Crise migratoire : ce que le pape François dit réellement

Nous autres catholiques avons l’habitude de voir les médias déformer systématiquement les propos du Saint Père. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Chacun sur ce site sait ce qu’il en est du gauchisme journalistique : une manière de faire prête à toutes les malhonnêtetés pour arriver à ses fins.

 En revanche, l’accueil favorable assez systématique fait au pape François par la presse est quelque chose de plus surprenant. A l’époque de Benoit XVI, les médias avaient tôt fait de le prendre pour un vieux sénile qui vit dans un autre temps et ne sait plus ce qu’il raconte. Mais pour François, la donne est complètement différente. La presse ne cesse d’en vanter les louanges. Et même lorsque celui-ci tient des propos que certains considéreraient comme insupportables comme ceux ayant trait au mariage homosexuel, les journaux ne le descendent pas en flamme. Certes, il est évident que si on devait classer ce pape sur l’échiquier politique, il serait, semble-t-il, plus à gauche que son prédécesseur. Mais il est grotesque et hors de propos d’abaisser le pape au statut de vulgaire politicien même si sa fonction de chef d’état lui fait automatiquement endosser tout du moins en partie ce rôle. Mais de là à en faire celui qu’on tente de présenter ces jours, il y a un pas infranchissable. Voyez plutôt.

 En fait, la stratégie médiatique de dénigrement du pape semble avoir évolué. Au lieu de tenter de le faire passer pour un vieux grincheux hors de propos, ce qui n’a plus grande influence puisque l’ensemble des gens pouvant être sensibles à ce genre de propos ont déjà plus ou moins largué les amarres du catholicisme, aujourd’hui c’est le clan conservateur que la presse essaie de déraciner de l’Eglise catholique. Tout est fait pour faire croire que François est un parfait bisounours complètement ahuri qui ne mérite pas sa position. La crise migratoire en est la plus parfaite illustration. Démonstration.

 En 2013, alors en visite à Lampedusa, les médias ont prêté au pape des propos qui ont pu faire croire qu’il prônait l’accueil de tous les migrants. En fait, ce n’est pas ce que le Saint Père a dit. Son propos a consisté à dénoncer l’indifférence vis à vis des malheurs des autres[1]. Se joindre à la souffrance d’autrui ne passe pas forcément par l’ouverture de toutes les frontières et peut tout aussi bien prendre la forme de l’aide sur place.

 A ce propos et pour renforcer le nôtre, le Saint Père a dit à la radio portugaise Renascenca en ce mois de septembre qu’il fallait agir sur les causes et non sur les effets, que l’idéal était que les migrants puissent rester chez eux et que pour combattre cet exil provoqué par la faim (= migration économique), il fallait créer du travail et investir dans les pays d’origines.[2] Afin d’être totalement correct au sujet des propos tenus par le pape sur la migration à cette occasion, il convient d’ajouter que, selon lui, les gens s’engouffrent là où il y a des vides pour les combler et que des taux de natalité aussi bas que sont ceux d’Europe occidentale peuvent être considérés comme un vide. En d’autres termes, une meilleure démographie dans les pays occidentaux fait partie de la solution globale à atteindre.

Toujours en ce mois de septembre, la presse a relevé que le pape avait appelé chaque paroisse à accueillir une famille de réfugiés[3]. Là aussi, quelques éclaircissements s’imposent. Le pape n’est pas quelqu’un de stupide, il connaît parfaitement la différence entre un migrant, un requérant d’asile et un réfugié. Personne ne peut sérieusement s’opposer à ce qu’un véritable réfugié, traqué chez lui, soit accueilli dans nos sociétés. Mais ce n’est de loin pas là le principal statut accordé à ce jour sous nos latitudes.

 En fait, cette idée du pape François est tout à fait incroyable puisque, si elle est mise en pratique par les diverses paroisses, elle contribuera à faire descendre le coût supporté par l’état pour le logement des réfugiés. De même, le fait de les dispatcher sur un vaste territoire comme peut le faire l’église catholique, permettra d’éviter leur concentration dans certaines zones, concentration dont on sait pertinemment qu’elle contribue généralement à faire dégénérer la situation et augmenter la criminalité. Enfin, il faut également relever que si les paroisses se chargent de cet accueil, alors l’intégration des réfugiés dans un mode de vie chrétien se verra facilitée. Et qui sait, même si sa confession est différente, peut-être le réfugié dont il est question se laissera-t-il toucher par la grâce…

 Enfin, pour clore ce sujet, je signale également que la nouvelle ayant ré-émergé ces jours-ci et prêtant au pape François d’avoir parlé du coran comme d’un « livre de paix » est particulièrement malhonnête puisque, dans son propos, la phrase exacte a consisté à dire que des musulmans disent que le coran est un livre de paix[4]. Ce qui, vous le conviendrez, n’est pas tout à fait la même chose !

 Ne me reste plus qu’à traiter de l’audience générale du 17 juin 2015 où le pape aurait déclaré qu’il faut demander pardon à ceux qui ferment la porte aux migrants. Là aussi, la déformation du propos, subtile, change complètement le sens des dires du Saint Père. Celui-ci a en fait invité à demander pardon pour ceux qui ferment la porte à ceux « qui cherchent une famille, qui cherchent à être protégés »[5] et non à ceux qui viennent pour d’autres raisons !

 En ce qui me concerne, exception faite des propos tenus au sujet du réchauffement climatique, je ne vois pas de quoi blâmer en quoi que ce soit le pape François. Pour le reste, la manipulation est totale et cela ne doit surprendre personne tant nous savons tous que les médias font systématiquement tout ce qui est en leur pouvoir pour salir la personnalité du Saint Père aux yeux de ses ouailles. Ce qui est beaucoup plus décevant, en revanche, c’est qu’un site comme les Observateurs participe à ce phénomène de dénigrement en relayant ces propos malhonnêtes. J’ose croire qu’il ne s’agit là que d’une petite faiblesse passagère et appelle de tous mes vœux la rédaction a être plus vigilante par le biais de vérifications systématiques.

Pour les Observateurs, Cain Marchenoir, le 28 septembre 2015

[1] http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2013/documents/papa-francesco_20130708_omelia-lampedusa.html

[2]http://rr.sapo.pt/noticia/34088/pope_i_trust_the_young_politicians_corruption_is_a_global_problem

[3] http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2015/documents/papa-francesco_angelus_20150906.html

[4]http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/november/documents/papa-francesco_20141130_turchia-conferenza-stampa.html

[5] http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2015/documents/papa-francesco_20150617_udienza-generale.html

Silence gêné des médias français après la Manif pour tous en Italie

Alors qu’une simple apparition de Femen fait tourner les imprimeries à plein régime, la mobilisation de centaines de milliers de personnes à Rome pour la défense de la famille et contre la dénaturation du mariage samedi 20 juin a été très peu relayée par les médias dominants.

« Une simple dépêche de l’Agence France-Presse, relayée automatiquement par la plupart des médias en ligne. Pas un article, pas un reportage », s’étonne le site catholique Aleteia. Si la Manif pour tous s’est bien félicitée pour cette mobilisation considérable, les médias français ont en effet brillé par leur silence, se contentant du « minimum syndical ».

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Les manifestants italiens s’étaient rassemblés pour s’opposer au projet de Matteo Renzi de légaliser les unions entre personnes de même sexe ouvrant un droit à l’adoption. « Bravo aux Italiens qui ont réussi une mobilisation historique que personne n’avait vu venir ! C’est un peu comme en 2012, en France, lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira », a déclaré Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour Tous.

Au moins, nos voisins seront-ils épargnés par l’éternel débat médiatique qui succède à chaque manifestation en France : en Italie, la police ne communique pas sur le nombre de manifestants.

Source

Voir aussi

Pression migratoire, oppression médiatique

La culpabilisation, arme pour clandestinité massive

Périodiquement une étude survient. Comme par hasard, elle veut prouver qu’il n’y a pas plus d’immigrés en France aujourd’hui qu’il y a 50 ans. Les spécialistes du ressenti dénoncent un ressenti migratoire qui ne serait pas réel. Il suffit de se promener pour savoir que c’est faux, que le paysage humain a changé dans une vision objective de grand remplacement en marche.

Suite sur Polémia

La RTS ne nous informe plus

Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail

Le rôle de la RTS est d’imposer la pensée unique en Suisse.

Cette RTS fabrique les opinions selon les directives de leurs élites, de façon similaire au KGB durant les années des républiques socialistes (URSS). Il s’agit d’ingénierie sociale, une pratique connue et utilisée depuis plus d’un siècle. Les gouvernements dits « démocratiques » l’appliquent graduellement et obtiennent avec succès les changements d’opinion profonds escomptés.

Ce processus est d’autant plus effectif qu’il est mis en œuvre simultanément sur plusieurs fronts (médias, cinéma, TV, écoles, universités, etc...).

Les idiots utiles de ce système, dont font partie les journalistes RTS, seront, avec le reste de la population, victimes de la déconstruction systématique de nos valeurs, déjà en cours et dont nous sommes témoins. Seuls les élites et l’oligarchie, architectes de cet effondrement planifié et programmé, en sortiront vainqueur.

Ces idiots utiles préparent un futur misérable pour leurs propres enfants, et pour les nôtres également. Leur endoctrinement a été bien plus intensif durant leurs études supérieures. Ils ont passé par un broyeur d’idées redoutablement efficace, formatés à la pensée unique.

Ils sont donc sincères lorsqu’ils nous matraquent quotidiennement avec leur idéologie socialiste totalitaire.

Ces journalistes n’ont plus comme but la quête de l’objectivité, ou la vérification des faits, mais l’avancement de l’idéologie dictée par les élites.

Leurs outils furtifs de désinformation (ou de communication persuasive) sont nombreux, bien connus et quotidiens, dont par exemple :

Proscription : Passer sous silence des informations non compatibles à leur ligne éditoriale. Taire des événements contraire à la pensée imposée rend ces derniers invisibles donc inexistants. Bien plus effectif que de les condamner.

Associations absurdes : Assembler des idées ou concepts incompatibles (amalgamer) lorsque cela pousse les gens vers une conclusion erronée mais idéologiquement conforme à la politique rédactionnelle.

Illusion d’autodétermination : Séquencer des sujets avec soin pour effectivement influencer la réflexion des auditeurs vers un bilan inexact mais concordant avec la doctrine éditoriale. C’est donner à l’auditeur l’illusion d’être parvenu à former sa propre conclusion.

La non-contradiction : La majorité des invités de la RTS (toutes émissions confondues) ne présente aucun conflit d’opinion, une solution élémentaire pour éviter la radiodiffusion d’idées contradictoires au dogme imposé par la police de la pensée.

La répétition : Il est possible de forcer l’acceptation d’une idée sans jamais la vérifier en la répétant de façon continue. C’est la preuve par l’affirmation répétée.

Un développement salutaire mais utopique serait le suivant : Que les idiots utiles de la RTS redeviennent des journalistes. Qu’ils retrouvent le goût de l’investigation, le désir de divulguer, le besoin d’informer, de défier, de contredire, de risquer leur confort en retrouvant l’éthique journalistique qui peut-être était le fondement de leur motivation originelle, et oser faire face à leur direction soumise aux élites.

Incontestablement, cela exige une bonne mesure de courage, et c’est pourquoi ce raisonnement relève de l’utopie. Il n’en reste pas moins que ce faisant, ils seraient en mesure de reconquérir la confiance des auditeurs de Suisse romande.

Abandonnons cette chimère et examinons des éléments de solution concrets :

1. Voter : Ne pas permettre à cette situation d’empirer et dans l’immédiat, voter non à la LRTV le 14 juin 2015.

2. Supprimer Billag : Le « débat sur le service public » ne produira aucune réforme profonde du rouleau compresseur à opinions qu’est la RTS. Il deviendra pertinent de soutenir l’initiative populaire pour la suppression de Billag. C’est le chemin qui garantira la refonte du paysage médiatique Suisse. Ce sera douloureux pour les milliers d’employés de la RTS, mais un véritable bienfait pour notre intelligence. Le rétablissement d’un service public honnête nous permettra de nous affranchir de la démesure, de l’outrance que représente la RTS aujourd’hui. Les nombreux érudits qui aujourd’hui sont ignorés parce qu’ils sont porteur d’idées contraires à doctrine officielle seront à nouveau entendus.

3. Remise en question : Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail. C’est à nous de devenir son propre chroniqueur grâce à la démocratisation de l’information sur internet. Il s’agit pour chacun de remettre en question chaque morceau d’information, son contexte, sa véracité en utilisant ces outils puissants : mot-clé – moteur de recherche. En évitant l’écueil des multiples théories fumeuses diffusées sur la toile, on arrivera sans peine à découvrir la vraie nature et signification de l’information, avant que celle-ci n’ai passé par le concasseur de la RTS.

Ian Smith, Zurich, le 27 mai 2015

(nom connu de la rédaction)

La dictature – réelle et virtuelle – de la médiocrité


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Notre société virtuelle, avec Internet, nous accorde - certes - une liberté d’expression ; mais à condition de nous taire sur les sujets tabous, sous peine de menaces de procès et/ou de nous faire taxer « d’extrémistes ». C’est, du reste, ainsi que les historiens définiront ce curieux début de 21e siècle, début décidemment très virtuel, que nous expérimentons jour après jour. Je dois avouer que la dimension virtuelle de notre société me laisse songeur. J’en avais bien entendu conscience auparavant, mais le virtuel m’inquiète toujours davantage.

Qu’est-ce que le virtuel au fond ? Le mot ‘virtuel’ qualifie ce qui est certes en puissance, mais souvent sans effet réel. Le virtuel qualifie ce qui est possible, mais sans être forcément réel. Dans le domaine de la liberté d’expression, on doit distinguer l'intention virtuelle de l'intention réelle. L’intention virtuelle ne suffit pas pour accomplir l’intention réelle. Parce que ce que dit quelqu’un virtuellement est indépendant de ce qu'il pense et de ce qu’il fait réellement. Vu sous cet angle, le virtuel a toujours existé.

De nos jours, le virtuel a la fâcheuse tendance d’envahir tout l’espace, à remplacer toute action réelle. Et il en résulte que nous sommes libres de nous exprimer sur Internet, bien plus que dans les médias classiques, mais à condition de nous taire à propos de certaines réalités, sous peine, j’insiste, de menaces de procès et/ou de nous faire taxer « d’extrémistes ». Car quiconque ouvre la bouche est instantanément et automatiquement jugé pour ce qu’il a dit, même pour ce qu’il a virtuellement dit.

D’un côté, être jugé pour ce qu’on dit est une bonne chose. Par exemple, lorsqu’un politicien assène, chaque jour, son idée virtuelle du jour, il est sain et il est bon que l’on puisse qualifier cela de fanfaronnade. D’un autre côté, c’est aussi une mauvaise chose. Car si quiconque osant ouvrir la bouche, est instantanément et automatiquement jugé pour ce qu’il dit, alors il n’y a plus de valeurs réelles, seulement des valeurs virtuelles ; il n’y a plus que le jugement et la condamnation, par les uns, de tout ce que disent, les autres.

De ce fait, hélas, nombre d’intervenants publics parlent - uniquement - en fonction de ce que les autres ont dit hier, et en fonction de ce que les autres vont dire demain. C’est ce qu’accomplissent de nombreux politiciens. Et c’est ce qui fait d’eux des personnages un brin virtuels.

Or, si le virtuel remplace tout le reste, et si au nom de ce virtuel, quiconque osant ouvrir la bouche de façon atypique est instantanément et automatiquement jugé, à tort ou à raison, pour ce qu’il a dit, alors il n’y a plus de liberté d’expression. Et plus personne ne va vouloir continuer à ouvrir la bouche librement ou à écrire librement. Seul sera « libre » de s’exprimer celui qui se taira sur les sujets qui fâchent. Il est naturel que ceux qui parlent tout le temps soient tournés en dérision. Il n’est, en revanche, pas naturel du tout, que n’importe quel malade noctambule et oisif, se sente appelé, à commenter, tout ce que les autres disent et écrivent. Quiconque, par son comportement, vit dans le mensonge, dans la contradiction ou dans l’imposture, s’expose, à ce qu’un jour, son comportement entre dans le domaine public. Cela fait partie de l’Etat de droit.

Mais commenter ce qu’un tel a commenté, à propos de tel commentaire, effectué par tel autre, cela n’est pas de la liberté d’expression. Cela n’est plus qu’un cirque virtuel, où n’importe qui peut dire et écrire tout et n’importe quoi, sans aucune compétence, dans des proportions hallucinantes, avec à la clé, de ridicules théories sur le complot mondial permanent (l’Iran et la Corée du Nord seraient les victimes ; les démocraties, américaine et israélienne notamment, seraient les méchants…).

Dans des proportions obsessionnelles et conspirationnistes hallucinantes qui relèvent, non pas du travail des idées, mais d’une pathologie, parfois narcissique, qui a pris ses quartiers sur certains alter-blogues y compris avec des trolls postés la nuit, mais supprimés par les webmasters dès le lendemain matin, et donc trolls lus par personne, excepté leurs tristes auteurs.

Je note - pour conclure sur une note positive - que le site Internet ‘Les Observateurs’ donne la parole à celles et ceux qui savent distinguer liberté réelle d’expression et liberté virtuelle d’expression. Il est vrai que généralement sur Internet, le débat jaillit et retombe au niveau des urinoirs ou juste à côté. Il n’en demeure pas moins que le site Internet ‘Les Observateurs’ transmet une forme de pensée et d’expression qui participe d’une incontestable culture politique et historique. C’est là un antidote salutaire contre la dictature, réelle et virtuelle, de la médiocrité.

Michel Garroté, 29 mai 2015

   

L’attitude schizophrénique des médias conventionnels envers les « théories du complot »

Nos lecteurs nous communiquent

Internet est l’autoroute de l’information du bien comme du mal car sur le net, tous les contenus sont équivalents et les contenus dignes de confiance se disputent l’attention parmi toutes sortes de désinformations. Entre autres, les théories du complot et les médias alternatifs colporteurs sont largement répandus dans les profondeurs du net.

Rumeurs, propagande et autres embobinages du net sont devenus un problème tellement sérieux que le Forum économique mondial, qui se consacre à la surveillance de l’état du monde, l’a qualifié de plus grande menace pour les sociétés modernes aux côtés du terrorisme et de la cybercriminalité.

Suite

22 villages chrétiens syriens attaqués par l’Etat Islamique

Information occultée par la presse...
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Le 23 février, plus de 40 camionnettes de miliciens djihadistes du prétendu Etat islamique (EI) ont attaqué 22 villages chrétiens assyriens sur la rive est de la rivière Khabur, du gouvernorat de Hassaké, dans le nord-est du pays. Des centaines de chrétiens assyriens ont été pris en otage par les djihadistes et les églises incendiées ou endommagées. Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, confiait à l’agence Fides que « les terroristes ont attaqué les villages de Tel Tamar jusqu’à Tel Hormuz, où ils ont tout brûlé. (...) ils ont pris des dizaines d’otages, peut- être dans l’intention de les utiliser pour demander des rançons ou en vue d’un échange de prisonniers ».Suite

Le Dr Udo Ulfkotte, journaliste allemand parle de la presse occidentale

Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sa participation dans la corruption des «nouvelles» des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA.

 

Source

Prise d’otage à Sydney : “Il faut lutter contre la stigmatisation et l’islamophobie” selon les médias

Selon Olivier Ravanello, le communiqué de presse publié par le Grand Mufti australien est une erreur de communication, la communauté musulmane n’étant aucunement responsable de cette prise d’otages, aucune revendication n’ayant été émise par un quelconque groupe ou par le preneur d’otages lui-même. Olivier Ravanello estime qu’en anticipant sur la possibilité d’une revendication d’un groupe terroriste islamiste, le Grand Mufti fait lui même l’erreur de faire tomber la communauté qu’il défend dans une certaine stigmatisation dont elle fait l’objet en Australie.

Dans un contexte d’islamophobie croissante en Australie, cette prise d’otages a suscité beaucoup de réactions et de propos anti-musulmans, notamment sur internet. [...]

Man Haron Monis, l’islamiste preneur d’otage de Sydney

« Les attaques de terroristes sont extrêmement rares en Australie. Il y a une ambiance islamophobe en Australie qui est encouragée par le gouvernement conservateur » réagit David Camroux, Australien et chercheur au CERI. [...]

France Info

«le gouvernement -assez impopulaire- joue beaucoup sur la fibre islamophobe». «On assiste à un repli isolationniste, avec une politique extérieure très agressive et une politique d’immigration très dure. Une majorité de musulmans se trouve victime de cette islamophobie et de l’amalgame avec les terroristes.»

20 Minutes

Cette prise d’otages risque d’avoir des conséquences négatives sur les relations entre les musulmans et les non musulmans en Australie. Déjà en septembre, rapporte notre correspondante à Sydney, Caroline Taix, il y avait eu des tensions et le pays avait relevé son niveau d’alerte : selon les services de renseignement, un jihadiste australien avait demandé à un jeune depuis la Syrie de décapiter une personne choisie au hasard dans la rue à Sydney. D’après la communauté musulmane les actes islamophobes s‘étaient alors multipliés. Un homme armé d’un couteau avait, par exemple, proféré des menaces devant une école musulmane, des graffitis avaient souillé les murs d’une mosquée ou des femmes voilées avaient été insultées. « La peur du terrorisme s’est transformée en peur du musulman », avait alors confié à RFI Jamal Rifi, un représentant de la communauté musulmane modérée.

RFI

L’homme qui retient en otage entre 15 et 30 personnes dans un café de Sydney a demandé, entre autres revendications, un drapeau de l’organisation Etat islamique. Pour lutter contre les amalgames, le mot dièse #Illridewithyou a été lancé. En quelques heures, il est devenu la mention la plus populaire sur Twitter.

[...] Ne pas se laisser aveugler par la colère ou la peur. Tel est le message caché derrière le hashtag #Illridewithyou – « je t’accompagnerai » – lancé sur Twitter quelques heures après la prise d’otages de Sydney. Objectif: lutter contre l’islamophobie et les amalgames haineux en proposant à des personnes portant des tenues religieuses de les accompagner pendant leur trajet en transports en commun. [...]

L’Express

Pendant la prise d’otages à Sydney, un mot clé invitant à la solidarité avec les musulmans victimes d’amalgames  s’est répandu en quelques heures sur les réseaux sociaux.

JordanJablonka , étudiant en M2 Droit des Affaires@SorbonneParis1, Delégué #JeunesPop du 12eme :

twitt

Le phénomène s’est emparé des réseaux sociaux dans la journée de lundi.Toute la journée, alors que les otages étaient encore retenus dans le café par un homme armé, des centaines de milliers d’internautes se sont joints à une initiative devenue virale en quelques heures. Pour lutter contre le risque que cette prise en otages puisse déclencher des amalgames, voire des représailles envers des musulmans, une internaute australienne, blogueuse antiraciste, et anti islamophobie a lancé le mot-dièse «#Illridewithyou» (je voyagerai avec vous). L’expression provient d’un premier tweet où elle proposait d’accompagner les personnes qui ne se sentaient pas en sécurité compte tenu de leur religion dans les transports publics. Le preneur d’otages avait reclamé qu’on lui apporte un drapeau de l’Etat islamique. [...]

Plusieurs médias australiens se sont fait l’écho d’une initiative considérée comme une manifestation spectaculaire de tolérance: «Sydney se lève contre le racisme et l’intolérance grâce à un beau hashtag» , ou encore «#Illridewithyou est la réponse parfaite aux réactions racistes suite à Martin Place» titraient ainsi certains journaux en ligne. Alors que cet appel à la tolérance se répandait, certains responsables musulmans australiens ont publiquement pris position contre la prise d’otages. Le grand mufti d’Australie a condamné «sans équivoque» une attaque «criminelle».

Le Figaro

En réponse aux propos anti-musulmans qui ont circulé suite à la prise d’otage en cours dans un café du quartier des affaires de Sydney, des habitants de la ville australienne et d’ailleurs ont proposé publiquement aux personnes de confession musulmane de les accompagner lors de leurs trajets en transports en commun.

Le Monde

Via Fdesouche

Par haine de Vladimir Poutine nos médias inventent de fausses informations sur la Russie

Les grands titres de nos « meRdias franco-bolcheviks », et de leurs analystes incompétents !

La visite de François Hollande à Moscou conforte Vladimir Poutine qui n’a de cesse de vouloir montrer que son pays n’est pas isolé sur la scène internationale.

Où ont-ils vu que la Russie est isolée sur le plan international !

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Freysinger, la HEP et les médias

 

Et si par hasard elle n’a rien de concret à se mettre sous la dent, elle tord les faits et donne ainsi la parole à des gens complètement déconnectés de toute réalité à l’image de Marcelle Monnet-Terrettaz, pourvu que le propos soit incendiaire à l’encontre du conseiller d’Etat UDC. Avant Freysinger, aucun conseiller d’Etat n’avait jamais ni souhaité une bonne année, ni consulté directement le corps enseignant sur ce qui ne va pas dans l’école valaisanne, mais qu’importe, cela n’empêche pas cette dame de parler de « mobbing », d’enseignants traumatisés et « craignant pour leur place », ni même d’ailleurs le journaliste de dire que les enseignants « ne témoignent le plus souvent qu’à visage caché maintenant ». Il fallait oser.

Il y a également eu l’épisode Slobodan Despot durant lequel on a reproché à ce monsieur d’avoir une opinion divergente de celle de la majorité sur la guerre en ex-Yougoslavie. Quel crime ! Bien entendu, les médias, si peu enclins à critiquer les conséquences financières des délires socialistes ont voulu demander des comptes à Oskar sur le sujet. Quand même, oser dépenser ainsi l’argent du contribuable ! Peu importe si l’embauche d’un chargé de communication était devenue indispensable à cause, justement, de l’acharnement de la presse…

Enfin, on en vient à ce qui va être le sujet principal de ce billet : la possibilité offerte par le conseiller d’Etat à ceux qui échouent leur cursus HEP de pouvoir quand même enseigner en Valais.

 

Triés sur le volet

Analysons le traitement de cette affaire par la télévision romande : dans son reportage, la RTS donne la parole à Georges Pasquier, président du syndicat des enseignants romands, histoire de pouvoir se prévaloir d’une soi-disant expertise. Comme Pasquier roule pour les pédagogos, il propose une comparaison afin d’illustrer le cas et de se mettre tous ceux qui n’y comprennent ou n’y connaissent rien dans la poche : le cas serait comparable à celui de médecins non-diplômés pouvant toute de même exercer. A ce tarif-là, les bons parents auraient du souci à se faire pour leurs enfants envoyés à la boucherie chez des incompétents notoires, décrétés aptes au travail par simple caprice du chef du département.

Pour que la comparaison de Pasquier soit valide, il faudrait que les instituts de médecine se mettent à promouvoir la saignée dans leur cursus. Les méthodes pédagogiques imposées (et non proposées) par les HEP s’y apparentent : on peut difficilement trouver pire que le socio-constructivisme.

Administration, maison de fous, AsterixQue monsieur Pasquier suive une fois l’intégralité du cursus HEP avant de venir dire n’importe quoi à la télévision, sans nul doute changerait-il d’avis sur la question. Car il faut être clair, les heures passées sur les bancs des HEP s’assimilent plus à de la torture qu’autre chose : un dogmatisme sectaire qui frappe systématiquement d’anathèmes ceux qui ne veulent pas rentrer dans le moule, des heures interminables à traîner dans des salles de classe avec une absence quasi-totale de matière justifiée par la méthode pédagogique (ça c’est dans le meilleur des cas, dans le pire, c’est la promotion du socio-constructivisme), des cours qui n’ont strictement aucun sens pour un futur enseignant, de l’incompétence en veux-tu en voilà (je tiens à disposition de ceux qui ne me croiraient pas une ou deux preuves inattaquables). Bref, la HEP c’est une torture épouvantable et bon nombre d’enseignants passés par là se demandent, le plus sérieusement du monde, si le but de cette école n’est pas de tester la résistance nerveuse des futurs enseignants plutôt que l’apprentissage des fondamentaux du métier.

Mais revenons-en à notre reportage. Bien entendu, suite à la pseudo expertise de Georges Pasquier, on n’a donné la parole à personne qui pouvait aller dans le sens d’Oskar Freysinger. La moindre des déontologies aurait voulu qu’on invite également un opposant aux HEP à s’exprimer. Mais ça, la RTS a préféré en faire l’économie. Elle a ensuite interrogé Patrice Clivaz, directeur de la HEP Valais, et une enseignante opposée à la méthode Freysinger. Autant dire que la RTS a travaillé selon ses habitudes, avec une juste représentativité des diverses sensibilités…

A propos de cette enseignante, j’aimerai lui dire que je comprends ses craintes de dévalorisation du métier d’enseignant. Néanmoins, il paraît peu probable que Freysinger ait fait l’erreur de mettre sur un pied d’égalité ceux qui obtiennent leur diplôme et ceux qui s’en sortent sans. D’ailleurs, le règlement adopté stipule qu’il s’agit d’un travail à temps partiel et de manière limitée dans le temps… Et il ne fait pas de doute que les conditions salariales seront différentes également. Si cette enseignante a une réelle crainte de la dévalorisation du métier d’enseignant, qu’elle se penche plutôt sur le cas des passerelles, mises sur pied sous l’ère Claude Roch, qui permettent à des jeunes ayant effectué comme seul cursus estudiantin l’école de culture générale (3 ans) de se retrouver sur un pied d’égalité avec des gens qui, eux, ont fait le collège (5 ans) et éventuellement l’université (minimum 3 ans supplémentaires) moyennant quelques cours de rattrapage…

Bref, tout ça pour dire qu’une nouvelle fois, les médias ont usé et abusé de malhonnêteté dans le traitement qu'ils réservent au conseiller d’Etat Freysinger. Rien de bien nouveau sous le soleil.

En guise de conclusion, j’aimerais quand même m’attarder un petit peu encore sur cette décision prise par le chef du DFS valaisan. Il est évident que les étudiants qui passent entre les mains des fanatiques (pas tous quand même…) sévissant dans les HEP méritent une deuxième chance au vue des raisons évoquées jusqu’ici. Ceci dit, il faut faire attention : Oskar Freysinger compte s’appuyer sur les maîtres formateurs, praticiens de terrain, pour définir qui mérite une deuxième chance. Dans la majorité des cas, c’est une excellente idée, les gens de terrain sont bien éloignés des élucubrations de l’aréopage des bureaux et savent ce qui marche concrètement dans une salle de classe. Ceci dit, il existe également, au sein de ces experts de terrain, des gens peu recommandables, totalement incompétents, qui n’ont accepté ce poste que pour des raisons pécuniaires et pour combler un besoin d’autoritarisme flagrant. Fort heureusement, ils sont une infime minorité, mais peut-être serait-il bon, pour plus d’équité, qu’Oskar Freysinger se penche sur ce problème également.

Mais ceci ne saurait être qu’une solution transitoire. Sur le moyen/long terme, une réforme en profondeur de ce qui est enseigné dans les HEP est impérative. Sans quoi l’école valaisanne va droit à la catastrophe.

Caïn Marchenoir

 

Voir encore

Freysinger a de nouveau fauté

La taca taca tac tac tiqu’d'…Oskar Freysinger