Luciana Lamorgese, ministre de l’intérieur : “L’Italie a un problème sanitaire avec les migrants et le coronavirus”.

Un nombre sans fin de débarquements de migrants clandestins frappe les côtes de la Sicile. Le maire de Pozzallo Roberto Ammattuna le dénonce depuis des mois "il y a un risque d'épidémie, les gens ont été obligés de vivre à l'intérieur des maisons pendant des mois et maintenant ils ont peur de sortir".

Hier - lundi 27 juillet - le gouverneur de la Sicile Nello Musumeci a lancé un appel : "Ils nous ont abandonnés". Finalement, la ministre de l'Intérieur Luciana Lamorgese s'est fait entendre : Pour le gouvernement, il est nécessaire d'avoir des motifs pour prolonger l'état d'urgence.

Il s'agit de flux incontrôlés qui créent de graves problèmes liés à la sécurité sanitaire nationale qui se répercutent inévitablement sur les communautés locales concernées par les centres d'accueil, dans lesquels, entre autres, les migrants tunisiens en particulier tentent de partir par tous les moyens avant la fin de la période de quarantaine obligatoire.

 

 

C'est ce qu'a déclaré la ministre dans une interview au journal Il Corriere della Sera. "En Tunisie, nous assistons à une crise économique très grave, sans précédent. Une crise qui touche également de près l'Italie car elle a des retombées immédiates avec des flux exceptionnels de débarquements de migrants. La situation doit être constamment sous contrôle - souligne Madame Lamorgese. Gérer des flux migratoires de cette ampleur est difficile en temps normal, mais à présent, avec les problèmes liés à la propagation de Covid-19, la situation est devenue très complexe. La crise tunisienne risque d'avoir des conséquences très graves pour tout le monde. J'ai pu rencontrer le président tunisien Kais Said et le ministre de l'intérieur, Hichem Mechichi, et j'ai reçu l'assurance qu'ils sont prêts à faire face ensemble".

"D'ici demain, nous viderons le centre de Porto Empedocle et celui de Lampedusa - assure Madame Lamorgese - j'ai assuré au gouverneur Musumeci que nous nous engageons à soutenir de toutes les manières possibles la Sicile en ces temps difficiles. La plupart des migrants qui ont fui le centre de Porto Empedocle ont été retrouvés, mais il s'agit d'un épisode inacceptable et c'est pourquoi nous prenons des mesures".

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Liberoquotidiano.it

Nos remerciements à Victoria Valentini


Rappels :

Malte : Plus de 60 migrants testés positifs au coronavirus.

En Sicile, des dizaines de migrants transgressent la quarantaine

Pays-Bas : Les employés d’un centre pour migrants affirment que des criminels nord-africains se font passer pour des “mineurs non accompagnés”.

Les employés des centres d'accueil pour migrants aux Pays-Bas affirment que les criminels nord-africains se font passer pour des "mineurs non accompagnés" afin de mieux exploiter le généreux système d'asile néerlandais.

Plusieurs employés anonymes de l'Agence centrale pour l'accueil des demandeurs d'asile (COA) affirment que des migrants criminels originaires du Maroc, de Tunisie et d'Algérie se faisant passer pour des mineurs non accompagnés font de leur vie un enfer.

Les employés de la COA se sentent en danger et impuissants face à ce groupe de Nord-africains "mineurs" qui n'ont aucune chance d'obtenir un permis de séjour. Ils le savent, c'est tout. Ils nous chient vraiment dessus".

"Tout le monde en a fini avec eux, y compris les employés, eux-mêmes. Ils détruisent des choses, ils se battent encore et encore, et ils volent tout ce qu'ils peuvent", a expliqué un travailleur au journal néerlandais Dagblad van het Noorde.

Beaucoup de Nord-Africains se présentent et prétendent être mineurs, de sorte qu'ils peuvent bénéficier d'avantages et de protections supplémentaires qui ne sont pas accordés aux migrants adultes, a poursuivi l'employé chargé des demandes d'asile.

"Souvent, ces Marocains, Tunisiens et Algériens ne sont pas mineurs du tout, mais ils possèdent de faux papiers. Ou alors, ils n'ont pas de papiers du tout. On leur assure alors qu'ils auront un abri jusqu'à leurs 18 ans. Ils essaient simplement, et souvent ça marche".

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Voiceofeurope.com / Dvhn.nl

Tunisie : l’égalité des sexes niée par l’islam (Vidéo)

La Tunisie continue à prendre des mesures pour l’égalité hommes-femmes, mais certains bastions du patriarcat résistent.

 

https://youtu.be/Koi4SJGH_Mg?t=944

 


Rappels :

Allemagne : Un Tunisien condamné pour avoir préparé un attentat à la bombe biologique à la ricine. « Le jihad est un devoir dans l’Islam »

Soleure : Kerim tue sa femme tunisienne. « Il lui interdisait de parler à qui que ce soit. »

Fribourg (All.). « Tout nous appartient » : un Tunisien lèche des marchandises au supermarché

Coronavirus : l’UE fait don de 450 millions d’euros au Maroc et de 250 millions d’euros à la Tunisie

Dresde (All.). 30 crimes en 4 mois : un Tunisien, demandeur d’asile débouté, terrorise les témoins et les victimes

Coronavirus : l’UE fait don de 450 millions d’euros au Maroc et de 250 millions d’euros à la Tunisie

L’Union européenne (UE) appuiera le budget marocain en réallouant immédiatement 150 millions d’euros, spécifiquement dédiés aux besoins du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19 créé à l’initiative du roi Mohammed VI.

De même, l’UE entreprendra de réorienter 300 millions d’euros des fonds alloués au Maroc vers la réponse à la pandémie en accélérant leur mobilisation pour répondre aux besoins budgétaires exceptionnels du royaume, indique un communiqué conjoint entre le Maroc et les Vingt-Sept.

Celui-ci a été rendu public à la suite de l’entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères, de la coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le Commissaire à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Oliver Varhelyi. […]

Yabiladi

L’Union européenne (UE) a annoncé samedi octroyer 250 millions d’euros à la Tunisie pour l’aider à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus et ses conséquences socio-économiques.

AFP / Mediapart

 

 

 

 

Via Fdesouche


Rappel :

En Tunisie, il est très difficile pour une musulmane d'épouser un non musulman

La normalisation avec “Israël’ est ‘une traîtrise”, affirme le nouveau président tunisien

Universitaire devenu commentateur politique, le nouveau président tunisien Kais Saied est un théoricien du droit qui prône une révolution dans le strict respect des lois.

Né le 22 février 1958 dans une famille originaire de Beni Khiar sur la côte est, fils d’un fonctionnaire de la municipalité et d’une mère éduquée mais restée au foyer, il grandit à Radès, banlieue de la classe moyenne dans le sud de Tunis. Il a fait toutes ses études dans l’enseignement public tunisien.

Lors du débat télévisé, le vendredi 11 octobre, qui précédait le second tour de l’élection présidentielle en Tunisie, M. Saïed affirmait être en faveur d' »une loi qui criminalise la normalisation avec Israël”, soulignant que « cette question ne concerne pas les Juifs ».

“Normalisation avec qui? Le mot normalisation est faux. C’est une traîtrise. Celui qui fait avec l’entité sioniste doit être jugé pour haute trahison (…) Nous sommes en situation de guerre”, affirmait-il avant de préciser que “nous faisons avec les Juifs mais nous ne faisons pas avec le gouvernement israélien ».

“Je mettrai ça comme haute trahison et sanctionnerai cela de la sorte”, avait-il conclu.

Lemuslimpost.com / French.almanar.com.lb

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Mort d’un touriste français en Tunisie : l’assaillant aurait crié “Allah Akbar” et aurait qualifié les victimes d’infidèles

Dans un communiqué rendu public ce lundi 14 octobre 2019, le ministère de l’Intérieur est revenu sur l’attaque au couteau survenue ce matin à Zarzouna à Bizerte ayant coûté la vie à un ressortissant français et provoqué des blessures graves chez un soldat. Le même communiqué a précisé que les deux victimes ont été attaquées par un individu connu des autorités sécuritaires à leur sortie d’un bain maure (Hamam) situé dans la région.

Selon le ministère de l’intérieur, l’assaillant est impliqué dans divers délits de droit commun. Les enquêtes se poursuivent afin de l’arrêter et donc de déterminer les motivations de cet acte.
Par ailleurs, selon certaines sources sécuritaires, l’assaillant serait un terroriste. Il aurait crié Allah Akbar avant de passer à l’acte. Il a également qualifié ses deux victimes d’infidèles.

Lapresse.tnWebdo.tn

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Ben Ali : l’homme qui a sauvé la Tunisie de l’islamisme et l’a sortie du sous-développement

La révolution tunisienne a éclaté le 17 décembre 2010. Moins d’un mois plus tard, le 14 janvier 2011, lâché par ses « amis » occidentaux auxquels il n’avait jamais rien refusé, et trahi par l’état-major d’une armée qu’il n’avait cessé de combler, le président Ben Ali était chassé du pouvoir et contraint à l’exil. En quelques semaines, la Tunisie dilapida ensuite le capital confiance qu’il avait mis deux décennies à constituer.

Né le 3 septembre 1936, diplômé de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et de l’école d’application de l’artillerie de Châlons-sur-Marne, Zine el-Abidine Ben Ali fut chargé par le président Bourguiba de la création de la direction de la sécurité militaire qu’il dirigea de 1964 à 1974. Il eut ensuite une carrière diplomatique comme attaché militaire au Maroc puis en Espagne.
Au mois de janvier 1978, la Tunisie étant alors en pleine insurrection, il fut rappelé pour être nommé chef de la Sûreté générale, poste qu’il occupa jusqu’en 1980. Puis il redémarra une carrière diplomatique comme ambassadeur en Pologne.
Après les graves émeutes du mois de janvier 1984, il fut de nouveau rappelé. Tout alla ensuite très vite puisque, le 23 octobre 1985, il fut nommé ministre de la Sûreté nationale, puis ministre de l’Intérieur le 28 avril 1986. Il devint ensuite le  secrétaire général adjoint du PSD (Parti socialiste destourien). Enfin, au mois de mai 1987, sous le gouvernement de Rachid Sfar, il fut nommé ministre d’Etat chargé de l’intérieur. Sa nomination comme secrétaire général du PSD en fit le dauphin du président Bourguiba. Le 2 octobre 1987, ce dernier le nomma Premier ministre. Un mois plus tard, le 7 novembre 1987, appuyé sur l’expertise de sept médecins qui attestèrent de son incapacité mentale, le général Ben Ali déposa Habib Bourguiba.
A l’époque, comme la Tunisie était menacée d’effondrement, avec toutes les conséquences géopolitiques qui en auraient découlé, l’accession au pouvoir du général Ben Ali fut unanimement saluée. Sous sa ferme direction, la subversion islamiste fut jugulée et la Tunisie devint un pays moderne attirant les investisseurs étrangers.
Se présentant comme le fils spirituel de son prédécesseur, le général Ben Ali multiplia les gestes d’ouverture démocratique. Le 25 juillet 1988, il abrogea ainsi la présidence à vie, limita la présidence à trois mandats, imposa la limite d’âge de 65 ans pour les candidats aux élections présidentielles et légalisa plusieurs partis politiques. En 1989, il transforma le PSD en RCD (Rassemblement constitutionnel et démocratique).
Il fut pour une première fois élu à la présidence de la République le 2 avril 1989, et étant seul candidat, il recueillit plus de 99% des voix.
En 1991 le gouvernement fit état de la découverte d’un plan islamiste visant à la prise du pouvoir et les enquêteurs mirent au jour d’importantes ramifications dans la police et dans l’armée. Des procès eurent lieu durant l’été 1992. Le parti islamiste clandestin Ennahdha fut démantelé et son  chef, Rachid Ghannouchi se réfugia à Londres d’où il organisa la subversion qui allait finir par emporter le régime vingt ans plus tard.
Réélu à la présidence de la République en 1994, puis en 1999, le général Ben Ali fut attaqué de toutes parts en dépit des remarquables réussites économiques de la Tunisie. Même si de fortes disparités sociales existaient toujours, en vingt ans, le régime Ben Ali réussit en effet à transformer un Etat du tiers monde en un pays moderne attirant capitaux et industries, en un pôle de stabilité et de tolérance dans un monde nord-africain souvent chaotique.
Les Tunisiens qui étaient en quelque sorte devenus des « privilégiés » n’acceptèrent alors plus de voir leur expression politique muselée et ils réclamèrent des évolutions démocratiques. A partir de l’année 2000, la contestation des intellectuels prit alors de l’ampleur, cependant que le  président, mis sous influence par le clan affairiste gravitant autour de sa seconde épouse, perdait de sa popularité.
Au début de l’année 2000, le journaliste Taoufik Ben Brik entama une  grève de la faim qui eut un énorme retentissement médiatique en Europe. Au même moment, les islamistes se montraient de plus en plus combatifs. Ainsi le 11 avril 2002, quand ils firent exploser un camion piégé devant la synagogue de la Ghriba à Djerba, tuant 19 personnes dont 14 touristes allemands.
C’est dans ce contexte de danger islamiste que le président Ben Ali ralentit ou même revint sur le processus de démocratisation qu’il avait initié. Mais, ce faisant, il accéléra encore davantage la désaffection des élites citadines envers son régime.
Le 26 mai 2002, par référendum, les Tunisiens approuvèrent que l’âge limite de candidature à la présidence de la République soit repoussé à 75 ans et que les mandats présidentiels ne soient plus limités à trois, ce qui permit au président Ben Ali de se faire élire pour un quatrième mandat le 24 octobre 2004. Après les assurances données en 1987, il venait donc de rétablir en quelque sorte la présidence à vie.
A partir de ce moment, la contestation s’amplifia et les élites « bourgeoises » qui avaient profité de l’essor économique du pays rompirent avec le régime, cependant que la répression se durcissait au fur et à mesure de la montée des périls islamistes.
Le 17 décembre 2010, un événement a priori secondaire qui se produisit à Sidi Bouzid mit le feu aux poudres. Il s’agissait de l’immolation par le feu d’un vendeur à la criée qui refusait d’être rançonné par la police. Or, cet homme qui était un chômeur diplômé devint le symbole de la révolte de tout un peuple.
Le 28 décembre, n’ayant pas pris la mesure du mouvement, le président Ben Ali s’exprima à la télévision et parla des manifestants comme d’une « minorité d’extrémistes», ce qui amplifia encore la révolte qui devint une révolution.
Cette dernière réussit car elle fut la synthèse de tous les mécontentements : révolte contre l’arbitraire de la police, révolte contre les inégalités sociales et révolte des nantis pour des droits démocratiques. A ces trois éléments, et les utilisant avec habileté, les islamistes donnèrent une cohésion et une organisation qui emporta le régime sous les applaudissements béats de l’internationale des médias -notamment français-, qui eut, comme de coutume, un rôle quasiment militant.
Ayant perdu le contrôle de la situation, le président Ben Ali fut finalement trahi par l’armée, donc par les siens, et le 14 janvier 2011, après 23 ans de pouvoir, il fut mis dans un avion par le haut état-major et envoyé en exil en Arabie saoudite où il est mort le  19 septembre dernier.
Bernard Lugan

Bernard Lugan

Universitaire, professeur à l'École de Guerre et aux Écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Expert auprès du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). Directeur de la revu par internet L'Afrique réelle

Manifestation en Tunisie contre un projet de réformes prévoyant plus d’égalité entre l’homme et la femme : “Nous défendrons l’islam.”

Manifestation de religieux en Tunisie contre un projet de réformes sociétales prévoyant notamment l’égalité homme/femme dans l’héritage ou encore la décriminalisation de l’homosexualité : «Avec notre sang, nous défendrons l’Islam» est un des slogans repris.

– France 24, 12 août 18

Via Fdesouche.com

 

 

Tunisie: une jeune athée de 19 ans internée par son père imam demande de l’aide. Ses avocats crient au scandale.

« Son médecin a carrément déclaré que les comportements de Nouhe sont bizarres par rapport aux normes de la société puisqu’elle fait du camping avec ses amis » a affirmé un de ses avocats

Nouhe Bchiny, une jeune tunisienne de 19 ans qualifiée d’ “athée” par son père se retrouve aujourd’hui enfermée à l’hôpital psychiatrique de Razi à cause de ce qu’auraient qualifiés les médecins d’un “comportement asocial”.

Dans une publication publiée sur sa page Facebook, la jeune fille affirme avoir été internée de force mercredi à l’hôpital psychiatrique après que son père ait porté plainte contre elle car elle ne serait pas “stable psychologiquement” et qu’elle a des “tendances suicidaires”.

Cette définition donnée par son père, imam de mosquée, repose sur le fait que selon lui “l’atheisme est une maladie mentale, que le camping et le travail associatf sont des symptômes suicidaires et que les tatouages, les cheveux rouges et le side shave représentent la vénération de satan”.

Après la plainte du père, le procureur de la République a ordonné l’internement de Nouhe, qui après avoir caché un téléphone portable dans son soutien gorge, a pu communiquer sur les conditions de son internement.

Selon un des ses avocats Alaa Khemiri, la jeune fille a été internée suite à une “plainte de son père salafiste à cause de ses croyances religieuses (non musulmanes) et de son comportement jugé par le médecin de l’hôpital contraire aux coutumes sociales parce que c’est une fille qui fait du camping”.

L’avocat affirme que l’administration de l’hôpital a refusé de lui donner accès à l’ordre d’internement mais également de rencontrer sa cliente.

Mounir Baatour, un autre de ses avocats, rejoint la version de son confrère Alaa Khemiri en donnant plus de détails: “Les médecins de l’hôpital demandent à la fille si elle croyait en Satan. Son médecin a carrément déclaré que les comportements de Nouhe sont bizarres par rapport aux normes de la société puisqu’elle fait du camping avec ses amis, qui dansent et qui chantent” précise-t-il dans une publication sur sa page Facebook.

Actif dans la société civile, Mounir Baatour affirme connaitre Nouhe qui “menait des discussions intellectuelles des plus normales” et avec qui il élaborait un “communiqué de presse que notre mouvement comptait publier après les attaques terroristes du week-end dernier à Ghardimaou”.

Il a en outre appelé à un rassemblement de soutien à la jeune fille vendredi à 12h devant l’hôpital psychiatrique.
(…)

Malgré plusieurs tentatives d’avoir plus d’informations l’hôpital psychiatrique de Razi était injoignable. Le Tribunal de Première Instance de Tunis n’a pas souhaité commenter. (…)

Sur les réseaux sociaux, le hashtagh #سيب_نهى (“Relâchez Nouhe”) est largement partagé par de nombreux internautes qui rappellent la liberté de conscience inscrite dans la Constitution. D’autres évoquent la prolifération de la mentalité “daechienne” au sein de la société tunisienne.
(…)

HuffPostMaghreb

Les autorités tunisiennes encouragent les voyous à partir : « C’est politique : ceux qui partent sont des chômeurs ou des voyous. Ils posent des problèmes ici.” (Vidéo)

Le 20 Heures de France 2

 

Les autorités tunisiennes encourageraient les voyous à partir : « C’est politique : ceux qui partent sont des chômeurs ou des voyous. Ils posent des problèmes ici. Il vaut mieux pour tout le monde qu’ils partent en Italie »

 

 

Rappels :

 

Roger Köppel. Pont aérien pour l’immigration: « Je n’aurais jamais cru que Simonetta Sommaruga ose un projet aussi aberrant. »

Le centre d'intérêt pour Sommaruga: le bien-être des migrants bloqués en Afrique du Nord.

Au centre des discussions : les moyens de sauver des vies, la protection des migrants bloqués en Afrique du Nord, ou encore la lutte contre la traite d’êtres humains et le trafic de migrants. La Suisse est prête à organiser la troisième rencontre du groupe de contact de la Méditerranée centrale.

Des anciens membres de l’EI racontent comment l’État tunisien était complice dans l’envoi de jeunes vers les zones de conflit

Des anciens combattants de Daesh, se sont livrés à la chaîne de télévision algérienne Al-Chourouk, dans des interviews exclusives sur leur départ en Syrie, et sur l’implication évidente de l’État tunisien après la révolution.

Presque tous les interviewés parlent de complicité et de soutien total des autorités tunisiennes dans leur envoi aux zones de conflits, et ce entre 2011 et 2014.

Selon eux, des associations de prédication et d’activités terroristes auraient facilement obtenu l’autorisation d’exercer.

Hamza Jari, ancien membre de l’État Islamique, a déclaré qu’il enseignait la pensée salafiste dans un centre de prédication à Ben Guerdane, sous autorisation de l’État tunisien attribuée selon lui par Ennahdha.

Ennahdha s'est désengagée des jeunes, les abandonnant à leur sortHamza Jari, ancien membre de l’Etat Islamique.

 

 

”Les autorités étaient au courant de nos activités et savaient que notre association participait à l’envoi des jeunes vers la Syrie. Ces mêmes jeunes décollaient des aéroports tunisiens sans aucune contrainte. Tout le monde était au courant de ça, ce n’était un secret pour personne” a-t-il déclaré.

Dans son interview, Hamza Jari attribue la responsabilité à Ennahdha, le parti au pouvoir à l’époque, qui se serait, selon lui, “désengagé” desdites associations après les élections de 2014.

“Ils se sont détachés des associations pour s’allier au nouveau gouvernement, abandonnant les jeunes à leur sort, dans les prisons” a-t-il déclaré, ajoutant que son association était proche de l’organisation salafiste djihadiste “Ansar Al-Sharia”, affiliée à l’organisation terroriste Al-Qaïda.

Après la révolution, inciter au Jihad n'était pas un crime puni par la loi tunisienneMounir Ben Helal, ancien djihadiste de l'EI

 

Mounir Ben Helal a pour sa part déclaré qu’il soutenait ouvertement le djihad sans avoir eu le moindre problème.

“À l’époque, inciter les gens à partir faire le djihad n’était pas un crime puni par la loi tunisienne” déclare Ben Helal.

Atef Abdelaziz, lui aussi ancien membre de l’EI, a de son côté affirmé qu’il était quelqu’un de radicalisé, qu’il avait été arrêté à plusieurs reprises mais qu’aucune charge relative à son activité de prédication ni à son apologie du djihad n’avait été retenue contre lui.

“On ne m’a jamais posé de questions sur mes activités de prédication, c’était autorisé à l’époque” déclare-t-il.

Mounir Belhabib a par contre expliqué comment lui et ses condisciples traversaient les frontières tuniso-libyennes sous les directives strictes de leurs chefs.

Il m'était devenu impossible de rester dans un pays non gouverné par la ShariaaMounir Belhabib, ancien membre de l'EI

Il raconte comment se faisait l’entrainement dans les camps de Daesh en Libye, en commençant par un entrainement sportif jusqu’à l’apprentissage du maniement des armes.

Des prêches étaient également organisées, venant ainsi compléter la stratégie d’endoctrinement des jeunes.

Belhabib s’est cependant déclaré surpris lorsqu’on lui a demandé de revenir en Tunisie pour préparer des opérations terroristes, alors qu’il “rêvait” d’aller vivre en Syrie, dans une zone régie par la loi islamique (Shariaa).

“Il m’avait semblé obligatoire de quitter le pays et partir vivre en Syrie, car la Tunisie n’est pas gouvernée par la Shariaa. Je voulais combattre, vivre suivant la loi islamique, apprendre le Coran et ne pas voir de femmes non couvertes” a-t-il ajouté.

Les larmes aux yeux, Khalil Belmahmoud a exprimé son regret d’avoir mis toute sa famille dans cette situation. Sa mère, intervenue dans le reportage, raconte comment il l’avait appelé en pleurs 5 jours après son départ vers la Libye, la suppliant de le pardonner.

Nous nous rassemblions normalement dans des cafés pour parler de djihadSabri, ancien membre de l'EI

Pour Sabri, discuter de Shariaa et de djihad était autorisé au point que ses complices et lui se rassemblaient dans des cafés pour échanger leurs idées.

“Tout comme ceux qui se réunissent pour parler de comment rendre la Tunisie plus laïque, nous le faisions pour parler de djihad” déclare-t-il.

Selon plusieurs d’entre eux, ces associations terroristes auraient été dissoutes après 2014, et plusieurs prédicateurs arrêtés.

La perspective d’un retour de milliers de jihadistes en Tunisie, alors que le pays s’est pratiquement remis des attentats de 2015, et qu’il a nettement amélioré sa situation sécuritaire, a fait l’objet de débats, polémiques, et manifestations en décembre 2016.

Avec quelque 5.500 ressortissants ayant rejoint les rangs d’organisations djihadistes, selon des chiffres de l’ONU, la Tunisie est l’un des principaux pays au monde touchés par ce fléau, et le premier au Maghreb.

Source

Genève. Match Tunisie – Turquie : Un joueur turc s’en prend au public et menace d’égorger par un geste de la main.

On rappelle que les joueurs turcs sont réputés pour leur violence. La Suisse en avait déjà fait les frais.

Quant à Genève, on se félicite d'accueillir de tels matchs à risque, parce qu'il y aura de "l'ambiance".

**********

L'attaquant d'Everton Cenk Tosun s'est mis en furie face à des supporters, au Stade de Genève, menaçant l'un deux de l'égorger par un geste de la main.

Vendredi, la Tunisie et la Turquie ont fait match nul 2-2 en match amical. Mais tout au long de la partie, la tension règnait sur la pelouse et dans les tribunes. Le joueur d'Everton Cenk Tosun s'est fait expulser après avoir littéralement pété les plombs.

(...)

 

 

Source et article complet

Ramadan: Des ONG tunisiennes réclament la liberté de ne pas jeûner

Dans une lettre ouverte, un collectif d’associations tunisiennes a appelé les autorités à protéger « la liberté de conscience et de religion » en autorisant à manger ou fumer en public durant le ramadan, qui a débuté ce jeudi.

Chaque année, des Tunisiens sont en effet arrêtés durant le jeûne, en vertu de textes flous sur l’outrage aux bonnes mœurs et de circulaires remontant à plusieurs dizaines d’années. En juin dernier, cinq personnes avaient ainsi été condamnées à un mois de prison pour avoir mangé ou fumé en public.

 

 

Source

Nos remerciements à L’Île du docteur Moreau

Tunisie : 46% des personnes impliquées dans les affaires de terrorisme sont des cadres exerçant dans les structures étatiques

Selon un rapport national relatif au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme, établi par la Commission tunisienne des analyses financières, 46% des personnes impliquées dans les affaires de terrorisme sont des cadres exerçant dans les structures étatiques, rapporte l’économiste Maghrébin.

Tandis que 3% des terroristes sont des chômeurs, 8% sont des élèves ou des étudiants, 3% sont des enseignants et 8% exercent dans la fonction libérale. Selon le journal tunisien, ces nouvelles données, beaucoup plus précises, tendent à battre en brèche la thèse selon laquelle le terrorisme serait motivé par des raisons matérielles, eu égard à la présence des cadres de l’Etat dans les affaires de terrorisme.

Par ailleurs, la faible présence des forces armées (1%) dans le terrorisme confirme que les forces armées tunisiennes n’ont pas été infiltrées par les terroristes.

Journal du CNRS via Fdesouche.com

Nos remerciements à Dupond

50 djihadistes tunisiens seraient arrivés en Italie selon Interpol

Selon le quotidien britannique The Guardian, Interpol a diffusé aux services de renseignement européens une liste de 50 djihadistes tunisiens de Daesh qui sont arrivés en Italie par la mer, d'où ils pourraient rejoindre d'autres pays européens.

Interpol a dressé une liste de 50 personnes soupçonnées d'être des combattants de Daesh, qui sont récemment arrivées en Italie par bateau et qui pourraient tenter de rejoindre d'autres pays européens, selon des informations publiées par le Guardian, le 31 janvier.

Cette liste, établie par le secrétariat général de l'organisation internationale de police, a été transmise au ministère de l'Intérieur italien le 29 novembre, qui l'a ensuite distribuée aux différentes agences antiterroristes à travers l'Europe, poursuit le quotidien britannique. Tous les suspects y figurant sont d'origine tunisienne et quatre d'entre eux sont déjà connus des services de renseignements européens. L'un d'eux «pourrait déjà avoir traversé la frontière française pour s'installer dans le Gard», précise en outre Interpol.

La Sicile, point d'entrée privilégié

Interrogé par le Guardian, un responsable européen du contre-terrorisme estime que les Tunisiens en question sont arrivés en Sicile entre juillet et octobre 2017 sur des bateaux de pêche ou de petites embarcations, qu'ils ont ensuite abandonnées sur la plage. Les autorités italiennes chiffrent à près de 3 000 les Tunisiens qui sont arrivés sur la plage de Torre Salsa à Agrigente, depuis juillet. «Les enquêteurs ne peuvent pas exclure qu'il puisse y avoir des djihadistes cachés [parmi eux]», concède le procureur général d'Agrigente Luigi Patronaggio, qui précise que la police n'a pu arrêter et identifier que 400 personnes.

«Nous ne savons pas ce qu'ils faisaient avant d'arriver ici, nous ne savons pas qui ils sont ni où ils se trouvaient avant leur arrivée en Sicile», renchérit auprès du Guardian Salvatore Vella, à qui l'enquête a été confiée. «Il y a ceux qui ne veulent pas être identifiés, qui ne veulent pas que leurs empreintes soient enregistrées [...] Pour cette raison, si vous êtes terroriste, accoster illégalement à Agrigente est le moyen le plus sûr d'arriver en Europe», soutient-il. Selon lui, les embarcations qui arrivent en provenance de Tunisie sont de bien meilleure facture que celles utilisées par les passeurs Libyens. «Les bateaux avec lesquels ils voyagent n'ont rien à voir avec les bateaux de migrants en provenance de Libye [...] les Tunisiens arrivent avec d'excellent bateaux, solides et navigués par des experts qui connaissent bien la mer», assure-t-il.

Le ministère de l'Intérieur italien, qui ne commente généralement pas les documents ayant fuité, a déclaré dans un communiqué ne pas être au courant de cette liste de 50 terroristes présumés. «Un petit nombre de terroristes présumés tunisiens ont été identifiés et renvoyés avec l'aide du gouvernement tunisien», a-t-il simplement expliqué.

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Le projet suicidaire d’un pont entre la Tunisie et l’Europe en Sicile achèvera le naufrage du Vieux continent

Plutôt que les naufrages de migrants qui essaient de rejoindre l’Europe en bateaux, demain c’est l’Europe qui risque de faire naufrage, un naufrage démographique.

Un projet est en préparation pour la construction d’un pont qui relie le Cap Bon (en Tunisie) à la Sicile (Italie). Il s’agit du projet « TuneiT ».

Suite

Vaud: Une entreprise tunisienne harcèle les Suisses et leur vend de la piquette.

Les clients, harcelés par téléphone, finissaient par passer commande. Le livreur, complice, a écopé de prison avec sursis

Les victimes ont payé entre 27 fr. et 36 fr. des bouteilles de piquette achetées entre 1 fr. 50 et 3 fr. dans des supermarchés français. La marchandise était livrée contre paiement par un Algérien.

Sa société familiale, basée à Montpellier (F), n’était pourtant que l’intermédiaire et les cerveaux de cette tromperie se trouvaient en Tunisie. C’est d’un centre d’appels basé dans ce pays que les clients, dont le point commun était d’être âgés, étaient harcelés par téléphone. «Les appels se faisaient pressants. Les gens contactés étaient forcés d’acquérir ces vins», note le magistrat.

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Suisse: Un père tunisien kidnappe ses deux fils et les ramène dans son pays. La mère a peur d’être arrêtée si elle va les chercher en Tunisie.

Le Tribunal fédéral (TF) a confirmé la deuxième condamnation infligée à un père tunisien pour enlèvement qualifié de mineurs. Il n'a rien entrepris pour que ses deux fils reviennent en Suisse où vit leur mère.

Les enfants, qui ne parlent plus que l'arabe, n'ont pratiquement plus de contact avec leur mère. Ils l'avaient vue une dernière fois lors d'un séjour qu'elle avait fait en Tunisie en 2013. Depuis, elle ne s'est plus rendue dans ce pays, par peur d'être arrêtée.

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Rappel. Simonetta Sommaruga: « La Suisse sera toujours plus multiculturelle »

Tunisie. Une thèse universitaire pour démontrer que la Terre est plate

Dans les milieux universitaires tunisiens, c’est la stupeur et la colère. L’université de Sfax, en Tunisie, aurait laissé une étudiante travailler sur une thèse en géologie prouvant que la Terre est plate. Et elle travaillerait sur le sujet depuis 5 ans.

Une doctorante en géologie de l’université tunisienne de Sfax a choisi de faire sa thèse en allant à l’encontre des fondements de la science moderne, avec une thèse sur « Le modèle plate-géocentrique de la terre arguments et impact sur les études climato / paléoclimatiques ».

L’étudiante chercherait à démontrer dans son étude que la Terre « est plate, fine, fixe et située au centre de l’univers ».

Des étoiles pour lapider les diables

Des extraits de la thèse sont cités par Jeune Afrique et montrent l’esprit de ce travail universitaire, avec l’orthographe d’origine : « en ce qui concerne les lois physiques connue on a rejeté les lois de Newton, de Kepler et d’Einstein vue la faiblesse de leurs fondements et ont a proposé par contre une nouvelle vision de la cinématique des objets conforme aux versets du coran. La vitesse de la lumière et du son sont ainsi recalculé et on démontré que leurs vitesses correspond à celle de l’ordre 1.43.109 km/s. La théorie du Bigbang et de l’expansion universelle ont été également rejeté ».

L’étudiante soutient également que « les étoiles se situent à 7 000 000 km avec un diamètre de 292 km et leur nombre est limité. Ils possèdent trois rôles : pour être un décor du ciel ; pour lapider les diables et des signes pour guider les créatures dans les ténèbres de la terre ».

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Attentat de Berlin: Merkel va verser 250 millions à la Tunisie pour se débarrasser des “demandeurs d’asile” tunisiens

Christian Hofer: Non seulement la Tunisie ne demande ni pardon ni ne va dédommager les victimes allemandes de l'attentat. Mais de surcroît, les familles des victimes vont à présent financer de pays voyou par le biais d'un accord très favorable à ce pays qui ne veut pas reprendre sa racaille.
Bien évidemment, Merkel est responsable de cet appel d'air qui se chiffre désormais en centaines de millions de frais pour les Allemands et les Européens, ce qui ne la prive pas de s'accrocher au pouvoir.
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L'Allemagne et la Tunisie ont annoncé vendredi la signature d'un nouvel accord sur l'immigration prévoyant d'accélérer les refoulements de Tunisiens dont le titre de séjour a été refusé.

Cet accord qui a été annoncé lors d'une visite de la chancelière Angela Merkel à Tunis, intervient quelques semaines après les crispations autour du cas du Tunisien Anis Amri, l'auteur présumé (???) de l'attentat de Berlin. Cette convention ne porte "pas atteinte à la souveraineté de la Tunisie", a déclaré le président tunisien Béji Caïd Essebsi lors d'une conférence de presse avec Angela Merkel.

La chancelière allemande a de son côté indiqué que l'accord prévoyait notamment une réponse "sous 30 jours" de Tunis aux demandes d'identification par Berlin.

1500 Tunisiens concernés

L'accord "concerne environ 1500 Tunisiens", dont le titre de séjour a été refusé par l'Allemagne, et "des mesures seront prises dans les consulats tunisiens en Allemagne pour aider à leur identification", a précisé le président Caïd Essebsi.

Angela Merkel a également annoncé le déblocage de 250 millions d'euros afin notamment de favoriser l'emploi des jeunes. "Votre pays, en tant que jeune démocratie, peut compter sur notre soutien et notre coopération, politiquement, économiquement et socialement", a-t-elle dit devant le Parlement.