Zemmour : Tous ces gens étaient d’extrême droite ?

Zemmour: La Droite a refusé de mener le combat des idées. C’est pourquoi la gauche domine le terrain idéologique depuis 1968.

En 1990, le RPR et l’UDF ont présenté un programme des États généraux de l’opposition, signé par Jacques Chirac, Valérie Giscard d’Estaing, François Bayrou, Alain Juppé, Alain Madelin, et comportant les éléments suivants :

- Fin du regroupement familial

- Suppression du droit du sol

- Préférence nationale aux Français pour les allocations familiales

- L’islam est incompatible avec la République

- Nous ne pouvons pas avoir deux civilisations sur le même sol.

CNews: séquence de 29:10 à 29:56

https://vimeo.com/487337469

Après avoir imposé des millions de migrants à l’Europe, Merkel annonce la création d’un comité contre l’extrême droite et le racisme

La chancelière Angela Merkel a reçu hier, en marge d’un Sommet national sur l’intégration, les représentants d’associations de migrants. Dix jours après le meurtre de neuf personnes d’origine étrangère à Hanau (centre de l’Allemagne), ces derniers réclament de nouvelles mesures pour lutter contre le racisme et les discriminations. La chancelière a souligné que son gouvernement était « accablé de n’avoir pas encore réussi à mettre un terme à de tels actes ». Elle annoncé la création d’un comité interministériel contre l’extrême droite et le racisme.

Angela Merkel en a aussi appelé à la société dans son ensemble. Il faut pacifier les débats, a-t-elle souligné. « Nous devons être attentifs bien avant qu’il ne soit fait usage de la violence ». Cela touche « notre culture du débat, le choix des termes, le climat qui règne au sein de la société ». Chacun doit se sentir en sécurité et accepté dans sa dignité, comme le proclame la Loi fondamentale.

Selon la chancelière, il faut aussi arrêter de parler « d’’eux’ et de ‘nous’ ». « Mon arrière-grand-père était polonais », a-t-elle dit. À la quatrième génération, on ne lui demande pas si elle doit faire des efforts pour s’intégrer. Or, dans la même situation, les personnes de couleur se voient souvent demander d’où elles sont originaires. « Cela doit changer ».
[...]

Allemagneenfrance.diplo.de


Rappels :

Dresde (All.). 30 crimes en 4 mois : un Tunisien, demandeur d’asile débouté, terrorise les témoins et les victimes

Langenhagen (All.) : Condamnation avec sursis pour le réfugié afghan qui a abusé sexuellement d’une fillette de 11 ans

Meschede (All.) : Falsification de documents et provocation, une famille de demandeurs d’asile turcs se moque de l’administration « Vous ne pouvez rien faire contre nous »

Après avoir piégé l’Europe avec son pacte d’Ankara, Merkel juge « inacceptable » que la Turquie fasse pression sur l’UE

Angela Merkel : cette alliance avec l’AfD est « impardonnable, cette élection doit être annulée »

Hessen (All.) : La CDU (parti de Merkel) fait de la publicité pour la « nouvelle famille allemande »

Energie, économie, social, immigration : L’Allemagne de Merkel est en feu et vit dans le mensonge.

Europe : Merkel et Macron envisageraient d’exclure de l’espace Schengen  les pays qui refuseront des migrants et le regroupement familial

Vidéo inédite des magouilles entre Merkel et Guiseppe Conte (politicien italien) pour piéger Salvini

Migrants : Merkel demande le retour des sauvetages en mer organisés par l’Europe

 

Gilbert Casasus, professeur à l’UNIFR, souhaite un cordon sanitaire autour de l’AfD et absout l’extrême gauche

A propos de l’élection surprise et de la démission express de Thomas Kemmerich en Thuringe.

Rappels

[…] le parti social-démocrate (SPD), partenaire des conservateurs d'Angela Merkel au sein de la coalition gouvernementale à Berlin, avait fait d'une démission immédiate du dirigeant de Thuringe une condition de leur maintien au gouvernement.
[…] séisme politique créé par l'élection […] de M. Kemmerich en Thuringe grâce aux voix coalisées des élus locaux de l'extrême droite et de la droite modérée du parti de la chancelière (CDU).
Cette alliance a brisé un tabou politique dans l'Allemagne d'après-guerre où jusqu'à présent toute alliance avec l'extrême droite a été exclue par les autres partis traditionnels.
https://www.24heures.ch/monde/dirigeant-thuringe-jette-eponge/story/25085381

Le chef de file de l’AfD en Thuringe Björn Höcke écrit que la chancelière Merkel montre, par son intervention dans la formation du gouvernement de Thuringe, une conception problématique de la démocratie : « Quand les élections ne sont plus décisives, mais sont corrigibles, nous ne vivons plus que dans une simulation de démocratie. »
Björn Höcke à propos des élections en Thuringe

[…] Cela rappelle la triste situation de la République « démocratique » allemande, où le comité central du parti communiste prenait toutes les décisions et où les régions n’avaient aucun pouvoir politique. […]
Élections régionales de Thuringe : Viol de la constitution par le gouvernement fédéral

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RTS, Forum, 8.02.2020

Démission de Thomas Kemmerich en Allemagne

Interview de Gilbert Casasus, professeur en Etudes européennes à l'Université de Fribourg et spécialiste de l'Allemagne.

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Thibaut Schaller : On a vu une alliance inédite entre le centre droite et l’AfD. Angela Merkel a condamné cette alliance, congédié un ministre, aujourd’hui l’heureux élu démissionne.

Gilbert Casasus : C’est grave. C’est une crise politique profonde. Faute de majorité, les libéraux-démocrates se sont alliés avec l’AfD. Ce n’est pas un événement régional mais un événement national.

Le système politique allemand, mis en place en 1949 en Allemagne de l’Ouest, a vécu. On arrive au bout d’une certaine logique. Trop de petits partis sont venus dans le gouvernement.

Thibaut Schaller : Certains ont dit que l’AfD fait partie du jeu politique, que les temps ont évolué. C’est une erreur de voir l’AfD comme un parti normal ?

Cenator : L’hypocrite Schaller sait qu’il a invité un prof d’Uni d’extrême gauche, il connaît d’avance sa réponse. Toute l’astuce consiste à faire passer une émission de propagande pour une honnête interview destinée à informer les auditeurs.

Gilbert Casasus : L’AfD n’est pas un parti normal. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est une ancienne ministre de Helmut Kohl, Leutheusser-Schnarrenberger : Höcke est un fasciste, il se réclame de l’héritage national-socialiste, Donc c’est quelqu’un de très grave. C’est le pire des pires, parmi les membres de ce parti qui est déjà pire en lui-même (!!!).

Cenator : Sous l’étiquette « AfD », il existe des courants différents, mais comme ces courants sont opposés à la bien-pensance officielle, un consensus s’est établi pour diaboliser l’AfD en bloc. Il a suffi de lui coller l’étiquette d’extrême-droite pour en faire un bloc prétendument monolithique et infréquentable.

Il y a trop de partis au Parlement, c’est pourquoi on ne peut trouver une majorité qu’en formant des coalitions, qui ne correspondent plus à une logique politique. Mme Merkel est au pouvoir depuis plus de 14 ans et gouverne en grande coalition. On disait que les grandes coalitions sont des solutions provisoires, et Mme Merkel gouverne dans le provisoire depuis 14 ans.

Et voici les explications du professeur pour l’existence de l’AfD :

Comme il n’y a plus de concurrence, d’émulation politique, les gens essayent de trouver de nouvelles issues politiques, et cela permet aux extrêmes de s’exprimer et d’obtenir des résultats.

Thibaut Schaller : Mais là c’est l’issue d’un vote populaire, c’est dans les urnes que l’AfD a progressé. Est-ce que la stratégie du cordon sanitaire, comme on l’a connue en France contre le Front national, est une bonne stratégie ? Est-ce que cela ne va pas  pousser les gens à voter encore plus AfD ?

Gilbert Casasus : Le risque existe, mais il n’est pas possible, pour quelqu’un qui se reconnaît dans les valeurs de la République fédérale d’Allemagne, de faire alliance ce parti qui a un passé qui ne passe pas.

Merkel devait intervenir. Les libéraux du FDP et la CDU de Thuringe se sont ralliés à cete mascarade. Merkel, dont le parti, la CDU, est en coalition avec les socio-démocrates, était obligée de dire stop : elle a rempli sa mission assignée par les électeurs.

Thibaut Schaller : Le centre droit s’était donné pour mission de bloquer le ministre sortant, membre de Die  Linke, Bodo Ramelow. Est-ce qu’on ne peut pas faire le parallèle entre Die Linke d’un côté, qui est, aussi, issu d’une histoire communiste, et l’AfD de l’autre ? Ce n’est pas le même pendant ? (lapsus pour : penchant, tendance)

Gilbert Casasus : Les analyses du totalitarisme sont un peu dépassées entre-temps,

Die Linke a aussi un passé très problématique. Né du parti communiste de la RDA, avec un bilan extrêmement négatif, mais qui s’est démocratisé. Bodo Ramelow est issu de l’Allemagne de l’Ouest. En Suisse, ce serait la gauche du parti socialiste, ce n’est pas du tout un extrémiste. Tandis que l’AfD est un parti d’extrémistes. Là il y a une grande différence. Il faut, notamment quand on connaît l’histoire allemande, et notamment celle des années 30, faire attention de ne pas faire de parallèles entre les communistes et les nazis.
C’est parce qu’on a fait trop de parallèles entre les communistes et les nazis qu’on a vu ensuite ce qui s’est passé à partir de 1933.

Merci, professeur Casasus, de si bien récrire l’histoire. Vous êtes un digne successeur de Winston qui travaillait au ministère de la Vérité. En vrai polyglotte, vous pratiquez à la perfection la novlangue et arrivez à faire correspondre la réalité à la version officielle du Parti.

Source (audio 6 mn) : https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/demission-de-thomas-kemmerich-en-allemagne-interview-de-gilbert-casasus?id=11059118

Résumé et commentaires Cenator

Cuck : Film sur un Blanc frustré et solitaire qui devient un dangereux blogueur d’extrême droite

Encore de la propagande sur le danger et la dégénérescence des Blancs. On aura bien entendu droit à tous les clichés de l'extrême gauche, entre le personnage qui est haineux car sa vie est minable, sa frustration sexuelle et autres inventions qui font délirer les militants de gauche, la généralisation et la stigmatisation étant tout à fait permises lorsqu'il s'agit des Blancs.

Ce film passe évidemment sous silence la surreprésentation des Noirs dans la criminalité américaine. Il ne faut surtout pas que la réalité entrave l'endoctrinement.

Ce film devrait être encensé par tous les journaux de gauche d'Europe.

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"CUCK, du cinéaste Rob Lambert, est une étude de personnage captivante et un thriller psychosexuel qui suit un jeune homme isolé et solitaire alors qu'il est endoctriné dans les chambres d'écho [NDLR : une chambre d'écho est une description métaphorique dans laquelle l'information, les idées, ou les croyances sont amplifiées par la communication et la répétition] sur Internet de l'idéologie et de la haine de l'Alt-Right.

Touchant plusieurs nerfs d'actualité, CUCK donne un aperçu brut et impitoyable d'un monde sombre qui se cache à la vue de tous." (IMDb)

"Quand le feu arrivera, tu brûleras." Gravitas a lancé une bande-annonce officielle pour un film indépendant intitulé Cuck, une vision intrigante d'une question d'actualité dans la société américaine. Lorsqu'un solitaire frustré gagne en popularité en tant que vlogger d'extrême droite, la chambre d'écho sur Internet dans laquelle il trouve du réconfort transforme ses insécurités en une rage mortelle. Le terme "cuck" (bien qu'il s'agisse également d'un terme sexuel) désigne dans ce cas un homme qui attend désespérément l'acceptation et l'affection des femmes. Zachary Ray Sherman tient le premier rôle, avec une distribution comprenant Sally Kirkland, Timothy V. Murphy, Monique Parent, et David Diaan.

Firstshowing.net

 

 

En Autriche le FPÖ n’est nullement classé à l’extrême-droite

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Michel Garroté  --  Bon connaisseur de l'Autriche, Jean Sévillia est interrogé dans Le Figarovox sur l'union des droites qui horrifie nos bien-pensants.
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Non loin du palais présidentiel où se déroulait l'investiture du nouvel exécutif, plusieurs milliers de personnes manifestaient contre la participation du FPÖ au gouvernement, rassemblées derrière des banderoles proclamant « Les nazis dehors » ou « Mort au fascisme ». Ce type d'analogie historique a-t-elle un sens ?
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Rassembler 5500 personnes au centre de Vienne, capitale d'1,8 million d'habitants, derrière des drapeaux rouges et des banderoles d'antifas proclamant «No pasaran» ne signifie pas, en dépit de la complaisance des caméras de télévision, que les Autrichiens s'insurgent contre leur nouveau gouvernement. En démocratie, la légitimité provient des élections et du jeu constitutionnel. Je rappelle simplement que les conservateurs de l'ÖVP ont obtenu 31 % des voix aux élections législatives du 15 octobre dernier, et le FPÖ presque 26 % des voix. Après que Sebastian Kurz a été chargé de former le gouvernement par le président de la République, Alexander van der Bellen, un homme issu des Verts, les négociations en vue de la formation d'un cabinet se sont déroulées sur des enjeux publiquement affichés, de manière paritaire, selon les formes habituelles en Autriche. C'est donc dans le parfait respect des lois et de la Constitution autrichiennes que le gouvernement de Sebastian Kurz a été investi. Je rappelle encore que les sociaux-démocrates du SPÖ ont gouverné avec le FPÖ de 1983 à 1986, et gouvernent encore aujourd'hui avec lui dans deux diètes régionales, en Haute-Autriche et dans le Burgenland. En Autriche, encore une fois, le FPÖ n'est nullement classé à l'extrême droite, quoi qu'en pensent les médias français. La réalité politique est là, et non dans l'antifascisme d'opérette de quelques centaines d'étudiants et de bobos viennois.
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Heinz-Christian Strache, le leader du FPÖ et désormais vice-chancelier, aurait tout de même été proche des néonazis dans sa jeunesse ?
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Le néonazisme est interdit en Autriche, pays qui possède une des législations les plus sévères d'Europe en matière de répression du néonazisme et du négationnisme. Donc Strache n'a pas été proche des néonazis. Adolescent, il a peut-être été d'extrême droite, mais juge-t-on un homme de 48 ans sur les positions qu'il défendait à 18 ans ? En France, nous avons eu au cours des dernières décennies un certain nombre de hauts responsables politiques et de ministres qui, dans leur jeunesse, ont été membres d'Occident ou à l'inverse de mouvements trotskistes: fallait-il les enfermer dans cette étiquette. Depuis qu'il a pris la tête du FPÖ, en 2005, et réunifié les deux partis populistes après la mort de Haider, en 2008, Heinz-Christian Strache a plutôt fait un sans-faute, rejetant les ambiguïtés dont aimait jouer Haider quant au national-socialisme, condamnant l'antisémitisme, se rapprochant d'Israël. En Autriche, même ses adversaires peinent à pointer ses « dérapages », sauf à considérer que la critique du fondamentalisme islamique soit un dérapage. Cela dit, Strache est à son tour au pied du mur. A part son mandat de député et la direction de son parti, il n'a jamais exercé de responsabilité politique effective autre que le ministère de la parole. Lui aussi va devoir prouver qu'il est capable de passer du discours à l'acte.
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Le rapprochement entre les conservateurs et le FPÖ en Autriche est-il symptomatique d'une droitisation en Europe ?
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Je ne sais pas si le terme de « droitisation » est le bon, mais il est certain que, face à un certain nombre de défis qui sont posés à l'Europe, à toute l'Europe, la nouvelle coalition gouvernementale autrichienne veut répondre à des attentes de l'opinion en matière de sécurité nationale et de contrôle des flux migratoires. Kurz fait profession de foi européenne, et prendra personnellement en charge les questions européennes, enlevées au ministère des Affaires étrangères. Critique sur la politique migratoire de l'Union européenne, et de l'Allemagne d'Angela Merkel en particulier, le nouveau chancelier d'Autriche partage la volonté des pays du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie) de contrôler strictement leurs frontières au nom de leur souveraineté nationale. Au centre de l'Europe, c'est une inflexion majeure.
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Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 22.12.2017
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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/12/19/31002-20171219ARTFIG00075-jean-sevillia-le-fp-est-integre-de-longue-date-a-la-vie-politique-autrichienne.php?redirect_premium
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Suisse: L’administration reconnait que les « extrémistes de droite » sont discriminés. « Cela peut aller jusqu’à la perte d’emploi. »

Les milieux de l’extrême droite sont toujours soumis aux contraintes sur lesquelles, depuis assez longtemps déjà, le SRC attire l’attention dans ses rapports : le fait d’être reconnu comme membre de l’extrême droite a souvent des conséquences personnelles pouvant aller jusqu’à la perte de l’emploi ou de la place d’apprentissage, voire conduire à d’autres désagréments, par exemple lorsqu’un membre de ce milieu veut faire une carrière militaire.

Cette situation se reflète dans le comportement des extrémistes de droite puisqu’ils évitent de se manifester en public, la société suisse rejetant majoritairement les idées d’extrême droite.

Il devient aussi de plus en plus difficile pour les extrémistes de droite de trouver un lieu de rassemblement, par exemple pour un concert. Des salles sont louées pour des raisons apparemment anodines, par exemple une fête d’anniversaire. Le lieu est ensuite tenu secret – aussi dans le milieu lui-même – jusqu’à quelques heures avant le déroulement du concert. Si la salle n’est plus disponible à court terme, par exemple pour cause de résiliation du contrat par le propriétaire, l’événement est déplacé vers un lieu de remplacement – généralement situé dans un autre canton – déjà pressenti et organisé au préalable. Dans ce cas, les autorités n’ont souvent plus le temps d’empêcher que l’événement se déroule.

Source: Service de Renseignement de la Confédération, page 58

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Au gentil bobo de ma famille

Lors d'un Week-end en famille, je fus fort contrarié par un propos qui m'a touché et je dirais même blessé. Je ne suis sûrement pas le seul "islamophobe" à avoir vécu une remontrance, un rejet, une vindicte de la part d'un membre de sa famille.

Il est vrai que dans un vide grenier, une petite brocante ayant eut lieu dans un village, au fin fond du Loir et Cher, j'aurais pu éviter de montrer mon étonnement devant deux ou trois voilées qui circulaient avec leurs mômes, sans compter celui qui était en attente d'une sortie prochaine !

J'aurai pu atténuer mon agacement devant ces voilées qui chipotaient le prix de quelques vêtements,  comme si elles étaient aux souks. Oui, c'est vrai, j'aurai pu me taire, lorsqu'un peu plus tard, je vis une autre femme voilée, qui vendait des bibelots. Pas très malin, en famille, que d'affirmer que jamais je n'achèterai quoi que ce soit chez elle !

Et puis vint le clash, quand vint ma réflexion spontanée sur le fait que je ne supportais pas de voir des voilées afficher leur religion et encore moins dans un village de campagne.

Il n'y a rien de pire qu'un membre de la famille qui vous dit que votre obsession l'agace, que votre islamophobie l'ennuie, que votre discours est limite raciste, d'extrême droite, et que finalement "cela ne m'étonne pas que tu ai voté Front National".

On est toujours prêt à se battre, lorsque l'adversité vient d'ailleurs. On peut toujours répondre, argumenter, et se défendre lorsque l'interlocuteur n'est pas de chez vous, issu de vos tripes, de votre sang !

Tout ce que vous êtes capable d'énumérer sur le fait que l'islamophobie n'est pas du racisme, que le voile est un signe religieux servant à marquer la femme, la mettant en situation d'être inférieure, que le Coran est intrinsèquement mortifère,etc. Tout s'efface...

Vint les classiques arguments des gentils bobos, le discours "humanistes", les appels à la compréhension, à l'acceptation des différences, et le choc soudain et brutal, que votre combat n'a jamais été intégré, imprégné, compris par ce/ces membres proches de votre famille, pas plus que vos engagements politiques et votre combat patriote.

Ainsi donc, vous avez protégé votre progéniture, satisfait ses demandes, obéit aux désirs familiaux, mit dans de bonnes écoles, écarté les dangers des fréquentations douteuses, engagé dans des chemins scolaires et universitaires.

Vous avez été soulagé de voir que votre progéniture avait trouvé sa voie, et qu'elle se réalise sur de bonnes bases. Celles que vous pensiez être, au minimum, un peu les vôtres !

Vous réalisez que votre discours, et toutes les bonnes raisons pour lesquelles vous avez mis en place cette protection, se retournent contre vous. Vous n'êtes plus qu'un "extrémiste de droite", un islamophobe, limite raciste, et que ce serait bien qu'enfin, vous compreniez que le passé, c'est le passé, que l'Histoire c'est l'histoire, que l'avenir, c'est l'acceptation de l'autre, du différent, y compris de la femme voilée, etc.

Exit Victor Hugo: Il n’y a pas d’arbres ni de plantes sans racines ! Il n’y a pas d’avenir sans passé.

Bienvenue Guillaume Faye: Pour réussir socialement, il faut avoir une position qui aille dans le sens de la soft idéologie antiraciste, immigrationiste et égalitaire comme au temps de l'URSS, où il fallait être prosoviétique !

On découvre que les parents éduquent, protègent, aiment, et ont eu souvent peur pour leurs enfants ! Qu'ils ont maladroitement parfois, tenté d'enseigner leurs vécus, leurs expériences. En fait, ceux qui formatent, c'est l'entourage, les amis, l'école et les cours formatés, l'enseignement universitaire, et font de votre progéniture, des sortes d'étrangers au second degré qui vous regardent, et vous jugent avec des "critères droits de l'hommistes" et des pseudos "valeurs républicaines", contre lesquelles pourtant, vous aviez voulu les mettre en garde hier, en leur donnant un esprit critique !

Vient le jour ou parents, vous réalisez comme cette mère Iranienne, que sa fille la surveille à la demande de son école, pour savoir si elle se maquille ! La petite fille ne voit pas le mal ! Elle pense qu'elle rend service à sa mère !

Alors, étant incapable de faire monter la chaudière et aller à l'explosion familiale, j'ai acheté un drapeau Français. Un tellement grand, que je ne sais toujours pas où le mettre chez moi ! Je l'ai acheté à un Africain ! Un drapeau de la France me disait-il ! Même pas honte...

Au cas où ce membre de ma famille devait me lire, je voudrai lui dire cette phrase de John Donne : n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi.

Qu'il écoute bien cette vidéo, et qu'il sache bien pourquoi je me suis lancé dans ce combat contre une idéologie mortifère. Pourquoi j'exècre au plus haut point l'islam et tout ce qu'il représente, voile islamique compris, outil premier de sa propagande ! Qu'il comprenne enfin que je suis bien plus humaniste que lui, bien plus amoureux de la liberté que lui, bien plus fier de mon pays et de son Histoire, et que je crois toujours comme il y a 40 ans, comme l'affirmait Aragon que : la femme est l'avenir de l'homme !

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Gérard Brazon

La Tribune de Genève sur les Identitaires : « Le bateau antimigrants qui choque le monde entier »

Christian Hofer :

Alors que la violence de l'extrême gauche a ravagé Berne, Genève, Paris, Hambourg, dans un chaos inimaginable avec des conséquences financières très lourdes, la Tribune de Genève décide de pointer du doigt l'extrême droite qu'elle qualifie d'antisémite sans aucune connaissance du milieu. Et cela au mépris des statistiques pourtant très claires au sujet de la violence de l'extrême gauche (ici en page 58). C'est donc cela une analyse selon la Tribune de Genève amalgamant tout et n'importe quoi.

Il est vrai que le simple fait d'accoler cette étiquette d'antisémitisme à des groupes de militants permet de prétendre qu'on se trouve face à des "nazis" en passant sous silence d'où provient réellement l'antisémitisme aujourd'hui, spécifiquement chez les militants pro Palestine que l'on retrouve dans une certaine communauté, soutenue justement par la gauche qui milite pour "l'accueil du pauvre migrant"! Bien entendu, aucun article ne sera publié à ce sujet dans notre presse romande.

De plus, la journaliste s'octroie le droit de parler au nom de tous en clamant que "le monde entier a été choqué par l'entreprise de Jean-David Cattin". Une telle prétention démontre dès les prémisses que nous avons affaire à un article dont le but est de façonner la pensée des lecteurs. Ainsi le simple pékin n'est considéré que lorsqu'il loue la même idéologie. Mais fondamentalement, on le comprend bien: c'est l'univers bien-pensant de la rédactrice qui est chamboulé par des Européens qui ont le courage de s'opposer à cette immigration démentielle.

Les sommes collectées si rapidement par les Identitaires révèlent au contraire que de nombreuses personnes sont opposées à cette immigration de masse que subit l'Europe, même si cela dérange Sophie Roselli.

Par ailleurs, la journaliste n'a rien trouvé de mieux qu'une photo de l'extrême gauche, mouvement qui se gargarise de la violence et qui aurait justement besoin d'une analyse critique, pour illustrer son article. Or aujourd'hui, les politiciens de gauche subventionnent l'extrême gauche avec les deniers publics et la protègent sans que cela ne la gêne.

Enfin, on notera l'une des raisons principales invoquées par l'article : "le fort activisme de l'extrême gauche (en bon français leurs violences et leurs menaces dégueulasses) et le multiculturalisme". On en vient donc à louer ce qui est synonyme de violences et d'insécurité alors que les militants d'extrême droite sont bien plus respectueux de la démocratie et des biens d'autrui.

La manifestation de l'UDC, annulée après des menaces de l'extrême gauche, ne fera, elle, l'objet d'aucune analyse. C'est ainsi que cela se passe dans notre presse romande.

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Que révèle le parcours du Genevois coordinateur du bateau antimigrants qui choque le monde entier?

(...)

Dernière polémique en date: la pétition lancée en ligne contre la fête du 1er Août en ville de Genève, partagée avec le Bénin. Un mystérieux groupe aux propos racistes a obtenu près de 500 signatures.

Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation, ne cache pas son inquiétude.

(...)

Source et article complet

Notre camp politique serait « d’extrême-droite »

   
Michel Garroté - L'hebdomadaire français de gauche Le Point reprend une dépêche de l'agence de presse d'extrême-gauche AFP intitulée "Ces médias à la droite de la droite qui veulent réinformer les Français". Lorsque l'AFP s'épenche sur ce qu'elle appelle "extrême-droite", il y a toujours matière à rire. L'AFP met toutes les "droites de la droite" dans le même sac. L'AFP prétend voir l'extrême-droite là où elle n'est pas. L'AFP, dans sa dépêche, ne fait pas de différence entre "Egalité et réconciliation", "Fdesouche", "Boulevard Voltaire" et "Valeur Actuelles". Encore un petit effort et l'AFP va nous dire que Le Figaro est d'extrême-droite...
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"Ces médias à la droite de la droite qui veulent réinformer les Français", c'est donc une dépêche typiquement AFP, une dépêche un brin délirante et parano, dans laquelle on peut lire, avec amusement (extraits adaptés et commentés par mes soins ; voir lien vers source en bas de page) : Egalité et réconciliation, Fdesouche, Boulevard Voltaire ou encore Russia Today... Depuis une décennie, des médias au positionnement très droitier ont fait leur apparition sur la toile, avec l'objectif de "réinformer" les citoyens. "Trop à gauche" ou encore "pas suffisamment représentatifs", c'est bien souvent en ces termes que les Français jugent leurs médias (Michel Garroté - En effet, les journalistes sont trop à gauche et pas suffisamment représentatifs, c'est même un euphémisme que de le dire).
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Les sondages réalisés élection après élection ne démentent pas ces impressions. En juin 2012 par exemple, un sondage Harris Interactive estimait à 74% le taux des journalistes ayant voté à gauche lors de la présidentielle. Pour lutter contre "la gauchisation des esprits" - selon la formule de Jean-Marie Le Pen - des médias à la droite de la droite ont ainsi fait leur apparition (Michel Garroté - Et ça y est, hop, l'AFP fait exprès de metre dans le même sac l'opinion des Français et l'opinion de Jean-Marie Le Pen. Si les Français, notamment ceux qui s'informent sur Internet, veulent lutter contre la gauchisation des esprits, le fait que Le Pen pense ou ne pense pas la même chose n'a ici aucun intérêt, sauf pour l'AFP).
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Pour Jean-Marie Charon, sociologue des médias, la montée des "médias de masse", et notamment la télévision, a banni "les opinions minoritaires" de l'espace médiatique: "de l'avènement de la télévision jusque dans les années 1990, les courants minoritaires dont l'extrême droite n'ont plus eu accès à la télé officielle", explique-t-il. Privés de leur droit de cité dans les médias, "ces courants minoritaires" ont, selon le sociologue, "profité de l'essor du numérique pour lancer leur propre plateforme d'information" (Michel Garroté - En France, tous les sociologues sont d'extrême-gauche depuis 50 ans. Et accessoirement, je trouve amusant, ce mépris, à peine "voilé", si j'ose dire, pour les courants "minoritaires").
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Hétéroclites, ces médias partagent néanmoins une vision du monde et un positionnement idéologique. Toutefois, deux stratégies se font face : d'un côté, un choix en faveur d'un discours presque exclusivement identitaire et de l'autre, une stratégie plus "confusionniste", dont l'intérêt selon Tristan Mendès France, enseignant en cultures numériques à l'université Sorbonne-Nouvelle, est de créer "des passerelles" entre extrême droite et extrême gauche (Michel Garroté - C'est, là encore, du charabia de journalistes et  d'enseignants. Du reste, c'est totalement faux d'alléguer que les sites et blogues de la droite de la droite et les sites et blogues de la droite libérale-conservatrice partagent une même "vision du monde" et un même "positionnement idéologique").
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Le site Egalité et réconciliation par exemple, traite régulièrement de la question du TTIP (traité de libre échange transatlantique) ou encore du Big Pharma (...) En clair, des thèmes qui pourraient être traités par des médias d'extrême gauche, relate l'enseignant à l'AFP (Michel Garroté - "Créer des passerelles entre extrême droite et extrême gauche" ? Tiens donc ! Selon l'AFP et ses interlocuteurs, Mélenchon crée des passerelles avec Marine Le Pen qui elle crée des passerelles avec Mélenchon ? L'AFP et l'université Sorbonne-Nouvelle devraient préciser un peu leur postulat, comme ça nous comprendrons -- peut-être -- de quoi il retourne ici).
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Dans la même lignée, le site Agence Info Libre, co-fondé par David Bonapartian et qui propose d'offrir "un regard libre et différent" sur l'actualité, brasse lui aussi un large choix de sujets. A contrario, Fdesouche, qui fonctionne comme un agrégateur d'informations, ou encore La Gauche m'a tuer se concentrent eux presque exclusivement sur les thématiques identitaires (Michel Garroté - Pas un mot sur Riposte Laïque, pas un mot sur Résistance Répuclicaine, et, pas un mot, sur Les Observateurs, notre site libéral-conservateur suisse, dont un tiers des lecteurs sont des Français vivant en France... L'AFP a-t-elle omis de les mentionner ? Ou est-ce de la censure pure et simple, envers ces trois sites Internet incontournables et qui comptent un nombre très élevé de lecteurs ?).
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Si chacun dispose d'une ligne éditoriale propre, tous partagent le même objectif : "réinformer" les citoyens. Le concept de "réinformation" n'est pas nouveau. Mais il est promu depuis quelques années par l'intellectuel d'extrême droite Jean-Yves Le Gallou. En 2003, comme acte fondateur, il lance Polémia, un cercle de réflexion qui met sur pied une critique des médias (Note de Michel Garroté - Décidément, l'AFP ne supporte pas les sites et blogues de réinformation, elle enrage, elle voudrait qu'ils n'existent point).
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En 2010 naissent les Bobards d'or, une cérémonie destinée à dénoncer les journalistes "qui n'hésitent pas à mentir délibérément pour servir le politiquement correct". Deux ans plus tard, il co-fonde l'OJIM (observatoire des journalistes et de l'information médiatique) afin "d'informer sur ceux qui nous informent" (Michel Garroté - Polémia et les Bobards d'or, encore de quoi irriter l'AFP, mais enfin, comment osent-ils nous accuser de mentir délibérément pour servir le politiquement correct, nous, l'AFP, la crème de l'info ?).
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Pour Tristan Mendès France, cette critique des médias vise à "discréditer les journalistes. En optant pour un discours de l'alternative, ils s'assurent les faveurs d'un public déçu ou méfiant des médias traditionnels", décrypte-t-il auprès de l'AFP. Pourtant, note Dominique Albertini, journaliste et co-auteur de l'ouvrage "La Fachosphère", la "réinformation" est avant tout "un concept marketing car la plupart de ces médias sont des médias d'opinion". Qu'importe, la "réinformation" est un créneau qui fonctionne : s'il n'y a pas de chiffres officiels mesurant l'audience de ces sites, ils sont souvent cités comme faisant partie des blogs politiques les plus populaires (Michel Garroté - les gens comme nous s'assurent les faveurs d'un public déçu ou méfiant des médias traditionnels. Oui. Et alors ?).
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Une audience qui attise les convoitises d'un pays en particulier: la Russie, qui voit en la "réinformation" une façon de diffuser sa vision du monde. Présente en France pendant de nombreuses années à travers le titre "La Voix de la Russie", c'est en 2014 que la Russie modernise son offre française avec le lancement de Sputnik, un service d'informations multimédia (Michel Garroté-J'avoue qu'en effet, Sputnik est plus agréable à lire que Le Monde, Libération, L'Obs, ou encore, l'omniprésente et déficiente AFP subventionnée avec les impôts des Français).
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Mais c'est le lancement en octobre du site Russia Today, du nom de la chaîne d'information internationale qui émet notamment en anglais, en arabe et en espagnol, qui intrigue. Doté d'une large palette d'intervenants allant du souverainiste Pierre Lévy, à l'économiste euro-critique Jacques Sapir en passant par le directeur de la publication du droitier Valeur Actuelles, Yves de Kerdrel, il est, selon Nicolas Hénin, auteur de l'enquête "La France russe", adepte du confusionnisme : "la chaîne cultive, sciemment un discours confusionniste, dans le but de faire émerger un souverainiste, même de gauche, favorable à la Russie" (Michel Garroté - Cerise sur le gâteau ! Nous serions à la botte de Poutine, l'homme à abattre !).
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Mais la chaîne ne s'arrête pas là. Pour parfaire son image de média alternatif, elle recrute fin novembre Philippe Verdier, présentateur météo de France 2 licencié après la parution de son livre controversé sur le climat. Une façon de dire que, contrairement aux médias "dominants", elle ne censure pas ses journalistes (Michel Garroté - J'ignore à quel point Poutine censure les médias russes. Ce dont je suis sûr, en revanche, c'est que la Russie n'a rien à envier à la France, pour ce qui concerne la censure, 'intox, la médisance, la calomnie et les allégations mensongères. En France, 99% des journalistes sont de gauche, voire d'extrême-gauche, qui dit mieux ?).
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Pour la spécialiste de la Russie Anne Nivat, ce positionnement n'a rien d'étonnant : "les Russes veulent incarner l'alternative dans chaque pays où ils s'implantent et en France, l'alternative selon eux c'est de relayer les thèses de la droite dure (Michel Garroté - Mais bon sang mais c'est bien sûr ! Poutine, c'est le patron occulte du Front National et Marine Le Pen voudrait même l'épouser, sauf qu'hélas, Poutine est déjà marié) - (fin des extraits adaptés et commentés par mes soins ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lepoint.fr/politique/ces-medias-a-la-droite-de-la-droite-qui-veulent-reinformer-les-francais-03-09-2016-2065633_20.php
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La violence c’est l’extrême gauche et pas l’extrême droite

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Michel Garroté - En France, la menace de violences la plus forte est portée par l’extrême gauche et par l’islam radical ; et non pas, par l’extrême droite ou par l'ultra droite. Pourtant, la caste politico-médiatique parisienne cherche sans y parvenir les preuves (inexistantes) d'une quelconque violence à droite ou à la droite de la droite. Et la caste politico-médiatique parisienne ferme les yeux face à l'islamo-gauchisme. Ivan Rioufol analyse tout cela avec, comme toujours, pertinence et courage.
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : C’est la responsabilité collective de tous les gouvernements depuis maintenant 40 ou 50 ans de n’avoir pas voulu voir les risques que représentait une immigration de masse et défendu une société multiculturelle. C’est au cœur du multiculturalisme que se développe aujourd’hui cette possible guerre civile. Ceci n’est pas une surprise pour moi, qui suis un observateur, mais ce qui est déroutant, c’est de voir que les pouvoirs publics ne le découvrent qu'aujourd’hui.
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Ivan Rioufol : Si le président de la République désigne le terrorisme comme la menace, il ne dit pas de quel terrorisme il s'agit. Il faut dire que la menace, aujourd’hui, c’est bien le terrorisme islamiste radical porté par une idéologie totalitaire et qu’il faut le combattre. Mais ce préalable n’est pas mentionné ou alors pas suffisamment. Seul Manuel Valls qui l’a affirmé récemment, en évoquant la nécessité de combattre l’islamo-fachisme, un terme que j’approuve, mais qui n’a pas été repris et n’a pas été suivi d’actes. Vigipirate, opération Sentinelle, tout cela est bien, mais le phénomène d’aujourd’hui nécessite des solutions d’une autre envergure.
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Ivan Rioufol : Je ne comprends pas exactement le terme d'« ultra droite ». Ce que je vois, en tant qu'observateur, c’est que la violence n’est pas à l’extrême droite, mais à l’extrême gauche. On l’a vu ces trois derniers mois, avec la montée en puissance d’une violence urbaine théorisée par les mouvement d’extrême gauche. On a vu se déployer cet islamo-gauchisme qui trouve des intérêts communs dans le rejet de la société capitaliste, libérale, des démocraties occidentales en règle générale. Pour l’instant, je n’ai pas vu que l’extrême droite constituait une telle menace. Je ne voudrais pas croire que, de la part de M. Calvar [directeur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)], cette accusation serve à détourner les regards de la menace la plus évidente, qui est portée par l’extrême gauche et l’islam radical.
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Ivan Rioufol : Malgré la violence terrible des attentats, il n’y a pas eu de réaction de violence. On a pas vu de Français prendre les armes, maltraiter les musulmans ou en faire boucs émissaires. Il y a eu, ici et là, des actes antimusulmans, mais ils sont d’une gravité bien moindre que les actes anti-chrétiens, anti-juifs ou anti-occidentaux. On peut redouter qu’une incompréhension croissante de l'islam progresse au sein des sociétés occidentales, si les musulmans ne prennent pas conscience de l’urgence pour eux de faire savoir qu’ils n’ont rien à voir avec ceux qui les caricaturent, avec ce totalitarisme islamiste.
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Ivan Rioufol : Or, pour l’instant, j’observe une sorte de zone grise de prudence, de la part de la communauté musulmane française en particulier, qui ne cherche pas à se démarquer de cet islamisme. Il n'y a eu qu’un seul exemple de manifestation organisée contre les horreurs du djihad, c'était il y a quelques semaines à Mantes-la-Jolie. Cette exception mise à part, il n’y a pas suffisamment d’actes qui puissent rassurer l’opinion française sur l’adhésion de la communauté musulmane aux valeurs laïques, démocratiques, républicaines de la société occidentale, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://francais.rt.com/opinions/23650-violence-extreme-gauche
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Blocher s’inquiète… de la montée de l’extrême-droite en Europe

SonntagsBlick: Le stratège de l'UDC Christoph Blocher est préoccupé par la victoire dans le monde entier "de l'extrêmisme, qui rejette une politique ordonnée".

Le renforcement de ce mouvement montre que les citoyens ont perdu la foi en la politique établie, explique l'ancien conseiller fédéral dans une interview avec le journal alémanique SonntagsBlick.

Selon lui, en Suisse, il n'est pas possible pour des partis d'extrême-droite comme l'AfD (Allemagne), le Front National (France), l'UKIP (Grande-Bretagne), le FPÖ (Autriche) ou pour des sympathisants du candidat à la présidentielle américaine Donald Trump de se développer. Et ce grâce à la démocratie directe et à l'UDC, argue-t-il.

Source

Ces journalistes qui s’évertuent à nier le réel…

Qui nie l’évidence n’inspire pas franchement confiance.

Comment endiguer la montée de l’extrême droite ? Telle est la question angoissante, lancinante, inextricable qui vient et revient, comme la marée, dans tous les débats politiques de la grande presse française, et maintenant européenne. On se gratte le menton, on conjecture, on échafaude : jouer de la flûte traversière, sauter à l’élastique, mimer « le papa pingouin » ? Et simultanément, même, si cela pouvait fonctionner.

Parfois, pourtant, il s’agit moins de faire que de ne pas faire.

de Gabrielle Cluzel

Article complet ici

Et en prime nous serions des nazis

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J'aimerais revenir sur un sujet déjà évoqué sur lesobservateurs.org. Jérôme Jamin, professeur de science politique et de philosophie politique à l’université de Liège, estime, en gros, que les extrêmes-droites seraient, selon lui, dans la continuité du nazisme et qu'elles enfermeraient, selon lui, l’autre dans sa culture comme autrefois dans sa race.
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En moins subtil, Jérôme Jamin estime - soyons clairs - que les partis patriotiques et les sites et blogues libéraux-conservateurs patriotiques en Europe seraient, selon lui, des nazis. Toujours selon Jérôme Jamin, le mot "culture" aurait simplement remplacé le mot "race".
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Et par conséquent, si quelqu'un comme vous, comme Uli Windisch, comme Robert Ménard ou comme moi par exemple, défend le libéralisme conservateur et/ou la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, alors ce quelqu'un est un "nazi". Voilà où nous en sommes en 2016.
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Michel Garroté
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Les extrêmes-droites sont dans la continuité du nazisme, elles enferment l’autre dans sa culture comme autrefois dans sa race

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Jérôme Jamin, professeur de science politique et de philosophie politique à l’université de Liège, hier matin (23 mai, peu après 7 h 30) l’invité de la rédaction de RTS La Première, interrogé par Yann Amedro.

http://www.rts.ch/play/radio/linvite-de-la-redaction/audio/linvite-de-la-redaction-jerome-jamin-professeur-de-sciences-politique-et-de-philosophie-politique?id=7724986

Pour lui, les partis d’extrême-droite actuels s’inscrivent dans la continuité du fascisme, sauf que par un changement stratégique insidieux, ils ne parlent plus de race mais de culture ou de religion.

Extraits (un peu abrégés ; minutes 3:30 à 14:10 ; mes commentaires en italiques, peut-être évidents mais manifestement pas pour tout le monde) :

 

Jérôme Jamin : (…) Au début, on pouvait établir des liens forts, sur le plan humain, personnel et idéologique, entre les leaders des années 70 et 80 et des leaders qui ont collaboré pendant la seconde guerre mondiale. Donc on pouvait dire : il y a vraiment une continuité entre le fascisme des années 30 (en clair, le nazisme) et l’extrême-droite des années 70-80 ; je pense notamment en France à Jean-Marie Le Pen (qui avait 12 ans en 1940), mais pas uniquement. Avec le temps, de nouvelles générations sont arrivées, très marquées par le fait qu’ils étaient systématiquement exclus du jeu démocratique à cause des origines sulfureuses du mouvement, et donc ils ont adapté le discours : d’un discours sur les races dans les années 70 ou 80, avec du racisme ouvert et assumé, on est passé progressivement à un discours sur les cultures, donc moins agressif, qui a laissé la place depuis le 11 septembre à un discours sur les religions.

Yann Amedro : Donc vous nous dites que c’est la même chose mais avec un vernis différent ?

JJ : C’est même plus qu’un vernis. C’est un vrai travail idéologique. Aujourd’hui le racisme est unanimement condamné (…) : plus personne en Europe n’ose dire : moi j’appartiens à une race supérieure et il faut exterminer ou enfermer ou punir les races inférieures (…). Par contre, ce discours est adapté. Au lieu de s’en prendre à des individus en fonction de leur couleur de peau, on va s’en prendre à leur culture, en disant que leur culture n’est pas compatible avec la nôtre (pardon, la loi islamique est vraiment incompatible avec notre culture), et que [ce « que » doit être un lapsus, il ne correspond pas à la logique de la phrase] ces gens sont un peu enfermés dans leur culture, comme ils auraient été enfermés dans leur race par le passé. (Falsification grossière : les musulmans s’enferment de plus en plus eux-mêmes dans leur culture, alors que la société d’accueil attendait qu’ils s’intègrent.)

Plus récemment – et c’est beaucoup plus insidieux (sic), parce que ça renvoie à de vrais problèmes et donc c’est très difficile de séparer ce qui est sincère et ce qui est une arnaque idéologique (re-sic) – de plus en plus de partis d’extrême-droite aujourd’hui ont compris que le moyen le plus facile de s’en prendre aux étrangers sans parler de race ni même de culture, c’est de s’en prendre à l’islam. (Je ne savais pas que le moyen le plus facile de m’en prendre aux Portugais ou aux Polonais était de m’en prendre à l’islam.) Parce que du coup ils se positionnent comme des partis démocratiques contre une menace islamiste et ils laissent donc entendre qu’ils ne sont pas des partis extrémistes mais des partis démocrates. Mais la question de l’islam est une question très complexe.

(Il serait sans doute indécent de dire que les Verts ont « profité » des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Par contre, le même procédé est tout à fait admis quand il s’agit de critiquer l’extrême-droite. Dans les préjugés entretenus par la gauche, il va de soi que les gens qui tentent d’avertir leurs concitoyens des dangers de l’immigration musulmane massive sont automatiquement discrédités comme des extrémistes qui utilisent l’actualité pour leurs propres intérêts électoraux. À travers les lunettes gauchistes, il est inconcevable que l’on puisse critiquer l’islam pour protéger nos sociétés : on ne peut le faire que par xénophobie et par racisme masqué. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Qui veut jeter l’opprobre sur une personne ou une idée la traite d’« extrême droite », de « populiste », etc. Toutes ces invectives mal définies sont de l'ordre de la propagande, pas de la réflexion, elles empêchent même une analyse sérieuse. Voir aussi https://lesobservateurs.ch/2015/10/19/immigration-pourquoi-il-ny-a-pas-de-debat-en-suede/.)

YA : Je reviens à ma question : au fond, le discours est le même, c’est un discours « « raciste » » (j’y mets tous les guillemets) qui s’est adapté à la démocratie, à la multiculturalité, évidemment qu’il y a la crise migratoire, mais le ressort est le même qu’il y a 40-50 ans ?

JJ : C’est un discours qui considère que l’inégalité est une bonne chose, et qu’il ne faut pas aller contre les inégalités. Il y a des inégalités entre les races, les cultures, les civilisations, les populations, c’est une bonne chose et il faut protéger ces inégalités, grâce notamment à la nation, qui va protéger un groupe contre des ennemis, contre une menace extérieure, contre les réfugiés, contre l’islam, contre d’autres civilisations, et donc en effet, de ce point de vue-là, ça n’a pas changé. Néanmoins – je connais moins le cas du FPÖ, mais en France, par exemple au Front national, si ce principe de l’inégalité est resté, il y a aussi quand même des évolutions, par exemple en matière d’antisémitisme : on trouve moins d’antisémitisme aujourd’hui que par le passé. Donc il y a quand même des évolutions, ce n’est pas uniquement un vernis.

YA : Comment on l’explique, ça, moins d’antisémitisme que par le passé ? On se souvient des petites phrases du père, Jean-Marie. C’est quoi : on ose plus facilement taper sur l’islam aujourd’hui, et moins sur la communauté juive et Israël ?

(Voyons, si la question était d’« oser », on continuerait à taper sur le plus faible comme par le passé, sur la minorité juive, on ne se mettrait pas à taper sur l’islam au moment où il devient de plus en plus fort. Non : l’« extrême-droite » critique l’islam parce qu’elle est la première à comprendre que c’est lui le danger pour notre civilisation.)

JJ : Je dirais deux choses. D’abord, c’est électoralement suicidaire, comme le racisme : c’est très dangereux de s’aventurer dans ce genre de discours, parce qu’on peut très facilement vous cataloguer comme étant d’extrême-droite. Le Jobbik, en Hongrie, ou le British National Party au Royaume-Uni, ont décidé en interne très clairement : la question juive on laisse tomber, on arrête, c’est électoralement suicidaire. Ça c’est la stratégie.

Maintenant il y a une autre explication, c’est qu’on trouve à l’extrême-droite des gens qui considèrent qu’Israël est le seul pays qui parvient à être dur avec les Arabes. Et donc Israël apparaît parfois comme un modèle de ce que devrait être l’Occident aujourd’hui. (…) C’est assez paradoxal, mais l’État d’Israël, qui était mal vu à l’extrême-droite par le passé, devient dans certains discours le modèle à suivre si on veut se protéger contre une prétendue (sic) islamisation de l’Europe (Non Monsieur, l’islamisation n’est pas prétendue, elle est déjà en cours ! N’avez-vous jamais entendu parler de Molenbeek ?)

YA : (aborde la question du populisme)

JJ : (…) C’est particulièrement simple : le populisme, ce n’est pas une idéologie, c’est simplement une rhétorique qui oppose le peuple aux élites. De ce point de vue, le populisme peut être de gauche, de droite, d’extrême-gauche et d’extrême-droite : Berlusconi, Schwarzenegger, Marine Le Pen, Hugo Chavez (…) tous opposent un peuple à une élite, sauf que le « peuple » n’aura pas le même sens (…) et l’ « élite » non plus. C’est une matrice peuple/élite qui va se greffer sur des idéologies [différentes] (…) et franchement le populisme n’est pas spécialement une menace pour la démocratie, alors que l’extrême-droite représente une menace.

YA : Ah, vous dites que le populisme n’est pas forcément une menace pour la démocratie, là je vous demande de développer un peu (…).

JJ : C’est un discours simplificateur. On pourra toujours dire que la simplification est une menace pour la démocratie… mais connaissez-vous beaucoup d’hommes politiques capables de ne pas simplifier ? Vous devez aujourd’hui être capable de faire passer des discours complexes facilement, donc vous devez simplifier. Le populisme est sans doute une simplification permanente là où l’acteur politique traditionnel ne simplifiera pas tout le temps. Le populisme, au lieu de décrire la grande complexité de notre société, c’est une simplification qui dit : le peuple n’y est pour rien, c’est à cause des élites (selon les pays, les élites seront la finance et les banques, les bureaucrates de Bruxelles, les apparatchiks de Washington, les « fils de », les gens qui appartiennent à une caste). Ce n’est peut-être pas un discours très sympathique, mais ça ne met pas fondamentalement en danger la démocratie.

Alors que l’extrême-droite, qui est une idéologie, comme l’est l’écologie politique, le socialisme, le libéralisme, considère que les inégalités entre les peuples, les races, les cultures sont une bonne chose et qu’il faut encourager. C’est un tout autre registre. (…)

YA : (question sur Orban et le Jobbik) (précisons qu’Orban n’appartient pas au Jobbik).

JJ : (Ici je me permets de sauter certains arguments) et donc la violence du clivage peuple-élite est tout à fait différente si vous prenez du populisme d’extrême-droite que si vous prenez du populisme de gauche ou d’extrême-gauche. (…) Pour Orban, comme beaucoup d’autres, l’Europe est une opportunité. Parce qu’il est clair que l’Union européenne pose des problèmes de dynamique démocratique. On sait tous que l’UE présente certains avantages mais qu’il y a aussi des problèmes en termes de démocratie (…) Donc c’est une opportunité pour ces partis, parce qu’ils peuvent se positionner comme des démocrates qui vont dénoncer une dérive qui ne s’occuperait pas des peuples correctement.

YA : (revient à l’Autriche et demande si les 50 % de voix obtenus par Norbert Hofer et le FPÖ sont inquiétants) (les résultats définitifs n’étaient pas encore connus)

JJ : Non (…) ce qui se passe en Autriche aujourd’hui n’est ni plus ni moins grave que lorsque Marine Le Pen sera au deuxième tour des élections présidentielles (…)

 

Terminons par cette citation du Lieutenant-Colonel CERISIER, « Guerre à l’Occident, Guerre en Occident, p. 106-107 :

 

Prise de contrôle des esprits

L’opération de prise de contrôle des esprits tient compte du sexe, des générations, des religions, des statuts sociaux. Et aussi, ce qui est très important, de l’appartenance à l’une des classes ci-après.

Les amis. Ils regroupent la OUMMA et tous ceux qui, n’appartenant pas à cette communauté, sont acquis ou favorables aux « thèses » des tenants du Système islamique : les islamo-collabos. Ces amis, il faut les galvaniser, entretenir leur flamme, et les contrôler afin de pouvoir utiliser leur « force » au mieux des intérêts de la guerre contre l’Occident.

Les ennemis. Ils regroupent les infidèles, les mécréants, et aussi les musulmans foncièrement démocrates, qu’il va falloir anesthésier, culpabiliser, ridiculiser, diaboliser... afin de les affaiblir. Mais, surtout, il faut absolument neutraliser les patriotes. Dans une phase plus avancée de la guerre de type révolutionnaire, il conviendra de les éliminer physiquement, parce que dangereux pour la « cause ».

Les « idiots utiles ». Ils regroupent les naïfs, les ignorants des faits et réalités, les idéalistes, les rêveurs, les anarchistes, les révolutionnaires de salon. Ils sont cibles des actions destinées à les faire basculer dans le champ des amis ou dans celui qui ne constitue qu’une sous-classe : les pleutres, ces derniers, dans les années 80, auraient préféré être « plutôt rouges que morts ».

La prise de contrôle des esprits est réalisée à l’aide d’une ou plusieurs des actions suivantes : manipulation et intoxication des citoyens occidentaux quelle que soit leur religion, aux fins de démobilisation, et mobilisation, si nécessaire de manière forcée, des musulmans d’Occident.... »

 

Cenator, 24 mai 2016

 

Guy Parmelin : « Le potentiel de violence existe aussi bien dans les milieux d’extrême gauche que d’extrême droite »

Christian Hofer: On notera la stupidité abyssale de cet UDC qui pointe du doigt une extrême droite qui n'est guère responsable de violences dans notre pays à contrario de l'extrême gauche, comme ici ou ici. C'est tout simplement un déni de réalité! Qui plus est, par sa déclaration, il arrive à critiquer aussi son propre parti qui est estampillé "d'extrême droite" par de nombreux médias. A-t-on déjà vu un socialiste critiquer l'extrême gauche? Pendant ce temps, la gauche couvre les actes délictueux de ces extrémistes à Genève et à Berne.

Enfin, ce conseiller fédéral est déconnecté de la réalité: les tensions à l'encontre de l'asile en Suisse existent bel et bien. Il y a eu de nombreuses oppositions aux centres d'hébergements. On croirait que ce personnage travaille contre son propre camp!

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Le potentiel de violence existe aussi bien dans les milieux d’extrême gauche que d’extrême droite. Mais la situation est «relativement calme pour le moment», estime Guy Parmelin.

Le ministre de la Défense reconnaît toutefois que les développements sur le front de l’asile pourraient générer de fortes tensions. «Les signes d’une telle évolution n’ont pas encore été observés en Suisse, contrairement à ce que vivent d’autres pays européens.»

Source via le Facebook du PNS

Rappel: ni Ueli Maurer ni Guy Parmelin n’entendent suivre docilement la ligne de l’UDC

Vous êtes forcément un « nazi »

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Le gouvernement allemand indique, vendredi 26 février 2016, que les autorités du pays ne savent pas où se trouvent 13% du million de "migrants" enregistrés en 2015, ceux-ci ne s'étant pas présentés dans les foyers où ils devaient se rendre. Les causes possibles de l'absence de ces "migrants" pourraient être la poursuite du voyage vers un autre pays ou bien une plongée dans l'illégalité.
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C'est la version officielle. La claire vérité, c'est que plus de 130'000 "migrants" musulmans se sont évanouis dans la nature, sans compter les dizaines ou les centaines de milliers de "migrants" musulmans qui n'ont jamais été enregistrés.
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C'est donc le début -- ou plutôt la continuation -- d'une guerre asymétrique dans laquelle les djihadistes se fondent dans la masse. Le plus extraordinaire, c'est que nos médias s'acharnent toujours davantage contre ceux qui énoncent ces choses clairement : si vous craignez le chaos et la guerre civile en Europe et si vous osez le dire ou l'écrire, vous êtes forcément un "nazi"...
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Michel Garroté
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ITélé : Si le FN n’était pas à 30 %, la France n’aurait pas été frappée…

Par Marcus Graven

 

Le «pas d’amalgame» est à la peine. Il est bien sûr repris en boucle par la caste (médias, pseudo intellectuels, politicards, show-biz), mais il n'a plus l'impact de janvier.

Le bain de sang du 13 novembre a levé quelques tabous.

Les djihadistes n’étant pas spécialement des Français de souche ayant flingué une foule de jeunes arabo-musulmans avec des fusils Manufrance aux cris de «Christ-Roi», certains commencent à deviner la supercherie du «pas d’amalgame».

Ils supputaient déjà qu’entre population immigrée et insultes dans les rues, qu’entre primo arrivants et harcèlement des jeunes femmes dans les transports en commun, il y avait une connexion.

Ils sont maintenant de plus en plus convaincus que la stratégie du «pas d’amalgame» est une intrusion mentale, une manipulation psychologique, visant à transformer une vision saine d’une situation (Les Merah, Kouachi, Coulibaly, Salah Abdelslam n’ont pas surgi du néant) en pensée prétendument polluée par le racisme, la xénophobie, l’islamophobie.

Par ailleurs, l’évitement systématique des mots «islam», «islamisme», «Etat islamique», «musulman» pour désigner les djihadistes qui appliquent «spontanément» (les journaleux adorent cet adverbe en ce moment) le Coran  pour massacrer les mécréants, est tellement apparent qu’il en devient ridicule.

«Dash» par ci, «terroriste» par là, qui s’y trompe encore ?

Même l’emploi du mot «Français» pour désigner les tueurs passe de plus en plus mal. Quand on l’entend, on pense «Français de papier». Des journalistes, même si, pour l’instant, ils le réservent aux «Belges», ajoutent «d’origine marocaine», «tunisienne», «algérienne»…

La caste a de plus en plus de difficultés à métamorphoser les coupables en victimes. Le lien entre immigration et islam, islam et islamiste, islamisme et terrorisme n’a plus l’épaisseur d’un cheveu blanc mais d’un câble d’amarrage.

Par contre, ce qui marche en ce moment, c’est le «pas de haine», la bougie, le peace and love, le bisou.

Des autels sont dressés à la va-vite et on s’y épanche à coups de petits mots pathétiques gribouillés sur des morceaux de carton ou des feuilles de brouillon.

On baise la main du musulman ou on l’étreint à la chaîne pour montrer comme l’on est bon. Se mentir à soi-même est une caractéristique de la lâcheté.

https://youtu.be/y9kks-V39hQ

Devant les caméras, des pères disent qu’ils ne ressentent aucune haine envers les assassins de leurs enfants, des maris, aucune haine envers les meurtriers de leurs femmes…

Il doit bien y avoir quelques parents et époux qui éprouvent un peu de haine, mais ceux-là sont interdits de radio et de télévision.

La caste espère nous contrôler collectivement en manipulant les émotions infantiles de quelques individus privés de toutes défenses immunitaires, déjà en position du dhimmi couché.

Mais réponses bisounours et soumission ne suffisant pas, la caste cherche une réponse politiquement correcte au «pourquoi» des massacres.

Une intervenante sur iTélé l’a trouvée : les musulmans de l’Etat islamique n’ont pas frappé notre pays parce qu’il bombarde la Syrie, mais parce que l’extrême droite xénophobe est à un niveau très important. L’Etat islamique en profite, espérant que les attentats provoqueront des heurts entre musulmans et identitaires. S’en suivra une guerre civile de laquelle l’islam sortira vainqueur. La dame nous dit donc en filigrane que si le Front national ne représentait pas 30% de la population, les islamistes s’intéresseraient moins à la France. CQFD.

Avec ce genre d’arguments, la caste montre surtout qu’elle n’est plus au meilleur de sa forme. Le «pas d’amalgame», le «pas de stigmatisation» ont mal vieilli.

Il faut qu’elle renouvelle très vite son stock d’outils à décerveler si elle ne veut pas être balayée par la tempête qui vient.

Marcus Graven

Riposte Laîque le 18.11.2015

Des dizaines de milliers de manifestants à Varsovie à l’appel de l’extrême droite

Nos lecteurs nous informent (merci à Pierre H.)

Des dizaines de milliers de manifestants - 25.000 selon la police, 50.000 selon les organisateurs - ont défilé mercredi à Varsovie à l'appel de l'extrême droite nationaliste, sous le mot d'ordre "La Pologne aux Polonais, les Polonais pour la Pologne", informe l'AFP.

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