La RTS ne changera jamais

Les Suisses feraient bien d’y faire attention, nombre de politiciens sont en train d’utiliser la guerre en Ukraine pour se redorer le blason. Surtout, ne pas tomber dans ce piège. Des politiciens comme Ignazio Cassis ou Cédric Wermuth, que l’on voit partout sur nos écrans, n’ont aucune légitimité à se présenter aujourd’hui en défenseurs de la démocratie. Leur ardeur à soudain défendre la souveraineté nationale de l’Ukraine ne doit tromper personnes. Ces politiciens sont des traîtres.

Si non, comment faudrait-il alors appeler ces politiques qui au moment de l’élection jurent bien haut de respecter notre Constitution et qui après confisquent sournoisement le vote sur l’immigration de masse ? Celui qui vole le vote de son concitoyen n’a aucune légitimité à faire des discours sur la démocratie et la souveraineté dans le monde. Ça, ce n’est pas possible. Et cela concerne dans notre pays l’ensemble de la classe politique et des journalistes mis à part l’UDC.

Notre paysage politico-médiatique est devenu un grand bal de Tartuffes qui n’a plus aucune crédibilité éthique. Il suffit de voir ces jours les journalistes de la RTS et de la presse mainstream qui se précipitent pour profiter de la guerre et se présenter en sauveurs de la démocratie. Comme on les admire. C’est à qui dénoncera le plus haut la censure des médias en Russie. Mais comme pour les politiques ils n’ont strictement plus aucune légitimité pour ça.

Pour pouvoir se présenter en parangons de la démocratie il faudrait qu’ils en aient les vertus. Or c’est l’exact inverse qui est vrai, ils n’ont plus aucune éthique et sont définitivement corrompus. Si non, il faudrait qu’ils nous expliquent comment ils font pour passer sous silence que l’article constitutionnel sur la migration UE est confisqué et inappliqué par le parlement et le Conseil fédéral depuis maintenant huit ans ! Si non, il faudrait qu’ils nous expliquent comment ils font pour ne diffuser que des informations catastrophiques sur le Brexit tout en passant soigneusement sous silence les bénéfices qu’en retirent les citoyens Britanniques ?

Oh oui, dénoncer le terrible drame de la guerre, le malheur, la censure de l’Etat russe, encore et encore, le faire plutôt deux fois qu’une pour que l’on ne voit plus qui ils sont vraiment, pour qu’on les prenne pour des âmes saintes.

Mais les faits sont là et nous ne les oublierons pas.

A la faveur de la guerre en Ukraine, en profitant comme d’une aubaine, tous ces gens se présentent aujourd’hui comme des hérauts de la démocratie et de la souveraineté. Il y en a même tellement qu’ils défilent dans les rues. Alors qu’ils sont les agents, les activistes, et les soutiens zélés d’une désinformation désormais systématique dans notre pays. Nous en avons aujourd’hui les preuves.

Ces gens se présentent en dénonciateurs héroïques de la guerre et de la censure en Russie. Vous ont-ils dit qu’ils trompent et désinforment depuis des années nos concitoyens sur le Brexit ? Vous l’ont-ils dit ? Vous ne le saviez pas ? Il est peut-être encore temps de vous informer, et mieux encore de le vérifier par vous-même.

Depuis bientôt cinq ans tout ce que la RTS et la presse mainstream ont produit comme informations sur le Brexit l’a été dans le but d’en peindre un tableau effrayant pour les Suisses. Tapez « rts brexit » dans votre navigateur et vous n’y trouverez que des articles aux contenus négatifs et alarmants, de pénuries provoquées par le Brexit, de contraintes comme "seul impact détectable", de bilan négatif, d’inflation, et ainsi de suite.

Et la vérité est alors ici toute entière décrite. Parce que cette manière unilatérale de peindre sans cesse le diable sur la muraille et de noircir gravement le tableau relève de la propagande et de la désinformation, de la manipulation de l’opinion publique. Parce que contrairement à ce que racontent ces journalistes de la RTS et de la presse mainstream le Brexit a aussi amené de sérieux avantages aux citoyens Britanniques, et pas des moindres. Mais ça, n’est-ce pas, il ne faudrait surtout pas que les Suisses l’apprennent. Ces gens sont odieux.

Depuis le Brexit le salaire médian britannique a augmenté, le taux de personnes sans emplois a diminué, la progression de la hausse des loyers s’est ralentie, la qualité de vie a continué d’y progresser, contrairement à celle de la France.

Depuis le Brexit pour la première fois depuis trente ans le taux de chômage du Royaume-Uni est passé en dessous de celui de la Suisse… ! Mais, chuut, il ne faut surtout pas que cela se sache et que les Suisses l’apprennent. (Un mini dossier Brexit figure à la fin de cet article). La tromperie et l’hypocrisie des médias helvétiques atteint désormais des proportions stratosphériques.

La RTS et la presse mainstream de notre pays ne changeront jamais. Depuis l’initiative No Billag la RTS a été copieusement remise en cause, de même la presse mainstream par les subventions supplémentaires qui viennent de lui être refusées, les coups de semonce n’ont cessé de voler au-dessus de leurs têtes depuis au moins une décennie, et qu’est-ce qui a changé ?

Rien, strictement rien.

Ces journalistes et ces politiciens continuent à se pavaner dans leurs positions de toute puissance et à désinformer le peuple. Pire, ils en arrivent aujourd’hui à vouloir nous faire croire qu’ils sont les saints gardiens de la démocratie et de la souveraineté. C’est tout simplement insupportable.

Il ressort à l’évidence que ce problème relève désormais d’une mentalité profondément ancrée qui se croit tout permis, d’une absence désormais grossière de toute éthique dans notre système politico-médiatique.

Et que l’on ne vienne pas nous raconter que le journaliste ou le politicien qui s’abstient de dénoncer la confiscation de 1.4 millions de voix, que le journaliste ou le politicien qui trompe le citoyen en passant sous silence les effets positifs du Brexit, sont des personnes qui ont une conscience politique éthique. C’est exactement l’inverse qui est vrai.

Les citoyens suisses ne doivent pas laisser la guerre en Ukraine masquer cette réalité politique dans notre pays, ils doivent dénoncer à leur tour avec la plus grande fermeté ces profiteurs de morale qui tentent maintenant à bon compte de se revêtir de manteaux de vertus qui ne leur appartiennent pas, qui plus est, en tirant profit du malheur des autres. Nous sommes ici désormais face à un problème politique majeur qui est celui d’une désinformation qui non seulement est devenue systémique et massive mais qui en plus n’a plus aucune limite.

Cette désinformation et cette absence d’éthique doivent absolument être dénoncées avant les élections fédérales de 2023. Il faut absolument faire sortir du bois cette corruption massive de l’éthique politique et journalistique dans notre pays et la dénoncer au grand jour, que l’ensemble des citoyens comprennent enfin et une bonne fois pour toutes qui est qui et qui fait quoi. C’est capital.

Un ouvrage sur le nécessaire renforcement de notre Constitution est en préparation. Il pose des questions fondamentales sur la classe politique et journalistique de notre pays et sur sa crédibilité face au respect de nos institutions, il propose parmi d’autres comme solution de sortir complètement le débat politique de la toute-puissance de ces politiciens et journalistes actuels, qui non seulement ont confisqué le vote fédéral sur l’immigration mais qui confisquent désormais tout ce que le citoyen doit croire ou ne pas croire.

Si vous pensez que nous n’en sommes pas déjà là alors expliquez-nous seulement comment il se fait que vous n’ayez jamais entendu parler des aspects positifs du Brexit ? Expliquez-nous pourquoi vous n’en trouverez pas une ligne ni à la RTS ni dans la presse mainstream de notre pays ?

Demandez-vous qui vous cache une partie de cette réalité et pourquoi ? Qui viole la souveraineté de notre peuple et maintenant confisque notre neutralité ? Demandez-vous pourquoi c’est toujours le fait des mêmes partis politiques soutenus par les mêmes complices de la RTS et de la presse mainstream qui sont à leur service ?

Posez-vous la question. C’est votre liberté et votre indépendance, celles de vos enfants, qui sont en jeu.

La désinformation systémique ne changera jamais d’elle-même en Suisse. C’est à nous désormais de prendre les mesures qui s’imposent.

Michel Piccand

DOSSIER BREXIT

UNE DESINFORMATION SYSTEMIQUE

Cette désinformation de la RTS dont nous parlons dure maintenant depuis plus de deux décennies et a commencé lors de notre rapprochement avec l’Union européenne. Et le problème est identique avec la presse commerciale dont on vient de nous demander de lui augmenter une fois de plus les subventions, ce que par bonheur le peuple a refusé. Cette désinformation est aujourd’hui le problème politique numéro un de notre pays. Sans vérité dans l’information il n’y a pas de démocratie possible.

Nous ne pouvons avoir aucun espoir que cela change un jour, ces journalistes et ces rédactions politiques ne cesseront jamais d’eux-mêmes de manipuler l’opinion publique. Le mal est désormais ancré bien trop profondément dans notre système.

Nous sommes face à un problème littéralement structurel dans la fabrication et la diffusion de l’information. Comment est construite notre information et qui la contrôle ? Et nous voyons bien que nous sommes ici arrivés à un stade où le peuple n’a plus le contrôle de l’information, que c’est toute la structure juridique et institutionnelle de la RTS et de ses pratiques qui doivent être changées. C’est une question primordiale qui doit être traitée avant les élections fédérales de 2023.

Le problème est devenu systémique avec pour cadre désormais une incroyable consanguinité journalistique entre RTS et médias commerciaux sous la tutelle de l’Agence Télégraphique Suisse, un système dans lequel on a l’impression que ces journalistes font désormais tous partie d’une même organisation dont le but est de diffuser la même information politique.

A quoi bon un secteur commercial et un secteur public s’ils répètent tous en boucle les mêmes contrevérités pour donner l’illusion au téléspectateur que c’est là une marque de crédibilité puisque tous les journalistes disent la même chose, comme par exemple lorsque les journalistes de la RTS invitent gracieusement et régulièrement leurs amis journalistes de la presse commerciale pour raconter les mêmes contrevérités qu’ils énoncent eux-mêmes sur le Brexit. En Suisse-romande le monde de l’information est une fabrique de pensée unique qui se moque du peuple et le manipule.

Nous ne pouvons plus rien attendre d’un système qui désinforme à ce point et qui en plus à l’audace de venir désormais s’ériger en juge et arbitre des vraies et fausses informations. Le changement ne peut plus venir que du peuple et d’une réforme institutionnelle profonde sur la manière dont est produite l’information dans notre pays.

Cette question de réforme dans l’information et de réforme de la RTS et des solutions possibles est évoquée en détail dans l’ouvrage à paraître sur le besoin de renforcer notre Constitution. Substantiellement, la réforme de l’information fait partie intégrante de la réforme constitutionnelle nécessaire dont notre pays a besoin pour sortir des graves dysfonctionnements politiques et informationnels dont nous souffrons maintenant depuis plus de deux décennies.

Michel Piccand

DOSSIER BREXIT

23.01.2022

Le PIB du Royaume-Uni est reconnu (pour l’instant) comme vraisemblablement moins élevé que si le pays n’avait pas quitté l’Union européenne. Les investissements étrangers au Royaume-Uni ont baissé. Mais qu’est-ce que cela montre en réalité ? Pour bien le comprendre on rappelle que le PIB et les investissements étrangers dans un pays sont complexes et difficiles à interpréter, spécialement du point de vue de leur qualité (et non de leur quantité). On se gardera donc bien de cette croyance économique superficielle qui consiste à croire, comme cela est devenu un dogme politique dans notre pays, que si le PIB et les investissements étrangers augmentent alors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Qu’à l’inverse s’ils baissent tout va mal.

On rappelle ici le cas d’école bien connu que si l’on rasait toutes les cathédrales de Suisse pour les remplacer par des décharges publiques alors le PIB augmenterait, mais sans qu’il n’y ait en réalité aucun gain global désirable pour la société. C’est toute la question de la différence entre une croissance en qualité et une croissance en quantité du PIB. Si grandir et croître c’est dégrader notre qualité de vie, dilapider nos actifs et péjorer notre compétitivité et nos acquis, alors cela n’a du point de vue global économique aucun sens.

Pour reprendre avec le Royaume-Uni, en sortant de l’UE ce pays a perdu des investissements étrangers, et de la progression de PIB en même temps, par exemple parce que certains exportateurs automobiles asiatiques localisés chez lui se sont relocalisés sur territoire UE pour pouvoir continuer de vendre plus facilement en Europe à partir d’un Etat-membre. La première réaction c’est d’y voir une perte pour le Royaume-Uni. Peut-être.

Considérons maintenant l’UE qui va se frotter les mains ces prochaines années en voyant par exemple les investissements étrangers augmenter chez elle, mettons à cause d’investissements chinois qui ont l’intention de venir vendre sur le marché européen des voitures électriques moins chères que les producteurs européens. On voit donc bien que se réjouir d’une telle augmentation immédiate du PIB peut aussi être une très mauvaise idée, les investissements étrangers pouvant tout aussi bien amener un désenchantement à long terme si les producteurs locaux s’effondrent et perdent leurs parts de marché. Il faut donc rester extrêmement prudent avec ce type de notions et d’analyses. La prise de contrôle d’un marché national par l’étranger se fait aussi par les investissements directs étrangers, elle engendre aussi des augmentations de PIB, la Suisse en a d’ailleurs fait l’amère expérience dans certains de ses secteurs (lire La croissance économique de la Suisse un drame politique caché, Michel Piccand, 2013). On verra ce qu’il en sera globalement du Royaume-Uni comparé à d’autres nations de l’UE dans 20 ou 30 ans.

C’est à vrai dire ici toute la question que pose le souverainisme à l’économie et que l’on peut résumer ainsi : Vous vous réjouissez d’une augmentation du PIB et des investissements étrangers, d’une forte croissance économique qu’il faut alimenter par une croissance démographique et une immigration dérégulée, mais qu’en sera-t-il de la qualité de vie, de l’équilibre des finances publiques, de vos actifs, de la richesse et de la souveraineté du peuple d’ici 30 ans ?

Pour ma part, mon opinion, mais les faits le montrent, c’est que cette manière unilatérale d’être obnubilé uniquement par une croissance quantitative et dérégulée, soit par une croissance à n’importe quel prix et non maîtrisée, est en train de détruire nos sociétés et nos structures, le système même et la sécurité de nos nations.

Le Royaume-Uni a donc fait un choix, qui est celui de redevenir parfaitement souverain et maître chez lui. Cela a bien évidemment eu des conséquences négatives sur les échanges avec l’UE, mais il en a aussi eu de positives, et pas des moindres.

Et passer sous silence les effets positifs du Brexit, comme le font la RTS et la presse d’intérêt dans notre pays, c’est tout simplement désinformer, c’est manipuler l’opinion publique pour lui faire choisir ce modèle de croissance incontrôlée qui détruit la structure de nos nations. Et les effets positifs du Brexit présentés ci-après le démontrent pour l’instant assez largement.

(1)

La hausse du salaire médian britannique en valeur réelle (soit compensée de l’inflation) a été plus grande après 2016 année du Brexit qu’avant.

Mais les journalistes de la RTS et de la presse d’intérêt s’acharnent à vouloir nous faire croire que les Britanniques ne cessent de s’appauvrir et sont particulièrement à plaindre.

(2)

La progression annuelle des loyers au Royaume-Uni a chuté drastiquement après le référendum de 2016 et l’arrêt de principe de la libre immigration UE.

Cette progression des loyers dont chacun connait les effets néfastes sur le porte-monnaie des citoyens (mais aussi sur les coûts de production) a littéralement été diminuée par deux après le Brexit. Cette diminution de la progression des loyers semble clairement durable et structurelle si on l’a compare à la chute conjoncturelle de l’indice lors de la crise financière de 2008-2010.

(3)

Depuis le Brexit le taux de sans-emplois au Royaume-Uni a continué de baisser.

(N.B. Dans tous les graphiques qui suivent il y a des variations de courbes en 2020 qui sont dues à la pandémie de COVID, ces variations ont eu lieu dans toutes les nations, et l’on ne peut donc en tenir compte à ce stade pour l’analyse d’un pays particulier).

Le Royaume-Uni a voté le Brexit en 2016 (droite rouge). La baisse du taux de sans-emploi dès 2013 est vraisemblablement due à la baisse du taux d’intérêt directeur de la Banque d’Angleterre qui est passé d’un taux moyen de 5 % durant la décennie 1999-2009 à 0.5 % dès 2009 et n’a plus dépassé 0.75 % depuis lors et a donc favorisé l’investissement et une partie de la croissance et le retour à l’emploi.

Entre 2016 et 2019, et donc malgré le Brexit… environ 300'000 britanniques ont pu retrouver un travail. (N.B. La remontée de la courbe bleue des sans-emplois en 2020 est due à la pandémie de COVID).

Pour se donner un ordre d’idée, 300'000 personnes de retour sur la marché du travail au Royaume-Uni, c’était en 2021 sur la base du salaire médian, environ 7.26 milliards de masse salariale réelle versés en plus aux résidants britanniques (9 miards de CHF).

Du point de vue étatique c’était 300'000 personnes sorties du chômage et de l’aide sociale, soit une réduction des coûts sociaux à la charge de l’Etat (et donc de la collectivité) d’au moins 3 milliards et de nouvelles rentrées fiscales pour au moins 1.45 milliards (impôt de base sur les personnes physiques à 20 %). S’y ajoutent les 8 milliards de contributions nettes que le Royaume-Uni n’a plus à verser chaque année à l’UE. Soit, pour l’année 2021, selon ces seules considérations, un surplus dans les caisses de l’Etat de 12.45 milliards par rapport à la situation précédant le Brexit et du seul fait de ce retour à l’emploi.

Vouloir décrire le Brexit comme une catastrophe sans mentionner cet aspect relève de la désinformation.

N.B. Les résultats cinq ans après la sortie du Royaume-Uni de l’UE vont donc exactement dans le sens de la solution au problème que décrivaient des membres du parti conservateur qui décriaient la libre-circulation avec l’UE comme une cause d’appauvrissement global de l’économie britannique, du fait que la sous-enchère salariale et la concurrence extrême avec les migrants UE conduisait l’Etat britannique à devoir payer et compenser par l’aide sociale les manques de revenus des résidents britanniques sans emploi ou sans salaires suffisants.

Une idée qu’en bons conservateurs ils comprenaient comme un risque avéré de devoir augmenter ensuite les impôts pour financer une aide étatique devenant incontournable et croissante et qui en termes politiques se traduirait par l’ouverture d’une voie royale au socialisme.

En réalité, mais il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour s’en apercevoir, la sous-enchère salariale et l’extrême concurrence entre salariés européens engendrée par le marché unique de l’UE amène de fait un appauvrissement et des conditions dégradées pour les couches salariales les moins qualifiées, ce qui bien évidemment profite au socialisme, puisque les premières victimes de la sous-enchère vont se tourner vers ce parti, demandant plus d’aide sociale, plus d’aide sociale nécessitant plus d’impôt ou d’endettement, soit pour un conservateur contemporain la roue qui tourne dans l’autre sens. Un système d’ultra-concurrence européenne qui au lieu que le marché enrichisse les salariés les appauvrit.

CONCLUSION INTERMEDIAIRE.

Les trois tableaux précédents, contrairement à ce que voudraient nous faire croire les journalistes de la RTS et de la presse d’intérêt, montrent que la situation de base du citoyen britannique depuis le Brexit s’est notablement améliorée sur certains aspects, contrairement à celle du citoyen helvétique toujours soumis, lui, à la libre-circulation européenne.

Une hausse du salaire médian couplée à une baisse de la spirale de hausse des loyers et à une amélioration des finances publiques est très loin d’être négligeable. Seul un fou ou quelqu’un qui veut désinformer pourrait le prétendre.

Depuis le Brexit sur la période 2015 - 2020 le salaire médian en valeur réelle du résident britannique a augmenté de 12.7 % alors que l’évolution de l’ensemble des salaires réels en Suisse n’a progressé que de 2.6 % avec des baisses de 0.1 % en 2017 et 0.4 % en 2018 ! (Bien que les chiffres britanniques et suisses ne soient pas directement comparables ils sont cependant ici sans ambiguïtés quant à l’évolution générale des salaires).

On se demande ici pour qui travaillent la gauche et les Verts, et les syndicats, qui violent à Berne notre Constitution pour que la libre concurrence avec les salariés européens puisse continuer de s’appliquer de manière totalement dérégulée en Suisse. Leurs ersatz de contrôles sans effectivité n’y changent rien. En ce qui concerne la RTS et la presse d’intérêt chacun sait depuis longtemps que ces entités ne travaillent plus ni l’une ni l’autre pour le citoyen suisse.

On se demande combien de temps encore il faudra, ou ce qu’il faut faire, pour que l’ensemble des citoyens se demandent comment et pourquoi on peut leur cacher des faits aussi essentiels que des hausses de salaires, des baisses de la progression des loyers et des améliorations des comptes publics dans un pays qui vient de se séparer de l’Union européenne.

Pour ceux qui ne seraient encore pas convaincus voici encore quelques données établies par la Banque mondiale et dont le mérite est de ne pas comparer des pommes et des poires et de n’avoir aucun intérêt ici à influencer spécialement les données d’une nation.

(4)

La situation globale de la Grande-Bretagne ne s’est en rien dégradée depuis le Brexit si l’on considère le PIB par habitant (qui montre la performance économique d’un pays par rapport à sa population) et qui au Royaume-Uni a continué sa progression, malgré toutes les prédictions contraires des experts pro-européens.

(Encore une fois les baisses de courbes dès 2020 sont dues à la pandémie de COVID).

(5)

Depuis plus de 30 ans (et après le Brexit !) pour la première fois le taux de chômage du Royaume-Uni est passé en dessous de celui de la Suisse ! Cherchez l’erreur ! Faut-il encore vous en donner l’explication ?

(6)

Depuis le Brexit le taux de chômage du Royaume-Uni a rejoint celui de l’Allemagne.

(7)

En matière de chômage le Royaume-Uni a laissé loin derrière ces défenseurs de l’UE et de la porte ouverte migratoire que sont les gouvernements socialistes de la France et de la Suède.

Taux de chômage Royaume-Uni / France.

Taux de chômage Royaume-Uni / Suède.

(8)

Globalement les exportations de biens et de services du Royaume-Uni ont continué à progresser depuis le Brexit en 2016. Contrairement à celles de la Suisse qui ont stagnées.

(9)

L’épargne domestique britannique ne s’est pas effondrée.

(10)

Si l’on prend l’indice de développement humain qui mesure la qualité de vie moyenne de la population, depuis le Brexit l’écart favorable du Royaume-Uni par rapport à la France s’est encore accentué… tandis que cet indice du premier état-membre de l’UE qu’est la France a stagné voire régressé… !

Mais les journalistes et les rédactions politiques de la RTS et ceux de la presse d’intérêt vous informent depuis avant 2016 que le Brexit, donc la sortie de la libre-circulation avec l’UE, serait une monumentale erreur économique qui ne peut amener que d’effroyables désavantages et des pénuries… !

Une telle manière de faire unilatéralement de l’information porte un nom. Cela s’appelle de la DESINFORMATION !

Et devant le monopole de ces grands médias qui désinforment l’on doit désormais admettre que le citoyen suisse ne jouit plus d’une véritable capacité de se former librement son opinion. Ce qui par ailleurs viole les principes de notre Démocratie et de notre Constitution.

ANNEXE

Exemple de désinformation de la RTS.

Et le comble c’est que les citoyens sont obligés de payer…

Du point de vue de l’information nous vivons dans une dictature.

Si non, comment faudrait-il appeler un système qui désinforme et que le citoyen est obligé de payer ?

La vengeance de l’UE pour le Brexit? Il faut affamer les Britaniques !

Nous avons visité les plus grands supermarchés du Pays de Galles pour voir à quel point les rayons vides et les pénuries alimentaires étaient une réalité.

La faute est mise sur la canicule, le Brexit et la pandémie.

Un tour dans les supermarchés du Pays de Galles, confrontés à des pénuries de stocks.

Les acheteurs auront remarqué qu'il y a un nombre croissant de rayons de supermarchés vides à travers le pays de Galles .

La faute est mise sur une combinaison de la canicule, du Brexit et de la pandémie de coronavirus: en voir plus à ce sujet ici .

Mais à quel point les rayons vides et les pénuries alimentaires sont-elles une réalité ? Et quels articles sont en rupture de stock ? Nous nous sommes rendus dans plusieurs grands supermarchés de Cardiff et de Swansea le jeudi 22 juillet pour le savoir. S'il y avait beaucoup de rayons vides dans la capitale, Swansea semblait résister beaucoup mieux.

Cardiff

Nous avons testé les pénuries chez Asda à Pontprennau, Lidl à Pentwyn, Sainburys sur Colchester Avenue, Tesco sur Western Avenue et Aldi sur Western Avenue.

Asda à Pontprennau

L'allée des fruits et légumes d'Asda était probablement la plus touchée du supermarché. Les sachets de salade étaient assez clairsemés sur les rayons et plusieurs des paniers contenant de petits fruits - comme des baies d'été - étaient complètement vides.

Section de fruits vides à Asda
Section de fruits vide chez Asda
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
Pas de pommes de terre grelots à Asda
Pas de pommes de terre grelots chez Asda
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)

Les pommes de terre grelots étaient rares elles aussi - certainement parce que beaucoup de gens préparent une salade de pommes de terre pour accompagner leurs barbecues pendant la glorieuse canicule. Les rayons qui auraient normalement contenu des petits pains étaient également vides, sans doute pour la même raison.

Comme prévu, l'allée contenant de l'eau en bouteilles a connu de nombreuses pénuries - encore une fois, presque certainement à cause du temps chaud.

Mais à part cela, l'Asda était plutôt bien approvisionné, tout bien considéré, et le magasin était plein de clients qui prenaient des articles dans les rayons.

Lidl à Pentwyn

Les pénuries chez Lidl à Pentwyn, en revanche, étaient bien plus criantes – probablement parce qu'il a de toute façon beaucoup moins de stockA qu'Asda.

Toute l'allée de l'eau en bouteille était pratiquement vide et les quelques acheteurs qui se pressaient devaient se contenter des rares packs d'eau gazeuse qui restaient.

La section contenant les viandes congelées, comme les pépites et filets de poulet, était également vide de manière alarmante. Bien entendu, les glaces étaient également assez raréfiées.

Pas d'eau en bouteille à Lidl
Pas d'eau en bouteille chez Lidl
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
La section pour les viandes surgelées, comme les nuggets et les filets de poulet, était complètement vide
La section des viandes surgelées, comme les pépites et filets de poulet, était complètement vide
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)

Alors que je tournais au coin de la section des surgelés, j'ai été confronté à un autre ensemble de rayons complètement vides - cette fois la section des vins.

Cette section arborait des panneaux « Le Tour d'Eté des Vins » et « Quand c'est parti, c'est parti » – deux messages qui ont visiblement convaincu les clients.

Plus que quelques glaces et sucettes glacées
Plus grand-chose dans l'allée des glaces
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
La section "Summer Wine" de Lidl avait également été frappée par des pénuries
La section "Vins d'été" de Lidl, passablement déserte 
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)

Sainsbury's sur l'avenue Colchester

Sainsbury's a fait face à de telles pénuries dans certaines sections qu'il a affiché dans tout le magasin des pancartes disant « S'il vous plaît, soyez indulgents avec nous – nous connaissons une forte demande » afin de rassurer les clients.

Nous avons vu ces panneaux dans la section eau et dans celle de la bière. Les clients devaient se contenter des rares six-packs qui restaient et il n'y avait aucun signe de personnel remplissant les rayons vides.

Un signe dans Sainsbury's expliquant qu'ils sont à court d'eau en bouteille
Un panneau chez Sainsbury's expliquant qu'ils sont à court d'eau en bouteille
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
Allée vide de bière et de lager
Allée vide pour la bière
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
La litière et la nourriture pour chats étaient également très demandées
La litière et la nourriture pour chats étaient elles aussi très demandées
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)

En face de ces allées se trouvait l'allée la plus déserte de tout le magasin – celle des frites et des légumes surgelés. C'était le vide absolu, à part quelques sachets de légumes surgelés tout au bout.

Ailleurs dans le magasin, il y avait des pénuries de sachets de salade, de glaçons et de fruits préparés. Un membre du personnel a parlé à WalesOnline de pénuries « folles ». Plus inattendu, la nourriture pour chats et la litière étaient également très demandées à Sainsbury's.

Tesco sur Western Avenue

Comme chez Asda et Sainbury's, il y avait également des pénuries dans les allées de fruits et légumes chez Tesco. Le personnel avait apparemment retourné les paniers vides, sans doute parce qu'ils n'allaient pas être remplis de si tôt.

L'allée des fruits à Tesco, où le personnel avait retourné des paniers vides
L'allée des fruits chez Tesco, où le personnel avait retourné des paniers vides
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
Il ne reste que quelques pastèques
Il ne reste plus que quelques pastèques
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)

L'allée de l'eau était là encore assez vide, avec juste assez de packs pour tenir encore quelques heures.

L'allée des salades de chou avait également été frappée par des pénuries, sans doute parce que la saison des barbecues bat son plein.

La salade de chou était très fine sur le sol
La salade de chou était en sous-effectifs
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
Allée d'eau vide à Tesco
Les rayons des bouteilles d'eau chez Tesco
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)

Lors de ma visite chez Tesco, j'ai remarqué que tout le magasin fourmillait de personnel remplissant les rayons et tenant à jour les inventaires – il semble donc qu'ils n'aient pas été touchés comme l'Islande par le manque de disponibilité du personnel en raison de l'auto-confinement.

Aldi sur Western Avenue

Notre dernière halte à Cardiff était Aldi, qui n'avait certes pas autant de rayons vides que les autres supermarchés que nous avions visités. Il n'avait pas non plus beaucoup de clients, contrairement à Asda, Tesco et Sainsbury's qui grouillaient d'acheteurs en milieu de matinée.

Nous n'avons pas été surpris de constater que l'allée de l'eau du petit magasin était pratiquement vide.

Mais nous avons été plus étonnés de voir qu'ils étaient également à court d'huile d'olive light. Ils étaient aussi en manque de pommes de terre en salade, de jeunes tomates mélangées et de roquette.

Pas d'eau à Aldi
Pas d'eau chez Aldi
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)
Aldi était à court d'huile d'olive légère
Aldi était à court d'huile d'olive light
(Photo: Reem Ahmed/WalesOnline)
Un panier vide pour les pommes de terre à salade
Un panier vide pour les pommes de terre à salade
(Photo : Reem Ahmed/WalesOnline)

Si j'en tire les conclusions, il semble que la salade d'été soit très en vogue actuellement et que les supermarchés comme Aldi ne puissent simplement pas suivre.

L'allée des fruits et légumes avait d'autres pénuries en général – comme le raisin – mais ce n'était pas aussi grave que dans les autres supermarchés.

Swansea

A Swansea, nous sommes allés voir chez Tesco sur la marina, chez Sainsbury's sur la marina et chez Marks & Spencer au centre-ville.

Tesco sur la marina

Presque toutes les sections du Tesco étaient pratiquement pleines. Quelques produits étaient un peu moins complets, mais c'est ce à quoi on peut s'attendre dans une boutique quotidienne pendant les vacances d'été. Les gens faisaient leurs courses normalement.

Sainsbury's sur la marina

Les allées étaient un peu plus vides que chez Tesco mais la différence frappante était l'allée de l'eau. "C'est complètement dingue", s'est exclamé un client.

La section eau et boissons d'Asda à Gorseinon était, elle aussi plus, faible en stock que d'habitude, nous a-t-on dit, ce qui suggère que la canicule a eu un impact.

L'allée des biscuits de Sainsbury's était également assez vide, mais tout le reste dans le supermarché semblait à peu près normal.

Allée des biscuits à Sainsbury's
Allée des biscuits à Sainsbury's
(Photo : James Felton/WalesOnline)

Marks & Spencer au centre-ville

Le hall alimentaire de M&S, bien qu'il s'agisse d'un magasin plus petit, était le plus normal des trois supermarchés jeudi matin. C'était tout aussi plein que lorsque j'y allais le week-end pour mon shopping.

 

source: https://www.walesonline.co.uk/whats-on/shopping/wales-supermarkets-shortages-covid-shelves-21117135

traduction: Cenator

 

RTS-Forum. François Schaller – Brexit deal : lourde humiliation pour la Suisse

RTS/Forum, 1.01.2021 - "Le Brexit est-il une lourde humiliation pour la Suisse?

Débat entre Damien Cottier, conseiller national PLR neuchâtelois, et François Schaller, journaliste politique.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/le-brexit-est-il-une-lourde-humiliation-pour-la-suisse?id=11850927

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Mehmet Gultas, introduction : François Schaller voit une lourde humiliation pour la Suisse dans l’accord obtenu avec l’UE par la Grande-Bretagne. Son article sur son blog du Temps, « Brexit deal : lourde humiliation pour la Suisse » (ci-dessous) a fait le buzz.

François Schaller : Elle est objectivement humiliée. L’UE a répété durant des années qu’il n’est pas question d’accord sans subordination dans de larges domaines, comme notre justice, avec l’incontournable libre circulation et CEJ comme conditions sine qua non, et la Grande-Bretagne a pu s’en débarrasser. On nous avait sans cesse répété qu’il n’était pas possible de négocier sans ces 2 réquisits.
Les Britanniques ont obtenu leur accord sans la subordination du droit britannique au droit européen.

Damien Cottier: La Grande-Bretagne s’est probablement débarrassée aussi de sa prospérité avec le Brexit. On compare deux choses absolument pas comparables.
Le Royaume-Uni n’a plus d’accès au marché de l’UE, seulement un accord de libre échange.
La Suisse en a un avec l’UE depuis 1972. La voie bilatérale, depuis les années 2000, donne accès au marché aux mêmes conditions que les pays membres de l’UE.

François Schaller : Le Royaume-Uni a obtenu bien plus, le zéro tarif bien plus large que ce qu’étaient nos accords de libre échange !
L’accord sur la reconnaissance mutuelle, grâce auquel il n’y a plus besoin d’homologation des produits à l’extérieur de la Suisse, économiquement ce sont des peanuts.

Damien Cottier: Il faut expliquer la différence. Si l’UE est un supermarché, la Suisse n’est pas dans le supermarché mais dans le centre commercial, avec un magnifique magasin en face du supermarché. Boris Johnson a pu obtenir un petit étal dans le parking du supermarché à l’extérieur où il fait froid pour présenter quelques produits. (Mehmet Gultas rit, comme chaque journaliste de cette émission, après chaque vanne, chaque blague qui vient des bien-pensants).

Damien Cottier: Et M. Köppel, M. Schaller et quelques autres disent que c’est formidable, mais pour nous ce serait un retour en arrière de 50 ans. Puis Damien Cottier cite plusieurs professeurs pikettistes qui sont de son avis pour prouver que nous ne sommes pas dans la même configuration. 

Damien Cottier: À part vous et l’UDC, pour des raisons idéologiques, il n’y a personne dans les milieux économiques qui ne souligne pas l’importance cruciale de ces éléments-là pour nos emplois.

Mehmet Gultas sort de son rôle et accourt à la défense de Damien Cottier : Les entreprises tiennent à cet accord.

François Schaller : Non, ce sont essentiellement les organisations économiques.

Damien Cottier, Mehmet Gultas lui coupent la parole.

François Schaller : Les entreprises ne connaissent pas le dossier et s’alignent sur les organisations économiques (ndlr : Surtout Économie Suisse, qui est une succursale de Foraus, Opération Libero… et de l’UE). Il y a pas mal d’entreprises qui ont pris position contre cet accord institutionnel et elles se sont même regroupées dans une organisation. Bobst, par exemple, qui n’est quand même pas rien.

Mehmet Gultas à Damien Cottier : Est-ce que vous pensez que ce sera compliqué d’expliquer à la population l’intérêt de cet accord institutionnel, compte tenu ce précédent britannique ?

Est-ce que cet accord de divorce entre le Royaume-Uni et l’UE sera compliqué à faire valoir auprès de la population ?

C’est à-dire, Gultas se demande si les siens pourraient encore utiliser le Brexit comme élément de la propagande pro-UE, afin d'embobiner la population?

Damien Cottier : Bien sûr, ce sont des questions complexes. Qu’est-ce que c’est exactement que la relation entre la Suisse et l’UE ? Il y a plein d’aspects techniques qui sont liés à cela. Mais je crois que la démocratie suisse est extrêmement mûre, elle l’a encore prouvé au mois de septembre, on a encore eu une discussion complexe sur les accords bilatéraux et la libre circulation des personnes. Et c’est la beauté de la démocratie suisse. On donne les arguments, on explique, on présente objectivement les faits, et la population ensuite pourra décider.

Damien Cottier rappelle qu’il y a encore du chemin à faire au Conseil fédéral et au Parlement, et éventuellement ensuite la population pourra s’exprimer.

Résumé et commentaire: Cenator

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François Schaller a publié sur son blog:

Brexit deal : lourde humiliation pour la Suisse

Le Royaume-Uni obtient à peu près le même accès au marché européen que la Suisse. Sans subordination du droit britannique au droit européen, ni Cour européenne de justice. De quoi attiser la confrontation permanente entre souverainistes et soumissionnistes en Suisse. L’attitude de Bruxelles va certainement se durcir.   

L’Accord de commerce et de coopération finalisé juste avant les fêtes entre la Commission européenne et le gouvernement britannique n’est à ce stade qu’un traité « de principe ». C’est-à-dire une sorte de déclaration politique. Il est présenté à Bruxelles comme un draft, provisoire jusqu’à fin février. Il devra être ratifié individuellement par les Etats membres de l’Union, par le Parlement, puis le Conseil européen en tant que tel.

Des résistances sont probables, qui pourraient retarder encore le processus de normalisation des relations euro-britanniques. Elles ne remettront toutefois pas le deal en question, dans la mesure où la France et l’Allemagne l’ont approuvé. L’affaire devrait passer encore plus aisément devant le parlement britannique. Mesuré à l’intransigeance et aux injonctions européennes depuis 2016, dont la morgue de Michel Barnier est devenue le symbole (1), ce Brexit deal est tout de suite passé au Royaume-Uni pour une importante victoire de la Couronne.

La consultation des quelque mille deux cent pages de l’accord, verbeuses et technocratiques au possible, est sans appel pour la Suisse : Bruxelles a finalement renoncé à l’ « incontournable » subordination du droit britannique au droit européen, de même qu’au rôle interprétatoire dévolu à la Cour de justice de l’UE (interprétation du droit européen au Royaume-Uni).

L’écart est énorme si l’on se réfère au dogmatisme de dominance mille fois proclamé pendant plus de quatre ans du côté de Paris, de Berlin et de Bruxelles. Les différends se régleront finalement en comité, sur pied d’égalité, avec possibilité très classique d’exercer des rétorsions. En réintroduisant par exemple certaines barrières douanières compensatoires. Cette approche pragmatique, respectueuse de la souveraineté britannique malgré le rapport de force démonstratif, était également présentée comme impossible et fantaisiste par les soumissionnistes en Suisse.

L’écart est énorme si l’on se réfère au dogmatisme de dominance mille fois proclamé pendant plus de quatre ans du côté de Paris, de Berlin et de Bruxelles.

La subordination des Britanniques à laquelle l’Union a renoncé est précisément ce qu’elle exige des Suisses depuis plus de cinq ans, de manière toute aussi intransigeante : un premier accord institutionnel de reprise automatique du droit européen, sous contrôle de la Cour européenne de justice. Ramené au « simple » accord de commerce et de coopération, sans parallélisme (clauses guillotines) ni volet institutionnel, le Brexit deal apparaît en ce sens comme une véritable humiliation pour la Suisse.

Surdoté en dispositions restreignant la souveraineté dans des domaines de plus en plus larges, l’Accord cadre institutionnel Suisse-UE est de son côté en attente de ratification à Berne. Pour mémoire, le gouvernement lui-même refuse de l’approuver tant que des garanties (“clarifications”) n’auront pas été obtenues contre certains développements juridiques ultérieurs. Les retards pris dans la procédure ont déjà fait l’objet de représailles et de contre-représailles (dénonciation par Bruxelles de l’équivalence boursière depuis 2019). Une ratification en vote populaire semble peu envisageable dans ces conditions.

Position officielle depuis quatre ans à ce sujet à Berne : il n’y a pas de rapport entre Brexit et voie bilatérale d’intégration, dans laquelle la Suisse s’est engagée il y a trente ans. Cette voie est en effet gérée à Bruxelles dans le cadre de la politique d’élargissement de l’UE, en vue d’une probable future adhésion de la Suisse. Alors que le Brexit va dans le sens inverse, et qu’une ré-adhésion n’est plus du tout envisagée. Cette non-comparabilité est au centre d’innombrables analyses et commentaires, en Suisse et en Europe, adoptant en général le point de vue de Paris, Berlin et Bruxelles.

Si rien n’est comparable, il semble en revanche assez probable que l’attitude de l’Union européenne franco-allemande vis-à-vis de la Suisse va se durcir. Le Royaume-Uni ayant été abandonné en quelque sorte dans la périphérie, il s’agira pour les Européens de consolider l’intégration de la Suisse, dont les frontières sont entièrement européennes. Une fois au même niveau que la Norvège et l’Islande, de nouvelles étapes intégratoires pourraient alors être franchies sur une base multilatérale.

Obstacles techniques au commerce (ARM)

Bien qu’il s’agisse d’une évidence tautologique, le texte de l’Accord de commerce et de coopération insiste beaucoup sur le fait que les exportations britanniques sur le continent devront continuer de se conformer aux normes techniques européennes (sécurité, environnement, etc.). C’est une évidence tautologique. Tous les exportateurs du monde conçoivent et développent leurs produits en fonction des normes en vigueur sur les marchés de destination. A noter en revanche, par rapport aux débats de politique européenne en Suisse, que le Royaume-Uni n’a pas obtenu d’Accord mutuel de reconnaissance des normes techniques (ARM).

Le fait que les parties n’aient pas (encore) convenu d’un ARM, contrairement à d’autres accords récents finalisés par l’UE dans le monde (avec la Suisse en 1999 déjà), signifie que le Royaume-Uni est discriminé sur ce plan par rapport à des Etats plus lointains comme le Canada ou les Etats-Unis. Les exportateurs britanniques devront faire homologuer leurs produits par une éventuelle filiale sur le continent, ou par une agence spécialisée. Dans le domaine des machines ou (plus sensible encore en Suisse) des technologies médicales par exemple.

L’absence d’ARM est perçue comme rédhibitoire en Suisse. Ce n’est apparemment guère le cas en Grande-Bretagne.

Cet inconvénient, perçu comme rédhibitoire en Suisse, n’a pas l’air d’être vécu comme un grand problème en Grande-Bretagne. Il n’a pratiquement pas été mentionné dans les analyses et commentaires depuis une semaine (même dans les médias économiques). Ne s’agit-il pas d’abord de dispositions transitoires ? En attendant un éventuel ARM par la suite, la situation de départ permettra de se faire une idée par le vide de l’importance de cet instrument largement fantasmé quant à ses effets macro-économiques.

Certains secteurs « d’intérêt mutuel » feront d’ailleurs d’emblée l’objet de « facilitations » en matière d’homologation : automobile, industrie pharmaceutique, chimie,  produits organiques et… vin. Dans les domaines les moins risqués, une simple auto-déclaration de conformité suffira pour exporter sur le marché européen. Il y a toujours moyen de s’entendre lorsque l’on se glisse au-dessous des idéologies.

A noter aussi que la notion même d’ARM, qui représente la quasi-totalité de l’accès « privilégié » des exportateurs suisses au marché européen, n’occupe plus du tout la même place centrale qu’il y a vingt ou trente ans dans les préoccupations de commerce international. On s’en rend compte depuis les projets de partenariat européen avec les Etats-Unis (2013) et le Canada (2016) (2).

Les échanges de technologies avec la Chine ont d’ailleurs lieu dans le monde sans ARM. Tout un réseau d’agences spécialisées homologuent les exportations des PME vers le marché chinois, et réciproquement. On ne s’étonnera pas que ces « obstacles techniques au commerce », en général instrumentalisés dans une perspective protectionniste, soient rarement évoqués pour expliquer des contre-performances en matière d’exportations.

Programmes de recherche Horizon Europe (2021-2027) 

Les documents publiés la veille de Noël sont loquaces sur la participation du Royaume-Uni aux programmes de recherche subventionnée Horizon Europe (2021-2027). Les Britanniques ont cédé sur le principe de financement forfaitaire, auquel ils avaient longtemps envisagé de renoncer. Tout semble donc rentré dans l’ordre aux yeux du lobby de la recherche publique en Grande-Bretagne. Les choses s’embrouillent cependant dès que l’on sort des généralités. Avec des enjeux concernant directement la Suisse.

Des déclarations conjointes annexées permettent de se rendre compte que le Royaume-Uni ne siégera pas au récent Conseil européen de l’innovation (2017), nouveau pilier des programmes-cadres (finançant des projets en phase de commercialisation dans une optique protectionniste). Les entreprises britanniques ne doivent-elles pas être considérées comme rivales des européennes sur le plan industriel (3) ?

Le Brexit sort en plus la Grande-Bretagne de la Banque européenne d’investissement, qui participe à ces financements. La Suisse, qui n’est pas davantage actionnaire de la BEI, ne participant pas non plus aux délibérations et décisions du Conseil européen de l’innovation, ne doit pas s’attendre à bénéficier pleinement de financements considérés comme stratégiques.

En tout état de cause, les modalités d’association du Royaume-Uni à Horizon Europe 2027 sont loin d’être fixées. Elles détermineront certainement le (ou les) statut(s) de la vingtaine d’autres Etats en attente d’accords d’association.

Ce qui est certain à ce stade s’agissant de la Grande-Bretagne l’est donc aussi pour la Suisse. Le statut de pleine association aux programmes-cadres précédents ne sera pas reconduit sans que l’Union ajoute de nouvelles conditions allant dans le sens d’une plus grande intégration institutionnelle et contributive. C’est aussi ce qui ressort des dernières nouvelles de la Commission européenne à Bruxelles, interrogée par les agences ATS et AWP (22 décembre), sur un dossier toujours très discret à Berne (4).

La pleine association aux programmes cadres Horizon ne sera pas reconduite en Suisse sans un nouvel accord sur la recherche. Plus institutionnel et plus contributif. 

Les négociations en vue de la participation de la Suisse à Horizon Europe (qui débute le 1er janvier 2021) peuvent commencer parallèlement aux discussions avec le Royaume-Uni. Un nouvel accord-cadre sur la recherche va donc devenir nécessaire, en plus des traités des années 1980 et 1990. On ne sait pas à quoi les discussions pourraient être liées en Grande-Bretagne. En Suisse, il paraît clair que l’avancement des travaux sera subordonné à celui de l’Accord institutionnel. Le rythme risque donc d’être beaucoup plus lent.

Bruxelles a déjà prévenu que ces nouveaux accords bilatéraux sur la recherche devront inclure des dispositions par rapport aux programmes d’échange Erasmus. Ce n’est pas le cas aujourd’hui: Erasmus n’a rien à voir avec les Accords bilatéraux I ni avec la libre circulation des personnes. La Suisse a adopté les programmes Erasmus sur une base très favorable aux Européens, mais les Britanniques ont décidé d’y renoncer: trop d’étudiants européens dans les écoles britanniques. Ils ont aussi renoncé à la reconnaissance mutuelle automatique des diplômes.

ANNEXE

D’autres comparaisons possibles

Si l’on se réfère aux sept Accords bilatéraux I de 1999 entre Suisse et Union Européenne, constituant l’essentiel de la voie bilatérale d’intégration :

Les deux points sensibles sont et restent l’ARM et la recherche (voir plus haut). Instrumentalisés par Bruxelles et les soumissionnistes en Suisse lors des grands débats de politique européenne (dans le registre de la peur en général).  Comme nous l’avons fait ressortir précédemment, le poids de ces deux accords dans l’emploi et la production de valeur ajoutée en Suisse (PIB) est toutefois insignifiant (5).

Le Royaume-Uni a obtenu par ailleurs l’accès au marché européen sans barrières douanières, ni libre accès des Européens au marché britannique du travail en contrepartie (circulation des personnes). Difficile de ne pas penser qu’il s’agit également d’une humiliation pour les Suisses, qui ont largement revalidé la libre circulation en vote populaire (septembre dernier) sous différentes menaces d’ordre économique.

Marchés publics infra OMC : il s’agit d’un arrangement de proximité ne fonctionnant à peu près qu’au bénéfice des Européens. Pas retenu en tant que tel entre Union et Royaume-Uni, malgré des niveaux de coûts assez comparables.

Transports terrestres : situations de voisinage peu comparables, et dispositions plutôt transitoires s’agissant du Royaume-Uni. Des arrangements s’avèrent déjà possibles malgré les démonstrations de force de la France pour asphixier le Royaume-Uni. A noter que les contrôles douaniers plus ou moins facilités (selon les secteurs) sont pratiqués en Suisse (qui ne fait pas partie non plus de l’Union douanière que les Britanniques ont quitté).

Transport aérien : pas de changement apparemment, le Royaume-Uni continuant de participer au « ciel européen unique ». Des ajustements institutionnels paraissent envisageables par la suite. Les écologistes auraient préféré que le transport aérien du continent soit interdit d’accès au hub de Heahtrow. Les grandes compagnies européennes ne semblent pas souhaiter en revanche affaiblir le groupe British Airways, qui contrôle aussi Iberia et Aer Lingus (Irlande). De même que Swiss est liée au groupe Allemand Lufthansa, ce qui réduit le risque de rétorsions européennes sur le transport aérien. A noter que la navigation aérienne en Suisse fait depuis longtemps l’objet de reprises automatiques et volontaires de droit européen, sans qu’un accord institutionnel contraignant ait été nécessaire.

Agriculture : indifférent. Les Britanniques ont une agriculture moins protégée qu’en Suisse, ce qui ne va pas changer. Les financements non liés à des prestations environnementales de la Politique agricole commune en Europe (PAC) cesseront. Le Royaume-Uni soutiendra son agriculture selon un modèle plus proche de celui de la Suisse (paiements directs pour prestations qualitatives et environnementales).

Schengen/Dublin (Accords bilatéraux II en Suisse) : la Grande-Bretagne n’a jamais fait partie des Espaces Schengen et Dublin. Elle a néanmoins accès aux bases de données justice et police permettant de lutter plus efficacement contre la criminalité. Pas de changement majeur prévu.

Pas d’accord sur les services financiers

(Passeport européen des produits financiers) Le Royaume-Uni sera privé de cet accès, tout comme la Suisse depuis toujours. La Suisse va-t-elle demander d’être associée à de futures discussions tripartites ? Il n’est pas certain que le Royaume-Uni le souhaite, la place financière suisse étant considérée à Londres comme concurrente de la City (3eme et 4eme places à l’échelle mondiale).

A noter que la Suisse s’en sort plutôt bien sans libre accès au marché européen des services et produits financiers. Les banques, assurances et autres institutions financières compensent en ayant au moins une filiale homologuée dans l’UE. Elles peuvent aussi passer par des intermédiaires. Cette situation aujourd’hui « naturalisée » a abondamment été présentée dans le passé comme invivable et insoutenable par les soumissionnistes. De la même manière qu’une éventuelle et menaçante absence d’ARM dans le domaine industriel est souvent présentée comme une difficulté insurmontable pour les exportateurs.

A noter que les Européens (surtout les Français) veulent ouvertement affaiblir la City et accueillir ses activités délocalisées. Le France rêve d’une place financière de substitution et d’importance mondiale à Paris. Luxembourg, Francfort et Amsterdam sont aussi sur les rangs dans la captation de morceaux de City. Lors du référendum de 2016, les prévisions des opposants tournaient autour des 35 000 emplois délocalisés, la plupart immédiatement. Elles sont plutôt de l’ordre de 10 000 actuellement, moins de 1500 transferts étant déjà effectifs.

En Suisse, l’importance des pertes sur l’emploi financier depuis 2008 est aujourd’hui davantage attribuée à la disparition du secret bancaire fiscal qu’à la faiblesse d’accès au marché européen.

Pas d’accord sur l’énergie (électricité, gaz, pétrole).

Le Royaume Uni se retrouve sur le même plan que la Suisse. Des négociations à trois sont également imaginables sur l’électricité, mais les contreparties que les Européens voudront obtenir seront certainement très différentes s’agissant de la Suisse et du Royaume-Uni. On sait de surcroît que les résistances à la libéralisation du marché de l’électricité peuvent être déterminantes (au Royaume-Uni aussi bien qu’en Suisse).

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NOTES

(1) Le négociateur en chef Michel Barnier n’a cessé de proclamer pendant trois ans qu’il ne pouvait être question d’ « accorder » un accès au marché continental sans reprise automatique de droit européen ni interventions de la Cour européenne de justice dans les affaires britanniques. Tous les officiels européens ont campé sur la même position. Sans parvenir à expliquer pourquoi cette exigence était valable pour un Etat géographiquement proche, mais pas pour le Canada (ce principe de proximité renvoyant en fait à une mentalité impérialiste caricaturale).

https://cutt.ly/th5CEYL

Barnier s’affirme aujourd’hui peu satisfait de négociations ayant eu lieu sur un mode perdant-perdant, se posant sans rire en maître loser face au « clown » Boris Johnson. L’expérience aura en tout cas laissé l’impression que choisir un chef français vindicatif, rigide et arrogant pour négocier avec les Britanniques n’était pas une bonne idée.

(2) https://cutt.ly/Bh5MFju

(3) https://cutt.ly/Wh6q3Fb

(4) https://cutt.ly/Nh50CDM

(5) https://cutt.ly/3h6ugus   https://cutt.ly/zh6umRw

Source: https://blogs.letemps.ch/francois-schaller/

Quand Nicolas Sarkozy veut « saigner » les Britanniques pour le Brexit

Sarkozy a été soutenu par des "patriotes" car ce politicien d'opérette proclamait qu'il allait utiliser "le karcher contre la racaille" (ce qu'il n'a jamais fait, bien au contraire).

Il suffit d'une déclaration pour que certains fantasment après l'énonciation d'une simple phrase à visée politique pour gogos (tout comme le fameux débat sur l'identité nationale qui n'a débouché sur rien).

On relèvera le mépris dont fait preuve l'UE concernant la "démocratie" : exactement ce que les socialistes suisses rêvent de nous imposer.

 


Pour l’ancien président de la République, un Royaume-Uni se sortant bien du divorce avec l’Union européenne ne serait rien de moins qu’une incitation pour d’autres pays à faire de même.

Royaume-Uni : pour avoir un visa, il faudra parler anglais et être qualifié

Après le Brexit, le gouvernement britannique va mettre en place un nouveau système d'immigration à points, beaucoup plus exigeant.

Privilégier les « brillants » cerveaux au détriment des « travailleurs peu qualifiés » : voilà ce que le gouvernement britannique compte faire en dévoilant mercredi le nouveau système d'immigration à points qui sera utilisé dans le Royaume-Uni post-Brexit. Pour obtenir un visa de travail, il faudra présenter des compétences spécifiques, parler anglais et avoir déjà une proposition d'emploi avec un salaire minimum annuel de 25 600 livres (30 820 euros).

Le niveau de diplôme requis a été abaissé d'une licence à l'équivalent du baccalauréat, pour permettre « une plus grande flexibilité ». « Nous répondons aux priorités des citoyens en introduisant un nouveau système à points qui fera baisser le nombre d'immigrés », a déclaré dans un communiqué envoyé mardi soir la ministre de l'Intérieur, Priti Patel, saluant un « moment historique » qui « met fin à la libre circulation ».

[...]

Lepoint.fr

Trois ans et demi après le référendum sur le Brexit, le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne

Le jour J du Brexit est arrivé. Après trois ans de déchirements, le Royaume-Uni est devenu, vendredi 31 janvier à minuit, le premier pays à quitter l'Union européenne. Des centaines de Britanniques partisans du Brexit ont afflué devant le Parlement, à Londres, pour célébrer ce moment historique marquant la fin de 47 ans d'un mariage houleux avec Bruxelles.

 

 

[...]

Le Brexit est "un choc". Le départ du Royaume-Uni est "un signal d'alarme historique" pour "l'Europe tout entière", a déclaré Emmanuel Macron, à quelques heures du divorce avec Londres.

Le début de complexes négociations. Le Brexit marque surtout le début d'une deuxième saison : celle des complexes négociations sur les liens qui uniront Londres et Bruxelles en matière commerciale, de sécurité ou de pêche après la transition. Boris Johnson a déjà annoncé qu'il visait un accord de libre-échange du même type que celui signé par l'UE avec le Canada, sans alignement avec les règles communautaires.

"Quels que soient les obstacles, nous allons réussir." Boris Johnson a promis, dans une allocution télévisée diffusée vendredi soir, que le Brexit serait "un succès retentissant". "Ce n'est pas la fin, mais le début, le moment où l'aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte de notre grand drame national", a-t-il ajouté, lyrique.

[...]

Francetvinfo.fr

La présidente de la commission européenne ironise sur le départ des Brexiters : « Vous ne nous manquerez pas »

Cette femme a participé aux conférences Bilderberg en 2015,2016, 2018 et 2019.

Sur cette image, on la voit en pleine discussion avec George Soros en 2012 à Berlin, lors de la Conférence Nicolas Berggruen.

 


 

"Vous ne nous manquerez pas", a lancé la présidente de la Commission européenne à l'adresse des députés britanniques pro-Brexit qui "crient et provoquent", après avoir salué ceux qui ont "très courageusement défendu le remain", provoquant les applaudissements de l'hémicycle.

 

 

 

L'Obs.com

 

Boris Johnson n’a pas signé la lettre pour le report du Brexit, elle n’est pas valable!

INTERNATIONAL - Contraint par la loi (et les députés britanniques) de demander un nouveau report du Brexit, Boris Johnson a trouvé un dernier moyen de manifester sa désapprobation: il a refusé de signer la lettre officielle envoyée à Donald Tusk. 

Ce samedi 19 octobre, aux alentours de minuit, Donald Tusk a confirmé avoir reçu la lettre du Premier ministre britannique demandant de reporter la date du Brexit, prévu le 31 octobre.

Dans le détail toutefois, le président du Conseil européen n’a pas reçu une lettre mais trois: celle demandant officiellement le report du Brexit -non signée- et deux autres, qui illustrent toute la réticence du gouvernement britannique face à ce énième report.

La deuxième lettre, cette fois signée par le Premier ministre britannique, précise qu’il ne voulait pas de ce délai, qu’il a été légalement contraint de le demander après que les députés britanniques ont décidé ce samedi de repousser leur vote sur l’accord de Brexit trouvé à la dernière minute entre Londres et Bruxelles.

[...]

article complet:

Theresa May a réclamé à Bruxelles un report du Brexit jusqu’au 30 juin

Initialement prévue le 29 mars, la sortie de Londres de l'Union européenne aura-t-elle jusqu'au 30 juin pour se faire ? C'est ce qu'a réclamé Theresa May, Premier ministre britannique, au président du Conseil européen Donald Tusk.

«J'ai écrit ce matin au président du Conseil européen Donald Tusk pour l'informer que le Royaume-Uni souhaitait une extension de l'Article 50 [du Traité de Lisbonne qui régit la sortie d'un pays de l'UE] jusqu'au 30 juin», a déclaré le 20 mars Theresa May, Premier ministre britannique.

La Commission européenne a quant à elle de suite réagi en affirmant qu'un report au 30 juin poserait «un grave risque juridique et politique», selon un document interne vu par l'AFP [...]

article complet:

Brexit – Messieurs les Anglais, sortez les premiers !

Souhaitons que le Royaume-Uni sorte de l’Union européenne. Cela créera des difficultés. Les ports des deux côtés de la Manche seront engorgés. De nombreux acteurs économiques verront leurs échanges entre le Royaume-Uni et l’UE fortement perturbés. Cela provoquera des pertes d’emplois et une perte de croissance. Mais inutile de « jouer sur les peurs », comme on dit dans d’autres circonstances.

L’économie britannique ne s’est pas effondrée depuis le vote du Brexit, contrairement à ce que prétendait la propagande de l’époque. Et elle ne s’effondrera pas en cas de « no deal ». Le pragmatisme des Britanniques trouvera des solutions au pied du mur. On entend d’ores et déjà des voix qui proposent d’exempter les produits européens de droit de douane en cas de no deal. On évoque la solution « à la norvégienne » pour le Royaume-Uni.

Les solutions pour traiter la frontière irlandaise existent, par exemple en s’inspirant de l’exemple suisse ; il existe bien une frontière entre la Suisse et l’UE, sans que celle-ci empêche chaque jour des frontaliers français de venir travailler en toute fluidité chez les helvètes. Pour tous les sujets, des solutions concrètes existent. Refusons donc le « chantage au chaos économique » qu’on nous impose. Respectons le vote des Britanniques. Et laissons-les sortir de l’UE. Messieurs les Anglais, à vous de jouer : sortez les premiers ! (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch

Londres renonce à la libre circulation pour réduire l’immigration des personnes peu qualifiées.

«Quand nous quitterons l'UE, nous mettrons en place un système d'immigration qui met fin, une fois pour toutes, à la libre circulation» des citoyens européens au Royaume-Uni, a déclaré hier Theresa May. «Ce nouveau système permettra de réduire l'immigration des personnes peu qualifiées. Il mettra le Royaume-Uni sur la voie d'une immigration réduite à des niveaux viables, comme promis.»

La Première ministre s'était engagée en juin 2017 à limiter le solde migratoire à moins de 100 000 personnes par an, contre 273 000 en 2016. Les étrangers voulant s'installer outre-Manche devront attester d'un certain niveau de revenu, pour garantir qu'ils n'occupent pas des emplois «qui pourraient être pourvus» par la population britannique. Les visas étudiants ne sont pas concernés par ces nouvelles règles. Les citoyens de l'UE sont actuellement libres de s'installer et de travailler au Royaume-Uni, une situation qui prendra fin en 2020.

(...)

Lessentiel.lu

Nos remerciements à notre lectrice

 

 

Europe – Quand les peuples se rebellent

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Michel Garroté -- Il y a eu l'élection de Donald Trump, le Brexit, le groupe de Visegrád, aussi appelé Visegrád 4 ou V4, l'Initiative des Trois Mers (I3M), la victoire de la droite conservatrice et patriote en Autriche et en Italie, bref, la révolution conservatrice et les "populistes" ont le vent en poupe. En Europe de l'Ouest, certains chroniqueur évoquent tout cela, notamment d'un point de vue français.
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Ainsi, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Confrontée à la révolution conservatrice, la pensée progressiste française est devenue lourdingue. Ceux qui annonçaient un mai 2018 flamboyant, continuateur de l’épopée soixante-huitarde, n’ont réussi à mettre en scène que des manifestations mitées, aux slogans usés. La Marée populaire s’est noyée dans sa baignoire.
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Présentant ses propositions de réforme de l’audiovisuel public, la ministre française de la Culture, Françoise Nyssen, a cru utile de qualifier une partie des Français de hautement réactionnaires, en donnant mission aux télévisions et radios publiques de changer les mentalités. En outre, la ministre a répété qu’il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans dans l’audiovisuel.
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Le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, a laissé voir son incompréhension de la nouvelle histoire qui s’écrit, en ayant jugé bon de faire la leçon au futur gouvernement italien. "Chacun doit comprendre en Italie que l’avenir de l’Italie est en Europe et nulle part ailleurs, et pour que cet avenir soit en Europe, il y a des règles à respecter", a-t-il déclaré. La réplique de Salvini a été à la hauteur de l’inutile prétention : "Que les Français s’occupent de la France et ne mettent pas leur nez dans les affaires des autres". Les donneurs de leçons n’ont d’ailleurs pas fini de s’étrangler.
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Tandis que les censeurs rêvent ces jours-ci de mettre l’internet sous contrôle afin de traquer les propos "xénophobes" ou les "appels à la haine", les populistes italiens assument une politique d’immigration à rebours des pressions des moralistes du moment. La Ligue s’est même engagée à rapatrier 500.000 clandestins, sans que le Mouvement 5 étoiles y trouve apparemment à redire. C’est la première fois qu’un grand pays d’Europe de l’ouest ose aller si loin dans la rébellion contre le politiquement correct. Seuls jusqu’alors les pays d’Europe centrale et orientale s’étaient risqués, avec succès, dans cette voie de reconquête des frontières et des souverainetés.
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Emmanuel Macron cautionne le Grand Remplacement, ce concept défendu par l’écrivain Renaud Camus. Lors de l’exposé de sa "philosophie" (brumeuse) sur les banlieues issues de l’immigration extra-européenne, le chef de l’Etat a pris ses distances avec le rapport de Jean-Louis Borloo. Il a expliqué : "Deux mâles blancs qui ne vivent pas dans les banlieues remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme çà".
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Cette phrase, sidérante dans la bouche du garant présumé de l’unité nationale, fait comprendre que le chef de l’Etat a pris acte de la disparition du Blanc dans ces quartiers, et que ce dernier n’a donc plus son mot à dire dans la "politique de la Ville". C’est ce phénomène que décrit aussi Camus. Mais lui récolte les insultes des immigrationnistes car il s’alarme de la place que prend la "diversité", y compris dans l’inflexion communautariste de la politique. Macron se défend de suivre cette pente du multiculturalisme.
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Cependant, le fait de reprendre à son compte l’expression de "mâle blanc" lui fait avaliser le séparatisme ethnique, mais aussi culturel et religieux, que défendent les "racisés". En effet, ce vocabulaire racialiste - raciste serait sans doute le mot le plus juste - est celui des nouvelles minorités qui s’estiment dominées par l’Homme occidental judéo-chrétien. La composition du nouveau Conseil présidentiel des villes, qui cornaquera Macron dans sa politique pour les cités "sensibles", est à l’image de la nouvelle France qui entend mener son propre destin. Parmi les personnalités : l’humoriste Yassine Belattar qui porte sur l’islamisme un regard compatissant.
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Les Italiens, qui ont donné la majorité parlementaire à deux formations antisystème (La Ligue, le Mouvement 5 étoiles) vont donc être dirigés par ce que le Système [l'UE] peut produire de plus caricatural. La trahison est tellement énorme qu’elle laisse deviner la panique qui s’empare du pouvoir européen. L’Union européenne creuse sa tombe. De la même manière que la glasnost avait précipité la chute de l’Union soviétique, la libération de la parole des peuples ébranle la citadelle bruxelloise. La pression exercée par l’UE sur le président italien, Sergio Mattarella, pour qu’il s’oppose au gouvernement choisi par les populistes vainqueurs des élections législatives a toutes les caractéristiques d’un coup de force.
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Le déni de la démocratie est flagrant. La dérive autoritaire et anti-démocratique de l’UE risque d’accélérer sa chute ou du moins sa refondation. Les mouvements souverainistes, qui s'accroissent partout en Europe, sont tout au contraire en demande de démocratie directe, alimentée par les référendums d’initiative populaire et les réseaux sociaux. Le Mouvement 5 étoiles est lui-même l’expression novatrice de ce pouvoir de l’internet, qui permet de soutenir que le roi est nu. Il est peu probable que cette libération de la parole, que cherche à entraver l’UE aussi bien que la macrocrature, se laisse docilement canaliser, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation & Mise en Page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 21.8.2018
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
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L’arrogant et pitoyable Jean-Claude Juncker

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Michel Garroté  --  L'arrogant et pitoyable Jean-Claude Juncker (very bad old chap) a osé demander à la Grande-Bretagne de "payer pour le Brexit". "La Grande-Bretagne doit s'engager à payer ce qu'elle doit à l'Union européenne dans le cadre de sa sortie du bloc communautaire avant que s'engagent les discussions sur les futures relations entre Londres et Bruxelles", a en effet osé raconter le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
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"Pour l'instant, nous ne pouvons pas trouver de véritable compromis sur les engagements fiscaux en suspens du Royaume-Uni. Et comme nous ne pouvons pas parvenir à cela, nous ne pourrons pas dire au Conseil européen que nous pouvons passer maintenant à la seconde phase des négociations", a-t-il radoté. Juncker a également évoqué le point des droits des ressortissants européens qui résideront en Grande-Bretagne après le Brexit.
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Londres refuse, avec raison, que la Cour de Justice de l'Union Européenne continue de disposer d'une juridiction en Grande-Bretagne et Londres soutient, ce qui relève du simple bon sens, que les ressortissants étrangers seront soumis au droit britannique.
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Du reste, le problème n'en est pas un, puisque Theresa May a tout récemment précisé que les citoyens européens qui ont fait leur vie au Royaume-Uni ont apporté une contribution considérable au pays. Et elle veut qu'ils y restent, ainsi que leurs familles. Elle ne pouvait être plus claire : les citoyens européens qui vivent en toute légalité au Royaume-Uni aujourd'hui seront en mesure d'y rester demain.
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Notons toutefois que même s'il ne le dit pas publiquement, le Royaume-Uni est excédé par les tracasseries de l'UE. De ce fait, le Royaume-Uni n'exclut pas de rejoindre l'Aléna  --  l'accord de libre-échange nord-américain signé en 1994 et unissant les Etats-Unis, le Canada et le Mexique  --  s'il ne parvient pas à conclure un traité commercial avec les eurocrates soviétoïdes de l'Union européenne dans la phase de l'après-Brexit.
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Des ministres du gouvernement de Theresa May examinent actuellement la possibilité d'une adhésion à l'Aléna dans le cadre des options envisagées en cas d'absence d'accord avec l'UE en mars 2019, date officielle de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Entre nous soit dit, il est tout de même stupéfiant que le Royaume-Uni soit contraint  --  par la nomenklatura crypto-soviétique de l'UE  --  d'attendre mars 2019 pour mettre en pratique le Brexit voté en juin 2016...
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 19.10.2017
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Brexit : Le chômage au Royaume Uni atteint son plus bas depuis 42 ans, à 4.5%

Royaume-Uni : le taux de chômage baisse à 4,5% fin mai, au plus bas depuis 42 ans

Le Royaume-Uni ne comptait plus que 1,49 million de chômeurs à la fin du mois de mai.

Le taux de chômage au Royaume-Uni a baissé à 4,5% fin mai, contre 4,6% à fin avril, son niveau le plus bas depuis 42 ans, a annoncé mercredi l’ONS. Lors de la période de trois mois de mars à mai, le pays comptait 1,49 million de chômeurs, soit 152.000 de moins qu’un an plus tôt, a expliqué l’Office des statistiques nationales (ONS).

Quelque 32,01 millions de personnes occupaient un emploi dans le même temps, soit 324.000 de plus sur un an. Environ 74,9% des personnes âgées de 16 à 64 ans occupaient un emploi pendant cette période, la proportion la plus élevée depuis que les statistiques ont été lancées sous cette forme en 1971.

Europe 1 via Fdesouche.com

Brexit: l’UE peut « toujours courir » pour sa facture, selon le ministre britannique des Affaires étrangères

Les responsables européens peuvent "toujours courir" pour que Londres paye la facture du Brexit évaluée à plusieurs dizaines de milliards d'euros, a lancé mardi le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson devant le Parlement.

"Les sommes qu'ils (les responsables européens: NDLR) proposent de réclamer à ce pays me semblent exorbitantes et je pense que +ils peuvent toujours courir+ est une expression tout à fait appropriée", a ajouté Boris Johnson, héros de la campagne en faveur du Brexit.

Aucun chiffre officiel concernant le règlement financier des engagements de Londres envers l'Union européenne n'a été publié mais un haut responsable européen avait indiqué à l'AFP en avril que la Commission l'avait évalué entre 55 et 60 milliards d'euros.

La facture inclut notamment les contributions déjà promises au budget de l'Union et à toutes les institutions ou entités établies par les Traités européens, ainsi que la participation du Royaume-Uni à des fonds spécifiques tels que le Fonds européen de développement, selon la Commission européenne.

(...)

Source

Royaume-Uni : l’immigration en chute depuis le Brexit

Quand la volonté politique agit sur les flux migratoires...

L’adoption du Brexit a été un signal fort envoyé à l’Europe. Les Britanniques ont fait comprendre qu’ils ne voulaient pas de l’Europe telle qu’elle fonctionne. Ce climat de défiance a pu être être adressé aux migrants également. Le nombre de personnes entrées sur le territoire en 2016 a reculé de près de 80 000 personnes par rapport à 2015.

Suite sur fdesouche

La Suisse veut un accord de libre-échange avec Londres dès le Brexit

Le ministre suisse de l'Economie veut conclure un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni dès l'entrée en vigueur du Brexit et le départ de ce pays de l'Union européenne, rapporte dimanche le journal suisse Blick.

"Mon objectif est clair. Il ne doit pas se passer un jour, après la sortie de la Grande-Bretagne (de l'UE), sans un nouveau règlement en vigueur", déclare Johann Schneider-Ammann. "Il doit être au moins aussi bon" que le présent accord, poursuit le ministre dans cet entretien.

Le quotidien rappelle que lors du récent Forum économique de Davos, le ministre britannique du commerce Liam Fox s'était dit très intéressé par un accord avec la Suisse.

Toutefois, le gouvernement britannique n'est pas autorisé à négocier de nouveaux accords commerciaux tant que le Royaume-Uni reste membre de l'UE. Les négociations du Brexit avec Bruxelles pourraient durer jusqu'en 2019.

Le ministre suisse suggère malgré tout d'organiser des discussions entre Londres et Berne "en arrière-plan et en parallèle aux discussions de sortie" de l'UE.

"Je serais personnellement très heureux si nous étions l'un des premiers pays à conclure un accord de libre-échange avec la Grande-Bretagne post-Brexit", ajoute M. Schneider-Ammann.

Interrogé sur les relations avec la nouvelle administration américaine du président Donald Trump, le ministre se veut prudent.

"Nous attendons de voir ce qui va se passer avec l'accord de libre-échange transatlantique TTIP entre l'UE et les Etats-Unis", dit-il. En cas de succès, la Suisse pourrait rejoindre l'accord.

Mais le président Trump a à plusieurs reprises exprimé ses réticences à l'égard des accords de libre-échange.

Source Via le Facebook du PNS

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