Il ne vend qu’«aux Suisses, pas aux Yougoslaves»

Un homme qui voulait revendre une voiture a expliqué à un acheteur potentiel qu'il ne souhaitait pas faire de tractations avec des personnes issus de l'ex-Yougoslavie.

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Wenn das nöd Rassismus isch?!
Mein Freund (Albaner) wollte ein Auto kaufen und hat an einem Schweizer ganz normal eine Nachricht geschickt. Sowas kam zurück. Wir waren geschockt. Warum nur?

 

Blessé par la «justification» de ce refus, l'acheteur potentiel a lâché, dépité, à son ami: «Il ne me connaît même pas. Je sais maintenant que je n'ai plus aucune chance d'obtenir cette voiture. C'est très blessant. On ne devrait pas dire des choses comme ça».

Interrogé par 20 Minuten, le vendeur se justifie. Il explique qu'il reçoit en permanence des offres de personnes qui veulent exporter des voitures dans les Balkans. «Et ils demandent généralement de faire baisser le prix d'achat». Il évoque notamment des demandes en «mauvais allemand» pour tenter de négocier des véhicules pour 100 francs.

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20min.ch

Les policiers suisses, racistes et violents ?

"En Suisse, la formation de policier reste axée sur la violence". "Selon David Pichonnaz, le soupçon à l'égard de l'étranger est exacerbé au sein de la police". Voici les grands enseignements qu'on peut tirer à lecture du dernier numéro de Migros Magazine. Ce journal ouvre en effet ses colonnes à un sociologue spécialisé dans l'étude des métiers relationnels, un homme qui s'est longuement penché sur la formation des policiers et leur rapport à leur métier. Ses conclusions sont sans appel, qui figurent ci-dessus. Violence, soupçon envers les étrangers, voici comment notre homme voit le policier suisse. En bon sociologue, M. Pichonnaz envisage une approche radicalement différente, basée sur le dialogue, proposant le policier en tant que médiateur social appelé à traiter les maux de notre société par la parole et non le geste. A l'appui de sa démonstration, le sociologue précise que sur le long terme, tout indique que la violence a énormément diminué. Pour le reste, le policier est essentiellement vu comme un être frustré, peu sûr de lui, se rassurant par son métier et l'image qu'il confère, celui du "gentil" contre les "méchants".

En bref, M. Pichonnaz nous livre la classique vision gauchiste de la police, une arme aveugle aux mains des puissants, présentant un fort penchant pour la répression, surtout à l'encontre des étrangers. Rien d'étonnant de la part d'un sociologue enseignant à l'Université de Lausanne. N'en déplaise au spécialiste, la réalité sur le terrain est très différente. La violence n'est de loin pas en baisse mais en dramatique augmentation, tout spécialement en intensité. L'exemple des banlieues françaises commence à inspirer les ghettos qu'on trouve de plus en plus fréquemment dans nos villes pour l'essentiel gouvernées à gauche, comme tout récemment à Lausanne où un policier municipal a dû fuir face à une nuée d'énergumènes fiers d'avoir défendu leur écosystème. En réalité, le policier est devenu l'exutoire de toutes les frustrations sociales, celui sur qui on peut taper pour exprimer son ras-le-bol, sa rancœur, son mal de vivre. Cette évolution sociétale appelle naturellement une réponse adaptée, ce que l'Académie de Police de Savatan propose. Conduite par le très efficace colonel Alain Bergonzoli, cette école dispense une formation adaptée aux réalités du terrain, certes assez éloignée de la vision barbe à papa de M. Pichonnaz mais conforme à l'environnement au sein duquel les policiers auront à travailler leur carrière durant.

Pour ce qui est de la fixation que les policiers feraient au sujet des étrangers, il faut relever que ce n'est sans doute pas la faute de la police si nos prisons sont essentiellement peuplées de gens venus de loin, surtout en ce qui concerne les cas de violences graves. Les faits sont têtus et il suffit de se promener aux abords de la gare d'Yverdon pour constater que les dealers attendant le client ne sont pas du coin. S'il arrive de plus en plus souvent aux policiers de devoir exercer la force, c'est bien parce que la clientèle a compris que la peur du gendarme n'est plus le début de la sagesse mais un sujet de rigolade.

M. Pichonnaz a néanmoins raison sur un point lorsqu'il parle de grande désillusion au niveau des jeunes policiers. La pratique actuelle a en effet un fort effet démobilisateur sur les recrues qui découvrent qu'exercer leur métier leur vaut plus de tracas que de soutien, parfois de la part de leur hiérarchie, toujours de la part du monde politique. Le courage dont les agents font preuve dans leur activité au quotidien est hélas fort rare chez ceux qui fixent leurs missions, rarement en première ligne lorsque la police a besoin de soutien. Dans ces conditions, exercer le métier de policier relève de plus en plus du sacerdoce. Respect à ces femmes et hommes qui ont fait d'une devise une mission, protéger et servir.

Concluons avec les propos du colonel Bergonzoli, confiés au Matin du 06 mars 2012 déjà : "Nous devons revenir aux fondements de notre métier, à ses valeurs: la protection des citoyens. Les gens ont de plus en plus peur. Nous sommes dans une Europe qui s’ouvre, nous devons accepter que les risques vont augmenter, et nous devons y répondre".

Yvan Perrin

Le niveau des médecins généralistes étrangers est insuffisant

Les médecins vaudois critiquent le niveau de formation de généralistes étrangers

Le système actuel de reconnaissance des diplômes permet à certains généralistes étrangers insuffisamment qualifiés de s’installer dans notre pays, dénonce la société vaudoise de médecine.

"Ce qui coûte le plus cher, en médecine comme ailleurs, c’est l’incompétence". Cette phrase tirée d’un article du Courrier du médecin vaudois de décembre 2016 illustre l’inquiétude des praticiens établis face à l’arrivée de généralistes étrangers à la formation discutable.

La formation des généralistes commence en Suisse par une formation de base sur six ans. Avant d'obtenir le titre de spécialiste en médecine générale, les apprentis médecins doivent encore suivre cinq ans de formation postgrade.

Exigences minimales insuffisantes

Parallèlement, pour un praticien étranger qui souhaite s’établir en Suisse, les accords bilatéraux exigent un diplôme valide et trois ans de pratique en milieu hospitalier. Or, en Suisse, un médecin sur deux a effectué une partie de sa formation à l'étranger.

Ces exigences sont insuffisantes car trop vagues, dénoncent les médecins vaudois. Il y a une brèche dans laquelle s’engouffrent certains praticiens.

Interrogé par la RTS, le Dr Philippe Randin de Genève cite le cas d’une femme médecin qui a effectué ses études à l’étranger, mais qui n’avait plus pratiqué la médecine depuis une vingtaine d’année. Cette personne a pu obtenir un titre de médecin praticien en Suisse, qui lui permet d’exercer comme généraliste.

Une dizaine de cas suspects

S'ils veulent pratiquer en Suisse, les médecins étrangers doivent au préalable faire reconnaître leur titre par la Confédération et les cantons. Mais les autorités sont désarmées pour intervenir lorsque les critères minimaux sont respectés. Une fois l’autorisation de pratiquer octroyée, il faut une plainte d’un patient pour qu’un canton puisse intervenir .

Le président des médecins vaudois, Philippe Eggiman, voit passer par exemple plusieurs centaines de demandes d'autorisation de pratique par année. Une dizaine de cas seraient suspects.

Une réponse politique

L’installation - légale - de médecins au niveau de formation problématique jette le discrédit sur la très grande majorité de médecins étrangers parfaitement qualifiés. A l'instar de Béatrice Allain Pons, généraliste française installée depuis 2013 à Lutry, qui se dit "profondément attristée, même choquée" par le comportement "non déontologique" de ses confrères qui mettent "tout le monde dans le même panier".

Pour les médecins vaudois, la réponse doit venir du politique. "Les procédures devraient permettre de lever les doutes, et le cas échéant de refuser la reconnaissance, même lorsque les conditions purement formelles sont réalisées", écrit le Courrier du médecin vaudois.

Le sujet a été porté devant les Chambres fédérales, jusqu'ici sans succès. Tenu de respecter les accords bilatéraux en la matière, le Conseil fédéral estime n'avoir qu'une marge de manoeuvre limitée.

Serge Mérillat/rens

Source RTS

En mission spéciale, 300 policiers suisses mal nourris et mal logés

Quelque 300 policiers mobilisés à Genève pour les réunions et visites internationales qui ont lieu actuellement ont travaillé dans des conditions "scandaleuses", avec une intoxication alimentaire à la clé.

Des policiers des cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel, Fribourg et du Tessin mobilisés pour assurer la sécurité entourant les discussions sur Chypre et la venue du président chinois Xi Jinping ont subi jeudi à Genève une intoxication alimentaire.

Sur la centaine d'agents touchés, une dizaine ont dû être hospitalisés afin d'effectuer des prélèvements. Ils ont pu sortir à l'heure qu'il est. Les services du médecin cantonal procèdent actuellement à des analyses pour déterminer la cause de l'intoxication.

Cet incident est le dernier épisode d'un calvaire qui a duré deux jours, durant lesquels les policiers ont été obligés de dormir dans des abris PC malpropres, sans chauffage, sans eau chaude et sans réseau pour les ondes de police, a dénoncé le syndicat de la police genevoise.

Détachés pour 10 jours, à la dernière minute

Tout a commencé mercredi, lorsque les policiers arrivent à la caserne de Bière (VD), où ils devaient constituer des groupes. Si les Vaudois, par exemple, étaient prévenus depuis le 23 décembre, les policiers genevois n'ont été avisés de leur engagement que cinq jours à l'avance. Dans le meilleur des cas; car certains n'ont été avisés que le mardi 10 janvier qu'ils seraient détachés dès le lendemain pour une durée de 10 jours, sans pouvoir rentrer chez eux.

Les groupes constitués, ils partent à Genève pour être logés à l'abri PC de Bernex (GE). Mais l'endroit, insalubre, est infesté de punaises de lit. En catastrophe, les agents sont relogés dans deux autres abris, à l'aspect douteux. Le premier ne compte que quatre douches pour 40 personnes (dont des femmes) et manque d'eau chaude.

Des policiers étaient logés dans des locaux à une température à peine supérieure à celle de l'extérieur, sur des couchettes sales, sans sac de couchage, avec des couvertures exhalant des odeurs pestilentielles.

Extrait de la plainte de la Commission du Personnel de la Police, envoyée à l'Etat-Major de la police genevoise.

Pas de couverture

Le second abri n'est pas chauffé et les agents ne disposent d'aucune couverture, ni de sac de couchage. Les ondes des radios de police ne passent pas, tout comme celles des téléphones portables.

Les photos jointes à la lettre de plainte de la Commission du Personnel de la Police, que la RTS a pu se procurer, montrent des matelas souillés, démunis de toute protection.

Le calvaire des policiers s'est terminé vendredi, lorsqu'ils ont pu être relogés à la caserne des Vernets (GE), qui a dû prendre des allures de palace.

Elisa Casciaro/fme

Source RTS

Ne pas prendre les citoyens suisses pour des canards sauvages !

Vous en avez marre ? Nous aussi !

Il est venu ce jour que nous pourrons rapporter à nos petits-enfants comme étant celui où la démocratie a disparu. Il faudra bien leur expliquer alors pourquoi nous manifestons toutes les semaines dans la rue contre des choses sur lesquelles nous ne pouvons plus nous prononcer. Ce jour est celui où la Suisse est devenue un pays comme les autres.

Suite

Interview de C. Blocher : «La Suisse ne dit pas à Bruxelles ce qu’elle veut»

Traduction de l'interview de l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher parue ce dimanche dans le journal alémanique « Schweiz am Sonntag ». Il s'exprime notamment sur les conséquences du Brexit et les dangers d'une reprise automatique par la Suisse du droit UE.

Monsieur Blocher, vous êtes-vous attendu au Brexit?
Christoph Blocher: J'ai sous-estimé les Britanniques. Jamais je n'ai pensé qu'ils auraient la force de quitter l'UE compte tenu des douleurs de séparation qui avaient été manifestés au préalable. Voilà pourquoi je suis – une fois de plus – déçus par moi-même.

Une fois de plus? Pourquoi dites-vous cela?
En 1992, avant le vote sur l'adhésion à l'EEE/CE j'ai aussi sous-estimé le peuple suisse. Je pensais qu'il était impossible que les Suisses prennent une telle décision alors qu'on les menaçait de conséquences économiques aussi graves.

La Grande-Bretagne a opté pour le Brexit malgré toutes les menaces.
La situation était encore plus difficile pour la Grande-Bretagne que pour la Suisse à l'époque. La Suisse était et est toujours à l'extérieur de l'UE. Il est plus facile de ne pas épouser quelqu'un que de divorcer. D'un point de vue objectif cependant, la décision devait bien aller dans ce sens.

Qu'est-ce qui vous fait dire cela?
Qu'est-ce que l'UE? Une erreur de construction idéologique. Ce constat est de plus en plus évident avec l'euro, Schengen, Dublin, la migration, la crise grecque. Et il y a toutes ces formules vides lancées par le personnel de direction de l'UE. Aujourd'hui chacun fait à peu près ce qu'il veut. Les habitants de la majorité des Etats membres n'aimeraient plus être dans l'UE, mais ils sont obligés d'y rester. Chacun a compris aujourd'hui que cette construction est mauvaise pour les citoyens.

Croyez-vous que l'UE va s'effondrer?
Le Brexit est un signe de plus de la désintégration de l'UE. Les forces centrifuges vont augmenter. La Grande-Bretagne était jusqu'ici le seul pays dans lequel il était permis à la population de discuter ouvertement du maintien dans l'UE ou du départ.

Des demandes de référendum ont aussi été lancées aux Pays-Bas, en France, en Tchéquie et au Danemark.

Le Brexit a changé beaucoup de choses. Même les partis traditionnels – comme les conservateurs en Angleterre – adoptent des positions critiques à l'égard de l'UE. C'est réjouissant. Il n'est désormais plus possible de qualifier cette position d'extrémiste de droite.

Gérard Araud, ambassadeur français aux Etats-Unis, a déclaré que l'UE avait besoin de réformes: "reforme or die".

Je suis également de cet avis. L'UE doit revenir sur son erreur de construction, faute de quoi je ne lui donne aucune chance de survie. Et je ne dis pas cela que depuis jeudi dernier.

Mais depuis jeudi dernier ce constat a une autre signification.
Le Brexit a fait la preuve: la population de l'Etat membre dont l'économie est la deuxième plus importante de l'UE ne croit plus que la construction de l'UE est supportable pour la Nation. Si l'UE écoutait ces voix, elle serait forcée de se dire qu'il faut revoir sa stratégie et se demander si elle est encore une Europe pour les citoyens.

«Take back control»: ce slogan a séduit les Britanniques. L'UDC s'en sert aussi pour l'immigration et la protection des frontières. S'agit-il là des points névralgiques?

Absolument. Mais la Suisse est confrontée à une question encore plus importante: devons-nous nous rattacher à l'UE, voire y adhérer? La population suisse est opposée aux deux options. Le dernier rapport de l'EPFZ sur la politique de sécurité indique que la proportion des Suisses acceptant de se rapprocher de l'UE est tombée à 16%. Or, la Berne fédérale a préparé un document prêt à la signature qui vise exactement cet objectif.

Vous parlez de l'accord-cadre institutionnel.
Exactement. L'UE veut nous contraindre de reprendre son droit sans que la Suisse n'ait un mot à dire. En cas de litige, nous devrions reconnaître les jugements de la Cour de justice UE, donc des juges étrangers. Le Conseil fédéral doit stopper cette procédure s'il a le moindre bon sens.

Il ne le fera sans doute pas. Il n'existe plus qu'une divergence, les mesures de compensation.

Il ne le fera pas pour la simple raison que la Berne fédérale est dirigée par un personnel incompétent à la botte de l'UE. Il s'agit de quelque chose de fondamental: avec cet accord, la Suisse cède sa compétence législative à l'UE. Dans le marché intérieur, nous devrions reprendre toutes les dispositions légales de l'UE. Nous céderions notre démocratie directe via le régime juridique.

La démocratie directe serait touchée?
Elle serait supprimée dans une large mesure.

Vous peignez les choses en noir.
Pas du tout. Nous n'aurions plus de souveraineté. C'est comme pour les accords Schengen/Dublin. Si l'UE décide d'abolir l'obligation du visa pour les Turcs, nous devrions en faire autant, que nous le voulions ou non.

L'opposition à l'accord-cadre est votre "grande bataille".
Oui, car cet accord ferait de la Suisse une colonie de l'UE, puis finirait par la faire entrer dans l'UE sans vote populaire.

Que doit faire la Suisse pour appliquer l'initiative contre l'immigration de masse? L'UE n'a plus guère de temps pour la Suisse.

Nous sommes les spectateurs d'une pièce de théâtre. Vous ne croyez tout de même pas sérieusement que les choses auraient été facilitées si la Grande-Bretagne avait décidé de rester dans l'UE? C'est absurde.  Le fond du problème est le suivant: la Suisse ne dit pas à Bruxelles ce qu'elle veut.

Le Conseil fédéral veut négocier une clause de sauvegarde avec l'UE.
Oui, mais il se garde bien de dire ce qu'il y aura dans cette clause de sauvegarde. L'UDC a un avis très clair sur la question

Et quel est-il, cet avis?
Nous sommes d'accord avec une clause de sauvegarde qui réduit l'immigration moyennant les instruments prévus à cet effet dans la Constitution fédérale, à savoir la préférence nationale, les contingents annuels et les plafonds. De plus, il faut limiter l'accès aux institutions sociales, donc introduire un délai de carence pour obtenir des prestations.

L'UDC ne sait pas non plus ce qu'elle veut. Elle demande des contingents, mais votre fille, Magdalena Martullo, ne veut des contingents que dans des situations extrêmes.

Nous n'avons pas de divergence d'opinion.

Faut-il des contingents ou non?
Bien sûr qu'il en faut. Dans les domaines où il existe un important potentiel national de main-d'œuvre, les contingents doivent être bas. La préférence nationale sera ainsi prise au sérieux.

S'agit-il là d'une "situation extrême"?
Oui. Dans les professions où l'offre de main-d'œuvre suisse est quasiment égale à zéro, il faudra des contingents plus généreux. Par exemple, les entreprises ayant besoin de chimistes doivent souvent se tourner vers l'étranger.

Trouverez-vous sur cette base un accord avec les associations économiques et les partis de droite?

Je ne le sais pas, mais je l'espère.

Avec le système de la clause de sauvegarde que vous avez esquissé, une solution entre partis de droit paraît difficile.

Oui, et c'est bien pour cela que nous discutons. On verra bien si l'économie et les partis de droite veulent réellement restreindre l'immigration de masse. Tous se sont prononcés publiquement contre les dangereuses mesures d'accompagnement. Tout le monde semble aussi d'accord pour dire que seuls les étrangers dont nous avons besoin et que nous ne trouvons pas dans le pays peuvent venir en Suisse. Nous sommes d'accord sur les objectifs, mais les mesures concrètes à prendre sont controversées.

Ce n'est donc pas impossible pour vous?
La question est de savoir si on veut trouver une solution commune ou non. Les partis de droite doivent trouver un accord. Tous devront faire des concessions pour qu'on puisse trouver un compromis. Prenez par exemple Kaiseraugst.

A l'époque vous avez réussi à faire accepter une solution. Et aujourd'hui?
Je ne peux pas encore le dire. Mais il faut une limitation.

Existe-t-il un chiffre à ce propos?
Avec le système de l'immigration contrôlée entre 1970 et 2007 nous avions une immigration nette de 20 000 personnes par an, mais non pas de 70 000!

Qu'attendez-vous de l'application?
La Suisse s'est donné un article constitutionnel. Elle a ouvert la porte à l'UE pour une adaptation des accords. L'UE a affirmé pendant deux ans qu'elle ne négocierait pas. Donc, nous devons appliquer l'article de manière autonome.

Ne faut-il pas plus de temps?
Non. Le délai de trois ans doit être respecté. Voyez les négociations de sortie entre l'UE et la Grande-Bretagne. On ne se donne que deux ans.

Mais ces délais ne sont pas un tabou.
Nous ne devrions pas recommencer à repousser les délais. Il faut les appliquer. Il faut savoir que l'UE a peur que la Suisse fasse un seul pas.

Quel pas?
Que nous résiliions l'accord de libre circulation des personnes.

Comment pouvez-vous dire cela?
Je le sais des milieux de l'UE. Il y aurait une réaction en chaîne dans d'autres pays. C'est comme pour le Brexit: Bruxelles craint que d'autres pays suivent l'exemple.

C'est pour cette raison que l'UE réagit très durement?
A la place de l'UE je chercherais à me mettre d'accord très vite avec la Suisse avant qu'à ce niveau également les choses n'échappent au contrôle.

Vous menacez indirectement?
Non, ce sont des conséquences naturelles. Après le Brexit la Suisse doit enfin exploiter les grandes chances stratégiques qui s'offrent à elle.

Source UDC/Suisse

Lausanne: Le Tunisien en séjour illégal avait tenté de tuer le policier. Dans une autre affaire, il avait agressé sexuellement.

Un Tunisien en séjour illégal avait foncé en voiture sur un agent qui souhaitait le contrôler, une nuit de mai 2014.

Au tribunal, le prévenu a déclaré qu'il s'était senti agressé par l'agent, et qu'il voulait sauver sa peau. Mais les juges ont estimé que c'était bien le Tunisien qui s'était rendu coupable de tentative de meurtre sur le policier.
En outre, il a été condamné pour des actes d'ordre sexuel sur une personne incapable de résistance dans le cadre d'une autre plainte.

“Les Suisses chrétiens ne doivent pas être convertis mais décapités”

Le principal accusé du procès qui s'est tenu hier au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone contre quatre Irakiens accusés d'être des membres ou des soutien d'Isis continue d'éluder les questions du juge et à contester le bien fondé des accusations. Celles-ci sont basées essentiellement sur des extraits de communications via internet.

Pendant les débats qui se tiennent en allemand et sont traduits en arabe, cet homme de 29 ans en chaise roulante suspecté d'avoir planifié un attentat terroriste a de nouveau éludé les accusations fondées sur des protocoles de tchats. Il aurait échangé des messages avec Abu Hajer, un homme suspecté de soutenir l'Etat Islamique et aurait continué d'avoir des contacts avec lui depuis son arrivée en Suisse. [Précisons que l'individu a fait une demande d'asile en Suisse en 2010]

[...]

Dans des extraits de l'acte d'accusation, cet homme avait qualifié les Suisse de "chiens", mais lui parle d'un malentendu. Il a expliqué qu'il avait vu à la télévision des soldats tuant des talibans et avoir cru que c'était des soldats suisses, puisque le reportage passait sur la télévision suisse alémanique....

[...]

Dans une sentence du TPF publiée le 18 mai 2015 [...] il été rapporté que l'homme avait fait des déclarations choquantes quand il habitait dans le canton de Schaffhouse. Parlant des Suisses de confession chrétienne il aurait déclaré :

"Oui, par Allah, on doit les décapiter et non les convertir"

 

Article complet en italien (trad. partielle D. Borer)

Près de 940 millions prévus en 2016 pour l’aide aux requérants en Suisse

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) table sur des coûts de l'ordre de 940 millions de francs en 2016 pour l'aide sociale affectée aux requérants d'asile, indique la Schweiz am Sonntag.

Dans ce budget sont pris en compte les personnes admises provisoirement et les réfugiés. Le budget total du SEM est estimé quant à lui à 1,5 milliard de francs.

Le journal prend comme référence le budget de l'asile de la Confédération. L'aide sociale était estimée l'an passé à 746 millions, mais deux crédits supplémentaires d'un total de 207 millions ont encore été alloués, car le nombre de demandes d'asile est presque deux fois supérieur à ce qui avait d'abord été planifié.

Hausse des demandes de 66% en 2015

La Suisse a reçu 39'523 demandes d'asile en 2015 en provenance principalement d'Erythrée et d'Afghanistan, contre 23'765 l'année précédente. Cela représente une augmentation de 66%.

>> Lire: Les demandes d'asile en Suisse ont augmenté de 66% en 2015

Les conflits armés qui sévissent de manière ininterrompue en Syrie et en Irak, et la situation difficile que connaissent les pays de premier accueil expliquent les causes de cet afflux.

 

Source

Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman [audio RTS]

NDLR : La RTS se surpasse ! Surréaliste. Et Myret Zaki se permet de faire un parallèle entre ces migrants et les Italiens et Portugais.  Scandaleux !

Des agressions similaires à celles de Cologne ont aussi été constatées à Hambourg, à Helsinki en Finlande, mais aussi à Zurich. De fortes craintes sont exprimées, notamment par la population féminine, face à l'arrivée en grand nombre de réfugiés originaires du monde musulman. Débat entre Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, et Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise.

Immigration de masse, extrémisme islamique : Les Suisses s’approvisionnent en armes

Le nombre de propriétaires d'armes est en constante augmentation en Suisse.

Le nombre de propriétaires d'armes a considérablement augmenté en Suisse au cours des cinq dernières années. Et il y en a de plus en plus chaque année: Le nombre de demandes d'un certificat d'acquisition d'arme augmente surtout dans les centres urbains de façon disproportionnée.

Exemple à Zurich: Ici, la tendance est clairement à la hausse. En 2010, 385 demandes ont été acceptées. 2013, il y avait déjà 522 achats d'armes, un an plus tard, 596. Jusqu'à la fin du mois de novembre 2015, plus de 700 personnes avaient présenté une demande pour un certificat d'acquisition d'armes à feu.

Dans le même temps, le nombre de demandes rejetées augmente également; cette année, il y avait au total 52 cas, 46 autres étaient encore en cours de traitement.

A Winterthur aussi on constate une tendance à la hausse significative: Cette année 317 demandes étaient répertoriées (à compter du 1er décembre), l'année dernière, il y en avait 278, et en 2013 on dénombrait 234 candidats inscrits. Dans chaque cas, les autorités ont répondu par la négative dans environ 10 pour cent des demandes - le nombre de rejets augmente en proportion des demandes.

A Winterthur, les commerçants lient l'augmentation de la demande d'armement à l'accroissement de la population: plus de personnes, plus d'amateurs d'armes.

A titre de comparaison: à Bâle-Ville en 2013, 390 demandes étaient encore accordées. En 2014, 401 ont été approuvées et cette année déjà 423. Le nombre de rejets a doublé au cours de cette période.

Cela indique que certaines demandes ne sont pas déposées par des tireurs sportifs respectables. Mais quelles sont exactement les raisons de cette augmentation marquée? Le 20 Minutes.ch a visité la bourse aux armes de Lausanne et a parlé avec les marchands d'armes et les acheteurs.

Les commerçants d'arme perçoivent "l'insécurité générale"

Daniel Wyss, président de l'Association des armuriers suisses (SBV), explique le nouvel intérêt par l'incertitude générale, qui provient selon lui "d'attaques terroristes et de la vague de réfugiés».

Son collègue d'union Hans Hofmann, propriétaire de Swiss Firearms Trade, explique également l'accroissement par "l'insécurité générale". Cependant, les commerçants d'armes déconseillent l'achat aux intéressés qui ne sont pas formés au maniement des armes.

https://youtu.be/e0HyduHUBWc

Source traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Suisse : Toujours plus de retraités dépendants des prestations complémentaires

En Suisse, un retraité sur dix ne peut vivre de sa rente AVS. Une situation qui touche plus particulièrement les plus âgés vivant en Suisse romande.

L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) a publié vendredi sa statistique des prestations complémentaires pour l’année 2014. Parmi les bénéficiaires des prestations complémentaires (PC), c’est la part des retraités qui a augmenté le plus fortement.

Suisse