Richelieu en organisant l’émiettement de l’Europe centrale. Mais s’y ajoutait une autre forme d’hostilité, idéologique, à l’encontre d’une puissance aristocratique et catholique.

La finalité concrète des revendications nationales soutenues depuis l’étranger, c’est l’émiettement des souverainetés édifiées historiquement. Le caractère pernicieux du nationalisme apparaît donc où le politiquement correct libéral veut l’ignorer. En 1920, il a été employé pour ruiner une confédération pacifique de peuples au profit des « nations » yougoslave et tchécoslovaque. Dans les années 1990, c’est ce même nationalisme qui permit de miner la Yougoslavie. Les États-Unis découvrirent opportunément « un droit à disposer d’eux-mêmes » pour les Croates, mais aussi pour les Bosniaques, les Albanais du Kosovo, les Monténégrins, etc. Divide et Impera.

 

Carte résumant le découpage de la Hongrie lors du traité de Trianon. Par Nicolas de Lamberterie.

Un siècle de désunion et de vulnérabilité

Un siècle, c’est un cap symbolique : un laps de temps qui paraît rendre impossible tout retour en arrière. Mais l’histoire n’est pas plus figée qu’on ne peut en remonter le cours. L’enjeu actuel de l’Europe centrale n’est pas de refaire Trianon à l’envers, mais de s’en défaire, de sortir de sortir du cercle vicieux des rancœurs nationales, afin d’offrir aux « petites nations » de la région des libertés à la mesure de leur solidarité face aux grandes puissances.

A l’égard de Trianon, le message de la Hongrie aux États limitrophes est le suivant : « comprenez qu’en ce jour nous n’avons rien à célébrer, » dixit Viktor Orbán. Dans les pays voisins, il n’y a guère à célébrer non plus. Les frontières furent tracées au bénéfice de la Yougoslavie – qui a implosé ; au bénéfice de la Tchécoslovaquie – démantelée en 1938 avant de se séparer à l’amiable en 1993 en deux entités. Et même la Roumanie a été diminuée de la Moldavie acquise au lendemain de la Grande Guerre. Mais la Transylvanie demeure un sujet sensible entre Budapest et Bucarest. Que l’issue de la première Guerre Mondiale ait été une « divine surprise » pour les Roumains est fort compréhensible. Le 1er décembre marque la fête nationale en ce pays, célébrant le rattachement de la Transylvanie par la déclaration d’Alba Julia (1er décembre 1918). Mais la décision récente de faire du 4 juin une fête nationale roumaine passe à l’évidence pour une provocation.

La politique de Viktor Orbán

La Hongrie commémore Trianon avec gravité. Parce qu’oublier ce désastre passé signifierait le reniement de son avenir. Dès sa fondation en 1988, le Fidesz place au cœur de son programme la solidarité avec les Hongrois séparés du territoire national. Grâce à la large majorité parlementaire acquise en 2010, Viktor Orbán organise la participation des Magyars des Carpates à la vie politique hongroise. Avec la nouvelle constitution, entrée en vigueur le 1er janvier 2012, les populations magyarophones des pays limitrophes se voient offrir non seulement la double citoyenneté sur demande, mais encore peuvent voter aux élections législatives selon le nouveau mode de scrutin à un tour. En effet, les 199 députés du Parlement monocaméral sont à présent élus, pour 106 d’entre eux dans les circonscriptions du pays, et pour les 93 restants à la proportionnelle, sur les listes des différents partis en compétition ; les Hongrois des Carpates participent à ce scrutin de liste.

Sur le plan économique et culturel, l’influence hongroise se déploie sans irrédentisme, en invitant les États voisins à un développement propice. Cette rhétorique du gagnant-gagnant a des résultats mitigés. Si les relations sont au beau fixe avec la Slovénie, la Croatie et surtout la Serbie aujourd’hui, des tensions récurrentes avec l’Ukraine ont émaillé les années 2014-2019. Malgré une forte coopération dans le cadre du groupe de Visegrád, la Slovaquie ne se départit jamais d’une certaine prudence. Enfin, les relations avec la Roumanie, où vivent plus d’1,2 million de magyarophones, sont instables. Mais l’attitude de Bucarest tient moins à la défense opiniâtre de son intérêt national qu’à une politique erratique, où l’influence étrangère a sa part.

Un siècle après, on peut dire qu’il ne reste rien du monde d’avant Trianon, guère plus que des illusions de l’ère de Trianon elle-même, mais que les nations constitutives de la région existent toujours – responsables de se donner un avenir meilleur.

[1] Sándor Márai, Les braises (A gyertyák csonkig égnek), 1942

[2] François Fejtő, Requiem pour un empire défunt. Histoire de la destruction de l’Autriche-Hongrie, 1988

Photo : Facebook / Viktor Orbán

source: https://visegradpost.com/fr/2020/06/04/trianon-un-siecle-apres/

voir aussi: http://hongrie-info.over-blog.com/article-trianon-quand-cette-injustice-sera-t-ell-51152809.html

extraits: La vidéo (ndlr: supprimé depuis par Youtube) du haut reprend un article intéressant sur un projet hongrois, qui fait déjà beaucoup de vagues semble-t-il. Le titre du Figaro est déjà tout un programme !

Redonner la nationalité hongroise aux Magyars ! Une véritable lapalissade, vous en conviendrez. Remarquez aussi les guillemets qui entourent le mot injustice. Je pose donc une question à ces grands journalistes: Pourquoi l'injustice de Trianon, car il s'agit bien d'une injustice quand on enlève à plus de trois millions de personnes leur pays, ne devrait-elle pas être réparée ? Peut-être parce que c'est la " grande " nation française qui en est à l'origine ? Ce " grand " pays qui illumine le monde de sa justice toute puissante ?

Pourquoi la France ne sait-elle avouer, 90 ans plus tard,  que Trianon n'a pas été un traité mais un diktat. La mise à mort d'une nation au profit de pays avec lesquels la patrie de Clemenceau avait pactisé afin d'étendre son pouvoir en Europe centrale et de l'Est !?

Le quotidien évoque qu'en 2004 peu de Hongrois s'étaient déplacés pour le référendum à propos de la double nationalité comme pour souligner que Trianon n'intéresse plus personne. Mais les gens informés savent comment le gouvernement -composé de socialistes et de libéraux- d'alors avait diabolisé la chose afin d'effrayer le peuple, et donc d'empêcher une victoire du " oui ".

" L'initiative d'Orban constitue une provocation grave aux yeux des Slovaques [...] Elle va réveiller des nationalismes antagonistes au sein de l'UE  ".

La belle affaire ! Si les Slovaques agissaient avec plus de respect envers la minorité hongroise du Sud de l'ancienne Haute Hongrie, les choses iraient sans doute mieux, non ? Les Slovaques ne peuvent exiger ce qu'ils ne donnent eux-mêmes aux autres ! Cela fait des années qu'ils agissent avec une arrogance et un mépris incroyable face aux Hongrois.
D'ailleurs, la Slovaquie n'est qu'un Etat artificiellement créé. Cette région, dont le vrai nom est Felvidék ou Haute Hongrie, a fait partie de la Hongrie historique durant 10 siècles. Pozsony (Pressburg), l'actuelle Bratislava ne comptait en 1910 que 15% de Slovaques (!!!) contre 41% de Hongrois et 42% d'Allemands. Comment cette ville, où les Slovaques étaient minoritaires, a-t-elle pu devenir leur capitale ?
Les Slovaques n'ont obtenu leur pays que grâce au diktat de Trianon, et cela sans aucune base légale ou historique.
Les Slovaques n'étaient qu'une minorité nationale dans la Hongrie d'avant 1920. Une minorité qui jouissait de bien plus de droits que les Hongrois d'aujourd'hui en Slovaquie.

Pour ce qui est des antagonismes, ils sont déjà là chers messieurs,  sortez de vos bureaux pour voir la réalité du terrain. Je termine en demandant à tous ces beaux parleurs s'ils connaissent beaucoup de peuples aussi patients que les Hongrois ? Les Magyars ont subi Trianon, mais il n'y a jamais eu de revendications par la force.  La Hongrie était pour une révision du traité durant l'entre deux guerres, mais elle ne l'a jamais obtenue ! Malgré toutes les preuves apportées aux décideurs, preuves soulignant les erreurs impardonnables du tracé des nouvelles frontières.

Depuis la chute du communisme aucune revendication territoriale n'a été faite. Dans les pays héritiers du diktat par contre on ne cesse de nier les droits élémentaires des minorités hongroises. Dès que la Hongrie ose un peu aller dans le bon sens, on parle d'extrémisme ou de nationalisme mais quand les Slovaques, les Serbes ou les Roumains oppriment les minorités magyares personne ne réagit ! Maintenant que cela bouge enfin du côté hongrois, avec un nouveau gouvernement qui semble vouloir en finir avec la politique de la tête baissée, les Slovaques (et sans doute bientôt d'autres) jouent aux vierges offusquées ? C'est bien connu ceux qui crient au feu sont souvent les pyromanes eux-mêmes ! " Justice pour la Hongrie " disait-on en 1920, il est navrant de constater qu'en 2010, nous en soyons toujours à parler dans le vide. Belle Europe que la nôtre !

 

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Transylvanie,  Trianon 100

 

La Hongrie met fin au changement de sexe dans l’état civil

Hongrie – Le parlement hongrois a adopté hier 19 mai par 134 voix contre 56 la proposition de loi déposée fin mars par le vice-premier ministre Zsolt Semjén (KDNP – Chrétiens-démocrates) visant à ne plus autoriser l’officialisation du changement de sexe.

Le sexe biologique redevient le seul sexe officiel

Dorénavant, c’est à nouveau dans tous les cas « le sexe biologique en fonction de ses caractéristiques principales et de son génome », soit généralement – sauf cas rarissimes – celui constaté à la naissance, qui figurera aussi sur les papiers d’identités des citoyens hongrois, indépendamment de leur pratique vestimentaire, de leur état d’esprit du moment voire d’éventuelles opérations chirurgicales, traitements hormonaux, etc., ayant pour but de modifier l’aspect naturel des organes génitaux.

En conséquence, János et Gábor ne pourront plus changer leur nom pour Ivett ou Dóra… du moins pas officiellement sur leur carte d’identité. Les associations représentant les « droits » des personnes dites transgenres, comme la Háttér Society, s’en inquiètent : « Il se pourrait que toutes les personnes qui ont effectué une transition légale au cours des deux dernières décennies se voient à nouveau retirer leurs documents, » a ainsi déclaré un de ses représentants, Tamás Dombos. « Tout le monde a peur du risque pour la santé et de perdre son emploi, » détaille-t-il.

« Reconnaissance juridique du sexe autodéterminé » 

De son côté, la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, a déclaré à ce sujet que « les personnes transgenres [doivent avoir] le droit à la reconnaissance juridique de leur sexe sur la base de l’autodétermination » et exige des autorités hongroises de « veiller à ce que les personnes transgenres aient accès à des procédures rapides et transparentes pour changer les noms et les sexes sur le registre civil, ainsi que dans les cartes d’identité, passeports, certificats d’études et autres documents similaires ». En effet, les « transgenres » ne pourront plus changer de nom ou obtenir des documents correspondant à leur nouvelle « identité ». Amnesty International qualifie l’amendement adopté par le parlement hongrois de « contraire aux engagements nationaux et internationaux de la Hongrie de respecter les droits de l’Homme ».

Retour à la normale

Comment expliquer ce changement d’attitude sur la plan légal, deux jours après la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, et alors que la Hongrie est membre de l’Union européenne qui tient pour valeurs fondamentales les demandes du lobby LGBT ? Les motifs exposés pour ce qu’on devrait en somme appeler tout simplement un retour à la normale sont néanmoins on ne peut plus clairs et limpides : « Étant donné qu’un changement complet de sexe biologique n’est pas possible, il est nécessaire de déclarer dans la loi qu’il n’est pas possible d’effectuer un tel changement dans le registre ». Le parti populaire démocrate-chrétien (KDNP), allié du Fidesz de Viktor Orbán, travaille activement depuis plusieurs années sur un certain nombre de sujets sociétaux. Le KDNP est notamment en faveur de l’interdiction du travail des employés le dimanche, est hostile à l’avortement mais aussi à la redéfinition du mariage ou encore à l’adoption par les couples homosexuels.

source: https://visegradpost.com/fr/2020/05/20/la-hongrie-met-fin-au-changement-de-sexe-dans-letat-civil/

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Hungary passes bill ending legal gender recognition for trans citizens (vidéo en anglais)

Épidémie: Hôpital mobile hongrois construit en 18 jours et usine où les détenues cousent des protections covid

Viktor Orbán a visité l'hôpital épidémique mobile le plus moderne d'Europe. Le centre de soins de Kiskunhalas a été construit en 2 semaines et demie. Le Premier ministre s'est rendu aussi à l'hôpital local et a consulté les responsables de l'institution au sujet du contrôle épidémiologique.

Viktor Orbán a également visité une usine de conteneurs, où les femmes détenues, qui cousaient habituellement des uniformes, produisent maintenant des vêtements de protection pour les visiteurs.

Balkans : de nouvelles caravanes de migrants s’organisent

Les services secrets hongrois connaissent les noms de certains activistes des ONG européennes de Soros qui organisent l’invasion migratoire. Ils connaissent également les noms de réfugiés statutaires établis en Europe occidentale, venant essentiellement de Syrie et du Liban, qui travaillent avec ces ONG sur la route migratoire, pour faciliter le contact avec les migrants.

Les ONG livrent une vraie bataille de communication, en mettant les enfants en avant lorsque la presse internationale filme les groupes de migrants à la frontière. On place les enfants devant les clôtures, avec des pancartes en anglais exigeant qu’on les laisse traverser la Hongrie pour se rendre en Occident (voir ici, à 5:20). Puis les médias de gauche diffusent le message : voici de vrais réfugiés, des femmes et des enfants que la Hongrie empêche de passer, elle dresse des barrières pour les empêcher de se rendre dans les pays d’accueil. La majorité des migrants illégaux sont des hommes en âge de combattre, et les femmes et enfants sont les moyens de pression.

Aidés par des personnes en apparence dévouées, les migrants font confiance et sont persuadés que les infos reçues, selon lesquelles les frontières seront ouvertes à telle date et à telle heure, sont de source sûre.

Les ONG utilisent des méthodes des services de secrets (telles ces fausses informations), dont les buts échappent aux migrants, comme par exemple les pousser à l’explosion de colère lorsqu’ils verront les frontières fermées et sérieusement défendues.

Bien entendu, les services secrets hongrois sont également très actifs sur la route migratoire, et différentes stratégies sont prévues pour différents scénarios, mais chacune a ses limites si le nombre des immigrants illégaux est trop élevé.

Les services secrets hongrois diffusent également des témoignages de migrants expulsés décrivant ce qu’était une année de prison en Hongrie (la peine écopée pour violation de frontière), ce qui devrait être hautement dissuasif.

Dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7, la police serbe a pu désamorcer la foule en séparant les femmes et les enfants des hommes et en les faisant monter dans des bus en premier, afin d’acheminer les migrants vers les centres d’enregistrement. 750 personnes ont été acheminées vers ces centres en une seule nuit, avec 10 bus dont 7 remplis exclusivement d’hommes.

Les migrants sont persuadés que l’Europe de l’Ouest les attend à bras ouverts, et que c’est seulement ce pays horrible qu’est la Hongrie qui leur barre le chemin.

Il y a 100'000 clandestins en route dans les Balkans. Le problème pourrait venir s’ils arrivaient tous ensemble aux frontières. Selon les informations, les ONG projettent d’organiser de plus grands groupes.

Actuellement, 10% des migrants se trouvent dans les camps, le reste est dispersé dans la clandestinité, terrorisant les populations locales, dont ils squattent les habitations. Six mille sont accumulés dans la région frontalière et de nouveaux groupes arrivent sans cesse.

Sources en hongrois :

M1 - Híradó 2020.02.07. 19:30

M1 - Híradó 2020.01.08. 12:00

Rappel : Les ONG organisent des caravanes pour leur faire passer en force la frontière hongroise

L’UE saisit la justice contre la Hongrie pour dénoncer la loi “Stop Soros”

La Commission européenne a décidé jeudi de saisir la Cour de justice de l'UE contre Budapest. Elle s'oppose ainsi à la législation hongroise dite "Stop Soros", qui fait du soutien aux demandeurs d'asile une infraction pénale.

L'exécutif européen considère qu'après deux avertissements "la plupart des préoccupations exprimées (n'ont) toujours pas été prises en compte", explique-t-il dans un communiqué.

La Commission, garante des traités, estime que la loi hongroise est contraire à la législation européenne, en particulier par rapport aux directives sur les procédures d'asile et sur les conditions d'accueil mais aussi à la Charte des droits fondamentaux.

En faisant du soutien aux demandeurs d'asile une infraction pénale, la Hongrie "restreint le droit des demandeurs d'asile de communiquer avec les organisations nationales, internationales et non gouvernementales concernées et d'être assistés par elles", peut-on lire.

[...]

RTS

Hongrie : des lycéens d’une ville universitaire sauvagement battus par une bande de migrants arabes

Le samedi 13 avril, à l’aube, quatre étudiants ont été agressés par un bande de jeunes migrants, au nombre de plus d’une dizaine, devant un pub réputé de la ville de Pécs (Hongrie), l’Est Café. Selon les témoins oculaires, ce sont les migrants, probablement arabes, qui ont attaqué les jeunes Hongrois. Ces derniers sont grièvement blessés, en particulier l’un d’eux, qui a été frappé à coups de pied au visage alors qu’il était déjà à terre, inconscient. Les coups étaient si violents qu’il a perdu plusieurs dents et souffre d’une fracture du crâne. Il a été transporté à l'hôpital sans connaissance. Il a fallu lui recoudre le front. La police recherche les auteurs sur la base des images de vidéosurveillance.

Source : https://www.pecsiujsag.hu/pecs/hir/helyi-hireink/magyar-fiatalokat-vert-meg-brutalisan-egy-kulfoldiekbol-allo-csoport-egy-pecsi-szorakozohelynel

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Cenator : Cette nouvelle a paru sur un site sérieux, mais nous n’avons trouvé aucune information complémentaire par la suite, aucune investigation. Nous ne connaissons pas l’âge des quatre lycéens, ni la nature des blessures des trois autres victimes. Il y a une volonté évidente de minimiser l’information.

Nous ignorons si ces « migrants » ont pu arriver en Hongrie de manière légale ou illégale. Nous ignorons également le nombre d’incidents de ce genre.

La police n’a pas pu mettre la main sur les agresseurs. Ces « richesses » courent toujours, peut-être vers un pays comme la Suisse pour y demander l’asile politique…

Pécs est une ville universitaire importante de Hongrie, avec facultés de médecine, pharmacie, sciences, droit, et une vie culturelle florissante.

Des députés Verts et PS quittent la salle du Conseil national, en refusant de saluer le président du Parlement hongrois en visite à Berne

Une majorité de députés PS et Verts a quitté le Conseil national mercredi lors des salutations au président du Parlement hongrois en visite à Berne pour protester contre le gouvernement hongrois. Le président de l'UDC a lui loué la politique migratoire de la Hongrie.

L'action de la gauche a duré environ une minute lors des salutations de la présidente du Conseil national Marina Carobbio (PS/TI). La situation est redevenue normale par la suite.

La décision de quitter la salle du Conseil national est une action totalement spontanée, ont expliqué les présidents de groupe Roger Nordmann (PS/VD) et Balthasar Glättli (Verts/ZH) à Keystone-ATS, revenant sur des informations du 'Blick' et du 'Tages-Anzeiger'. Cette protestation vise la politique et le régime populiste du président hongrois Viktor Orban.

Si Balthasar Glättli a quitté la salle, ce n'est pas le cas de Roger Nordmann qui comprend néanmoins la réaction de ses collègues. Malgré des opinions divergentes, il faut pouvoir discuter et donner ses arguments, selon le socialiste vaudois.

Quant au chef du groupe des Verts, il n'a pas eu envie d'applaudir le représentant de la Hongrie. Protester silencieusement en laissant son siège vide lui a semblé plus poli que de rester dans la salle sans applaudir.

UDC reconnaissante

A la pause de midi, le président du Parlement hongrois a participé à une rencontre officielle avec le groupe parlementaire Suisse-Hongrie présidé par le conseiller national Andreas Glarner (UDC/AG). Le président de l'UDC Albert Rösti a profité de l'occasion pour calmer les esprits.

'Nous vous sommes très reconnaissants d'avoir rempli vos obligations en vertu de l'accord de Dublin et d'avoir fermé vos frontières', a déclaré le conseiller national bernois. Il est important que l'Union européenne et la Suisse puissent réduire le nombre de requérants d'asile. Ce groupe de travail a été créé dans ce but, les intérêts des deux pays étant les mêmes.

source: /ATS

 

 

Israël dénonce George Soros et soutient la Hongrie : “Il est une menace.”

Christian Hofer : Contrairement à ce que prétend Reuters, cela ne vise pas à rapprocher Israël de la Hongrie puisqu'Israël avait déjà dénoncé Soros par le passé (sources ici et ici). On est très loin du "philanthrope" que les médias de gauche tentent sans cesse de nous vendre.

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Israël soutient la Hongrie : le financier Soros est une menace.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a publié une déclaration dénonçant le milliardaire américain George Soros, une mesure qui semblait destinée à rapprocher davantage Israël de la Hongrie avant la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahou à Budapest la semaine prochaine.

Soros, un juif d'origine hongroise qui a dépensé une grande partie de sa fortune pour financer des groupes [...] (Christian Hofer : Je censure ici la propagande de gauche visant à transformer cet individu en "philanthrope".), a été pris pour cible à plusieurs reprises par le gouvernement hongrois de droite, en particulier pour son soutien à une immigration plus ouverte.

Dans le dernier cas, le Premier ministre Viktor Orban a soutenu une campagne dans laquelle Soros est pointé du doigt comme un ennemi de l'Etat : "Ne laissons pas Soros rire le dernier" disent des panneaux publicitaires à côté d'une photo de l'investisseur de 86 ans. Les associations juives ainsi que d'autres groupes prétendent que cette campagne encourage l'antisémitisme.

Soros, qui parle rarement des attaques personnelles à son encontre, n'a pas commenté les panneaux d'affichage, mais des groupes juifs hongrois et Human Rights Watch, une organisation partiellement financée par Soros, ont condamné la campagne, affirmant qu'elle "évoque les souvenirs des affiches nazies pendant la Seconde Guerre mondiale".

L'ambassadeur d'Israël en Hongrie a publié une déclaration dans laquelle il dénonce la campagne, affirmant qu'elle "évoque de tristes souvenirs, mais qu'elle sème aussi la haine et la peur", une référence apparente au rôle de la Hongrie dans la déportation de 500 000 Juifs pendant l'Holocauste.

Mais quelques heures plus tard, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié une "clarification" déclarant que Soros était une cible légitime des critiques.

"La déclaration (de l'ambassadeur) ne visait nullement à délégitimer la critique de George Soros, qui sape continuellement les gouvernements démocratiquement élus d'Israël." a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, ajoutant que Soros finançait des organisations "qui diffament l'Etat juif et cherchent à lui refuser le droit de se défendre."

(...)

Reuters.com

Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

 

La Fondation Soros porte plainte contre la Hongrie devant la Cour européenne des droits de l’homme

La fondation Open Society (OSF) du milliardaire américain George Soros a annoncé aujourd'hui avoir porté plainte devant la Cour européenne des droits de l'homme en raison des mesures prises par Budapest pour entraver ses activités humanitaires en Hongrie. Cette décision intervient après l'adoption en juin d'un ensemble de lois intitulé "Stop Soros", frappant les ONG d'aide aux migrants d'une taxe de 25% sur leurs revenus et prévoyant une peine d'un an de prison pour l'assistance à l'entrée illégale en Hongrie. Farouchement opposé à toute immigration, le Premier ministre national-conservateur Viktor Orban a présenté cette législation comme une mesure supplémentaire contre l'arrivée de demandeurs d'asile dans le pays.

Mais "il n'y a qu'une chose que cette législation va stopper, c'est la démocratie", a estimé l'OSF dans un communiqué. L'organisation estime que ces lois contreviennent aux conventions européennes sur la liberté de parole et d'association, et exposent "toute une série d'activités légitimes au risque de poursuites pénales". L'OSF, qui finance de nombreuses ONG en Hongrie et dans le monde, avait annoncé en août transférer son siège régional depuis Budapest à Berlin, dénonçant les mesures "répressives" instaurées par M. Orban.

Le dirigeant, confortablement réélu pour un troisième mandat consécutif en avril après avoir multiplié les attaques contre M. Soros et axé sa campagne sur la lutte contre l'immigration, estime que sa politique a été légitimée dans les urnes. Dans un vote inédit à forte portée symbolique, le Parlement européen a activé le 12 septembre l'article 7 pouvant conduire à des sanctions contre la Hongrie, notamment pour ses atteintes aux valeurs de l'UE en matière de libertés publiques et de droits des migrants. George Soros, 88 ans, qui a multiplié les actions philantropiques après avoir fait fortune dans la finance, est lui-même d'origine hongroise.

Le Figaro

Poutine : «On encourage l’immigration avec de substantielles aides sociales» en Europe (VIDEO)

Interrogé sur la crise migratoire en Europe, Vladimir Poutine a estimé qu'à l'avenir, l'Europe continuerait à accueillir des migrants. Le président russe a mis en avant les aides sociales auxquels les candidats à l'immigration peuvent prétendre.

Lors de sa rencontre avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban à Moscou ce 18 septembre, Vladimir Poutine a été invité par un journaliste à commenter la crise migratoire en Europe. «Si l'on encourage l'immigration avec de substantielles aides sociales et autres avantages, pourquoi le flot s'arrêterait-il», a fait remarquer le président russe.

La question d'un journaliste hongrois (11 minutes et 17 secondes) :

 

 

Soulignant que l'immigration en Russie était plus facile à absorber en raison de la proximité de langue et de culture des anciennes républiques de l'URSS, le président russe s'est toutefois refusé à donner des leçons à l'Union européenne. «Pour autant, c'est à nos collègues en Europe de décider pour eux-mêmes et de faire au mieux pour l'Europe et pour les Européens».

Ce sont des gens qui sont vraiment étrangers à [la] culture

«En ce qui concerne l'Europe, la situation est particulière. Ce sont des gens qui sont vraiment étrangers à cette culture [européenne]», a-t-il ajouté. Et de conclure : «Je ne pense pas que ces flux de migrants puissent diminuer [...] il y a aussi l'immigration en provenance d'Afrique.»

RT

Liberté de parole en Hongrie : L’islam et son histoire remis en question dans une émission TV très regardée

Incze Nikoletta: "On se rend compte que l'Egypte, la Turquie ou la Syrie étaient chrétiens avant de devenir musulmans. Peu de gens le savent. Le Pakistan était hindouiste. L'Afghanistan était bouddhiste et l'Iran zoroastrian.

Un auteur a modélisé ce processus historique de conversion. Il a étudié comment ces sociétés ont été progressivement saturé par les musulmans et l'idéologie de l'islam et il en est arrivé à la conclusion que le processus prend généralement quelques centaines d'années. Mais il a défini un point de non retour qui se situe autour des 16%. Si une quantité aussi importante de la société devient musulmane, le processus devient irréversible (...)."

 

 

 

 

 

Via Suavelos.eu

Le chef de la diplomatie hongroise répond à une ministre française : « La Hongrie est le seul pays en Europe à avoir organisé un référendum sur l’immigration »

Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto a vivement réagi contre les critiques de la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau à l’encontre des gouvernements italien et hongrois.

Szijjarto a déclaré à l’agence de presse hongroise MTI que « la Hongrie est le seul pays en Europe à avoir réalisé un référendum sur ce sujet » a-t-il rappelé.

« Certains politiciens européens s’ingèrent dans la politique migratoire de la Hongrie » a déploré le ministre hongrois.

« Afin de faire entrer les migrants, les politiciens à Paris, Bruxelles et Strasbourg tentent de prendre à la Hongrie son droit de protéger ses frontières. Mais le gouvernement hongrois s’oppose à l’immigration massive, comme le souhaitent les Européens » a-t-il conclu.

Source

Ce n’est pas l’Europe de l’est qui profite des fonds européens mais les multinationales

Le Parlement européen a réclamé des sanctions contre la Hongrie, coupable de vouloir défendre son identité et ses libertés et par-delà celle de tous les peuples européens. Relayé par la majorité du Parlement européen (socialistes, libéraux, « droite » modérée), le point de vue des oligarques bruxellois est le suivant : si les gouvernements d’Europe de l’est ne se soumettent pas, coupons leur les crédits. Un chantage aussi injuste qu’ignoble. Car dans les faits l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en profits pour des actionnaires de multinationales. Responsable du Visegrád Post à Budapest, Ferenc Almássy fait le point.

L’Europe centrale, en particulier les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens. Cela signifie qu’ils reçoivent plus d’argent de l’Union européenne qu’ils ne lui en donnent. En gros, les Occidentaux donnent plus que les centre-européens, et ces derniers reçoivent donc de l’argent des Occidentaux pour le développement de leurs contrées. À ce stade, considérant ce fait, on aurait tendance à hurler avec les loups de la presse mainstream occidentale et à affirmer – les chiffres sont clairs ! – que “les pays de l’Est profitent de l’argent européen !”

Sauf que cette assertion – très discutable ; nous y reviendrons – est souvent accompagnée d’une autre affirmation qui elle est scandaleusement fausse : “sans rien donner en échange !”

Lorsqu’il s’agit de politique internationale, il est facile de tromper un public non initié. Quelques règles de bon sens devraient toutefois permettre de ne jamais se laisser avoir. La première règle consiste toujours à garder à l’esprit que la politique est une lutte d’intérêts, et que si les pays occidentaux ont proposé quelque chose qui ressemble à une “aide”, c’est qu’ils considèrent y gagner plus qu’ils n’y perdent. On repensera au Plan Marshall, par exemple… les Etats ne sont pas des structures humanistes ou caritatives, et les Etats ne donnent pas des sommes conséquentes et de manière régulière, par gentillesse, compassion ou pitié. Seulement par intérêt, bien pesé, bien mesuré, bien compris.

Une seconde règle consiste à toujours regarder d’où vient l’information. Qui est derrière sa diffusion ? Quel prisme est appliqué à l’information ? Et il est toujours préférable d’aller également voir ce que disent ceux qui, le cas échéant, sont accusés. Lorsque les médias aux mains des oligarques de France ou certains politiciens qui ont à gagner dans le désordre européen avancent certaines thèses, mieux vaut chercher également d’autres points de vue.

Alors, qu’en est-il de cette histoire de fonds européens et d’Europe centrale parasite ?

Voyons, point par point, ce qu’il en est.

Oui, les pays d’Europe centrale sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens

La chute du régime socialiste a été précipitée par une partie de ces élites à des fins de profits personnels. Les entreprises d’Etat et les usines ont été privatisées, bradées, pillées, – essentiellement par des entreprises occidentales – et les pays d’Europe centrale en sont sortis déstructurés, affaiblis. Mais surtout massivement dépossédés de leurs moyens de production.

Dès lors, les capitaux et les entrepreneurs étrangers et en particulier allemands affluent en Europe centrale. Cette Europe centrale ayant fraîchement rejoint l’économie de marché, traumatisée par le socialisme d’Etat, croit alors candidement que le libéralisme intégral et son zèle lui permettront, comme ça lui a été promis, de rattraper le niveau de vie de ses frères européens de l’Ouest.

Mais le deal en haut lieu est le suivant : investissements contre salaires bas. L’Allemagne en particulier se reconstitue un Hinterland dans les pays du groupe de Visegrád. Proximité géographique et culturelle, qualité d’une main-d’oeuvre disciplinée, fiable et hautement formée font de l’Europe centrale un met de choix pour l’ogre berlinois cherchant à prendre le dessus dans l’Union européenne depuis la réunification.

Entrés dans l’Union européenne le 1er mai 2004, les pays d’Europe centrale ont depuis bénéficié des fonds structurels. Ces fonds se subdivisent en trois catégories, qui ont pour but de “renforcer la cohésion économique et sociale au sein de l’UE”, “soutenir l’emploi et le bien-être économique” et “”réduire les difficultés économiques et stabiliser les économies”.

Traduisons ces belles phrases : adaptation des marchés émergents au profit des marchés occidentaux, développement de leur capacité d’absorption des productions occidentales, délocalisation au profit des multinationales.

Transfuges socialistes locaux et prédateurs occidentaux ont main dans la main désindustrialisé l’Europe centrale pour la remodeler selon les besoins de l’économie de marché ouest-européenne, ou plus exactement, selon les désidératas de ses multinationales.

L’économiste Thomas Piketty l’écrivait il y a quelques mois, les capitaux occidentaux et essentiellement allemands “sont graduellement devenus propriétaires d’une part considérable du capital des ex-pays de l’Est : environ un quart si l’on considère l’ensemble du stock de capital (immobilier inclus), et plus de la moitié si l’on se limite à la détention des entreprises (et plus encore pour les grandes entreprises)”.

Les fonds structurels, eux, proviennent essentiellement de la poche des contribuables occidentaux, et non des actionnaires. Sur le papier, il s’agit d’utiliser ces fonds pour homogénéiser l’Europe d’un point de vue infrastructurel et économico-social afin que tous en tirent profit. Les pays d’Europe centrale en reçoivent ainsi plus qu’ils n’en payent.

Logique libérale appliquée : les fonds structurels doivent à terme développer les marchés… et transformer les sociétés conservatrices en “sociétés ouvertes”, plus propices à l’épanouissement libéral.

Ces fonds européens ne vont pas dans la poche des centre-européens ; ce sont essentiellement les entreprises occidentales qui en tirent bénéfice

C’est là que ça se complique, car on doit prendre un peu de hauteur : ces fonds publics que sont les fonds structurels ne vont pas dans la poche des centre-européens – dont les salaires sont toujours 3 à 4 fois inférieurs à ceux des Français, tandis qu’ils sont aux 40 heures hebdomadaires et avec beaucoup moins d’avantages sociaux.

Dans les faits, les multinationales occidentales touchent d’ailleurs directement un certain nombre de ces aides. Sur ce point, la Roumanie est certainement l’exemple le plus scandaleux. La chaîne Lidl, bénéficiant de financements publics de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) – dont le premier président n’est autre que Jacques Attali – qui a la même mission que les fonds structurels, a pu développer une situation de monopole dans un certain nombre de régions, tuant la concurrence locale – enracinée et qualitative.

Et si on se penche de nouveau sur les travaux de Thomas Piketty, qu’apprenons-nous ? Que la balance de l’Europe centrale entre les fonds publics entrants et les profits sortants est nettement déficitaire pour elle. Ainsi, les pays d’Europe centrale, lorsqu’ils reçoivent 1 euro de Bruxelles, voient partir 2 à 4 euros sous forme de profits et autres revenus de la propriété.

Voilà comment, à la sueur du travailleur centre-européen – suffisamment fiable, travailleur et bien formé pour que sa production soit estampillée Made in Germany – l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en juteux profits pour des actionnaires de multinationales.

Bien sûr, cela ne s’arrête pas là. Les multinationales s’organisent également pour ne pas payer les impôts. Ou pour satisfaire la novlangue, je devrais parler d’optimisation fiscale. La Roumanie, encore, est sans doute l’exemple le plus extrême : alors que l’an passé la Roumanie a connu une croissance de son PIB de presque 6%, les rentrées fiscales de l’Etat roumain au titre de l’impôt sur le profit des sociétés ont elles diminué de 7%.

Les bénéfices des entreprises occidentales en Europe centrale ne restent pas en Europe centrale… mais ne retournent pas non plus dans la poche des contribuables occidentaux

En fin de compte, le contribuable occidental est à son insu au bout d’une chaîne – chaîne pas très éloignée d’une sorte de système de Ponzi. L’Allemagne dominante assure la priorité à ses citoyens qui s’en tirent plutôt bien (sur ce point). Les Français, eux, y perdent plus qu’ils n’y gagnent.

Ainsi le sentiment d’injustice d’un nombre grandissant d’Occidentaux et en particulier de Français est légitime. Oui, l’argent du contribuable français part à l’Est… mais cet argent n’y reste pas. Sous le travail du centre-européen dominé économiquement par l’Allemagne principalement, cet argent se multiplie et quitte l’Europe centrale maintenue artificiellement dans une relative pauvreté par rapport aux Européens de l’Ouest. Et cet argent atterrit dans les poches des actionnaires des multinationales.

Il ne faut donc pas se tromper d’ennemi. Non, Orbán et ses homologues centre-européens ne sont pas des profiteurs, ni des parasites. Leurs politiques responsables dès le début de la crise migratoire le prouvent : ce sont des Européens convaincus qui cherchent à œuvrer pour le bien commun de la civilisation européenne. Leur attente est d’offrir à leurs peuples le niveau de vie occidental que l’ouest leur a fait miroiter il y a un quart de siècle. Atteindre cet objectif passera par la mise à mort du système néo-colonial actuellement en place. Et le groupe de Visegrád est le meilleur outil pour cela, agissant comme un syndicat face au patron berlinois.

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