La Tribune de Genève : « Fête nationale avec le Bénin. La pétition aux relents racistes a été supprimée »

Nous parlions de cette pétition dans nos articles (ici et ici ou encore ici).

Désormais, ne pas vouloir associer notre fête nationale à celle du Bénin est synonyme de "rejet de l'autre" et même raciste.

**********

Au final, ce texte anonyme, dont certaines phrases revêtaient de forts relents racistes, a recueilli 489 paraphes et ne sera jamais déposé en Ville de Genève. De quoi réjouir Rémy Pagani.

(...)

Un avis que partage Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad). (...) «La base de cette pétition semblait flirter avec le rejet et l’exclusion de l’Autre», souligne le secrétaire général.

Source et article complet

Cette sombre journée du 14 juillet 1789

Hollande-12

   
Michel Garroté - La presse française a révélé tout récemment que le coiffeur du président Hollande était rétribué 9'895 euros par mois. Sous l'angle du 14-Juillet, ça tombe plutôt mal. Tiens, à propos de 14-Juillet justement, la Révolution et l’Empire ne constituent pas des périodes glorieuses, mais ils marquent le début du déclin politique et économique de la France (comme la France de François Hollande d'ailleurs). Petite leçon d’histoire revue et corrigée par un Britannique (Russell Lewis) et par deux Français ("LSB" et François Billot de Lochner).
-
Russell Lewis (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les Français célèbrent ce fameux jour de 1789 où le peuple de Paris s’est emparé de la Bastille. La prise de la prison royale symbolise le début de la Révolution française. Elle est aujourd’hui considérée comme “une bonne chose”. La tyrannie féodale fut renversée et ce fut le début de la démocratie moderne. Pourtant, ce n’est pas ce que disent les faits. La Révolution et les guerres napoléoniennes qui suivirent ont affaibli la France à un point tel que le pays n’a jamais retrouvé la prédominance qui fut la sienne en Europe sous la royauté. La prise de la Bastille elle-même est un épisode honteux. Une foule ivre d’alcool, qui avait fait main basse sur les armes entreposées dans l’arsenal des Invalides, attaqua et massacra les gardes et le gouverneur, qui n’offrirent aucune résistance.
-
Les sept prisonniers qui s’y trouvaient, et qui furent relâchés, n’étaient pas des opposants politiques mais quatre faussaires, deux fous et un débauché. Il peut sembler étrange de dire que la France s’est engagée sur la voie du déclin alors même qu’elle se trouvait à la veille de ses plus grands succès militaires. Certes, Napoléon Bonaparte remporta de nombreuses victoires, mais il finit par perdre la guerre et le prix payé par le pays fut exorbitant. Dans la période qui comprend la Révolution, la guerre civile et l’Empire, deux millions de Français furent tués, en majorité des hommes jeunes. Presque autant qu’au cours des guerres mondiales, mais, à l’époque, la population était bien moins nombreuse.
-
L’adoption de la loi sur l’égalité successorale, consolidée dans le Code Napoléon, eut un effet encore plus désastreux : les paysans eurent moins d’enfants, pour éviter d’avoir à partager leurs terres. La France, qui avait été la nation la plus peuplée d’Europe, hormis la Russie, perdit la course démographique qui accompagna la révolution industrielle. A la fin du siècle, elle se retrouva loin derrière l’Allemagne, de taille équivalente. Les pertes de la France se mesurent également en termes de territoire. L’Empire français, florissant à une époque, perdit la Louisiane, qui était la dernière possession du pays en Amérique du Nord et représente aujourd’hui un gros morceau du Midwest américain. Napoléon la vendit au président Thomas Jefferson [en 1803].
-
Pendant ce temps, la Grande-Bretagne, l’ennemie jurée de la France, se relevait de la perte de ses colonies américaines en 1776 et posait les fondations d’un empire voué à devenir le plus grand de l’histoire du monde. Les dégâts économiques que connut la France pendant la Révolution et la période qui suivit furent irréparables. On pourrait croire que l’acquisition de terres par les paysans était une bonne chose, mais, comme ils n’avaient ni les outils ni le capital pour se développer, l’agriculture française n’évolua pas. Pendant ce temps, les propriétaires terriens britanniques menaient à bien une révolution agricole qui apporta les capitaux nécessaires à la croissance dans le reste de l’économie. La France rata aussi le coche de la révolution industrielle.
-
Certains historiens pensent qu’avant 1789 l’industrie française se développait plus vite que celle de la Grande-Bretagne. Le prix de la fièvre révolutionnaire, de l’effondrement de la monnaie et de la guerre fut si élevé qu’il fallut vingt ans aux manufactures pour retrouver leurs taux de production de 1789. L’industrie britannique, elle, connut une croissance de 23 % entre 1800 et 1810 et de 39% entre 1810 et 1820. Il est notoire que Napoléon méprisait l’Angleterre, qu’il considérait comme une nation de commerçants. Le mépris pour les activités commerciales des meneurs révolutionnaires qui le précédèrent fut encore plus virulent. Ceux-ci envoyèrent d’ailleurs à la guillotine bien plus de négociants que d’aristocrates.
-
Robespierre et consorts s’empressèrent d’adopter une politique protectionniste qui fut maintenue sous Napoléon. Cette mentalité protectionniste est aujourd’hui encore présente dans les esprits français et règne malheureusement sur l’Union européenne, administrée à la française. Le blocus [de plusieurs ports européens, dont celui de Cadix, qui entraîna la bataille de Trafalgar] mené par l’amiral Nelson ruina les ports français et fit sombrer le commerce du pays, qui dut attendre 1825 pour retrouver son niveau de 1789. Les pertes de la France firent le profit de la Grande-Bretagne. En 1815, 90 % des navires marchands de la planète battaient le pavillon rouge britannique, et la Grande-Bretagne avait établi des bases navales partout dans le monde. Le même constat s’applique à l’intérieur du pays.
-
En 1789, la France possédait le meilleur réseau routier du monde. En 1815, le nouveau roi, Louis XVIII, pleura en voyant l’état dans lequel se trouvaient les routes de son royaume. Pendant ce temps, la Grande-Bretagne avait créé un magnifique réseau de routes à péage et un système de transport en diligence. Certes, beaucoup continueront malgré tout à défendre la thèse que la Révolution française a indiqué le chemin de la liberté aux peuples du monde entier et leur a montré comment briser les chaînes de la superstition et de l’oppression féodale. Or il s’agit là d’une interprétation erronée de l’Histoire. Les figures de proue de la Révolution étaient aussi hostiles à la liberté d’opinion que les talibans.
-
Lavoisier, le brillant chimiste qui avait découvert la composition de l’air et le rôle de l’oxygène, fut condamné à mort par un tribunal révolutionnaire [en tant que fermier général sous la royauté]. Lorsqu’il demanda un report de son exécution pour avoir le temps de terminer des expériences importantes, le président du tribunal refusa avec une sentence digne du mollah Omar : “La République n’a pas besoin de savants”. Dans le domaine politique, la principale création de la Révolution fut un régime encore plus absolutiste que celui de Louis XIV. Certes, les paysans furent libérés du poids des droits féodaux et des dîmes, et nombre d’entre eux devinrent propriétaires de leurs terres. Mais ils perdirent par la même occasion les droits accordés aux gens du commun, comme le droit de passage et le droit de glaner dans les champs après la récolte.
-
Les paysans les plus riches et les spéculateurs en sortirent gagnants, et les plus pauvres encore plus pauvres qu’avant. Bien entendu, toutes les classes étaient égales devant l’appel aux armes et devant la guerre. Cette sujétion fut bien plus tyrannique que n’importe laquelle de celles qu’avait pu imposer cet Ancien Régime que l’on calomniait tant. De nombreuses autres nations l’adoptèrent, ce qui accéléra la marche vers la guerre totale. Pourtant, le legs le plus néfaste de la Révolution française réside ailleurs. C’est l’idée que le recours à la violence est le meilleur moyen de résoudre les difficultés politiques et, dans ses pires implications, la doctrine selon laquelle une élite juste ou éclairée a le droit - pour le bien du peuple, bien entendu - d’imposer ses vues par la terreur. Un legs que nous regrettons tous encore aujourd’hui. Joyeux 14 juillet, conclut Russell Lewis.
-
"LSB" (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Parmi les préconisations du rapport sénatorial d’information présenté le 7 juillet 2016 sous le titre : « De l’Islam en France à un Islam de France, établir la transparence et lever les ambiguïtés » figure celle, dont on dira qu’elle a au moins les mérites de l’originalité et de la cohérence, de voir la France instaurer « une coopération plus suivie avec l’Organisation de la coopération islamique » ! Ce souhait est justifié ainsi : « Avec un nombre aussi considérable de musulmans sur son territoire, la France gagnerait à mieux faire valoir ses positions auprès » de l’OCI !
-
Elle pourrait ainsi, suggèrent les rapporteurs, demander à y participer avec le titre d’« observateur », étape intermédiaire entre son statut actuel – elle y est seulement « invitée » pour assister à certains travaux… – et celui de membre à part entière. La Russie et la Serbie y sont déjà « Etats observateurs », comme la Bosnie-Herzégovine ou la République centrafricaine, alors pourquoi pas la France. L’intéressant, dans ce rapport, n’est pas, on l’aura compris, ce qu’il propose mais bien le constat qu’il dresse de l’état de l’islam en France, ce qu’il établit et ce qu’il confie, entre les lignes ou explicitement, ne pas pouvoir établir, après six mois de travail et plus d’une centaine de personnes auditionnées, sans que l’« opacité », terme récurrent dans ce document, n’ait pu être levée dans bien des domaines, malgré la « bonne volonté » évidente des membres de la mission d’information, pour ne pas parler de bienveillance.
-
A la question première (combien y a-t-il aujourd’hui de musulmans en France ?), la mission apporte une réponse claire et nette : on ne sait pas ! Autour de 4 millions finit-elle par avancer, en se basant sur des estimations au doigt mouillé établies en… 2005, et sans même les actualiser, ne serait-ce que de façon pifométrique, à proportion des entrées régulières et irrégulières sur le sol français. « Quelle que soit l’estimation précise, concède-t-elle cependant, il est généralement admis que la communauté musulmane française représente, en nombre absolu et en valeur relative, la première d’Europe. » Et si ce n’est pas une « religion de l’étranger », ni une « religion étrangère », c’est tout de même rudement bien imité. Car lors du dernier « recensement religieux » dont la mission ait trouvé trace, effectué en 1872, 97,5 % de la population française se déclarait catholique !
-
Eh oui, les rapporteurs ont découvert que l’islam est « une religion d’implantation récente en France métropolitaine » et que si, « en quelques décennies, elle s’est ainsi imposée, par le nombre de ses fidèles, comme la deuxième religion de France », cela est dû aux « épisodes migratoires qu’a connus la France dans les dernières décennies ». Pardon pour la redondance mais il est des formules qui méritent d’être citées dans leur intégralité. L’islam, cher lecteur tout étourdi de tant de révélations, c’est une conséquence… de l’immigration ! Alléluia !, oserait-on lancer devant tant de lucidité.
-
Alléluia, encore, quand les rapporteurs écrivent : « Le territoire hexagonal n’est pas historiquement une terre d’Islam » ! Alléluia !, enfin, à la lecture de ces propos tenus devant les parlementaires par Ahmet Ogras, président du Comité de coordination des musulmans turcs de France : « L’Islam, dans un premier temps, a été la religion des colonisés et des administrés dans le continent africain et dans les DOMTOM. Dans un deuxième temps, elle a été la religion des harkis. Ensuite elle a été la religion des immigrés, dernière étape du statut de religion de l’étranger. Depuis les années 2000, elle est devenue tout simplement la religion des concitoyens français, petits-enfants immigrés et convertis. » Il manque, hélas, la déduction qui s’impose : le processus qui est décrit ici, constaté par la mission sénatoriale et synthétisé par ce représentant turc, c’est très exactement le Grand Remplacement, peut-on lire en conclusion sur "LSB".
-
François Billot de Lochner (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il est de bon ton de fêter comme il se doit, chaque année, la date du 14 juillet, considérée comme fondatrice de notre République. Nombreux sont ceux qui peuvent profiter de ce jour chômé, au cours duquel l’État français montre sa puissance en organisant un important défilé militaire, les collectivités locales, même les plus petites, organisant de leur côté concerts, bals et autres feux d’artifice pour glorifier l’événement. Il s’agit bien d’un jour de célébration nationale, visant à démontrer la communion des Français aux « valeurs de la République ». A y regarder de plus près, il semble que cette fête occulte un élément important : que commémore très précisément la France ce jour-là ?
-
Une date anniversaire annuellement célébrée en grande pompe a pour objectif de mettre en lumière un événement majeur, que chacun doit connaître : le 25 décembre commémore la naissance du Christ, le 11 novembre marque  la fin de la première guerre mondiale, le 8 mai correspond à la fin de la seconde guerre mondiale etc. Qu’en est-il du 14 juillet ? Les Français savent généralement que le 14 juillet 1789 correspond à la prise de la Bastille, symbole déclaré de l’absolutisme royal, et que cette date est infiniment importante puisqu’elle traduit donc la fin de l’absolutisme monarchique et le commencement de l’installation de la République en France.
-
Est-ce vraiment la réalité historique ? Dès le printemps 1789, la terreur commence à se développer un peu partout en France : assassinats d’aristocrates, châteaux pillés ou brûlés, fonctionnaires royaux malmenés, cela dans presque toutes les régions de notre pays. Les États généraux, réunis à Versailles, soufflent sur les braises de la révolution qui a démarré. Le 14 juillet, Camille Desmoulins commence à haranguer les promeneurs du jardin des Tuileries. L’attroupement grossit peu à peu, et lorsque la foule lui semble suffisamment nombreuse, Desmoulins la dirige vers les Invalides pour l’armer par des armes volées en masse, puis l’amène jusqu’à la Bastille.
-
La forteresse pouvait résister, mais son gouverneur, fort de la parole des émeutiers accordant la vie sauve à ses défenseurs comme à ses quelques prisonniers, ouvre les portes de la bâtisse. Instantanément, tous les occupants sont sauvagement massacrés, et la tête du malheureux gouverneur promené sur une pique dans un Paris survolté. Ce funeste jour de violence marque en réalité un tournant décisif dans le processus révolutionnaire. En effet, jusqu’à ce jour, la terreur commençante était le fruit d’acteurs plus ou moins isolés. Le 14 juillet, la violence la plus sauvage prend un tour officiel. Les dirigeants des émeutiers, directement liés aux députés révolutionnaires de Versailles, donnent un signal puissant à la France tout entière : désormais, rien n’arrêtera le processus révolutionnaire, quel qu’en soit le prix en termes de violences et de massacres.
-
D’ailleurs, de grands serviteurs du royaume seront assassinés, à Paris et en province, dès que le massacre de la Bastille aura été connu et glorifié. La mise en place de la Terreur officielle date bien de ce jour, et sera poursuivie par les épouvantables tragédies des années suivantes. Pour aboutir finalement à un Empire autoritaire et guerrier auprès duquel « l’absolutisme royal » apparaît comme un conte sympathique pour enfants sages. Commémorer le 14 juillet peut donc objectivement poser question, tant sur le plan historique que sur les plans philosophique ou moral. Les Français peuvent estimer que cette date n’est que le symbole de l’unité nationale, et qu’il faut la valoriser, quand d’autres, au nom de la vérité historique, regrettent cette commémoration. Quelles que soient les positions des uns et des autres, il n’est pas contestable que cette sombre journée du 14 juillet 1789 ne fut pas un jour de gloire pour notre pays, conclut François Billot de Lochner.
-
Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté, 14 juillet 2016
-
http://www.courrierinternational.com/article/2002/07/18/feter-le-14-juillet-quelle-drole-d-idee
-
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/07/-le-territoire-hexagonal-nest-pas-historiquement-une-terre-dislam-.html
-
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Editorial/Que-fete-t-on-le-14-juillet
-

Polémique artificielle: « L’UDC oublie la Suisse romande le 1er Août »

Ainsi les journaux de gauche se focalisent sur ce non événement alors qu'ils font une promotion assidue de la modification de notre hymne national et en priorité aux racines chrétiennes qui les dérangent tant. Le 2 poids / 2 mesures habituel de notre presse romande...

hypocrisie

Le plus grand parti de Suisse vient de publier une carte interactive des lieux dans lesquels ses membres tiendront des discours le 1er Août. La Suisse romande est la grande oubliée...

Source et auteur

France: Voitures brûlées le 14 juillet « On se croirait en temps de guerre! »

Les nuits se suivent et se ressemblent dans les quartiers Saint-Jean et Saint-Jacques, à Châteauroux. Quatre voitures y ont brûlé, dans la nuit de samedi à dimanche, et trois dans celle de dimanche à lundi. 

 

Toutes ces carcasses de voitures calcinées, ça me donne la nausée. On se croirait en temps de guerre… » Le mot est lâché. Pour Michel, on en est presque là : « Vous voyez les voitures brûlées, mais vous ne voyez pas le reste, les cages d’escaliers, les ascenseurs… On vit dans un environnement complètement pourri. On se demande s’il ne faudrait pas l’armée pour calmer tout ça ».

 

Source et auteur