Garantir l’AVS grâce à l’adaptation de l’âge de la retraite et aux intérêts négatifs de la BNS. – Interdire les voyages à l’étranger des requérants d’asile, personnes admises provisoirement et réfugiés

Programme de stabilisation de l’AVS grâce à l’UDC

-L’AVS est la principale institution de prévoyance vieillesse de Suisse. Une personne qui a travaillé toute sa vie et versé ses cotisations doit avoir droit à une rente garantie.

Sous la conduite du conseiller aux Etats UDC Alex Kuprecht, les partis de droite se sont mis d’accord sur un compromis raisonnable. L’âge de la retraite des femmes doit être porté à 65 ans. Les groupes d’âge les plus touchés par ce changement bénéficieront en contrepartie de mesures de compensation. La limite d’âge pour le départ en retraite doit être davantage assouplie.

Le groupe UDC soutient ce programme qui comprend également une hausse modérée de la TVA en faveur de l’AVS. La politique de blocage menée par la gauche et les écologistes est d’autant moins compréhensible.
Les syndicats réclament même un 13e rente AVS, mettant ainsi en péril la prévoyance vieillesse pour les générations à venir.
Le groupe UDC s’oppose avec détermination à ces agissements irresponsables de la gauche. Rappelons aussi que, nonobstant ce programme de stabilisation, l’AVS affichera un déficit de plusieurs milliards de francs dans un petit nombre d’années.

Le groupe UDC relève en outre que le produit des intérêts négatifs prélevés par la Banque nationale doit revenir à l’AVS. Des intérêts négatifs sont en réalité des impôts indirects et constituent une expropriation cachée des rentiers et des épargnants. Il est donc simplement juste et équitable que ces prélèvements reviennent à la population par le biais de l’AVS.

Interdire aux requérants d’asile de voyager à l’étranger

-Dans le projet de révision de la loi sur les étrangers et l’intégration, l’UDC salue l’interdiction faite aux requérants d’asile, personnes admises provisoirement et réfugiés reconnus de voyager à l’étranger.

Il n’est pas tolérable que ces personnes se rendent directement ou par des détours dans les pays qu’ils ont prétendument dû fuir.

Le groupe UDC refuse donc un assouplissement de l’interdiction de voyager que la commission préparatoire propose à son plénum grâce à l’alliance de la gauche écologiste avec les partis du centre.

Cette interdiction doit aussi inclure les voyages pour des motifs personnels dans les pays voisins de la Suisse, faute de quoi les abus seraient trop faciles.

Il est presque impossible de contrôler si une personne se rend uniquement dans un pays voisin ou si elle poursuit son voyage dans son pays d’origine.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/garantir-lavs-grace-a-ladaptation-de-lage-interdire-les-voyages-a-letranger-des-requerants-dasile/

Les fonds AVS/AI/APG ont perdu entre 500 et 750 millions de francs

Fin juin, Compenswiss a enregistré des pertes allant de 1,5% à 2% à cause de la crise du coronavirus. Son président note toutefois que l’impact sur les fonds est faible.

Les Fonds de compensation AVS/AI/APG (compenswiss) ont enregistré des pertes entre 500 et 750 millions de francs depuis le début de la crise due au coronavirus. L'impact de ces pertes sur les 35 milliards de francs dont sont dotés les Fonds reste faible.

Les pertes oscillaient entre 1,5% et 2% à la fin du mois de juin, a indiqué à la «SonntagsZeitung» [...]

Compenswiss a réagi à la fin du mois de février, lorsque les fluctuations des cours sur les marchés boursiers ont augmenté. L'établissement de droit public a réduit sa proportion d'actions. M. Leuthold a cependant été surpris par la rapidité avec laquelle le cours des actions est reparti à la hausse ensuite.

Le sexagénaire a ajouté que les pensions avaient été garanties même pendant la phase la plus grave de la crise. Les investissements ont été faits dans des placements très liquides qu'il était possible de vendre à tout moment. «Seuls 15 % environ de nos investissements sont difficiles à vendre», a estimé M. Leuthold.

Retard dans les cotisations

Les institutions de prévoyance ont aussi remarqué un retard dans les paiements des cotisations. Il manque un milliard de francs par rapport à ce qui était budgétisé à la moitié de cette année, a relevé M. Leuthold, ajoutant qu'il n'avait «jamais enregistré un écart aussi important».

[...]

(ATS)

Genève, augmentation des coûts en 2020 : amendes, vignette antipollution, AVS…

Chaque année apporte son cortège de nouveautés législatives plus ou moins compréhensibles ou utiles.

Sélection non exhaustive de celles qui pourraient vous toucher de près en 2020 :

Vignette antipollution: les conducteurs genevois passeront à la caisse
Le macaron antipollution est disponible à Genève. Cette vignette, valable un an et vendue 5 francs et concernant également les frontaliers vaudois ou français, n’est pas obligatoire. Mais sa présence sur le pare-brise constitue une condition préalable pour qu’un véhicule puisse circuler au centre du canton lorsque la circulation différenciée est instaurée, c’est-à-dire en cas de pics de pollution de l’air dès le 15 janvier.

On paiera plus d’amendes d’ordre
A côté des contraventions simples à la LCR (Loi sur la circulation routière) et certaines contraventions à la LStup (Loi sur les stupéfiants), les infractions mineures à 16 autres lois fédérales pourront être sanctionnées par une amende d’ordre dès le 1er janvier pour un montant maximal de 300 francs.

Fin des sacs en plastique gratuits
Dès 2020, fini les sacs en plastique gratuits aux caisses des magasins genevois. Cette mesure, décidée à l’unanimité par le Grand Conseil, vise notamment à encourager l’utilisation de sacs réutilisables. Elle s’inscrit dans la feuille de route 2018-2023 du Département du territoire qui veut réduire la production de déchets incinérables de 25% à l’horizon 2024.

[...]

Travailleurs et employeurs paieront davantage d’AVS

Selon la Loi fédérale sur la réforme fiscale et le financement de l’AVS qui entrera en vigueur le 1er janvier, les cotisations AVS prélevées sur le salaire augmentent de 8,4% à 8,7%. Employeurs et employés continueront à en payer chacun une moitié.

[...]

GHI.ch

Suisse : Les Jeunes vert’libéraux veulent libéraliser le cannabis pour sauver l’AVS

Les Jeunes vert'libéraux se mêlent au débat sur la Prévoyance vieillesse 2020 en parlant gros sous. «La réforme n'est pas tenable et elle manquera d'argent à partir de 2026», a estimé dans le Tages-Anzeiger le co-président Pascal Vuichard.

Il propose d'y remédier... en dépénalisant la consommation du cannabis. «Les revenus fiscaux générés par cette libéralisation permettraient d'assurer l'avenir de l'AVS jusqu'en 2030», a souligné Pascal Vuichard.

(...)

Tribune de Genève

La voie est libre pour une authentique réforme garantissant les rentes AVS

Communiqué de presse UDC Suisse, le 24 septembre 2017

L'UDC prend acte avec satisfaction du refus de la Prévoyance vieillesse 2020. Une petite majorité des citoyennes et de citoyens a fait pencher la balance du bon côté en se prononçant contre une augmentation financièrement insupportable des rentes. Elle demande bien plus que les rentes soient durablement garanties sans faire des dettes énormes au détriment des générations à venir. 

Compte tenu de la situation financière de l'AVS, l'augmentation de la rente mensuelle de 70 francs au profit des nouveaux rentiers était particulièrement contestée. Le peuple s'est prononcé une fois de plus contre ce nuisible système de l'arrosoir. Comme cela été dit et répété durant la campagne de votation, l'UDC s'engagera à reprendre les parties incontestées de la réforme de l'AVS comme l'âge de la retraite des femmes à 65 ans, le total du produit du point de TVA (« pour-cent démographique ») prélevé en faveur de l’AVS, ou les 0.3% de TVA sur le financement additionnel de l’AI etc. et à les soumettre immédiatement au Parlement pour que le peuple puisse se prononcer une nouvelle fois.Dans un deuxième temps, l’AVS doit être sécurisée à long terme et, par conséquent, un frein aux dépenses doit également être réexaminé.

Dans le domaine de la prévoyance professionnelle, l'UDC continuera de se battre de toutes ses forces contre un mélange avec l'AVS. Elle s'oppose en particulier aux tentatives d'"expropriation" du Conseil fédéral ou du Parlement dans la prévoyance professionnelle. De plusieurs côtés on tente en effet à tort depuis plusieurs années de restreindre ou carrément d'empêcher le prélèvement anticipé du capital-vieillesse économisé personnellement dans le cadre de la prévoyance professionnelle (LPP) pour financer un logement en propriété ou fonder une entreprises exploitée en indépendant.

Le OUI à la sécurité de l'approvisionnement de la Suisse est un OUI à une agriculture productrice et à l'indépendance alimentaire du pays. C'est aussi un rejet d'une écologisation excessive de l'agriculture et, surtout, une ouverture encore plus grande des frontières aux denrées alimentaires étrangères. Le système des paiements directs doit être adapté dans ce sens. La Suisse est aujourd'hui déjà l'un des plus grands importateurs du monde de produits alimentaires par habitant. Noter degré d'auto-approvisionnement net est tombé pour la première fois en dessous de 1506% en 2016. Accepté par une grande majorité du peuple, cet ancrage de la sécurité alimentaire dans la Constitution fédérale charge les autorités compétentes de stopper cette tendance.

Temps présent du 7 septembre : « Quand je serai vieux, je serai pauvre »

69 ans après la création de l’AVS et 32 ans après celle du 2ème pilier, le problème de la pauvreté des personnes à la retraite n’est toujours pas réglé. Pire, il s’aggrave. Selon certaines estimations, un retraité sur cinq se débrouille aujourd'hui comme il peut pour ne pas sombrer en dessous du minimum vital. Leur quotidien est fait de petites et grosses batailles pour boucler les fins de mois. Ils ont surmonté un tabou typiquement helvétique, la stigmatisation de la pauvreté, pour témoigner face à la caméra.

Au milieu du mois, Renée n’a plus que 100 francs pour le terminer. Comment fait-elle? Elle vit d’expédients, notamment en vendant des appareils ménagers ou d’autres objets de valeur, dont elle se prive de plus en plus. Son AVS et sa caisse de pension lui assurent un revenu mensuel de 2'570 francs. Ce n’est pas assez pour subvenir à ses besoins. La moindre dépense imprévue déséquilibre son budget.

Ils et elles sont des centaines de milliers à vivre de cette manière, parce que beaucoup touchent des rentes vieillesse trop faibles pour faire face au coût de la vie en Suisse. La hausse des loyers et celle des primes maladie est passée par là. Et les prestations complémentaires ne parviennent plus à boucher tous les trous.

Cette pauvreté est d’abord féminine. Un demi-million de femmes n’ont que l’AVS pour vivre. En moyenne, leurs rentes sont inférieures de 37% de celles des hommes. Une inégalité frappante à cause du 2ème pilier, qui les pénalise particulièrement. Cette précarité des aînés risque d’augmenter, car les fins de carrière professionnelle sont désormais de plus en plus difficiles, en raison du chômage de longue durée, entre autres. La conséquence: des caisses de pension insuffisantes pour compléter l’AVS..

Générique

Un reportage de Pietro Boschetti et Xavier Nicol
Image : Alain Pentucci Son : Benedikt Fruttiger Montage : Chantal Dall'Aglio

Source RTS

Imam haineux: Après avoir bénéficié de 600’000.– d’aide sociale, il est à l’AVS sans jamais avoir travaillé! «Je suis bien intégré» clame-t-il.

Christian Hofer: Interview qui démontre toute la nocivité de certains "pauvres réfugiés" accueillis aveuglément par la Suisse et bénéficiant de facto de nos aides sociales avec le soutien de la gauche. Le seul fait de ne pas serrer la main aux femmes démontre que ce personnage n'est nullement intégré et représente un danger pour notre pays. Il est visiblement très bien entrainé à prodiguer ses mensonges aux kouffars et à se moquer de nous.

Pendant ce temps, le ministère public qui ne connait strictement rien à l'islam refuse d'ouvrir une instruction. Gageons qu'il en aurait été tout autrement si un patriote suisse avait été soupçonné de tels propos à l'égard des musulmans.

Après nous avoir maudits, cet imam va pouvoir bénéficier d'une rente AVS "bien méritée" pendant que nous nous lèverons chaque jour pour aller travailler. Cet imam appréciera à sa juste valeur ce statut d'infériorité pour les kouffars, relégués en esclaves à son service, et validé par l'administration suisse elle-même!

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Le prédicateur libyen Abu Ramadan (64 ans) l’affirme haut et fort: «Je suis bien intégré», dit-il dans une interview au «Tages Anzeiger» et à «Der Bund». Un entretien mené à Berne, au terme duquel il n’a serré la main qu’au journaliste, mais pas à sa consoeur.

Il est bénéficiaire d’une rente AVS, après avoir touché 600 000 francs d’aide sociale en 13 ans (...)

Source et article complet

Nos remerciements à 

Vaud: L’AVS exige le remboursement d’un trop-perçu par des victimes suisses lors de l’attentat de Nice.

"Ce père de famille suisse a perdu sa fille et sa femme lors des attentats de Nice.

Et l'AVS exige qu'il rembourse CHF 627.-- qu'ils auraient versés en trop après le décès. C'est ignoble de lui faire autant de mal en plein deuil. Tout notre soutien à ce père de famille! Honte aux autorités socialistes!

On rappelle que les attentats sont la conséquence directe de la politique laxiste, angélique et immigrationniste des socialistes..."

Via le Facebook Les socialistes détruisent ma ville

AVSplus: Pour combattre l’initiative, le PDC traite les rentiers de cochons qui se gavent.

La campagne contre l'initiative AVSplus est mal partie. En vue de la votation du 25 septembre qui demande une hausse de 10% des rentes AVS, le PDC a par deux fois tenté de choquer. Mais en ratant à chaque reprise sa cible.

Il y a d'abord eu, la semaine passée, un message diffusé par le parti sur le Facebook. "J'aime l'AVSplus, les dettes, les impôts, mon boss, mais je suis juste fou!" proclame l'affiche. Lara Curau, responsable des campagnes au PDC assume: "c'est une opération que l'on a mise en place afin d'attirer l'attention et de tester différents approches.

Puis, nous nous sommes décidés pour le "cochonnement cher"."

Référence est faite au déploiement de porcinets portant sur leur peau l'inscription "AVSplus" jeudi sur la place Fédérale à Berne. Des maîtres d'hôtel leur ont servi un repas complet haut de gamme. Sauf que l'idée n'a pas fait rire.

Pire, la métaphore, inspirée par une agence de communication genevoise, s'est retournée contre les organisateurs: serait-ce les rentiers que l'on traite de cochons?

"L'action avait pour but de rendre le public attentif aux coûts, déclare Béatrice Wertli, secrétaire générale du PDC.

Source et article complet: Le Matin Dimanche du 11 septembre 2016 via le Facebook du PNS

Suisse: Pendant que le gouvernement donne des milliards pour l’asile, les retraites baissent depuis des années

La baisse des rentes est une réalité. Et la situation ne devrait pas s'améliorer pour les futurs retraités suisses.

Le Conseil fédéral a décidé de ne pas l'augmenter en 2017 en raison de l'inflation nulle.

Aldo Ferrari, vice-président d'Unia, précise: l'indice mixte ne prend pas en compte la hausse «vertigineuse» des primes d'assurance maladie. En 1975, on pouvait payer le loyer d'un deux pièces et son assurance maladie avec la moitié d'une rente AVS maximale. Aujourd'hui, ces deux postes coûtent plus des deux tiers de celle-ci.

 

Source et article complet

Rappel: Asile, le Conseil fédéral approuve le premier supplément au budget 2016

Augmenter l’AVS ? Oui en supprimant les près de trois milliards de l’aide publique au développement

Par Dr med. Dominique Schwander

« L’Aide publique au développement, c’est prendre l’argent dans la poche des pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres. » (Anonyme).  Selon la sagesse populaire les inégalités ne sont pas le problème; la pauvreté est le problème. D’où le proverbe chinois: «Lorsque les riches maigrissent, les pauvres meurent. »

En 2011, l’aide publique au développement des pays de l’Union européenne fut en moyenne de 0,42 % du revenu national brut. A souligner que près de la moitié de cette aide des pays de l’UE concerne des annulations de dettes! Ce qui fait que l’aide publique internationale au développement n’est pas ce que la gauche et certains élus suisses ont fait croire au Souverain suisse!

Ce serait l’Afghanistan qui reçoit le plus d’aide publique internationale, soit même plus que la Palestine.

En Suisse, depuis 2015, l’aide publique au développement (APD) est de 0,5 % du revenu national brut. La Direction du développement et de la coopération (DDC), qui compte plus de 1.500 collaborateurs, est chargée des activités d’aide humanitaire et de coopération au développement. 18% des moyens de la DDC sont consacrés à l’aide humanitaire, 72% à la coopération au développement et 10% aux pays de l’Est ou à titre de contribution à l’élargissement de l’UE, c’est-à-dire au chantage de l’UE.

L’aide publique au développement n’est pas une potion magique pour diminuer la pauvreté, ni même pour diminuer l’immigration comme les « useful idiots » veulent le faire croire aux contribuables. Bien au contraire, elle a des effets pervers; ces aides ni ne corrigent, ni ne compensent les dysfonctionnements systémiques du pays concerné soit-disant aidé. Au contraire, souvent, ces aides les amplifient. Elles se révèlent destructurantes en matière de compétitivité et de recettes fiscales. Elles détournent les réformes nécessaires à une bonne gouvernance. Elles favorisent la corruption et la bureaucratie. Elles nourrissent la corruption plus que la stabilité du pays receveur, etc. C’est pourquoi, depuis une vingtaine d’années, cette aide publique au développement a été contestée dans son principe. Elle a été aussi remise en question pour sa répartition par des économistes et des organismes militants qui dénoncent ses détournements par des gouvernements corrompus et son inefficacité. Bien loin de freiner l’immigration, l’aide au pays d’origine globalement l’encourage.

En Europe, peu de sujets sont aussi tabous que celui de l’aide publique au développement. Mettre en cause le bien-fondé des 0,5 % du PNB suisse soit près de 3 milliards de CHF est sacrilège pour beaucoup d’élus et évidemment pour les 1500 collaborateurs du DDC qui défendent leur fond de commerce. Pourtant, la Dr. Dambisa Moyo a publié un excellent ouvrage dénonçant l’inefficacité de l’aide publique internationale au développement, ses effets pervers et ses conséquences néfastes. (Dambisa Moyo: « L'aide fatale: Les ravages d'une aide inutile et de nouvelles solutions pour l’Afrique ». Editions JC Lattès. 2009). Elle est une économiste zambienne diplômée d’Oxford et de Harvard, qui a travaillé à la Banque mondiale avant d’entrer dans la banque d’affaires Goldmann Sachs.

A la lire, et comme tout un chacun ayant vécu et travaillé quelques années dans un pays en voie de développement le remarque, l’aide accordée directement aux gouvernements est facile à détourner, elle encourage la corruption, fragilise les institutions, sape l’esprit d’entreprise, décourage l’épargne, favorise le pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. La très grande majorité des pays en voie de développement ont deux caractéristiques en commun, le paternalisme-présidentialisme et la dépendance envers l’aide internationale. Dès lors, leurs gouvernements toujours forts centralisés considèrent l’aide comme une source de revenus permanente et sûre; ils n’ont aucune raison de penser que ces flux ne vont pas continuer indéfiniment; ils ne sont pas incités à établir des plans financiers à long terme, à chercher d’autres moyens de financer leur développement, à diminuer l’Etat pléthorique et la bureaucratie, etc. Le don mal maîtrisé des milliards de cette aide publique a pour effet de saper l’établissement d’institutions adéquates, la décentralisation, la subsidiarité, l’esprit entrepreneur et une croissance durable.

En général, l’aide humanitaire de courte durée ou aide d’urgence et l’aide caritative dispensée par des organisations de bienfaisance à des institutions ou à des individus sur le terrain bien connus d’elles, n’ont pas les effets pervers de l’aide publique au développement. Ce ne sont pas aux Etats à donner cette aide l’humanitaire mais aux ONG. Rappelons qu’une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif. C'est une organisation d'intérêt public qui ne relève ni de l’Etat, ni d'institutions internationales. Dans les démocraties, on réserve ce terme d’ONG aux personnes morales à but non lucratif, financées par des fonds privés, donc par des personnes qui choisissent leurs charités pas par des Etats qui répartissent les recettes fiscales confisquées aux citoyens. Les principaux critères définissant une ONG sont les suivants: but non lucratif de son action, indépendance financière, indépendance politique et notion d'intérêt public et beaucoup de volontariat. Même si les redresseurs de torts de l’aide publique au développement plaisent à de nombreux citoyens, beaucoup de ces fonctionnaires humanitaires professionnels du sauvetage et leurs déclarations vachement humanitaires font vomir d’autres citoyens. Il faut en débattre.

Avec raison, Dambisa Moyo milite pour un modèle de développement fondé sur le commerce et le marché. Par exemple, au cours des cinquante dernières années, le montant total de l’aide au développement transférée des pays riches vers l’Afrique a représenté plus d’un trillion de dollars. La pauvreté n’en a pas reculé, bien au contraire. Elle souligne, preuves à l’appui, qu’entre 1970 et 1988, quand l’aide à l’Afrique était à son maximum, le taux de pauvreté des populations concernées est passé de 11 % à 66 %. Selon elle, l’aide publique au développement encourage la corruption, permet à des régimes infréquentables de se maintenir en place artificiellement (pensons à l’aide suisse à Cuba et à des pays musulmans) et facilite une grande disparité entre les revenus. Vu les importants montants engagés, elle attise des convoitises, avive des tensions ethniques et parfois conduit à la guerre civile. Du point de vue économique, l’aide nuit à la compétitivité des secteurs productifs, réduisant leur capacité à exporter et contribue au maintien d’un secteur public pléthorique, centralisé et bureaucratique, alors qu’il devrait être totalement réformé et décentralisé.

Le défaut fondamental et essentiel de l’aide au développement est qu’elle détruit les incitations à évoluer, à se réformer, à se développer, à faire des efforts, à innover et à trouver le chemin d’une croissance durable. Preuve en est que tous les pays qui ont connu un développement important, que ce soit en Europe, en Amérique et en Asie, doivent leurs performances non pas à l’aide publique venue de l’extérieur mais à leur propre capacité à créer des richesses. Il y a trente ans, le Malawi, le Burundi et le Burkina Faso disposaient d’un revenu par habitant supérieur à celui de la Chine. Mais c’est la Chine qui a obtenu une croissance soutenue et a diminué ses pauvres parce qu’elle a réussi à gagner en compétitivité et à attirer à elle des investissements étrangers mais pas de l’aide publique au développement! La Chine est le pays aux résultats les plus spectaculaires; en une génération, l'extrême pauvreté y est passée de 60% à 12%. Les Chinois ont pourtant leurs milliardaires.

Un pays en voie de développement doit s’ouvrir par lui-même au commerce extérieur et aux investissements directs étrangers. Une réelle insertion dans le commerce international suppose:

  • Un contexte politique et juridique stable, des droits de propriété garantis, un état de droit, une lutte efficace et victorieuse contre la corruption et une grande liberté économique.
  • La suppression des subventions que les gouvernements américains et européens accordent à leurs agricultures. Ainsi seulement les paysans des pays en voie de développement peuvent accéder aux marchés mondiaux et peuvent vivre de leur production, ce qui est beaucoup plus efficace que de leur octroyer des aides.
  • Financement par émissions d’obligations sur les marchés de capitaux. Ce qui oblige à respecter une discipline plus stricte et à convaincre les investisseurs de la solidité financière des projets.

Respecter les droits de propriété, propager la liberté économique, ouvrir des marchés à la concurrence internationale, pratiquer une politique monétaire non inflationniste et une pression fiscale modérée est plus bénéfique que l’aide publique au développement, comme l’illustre le Botswana qui a fait figure d’exception en Afrique.

Conclusion:

- les nôtres avant les autres

- laisser les Suisses choisir leurs charités

- augmenter les rentes AVS des retraités qui ont donné à la Suisse

- suspendre les près de trois milliards de l’aide publique suisse au développement

- ne plus dépenser des milliards pour des immigrants économiques et ou militants

 

PD. Dr. med. Dominique Schwander

 

Les rentes AVS/AI n’augmenteront pas en 2017: « On n’a pas les moyens! » déclare le socialiste Alain Berset

Augmenter les rentes AVS de 10%? Trop cher, selon le gouvernement, qui a lancé hier sa campagne contre l’initiative populaire AVSplus, soumise au peuple le 25 septembre. Le texte demande une hausse de 2400 francs par année pour les personnes seules et de 4200 francs pour les couples. «Nous n’avons simplement pas de marge de manœuvre financière pour mener cette discussion», avertit le conseiller fédéral Alain Berset.

Le Conseil fédéral prévoit d’augmenter la TVA d’au moins 1%, d’abaisser le taux de conversion du deuxième pilier et de relever l’âge de la retraite des femmes à 65 ans.

Source Source2

Rappels:

Le Conseil fédéral demande une rallonge de 258,8 millions à cause de l’asile

Suisse. Asile: l’afflux de requérants coûtera 342 millions de plus

Les coûts de l’asile doubleront d’ici 2018

L’asile plombe le budget de la Confédération

Près de 90% des Erythréens ayant obtenu l’asile en Suisse touchent l’aide sociale

Suisse : Toujours plus de retraités dépendants des prestations complémentaires

En Suisse, un retraité sur dix ne peut vivre de sa rente AVS. Une situation qui touche plus particulièrement les plus âgés vivant en Suisse romande.

L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) a publié vendredi sa statistique des prestations complémentaires pour l’année 2014. Parmi les bénéficiaires des prestations complémentaires (PC), c’est la part des retraités qui a augmenté le plus fortement.

Suisse