[Vidéo] Invasion de l’Irak en 2003 : le crime de guerre qui gène l’administration Biden

Toutes les guerres d'invasion se valent-elles ? En tout cas, pour l'administration Biden, il faut poursuivre Poutine pour la guerre en Ukraine mais pas Bush pour la guerre en Irak !

 

En Italie, le Covid-19 pourrait justifier l’accueil de migrants

Le tribunal civil de Milan a décidé que la pandémie dans le pays d'origine peut figurer parmi les «causes contributives» justifiant l'accueil de réfugiés.

Alors que de nombreux pays européens ferment leurs frontières pour cause de Covid-19, l'Italie va-t-elle... un peu plus les ouvrir? Des juges italiens ont décidé de pratiquer des «évaluations d'office» pour apprécier les risques liés à la pandémie de coronavirus en cas de rapatriement d'un migrant vers son pays d'origine, comme le rapportait hier dimanche le Corriere della Sera et Euronews.
Selon le quotidien italien, le tribunal a ainsi décidé que «Le risque Covid dans les pays d'origine peut être une raison et une cause contributive pour accorder une "protection humanitaire" en Italie aux migrants qui n'ont pas droit à l'asile politique».

Un risque «d'aggravation supplémentaire d'une vulnérabilité personnelle antérieure»

Concrètement, les juges ont expliqué dans des ordonnances déposées juste avant Noël qu'ils évalueraient désormais au cas par cas les dossiers de migration en prenant en compte la situation du pays d'origine du point de vue de l'épidémie de coronavirus. Il s'agirait, plus que d'une décision judiciaire pouvant faire jurisprudence, d'un éclairage qui révèle la méthodologie employée par les juges. Pour cette décision, prise de manière autonome selon le Corriere della Sera, ces derniers ont annoncé se baser sur un document du centre de recherche de la Commission Européenne, le «Inform Epidemic Global Risk Index», qui comprend 100 différents indicateurs de risque liés aux épidémies. Pour Euronews, «une pandémie associée à de faibles ressources médicales, à la pauvreté et à des troubles politiques et sociaux, sont autant d'arguments pouvant amener la justice à considérer le rapatriement d'un migrant comme un risque». Pour le tribunal, une protection humanitaire est donc accordée si un risque «d'aggravation supplémentaire d'une vulnérabilité personnelle antérieure» est avéré. Plus précisément, une personne pourrait être éligible à l'accueil si un rapatriement la faisait sombrer dans des conditions de vie qui ne respecteraient pas les droits de l'homme.

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En Italie, confrontée en 2020 à un flux important de migrants venus d'Afrique subsaharienne pour cause de Covid-19, l'explication du tribunal aura son importance. Le pays a dû gérer 34.000 arrivées sur l'année, soit presque autant que les années 2018 et 2019 réunies. En France, le Covid-19 et les précarités qu'il entraîne pourraient-ils constituer des arguments pour annuler des mesures d'éloignement? Interrogé par Le Figaro, un avocat spécialiste du droit des étrangers (ayant souhaité rester anonyme) ne se prononce pas sur les réflexes des juges mais reste perplexe : «ils ne sont pas très sensibles à l'argument du risque des conditions difficiles dues au Covid-19 dans le pays d'origine», remarque-t-il, soulignant que pour de nombreux pays d'Afrique, les mesures contraignantes sur l'économie ont été levées. «De même, la situation sanitaire en France est plus préoccupante que dans beaucoup de ces pays d'origine», note-t-il. «Je n'utilise cet argument du Covid que pour les demandes de titre de séjour pour soin» ajoute-t-il enfin.

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Le « Camp du Bien » fait progresser le terrorisme intellectuel

Les rendez vous de l’histoire doivent avoir lieu à Blois le 7 octobre prochain sur le thème « Gouverner ». Il s’agit selon les organisateurs de « La plus grande université populaire d’Europe avec 500 débats et conférences ». Nous avons donc regardé la liste des invités à la table ronde « L’économie aux rendez-vous de l’histoire »

 

Rappelons tout d’abord l’incident qui s’était produit  en 2014 avec Marcel Gauchet,  grand philosophe et historien des idées qui avait été choisi comme conférencier inaugural. Le thème choisi pour servir de fil rouge à cette 17ème édition était «La rébellion ». Immédiatement, le philosophe Geoffroy de Lagasnerie et l’écrivain Edouard Louis, auteur du livre «En finir avec Eddy Bellegueule», avaient publié sur Internet un appel à boycotter les «Rendez-vous de l’histoire», puisque Marcel Gauchet y participait. Le texte publié par Lagasnerie et Louis s’intitulait «Célébrer les rebelles ou promouvoir la réaction?». Il a été repris très vite dans «Libération» . Il était reproché à Marcel Gauchet d’avoir commis le péché ultime en portant une main sacrilège sur des idoles comme Foucault et Bourdieu. Lagasnerie et Louis ne veulent pas débattre. Ils excommunient, ils chassent les hérétiques. Pourtant Marcel Gauchet avait fondé avec Pierre Nora en 1980 « Le Débat » une revue où une nouvelle manière de parler était possible après les empoignades et les anathèmes des années 1960-1970. En quarante ans le monde a changé. La discussion quand elle peut avoir lieu ne débouche plus que sur des  positions tranchées soumises aux règles de la corrida numérique et médiatiques des réseaux. Deux ans après « Les Temps Modernes », Le Débat vient de cesser sa parution.

 

Encore aujourd’hui, le « camp du bien » n’invite que des personnalités qui pensent bien.  Voila la liste de certains invités :

 

André Cartapanis est un économiste enseignant notamment à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. ll considère que la pensées de John Maynard Keynes a été trop souvent oubliée à partir des années 1980, menant indirectement à la crise économique de 2008. Celle-ci nécessite selon lui une reprise des travaux de Keynes. Lors de l’élection présidentielle française de 2012, il avait signé l’appel des économistes en soutien au candidat François Hollande en raison de « la pertinence de ses options, en particulier pour ce qui concerne la reprise de la croissance et de l’emploi »…

 

Tout le monde a le droit d’être « un économiste keynésiens ». Seulement dans la réalité, il y a deux sortes d’économistes. 1/ Ceux qui pensent que la croissance économique vient de la « création destructrice », chère à Schumpeter, qui n’est rien d’autre qu’une forme de sélection naturelle. Pour ceux là, la croissance vient de la conjonction d’une classe d’entrepreneurs, d’un système juridique stable, de la reconnaissance du Droit de propriété et d’un système financier concurrentiel et bien réglementé. 2/ Ceux qui pensent qu’un Dieu bienfaisant (l’Etat) est à l’origine de la croissance, et que le rôle de ce « Dieu-Etat » est comme le dit Charles Gave de déléguer tous ses pouvoirs aux «Oints du Seigneur » qui savent parler en son nom et interpréter la Volonté du Tout Puissant puisqu’ils en sont les grands Prêtres. Le but poursuivi étant que l’idole PIB ne baisse jamais. Leur Dieu-Etat a la capacité remarquable de créer de la Valeur à partir de rien. Le camp des « Keynésiens » qui se présentent comme des scientifiques, comme le faisait avant eux les Marxistes adorent les modèles mathématiques qui sont censés prévoir le futur mais qui ne marchent jamais …

 

Christian Chavagneux du magazine « Alternatives Economiques » est invité en qualité de président. C’est le seul titre français qui comprend dans son nom une faute de français et une faute d’orthographe ! En effet, il ne peut y avoir qu’une seule alternative à un problème sinon il faut parler d’autres solutions. Dans son livre « Les dernières heures du libéralisme : mort d’une idéologie » il s’acharne à montrer comment selon lui « le poisson pourrit par la tête » à cause du libéralisme.  Il montre ensuite comment la croyance dans les vertus de la libéralisation financière s’effondre puisque le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale entrent dans une période de doute….

 

El Mouhoub Mouhoud a aussi été invité. Il avait été classé dans la liste des économistes de gauche par Le Monde en 2011, il est actuellement Professeur d’économie et Vice-Président de l’Université Paris-Dauphine.  En 2011, lors de la primaire présidentielle socialiste, El Mouhoub Mouhoud avait fait partie de l’équipe de campagne de Martine Aubry en qualité d’expert de la société civile. Il était chargé des questions d’immigration qu’il faut selon lui démystifier car il circule de nombreux mensonges et de faux chiffres sur ce sujet.

Dominique Méda est invitée en qualité de philosophe et sociologue française. Comme elle est normalienne, énarque et inspectrice générale des affaires sociales, elle a particulièrement écrit avec Pierre Larrouturou sur le thème du travail et des politiques sociales, des indicateurs de richesse et des femmes. Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, elle était devenue conseillère « travail » pour sa campagne présidentielle. Il s’agissait de faire  en sorte que la norme du travail à temps complet soit établie à 32 heures…

Thomas Piketty l’économiste qui séduit la gauche française et américaine, figure aussi dans le programme. Dans son livre « Le capital au XXIème siècle » il avait dénoncé les rendements des fortunes élevées tout en condamnant la retraite par capitalisation. Pourtant, il semble oublier qu’entre 1990 et 2010, environ 700M de personnes ont quitté la grande pauvreté grâce à l’économie de marché …. Chez Piketty l’idéologue surplombe toujours l’économiste. Son objectif c’est “la construction d’un nouvel horizon égalitaire à visée  universelle et internationaliste. Cette révolution ne passe plus par la dictature du prolétariat mais par un socialisme participatif qui réalise l’euthanasie du capital avec impôt progressif avec des taux allant jusqu’à 70 ou 90% et socialisation de la propriété et la circulation du capital à travers une dotation universelle de 120 000€ à tout individu agé de 25 ans…Ecrire long ne suffit pas pour penser juste….La hausse des inégalités est concentrée en Chine, en Inde, aux Etats-Unis et en Russie mais celles-ci sont stables en Europe.

Thomas Porcher fait aussi parti des invités. Il s’agit d’un économiste qui prône une nouvelle lutte des classes incluant les victimes du système. Comme pour lui les délaissés de la mondialisation et de l’austérité représentent plus de 80% de la population mondiale, il faut retrouver l’Etat stratège qui fixe les objectifs de long terme et contraigne les entreprises à appliquer une politique cohérente ! Toute ressemblance avec l’Union Soviétique serait purement fortuite.

La technique employée par le « Camp des Biens Pensants » consiste à diaboliser les gens qui ne pensent pas comme eux. Elle est en plein essor. Il leur suffit, d’accuser tous ceux qui ne doivent pas être invités à participer à leurs débats. Les motifs sont alors le racisme, l’homophobie, le populisme, l’extrémisme… Tout cela se transforme très vite en  diabolisation qui devient alors l’arme majeure du terrorisme intellectuel.

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

Source: https://institutdeslibertes.org/le-camp-du-bien-fait-progresser-le-terrorisme-intellectuel/

En 2020, le Royaume-Uni a connu le plus grand afflux d’immigration clandestine de mémoire d’homme

Douvres : Faites comme chez vous

6 sept. 2020 - Platform Media

En 2020, le Royaume-Uni a connu le plus grand afflux d'immigration clandestine de mémoire d'homme, avec plus de 4 000 personnes qui ont fait le voyage depuis les côtes françaises jusqu'aux eaux britanniques.

Steve Laws, un habitant de Douvres, s’est senti interpellé par le nombre de personnes entrant au Royaume-Uni, mais aussi par le manque d'attention médiatique et de sensibilisation nationale à cette crise.

Filmées avec son téléphone, les images de ce journaliste citoyen documentant l'arrivée de centaines de migrants sont immédiatement devenues virales. Dans ce reportage, Steve nous fait partager ses expériences des tentatives de dissimuler le problème et donne un aperçu du monde obscur du trafic d’êtres humains.

Il y a un passage fascinant, à 8:15, où Steve raconte comment il a parlé avec des clandestins qui accostaient au Royaume-Uni et leur a demandé pourquoi ils étaient là.

Les réponses des migrants peuvent appuyer la théorie d’une volonté d’anéantir l'Occident par le biais de la migration de masse – c’est-à-dire que des quantités d'étrangers, hostiles aux valeurs occidentales, sont amenés dans les pays occidentaux même s'ils ne le veulent pas vraiment, afin de favoriser à de multiples niveaux l'effondrement de ces nations.

Sous-titres automatiques anglais ou français disponibles sur Youtube

Où ce vent de folie qui emporte la France va-t-il s’arrêter ?

Publié le 2 juillet 2020 - par

La France est au bord du chaos, de l’anarchie, vu la pagaille indescriptible et la déliquescence de nos institutions. Jamais au cours de notre longue histoire nous n’avions assisté à un tel délabrement. Aujourd’hui, en juin 2020, quatre-vingts ans après l’appel à un sursaut de notre peuple, nous voilà plongés dans une profonde décomposition de notre pays. Il aura fallu la succession de six présidents de la République pour assister à la dégradation progressive de notre nation.

D’abandons en abandons, de fautes en erreurs, de laxismes en lâchetés, nos différents gouvernements nous ont plongés dans le désarroi le plus total. Depuis l’arrivée de notre « prestigieux » Président, les causes de notre déclin s’accumulent, se chevauchent et s’accélèrent. Après une tentative de réforme des retraites, l’irruption sur la scène politique et médiatique des Gilets jaunes, apparaissent soudain des mouvements de casseurs dans toutes les manifestations, dont le seul but est de se confronter aux forces de l’ordre, par bravache ou pour détruire tout système répressif : police, gendarmerie, pompiers. C’est d’ailleurs le vœu de certains élus (de gauche évidemment) : détruire tout le système répressif (police et justice) remplacé par des ectoplasmes populaires, et des révolutionnaires de salon.

Pour en rajouter une couche, voilà qu’apparaissent, par mimétisme, par effet de mode, des mouvements contestataires animant des entreprises de démolition. La révolution est en marche pour une république en panne. Si la police de New-York est musclée et raciste, la police française l’est aussi. Qu’importe si dans les rangs de nos policiers on compte beaucoup de personnes de couleur. Qu’importe si nos policiers se font, à longueur de temps et sur tout le territoire, insulter, vilipender, voire tabasser. Qu’importe si nos policiers se font applaudir un jour et haïr le lendemain.

On voit bien la manipulation, toute l’orchestration faite autour d’un petit noyau de voyous, issus d’une famille abonnée aux tribunaux, pour entraver nos institutions. Puis comme par enchantement dérive vers les problèmes de racisme, nés  curieusement spontanément. Une fois la mobilisation faite par quelque groupuscules écolo-socialo-gochos, il ne reste plus qu’à allumer la mèche et faire « péter » la République. D’où cette folle équipée pour salir, démolir, saccager tout ce qui peut se rapporter à, ou rappeler la colonisation, la traite des nègres. Tout est prétexte pour dénoncer les méfaits, les crimes, les fautes de la France. Tout y passe, les périodes coloniales, les écrits, les romans, les films.

Où ce vent de folie va-t-il s’arrêter ? Mais ces analphabètes, ces illettrés, qui n’ont de cesse de flétrir notre pays, ignorants tout de notre passé, de notre histoire, n’ont aucune idée de ce qui s’est passé dans le monde. La traite des nègres était bien connue des peuples africains et arabes, les colonisations britanniques, russes, espagnoles, chinoises, portugaises, ont par enchantement disparu des critiques et des « revendications révolutionnaires ». Seule la France est perpétuellement mise en accusation, traînée dans la boue, soumise à  une avalanche d’infamies, d’abominations. Il est vrai que nos gouvernements successifs ont fait preuve de bassesse, et de veulerie dégradante.

Qu’un président de la République dénonce les « crimes commis contre l’humanité » en Algérie, et voilà les portes ouvertes aux abus, aux outrances. C’est une invitation aux insultes. Rien ne pourra retenir et freiner la haine, les blâmes et les reproches qui nous sont assénés éternellement. Nous sommes condamnés et condamnables à perpétuité.

Nombreux sont les citoyens français qui souffrent en silence et qui estiment que la repentance permanente doit cesser. Il faut mettre un terme à cette contrition incessante, à cette repentance sempiternelle, que les partis de Gauche exploitent à l’infini, en déclinant sur tous les tons, nos cruautés, notre inhumanité. C’est un comble au pays des droits de l’homme. Qu’une troupe de refoulés, d’inhibés se comporte comme des révolutionnaires, des agitateurs semble tout à fait normal dans la sphère politique du moment, en France. Mais, cette insurrection larvée, cette agitation sans fondement réel est un foyer qu’exploitent à loisir les partis politiques de gauche, les syndicats de gauche, les mouvements de gauche, les groupuscules de gauche… en fait, depuis plus de 40 ou 50 ans nous sommes sous l’emprise la gauche. Tous les médias, journaux, télés, radios, pensent nettement à gauche. La vie intellectuelle est sous la domination de critiques, ou de conseillers de gauche, engendrant un fascisme de gauche. Paradoxal ?

Nos détracteurs, nos saboteurs, nos contempteurs sont tous à gauche et ne se rendent pas compte que le racisme et le fascisme ont changé de camp au grand dam de nos intellectuels (de gauche). Quand on constate la folie meurtrière de déboulonnement de statues, comme celle de Faidherbe, ou de Colbert et le souhait de Gérard Miller de voir une rue de Paris rebaptisé Adama Traoré, on est pas loin de la schizophrénie, même pour un psychanalyste.

La planète ne tourne plus rond, la France est prise de tourbillons délirants.

Les rares hommes encore debout et sensés, Philippe de Villiers, Éric Zemmour, Robert Ménard, Ivan Rioufol, Michel Onfray nous font espérer.

Yves Rectenwald

source: https://ripostelaique.com/ou-ce-vent-de-folie-qui-emporte-la-france-va-t-il-sarreter.html

 

Attaques turques contre les forces grecques à la frontière

L'armée turque a tenté d’arracher les clôtures à la frontière grecque au moyen d’un câble tiré par un véhicule blindé.

Cenator : Si les Grecs n’arrivent pas à stopper cette invasion, elle atteindra prochainement l’Europe occidentale.

Viktor Orban a déploré que l’UE ait confié son avenir à Erdogan et essayé de lui acheter sa sécurité, en sachant que tôt ou tard il la trahirait. Il a précisé qu’il s’est toujours opposé à cela et s’y oppose encore.

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Journal télévisé du soir,  07/03/2020 – Attaques turques contre les forces grecques

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TJ hongrois M1 du 8.3.2020

23:40 - 34:36

Le ministre turc des Affaires étrangères a dit que ce qui se passe avec les migrants à la frontière grecque n’est rien par rapport à ceux qui vont encore arriver, que leur nombre va augmenter au point que les Grecs ne pourront plus tenir leurs frontières.

Nous voyons des images des migrants qui dansent dans les jets d’eau envoyés par l’armée grecque pour les faire reculer. Ils sont très agressifs et vindicatifs.

La nuit de samedi à dimanche les attaques ont continué. Il y a un groupe irréductible de 500 jeunes hommes qui veulent traverser la frontière à tout prix et ne reculent pas. D’autres, surtout des Afghans, retournent par petit groupes en Turquie.

Nógrádi, spécialiste de géopolitique, explique que le chantage d’Erdogan donne déjà de l’appétit à d’autres pays en Afrique du Nord, tellement l’UE est faible et facile à mettre sous pression.

A noter que la Hongrie n’a pas encore touché l’aide de l’UE pour la défense de ses frontières, la Hongrie n’en fait pas un cas, son problème est que la situation est très grave.

Par ailleurs, la Grèce rallonge la clôture à lames à sa frontière en la doublant à 1 m de distance.

La population locale, l’armée et la Garde Nationale sont très décidées actuellement à résister à l’invasion.

Un autre problème, qui touche surtout la Serbie, c’est la présence massive de migrants provenant des zones d’infection au coronavirus (Iran, Pakistan, Afganistan). La population de Belgrade vit dans l’insécurité et la peur.

La population est très remontée, elle a manifesté pour exiger plus de sécurité car la migration amène beaucoup de criminalité, la ville est remplie de migrants, les habitants ont peur pour la sécurité des femmes et des enfants. Les campements des migrants sont vastes et dispersés partout, les migrants détruisent et salissent tout autour d’eux.

Rien que durant la nuit de samedi à dimanche, il y a eu 150 tentatives d’entrée illégale en Hongrie – et ceci, malgré le fait que les demandes d’asile sont suspendues à cause de l’épidémie.

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Pendant ce temps, à la RTS, Ada Marra réclame que la Suisse accueille les migrants qui se trouvent à la frontière turco-grecque, elle culpabilise la population suisse qui, dit-elle, ne remplit plus son devoir humanitaire.

Face aux arguments de Michël Buffat, Marra est comme une brouette qui a perdu sa roue et répète que la Suisse a le devoir de les accueillir ...

Forum, RTS: Le PS appelle la Suisse à la solidarité face à la crise humanitaire en Grèce
Débat entre les conseillers nationaux Ada Marra (PS/VD), et Michaël Buffat (UDC/VD).

 

Au sujet du coronavirus, Marra salue l’excellent travail de la Confédération pour défendre la population. L’économie suisse ne peut pas se passer des 70'000 frontaliers :

Forum, RTS: Les frontières entre le Tessin et l'Italie restent ouvertes: réaction d'Ada Marra et de Michaël Buffat
Interview des conseillers nationaux Ada Marra (PS/VD), et Michaël Buffat (UDC/VD).

Mobilisons-nous contre l’invasion ! – signez la pétition !

Madame, Monsieur,

La Turquie d’Erdogan est en train de lancer l’assaut vers l’Europe et vers la France avec une arme non conventionnelle : la bombe migratoire.

Cela fait déjà des années qu’il nous menace.
Maintenant, il passe à l’acte en envoyant directement des « migrants » en Grèce.

Des hordes agressives qui cherchent à pénétrer de force. Ils lancent des projectiles. Provoquent des incendies.

Nos alliés Grecs tiennent courageusement les frontières de l’Europe pour nous. 
Les civils prêtent main forte à l’armée et aux garde-frontières : on voit même des paysans aligner leurs tracteurs pour faire bouclier.

Ils tiennent...
... Mais pour combien de temps ?

Les Grecs forment le dernier rempart : si jamais leur barrage cède, l’invasion migratoire se répandra inexorablement dans toute l’Europe, sans rien pour l’arrêter.

La France est déjà sérieusement affaiblie par les décennies d’immigration débridée, contre la volonté des Français.

Elle risque aujourd’hui d’être entièrement envahie.

Même Emmanuel Macron l’avouait sur BFMTV il y a deux ans déjà : la démographie africaine est « une véritable bombe ». Son ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérard Collomb, évoquait quant à lui une probable « submersion migratoire ».

Erdogan le sait parfaitement. Et il s’est servi de cette incroyable pression migratoire pour racketter les peuples d’Europe en exigeant des milliards d’euros de l’Union européenne.

Rien qu’en 2016, il a obtenu 6 milliards d’euros, de nos impôts !

Il en a d’ailleurs profité pour se faire construire un palais grandiose dans la forêt d’Ankara : plus de 1000 pièces étalées sur 200 000 m² (3 fois plus grand que notre château de Versailles !), avec une débauche de technologie de pointe. Et maintenant, il veut déverser une marée humaine pour déstabiliser les pays européens, dont la France.

Personne ne sait combien de temps les Grecs pourront tenir.
En face, les « migrants » sont déterminés à passer la frontière, coûte que coûte. Les ONG complices des passeurs apportent leur soutien logistique.

Erdogan se sert de munitions humaines pour attaquer la France ?
Il envoie 1000 membres des forces spéciales de la police turque à la frontière, pleinement équipés, pour empêcher les Grecs de repousser les « migrants » ?

Vous ne pouvez accepter cet acte de guerre sans rien faire.

Bien sûr, je comprends Madeleine qui désespère en m’écrivant : « À quoi bon, puisque de toute façon, c’est foutu... »

C’est vrai, la menace est majeure.
Mais vous pouvez riposter.
Votre arme principale, c’est votre propre mobilisation.

Ne nous laissons pas envahir par le désespoir : inspirons-nous des Grecs qui se mobilisent dans un incroyable mouvement patriotique.

Alors que des « migrants » leur arrivent de partout, alors que la chapelle Saint-Georges de l’île de Lesbos vient d’être saccagée par une vingtaine de clandestins, les Grecs luttent fièrement, mètre par mètre.

Ils se lèvent pour leur famille, pour leurs voisins, pour leur pays. Ils font face à l’ennemi.

Aujourd’hui, vous, vous n’avez pas à servir de bouclier humain, ni à placer votre voiture en travers de la rue pour monter une barricade.

Ce qui est en votre pouvoir aujourd’hui est bien plus simple : c’est mobiliser en urgence un maximum de Français, en signant cette pétition :

Je signe la pétition

Le gouvernement et les autres dirigeants européens sentent la pression des peuples d’Europe contre cette invasion. Ils y sont très attentifs.

Il faut s’engouffrer dans cette brèche et les obliger à agir dans notre intérêt.

Nous devons exiger de Macron qu’il prenne les moyens pour :

  1. Rester un pays souverain pour maîtriser nos frontières.
  2. Arrêter de laisser entrer tous les fraudeurs qui profitent du système.
  3. Mettre enfin un terme à la politique d’immigration massive.
Signez cette pétition en cliquant ici :

https://damocles.co/immigration-stop-laxisme/

Partagez ce message autant que vous pouvez.

Il y a urgence!

Un grand merci de votre action.

Pour la France !

Samuel Lafont et l’équipe Damoclès

La Grèce et les Migrants : « Un Baril de Poudre Prêt à Exploser »

Balkans : de nouvelles caravanes de migrants s’organisent

Les services secrets hongrois connaissent les noms de certains activistes des ONG européennes de Soros qui organisent l’invasion migratoire. Ils connaissent également les noms de réfugiés statutaires établis en Europe occidentale, venant essentiellement de Syrie et du Liban, qui travaillent avec ces ONG sur la route migratoire, pour faciliter le contact avec les migrants.

Les ONG livrent une vraie bataille de communication, en mettant les enfants en avant lorsque la presse internationale filme les groupes de migrants à la frontière. On place les enfants devant les clôtures, avec des pancartes en anglais exigeant qu’on les laisse traverser la Hongrie pour se rendre en Occident (voir ici, à 5:20). Puis les médias de gauche diffusent le message : voici de vrais réfugiés, des femmes et des enfants que la Hongrie empêche de passer, elle dresse des barrières pour les empêcher de se rendre dans les pays d’accueil. La majorité des migrants illégaux sont des hommes en âge de combattre, et les femmes et enfants sont les moyens de pression.

Aidés par des personnes en apparence dévouées, les migrants font confiance et sont persuadés que les infos reçues, selon lesquelles les frontières seront ouvertes à telle date et à telle heure, sont de source sûre.

Les ONG utilisent des méthodes des services de secrets (telles ces fausses informations), dont les buts échappent aux migrants, comme par exemple les pousser à l’explosion de colère lorsqu’ils verront les frontières fermées et sérieusement défendues.

Bien entendu, les services secrets hongrois sont également très actifs sur la route migratoire, et différentes stratégies sont prévues pour différents scénarios, mais chacune a ses limites si le nombre des immigrants illégaux est trop élevé.

Les services secrets hongrois diffusent également des témoignages de migrants expulsés décrivant ce qu’était une année de prison en Hongrie (la peine écopée pour violation de frontière), ce qui devrait être hautement dissuasif.

Dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7, la police serbe a pu désamorcer la foule en séparant les femmes et les enfants des hommes et en les faisant monter dans des bus en premier, afin d’acheminer les migrants vers les centres d’enregistrement. 750 personnes ont été acheminées vers ces centres en une seule nuit, avec 10 bus dont 7 remplis exclusivement d’hommes.

Les migrants sont persuadés que l’Europe de l’Ouest les attend à bras ouverts, et que c’est seulement ce pays horrible qu’est la Hongrie qui leur barre le chemin.

Il y a 100'000 clandestins en route dans les Balkans. Le problème pourrait venir s’ils arrivaient tous ensemble aux frontières. Selon les informations, les ONG projettent d’organiser de plus grands groupes.

Actuellement, 10% des migrants se trouvent dans les camps, le reste est dispersé dans la clandestinité, terrorisant les populations locales, dont ils squattent les habitations. Six mille sont accumulés dans la région frontalière et de nouveaux groupes arrivent sans cesse.

Sources en hongrois :

M1 - Híradó 2020.02.07. 19:30

M1 - Híradó 2020.01.08. 12:00

Rappel : Les ONG organisent des caravanes pour leur faire passer en force la frontière hongroise

Nous serons submergés par un islam conquérant et des Africains proliférant, sauf si…

Interview de Jean-Yves Le Gallou

Nous sommes dans une période extrêmement confuse. L’invasion migratoire s’accélère, et où de plus en plus de Français la subissent de plus en plus mal. Dans le même temps, Macron en Afrique, et Collomb dans le journal « Le Monde », laissent entendre qu’ils vont durcir la politique de la France sur l’immigration. Il nous a donc semblé pertinent d’interroger Jean-Yves Le Gallou, un des meilleurs spécialistes français, sur la situation française.

Riposte Laïque : 18 mois après la publication d’Immigration : la catastrophe, que faire ? comment jugez-vous l’évolution de la situation ?

Jean-Yves Le Gallou : Le torrent migratoire s’accélère.
Le nombre de titres de séjour distribués en 2016 s’est établi à 227 923 en augmentation de 5% par rapport à 2015.
Dans le même temps 85 696 étrangers ont déposé une demande au titre du droit d’asile. En augmentation de 7% par rapport à 2015, 40% par rapport à 2013 et 120% par rapport à 2007. Bien sûr les 3/4 ou les 4/5 de ces demandeurs seront déboutés mais le plus grand nombre de ces déboutés resteront comme clandestins dans l’espoir d’être régularisés.

Riposte Laïque : A-t-on une idée du nombre de clandestins ?

Jean-Yves Le Gallou : Je ne me hasarderai pas à une estimation… Par crainte de sous-estimation ! Simplement les bénéficiaires de l’aide médicale d’Etat étaient 300 000 en 2016 en augmentation de 49% depuis 2011… Or l’immense majorité des clandestins sont des jeunes hommes qui ne doivent pas avoir souvent besoin de consultations médicales…

Riposte Laïque : On a l’impression qu’il n’y a plus du tout de frontières

Jean-Yves Le Gallou : C’est le ressenti des dirigeants et des fonctionnaires de la police aux frontières. On ne contrôle plus les entrées… et on n’expulse plus personne ou quasiment plus personne.
Toutes causes confondues, le ministère de l’Intérieur prétend avoir expulsé 12 961 clandestins en 2016 un chiffre en baisse de 15% par rapport à 2014.

Encore est-il doublement bidonné :
il prend en compte les rares sorties volontaires ; lorsqu’un clandestin qui s’apprête à quitter (volontairement) la France est détecté et à la frontière il se voit notifier un OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ; cela ne sert à rien – puisque c’est précisément ce qu’il est en train de faire – mais cela gonfle les statistiques de réussite de la procédure !
Par ailleurs s’agissant des retours vraiment forcés le gouvernement a menti au Sénat. Il a donné le chiffre de 6166. Mais la commission européenne qui rembourse les frais correspondants dans le cadre du FAMI (Fonds asile migration et intégration) n’a reçu que 2429 dossiers. Bref une arnaque statistique de 250% !

Riposte Laïque : Le gouvernement veut-il vraiment arrêter l’immigration clandestine ?

Jean-Yves Le Gallou : Non ! Macron fait des simagrées expliquant devant les caméras à une clandestine marocaine voilée : «  Madame il faudra repartir ». Mais demain est un autre jour.. Et dans la vraie vie les crédits budgétaires 2018 consacrés à la lutte contre l’immigration diminuent de 7%. Alors que le reste des crédits de la mission «  Asile, intégration, immigration » augmente de 12%. 85 millions (en baisse) contre l’immigration clandestine, 1,2 milliards (en hausse) pour «  l’accueil ».

Riposte Laïque : On a le sentiment d’une vraie préférence étrangère ?

Jean-Yves Le Gallou : C’est hélas vraiment le cas !
J’ai déjà cité un exemple : accueil, les crédits augmentent ; refoulement des clandestins, les crédits baissent. Pas besoin d’un dessin pour comprendre !
Mais voici d’autres exemples.
Si vous avez un enfant il doit subir Nolens volens 11 vaccins sinon il ne pourra pas être scolarisé ; mais les clandestins eux ne sont pas vaccinés; et les immigrés réguliers non plus d’ailleurs ce que déplore le rapport sénatorial. Le nombre des visites médicales passées à l’OFII (office français de l’immigration et de l’intégration) s’est effondré en moins de trois ans passant de 210 000 à 50 000. Au moment même où l’épidémie de tuberculose revient. Ces gens-là sont des criminels.
Dans le top 10 des associations les plus subventionnées par l’Etat, 5 se consacrent exclusivement ou principalement à l’immigration dont France Terre d’Asile à hauteur de 40 millions d’euros.

Le plus ahurissant est le 6e considérant de la décision du Tribunal administratif de Paris du 25 novembre 2017 retenant comme motif important pour interdire la manifestation de Génération identitaire contre l’islamisation l’existence d’un grand nombre de manifestations à Paris dont : des rassemblements de la mouvance panafricaine, de la Brigade Anti négrophobie, de collectifs et associations, telles que le Collectif représentatif des associations noires (CRAN), l’association Unies et solidaires pour l’Afrique et sa renaissance (AUSAR), le collectif Black lives matter France, le Parti des indigènes de la République (PIR) ainsi qu’une manifestation de ressortissants togolais. Or toutes ses manifestations qui avaient été déclarées plus tard à la préfecture de police que celle de Génération Identitaire (déclarée le 25 octobre , un mois avant !) se sont vu accorder une véritable priorité. De même le pouvoir a toléré tous les vendredis pendant 8 mois l’occupation de la place de la mairie de Clichy par des musulmans prétendument en prière. Successeur de Maurice Papon, le préfet de police Michel Delpuech applique la préférence étrangère dans le droit de manifester.
Et la politique agricole commune prévoit des crédits nouveaux pour implanter les « migrants » dans les campagnes.

Riposte Laïque : L’immigration c’est la faute à l’UE alors ?

Jean-Yves Le Gallou : Non, c’est une vision aussi simpliste que fausse.
Certes l’Union européenne met en œuvre tout comme l’État français – et les principaux États européens de l’ouest – une politique mondialiste et immigrationniste.
Ceci étant, expliquer comme l’a fait Philippot – et Marine Le Pen lorsqu’elle était à sa remorque – qu’il suffirait de sortir de l’Union européenne pour maîtriser l’immigration est un mensonge absolu. Il s’agit d’un détournement de la lutte contre l’immigration en lutte contre l’UE. En refusant de voir les vrais problèmes de l’immigration. Et en évitant les sujets qui fâchent les médias. Bref un discours qui a mélangé cynisme et lâcheté, paresse et ignorance.

Quelques faits, quelques chiffres :
En 2016, en France, 88 510 entrées au titre du regroupement familial, imposé depuis 1979 par une décision du Conseil d’Etat surinterprétant la convention internationale des droits de l’enfant. Ce n’est pas davantage l’UE.
En 2016, en France, 73 324 entrées au titre du titre étudiants… alors même qu’il n’y a pas assez de places dans les universités pour les Français d’où les procédures de tirage au sort. Ce n’est pas non plus l’UE.
En 2016, en France, 85 696 demandes d’asile en application de la Convention de Genève surinterprétée de manière laxiste par les juges. Ce n’est toujours pas l’UE.
En 2016, en France, à peine plus de 2500 retours forcés de clandestins par application laxiste d’une législation française complexe par des juges -administratifs et judiciaires – surinterprétant la Convention européenne des droits de l’homme. Ce n’est pas non plus l’UE.

Ce n’est pas davantage l’UE qui impose au gouvernement des naturalisations indues d’étrangers (tels que parasites vivant uniquement de l’aide sociale ou candidats au titre de Français ayant déchiré la charte de citoyenneté), c’est le Conseil d’Etat.
On pourrait aussi parler de la nouvelle filière d’immigration clandestine : de grands gaillards africains qui se déclarent « mineurs », généralement sans l’être et qui sont alors pris en charge par l’aide sociale à l’enfance ce qui coûte 50 000 par an et par tête aux départements. Ce n’est pas davantage l’UE mais un détournement de la convention internationale des droits de l’enfant.

Vous le voyez, le pouvoir politique est comme un bouchon de liège ballotté dans une mer agitée par les associations, les médias et les juges. Les juges qui ont le vrai pouvoir.

Riposte Laïque : Il n’y a donc pas de solutions ?

Jean-Yves Le Gallou : Si. Que le pouvoir politique reprenne le pouvoir de décisions aujourd’hui accaparé par les juges. C’est ce que font les gouvernants à l’est en Tchéquie, en Pologne, en Hongrie. Ces dirigeants ne sont pas sortis de l’UE mais ils ont engagé les réformes constitutionnelles nécessaires pour échapper à la paralysie judiciaire. En France cela signifie 5 grandes mesures : inscrire le droit à la défense de l’identité dans la Constitution, retirer au Conseil constitutionnel le droit de corriger les lois sur le fond, dénoncer les conventions internationales interprétées de manière abusive (Asile, CEDH, CIE), supprimer les subventions aux associations immigrationnistes, libérer les tribunaux de la tyrannie des juges immigrationnistes.

Riposte Laïque : Et sinon ?

Jean-Yves Le Gallou : Le reste c’est du baratin. Si nous ne faisons pas cela nous serons submergés par un islam conquérant et des Africains proliférants.

Jean-Yves Le Gallou

Pour en savoir plus :
Analyse Polémia
https://www.polemia.com/immigration-asile-et-integration-echec-et-mensonge-du-gouvernement-face-au-senat/

Rapport sénatorial
http://www.senat.fr/rap/a17-114-2/a17-114-2.html
« Immigration, la catastrophe : que faire ?

https://www.amazon.fr/Immigration-catastrophe-faire-Jean-Yves-Gallou/dp/2372710427/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1512383489&sr=1-1

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Grèce, Italie, Espagne… les 3 voies royales d’invasion de l’Europe seront 4 demain avec la France

Chacun connaît la catastrophe que vit notre mère civilisationnelle, la Grèce, envahie jusque dans ses plus petites îles, dans un silence retentissant de nos élites et des Hellènes eux-mêmes, trop occupés à chercher à survivre avec leurs pensions réduites, leurs salaires diminués, leur chômage, leurs bijoux de famille bradés aux Chinois…

Suite

Le navire anti-invasion des Identitaires suscite l’ire de la collabosphère

 Par

Bien entendu, quand les Identitaires manifestent leur volonté de stopper l’immigration-invasion venue de Libye, immigration illégale qui va déstabiliser l’Italie et tout le continent européen, c’est le tollé général chez les bien-pensants et le lobby pro-immigrés.

Et quand leur navire est bloqué au large de la Tunisie, la bobosphère applaudit.

Pourtant, le C-Star, navire loué par “Génération identitaire” pour bloquer les embarcations de migrants en Méditerranée, ne fait que suppléer à la défaillance des marines nationales européennes, qui devraient assurer leur mission première de protection des eaux territoriales européennes, devenues des passoires pour tous les migrants du Moyen-Orient et d’Afrique.

Comme le dit le général italien Vincenzo Santo, ex-numéro 2 de l’OTAN en Afghanistan :

“Si le gouvernement le souhaitait réellement, l’armée pourrait mettre fin aux flux migratoires en quelques jours. Il suffirait de lui confier la mission pour laquelle elle a été créée : la défense de nos frontières”.

Non, le C-Star n’est pas “le navire de la honte” comme le braillent certains. Bien au contraire, cette initiative courageuse et pleine de bon sens, appelle les Européens à un sursaut salvateur avant que cette immigration ininterrompue de déshérités ne mène toute l’Europe au chaos généralisé.

La mission “Défendons l’Europe”, financée grâce à une campagne participative lancée par des militants français, allemands et italiens opposés à l’immigration, est le symbole du combat contre le renoncement des élites dirigeantes de l’UE, qui ont capitulé et livrent le continent aux centaines de milliers de migrants qui n’ont rien de réfugiés fuyant la guerre, mais profitent du laxisme européen pour venir gonfler le flot des assistés et profiter de la manne sociale.

Rappelons que les 2/3 des citoyens européens sont opposés à toute nouvelle immigration et que toutes nos structures d’accueil sont saturées, ce qui conduit peu à peu à transformer certains quartiers  en bidonvilles du tiers-monde.

Par conséquent, démocratiquement parlant, Génération identitaire a raison et les dirigeants européens ont tort. Leur laxisme coupable est une trahison envers les peuples qui les ont élus.

Le premier devoir d’un chef d’Etat est de protéger son pays et son peuple.

Mais cette responsabilité élémentaire est passée à la trappe au nom de la dictature du politiquement correct.

Où s’arrêtera l’humanitaire ? Quand nous aurons accueilli le milliard d’Africains qui vivent avec moins de 200 euros par an ? Les 48 pays d’Afrique produisent trois fois moins que le Japon ! Il serait temps de redescendre sur terre et de mettre fin à la pompe aspirante !

Les organisations humanitaires dénoncent “un coup de publicité potentiellement dangereux”, au prétexte que C-Star aurait navigué à seulement quelques mètres du navire Aquarius, affrété par les ONG françaises SOS Méditerranée et MSF, au large des côtes libyennes.

Mais ces ONG oublient l’essentiel. Car c’est précisément leur complicité avec les passeurs qui est cause de milliers de morts noyés en Méditerranée depuis 2014. Elles encouragent l’exil des déshérités dans des conditions tragiques et risquées.

“Défendons  l’Europe” accuse d’ailleurs les ONG de “faire passer clandestinement des centaines de milliers de migrants illégaux en Europe, menaçant ainsi la sécurité et l’avenir de notre continent”.

Ce qui est une réalité puisque l’Italie vient de décréter que ces ONG ne pourraient pas poursuivre leur mission si elles ne se conformaient pas à un “code de conduite” élaboré par Rome.

Une menace bien réelle, sachant que les autorités italiennes viennent de placer sous séquestre le “Luventa”, navire de l’ONG allemande Jugend Tettet, qui risque d’être poursuivie en justice pour avoir favorisé l’immigration illégale.

« Nous avons des éléments prouvant que ce bateau a plusieurs fois été complice de trafiquants libyens, ces derniers ayant escorté des migrants pour les remettre à l’équipage. Ensuite, vu les dimensions réduites du bateau, les migrants étaient transférés sur une embarcation des garde-côtes ou d’autres ONG », affirme le procureur de Trapani Ambrogio Cartosio. Il précise toutefois que les modalités d’action de l’ONG allemande ne seraient « pas à but lucratif, mais fondées sur leur engagement humanitaire », rapporte une correspondante de presse à Rome.

Cinq organisations humanitaires, dont Jugend Rettet, ont refusé de signer le code de conduite adopté par Rome pour contrôler les opérations de secours en mer.

Les frontières maritimes restent donc des frontières passoires. Et ce n’est pas en encourageant les appels d’air que l’Europe mettra fin à cette gigantesque vague d’immigration qui paupérise le continent.

Selon la Cour des Comptes, un migrant coûte plus de 30000 euros au contribuable.

Et en cette période de vacances, on apprend que nos agriculteurs, dont la moitié gagne 350 euros par mois en travaillant 15 heures par jour, ne prennent jamais de congés faute de temps et de moyens.

Et combien d’autres Français vivent dans la misère dans l’indifférence des associations et des gouvernants ? Nous avons 9 millions de pauvres en France, chiffre en constante augmentation depuis 10 ans.

Allons nous engloutir toutes les énergies du pays pour financer l’immigration ?

Nos dirigeants, qui s’imaginent que les peuples européens accepteront encore longtemps cette injustice et cette inique préférence étrangère, se trompent lourdement. L’UE danse sur un volcan car les peuples n’accepteront jamais de brader leur patrimoine culturel et leur identité au nom du mondialisme.

Tôt ou tard, l’Europe va exploser et les dégâts de l’éruption seront terribles.

Immigration, chômage, déficits, terrorisme et insécurité, tout s’aggrave.

Et l’Elysée veut un statut pour Brigitte Macron ! Je crois rêver !

Jacques Guillemain

Source RL

L’invasion de l’Italie

Par Stratediplo

Sous la pression populaire, le gouvernement et la presse italiens feignent de s'interroger sur le caractère quasiment militaire du débarquement de 8500 clandestins africains en Italie pendant le week-end pascal.
8500 hommes (en trois jours), c'est un cinquième du total d'intrus entrés en Italie sur l'ensemble de l'année 2013. Et effectivement il s'agit d'un effectif militaire, en l'occurrence l'équivalent de deux brigades d'infanterie. Cet effectif est d'ailleurs composé presqu'en totalité de jeunes hommes relevant d'une tranche d'âge que l'on qualifie parfois aussi de militaire. Cependant on peut difficilement appeler cela une surprise, un an et demi après que le Conseil de Sécurité de l'ONU ait adopté la résolution 2240 du 9 octobre 2015, qui plus est en référence explicite au chapitre VII de la Charte des Nations Unies, donc en reconnaissant une situation "de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression" et en rappelant la nécessité de maintenir la paix et la sécurité internationale, avec usage de la force. La portée de cette résolution est présentée pages 141 à 147 de la Huitième Plaie. Cette résolution ne nomme aucun sujet de droit international comme coupable de cette agression mais elle désigne clairement les passeurs comme agents d'une puissance ennemie qui a rompu la paix et agressé l'Italie principalement, et Malte accessoirement, justifiant donc une riposte militaire contre ces agents sur le terrain, en l'occurrence en mer. Il va sans dire qu'en droit international coutumier, immémorial et très largement antérieur à la signature de la Charte des Nations Unies, toute agression autorise et même appelle une riposte, mais dans le contexte contemporain d'indécision et de sottise politiques l'autorisation du Conseil de Sécurité est une justification publique appréciée des gouvernements, notamment dans les jeunes républiques constitutionnelles légalistes comme l'Italie. Le 9 octobre 2015, le Conseil de Sécurité de l'ONU, à l'unanimité moins une abstention (un petit pays insignifiant d'Amérique), a formellement arrêté que l'Italie, Malte et l'Union Européenne étaient l'objet d'une agression (une guerre) et devaient y répondre par la force afin de restaurer la paix internationale. Il est remarquable que même des pays non concernés et très éloignés de cette région du monde, et même un pays auquel l'Italie et l'Union Européenne ont déclaré la guerre (plusieurs fois depuis 2014), ont reconnu cette agression et voté en faveur de cet encouragement à la contrer par la force militaire.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que tant l'Italie que l'Union Européenne se sont abstenues d'apporter de la publicité à cette décision qu'elles avaient pourtant demandée afin de se justifier auprès de l'électorat italien. Un minimum de publicité à cette résolution, assortie de la publication de quelques images de vaisseaux de guerre appareillant des ports italiens, aurait pourtant certainement suffi à réduire, sinon tarir, tant l'effrontement des traficants expressément visés dans la résolution 2240 que l'esprit d'aventure des "êtres humains" (la résolution décrit les négriers comme des esclavagistes mais s'abstient de caractériser leurs victimes) qui quittent volontairement l'Afrique noire avant d'être réduits en marchandise, en Berbérie islamisée et arabisée. Elles se sont surtout abstenues d'utiliser la force dont elles avaient demandé l'autorisation d'emploi au Conseil de Sécurité. Cette passivité contraste singulièrement avec la détermination peu pacifiste de l'Italie et de l'OTAN en 2011 dans la même zone, face aux mêmes côtes et sous un prétexte encore plus faiblement humanitaire, où l'Italie a aidé la France non seulement à outrepasser la résolution 1973 du même Conseil de Sécurité, mais aussi à violer la Charte de l'ONU et détruire, sans l'occuper, l'Etat qui administrait alors la Cyrénaïque et la Tripolitaine… Or les conséquences de la destruction d'un État sans occupation de son territoire, contraire d'ailleurs au droit international, sont bien connues des pays de l'OTAN, Italie comprise.
Il n'est d'ailleurs pas anodin de remarquer que la Libye, qui jusqu'en 2011 était le pays au niveau de vie le plus élevé d'Afrique et le seul pays du continent à avoir un Indice de Développement Humain "élevé" (l'IDH calculé par le Programme des Nations-Unies pour le Développement), avec la plus grande population immigrée (de l'ordre de cinq millions), était la destination des courants migratoires, alors légaux et sans pertes humaines, venant d'Afrique subsaharienne. Les pogroms massifs perpétrés à Benghazi dès le début de l'intervention islamo-atlantiste, par les Frères Musulmans égyptiens que la presse européenne (italienne comprise) présentait comme des libérateurs printanniers arabes, avaient pour but et ont eu comme résultat le départ précipité de ces cinq millions d'immigrés, entre le tiers et la moitié de la population de la Libye. Les massacres de Benghazi, en l'occurrence un génocide sur critère racial puisque quel que fût le nombre exact de victimes il visait exclusivement et systématiquement les Noirs, fut passé sous silence par la presse sélectivement humanitaire des pays ayant dicté la résolution 1973 de protection de la population comme cynique justification à leur agression de la Libye et à sa livraison à l'islamisme. Encore plus impressionnant, le contrôle des trois agences de presse de l'OTAN sur la presse mondiale, multipliant le succès de l'occultation de la déportation par la Croatie d'un dixième de sa population en 1995, a cette fois (en 2011) permis d'occulter totalement l'exode terrestre précipité et désordonné en quelques semaines de cinq millions de personnes, soit dix fois plus que les orthodoxes de Croatie et sur une distance vingt fois supérieure, donc une catastrophe humanitaire majeure dont les sables du désert ont certainement englouti bien plus d'échecs que les flots de la Méditerranée depuis lors.
Le 22 août 2011, dans un message prenant acte de la victoire islamiste en Libye (et rappelant la vraie raison de l'agression) et annonçant pour un futur proche le divorce entre la Cyrénaïque sénoussiste et la Tripolitaine tribale, le dévoilement des Frères Musulmans en Egypte (par l'élection plusieurs fois différée pour raisons d'image après le coup d'état islamiste) et la réorientation des moudjahidines africains et moyen-orientaux vers d'autres combats (sans savoir que ce seraient le Mali et la Syrie), Stratediplo écrivait que "le retour au sud du Sahara des millions d'émigrés récemment expulsés par les milices islamistes de Cyrénaïque posera inévitablement des problèmes de réintégration, comme après une démobilisation massive, mais aggravés par l'interruption soudaine des transferts financiers que les millions d'immigrés en Libye envoyaient vers leurs pays d'origine". Néanmoins, pour que de gros contingents d'Africains noirs reprennent le difficile chemin de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine, après la destruction de l'économie et de la sécurité libyennes puis la restauration de l'esclavage islamique, il a fallu que l'incitation au départ et la promesse d'accueil soient particulièrement appuyées et incitatrices. Comme on l'écrivait dans la Huitième Plaie, "l'Italie avait lancé en 2014 l’opération Mare Nostrum qui avait encouragé et quadruplé le pont maritime entre l'Afrique et l'Europe, débarquant 170000 illégaux en Italie en 2014 contre 43000 en 2013, la marine italienne ayant une autre capacité que les flotilles de Tripolitaine et Cyrénaïque". L'Union Européenne, pour sa part, a d'abord triplé le (petit) budget de l'opération Triton, puis appelé tous les pays de l'Union à une opération de transport majeure, ultérieurement baptisée Sofia. Le résultat évident en a été la multiplication de l'effectif débarqué, et une conséquence accessoire est l'augmentation proportionnelle du nombre de décès, que l'on cache soigneusement afin de maintenir le mythe du but humanitaire de ces opérations. Ces pertes sinon négligeables du moins ignorées prouvent indubitablement que l'objectif réel de ces opérations n'est ni de sauver ni d'épargner ces victimes unilatérales.
La presse italienne, pressée d'expliquer à l'électorat italien qu'on l'a compris, s'enflamme donc depuis deux semaines et titre de grosses manchettes sur les débarquements de clandestins. Ceci est un double abus de langage et un mensonge. D'une part ces gens-là ne débarquent pas en Italie, ils y sont débarqués. Ils ne sont livrés à eux-mêmes qu'entre la plage et le bateau, entre le moment où les négriers leur disent d'aller tout droit en direction de la lune car il y a juste assez de carburant pour arriver en limite des eaux territoriales, et le moment où après un échange de signaux lumineux (entre les lampes de poche des esquifs jetables et les projecteurs des bateaux européens) ils sont hissés et pris en charge par les marines d'acheminement pour la traversée de la Méditerranée. D'autre part ils ne sont pas des clandestins puisqu'ils n'entrent pas clandestinement en Italie. On les invite à monter, comme promis, à bord des bateaux, on les y réchauffe, leur prodigue en cas de besoin les soins nécessaires, leur distribue couvertures, café chaud et éventuellement nourriture pour le voyage, puis on les invite à descendre en bon ordre sur le quai après les manœuvres d'approche et d'amarrage… qu'il soit autorisé voire ordonné aux transporteurs de conserver l'anonymat de leurs passagers en évitant de leur demander leur identité est une politique de déshumanisation déterminée, alors qu'au contraire des Asiatiques envoyés massivement depuis deux ans pour procéder à l'islamisation de l'Europe, les Africains, héritiers d'une solide tradition d'études en Europe, cherchent plutôt la reconnaissance que cet anonymat qu'on leur impose : leur intrusion est illégale mais pas clandestine.
Ce dont la presse italienne feint de s'apercevoir aujourd'hui, suite aux enquêtes d'une poignée de procureurs qui commencent à s'inquiéter de l'intensité des débarquements en Sicile, c'est que les passeurs, ceux qui font traverser la Méditerranée aux intrus, sont des marines ou des organisations européennes, et que les négriers de Cyrénaïque et de Tripolitaine ne sont que des pousseurs, plus des passeurs. Les passeurs sont la marine italienne, les autres marines de l'Union Européenne qui détachent des navires pour l'opération de transfert massif, et les organisations soi-disant non gouvernementales subventionnées par l'Union Européenne, payées par le tissu associatif de l'Open Society, et aidées aussi par le gouvernement états-unien. Ce qui éveille aujourd'hui les pouvoirs judiciaires de Catane et de Palerme (Sicile), de Cagliari (Sardaigne) et de Reggio (Calabre), c'est le pressentiment d'une prochaine submersion d'abord de Lampéduse puis de toute la Sicile sur le modèle des îles grecques (Lesbos, Kos, Samos, Chios et Leros) depuis deux ans. La presse italienne a été réquisitionnée pour nier et dénier les vidéos amateurs montrant le déferlement de hordes sauvages dans les rues de villes du sud de la péninsule, mais les faits s'entêtent, et tout politicien latin ou européen rêvant d'invasion ou de soumission de la Sicile sait qu'elle n'est pas peuplée de lesbiennes, l'histoire l'a assez démontré. Que certaines autorités locales, au contact de la population, commencent à changer leur discours, pourrait être révélateur de la croissance d'une vélléité populaire de s'opposer à l'invasion, laquelle pourrait localement plus s'apparenter à des vagues de razzia (réveillant de vieilles mémoires) qu'à une colonisation ordonnée, l'Italie en général et la Sicile en particulier étant plus considérées comme un lieu de transit que comme une destination finale. Reportant soudain le regard accusateur du tremplin côtier vers le matelas de réception naval, le procureur Carmelo Zuccaro, de Catane, ne parle plus uniquement de la coordination logistique entre les flottes étatiques et associatives d'un côté et les lanceurs d'esquifs de l'autre, mais également d'une participation au financement des flottes associatives par les réseaux négriers. Tandis que des milliers d'intrus sont débarqués chaque jour dans les ports siciliens, de patientes enquêtes judiciaires ont été lancées pour trouver des preuves de sources de financement illégales (dont on peut deviner que les négriers libyens ne sont que des intermédiaires et sûrement pas les payeurs finaux), et aboutiront certainement d'ici quelques années à des inculpations, des procès et peut-être quelques condamnations, qui viseront plus vraisemblablement des personnes juridiques que leurs dirigeants (et plus légèrement qu'envers les Russes dont on saisit les comptes bancaires en vertu de fausses "sanctions" extra-judiciaires illégales), en réduisant par exemple leur accès aux subventions publiques.
Pendant ce temps une invasion a effectivement lieu, bien qu'il ne s'agisse pas d'une opération militaire puisqu'il n'en est nul besoin en l'absence de défense armée du côté envahi. Tout cela est la suite "logique" du rapport de l'ONU du 21 mars 2000 sur les migrations de remplacement, car il s'agit bien d'une politique conduite sciemment et volontairement par les gouvernements uniopéen et nationaux, comme on l'a abondamment exposé dans la Huitième Plaie.
Stratediplo  (source)
 

L’Islam à l’assaut de Europe

   
Michel Garroté - Par deux fois, une civilisation musulmane supérieure a failli conquérir l’Europe. Par deux fois, il lui a manqué une base démographique. Aujourd’hui, c’est au contraire la démographie qui assure l’essor d’un nouvel islam sur notre continent. C'est cet aspect que Michel Gurfinkiel  --  fondateur et président de l’Institut Jean-Jacques Rousseau (Paris), Shillman/Ginsburg Fellow au Middle East Forum (Philadelphie) et vice-président du Comité éditorial de Valeurs Actuelles  --  développe ci-dessous.
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Nous l’appelons la « bataille de Poitiers » (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Les historiens anglo-saxons ou allemands préfèrent parler de la « bataille de Tours ». Dans les pays islamiques, elle porte un troisième nom : Ma’arakat Balat ash-Shuhada, « la bataille de la Chaussée des Martyrs ». Il ne s’agit pourtant que d’un seul et même événement : commandés par Charles Martel, les Francs chrétiens repoussent hors de Gaule des envahisseurs musulmans venus d’Espagne.
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La tradition historiographique française a longtemps vu dans cet affrontement un des « actes fondateurs » de la nation. L’historien militaire allemand Hans Delbrück le tient pour « l’événement le plus important de l’histoire humaine » : « Il assure la survie de l’Occident ». Adolf Hitler estime quant à lui en 1942, devant ses confidents : « Il aurait mieux valu que l’islam triomphe… Cette religion récompense l’héroïsme et promet le paradis aux guerriers… Animés d’un tel esprit, les Germains auraient conquis le monde… Alors que le christianisme les en a empêchés. »
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Mais en fait, rien ne prouve qu’une victoire musulmane à Poitiers aurait vraiment fait basculer l’histoire. Du moins à long terme. L’islam est en effet revenu à la charge après 732, d’un bout à l’autre de l’Europe – et souvent avec succès. En Espagne, les Arabes, arrivés en 711, consolident leur domination pour plusieurs siècles. En Italie, ils s’emparent de la Sicile en 827, et la conservent pendant deux siècles et demi, jusqu’en 1091. Plus impressionnantes encore : les percées musulmanes, arabes puis turques, à l’est et au centre de l’Europe : les Arabes mettent le siège devant Constantinople dès 669 ; les Turcs prennent pied dans les Balkans dès le XIVe siècle ; au XVIe siècle, ils contrôlent toute l’Europe du Sud-Est, y compris la Hongrie jusqu’au Danube, la Roumanie, le sud de l’Ukraine ; en 1683 encore, ils sont sur le point de s’emparer de Vienne.
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Pourtant, dans tous ces pays ou territoires, l’islam a fini par reculer – ou disparaître. Comme si l’Europe lui était profondément réfractaire. Cet échec est d’abord démographique : dans l’Europe musulmane, contrairement à ce qui se passe en Orient, la plus grande partie de la population reste non-musulmane. Ainsi, en Espagne, même avec l’apport d’immigrants d’Afrique du Nord, du Levant, d’Arabie – souvent des tribus entières – ou celui de chrétiens convertis, les « Muladis », les musulmans ne constituent jamais plus du tiers de la population totale. A partir du XIe siècle, cette proportion ne cesse d’ailleurs de diminuer : au XVe siècle, on ne compte plus qu’un million de musulmans sur 6,5 millions d’habitants, soit 15%.
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La Sicile est proche de l’Afrique du Nord, et facile d’accès par la mer : la colonisation musulmane y est donc plus soutenue qu’en Espagne. Pourtant, la population musulmane ne dépasse jamais 40 % de la population totale. Dans l’Europe ottomane, le ratio entre musulmans et non-musulmans est plus faible encore : 30 % contre 70 % dans les régions les plus islamisées, comme la Macédoine ou la Bosnie ; 10 % contre 90 % dans les autres régions.
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Les Turcs recourent à tous les expédients pour renforcer leur emprise démographique : le sürgün, transfert de populations, qui déporte des chrétiens dans les régions musulmanes de l’Empire et les remplace par des musulmans et des juifs déportés en sens inverse ; le devshirme, recrutement forcé de jeunes garçons chrétiens qui, après avoir été élevés en musulmans, sont versés dans des unités d’élite ; les privilèges conférés aux convertis, même quand leur ralliement à l’islam est de pure forme, ce qui semble avoir été notamment le cas des Bogomiles ou Cathares de Bulgarie et de Bosnie. Mais rien n’y fait, la « Turquie d’Europe » a beau se couvrir de mosquées ou de madrassas somptueuses (Plovdiv, Belgrade, Sarajevo, Eupatoria) ou de hammams superbes (Budapest), elle reste majoritairement chrétienne.
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Les dominations musulmanes en Europe ne reposent, en définitive, que sur des supériorités civilisationnelles – qui se traduisent elle-mêmes en supériorités militaires. Dès que celles-ci s’effritent, la réalité démographique s’impose. Et l’islam bat en retraite. Il y a eu deux moments où l’islam est parvenu à une supériorité globale. D’abord le moment arabe, du VIIe siècle au XIe. L’Empire créé par les califes omeyyades et abbassides est l’héritier direct des civilisations byzantine et iranienne. Il a en outre accès aux mondes indien et chinois. Il sait tirer parti de ces conjonctions, en brassant techniques et savoirs-faire, ou en faisant traduire dans une langue de communication unique – l’arabe littéraire – les meilleurs ouvrages philosophiques, scientifiques et médicaux.
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Résultat : une agriculture qui nourrit une population importante – musulmane et non-musulmane. Et une prodigieuse prospérité urbaine. En l’an mil, l’Europe chrétienne ne compte qu’une ville de plus de 300 000 habitants : Constantinople. Le monde arabo-musulman en compte trois, pourvues d’eau courante, de bains et d’égouts : Bagdad en Orient, Palerme et Cordoue en Europe. Même synthèse sur le plan militaire. A Byzance, l’Empire des califes a emprunté son organisation régimentaire, son art naval et ses machines polyorcétiques. A l’Iran, sa cavalerie, ses arcs composites et le naft, une sorte de lance-flamme. A l’Inde et à la Chine leurs aciers plus légers et résistants. Cela donne à ses armées une « puissance de choc » qui lui permet de l’emporter sur presque tous les champs de bataille.
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Mais à partir du XIe siècle, l’Occident latin et le monde arabo-islamique connaissent des évolutions opposées. La première renoue peu à peu avec son passé antique, entreprend elle aussi à accumuler les savoirs, multiplie les innovations technologiques – et n’hésite pas à apprendre des Arabo-Musulmans ce que ces derniers peuvent lui enseigner. Le monde islamique, au contraire, se fige sur son acquis, rejette la curiosité scientifique et philosophique au profit d’une théologie de plus en plus rigoriste, et abandonne l’ouverture qui avait fait initialement sa force.
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La « Reconquista » chrétienne, dans la péninsule Ibérique, s’explique avant tout par cette inversion. Jusqu’au XIe siècle, les petits royaumes chrétiens qui se sont formés dans les régions montagneuses et peu accessibles du nord ne font pas le poids face à « Al-Andalus », l’Espagne islamique du centre et du sud. Mais ensuite, alors même que les premiers se modernisent, la seconde régresse puis implose. Elle tombe en effet en 1086 aux mains de Berbères intégristes venues du Maroc et du Sahara : les Almoravides et les Almohades. En appliquant rigoureusement la sharia, ces nouveaux maîtres font fuir les paysans chrétiens, les élites urbaines juives et finalement les élites musulmanes elles-mêmes. Le même conservatisme les amène à dédaigner l’évolution rapide des armements et des tactiques militaires.
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Moment de vérité : la bataille de Las Navas de Tolosa, en 1212. Des armées chrétiennes « futuristes », dotées d’une cavalerie lourde en armure et d’arbalétriers, écrasent des musulmans restés fidèles, pour l’essentiel, à la cavalerie légère des premiers conquérants. En 1250, le déficit démographique se conjuguant avec le déclin militaire, tous les Etats islamiques de la péninsule ont été éliminés. A l’exception de Grenade, qui, à l’abri de la Sierre Nevada, tiendra jusqu’en 1491.
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Second moment de supériorité civilisationnelle musulmane : l’Empire ottoman, du XIVe siècle au XVIIe. Au début, cet Etat turc sait capter à son profit tous les talents et toutes les compétences. A commencer par celles des non-musulmans. Il fait de ses sujets chrétiens des partenaires : c’est avec une armée largement balkanique et la complicité de l’Eglise grecque orthodoxe qu’il prend Constantinople en 1453. Il accueille les réfugiés politiques ou religieux, notamment les juifs, et les négociants ou techniciens qui cherchent à faire fortune, notamment les Italiens : c’est avec une artillerie hors pair, mise au point et maniée par des ingénieurs italiens, qu’il réalise ses principales conquêtes au XVIe siècle, du Danube au Nil, et du Caucase au Maghreb.
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Mais à mesure que l’Empire ottoman se renforce, il évolue vers un islam de plus en plus dogmatique. L’un de ses pires faux pas, à cet égard, est de refuser l’imprimerie : il passe ainsi à côté de la révolution scientifique européenne. Et donc des révolutions technologiques qui vont bientôt rendre invincibles les armées chrétiennes. Au siège de Vienne, en 1683, l’armée ottomane est déjà archaïque par rapport aux défenseurs autrichiens ou polonais : elle ne dispose que d’une vingtaine de canons à grande portée, alors que la garnison viennoise en aligne près de quatre cents. Aux XVIIIe et XIXe siècles, le schéma de la Reconquista se répète : vaincus, guerre après guerre, par les Autrichiens, les Russes, les Français, les Anglais, les Ottomans doivent concéder l’autonomie puis l’indépendance aux majorités chrétiennes de « Turquie d’Europe ». En 1913, ils ne conservent plus que la Thrace orientale et Constantinople.
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Assiste-t-on aujourd’hui à une nouvelle islamisation de notre continent ? Cette fois-ci, c’est la démographie qui pourrait en être le vecteur principal. En 1950, on compte moins de 2 millions de musulmans dans ce qui va devenir l’Union européenne (UE), sur une population globale de 350 millions, soit 0,2 %. En 2016, on compte une trentaine de millions de musulmans au moins dans l’UE, sur un total de 540 millions : soit 5,5 %. L’augmentation, due à l’immigration en provenance des pays arabes, de Turquie, du Pakistan mais aussi d’Afrique subsaharienne, a été particulièrement rapide en France (8 % de la population en 2016), en Allemagne (7 %), aux Pays-Bas et en Belgique (6 %), en Grande-Bretagne (5 %), en Suède (5 %), en Italie (4 %), en Espagne (3 %). Et dans les générations les plus jeunes – les moins de 15 ans – les proportions sont encore plus élevées : 25 % par exemple dans la région marseillaise.
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Certes, on peut imaginer que cette composante musulmane grandissante  s’intègre harmonieusement à l’Europe du XXIe siècle. Et même qu’elle contribue à la modernisation ou à la libéralisation de l’islam dans les pays dont elle est originaire. Mais dans l’immédiat, on constate chez beaucoup de musulmans européens une tentation intégriste, comme en al-Andalus à partir du XIe siècle ou chez les Ottomans au XVIe siècle : qu’il s’agisse d’une simple revendication spirituelle ou identitaire – 80 % des jeunes musulmans déclarent attacher de l’importance à leur religion, contre 40 % seulement des jeunes chrétiens – ou d’une « radicalisation » à caractère politique, voire militaire.
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Sans base démographique, l’intégrisme a été fatal aux islams du passé. La conjonction de l’intégrisme et d’une base démographique solide constitue un tout autre cas de figure, conclut Michel Gurfinkiel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://michelgurfinkiel.com/articles/617-LIslam-en-Europe.html
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Les Frères musulmans nous infiltrent

   
Michel Garroté - Le géopoliticien Alexandre del Valle poursuit le feuilleton consacré aux différents "pôles" (lobbies...) de l'islamisme mondial dont l'objectif consiste à contrecarrer les forces laïques dans les pays musulmans puis à empêcher l'intégration des citoyens de confession musulmane dans les pays occidentaux, sous couvert de liberté religieuse et de pluralisme dévoyé (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Cette fois-ci, il décrypte la stratégie ce conquête-islamisation de l'Occident et du monde mise en œuvre par la plus puissante et influente organisation panislamiste mondiale, la "Confrérie Les Frères musulmans", très présente en Occident et notamment aux Etats-Unis et en France.
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Relativement bien structurée, quoi que très décentralisée et à l’origine de nombreuses scissions aujourd’hui totalement autonomes, l’organisation des Frères musulmans est implantée partout, en premier lieu en Egypte, en Jordanie, au Soudan ou au Koweït, où elle est représentée au Parlement, puis dans le monde arabe en général, où elle agit à travers des sections montées dans chaque pays : Syrie, Yémen, parfois sous d’autres appellations, comme en Palestine et en Algérie (Hamas), au Soudan (Front national islamique), en Afghanistan (Mouvement islamiste de Niazi et Rabbani), en Tunisie (MTI-Ennahda ou Mouvement de la tendance islamique), ou encore au Maroc (groupe “Justice et bienfaisance” et Parti de la Justice et du Développement).
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Le Front National Islamique (FNI) de Hassan al Tourabbi au Soudan a été l’une des plus spectaculaires réussites des Frères avec le Hamas palestinien et, bien sûr l'accession au pouvoir en Egypte, à la faveur du Printemps arabe, du parti de la Justice et de la Liberté du Président Mohamed Morsi, renversé depuis août 2013 par le Maréchal Al-Sissi. Les Frères musulmans sont également proches du Parti de la Justice et du Développement (AKP) au pouvoir à Ankara et de son leader et co-fondateur, Recep Taiyyp Erdogan.
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Les Frères musulmans sont représentés dans chaque pays européen et au niveau continental à travers de grandes organisations : Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), Union des Communautés et Organisations Islamiques d’Italie (UCOII), Union des Organisations islamiques d’Europe (UOIE), etc. En 1996, l’UOIE a mis sur pied, avec le soutien du Qatar, l'European Trust, une institution financière vouée à amasser des fonds pour financer ses différentes activités, dont l’imposant Institut européen des sciences humaines de Saint Léger du Fourgeret (voir supra, chapitre 1 ("Les grands pôles du totalitarisme islamiste") et l’Association des écoles musulmanes en Europe et son magazine de luxe Al Europiya.
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Toujours en 1996, l’UOIE établit en coopération avec l'Assemblée Mondiale de la Jeunesse islamique (WAMY, voir supra, chapitre 1) une section spécifique pour la jeunesse, le Forum de la jeunesse musulmane européenne et des organisations étudiantes. D’abord dirigé par Al-Zayat et stratégiquement installé à Bruxelles, le Forum de la jeunesse est devenu, selon les dires de l’organisation elle-même, "la voix de la jeunesse musulmane en Europe". Aujourd’hui, le Forum supervise un réseau de trente-sept organisations membres et il entretient des relations avec le Parlement européen, le Conseil de l’Europe et les Nations-Unies.
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C'est Outre-Rhin et chez nos voisins helvétiques que les Frères musulmans égyptiens ont créé et implanté, en 1958, les plus puissantes et plus anciennes organisations islamiques européennes : la Communauté islamique d'Allemagne (Islamische Gemeinschaft Deutschland - IGD), fondée par le pionnier et gendre du créateur de la Confrérie en Europe, Saïd Ramadan avec le Centre islamique de Monaco de Bavière, puis le Centre islamique de Genève, toujours dirigé par la famille Ramadan (frères Hani et Tariq Ramadan).
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Rappelons que Saïd Ramadan, le père de Tariq et Hani Ramadan, n'est pas n'importe qui dans la "frérosphère" : auteur d'une thèse soutenue en Allemagne sur la charia, il a épousé la fille aînée de Hassan al-Banna, Wafa, puis, a été refugié en Arabie Saoudite avant de fonder - sur mission assignée par Al-Banna lui-même d'islamisation de l'Europe - le premier Centre islamique européen. Situé à Genève, près du lac Léman, le centre est soutenu alors par les grands pôles de l'islamisation mondiale dans sa mission européenne de conquête : le Centre est financé par Riyad ; Saïd Ramadan est logé à Genève dans une villa payée par l’émir du Qatar ; la Jordanie fait de lui son représentant à l’ONU, et les Saoudiens lui versent pendant des années un salaire de 12 000 francs suisses mensuels puis le nomment ambassadeur de la Ligue islamique mondiale (LIM).
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Riyad l'aide à financer sa revue, Al-Mouslimoun, publication anti-occidentale et aux accents antisémites. Malgré son radicalisme anti-occidental notoire, les autorités suisses tolèrent Saïd et ses activités alors même qu'il ne possède pas de permis de résident, car en pleine Guerre froide, l'islamisme radical est instrumentalisé par les milieux atlantistes comme un bouclier contre le communisme soviétique et les alliés nationalistes-arabes laïques et socialisant de Moscou (nassérisme égyptien, baathisme syro-irakien, kémalisme, etc.). Quand Saïd Ramadan meurt en 1995, le nouveau Conseil de direction de la mosquée et du centre islamique est confié au fils aîné de Said Ramadan, Ayman, puis plus tard à Hani Ramadan, qui demeure toujours le directeur du Centre, secondé de Wafa, la veuve de Saïd Ramadan, de la fille d’Hassan al-Banna, Arwa et de ses trois autres fils Yasser, Bilal, et Tariq.
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Ce dernier prétend qu’il n’a rien à voir avec les Frères musulmans dans le cadre de sa stratégie médiatique de respectabilisation, mais le dernier registre du commerce du canton de Genève (19 décembre 2013) confirme bien que la composition du Conseil de direction n’a pas changé.
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C'est également en Suisse qu'a été fondée, en 1988, la Banque Al-Taqwa Management, rebaptisée Nada Management Group après le 11 septembre suite à une enquête anti-terroriste américaine. Avec trois sièges-bases dans le monde (Suisse, Liechtenstein et les Bahamas), Al-Taqwa (qui signifie "crainte de Dieu" ou "piété"), a prospéré pendant des décennies et a récolté des fonds en provenance des pays du Golfe pour les redistribuer à des organisations islamistes européennes fréristes. La Banque créa ainsi un vaste réseau réticulaire d'ONG, de mosquées et centres islamiques liés à la Confrérie.
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Opérant dans trente pays, Al-Taqwa gère des fonds en provenance du Koweït, d’Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats arabes unis destinés à financer les mouvements islamistes en Europe. Son fondateur et président, le milliardaire égyptien naturalisé italien, Youssef Nada, haut-dignitaire des Frères musulmans au niveau international, dirige les affaires du groupe depuis Lugano. Elle comprend comme actionnaires notamment le fameux téléprédicateur Youssef al-Qaradhaoui, Ahmed Idris Nasreddin, co-fondateur du groupe et ancien consul du Koweït à Milan (d’ailleurs interpellé après le 11 septembre 2001 en raison de ses liens présumés avec Al-Qaïda).
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D'après les services de renseignement et les spécialistes du terrorisme de nombreux pays occidentaux et arabes, Al-Taqwa Bank aurait constitué jusqu'au 11 septembre 2001 l'un des centres majeurs de financement de l’islamisme international dans le monde, y compris terroriste. Comme l’ont révélé les différentes enquêtes lancées contre la nébuleuse Al Qaïda en Italie et en Suisse, le financement aux groupes extrémistes ou violents s'est effectué via des "ONG d'Allah" dont l'association turque l'Insani Yardim Vakfi. soutenue aussi par le parti AKP du président turc Erdogan et qui défraya la chronique en 2010 à l'occasion de l'affaire de la flotille de Gaza (Navi Marmara).
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Cette puissante ONG turque, liée au Hamas palestinien et proche de l'AKP au pouvoir à Ankara, a soutenu notamment des groupes djihadistes palestiniens, tchétchènes, bosniaques, syriens, somaliens (Al-Shababb ; Al-Qaïda-Al-Nosra, etc.). On peut également citer une ONG islamique célèbre, liée à la fois aux Frères et aux monarchies du Golfe, très active en Afrique sub-saharienne : l'Islamic Relief International Organisation (IIRO, voir supra, chapitre 1), qui possède notamment un bureau à Milan.
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En 2001 (peu de temps après la démolition des tours jumelles de New York), la police a fouillé la maison de Lugano de Youssef Nada et a trouvé un document de 14 pages préparé en décembre 1982 et intitulé "Le projet", dans lequel est décrite dans les moindres détails la stratégie des Frères musulmans en Europe, répartie en 12 points, et destinée à islamiser l'Occident par divers moyens comme la propagande, l'infiltration, l'entrisme, la promotion du "jihad guerrier" (à l'extérieur) et du "jihad verbal".
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En 2005, le rédacteur en chef du journal Le Temps, Sylvain Besson, avait publié un livre intitulé "La conquête de l'Occident" qui exposait la teneur de ce mystérieux "Projet" et où le texte est reproduit dans sa totalité ainsi que ses protagonistes. Il exhorte les musulmans d'Europe à participer activement à la vie politique des pays d'accueil, afin d'influencer dans le sens de l'islamisation via les organes exécutifs, parlementaires et syndicaux, puis à tout faire pour ne pas se désislamiser et à ne pas s'intégrer aux valeurs et règles "impies" en prônant un "droit à la différence".
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Instrumentalisant à l'envi le mythe d'"Al-Andalous l'heureuse", les Frères musulmans européens et leurs alliés de circonstance wahhabites saoudiens ont mis sur pied, dans les années 1980, la Fondation Cordoue, basée à Londres, dirigée par Anas al-Tikriti. En France, la structure locale des Frères musulmans, l’UOIF, constitue l’organisation la plus importante et la plus active de la Confrérie en Europe, contrôlant un grand nombre de mosquées et attirant des dizaines de milliers de militants et sympatisants à son rassemblement annuel du Bourget. C'est également en France et en collaboration avec les monarchies sunnites du Golfe qu'a été créée la Faculté Européenne d'Etudes Islamiques de la Nièvre, basée à Saint-Léger-du-Fourgeret, qui forme les futurs Imams européens à la lumière de la doctrine d’Al-Banna et du wahhabisme.
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Appelée officiellement Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), l'Université est directement reliée au Conseil Mondial des Mosquées siégeant en Arabie Saoudite et dont le siège européen se trouve à Bruxelles, ainsi qu’à l’Institut Islamique pour la formation des prédicateurs et imams en Europe qui siège également dans la capitale belge. L’Institut a été concrètement fondé par des personnalités de renom de l’UOIF et proches du noyau-dûr de la Confrérie, comme Ahmed Jaballah, Zuhair Mahmoud ou encore Yousref al-Qaradhaoui qui dirige son conseil scientifique, sans oublier Faysal Mawlawi, le guide spirituel historique de l’UOIF et l’un de ses fréquents visiteurs et conférenciers.
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Dans son ouvrage Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans, retour éclairé vers un islam apolitique, Mohamed Louizi, ancien membre de la confrérie et ex-président des Étudiants musulmans de France, qui fut employé du Lycée frériste Averroes, affirme que: "Les Frères musulmans s'emploient depuis le début des années 1980, sur le vieux contient à acquérir divers 'territoires' privés pour inscrire, dans la durée, leur récit islamiste comme élément du récit national de chaque pays de l'Europe. Cette opération s'appelle le 'Tawtine'. Elle est exécutée par la construction de mosquées-cathédrales, d'acquisitions immobilières diverses et variées, de construction d'établissements scolaires privés, etc.". Pour lui, l’UOIF et ses satellites poursuivent la stratégie Tamkine à l’échelle nationale et locale.
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Il relate par exemple que dans un autre document, en langue arabe, destiné aux riches donateurs des pays du Golfe, l’équipe de gestion du Lycée Averroès où il a enseigné précise que l’un des objectifs non-avoué de cet établissement est de : " former et préparer une élite, choisie parmi les enfants de la communauté musulmane, pour qu’elle puisse occuper des postes sensibles au sein de la société française comme : l’ordre des avocats, l’enseignement supérieur, la médecine, les médias (…).
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En vue des prochaines élections présidentielles, parlementaires et municipales, il va falloir sélectionner et préparer une élite qui s’occupera de l’action politique. Il faudrait intégrer les partis politiques pour les influencer de l’intérieur". Dans ce lycée comme dans d'autres structures de l'UOIF, les jeunes initiés apprennent le chant-slogan de la Confrérie: "Allah est notre ultime but. Le Messager est notre exemple et guide. Le Coran est notre constitution. Le jihad est notre voie. Mourir dans le sentier d’Allah est notre plus grand espoir". Au début des années 2000, on ne comptait qu'une école privée musulmane en France. En 2015, il y en a 40 sous contrôle des Frères musulmans et l'on en prévoit une cinquantaine d'ici quelques années.
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Depuis les attentats de 2012 en France et la guerre civile syrienne, puis surtout l'offensive conjointe des Emirats arabes unis et de l'Egypte du Président Al-Sissi contre la Confrérie, puis depuis l'apparition de Daech, il semble qu'une prise de conscience ait commencé à apparaître chez certains dirigeants occidentaux. Outre les propos très durs du Premier ministre français Manuel Valls sur le caractère dangereux, totalitaire et "islamo-fasciste" de l'idéologie des Frères, même la Grande Bretagne, d'habitude si "islamistement correcte", semble avoir pris conscience du danger que constitue l'action de cette organisation subversive en termes de sécurité et d'intégration des citoyens musulmans issus de l'immigration.
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C'est ainsi que, en avril 2014, le Premier ministre britannique David Cameron a diligenté une enquête sur les liens des Frères musulmans en Grande Bretagne avec les mouvances extrémistes et terroristes. Cette décision a été immédiatement saluée par l'Egypte du Maréchal président Abdel Fatah Al-Sissi, mais du coup, les Frères ont subitement déplacé leur siège de Londres en Autriche pour essayer d'échapper à l'enquête dont les résultats ont prouvé les liens avec des groupes ayant "pour but réel de propager le fondamentalisme en Grande-Bretagne et dans le monde arabe", conclut Alexandre del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/islam-politique-au-pouvoir-methodique-strategie-infiltration-grandes-institutions-europeennes-et-mondiales-freres-musulmans-2863547.html/page/0/2?yahoo=1
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Migrants – Chrétiens oui – Musulmans non

   
Michel Garroté - On nage en plein délire. Certains pays d'Europe Centrale et Orientale (PECO) veulent stopper la migration massive de musulmans vers l'Union Européenne (UE). Résultat : certains pays membres de l'UE veulent "exclure" les PECO en question. L'UE montre ainsi - une fois de plus - son vrai visage : celui d'une entité totalitaire. De quoi s'agit-il exactement ?
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Le Luxembourg pratique "l'exclusion" :
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Le petit Duché du Luxembourg (pays d'origine de Jean-Claude Juncker, actuel chef de l'UE...) veut "exclure" la Hongrie de l'Union européenne. Pourquoi le Luxembourg veut-il cette "exclusion" ? Parce que le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a osé déclarer : L’Europe doit aider les chrétiens prioritairement avant les musulmans. Orban n’a pas mâché ses mots pour épingler les élites de la défaillante Union Européenne qui a totalement échoué sur la déferlante de migrants qui s’est introduite sur le Continent européen.
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La Pologne se réveille :
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De son côté, Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais et actuel président du Conseil de l’UE a - enfin - admis que "nous devons sécuriser nos frontières". "L’immigration incontrôlée et clandestine, le terrorisme et la peur de la mondialisation sont trois grands défis pour l’Europe" et "la sécurisation de nos frontières extérieures" devrait être la première priorité de l’UE, a déclaré Tusk. "Jamais plus nous ne pourrons permettre que nos frontières soient débordées par des vagues de migrants en situation irrégulière comme en 2015". Le Luxembourg va-t-il également demander "l'exclusion" de la Pologne de l'Union européenne ?
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Les migrants musulmans menacent les réfugiés chrétiens :
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Autre phénomène occulté par la presse : Paulus Kurt, chrétien d’origine orientale, membre du Conseil central des chrétiens orientaux en Allemagne (Zentralrat Orientalischer Christen in Deutschland, ZOCD), est en contact permanent avec les chrétiens du Moyen-Orient réfugiés en Allemagne, auxquels il apporte son assistance. Ce qu’il dit est effrayant. En voici des extraits trouvés dans Christianophobie Hebdo : "Les chrétiens constituent une minorité parmi les réfugiés. Quand ils se plaignaient, rien ne se passait ou les solutions prenaient trop de temps.
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Les gens avaient peur pour leurs vies. Le second problème, c’est que les traducteurs étaient des musulmans et étaient du côté des accusés [de violence contre les chrétiens]. J’ai eu connaissance de cas où des traducteurs accompagnant des chrétiens à la police, leur disaient en route qu’ils pouvaient dire adieu à leur droit d’asile s’ils maintenaient leurs plaintes. J’ai été le témoin de retrait de plaintes de la part de chrétiens qui avaient été menacés. C’est difficile pour les chrétiens d’obtenir le soutien des autorités. Dans les foyers gérés par des musulmans, les chrétiens sont contraints à ne rien dire".
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Revenons à la Hongrie :
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Mais revenons à la Hongrie. Le Premier ministre hongrois Orban a demandé la tenue d’un référendum en Hongrie sur les quotas imposés par l’UE. Orban en a appelé l'UE à désormais se concentrer sur l’aide des chrétiens pour faire face à la crise migratoire qui a vu des millions de réfugiés voyager librement à travers le continent européen sans frontières nationales. Orban a dit : "Si nous voulons vraiment apporter de l’aide, nous devons vraiment aider là où se situe l’origine du problème. Si l’Europe désire le meilleur pour elle-même et construire une armée unie, elle doit être maîtresse de la mer Méditerranée et – comme le faisaient les anciens empereurs Romains – couler les bateaux vides et non autorisés".
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Le dirigeant hongrois a exhorté la Hongrie à dire "non" à tous les migrants après avoir saluer le vote capital pris par la Grande-Bretagne de quitter l’UE pour reprendre en main son île de façon indépendante. Il a répété son désir d’organiser un référendum national suite à la décision de l’UE de vouloir réinstaller un quota de 160.000 migrants parmi les états membres. Orban a dit qu’il espérait que le vote anti-immigration du Brexit serve d’exemple pour le reste de l’Europe. Il est tout simplement évident, dixit Orban, que si nous invitons les réfugiés à venir ils viendront. La guerre politique basée sur le thème de la migration est une occasion qui satisfait les deux parties, a-t-il ajouté.
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"Pour eux c’est une occasion unique de pouvoir détruire l’Europe qui est fondée sur la Chrétienté et la nationalité afin de complètement modifier les fondations ethniques de l’Europe". "Ils savent parfaitement que les musulmans ne voteront jamais pour un parti qui a des racines chrétiennes, et, de fait, en raison de l’énorme volume de musulmans en place, les partis conservateurs seront évincés du pouvoir". Mais cette guerre est aussi une excellente opportunité pour les partisans des États-Nations ayant des racines chrétiennes, a estimé Orban.
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"Notre grande occasion aujourd’hui est d’empêcher toute discussion sur la crise migratoire à travers ce système obligatoire" (ndmg - obligation d'accueillir tous les migrants). Orban a récemment affirmé son projet de construire une seconde barrière de sécurité pour défendre les frontières de son pays, car il n’a aucune confiance dans les dirigeants européens qui prétendent vouloir "endiguer" le flux de migrants provenant du Moyen-Orient et d’Afrique.
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Michel Garroté
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http://www.express.co.uk/news/world/709832/Hungary-migrant-crisis-EU-quota-system-Viktor-Orban-referendum
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/09/r%C3%A9fugi%C3%A9s-dans-les-foyers-g%C3%A9r%C3%A9s-par-des-musulmans-les-chr%C3%A9tiens-ont-peur.html
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http://www.christianophobiehebdo.fr/allemagne-des-migrants-chretiens-persecutes-dans-les-centres-de-refugies/
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http://visegradpost.com/fr/2016/09/13/pour-donald-tusk-president-du-conseil-de-lue-nous-devons-securiser-nos-frontieres/
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