Les employeurs suisses se découvrent des montagnes d’arriérés d’impôts frontaliers

Selon un règlement européen, des entreprises genevoises doivent payer les charges sociales de certains salariés résidant en France. Ceci, au barème hexagonal et depuis 2012. Panique dans le secteur privé lémanique, où quasi personne n’a rien vu venir

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14 commentaires

  1. Posté par farjon thierry le

    BIEN FAIT POUR LE PATRONAT!!! depuis les années 90, dès la sortie de l’apprentissage, ça a été la galère totale! Je coûte trop cher! Du coup me suis retrouvé au bout de 5 ans sur la voie de garage. Le monde de l’entreprise, les horaires, la hiérarchie, je ne veux plus en entendre parler!
    Ils ont voulu économiser sur mon dos, ben maintenant ils vont payer le prix fort!
    La France vas se retrouver avec 50 000 chômeurs en plus! et 50 000 emplois de plus pour NOS chômeurs, ENFIN
    Et il est hors de question que ces arriérés soit payés par le peuple! Qui casse paie!

  2. Posté par Normandy le

    « Refuser un emploi en Suisse à ces derniers au motif des charges sociales plus élevées telles que décrites par l’article pourrait aussi engendrer des problèmes ».

    Peut-être. Mais personne n’est obligé d’invoquer ce motif. Et comparer les coûts salariaux n’a rien de discriminatoire puisque les critères sont objectifs et quantifiables. Dans le cas contraire, engager (et garder) un frontalier plutôt qu’un résident parce que le premier coûterait moins cher, ce serait aussi discriminatoire.

  3. Posté par Célestine le

    A Michel Piccand: Ce sera pareil pour l’accord TAFTA que nos élites vont sans doute signer (si ce n’est déjà fait) sans en avoir compris les modalités.Et comme vous l’écrivez, il y aura sûrement encore d’autres machins-trucs pour en finir avec cette Suisse si honnie de nos dirigeants.

  4. Posté par Piccand Michel le

    Depuis des années des essais montrent que les politicien-ne-s suisses ne maîtrisent pas l’Accord de libre-circulation des personnes et ses conséquences pour la Suisse [1]. Ce qui arrive ici n’en est qu’un énième avatar. D’autres pointent déjà à l’horizon. A qui la faute ?

    Ces PME qui vont se retrouver devant de grosses difficultés vont-elles se retourner contre la Fédération des Entreprises Romandes et contre l’administration fédérale qui depuis des décennies leur ont promis monts et merveilles en brossant un tableau idyllique de cet accord qui devait être tout bénéfice pour les PME… La réalité pour certains va être dure à avaler. Sans compter qu’une taxation rétroactive en faveur de la France sera faite au détriment des assurances sociales et de l’AVS helvétique qui devra rembourser ce qu’elle a perçu.

    Vouloir absolument manger à la table de plus grands que soi a toujours un prix, les Suisses n’ont pas fini de le découvrir… Espérons qu’en 2016 ils se mettent enfin à lire des livres intelligents sur ces questions.

    Bon Noël à tous.

    Michel Piccand

    [1] « La croissance économique de la Suisse, un drame politique caché. » © 2015.
    Ici : https://lc.cx/Zt3P

    N.B. Aux termes de l’accord sur la libre-circulation des personnes ALCP, toute discrimination entre travailleurs suisses et travailleurs européens est désormais interdite. Refuser un emploi en Suisse à ces derniers au motif des charges sociales plus élevées telles que décrites par l’article pourrait aussi engendrer des problèmes, les Suisses ne sont qu’au début de leurs complications. Il ne faut pas à ce propos qu’ils se fassent des illusions.

    db

  5. Posté par Philippe le

    @Philippe Clerc: on pourrait aussi se tirer une balle dans la tête…comme ça on penserait mieux!

  6. Posté par Pehem Veyh le

    @ Philippe Clerc: ah ben ouais! Comme cela notre pays serait aussi ruiné, nous n’aurions plus rien à dire et on nous piquerait tout ce qui nous reste de nos salaires pour entretenir les roitelets de Bruxelles et sauver la grande industrie. Je vous félicite, vous faites partie de la der des der de ceux qui n’arrivent décidément pas à ouvrir les yeux. Mais en fait, ne dit-on pas que seuls les c… ne changent pas d’avis….

  7. Posté par Philippe Clerc le

    Et si on adoptait l’euro et adhérait à l’UE, ce ne serait pas plus simple ?

  8. Posté par Pehem Veyh le

    la seule raison de se réjouir de cette situation pour le moins cocasse, c’est que les employeurs voulant économiser sur le dos des suisses, se retrouvent bien marris devant le célèbre droit du travail français, vous savez, celui qui fait que les patrons n’engagent plus. Peut-être que maintenant, avant d’engager un responsable RH français (qui engage en priorité ses compatriotes) ils réfléchiront à deux fois. Pour le reste, il ne faut pas oublier de remercier l’incurie sidérale de l’Etat français qui ponctionne tous ceux qui de loin ou de près participent au marché du travail, pour entretenir une armée de fainéants, et surtout, de dire merci à celle ou celui qui a signé cet accord sans le lire et sans savoir ce qu’il y avait dedans. Et pis, de n’avoir pas informé les entrepreneurs suisses. Eh oui! Ils auraient pu changer d’avis sur ses tant bénéfiques bilatérales…

    db

  9. Posté par Philippe le

    ha ha ha! Vous voulez allez chercher de la main d’œuvre en France……ben faut payer maintenant…..je me marre……c’est les responsables RH de toute la Suisse qui vont faire une dépression…vous vous rendez compte…trouver de la main d’œuvre en Suisse….ha mais bon zut j’ai oublié que plus de 80 000 personnes chaque année viennent s’installer dans notre pays avec la bénédiction de presque toute la classe politique avec droit au social, à l’assurance maladie avec subvention (moi j’y ai pas droit j’ai une maison et des dettes), aux aides diverses et variées pour pas d’inégalité envers monsieur et madame Padamalgame….alors malheureusement Hollande….c’est un autogoal pour chaque équipe.

    db

  10. Posté par Anne Lauwaert le

    Sophie, c’est exactement ce que nous venons de dire … tant mieux si les voisins rendent leurs concitoyens in attractifs pour les patrons suisses, cela va libérer des places pour nos chômeurs ! merci la France!

    db

  11. Posté par sophie edouard le

    Peut-être que enfin il ne sera pas avantageux d’aller chercher de la main-d’oeuvre auprès des frontaliers et que les autochtones vivant dans des villes frontières ne se retrouveront plus avec 7 % de chômage et 20% aux sociaux….Par contre quel mauvais calcul de la part de la France comme d’habitude, car si la France commence à surtaxer les entreprises suisses elle va se retrouver avec des centaines de milliers de chômeurs et quelle perte en impôts…

    db

  12. Posté par Myrisa Jones le

    Encore plus d’UE qui disaient…

    db

  13. Posté par Cain_marchenoir le

    Avec un peu de chance cela va refroidir les ardeurs probilatérales et immigrationnistes des patrons sans éthiques prêts à tout pour faire du fric

    db

  14. Posté par Célestine le

    Voilà qui va mettre de l’eau au moulin de l’UDC. Et dire que tout ce pétchi vient de Bruxelles où notre Madame SS ne cesse d’aller se prosterner. A force de se faire racketter de tous côtés, on peut se demander comment fait la Suisse pour encore tenir debout. Dommage pour les frontaliers qui vont passer un mauvais Noël.

    db

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