Violences le 1er Août à Yverdon-les-Bains : «Les autorités nous ont abandonnés»

Des habitants de la Villette, où se déroulent des affrontements chaque année, estiment que la police a tardé à intervenir. Une vingtaine d’individus a cependant été interpellée. Reportage.

[...]

«Vous avez en face des gens qui recherchent l’affrontement direct avec la police. Alors si vous leur donnez ce qu’ils veulent, cela tourne en une émeute incontrôlable»

Valérie Jaggi Wepf, municipale en charge de la Sécurité

[...]

À l’heure du bilan, l’édile annonce qu’une vingtaine de personnes ont été interpellées, «dont la majorité était des mineurs». C’est cinq personnes de plus que l’année précédente. Du côté des habitants de la Villette, certains désespèrent. «On va faire comme les voisins et partir du quartier le 1er Août, regrette une jeune femme. Jusqu’à quand va-t-on encore tolérer tout ça?»

24heures.ch/


Note : Le terme «Ara!» «Ara!» stipulé dans l'article se réfère au cri utilisé afin de prévenir les gens alentours (principalement lors d’un trafic de drogue) que les forces de l’ordres arrivent à proximité.

Rappels :

Yverdon : un Irano-Portugais de 15 ans déclenche un rodéo routier. Arcinfo prétend qu’il s’agit d’un Valaisan.

Vaud : un réfugié syrien et un Portugais terrorisaient Yverdon

Yverdon (VD) : une jeune Afghane retrouvée morte, son ex-petit ami afghan appréhendé

Yverdon: L’islamiste balkanique bénéficiait de notre aide sociale depuis 3 ans.

Suisse. Yverdon-les-Bains: Altercation entre Africains à coups de hache.

Yverdon-les-Bains: Les dealers sont des Nigérians qui bénéficient d’un visa Schengen et qui peuvent se déplacer librement.

Vaud. Yverdon-les-Bains: L’Algérien abuse d’une femme déficiente. Il n’est pas expulsé.

1er Août : la socialiste Sandrine Salerno instrumentalise la fête nationale pour imposer la propagande sur le Genre à la population

Christian Hofer :  Ce "château gonflable", qui a été développé en 2016 par la chercheuse française Odile Fillod, est actualisé à la lumière des dernières connaissances scientifiques développées, entre autres, à l’UNIGE et aux HUG. L'Université de Genève est donc un partenaire direct, tout comme la Ville de Genève.

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Lampions, saucisses et discours officiels. C’était le programme auquel s’attendait Jean en venant au parc La Grange assister au 1er août de la Ville de Genève. Mais cet habitant des Pâquis, la quarantaine, a un peu déchanté. «Je suis venu avec ma fille âgée de 8 ans. Ils annonçaient un «château gonflable». En fait, il s’agissait d’un clitoris géant, avec des panneaux explicatifs posés aux alentours.» [...]

« [...] Au 1er août, on avait affaire à une opération de communication qui ne disait pas son nom. Je me suis senti pris en otage. [...] »

Tribune de Genève

Suisse. Muttenz : Sommaruga a eu peur que des « extrémistes » perturbent son discours. Des contrôles intensifs de police ont été effectués.

Christian Hofer : des contrôles intensifs lorsqu'il s'agit de Suisses honnêtes et du laxisme pour les migrants qui nous mentent. Il est vrai que seule la sécurité de cette femme importe. Le peuple doit se taire et subir l'immigration qu'elle affectionne tant.

Les socialistes n'apprécient la police que lorsqu'ils peuvent en abuser contre leur propre peuple.

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Des extrémistes ont-ils voulu perturber le discours de Sommaruga?

Lors du discours de la Conseillère fédérale, la police a évacué 15 personnes et les a contrôlées. Des visiteurs s'en sont indignés. Apparemment, des fauteurs de troubles étaient sur place.

Les habitants de Muttenz sont en colère. Lors du discours de la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga au centre du village, des contrôles intensifs de police ont été effectués.

Les visiteurs de la fête ont ensuite évacué leur colère sur Facebook. J. P.*, l'un des visiteurs qui a été contrôlé par la police avec d'autres personnes, a initié la discussion dans un groupe Facebook de Muttenzer. Il avait été séparé de son fils de 6 ans.

Le père est séparé de son fils pour être contrôlé

"Avec trois autres personnes, j'ai été emmené sans raison par quatre policiers pour une vérification", écrit le père. Il a demandé à un ami de s'occuper de son fils pendant qu'il était emmené dans la salle de contrôle. Son message a déclenché l'indignation sur Facebook. "Totalement disproportionné", estime une utilisatrice. D'autres considèrent que les contrôles sont "tout simplement anormaux" ou "discutables". Beaucoup accusent même la politicienne d'un tel déploiement.

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Questionné par le 20 Minutes, le porte-parole de la police, Adrian Gaugler a déclaré "Nous avons eu diverses indications selon lesquelles il pourrait y avoir des incidents entre des personnes de gauche et des protagonistes de droite".

"Il y avait une certaine tension à la manifestation", explique Gaugler. La police a réagi a la suite de «soupçons concrets» et «par ses contrôles, elle a empêché une escalade de la situation ».

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20 Minutes.ch

Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

Nos remerciements à G. Vuilliomenet

Berne inquiet: « La Turquie organise dans 15 pays un programme pour ses ressortissants sous le prisme de l’islam et de l’empire ottoman. »

Nous parlions de ce spectacle islamiste déjà ici.

Nous avons affaire de manière claire à une réislamisation des Turcs que l'on nous présentait comme "fréquentables", voire comme des candidats sérieux à l'Union Européenne (avec des milliards de préadhésion à la charge des Européens).

Bien entendu, nos autorités sont dépassées par ces manœuvres islamistes puisqu'elles ne connaissent rien à l'islam qui est pour elles "une religion comme une autre".

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Silvia Steiner, présidente de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP), n'a pas apprécié le spectacle. Donné dans le cadre des LCO, il aurait dû être «politiquement et confessionnellement neutre». «Nous en parlerons lors de la prochaine séance du comité de direction de la CDIP», a-t-elle déclaré.

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Berne risque d'avoir fort à faire durant les mois à venir. Selon la SonntagsBlick, le ministère des Turcs de l'étranger a lancé un important programme d'enseignement turc dans 15 pays, dont la Suisse, afin d'empêcher l'assimilation de ses jeunes expatriés. Il s'agit d'enseigner durant le week-end l'histoire turque sous le prisme de l'islam et de l'empire ottoman. Selon certaines sources, Ankara aimerait ouvrir en Suisse une dizaine de classes.

Le conseiller national Peter Keller (UDC/NW) ne cache pas son inquiétude. «C'est ainsi que l'on crée des sociétés parallèles avec un islam agressif. Nous n'en voulons pas en Suisse.» Il exige des mesures concernant les LCO, notamment sur le contenu et les enseignants.

Source

 

Rappels:

Erdogan: l’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah

France : la communauté turque manifeste contre la stèle dédiée au génocide des chrétiens arméniens

Provocation d’Erdogan: Le président turc récite une prière musulmane à la Basilique Sainte-Sophie.

«Les Français ont massacré cinq millions de musulmans en Algérie», accuse Erdogan

Alors qu’il dénonçait au cours d’un discours la situation sécuritaire au Proche-Orient, le président turc a étayé son propos avec une référence historique douteuse, accusant la France d'avoir massacré cinq millions de musulmans en Algérie.

Recep Tayyip Erdogan a de nouveau accusé la France d’avoir commis des exactions de masse lors de la guerre d'Algérie. «Les Français ont massacré cinq millions de musulmans en Algérie. Mais le monde s’est tu», s’est-il indigné lors d'une allocution à Istanbul le 7 mai, comme le rapporte la chaîne publique turque TRT.

Le président turc a formulé cette accusation alors qu’il déplorait la situation actuelle dans les territoires palestiniens. «La question de la Palestine et de Jérusalem n'est pas seulement la cause d'une nation, d'une région ou d'une ville. Les Palestiniens qui ont subi l'oppression, les massacres et les injustices sont devenus un symbole pour tous les peuples opprimés du monde», a-t-il dénoncé.

Partant de ce sujet, il a estimé que l’ONU ne pouvait relever les grands défis mondiaux dans sa forme actuelle : «Un système qui laisse au profit, voire même à la volonté de cinq pays, la sécurité de tous les pays du monde, ne peut être durable. Il faut dorénavant que l’ONU soit réformé.»

Ce n'est pas la première fois que Recep Tayyip Erdogan accuse la France à propos de son passé colonial. En 2011, alors qu'il occupait le poste de Premier ministre, il avait accusé l'armée française d'avoir commis un génocide en Algérie. L'accusation intervenait alors au lendemain du vote par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi pénalisant la contestation de tout génocide, dont celui perpétré par les Turcs contre les Arméniens en 1915.

Encore aujourd'hui l'objet de débat, le nombre d'Algériens morts durant la guerre d’indépendance serait d’environ 400 000 selon les historiens français contre 1,5 millions selon les autorités algériennes.

Source 

Nos remerciements à Vautrin

 

Rappel:

La Turquie a massacré un million de chrétien arméniens

1er Août: La Société suisse d’utilité publique veut toujours imposer son hymne national

La Société suisse d’utilité publique (SSUP), qui gère la prairie du Grütli, reconduit cette année la diffusion à large échelle de son nouvel hymne national auprès des communes.

L’année dernière, cette opération avait causé des réticences, mais pas de quoi décourager Lukas Niederberger, directeur de la SSUP.

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Source et article complet

Erdogan: l’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah

La création d'une Armée de l'islam

L'article du quotidien turc sur la création d'une « Armée de l'islam » visant à détruire l'État hébreu était accompagné d'une carte interactive décrivant la formation des forces militaires musulmanes pour lancer une attaque conjointe contre Israël. Il donnait également des informations sur les forces militaires basées à différents endroits et le rôle à jouer pour exécuter leur complot.

Dans son article, le quotidien Yeni Şafak précisait également que « si les États membres de l'OCI unissaient leurs forces militaires, ils constitueraient l'armée la plus grande et la plus étendue du monde. Le nombre de soldats actifs s'élèverait à au moins 5 206 100, tandis que le budget consacré à la défense atteindrait environ 175 milliards de dollars. »

L'article en question fournissait des détails supplémentaires sur ce plan scandaleux : « 250 000 soldats devraient prendre part à la première offensive d'une éventuelle opération. Les bases navales, aériennes et terrestres des États membres situés dans les régions les plus critiques seront utilisées. Des bases conjointes seront établies sur une courte période... Il est possible de mobiliser rapidement 500 chars et véhicules blindés, 100 avions, 500 hélicoptères de combat et 50 navires. »

Peu importe à quel point ce plan suicidaire peut sembler absurde et préoccupant, Erdogan n'a pas rejeté l'article. En fait, il a même réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de faire renaître l'Empire ottoman, dans le cadre duquel il souhaite créer l'« Armée de l'islam ».

Le retour de l'Empire ottoman

L'Empire ottoman dont il parle est le même qui a commis le génocide de plus d'un million d'Arméniens à la veille de la défaite des Ottomans à la fin de la Première Guerre mondiale. Nul ne devrait donc ignorer l'illusion cachée d'Erdogan de commettre un génocide contre les Juifs d'Israël. Erdogan est un homme dangereux, car il est assez fou non seulement pour penser en ces termes incompréhensibles, mais aussi pour agir sur plusieurs fronts, comme il le fait actuellement.

Ces dernières années, Erdogan s'est employé à établir des bases militaires au Qatar et en Somalie. Il a récemment conclu un accord avec le Soudan pour acquérir une île soudanaise de la mer Rouge afin de l'utiliser comme base militaire avancée. Pendant ce temps, il exerce des pressions considérables sur le Caucase et les États de l'ex-Union soviétique, tels que l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan et plusieurs autres, pour que ceux-ci suivent ses diktats. Il a menacé plusieurs fois d'envahir les îles grecques de la Méditerranée, sans parler de sa récente incursion en Syrie dans le but précis d'établir une présence permanente dans ce pays au nom de la lutte contre le terrorisme kurde.

Dernièrement, lors de la cérémonie de commémoration du 100e anniversaire de la mort du sultan de l'Empire ottoman Abdülhamid II dans le palais de Yıldız à Istanbul, Erdogan a déclaré que « la République de Turquie, tout comme nos précédents États qui se sont succédé, est aussi une continuation de l'Empire ottoman ».

Une Europe musulmane

Erdogan a par ailleurs déclaré, selon Bloomberg, que « trop de Turcs, induits en erreur par l'Occident, avaient coupé le pays de ses racines ottomanes ». « L'histoire n'est pas seulement le passé d'une nation, mais la boussole de son avenir. »

Le député Alpaslan Kavaklıoğlu, membre de l'AKP au pouvoir et président de la Commission de la sécurité et des renseignements du parlement, s'est récemment exprimé en ces termes : « La population musulmane sera plus nombreuse que la population chrétienne en Europe. Ce phénomène... renforce la rhétorique nationaliste, xénophobe et anti-islamique. Ainsi, les petits partis marginaux commencent à obtenir un plus grand nombre de votes... Il n'y a aucune échappatoire. L'Europe sera musulmane. Nous serons efficaces là-bas, si Allah le veut. J'en suis sûr. » [gras ajouté par rapport au texte original]

La Turquie comme principal État islamiste

Afin de promouvoir le retour de l'Empire ottoman et sa volonté de devenir le dirigeant du monde musulman, Erdogan se sert de l'islam comme d'une cause commune autour de laquelle tous les États musulmans peuvent se rallier. Il utilise la religion pour éviter que ses motifs ou la nature de sa mission soient remis en question, en déclarant qu'il agit selon la volonté de Dieu. Nul ne devrait être surpris si Erdogan annonce bientôt que la charia est désormais la loi du pays. Il exploite l'islam à des fins politiques et personnelles. Il se sert des symboles et des préceptes islamiques pour endoctriner son peuple et promeut l'éducation islamique dans les écoles afin de façonner une nouvelle génération de musulmans dévots qui lui seront loyaux.

Erdogan prétend encore gouverner une démocratie islamique, mais la vérité est que la Turquie ne ressemble en rien à une démocratie sous son règne dictatorial.

Erdogan prétend encore gouverner une démocratie islamique, mais la vérité est que la Turquie ne ressemble en rien à une démocratie sous son règne dictatorial. Il transforme progressivement la Turquie en État islamiste qui soutient et appuie des groupes islamistes extrémistes comme le Hamas et l'État islamique.

Les États-Unis et l'UE doivent empêcher Erdogan de faire chanter l'Occident

Depuis la publication de ce projet scandaleux, pas un seul représentant des États-Unis ou de l'UE ne l'a condamné. Les États-Unis et l'UE doivent exiger qu'Erdogan se dissocie des idées rapportées par le quotidien Yeni Şafak et qu'il les rejette avec la plus grande fermeté. En outre, les États-Unis devraient avertir Erdogan que la promulgation de son idéologie de retour de l'Empire ottoman sera traitée comme une menace pour les intérêts stratégiques des États-Unis et de l'UE et qu'elle aura de graves conséquences.

Nul ne devrait négliger le projet anti-occidental révoltant d'Erdogan, qui constitue une menace majeure pour la sécurité, en particulier les États-Unis et l'UE. Il est temps que l'UE ferme définitivement et publiquement la porte à une future adhésion de la Turquie.

Aucune administration américaine ne devrait permettre à la Turquie de menacer de détruire l'un de ses alliés les plus proches – Israël.

Aucune administration américaine ne devrait permettre à la Turquie de menacer de détruire l'un de ses alliés les plus proches – Israël. Des menaces qui devraient effrayer non seulement tous les Israéliens, mais aussi tous leurs proches alliés.

Il est impossible de se fier à un dirigeant qui ne s'exprime pas sur la création d'une Armée islamique. Celui-ci doit être traité comme un chef d'État légitime, mais comme un traître qui fait courir son pays et son peuple au désastre.

Aucun pays se mettant dans les petits papiers de la Russie – ennemi de l'Occident –, et se procurant des armes auprès d'elle, et achetant du pétrole à l'État islamique ne devrait rester membre de l'OTAN.

Et aucun chef d'État responsable du démantèlement de chaque pilier démocratique de son pays et de sa transformation en État islamique extrémiste ne peut être un allié digne de confiance – en particulier celui qui s'immisce dans les affaires intérieures de nombreux pays et nuit à l'ordre international.

Combien d'autres mesures sinistres Erdogan doit-il encore prendre avant que l'UE et les États-Unis ne reconnaissent qu'il constitue une menace pour les intérêts stratégiques occidentaux ? Il faut l'empêcher de faire chanter l'Occident tout en détruisant le pays imaginé par son fondateur Mustafa Kemal Atatürk.

Ce texte est cosigné par Alon Ben-Meir et Arbana Xharra.Arbana Xharra est l'auteure d'une série de rapports d'enquête sur les extrémistes religieux et le programme islamique de la Turquie dans les Balkans. Elle a remporté de nombreux prix pour ses reportages et a reçu en 2015 le prix international Femme de courage du département d'État américain.

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Le président turc Recep Tayyip Erdoğan fête officiellement, depuis déjà quelques années, la date du 29 mai 1453, qui vit la conquête de Constantinople par Mahomet II, et celle du 26 août 1071, quand les seldjoukides d’Alp Arslān écrasèrent à Manzinkert l’armée byzantine et fondèrent le premier État turc en Anatolie.

Imaginons que l’Union Européenne propose de célébrer solennellement la victoire de Lépante de 1571 ou la libération de Vienne des Turcs de 1683. Les mass-médias du monde entier, sous l’emprise des “pouvoirs forts” qui régissent la politique mondiale, protesteraient de toute leur force contre cet acte provocatoire et islamophobe. Mais l’Union Européenne ne prendrait jamais une telle initiative, car, dans son acte constitutif, le Traité de Lisbonne du 13 décembre 2007, elle a définitivement renoncé à toute référence à ses racines historiques. Et tandis qu’Erdogan revendique avec orgueil une identité ottomane qui s’est affirmée contre l’Europe chrétienne, l’Union Européenne substitue la mention des racines chrétiennes par l’idéologie du multiculturalisme et de l’accueil du migrant.

L’offensive de l’Islam contre l’Europe, au cours des siècles, s’est développée selon deux lignes directrices et a été menée par deux peuples différents : les Arabes du Sud-Ouest et les Turcs du Sud-Est. Les Arabes, après avoir conquis le Nord de l’Afrique, envahi l’Espagne et passé les Pyrénées, furent arrêtés par Charles Martel à Poitiers en 732. Ils commencèrent alors à se retirer progressivement pour être définitivement expulsés de la péninsule ibérique en 1492. Les Turcs, après avoir soumis l’Empire byzantin et une partie de l’Empire des Habsbourg, furent arrêtés à Vienne en 1683 par Jean Sobieski et à Belgrade en 1717 par Eugène de Savoie.

Aujourd’hui, l’avancée de l’Islam suit les mêmes directions. Au Sud-Ouest, elle est promue par des pays comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui financent les  “Frères Musulmans” et la construction d’un important réseau de mosquées dans toute l’Europe. Au Sud-Est, la Turquie exige d’entrer dans l’Union Européenne, menaçant,  si cela ne se fait pas, d’envahir notre continent de millions de migrants.

Le projet le plus dangereux est bien celui d’Erdogan, qui aspire à devenir le “sultan” d’un nouvel empire ottoman déployant toute sa puissance du Moyen-Orient à l’Asie centrale. L’empire turc, entre 1299 et 1923, parvint à s’étendre sur un vaste territoire qui des côtes nord-africaines arrivait au Caucase et aux portes de l’Italie et de l’Autriche.  L’objectif d’Erdogan est de placer la Turquie à la tête d’une zone encore plus vaste, qui s’étend de l’Est de la mer Caspienne, où cinq nouvelles républiques nées de la dissolution de l’Union Soviétique – l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Ousbékistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan – constituent le noyau d’une communauté où la religion islamique se fonde sur une identité ethnico-linguistique turcophone. C’est à partir des années 90 que les Turcs ont commencé à présenter à « 200 millions de leurs compatriotes » des Etats turcophones de l’Est la nécessité de constituer  « une communauté d’Etats, de l’Adriatique à la grande muraille de Chine », selon la formule du président de l’époque Halil Turgut Özal (1927-1993), qui aimait parler de l’arrivée d’un “siècle turc”.

Erdogan a repris ces idées, développées au cours de la dernière décennie par son ministre des Affaires Etrangères Davutoğlu, jusqu’à son licenciement en 2016. Le fondateur de la Turquie moderne, laïque et sécularisée, Mustafa Kemal Atatürk, voyait dans l’Islam un facteur destabilisant. Ses successeurs, d’Özal à Erdogan, estiment au contraire que l’Islam peut constituer un élément de rassemblement et de cohésion sociale. Le système éducatif est un pilier du projet d’Erdogan, tant pour répandre la sharia, au-delà même des frontières turques, à travers la Diyanet, le ministère des Affaires religieuses, tant pour imposer, par le ministère de l’Education, l’identité linguistique supprimée par la révolution kémaliste. La réislamisation de ces territoires, par la construction de mosquées et le soutien offert à la subsistance des Imams, s’est accompagnée d’investissements culturels pour réintroduire l’étude de la culture ottomane dans les écoles et les universités.

Faisant référence à l’époque de l’Empire ottoman, Erdogan a affirmé : « Ceux qui pensent que nous avons oublié les terres d’où nous nous sommes retirés en pleurant il y a cent ans, se trompentRépétons chaque fois que l’occasion se présente que la Syrie, l’Irak et autres lieux, sur la carte géographique de nos coeurs, ne sont pas différents de notre patrie. Nous luttons pour que jamais ne flotte un drapeau étranger en aucun lieu où est récité un adhan [l’appel islamique à la prière dans les mosquées]. Ce que nous avons fait jusqu’à présent n’est rien au regard des attaques encore plus importantes que nous sommes en train de planifier pour les prochains jours, inshallah [si c’est la volonté d’Allah]».

Le premier objectif déclaré par Erdogan est la reconquête des îles grecques de la mer Egée. Le leader turc a affirmé qu’en 1923 la Turquie « a vendu » les îles grecques qui « nous appartenaient » et où  « se trouvent  encore nos mosquées, nos sanctuaires ». Erdogan a indiqué l’échéance de 2023, centenaire de la République turque et du traité de Lausanne, qui a établi les frontières qu’il demande aujourd’hui de rediscuter. Ce ne sont pas uniquement des mots. En 1974, la Turquie a occupé manu militari une partie de l’île de Chypre et aujourd’hui, sous le prétexte de la “guerre contre le terrorisme”, a conquis un large pan de territoire syrien le long de la frontière entre les deux pays.

Mais les menaces les plus graves sont celles qui pèsent sur l’avenir de l’Europe, qu’Erdogan pense soumettre à son Empire. « L’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah », a annoncé le député de son parti (AKP), Alparslan Kavaklioglu, rappelant ce qu’Erdogan lui-même a déclaré ouvertement : « les musulmans sont l’avenir de l’Europe ». « La fortune et la richesse du monde se déplacent de l’Occident à l’Orient. L’Europe traverse une période que l’on peut qualifier d’extraordinaire. Sa population diminue et vieillit. Elle a une population très âgée. Et c’est pourquoi des personnes viennent de l’étranger pour y trouver du travail. Mais l’Europe a ce problème que tous les nouveaux arrivants sont musulmans. Ils viennent du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie, de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Irak, de l’Iran, de la Syrie et de la Turquie. Ceux qui viennent de ces pays sont musulmans. Nous en sommes arrivés au point que le nom le plus courant à Bruxelles, en Belgique, est Mohammed. Et le second nom plus répandu est Melih, le troisième Aisha ».

Erdogan sait que Bruxelles, capitale de l’Union Européenne, est la ville où l’Islam est déjà actuellement la première religion, où un citoyen sur trois est musulman, et le nom le plus fréquemment donné à l’Etat civil parmi les nouveaux résidents est Mohammed. Son arme, comme celle des Frères Musulmans, est la conquête démographique de l’Europe dans les prochaines décennies. Mais aujourd’hui déjà, si elle entrait dans l’Europe, la Turquie serait la première nation de l’Union par sa population, en comptant aussi ses citoyens qui résident sur le continent européen. Il faut rappeler en effet qu’en terme numérique, les turcs représentent la deuxième communauté en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche, au Danemark et en Bulgarie, et qu’Erdogan les incite à ne pas perdre leur identité. « Les turcs à l’étranger devraient rester turcs quelle que soit leur nationalité », a proclamé le sultan, allant jusqu’à qualifier l’assimiliation de « crime contre l’humanité ».

Face à l’arrogance d’Erdogan, l’Europe non seulement n’agit pas, mais garde le silence. Elle se tait sur la violation des droits de l’homme en Turquie, sur l’invasion du Kurdistan syrien, sur le blocus naval imposé à la plateforme de l’ENI à Chypre, sur les menaces contre les îles grecques. Et sur l’annonce de l’islamisation prochaine de notre continent, c’est non seulement l’Union Européenne, mais aussi l’Eglise qui garde le silence. Et c’est ce silence coupable qui fait la force d’Erdogan. (Roberto de Mattei)

 

Source Source2

Nos remerciements à David Rouiller

Facebook : Ada Marra invoque la liberté d’expression puis légitime le blocage des commentaires.

Christian Hofer: Nous parlions de son message sur Facebook pour le 1er Août ici et ici.

Cette liberté d'expression n'étant bien entendu réservée qu'aux personnes de son sérail.

On rappelle que cette socialiste louait la diversité des opinions dans son message d'origine... ça laisse rêveur.

Enfin, on notera que le journaliste du 20 Minutes.ch sous-titre "L'hommage de la socialiste à la Suisse n'était pas du goût de tous." Il est vrai que prétendre que notre pays ne repose sur rien, que nos références sont des mensonges et que notre traité de 1291 ne représente pas grand-chose est un "hommage".

C'est ainsi que nos médias inversent la situation et victimisent une socialiste provocatrice.

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Ada Marra:

"Je savais que certains ne seraient pas d'accord, mais pas qu'ils l'exprimeraient ainsi, avec des propos racistes et sexistes. Pour moi, ce message était un hymne à la liberté d'expression."

 

 

Mais certains ont été bloqués par Ada Marra, comme l'UDC yverdonnois Ruben Ramchurn qui affirme avoir commenté «de manière strictement courtoise». «Je n'ai pas à justifier qui je bloque ou non, se défend la socialiste. S'il l'a été, c'est qu'il le méritait.»

Source et article complet

La Tribune de Genève : « Fête nationale avec le Bénin. La pétition aux relents racistes a été supprimée »

Nous parlions de cette pétition dans nos articles (ici et ici ou encore ici).

Désormais, ne pas vouloir associer notre fête nationale à celle du Bénin est synonyme de "rejet de l'autre" et même raciste.

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Au final, ce texte anonyme, dont certaines phrases revêtaient de forts relents racistes, a recueilli 489 paraphes et ne sera jamais déposé en Ville de Genève. De quoi réjouir Rémy Pagani.

(...)

Un avis que partage Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad). (...) «La base de cette pétition semblait flirter avec le rejet et l’exclusion de l’Autre», souligne le secrétaire général.

Source et article complet

La socialiste Ada Marra pour notre 1er Août: « La Suisse n’existe pas. »

"LA Suisse n’existe pas. Ce sont les gens qui y habitent qui existent. Avec des idées et des opinions différentes. Avec des combats et des orientations différentes. Avec des priorités et des soucis différents.

L’histoire suisse comme toutes les histoires des pays du monde est faite de mythe et de récit national. Moi je sais que Guillaume Tell n’a jamais existé. Et que le pacte de 1291 n‘en est qu’un parmi d’autre et à un moment de l’histoire, il a été adopté comme un point de repère. C’est comme avec la religion les histoires des mythes nationaux : dès qu’on a plus le droit de les considérer avec un sens critique, c’est le début de la fin.

 

ada marra

 

Ce qui existe ce sont nos différentes lois. Notre démocratie. Notre équilibre entre public et privé.

Tout cela n’est pas immuable. Nous avons le pouvoir de les faire évoluer. Chacun-e aime la Suisse différemment. Et il/elle a le droit. Et il n’y a pas de bons ou de mauvais suisses. Pour moi il ne peut y avoir de définition du suisse. Parce que la Suisse elle n’est pas composée que de tenant-e-s du passeport. La Suisse est composée de volontés qui s’expriment dans les domaines qu’elles souhaitent.

L’histoire est mouvante. Et ce que nous considérons comme éternel n’est en fait que la photographie d’un moment donné.

Ma Suisse à moi n’est pas la vôtre. Vôtre Suisse n’est pas la mienne.

Dieu que c’est beau de vivre dans un pays où on a le droit de penser de manière non-uniforme. C’est cette Suisse là que j’aime. Je sais qu’elle est en danger plus que jamais. Je me battrai pour qu’elle continue à vivre.

Bon 1er août à toutes et tous."

Source

Nos remerciements à Daniel Brand

1er Août: Pour Sommaruga le danger est le nationalisme, en aucun cas l’islam

Christian Hofer: On notera qu'elle débute son discours en faisant l'éloge de l'humanitaire et du multiculturalisme qui sont justement à l'origine du problème. Elle arrive à attaquer le nationalisme après des attentats musulmans alors que les patriotes se sont opposés aux immigrations musulmanes, qu'ils ont mis en garde depuis de nombreuses années, qu'ils ont été ostracisés, vilipendés : C'est une inversion absolue! Celle qui devrait se taire aujourd'hui et faire profil bas, ose encore et toujours donner des leçons. Elle s'arroge le droit de dire comment nous devons vivre et ce que nous devons penser. Son principal problème réside dans ces autochtones qui pourraient refuser de gober sa propagande et, comble de l'horreur, s'opposer à l'invasion de leur pays. On comprend mieux pourquoi la démocratie est devenu un élément à détruire pour la gauche. Or le véritable danger aujourd'hui est ce socialisme délirant qui nous impose la terreur au nom des Droits de l'Homme à sens unique.

C'est dire par quoi nous sommes gouvernés aujourd'hui: des gens dont l'intelligence ne vise qu'à nier la réalité, culpabiliser notre population tout en réfutant les méfaits provoqués par leur propre politique migratoire. Ces gens de gauche ne reconnaissent jamais leurs erreurs. Et qu'importe le nombre de victimes. Dans ce contexte, il est bien clair que toute remise en question est tout simplement impossible et qu'ils nous mèneront à notre perte, sans la moindre hésitation.

Quelle que soit la situation, les patriotes n'auront jamais le droit de protéger leur pays. Notez bien qu'il n'y a pas eu une seule réaction des milieux nationalistes à l'heure actuelle malgré la situation critique. Mais cela ne prive pas cette socialiste de les accuser. Même s'ils ne font rien, ils sont coupables! C'est la victoire du fantasme de gauche qui croit voir des fascistes dans chaque rue d'Europe pendant que l'islam s'impose sans aucune entrave.

Toute la rhétorique de cette femme ne vise qu'à dédouaner les immigrés d'une quelconque responsabilité tout en accusant ceux qui essaient de se protéger légitimement.

Cela explique pourquoi S. Sommaruga n'a jamais utilisé le mot 'islam' lors des attentats. Par son verbiage soigneusement choisi, ses accusations fantaisistes, elle est une pièce maitresse de la propagande qui fait loi dans notre pays: voilà toute la nocivité de la gauche et son immense responsabilité dans ce qui se passe aujourd'hui.

Est-ce ce monde-là que nous désirons laisser à nos enfants?

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"L'identité de la Suisse se définit par ses différentes cultures qui coexistent, par la tradition humanitaire, par les liens qui «nous unissent au monde». Et il faut en «prendre soin», a rappelé Simonetta Sommaruga.

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a rappelé que les dangers ne venaient pas que de l'extérieur de l'Union européenne, mais aussi du «nationalisme qui se renforce» et met en danger la paix européenne.

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1er Août : Pour Sommaruga, la Suisse se limite au multiculturalisme et à l’humanitaire.

Evoquant les attentats en Europe, Simonetta Sommaruga a incité ses concitoyens à prendre soin de la multiculturalité de la Suisse.

L'identité de la Suisse se définit par ses différentes cultures qui coexistent, par la tradition humanitaire, par les liens qui «nous unissent au monde». Et il faut en «prendre soin», a rappelé Simonetta Sommaruga.

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1er Août: Discours très à gauche et nouvel hymne national sur la place du Grütli

Christian Hofer: Notre 1er août est devenu une débauche de bien-pensance dictée par des gens qui ne subiront aucune conséquence de leur propagande, coupés qu'ils sont de la réalité. Ces gens nous imposent une immigration que nous ne voulons pas et seront systématiquement aux abonnés absents en cas de violences, de délinquance, d'intimidations.

C'est justement parce que l'Europe est tolérante qu'elle ne sait plus comment faire face à la violence islamique aujourd'hui et qu'elle continue à accepter n'importe qui malgré les crimes contre les autochtones.

Quant aux conventions internationales, elles ne sont qu'un leurre puisque les pays européens acceptent mal que la Suisse applique Dublin (comme ici, ou là ou encore ici). Tout est fait pour nous culpabiliser, nous faire accepter l'inacceptable puis nous mettre devant le fait accompli, comme cela a été le cas avec la libre-circulation.

On notera que la SSUP a réussi à imposer son hymne national sur cette place symbolique au mépris de la démocratie!

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L'ancienne procureure fédérale Carla del Ponte a tenu le discours officiel sur la mythique prairie.

Carla Ponte est convaincue que la Suisse pourra répondre aux défis qui se présentent, si elle reste ouverte.

Carla del Ponte a loué la diversité de la Suisse, avec ses langues et ses cultures. Elle a insisté sur les valeurs d'ouverture, de tolérance et de dialogue.

Il doit s'en tenir aux accords internationaux et être ouvert au monde.

Annemarie Huber-Hotz, présidente de la Croix-Rouge suisse, a aussi plaidé pour l'ouverture et le dialogue entre les hommes. 

Cette année, une nouvelle strophe a résonné à cette occasion. La Société suisse d'utilité publique, qui a organisé la fête, a mis sur pied un concours en 2014 pour désigner le nouveau texte. Selon elle, le Cantique suisse ne reflète plus la réalité du pays.

 

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La Société suisse d’utilité publique veut utiliser le 1er Août pour sa nouvelle version de l’hymne national

Deux versions du chant patriotique seront entonnées le 1er août au Grütli. Tollé à Berne.

Entre l’hymne officiel et l’hymne officieux, la cacophonie menace la fête nationale! La Société suisse d’utilité publique (SSUP) veut faire du 1er Août une vitrine pour sa nouvelle version du chant patriotique. Début avril, elle appelait déjà à «propager» le nouvel air. Dans un communiqué, elle rapporte que «plusieurs municipalités l’ont intégré dans leur programme de la fête nationale». Le nouvel hymne sera même chanté en parallèle sur le Grütli. Prairie mythique de l’histoire helvétique, dont le gestionnaire n’est autre que cette même Société suisse d’utilité publique…

Travail de sape

«Cette manière de faire est intolérable», réagit Céline Amaudruz (GE), vice-présidente de l’UDC, qui dénonce l’utilisation du Grütli à des fins de propagande. «Aujourd’hui, il y a une telle médiatisation autour de ce projet que les gens croient qu’il s’agit d’une démarche officielle.

Excédé, Yannick Buttet (VS) l’est aussi. Auteur de plusieurs interpellations, le vice-président du PDC dénonce régulièrement le «travail de sape» de la SSUP qui ne cherche qu’à introduire «insidieusement» un nouvel hymne, en dehors de tout débat démocratique. «C’est malhonnête. Les communes et les écoles sont abusées

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Rappel:

Nouvel hymne national: La société d’utilité publique veut l’imposer petit à petit dans les esprits.

 

Discours du 1er août de J-M Richard, bonne-à-tout-faire de la RTS

NDdb: Tout le monde le connait bien, on l'entend sur toutes les ondes de la RTS, radio ou télévision, partout pétri de bons sentiments et de multiples qualités comme gentil, gentil, gentil, sucré, et sucré, à tel point sucré qu'il vaut mieux avoir sur soit une bonne dose d'insuline pour ne pas risquer l'hyperglycémie.

Plein d'idées généreuses (je lui accorde cette qualité), il ne se rend pas compte qu'actuellement la générosité débridée est devenue une faiblesse. Le pauvre homme est, comme beaucoup, hors sol et ne se rend pas compte des réalités auxquelles la Suisse va devoir faire face et très vite.

Qu'il se promène à certaines heures à Genève, Lausanne, Yverdon, Neuchâtel ou Bienne et il sera obligé, s'il est honnête, de reconnaitre que l'idéologie du "Vivre Ensemble" ne marche plus avec certaines populations.

Il est extrêmement doué pour faire pleurer dans les chaumières et culpabiliser le peuple.  "Sortez vos mouchoirs, sentez-vous coupables !" . Cela pouvait être valable et marcher il y a encore quelques années, mais maintenant, les gens commencent à ouvrir les yeux et la méfiance s'installe.

A son slogan "Chacun pour tous"  nous préférons la devise des 3 Mousquetaires : "Un pour tous, tous pour un".

La maxime "L'enfer est pavé de bonnes intentions" lui va si bien.....

 

Mais laissons-lui donc la parole  :

 

Pourquoi je me sens Patriote

Chères concitoyennes, chers concitoyens,

Citoyennes et citoyens du monde, vous qui vivez depuis toujours ou depuis un jour dans ce pays qui est le vôtre et le nôtre, la Suisse, bonne fête !

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Je voudrais partager ma fierté et mon bonheur d'être Suisse à l'occasion de ce premier août. J'aime mon pays et je me sens ému d'en parler. Je me sens patriote et suis convaincu que c'est la meilleure façon de lutter contre le nationalisme ambiant, chez nous comme dans le reste du monde.

Les valeurs d'un pays sont avant tout celles de son peuple, à travers la diversité et les différences. Je suis fier de cette Suisse qui a su accueillir le plus faible, donner le meilleur d'elle-même là où la pauvreté, les catastrophes et les guerres ne sont que souffrance et désespoir.

Je suis fier de la capacité de la majorité à refuser la dictature de la peur, comme pensée dominante. Fier de cette volonté que nous avons de vivre ensemble, malgré nos différences et ceux qui veulent les gommer au profit d'une seule doctrine, le rejet de l'autre.

Cette fierté m'est inspirée par ces femmes et ces hommes de la société civile qui s'engagent pour le plus défavorisé, le plus faible, celui qui vit dans la précarité ou est victime de discrimination ici ou ailleurs.

Comme d'autres, je suis nettement moins fier de cette Suisse qui vend des armes et qui se vante d'avoir augmenté son chiffre d'affaire. Pas fier du tout de la Suisse des finances dont les scrupules sont morts depuis des années et qui s'enfonce de plus en plus dans l'inhumain.

Très peu fier de la Suisse de ce ou ces partis politiques qui frisent le ridicule et sont de plus en plus la honte de la démocratie avec leurs affaires internes.

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Ceux qui font l'honneur du pays

Ne nous arrêtons pas à ceux qui ternissent les couleurs de la Suisse, mais parlons de ceux qui lui donnent son relief et sa luminosité. Cette infirmière romande rencontrée en Haïti après le tremblement de terre dans un hôpital. Elle sortait à peine de la chambre d'une petite fille qui venait de décéder. Les larmes aux yeux, n'ayant pu la sauver, elle m'a dit :"je n'ai pas pu le faire pour elle, mais toute ma vie je continuerai ici à le faire pour les autres".

Une vie consacrée aux plus petits, dans la discrétion et dans l'amour, il y en a tant d'autres dans le monde et ici, chez nous, qui sont la fierté de la Suisse.

Lors d'un voyage humanitaire au Mozambique, j'ai rencontré une famille, en pleine zone de guerre, et, lorsque je leur ai dit que j'étais suisse, leur visage s'est illuminé. A mon grand étonnement, ils ne m'ont pas parlé de Genève, de la FIFA ou du chocolat, mais de Massongex, parce qu'un enfant du village avait été sauvé par l'équipe de la Maison de Terre des Hommes Valais. J'ai souri, vous imaginez. On ne me parlait pas de banque ni de fraude fiscale, mais de Massongex et sa Maison de vie. J'étais tellement fier d'être Suisse ce jour-là !

En Roumanie, dans un village, en parlant avec des enfants roms, l'un d'entre eux m'a dit : "Tu sais, j'aime bien la Suisse". Je lui ai demandé pourquoi. Je m'attendais à ce qu'il me dise : "C'est un pays riche où on mange du bon fromage". Et bien non, il m' dit : "Parce que les enfants vont à l'école et c'est mon rêve".

 

Oui, notre système scolaire tant décrié par certains est le meilleur espace pour apprendre à vivre ensemble.

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Et, pour moi, la chose dont je suis le plus fier en Suisse, c'est le "vivre ensemble". Ne perdons jamais ces valeurs qui ont fait et feront de la Suisse, je l'espère et je le crois, un pays fier et exemplaire.

 

Jean-Marc Richard / Le Matin du samedi 1er août 2015