Lisa Mazzone, Adèle Thorens, vous violez le droit des enfants

Lisa Mazzone, Adèle Thorens, vous violez le droit des enfants. Tous vos congénères socialistes et écologistes, les Carlo Sommaruga, Ada Marra, Mathias Reynard violent le droit des enfants. Ceux qui voteront pour vous violent le droit des enfants.

En septembre la jeune Greta Thunberg et quinze autres enfants venant de toute la planète ont déposé plainte contre la France, l’Allemagne, le Brésil, l’Argentine et la Turquie en les accusant de ne pas en avoir fait assez pour protéger le climat et notre environnement [1].

Vous Lisa Mazzone, Adèle Thorens, et vos congénères avez fait bien pire que ces pays.

La plainte invoque la protection du droit des enfants et leur droit à la vie, à vivre dans un environnement sain et préservé. Un tel droit comporte le droit de boire une eau saine et non polluée.

Et vous Lisa Mazzone, Adèle Thorens, et tous vos congénères, alors que la pression sur nos réserves d’eau potable a atteint ses limites du fait d’une croissance de la population beaucoup trop élevée pour notre petit pays [2], vous avez violé toutes nos institutions, notre constitution, pour continuer d’imposer à nos habitants l’explosion de l’immigration.

Comme le dit la jeune Greta « Comment osez-vous ? »

Les Suisses ont demandé qu’on préserve leur équilibre et vous Lisa Mazzone, Adèle Thorens, et tous vos congénères vous avez écrasé ces citoyens et confisqué leur vote sur l’immigration.

Vous devriez avoir honte.

Vous êtes indignes et sans courage. Vous n’avez pas le courage de vous remettre en question et de comprendre que vous ne pouvez pas prétendre défendre notre environnement et soutenir une croissance démographique illimitée. Vous n’avez pas le courage de prendre vos responsabilités et de faire un choix.

Quiconque vote pour vous viole le droit des enfants. Viole le droit futur des enfants de notre pays à pouvoir consommer une eau saine et préservée. Les gens comme vous n’ont pas leur place dans notre parlement.

Michel Piccand

N.B. Ce viol du droit des enfants par les écologistes et les socialistes en Suisse n’est pas un épiphénomène mais le résultat de leur ligne politique claire et délibérée qui se retrouve tant au niveau national que cantonal.

Si au parlement fédéral les élus verts et socialistes ont choisi de violer nos droits démocratiques et le droit des enfants à une eau potable saine, pour défendre une croissance démographique illimitée, au niveau cantonal ils ont fait de même, comme à Genève, en sacrifiant le droit des enfants à vivre dans une cité équilibrée et arborisée et cela également pour défendre cette croissance démographique incontrôlée.

L’hécatombe d’arbres coupés qui est en train de défigurer Genève est le fruit d’un plan politique et administratif (PDCn 2030) dont le but est de servir l’explosion démographique encore à venir. Ce plan directeur (PDCn 2030) qui péjore la qualité de vie et l’environnement de la ville au profit d’une croissance illimitée a été soutenu à l’unanimité par les députés verts et socialistes de Genève. Ce plan a été voté à l’unanimité par ces gens. Seuls les partis souverainistes ont refusé cette perspective de croissance irréaliste et irresponsable [3].

Ce que l’on voit sur le plan national se retrouve comme ligne directrice au niveau cantonal. A tous les niveaux ces partis écologistes et socialistes sont prêts à violer le droit des enfants en Suisse pour imposer une immigration et une croissance illimitée.

On ne peut pas comme le font les verts et les socialistes prétendre défendre « une économie au service des humains, qui préserve nos ressources naturelles et garantit une qualité de vie à tout le monde » et en même temps violer toutes nos institutions pour continuer d’imposer une explosion démographique alors que notre petit pays d’à peine 40'000 km2 a depuis plus de dix ans le plus haut taux migratoire du monde (!) après l’Australie [4].

C’est tout simplement irresponsable.

Ces gens ont fait suffisamment de dégâts à notre pays en nous imposant en toute illégalité une croissance démographique et migratoire illimitée, ils doivent maintenant dégager. C’est la survie de nos enfants qui est en jeu.

Lorsqu’une personne sensée veut défendre les équilibres fondamentaux elle commence par défendre ceux de ses enfants, elle ne commence pas par les détruire.

[1] Plainte Greta Thunberg et consorts.

https://earthjustice.org/sites/default/files/files/CRC-Sacchi-et-al-v.-Argentina-et-al_full.pdf

[2]

https://lesobservateurs.ch/2019/09/13/pollution-des-eaux-souterraines-les-agriculteurs-injustement-accuses/

[3]

http://ge.ch/grandconseil/memorial/seances/570411/70/2/

[4]

Assemblée de l’ONU: Simonetta Sommaruga ne s’intéresse qu’aux droits des migrants. Aucun mot sur leurs crimes en Europe.

« Comment l’Europe a-t-elle réagi face à ce défi - certes de taille? Nous l’avons vu: l’Europe n’était pas préparée. Souvent dépassée, elle n’a pas réussi à donner à cette crise une réponse commune. La crise nous l’a malheureusement montré: dans les situations d’urgence, nombreux sont ceux qui ne pensent qu’à eux-mêmes », a déclaré à la tribune des Nations unies Simonetta Sommaruga.

«Il était grand temps» que la migration soit au haut de l'agenda des Nations unies, car dans les campagnes électorales, les partis populistes utilisent de plus en plus la question de la migration pour se profiler.

«La Convention sur les réfugiés de 1951 et les traités de sauvegarde des droits de l’homme sont à ce jour les meilleurs instruments pour garantir la protection des migrants et des réfugiés. Lorsque les 147 Etats signataires de la Convention de Genève respecteront pleinement leurs engagements, nous aurons déjà accompli un grand pas.»

Source Source2

Référendum contre la révision du droit de l’adoption – Début de la récolte de signatures –

Communiqué de presse / 28 juin 2016

ARGUMENTAIRE DU REFERENDUM :

● Oui à la famille naturelle avec une mère, un père et un (des) enfant(s)

Un enfant ne peut être conçu, conformément à la loi de la nature, que par un homme et une femme et ce, même s’il se considère comme appartenant aux deux genres. Les familles monoparentales et arc-en ciel ne sont pas voulues à l’origine comme telles, mais sont le résultat d’événements tragiques et douloureux. L’adoption de l’enfant d’un partenaire de même sexe consacre le principe d’une séparation d’avec au moins l’un des deux parents biologiques. Un droit de l’adoption fondé sur le principe de l’intérêt de l’enfant doit exclure toute adoption par un couple de même sexe.

● Oui au droit de l’enfant d’avoir une mère et à un père

Le nouveau droit rompt avec le principe selon lequel l’enfant adoptif a, lui aussi, le droit d’avoir une mère et un père, conformément à son origine naturelle. La nouvelle loi porte ainsi atteinte au bien de l’enfant et viole l’art. 11 de la constitution fédérale qui le garantit. L’adoption de l’enfant du partenaire enregistré consacre dans une certaine mesure le risque que l’un des parents de l’enfant soit éradiqué de la vie de ce dernier. Après un divorce éventuel de ses parents biologiques, l’enfant est donc exposé à vivre une séparation plus radicale encore d’avec son autre parent.

● Oui à la différence de la mère et du père comme condition naturelle

Il est prouvé que le développement de l’enfant est particulièrement favorisé quand il peut s’identifier par rapport à sa mère et à son père. L’enfant élevé dans une famille monoparentale peut souffrir du manque tragique de père ou de mère et chercher à le compenser de manière positive. Si l’on affirme que la famille composée de deux parents de même sexe est une famille complète simplement d’une forme différente, le manque (ou la perte) du père ou de la mère peut influencer négativement le développement psychosocial de l’enfant.

● Oui au lien avec la mère biologique et le père biologique

La nouvelle loi favorise la dissimulation de l’identité d’un des parents. Elle encourage le don d’ovules et le trafic indigne des mères porteuses à l’étranger. Elle trace en outre une voie royale à la reconnaissance, encore refusée par le Tribunal Fédéral en mai 2015, d’un enfant « né sans mère mais de deux pères ». Le recours à une mère porteuse représente une vente d’enfants et doit être combattu conformément à l’art. 35 de la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant. Selon l’art. 7 de la même convention, l’enfant a, dans la mesure du possible, « le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ».

 

Référendum contre la révision du droit de l’adoption – Début de la récolte de signatures

Avec la publication de la nouvelle loi sur l'adoption dans la feuille fédérale débute aujourd'hui le délai référendaire. Le comité interpartis et non confessionnel « Non à ce droit de l'adoption » lance aujourd’hui la récolte de signatures avec les arguments suivants :

Oui à la famille naturelle avec une mère, un père et un (des) enfant(s)

Une femme et un homme sont nécessaires à la conception naturelle d’un enfant. Les personnes de même sexe doivent aussi leur vie à une mère biologique et un père biologique.

Oui au droit de l’enfant à une mère et à un père

La loi viole le principe du droit qu’ont les enfants à avoir également un père et une mère, car cela traduit leur origine naturelle. Ainsi cela est contre le bien de l’enfant et l’article 11 de la Constitution Fédérale.

Oui à la différence de la mère et du père en tant que condition naturelle

Il est prouvé, que les enfants ont besoin d’un père et d’une mère pour un développement et identité idéale.

Oui au lien avec la mère biologique et le père biologique

La modification de la loi permet la suppression de la part d‘identité d‘un des parents. Elle offre la possibilité du don d‘ovocytes et est un encouragement à la vente inhumain de mères porteuses étrangères. De surcroît, le Tribunal Fédéral a refusé en mai 2015 d‘ouvrir la voie à la reconnaissance de „deux pères/aucune mère“.

Vous pouvez dès à présent télécharger les feuilles de signatures sur le site www.non-ce-droit-
adoption.ch ou les commander auprès de notre secrétariat, ainsi que d'autres moyens de documentation écrite.

Le comité est convaincu que ces investissements pour le bien de l'enfant et de la société dans son ensemble en valent la peine.

Jean-Philippe Gay-Fraret, Coprésident

Fritz Kohler, Coprésident

Pressesprecherin: Lisa Leisi

Interview de C. Blocher : «La Suisse ne dit pas à Bruxelles ce qu’elle veut»

Traduction de l'interview de l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher parue ce dimanche dans le journal alémanique « Schweiz am Sonntag ». Il s'exprime notamment sur les conséquences du Brexit et les dangers d'une reprise automatique par la Suisse du droit UE.

Monsieur Blocher, vous êtes-vous attendu au Brexit?
Christoph Blocher: J'ai sous-estimé les Britanniques. Jamais je n'ai pensé qu'ils auraient la force de quitter l'UE compte tenu des douleurs de séparation qui avaient été manifestés au préalable. Voilà pourquoi je suis – une fois de plus – déçus par moi-même.

Une fois de plus? Pourquoi dites-vous cela?
En 1992, avant le vote sur l'adhésion à l'EEE/CE j'ai aussi sous-estimé le peuple suisse. Je pensais qu'il était impossible que les Suisses prennent une telle décision alors qu'on les menaçait de conséquences économiques aussi graves.

La Grande-Bretagne a opté pour le Brexit malgré toutes les menaces.
La situation était encore plus difficile pour la Grande-Bretagne que pour la Suisse à l'époque. La Suisse était et est toujours à l'extérieur de l'UE. Il est plus facile de ne pas épouser quelqu'un que de divorcer. D'un point de vue objectif cependant, la décision devait bien aller dans ce sens.

Qu'est-ce qui vous fait dire cela?
Qu'est-ce que l'UE? Une erreur de construction idéologique. Ce constat est de plus en plus évident avec l'euro, Schengen, Dublin, la migration, la crise grecque. Et il y a toutes ces formules vides lancées par le personnel de direction de l'UE. Aujourd'hui chacun fait à peu près ce qu'il veut. Les habitants de la majorité des Etats membres n'aimeraient plus être dans l'UE, mais ils sont obligés d'y rester. Chacun a compris aujourd'hui que cette construction est mauvaise pour les citoyens.

Croyez-vous que l'UE va s'effondrer?
Le Brexit est un signe de plus de la désintégration de l'UE. Les forces centrifuges vont augmenter. La Grande-Bretagne était jusqu'ici le seul pays dans lequel il était permis à la population de discuter ouvertement du maintien dans l'UE ou du départ.

Des demandes de référendum ont aussi été lancées aux Pays-Bas, en France, en Tchéquie et au Danemark.

Le Brexit a changé beaucoup de choses. Même les partis traditionnels – comme les conservateurs en Angleterre – adoptent des positions critiques à l'égard de l'UE. C'est réjouissant. Il n'est désormais plus possible de qualifier cette position d'extrémiste de droite.

Gérard Araud, ambassadeur français aux Etats-Unis, a déclaré que l'UE avait besoin de réformes: "reforme or die".

Je suis également de cet avis. L'UE doit revenir sur son erreur de construction, faute de quoi je ne lui donne aucune chance de survie. Et je ne dis pas cela que depuis jeudi dernier.

Mais depuis jeudi dernier ce constat a une autre signification.
Le Brexit a fait la preuve: la population de l'Etat membre dont l'économie est la deuxième plus importante de l'UE ne croit plus que la construction de l'UE est supportable pour la Nation. Si l'UE écoutait ces voix, elle serait forcée de se dire qu'il faut revoir sa stratégie et se demander si elle est encore une Europe pour les citoyens.

«Take back control»: ce slogan a séduit les Britanniques. L'UDC s'en sert aussi pour l'immigration et la protection des frontières. S'agit-il là des points névralgiques?

Absolument. Mais la Suisse est confrontée à une question encore plus importante: devons-nous nous rattacher à l'UE, voire y adhérer? La population suisse est opposée aux deux options. Le dernier rapport de l'EPFZ sur la politique de sécurité indique que la proportion des Suisses acceptant de se rapprocher de l'UE est tombée à 16%. Or, la Berne fédérale a préparé un document prêt à la signature qui vise exactement cet objectif.

Vous parlez de l'accord-cadre institutionnel.
Exactement. L'UE veut nous contraindre de reprendre son droit sans que la Suisse n'ait un mot à dire. En cas de litige, nous devrions reconnaître les jugements de la Cour de justice UE, donc des juges étrangers. Le Conseil fédéral doit stopper cette procédure s'il a le moindre bon sens.

Il ne le fera sans doute pas. Il n'existe plus qu'une divergence, les mesures de compensation.

Il ne le fera pas pour la simple raison que la Berne fédérale est dirigée par un personnel incompétent à la botte de l'UE. Il s'agit de quelque chose de fondamental: avec cet accord, la Suisse cède sa compétence législative à l'UE. Dans le marché intérieur, nous devrions reprendre toutes les dispositions légales de l'UE. Nous céderions notre démocratie directe via le régime juridique.

La démocratie directe serait touchée?
Elle serait supprimée dans une large mesure.

Vous peignez les choses en noir.
Pas du tout. Nous n'aurions plus de souveraineté. C'est comme pour les accords Schengen/Dublin. Si l'UE décide d'abolir l'obligation du visa pour les Turcs, nous devrions en faire autant, que nous le voulions ou non.

L'opposition à l'accord-cadre est votre "grande bataille".
Oui, car cet accord ferait de la Suisse une colonie de l'UE, puis finirait par la faire entrer dans l'UE sans vote populaire.

Que doit faire la Suisse pour appliquer l'initiative contre l'immigration de masse? L'UE n'a plus guère de temps pour la Suisse.

Nous sommes les spectateurs d'une pièce de théâtre. Vous ne croyez tout de même pas sérieusement que les choses auraient été facilitées si la Grande-Bretagne avait décidé de rester dans l'UE? C'est absurde.  Le fond du problème est le suivant: la Suisse ne dit pas à Bruxelles ce qu'elle veut.

Le Conseil fédéral veut négocier une clause de sauvegarde avec l'UE.
Oui, mais il se garde bien de dire ce qu'il y aura dans cette clause de sauvegarde. L'UDC a un avis très clair sur la question

Et quel est-il, cet avis?
Nous sommes d'accord avec une clause de sauvegarde qui réduit l'immigration moyennant les instruments prévus à cet effet dans la Constitution fédérale, à savoir la préférence nationale, les contingents annuels et les plafonds. De plus, il faut limiter l'accès aux institutions sociales, donc introduire un délai de carence pour obtenir des prestations.

L'UDC ne sait pas non plus ce qu'elle veut. Elle demande des contingents, mais votre fille, Magdalena Martullo, ne veut des contingents que dans des situations extrêmes.

Nous n'avons pas de divergence d'opinion.

Faut-il des contingents ou non?
Bien sûr qu'il en faut. Dans les domaines où il existe un important potentiel national de main-d'œuvre, les contingents doivent être bas. La préférence nationale sera ainsi prise au sérieux.

S'agit-il là d'une "situation extrême"?
Oui. Dans les professions où l'offre de main-d'œuvre suisse est quasiment égale à zéro, il faudra des contingents plus généreux. Par exemple, les entreprises ayant besoin de chimistes doivent souvent se tourner vers l'étranger.

Trouverez-vous sur cette base un accord avec les associations économiques et les partis de droite?

Je ne le sais pas, mais je l'espère.

Avec le système de la clause de sauvegarde que vous avez esquissé, une solution entre partis de droit paraît difficile.

Oui, et c'est bien pour cela que nous discutons. On verra bien si l'économie et les partis de droite veulent réellement restreindre l'immigration de masse. Tous se sont prononcés publiquement contre les dangereuses mesures d'accompagnement. Tout le monde semble aussi d'accord pour dire que seuls les étrangers dont nous avons besoin et que nous ne trouvons pas dans le pays peuvent venir en Suisse. Nous sommes d'accord sur les objectifs, mais les mesures concrètes à prendre sont controversées.

Ce n'est donc pas impossible pour vous?
La question est de savoir si on veut trouver une solution commune ou non. Les partis de droite doivent trouver un accord. Tous devront faire des concessions pour qu'on puisse trouver un compromis. Prenez par exemple Kaiseraugst.

A l'époque vous avez réussi à faire accepter une solution. Et aujourd'hui?
Je ne peux pas encore le dire. Mais il faut une limitation.

Existe-t-il un chiffre à ce propos?
Avec le système de l'immigration contrôlée entre 1970 et 2007 nous avions une immigration nette de 20 000 personnes par an, mais non pas de 70 000!

Qu'attendez-vous de l'application?
La Suisse s'est donné un article constitutionnel. Elle a ouvert la porte à l'UE pour une adaptation des accords. L'UE a affirmé pendant deux ans qu'elle ne négocierait pas. Donc, nous devons appliquer l'article de manière autonome.

Ne faut-il pas plus de temps?
Non. Le délai de trois ans doit être respecté. Voyez les négociations de sortie entre l'UE et la Grande-Bretagne. On ne se donne que deux ans.

Mais ces délais ne sont pas un tabou.
Nous ne devrions pas recommencer à repousser les délais. Il faut les appliquer. Il faut savoir que l'UE a peur que la Suisse fasse un seul pas.

Quel pas?
Que nous résiliions l'accord de libre circulation des personnes.

Comment pouvez-vous dire cela?
Je le sais des milieux de l'UE. Il y aurait une réaction en chaîne dans d'autres pays. C'est comme pour le Brexit: Bruxelles craint que d'autres pays suivent l'exemple.

C'est pour cette raison que l'UE réagit très durement?
A la place de l'UE je chercherais à me mettre d'accord très vite avec la Suisse avant qu'à ce niveau également les choses n'échappent au contrôle.

Vous menacez indirectement?
Non, ce sont des conséquences naturelles. Après le Brexit la Suisse doit enfin exploiter les grandes chances stratégiques qui s'offrent à elle.

Source UDC/Suisse

L’initiative UDC sur la primauté du droit suisse a le vent en poupe

Quatre mois après le lancement de la récolte des signatures, l'initiative UDC pour l'autodétermination semble être un succès, au grand soulagement des élus du parti, malgré la complexité du texte.

Au moment du lancement de l'initiative "Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)" en mars dernier, de nombreux UDC doutaient du succès de ce texte.

Aujourd'hui, le vice-président et coordinateur romand du parti Claude-Alain Voiblet est rassuré. Même les Romands sont apparemment prompts à signer l'initiative. L'UDC Vaud a ainsi récolté à elle seule plus de 5000 paraphes, soit plus que ce que la section doit fournir d'ici l'automne 2016.

Source

La dérive socialiste du Conseil fédéral

L'UDC a du mal à comprendre pourquoi le Conseil fédéral abandonne semaine après semaine des valeurs centrales qui font le succès économique de la Suisse. Après le contrôle étatique des salaires qui a été approuvé la semaine dernière, voilà une révision du bail à loyer qui porte atteinte au droit de la propriété. La dérive socialiste du gouvernement suisse se poursuit.

Il y a une semaine, le Conseil fédéral a décidé d'intervenir massivement dans le marché du travail en multipliant les mesures bureaucratiques pour surveiller l'égalité des salaires. Il s'agit là d'une étape de plus dans la cascade des interventions publiques dans un marché du travail dont la souplesse était jusqu'ici une des grandes forces. La majeure partie de ces restrictions lourdes de conséquences, car affectant la compétitivité et menaçant des emplois, sont un effet de la libre circulation des personnes.

C'est le même motif qui pousse aujourd'hui le Conseil fédéral à restreindre le droit de la propriété privée en règlementant le marché du logement. L'obligation imposée dans toute la Suisse d'utiliser une formule particulière alourdit la bureaucratie et provoque une insécurité du droit. Cette contrainte touche surtout les propriétaires de la classe moyenne. Au lieu de limiter enfin l'immigration comme l'ont exigé le peuple et les cantons, le Conseil fédéral poursuit une politique socialiste agissant contre les symptômes.

 Source Communiqué de presse UDC Suisse