Orban: La Hongrie va accepter zéro migrant au moins pour les deux ans à venir

Extraits de l'interview de Viktor Orban sur Radio Kossuth, émission  "Bonjour la Hongrie" du 11.06.2021:

Les économies mondiale, européenne et hongroise ne seront plus pareilles après la pandémie. Nous devons donc nous adapter aux nouveaux défis à venir. Selon ma compréhension, de très grands changements viendront après la pandémie. L’économie européenne post-pandémie va différer beaucoup de ce qu’elle était avant.

De plus, nous devons nous préparer à ce que cette pandémie ne soit pas un épisode isolé. Dans notre vie, il y en aura d’autres. Je partage le point de vue de ceux qui annoncent une nouvelle ère de migrations et d’épidémies.

C’est pourquoi le gouvernement lance une consultation populaire pour connaître l’avis de la population concernant les questions migratoires, de gestion d’épidémies et de gestion économique dans l’optique des défis à venir.

Des armées de migrants frappent violemment à chaque porte - maritime et terrestre - des pays d’Europe.

Depuis le début de 2021, la Hongrie a constaté l’arrivée de 4 fois plus de migrants cherchant à s’installer dans l’UE qu’en 2020, la pression augmente partout. Orban est d’avis que notre époque est marquée, et sera marquée, par le sceau des épidémies et des migrations de masses. Il faut se préparer à relever ces deux défis.

Orban veut durcir la position de la Hongrie, non seulement en ce qui concerne l’immigration illégale mais aussi pour l’épidémie, dont la Hongrie est en train de venir à bout parmi les premiers.
Il faut non seulement refuser l’immigration illégale mais, pour les deux ans à venir, interdire toute immigration à cause du danger d’une nouvelle flambée de l’épidémie.
Pour au moins les deux ans à venir, la Hongrie ne va plus accepter de réfugiés, à cause des épidémies.

Beaucoup de gens ont perdu leur travail en Europe de l’Ouest, ils ont besoin de travail, ce qui demande un durcissement des conditions d’accueil des migrants.

Orban pose la question: comment pouvons nous encore nous permettre ces arrivées, pouvons-nous encore ouvrir notre cœur à ces  migrations extra-européennes ?

Le point de départ du raisonnement de la Hongrie sur les migrations, c’est que toute migration est une mauvaise chose, la bonne migration n’existe pas.
Pour toute personne, il est souhaitable de pouvoir rester vivre là où elle est née afin de développer et construire son pays natal.
Il faut aider les gens à réaliser cela et ne pas les aider à se déraciner.

[…]

La famine, la guerre, les problèmes extrêmes peuvent amener les personnes à fuir: ces cas extrêmes peuvent recevoir de l’aide, car la base de la culture chrétienne est l’entraide. Mais uniquement provisoirement: il faut viser le retour dès que possible. Orban s’oppose à la migration qui vise une installation définitive en Europe. Nous ne transigerons plus là-dessus.

« Chacun doit bâtir l’endroit que Dieu lui a désigné ».
Il ne faut plus importer leurs problèmes mais les aider à résoudre leurs problèmes sur place.

La politique migratoire consiste à fournir une aide pour retrouver la dignité là où les gens sont nés, au lieu de faire venir leurs problèmes chez nous.

source: Orbán Viktor a Kossuth rádióban (11 juin 2021)

Immigration: «des ONG pactisent avec des groupes djihadistes qui s’adonnent au trafic d’êtres humains»

 18.03.202 -

Les autorités italiennes accusent trois ONG européennes de complicité avec des passeurs criminels au large des côtes libyennes. Cette affaire met en exergue les procédés douteux de certaines associations, mais surtout la duplicité de nos dirigeants, estime Marc Fromager, ancien dirigeant de l’ONG Aide à l’Église en détresse (AED).

«C’est un secret de polichinelle. Depuis maintenant une dizaine d’années, de nombreuses ONG agissent dans l’ombre des médias et des politiques, en complicité avec des passeurs terroristes», assène Marc Fromager, humanitaire qui a piloté de nombreux projets de développement à l’étranger.

Il fait ici référence à l’enquête du gouvernement italien, qui a récemment dévoilé la complicité de plusieurs ONG avec des passeurs clandestins. Ce document met nommément en cause Médecins sans frontières, Save Children et Jugend Rettet dans le trafic des migrants en mer Méditerranée.

Révélée par le quotidien suisse Le Temps, cette enquête de plus de 650 pages accuse ouvertement ces associations européennes d’être de mèche avec des réseaux de passeurs, souvent inféodés à des groupes djihadistes, en opérant non loin des côtes libyennes.

La police italienne s’appuie sur de nombreuses informations récoltées au sein même des ONG. Elle s’est ainsi basée sur les données recueillies dans les ordinateurs des organisations, sur la géolocalisation GPS de leurs navires, sur des écoutes téléphoniques entre humanitaires et passeurs clandestins.

«Le migrant est un énorme business»

L’ancien dirigeant de l’ONG Aide à l’Église en détresse (AED) nous raconte le mode opératoire de ces organisations, qui «agissent souvent de nuit afin d’éviter les patrouilles italiennes ou grecques», affirme-t-il. De fait, les ONG de secours en mer Méditerranée sont dans le collimateur des autorités depuis longtemps. Dans un rapport datant de 2016, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex soutenait que les passeurs recevaient des indications géographiques pour savoir où se trouvaient les bateaux humanitaires. En 2017 encore, Fabrice Leggeri, patron de Frontex, soupçonnait les ONG de favoriser le trafic d’êtres humains en Méditerranée, en opérant de plus en plus près des côtes libyennes. De leur côté, plusieurs ONG avaient accusé l’agence de surveillance d’empêcher les migrants d’arriver sur le sol européen.

«Depuis 10 ans, des ONG, sous couvert d’humanisme, pactisent avec des groupes djihadistes qui s’adonnent au trafic d’êtres humains. Le migrant est un énorme business, dont la première victime est le migrant lui-même. Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé», avertit Marc Fromager.

Cette affaire met en exergue un phénomène qui était impossible à l’époque de Kadhafi, affirme au micro de Sputnik celui qui dirige maintenant l’ONG Mission Ismérie.

«On peut reprocher ce que l’on veut au régime de Kadhafi, mais son pays servait de verrou face à l’immigration en provenance du Sahara. Aujourd’hui, la Libye est livrée à des milices qui n’hésitent pas à s’adonner à un commerce ignoble, tout ça avec la complicité de certaines ONG.»

Il est vrai que l’ancien dirigeant libyen était réputé pour sa fermeté à l’égard de l’immigration, sujet avec lequel il n’hésitait pas à faire du chantage à l’Union européenne. Or, Kadhafi n’est plus et la Libye est depuis devenue «un pays où règne le chaos», déplore Marc Fromager. Il explique que finalement, les actions des organisations humanitaires avec les passeurs sont monnaie courante depuis 2011.

«Derrière l’aspect humanitaire se cache l’aspect politique»

[...]

Derrière ces ONG, quels financements?

Il n’en reste pas moins que les associations qui opèrent en Méditerranée bénéficient du soutien d’une partie de l’opinion et de la classe politique européenne. On se souvient de l’affaire de l’Aquarius en juin 2018, qui avait à l’époque cristallisé le débat sur l’immigration. Un navire battant pavillon allemand, appartenant à l’entreprise Jasmund Shipping, avait secouru 629 migrants en Méditerranée. L’Italie avait refusé catégoriquement d’accueillir cette embarcation. Le Premier ministre de l’époque, Matteo Salvini, avait déclaré: «sauver des vies est un devoir, transformer l’Italie en un énorme camp de réfugiés, non. L’Italie en a fini de courber l’échine et d’obéir.»

Des propos qui n’avaient pas manqué de faire réagir le gouvernement français, qui y voyait «le cynisme et l’irresponsabilité du gouvernement italien.» Une posture, alors que la France avait tergiversé et que le bateau avait finalement accosté en Espagne?

«Derrière l’aspect humanitaire, se cache en réalité l’aspect politique qui dirige ces actions», souligne Marc Fromager, qui reproche «la politique de l’émotionnel, la politique du moralisme» de nos dirigeants.

De fait, si la droite voulait plus de fermeté aux frontières, «les partis de gauche soutiennent ouvertement ce procédé», rappelle l’ancien dirigeant d’AED. Il est vrai que Jean Luc Mélenchon déclarait à l’époque sur Twitter que «L’Aquarius doit pouvoir accoster à Marseille.
C’est notre devoir et notre honneur». Une déclaration qui faisait écho à celle d’Anne-Christine Lang, député LREM: «Face à l’urgence et à la détresse absolue, la France se serait honorée à faire une exception et à accueillir les passagers de l’Aquarius.»

Avec de tels soutiens, que risquent les ONG pointées du doigt pour leurs dérives? Pour Marc Fromager, la réponse est sans équivoque:

«Ces ONG sont souvent financées par des bailleurs étatiques, elles ne risquent strictement rien. Si ce n’est pas le cas, ce sont des organismes privés richissimes, comme les fondations de Georges Soros par exemple.»

Des propos à nuancer. Concernant les trois ONG citées dans l’enquête italienne, Save the Children, dépend en effet pour environ 40% de son budget du gouvernement américain et de son agence humanitaire USAID. En revanche, Jugend Rettet déclare être totalement indépendante des pouvoirs publics, avec des financements à 99% privés. Médecins sans frontières, pour sa part, dépendait en 2019 à 60% de la générosité des particuliers 13,7% d’autres fonds privés et moins de 1% de fonds publics. 25,3% de son budget provient «d’autres ressources» non précisées.

Quant à Georges Soros, si sa galaxie de fondations et d’associations philanthropiques finance de nombreuses ONG à travers le monde, elle ne paraît pas avoir mis la main à a poche pour celles visées par l’enquête. Néanmoins, les réseaux du riche milliardaire américain semblent influer sur la politique migratoire européenne par l’entremise de financement d’associations telles que l’ONG PICUM, qui est une plateforme de coopération pour les sans-papiers, OXFAM qui fait pression pour le regroupement familial, ou les bourses des étudiants étrangers, mais également le think tank américain European Stability Initiative, qui préconise d’accueillir davantage de migrants en Europe.

C’est dans cette optique que Marc Fromager conclut que «la majorité des bailleurs privés et publics ont une logique immigrationniste.»

article complet: https://fr.sputniknews.com/europe/202103181045368637-immigration-des-ong-pactisent-avec-des-groupes-djihadistes-qui-sadonnent-au-trafic-detres-humains/

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Voir aussi : Trois ONG de sauvetage en mer accusées de complicité avec les passeurs criminels

Hongrie: Demande d’accorder aux gardes-frontière le droit de faire feu

Nous avons publié ici la vidéo précédente de Laszlo Toroczkai, concernant la maison d’une dame âgée occupée par 65 migrants illégaux musulmans à la frontières hongroise. Depuis lors, beaucoup de ces clandestins sont déjà parvenus en Europe occidentale !

Sous-titres en anglais disponibles

Facebook pullule de vidéos pour conseiller les migrants qui violent les frontières de l’Europe et occupent, pillent et détruisent des logements au passage. Là, pas de censure, ce genre d’information bien organisée ne dérange pas...

Les attaques se déroulent de nuit, par des groupes bien organisés, très majoritairement en âge de service militaire.

Toroczkai exige du gouvernement hongrois des mesures plus sévères, notamment un renforcement des équipes de gardes-frontière et le droit pour ces derniers de faire feu.

D’autre part, parmi le groupe de 65 musulmans filmés dans la vidéo précédente, plusieurs se trouvent déjà depuis un bon moment en Occident (Toroczkai a pu le voir sur leurs pages Facebook) : ils ont réussi à franchir les frontières rapidement après cet incident.

Sur Telegram, les passeurs très organisés indiquent en détail comment franchir les frontières.

Résumé Cenator

Sebastian Kurz: Protéger les frontières, sinon « bonne nuit l’Europe » !

2/9/2020, Krone TV, débat sur la politique migratoire

Le chancelier fédéral Sebastian Kurz (ÖVP),
Klaus Schwertner, le secrétaire général de Caritas
Gerald Knaus, spécialiste de la migration

Cinq ans après le chaos aux frontières autrichiennes, Kurz reste fidèle à sa ligne : si l'on ne veut pas que 2015 se répète, la Grèce doit recevoir le meilleur soutien possible pour protéger ses frontières extérieures.

Schwertner, de Caritas, répond qu'au vu des conditions catastrophiques dans les camps de Lesbos, il doit être possible de « protéger les personnes est pas seulement les frontières ».

« Si nous cédons à Erdogan, alors bonne nuit, l'Europe », affirme Kurz.

Vu le chaos qui régnait à la frontière turco-grecque en février dernier, il ne cédera pas au chantage du président turc, qui utilise les réfugiés comme une arme.

Afin d'éviter que les événements de l'été 2015 ne se répètent (Kurz était alors ministre des affaires étrangères), il est essentiel de soutenir au mieux la Grèce dans la gestion de ses frontières extérieures :

« Je me suis déjà opposé à cette politique erronée d'ouverture des frontières en 2015 et j'ai donc souvent été qualifié de radical de droite et d'inhumain. Je suis heureux que de nombreux pays d'Europe partagent maintenant mon opinion - beaucoup de choses ont évolué dans la bonne direction. »

La demande de l'opposition d'accepter plusieurs enfants réfugiés du camp de Moria en Autriche était « plutôt un coup électoraliste ». Il y a beaucoup d'enfants qui souffrent ailleurs dans le monde et l'opposition ne s'en est pas occupée.

Carte de la « route des Balkans » passant par l'Autriche

En pointillé : avant la fermeture de la frontière hongroise

Demandes d'asile en Autriche (2020 : premier semestre)

Les images de l'époque où des milliers de migrants étaient bloqués à la gare de Vienne sont encore dans la mémoire de beaucoup de gens. Le secrétaire général de Caritas, Klaus Schwertner, était lui-même sur place.

« On prétend que les organisations d'aide ont dit ‘Ouvrez les frontières’. Ce n'est pas vrai : je m'y suis rendu le 4 septembre 2015 à la demande du gouvernement fédéral, parce c'est là qu'on avait besoin d'aide. »

Schwertner, en très vive opposition avec Kurz à l'époque, souligne qu'il soutient bien la protection des frontières extérieures et l'accueil contrôlé des réfugiés, mais que la mission première de Caritas est « d'aider les gens ».

Il reste donc important de contrôler les actions des politiciens pour s'assurer qu'ils respectent les droits de l'homme. Il doit être possible de faire davantage compte tenu des conditions catastrophiques dans les camps de Lesbos. Sa devise : "Protéger les frontières et les personnes".

Gerald Knaus, chercheur sur les migrations, est de plus en plus sollicité en tant qu'expert au sujet de la crise des réfugiés. Ainsi, il a été un des négociateurs du pacte entre la Turquie et l'UE sur la migration. En 2015, les « six mois de chaos », comme il les appelle lui-même, auraient pu être évités.

Knaus: « La solution, c'est d'aider les gens là où ils sont. Mais il est aussi important d'accueillir les gens dans le cadre d'une procédure ordonnée et de renvoyer ceux qui n'ont pas besoin de protection. Malheureusement, ce système n'a pas été appliqué pendant six mois »,

Knaus estime qu'une répartition équitable de tous les réfugiés en Europe est la meilleure solution : « La plupart des Européens n'ont pas du tout été touchés par cette situation. Mais nous avons aussi eu un grand nombre de morts, et je pense que cela aurait pu être évité. »

 

Source : Krone
Traduction libre Cenator

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(ndlr: En comparaison, 4’269 demandes d’asile ont été déposées en Suisse et le moyen européen)

source: Les raisons de la forte baisse des demandes d’asile en Suisse en 2018

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source: Etienne Piguet | La Suisse grande «gagnante» de la collaboration avec l’UE

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source:https://asile.ch/statistiques/suisse/

Des migrants traversent la Manche : la Grande-Bretagne accuse la France

Publié le 21 août 2020 - par

Britannia ne maîtrise même plus la Manche. La crise migratoire a encore frappé. La traversée de la Manche par des clandestins de plus en plus nombreux a déclenché une crise pour le moment verbale entre la France et la Grande-Bretagne.

Trois constatations :
– deux grands pays européens se montrent incapables de s’entendre sur une question, pour l’instant, de portée subalterne et dont la population concernée est faible ;
– fidèle à leurs traditions, les Anglais considèrent la France comme leur bastion avancé face à tout danger venant du continent. Suffisants et donneurs de leçons, ils oublient la parabole de la paille et de la poutre ;
– l’Europe est comme d’habitude inexistante et délétère.

L’aggravation d’une nouvelle route migratoire

C’est depuis de nombreuses années que des clandestins, voulant à toute force profiter de conditions favorables en Grande-Bretagne, tentent de traverser la Manche pour y débarquer.

Afin de remédier à cet état de choses Nicolas Sarkozy, trop souvent complaisant, a signé en 2003 les accords du Touquet avec le gouvernement anglais. Adepte du « niquisme”, Sarkozy s’est visiblement fait rouler dans la farine par les Britanniques.

Clairement, ce traité est apparu trop favorable au Royaume-Uni. En apparence il était équilibré sur le papier : une frontière anglaise en France pour ceux qui veulent aller en Grande-Bretagne, une frontière française en Grande-Bretagne pour ceux qui veulent aller sur le continent. En réalité la pression migratoire n’a existé que sur le territoire français et le coût financier s’est avéré important. Les Français ont fait le travail pour le compte des Anglais et la frontière britannique s’est déplacée de Douvres à Calais. Ces accords ont mené la France à devenir le bras policier de la politique migratoire britannique.

Comme le font remarquer certaines ONG, on comprend mal les raisons d’avoir accepté de garder leurs frontières anglaises même si les Britanniques donnent un chèque de temps en temps. La France est le seul pays au monde qui empêche les migrants de sortir de son territoire.

Rappelons également que ce stock de clandestins accumulé à Calais a servi à Pascal Brice, le patron de l’OFPRA, de vivier pour recruter des demandeurs d’asile en France alors que cette population n’a résolument qu’un objectif : aller en Angleterre.

En janvier 2018, Macron et Theresa May ont signé un nouveau traité pour compléter les accords du Touquet. Le Royaume-Uni augmente sa contribution financière et s’engage à examiner rapidement les dossiers de migrants éligibles au séjour sur son sol : les mineurs isolés, vulnérables ou pouvant bénéficier du regroupement familial et les demandeurs d’asile. Les délais d’examen sont appelés à être raccourcis.

L’inefficacité de ces accords à répétition apparaît flagrante. La pression migratoire continue et s’accentue. Selon la BBC, depuis le début du mois d’août, plus de 1 200 clandestins ont traversé la Manche pour rejoindre Angleterre.

La perte de leur sang-froid par les Britanniques

La ministre de l’Intérieur britannique : Priti Patel, a déclaré officiellement en juillet dernier que la France ne cherchait pas à intercepter les embarcations de clandestins qui partent de leurs côtes. À ses yeux le gouvernement français n’en fait pas assez pour empêcher ces migrants de rejoindre le Royaume-Uni.

Elle a affirmé que les migrants traversaient la Manche pour échapper à une France « raciste », où ils craignaient d’être torturés et que c’est pour cela qu’ils préféraient venir en Angleterre. La dinde ne se rend pas compte que les migrants déclarent cela, sur les conseils des ONG, pour être acceptés en Grande-Bretagne.

Ces propos ont été tenus alors que la CEDH vient de condamner la France pour avoir traité les demandeurs d’asile de manière « dégradante et inhumaine » en les obligeant à dormir dans la rue dans la crainte constante d’être attaqués ou volés. Comment et par qui, grands dieux ?

Mieux, un député conservateur britannique, Edward Leigh, a regretté dans un tweet que le Royaume-Uni ait perdu Calais en 1558 et a proposé de récupérer à nouveau la ville pour empêcher les traversées de la Manche par des migrants. Il oublie simplement que c’est ce à quoi les accords du Touquet avaient abouti. Il est raisonnable de supposer, au vu sur France Info de sa tête congestionnée, que l’honorable parlementaire ait pu, avant de parler, abuser de vins et spiritueux dans la grande tradition churchillienne.

Enfin, l’intervention de la marine britannique pour ramener les migrants sur les côtes françaises a été clairement évoquée.

Les protestations françaises

Le gouvernement français donne plutôt l’impression de subir ces agressions verbales et se borne à souligner son effort de mobilisation et de surveillance pour empêcher cet afflux. C’est un député LR du Pas-de-Calais : Pierre-Henri Dumont, dans une interview réalisée par la BBC, qui a réagi vertement et qualifié les propos britanniques de bobards. Il affirme que chaque jour les Français ramènent des migrants sur le sol national et qu’il est calomnieux de dire qu’ils ne le font pas.

Nombreux sont ceux qui demandent de plus en plus ouvertement pourquoi il revient à la France de faire tout le travail et de protéger le territoire britannique.

En revanche, la situation peut être analysée d’un tout autre point de vue. Comme le journal Présent, le 15 aout dernier, il faut souligner les dégâts causés par le laxisme des autorités françaises qui laissent circuler librement sur le territoire national les immigrants en situation irrégulière, se contentant de démanteler les camps de temps à autre, en laissant leurs occupants revenir et errer dans l’espoir de pouvoir bientôt tenter la traversée de la Manche.
Même ceux qui agressent régulièrement les automobilistes et les riverains ne sont pas expulsés vers leur pays d’origine alors que la loi en donne la possibilité.

Les pierres dans le jardin de la Grande-Bretagne

D’un point de vue objectif, Natalia Bouchard, maire LR de Calais, estime que ce sont les Britanniques eux-mêmes qui sont responsables de l’appel d’air puisqu’ils n’ont pas touché depuis de nombreuses années à leur législation trop laxiste d’accueil des migrants et probablement aussi avantageuse que la législation de l’immigration française. L’exemple du Portugal est flagrant où il n’existe pratiquement pas d’aide sociale en faveur des migrants. Lorsque des « réfugiés » le constatent lors de leur arrivée dans ce pays, la moitié d’entre eux le quittent pour des contrées plus accueillantes : les nôtres.

Mais surtout le gouvernement britannique a avoué que de nombreux bateaux utilisés par les migrants pour traverser la Manche viennent d’Angleterre via des bandes criminelles. Ils sont acheminés en France, dégonflés, dans les coffres de voiture avant d’être gonflés sur la plage française pour les remplir de migrants à destination du Royaume-Uni. Le moins que la France puisse faire serait d’inviter fermement celui-ci à faire le ménage chez lui et à nettoyer devant sa porte avant de créer des incidents diplomatiques par des déclarations irresponsables et surtout très hypocrites.

Car cette affaire reflète une fois de plus l’état d’esprit des Britanniques à l’égard de la France et des Français.

Lorsqu’un ancien officier des commandos de marine, chargé le 9 août de rendre la Manche impraticable pour la traversée de petites embarcations, a entendu copier l’exemple australien consistant à intercepter les arrivants au large de l’Indonésie, pour les enfermer dans des camps situés dans les îles du Pacifique, comme la Nouvelle-Guinée, le plus loin possible de l’Australie, ce qui est très bien en soi.

L’assimilation d’un pays comme la France à la Nouvelle-Guinée, pour volontairement blessante qu’elle soit, n’est pas étonnante de la part d’un Anglais. Cette nation, tout au long du XXe siècle, a considéré que la France était un bastion préposé à constituer une première ligne de défense de son île contre tout danger venant du continent et rien d’autre. À leurs yeux, notre pays n’était qu’un auxiliaire militaire. Comme le couple franco-allemand, l’entente cordiale fut un bobard destiné à duper les jobards français.

Enfin, il faudrait rappeler aux Britanniques la parabole de la paille et de la poutre. Que la politique migratoire menée par la classe politique de notre pays soit absurde et criminelle est indéniable. Mais la situation britannique apparaît encore plus grave que la nôtre et n’est pas vraiment de nature à légitimer des reproches hautains et des leçons arrogantes.

C’est en Grande-Bretagne, pendant des années, que des gangs d’émigrés, notamment de Pakistanais, ont réduit en esclavage, violé, prostitué de jeunes Anglaises blanches, oubliées par une société en perdition et traitées comme du matériel humain. Pendant des années, policiers, juges, assistant sociaux, élus, responsables de toutes sortes se sont lâchement tus pour éviter d’être dénoncés comme racistes. Il est loin le temps de la bataille d’Angleterre.

Il est également loin le temps des juges à perruques renommés pour leur indépendance, leur impartialité et leur respectabilité. Ce sont des juges anglais qui ont condamné Tommy Robinson à de la prison ferme pour avoir voulu mettre sur la place publique le scandale criminel de ces viols et de ces trafics d’êtres humains commis par ces gangs de musulmans. Ce sont ces mêmes juges qui ont envoyé le même Tommy Robinson dans des geôles bourrées d’immigrés qui auraient pu les en débarrasser.

Une Europe inexistante et une UE délétère

Il apparaît ahurissant que deux vieux pays voisins et de très grande culture en soient à s’envoyer des noms d’oiseaux et des bobards à cause d’allogènes cherchant à profiter des avantages de systèmes sociaux abusivement généreux. Notez que c’est la même chose entre les Allemands et les Italiens sur d’autres sujets. Ne parlons pas des malheureux Grecs abandonnés de tous. Il n’y a pas de peuple européen et partant, l’idée d’une souveraineté européenne est une triste blague.

Quant à l’Europe de Bruxelles, elle est absente de la question et l’idée qu’elle s’entremette n’effleure personne.

Pire, son idéologie mondialiste et multiculturaliste, ses directives oppressives, ses juges militants comme ceux de la CEDH aux ordres de Soros, exercent un impact délétère sur nos pays. Quelles que soient les responsabilités des classes dirigeantes et en particulier de la nôtre, c’est l’Europe qui organise cette invasion et contraint par tous les moyens les gouvernements à en accueillir toutes les formes, légales comme illégales.

En conclusion

Comme d’habitude cette comédie des apparences va bien finir par se calmer et se résoudre par un accord de pure vitrine dont il faut espérer qu’il ne se bornera pas à quelques M£ de plus à payer par l’Angleterre et le retour de tous ces clandestins sur notre sol.

Cette petite crise qui démontre une fois de plus l’immense vanité européiste nous rappelle que la seule solution se trouve dans le respect de la souveraineté des vieux États-nations de notre continent et dans leur coopération.

André Posokhow

source: https://ripostelaique.com/des-migrants-traversent-la-manche-la-grande-bretagne-accuse-la-france.html

Samuel Bon: «Empêcher la migration avec une aide à court terme est illusoire»

Sibilla Bondolfi

La Suisse veut consacrer une partie de son aide publique au développement à combattre la migration irrégulière et la fuite. Nous avons discuté de la nouvelle stratégie suisse de coopération internationale (stratégie CI) avec le PDG de Swisscontact, une organisation d’aide au développement proche des milieux économiques suisses.

swissinfo.ch: Une augmentation des investissements dans l’aide au développement permet-elle de diminuer la migration ou risque-t-elle plutôt d’avoir l’effet contraire parce que davantage de personnes peuvent financer leur fuite?

[...]

La migration ne cessera-t-elle complètement que lorsque le niveau de vie sera le même dans tous les pays?

[...]

La coopération au développement n’a donc pas pour objectif d’empêcher la migration. La question doit plutôt être posée ainsi: comment faire pour que la migration profite autant que possible aux deux parties? La migration est une question complexe qui a de nombreuses dimensions. Il y a un problème quand on a l’impression que la collaboration au développement devrait empêcher la migration. La véritable question est plutôt de savoir comment gérer la migration dans le respect de la dignité humaine et de manière profitable au niveau économique?

Est-ce là une légère critique à l’égard de la Confédération?

Non, ce n’est pas une critique contre la Confédération, au contraire: je suis convaincu qu’elle apporte une contribution importante. Elle s’engage pour améliorer les conditions de vie des gens dans leurs pays d’origine.

[...]

article complet: https://www.swissinfo.ch/

 

 

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Samuel Bon est depuis 2011 PDG de l’organisation de coopération au développement Swisscontact. Théologien de formation, il avait travaillé auparavant dans différents pays pour le Comité international de la Croix-Rouge.

Sibilla Bondolfi  Docteure en droit. A travaillé comme journaliste notamment pour la NZZ, K-Tipp, Saldo, Plädoyer et le Zürcher Oberländer.

 

Dire OUI à l’initiative de limitation pour empêcher une explosion démographique

Les derniers scénarios de l’Office fédéral de la statistique (OFS) continuent de miser sur une fulgurante croissance de la population. La cause: l’immigration forte et persistante en provenance de l’UE. Le seuil des dix millions d’habitants pourrait être franchi dans 10 ans déjà. Dans certains cantons, la population s’accroîtrait de près d’un tiers. L’unique moyen d’abaisser la croissance démographique à un niveau supportable est de redonner à la Suisse le contrôle autonome de l’immigration.

Si la Suisse maintient la libre circulation des personnes avec l’UE, sa population continuera de croître massivement jusqu’en 2050. Selon les chiffres de l’OFS, plus de trois quarts de cette croissance seront dus à l’immigration. Bientôt une personne sur trois sur le marché du travail sera étrangère. De nombreuses Suissesses et de nombreux Suisses, notamment les plus de 55 ans, sont sous pression et doivent craindre pour leur emploi. Malgré la fermeture passagère des frontières, plus de 14’000 étrangers ont immigré en Suisse en chiffre net durant les quatre premiers mois de 2020. Ce résultat dépasse déjà le scénario élevé de l’OFS.

Covid-19 pourrait déclencher une nouvelle vague migratoire

L’analyse de l’OFS ne tient encore aucun compte des changements massifs provoqués par la crise du Covid-19. Particulièrement touchés par la pandémie du coronavirus, l’Italie, la France et l’Espagne, autant de membres de l’UE, étaient déjà plongés dans de grosses difficultés économiques avant la crise. L’OFS craint que les flux migratoires ne se « renforcent rapidement comme lors de la dernière crise économique ».

Croissance de 30% dans les cantons de Zurich, Genève, Vaud, Argovie et Zoug

La croissance démographique évolue très diversement en fonction des régions. Alors qu’elle sera faible dans certains cantons, plusieurs villes et agglomérations seront en revanche submergées. Donc, les régions où il y a déjà une pénurie de logements verront arriver des centaines de milliers d’étrangers UE supplémentaires qui pousseront les loyers à la hausse. Faute d’une gestion rigoureuse de l’immigration, les logements y deviendront inabordables.

La seule solution: gérer l’immigration

Cette croissance démographique excessive a des conséquences drastiques pour la vie de tous les jours et le pays: le bétonnage des paysages, la circulation, les bouchons et la surcharge générale des infrastructures atteindront un niveau insupportable. Mais ce n’est pas tout: la densité démographique croissante rendra la Suisse encore plus vulnérable aux pandémies type Covid-19. L’unique manière de ramener la croissance de la population à un niveau raisonnable est de redonner à la Suisse les moyens de gérer l’immigration – donc de voter oui le 27 septembre 2020 à l’initiative de limitation.

Israël refuse de ratifier le Pacte mondial pour les migrations ! Macron va le signer !

Riposte Laïque, le 8 novembre 2018 - par

En décembre 2018, l’ONU organise au Maroc le sommet pour signer le Pacte mondial pour les migrations, un accord d’une dimension jamais vue qui va autoriser la migration totale de toute l’Afrique sur la France. Les pays qui vont signer cet accord seront dans l’obligation de porter une assistance totale aux migrants économiques : donner un toit, donner une assurance pour payer tous les soins de santé, subvenir aux frais pour l’éducation de leurs enfants, donner de l’argent au migrants économiques. Mais les U.S.A., l’Australie, l’Autriche, la Hongrie, le Danemark, la Pologne, Israël refusent de signer ce contrat. L’Allemagne discute actuellement au Bundestag à ce sujet.

L’AfD s’oppose au contrat avec de nombreux députés de la CDU et de la CSU, mais aussi des Linke avec Wagenknecht. Pour la France, tout semble être foutu car Macron veut signer cet accord qui va sceller la fin de la France. L’AfD, qui refuse ce pacte global migratoire, a été accusée au Bundestag d’être antisémite par des députés du SPD. Le député Martin Hebner, AfD, a répliqué à l’attaque du député Claudia Moll, SPD, qu’Israël, justement, refuse de signer ce pacte et que l’Allemagne, comme Israël, doit aussi penser à défendre ses nationaux !

Le député Martin Hebner, AFD, explique qu’Israël refuse de signer ce contrat :

vidéo: https://www.facebook.com/afdimbundestag/videos/2168617679835158/

Global Compact for Migration. C’est le droit donné à tous les habitants de la Terre de venir librement en France et d’obtenir tous les mêmes droits que les Français, sinon plus, car ces migrants économiques auront les structures adéquates pour les aider, les orienter, leur trouver un logement, une assurance maladie, des écoles et maternelles pour leurs enfants, avant les Français de souche. La priorité est donc donnée aux étrangers qui vont débarquer sur le sol français. C’est l’ONU, qui pourtant n’a pas la capacité de formuler des lois pour des États, qui veut mettre en place ce plan.

https://refugeesmigrants.un.org/fr/pacte-mondial-pour-les-migrations

Poursuites pénales. « Il est dit clairement que ceux qui exprimeront des critiques envers le « Global Compact for Migration » seront poursuivis pénalement et devrons payer de lourdes amendes. Les médias officiels ont l’obligation de faire la promotion de ce contrat, tout comme les instances religieuses, politiques ou syndicales, ou comme la Croix Rouge » ; c’est ce que Eva Herman, ex-journaliste de l’ARD, explique dans une vidéo postée sur son site. Depuis plusieurs années, la journaliste allemande vit en dehors de l’Allemagne car la situation est dangereuse pour ceux qui dénoncent le système Merkel.

Dans cette vidéo, publiée le 3 novembre 2018 par la journaliste, on apprend le danger du contrat global pour les migrants.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=244&v=VNOK1RxSigA

« Les migrants ont le droit de choisir le pays où ils souhaitent s’installer et les pays ont l’obligation de tout financer pour ces migrants. Des emplois devront être donnés aux migrants, tout comme des aides financières pour vivre avec leurs enfants et leur famille. Ceux qui émettent des critiquent en public sur ces décisions seront considérés comme des criminels et seront punis financièrement et pénalement. Ce qui sera donc le cas une fois ce Pacte mondial pour les migrations signé ».

Pour ceux qui veulent lire le contenu du Pacte mondial pour les migrations :

https://ec.europa.eu/home-affairs/sites/homeaffairs/files/e-library/docs/pdf/final_report_relocation_of_refugees_en.pdf

En tout cas, Macron s’est bien moqué du brave ancien combattant qui lui demandait s’il allait arrêter avec ces migrants !

Olivier Renault

source:

Victoire d’étape de l’UDC: le Pacte de la migration de l’ONU sera soumis au Parlement

L’UDC salue la décision de la Commission des institutions politiques du Conseil national d’inviter le Conseil fédéral à ne pas signer le Pacte mondial de l’ONU pour les migrations et à soumettre cette convention au Parlement pour décision. Il est également heureux aux yeux de l’UDC que cette même commission ait décidé d’auditionner lors de sa prochaine séance le Conseil fédéral et d’autres hauts responsables sur cette thématique importante. L’UDC réclame de surcroît que la décision du Parlement soit soumise au référendum.

La signature du Pacte des migrations de l’ONU n’est pas compatible avec la disposition constitutionnelle exigeant une gestion autonome de l’immigration. Il est proprement scandaleux que le Conseil fédéral ait néanmoins décidé de le signer.

Comme l’UDC l’a toujours rappelé, cet accord vise une « migration sûre, ordonnée et réglée ». Elle facilite grandement l’accès des migrants aux pays de leur choix, et cela indépendamment de leurs qualifications. Cela signifie en clair qu’il faudrait créer des itinéraires légaux, censurer les médias pour leur imposer des comptes rendus prétendument équilibrés, offrir des cours de langue déjà dans les pays d’origine, faciliter sensiblement le regroupement familial et faciliter les transferts d’argent dans les pays d’origine des migrants. Tous ces objectifs sont diamétralement opposés au mandat que le peuple et les cantons ont donné au Conseil fédéral en politique de migration: selon l’art. 121a cst. la Suisse doit à nouveau gérer de manière autonome l’immigration sur son territoire.

L’UDC est soulagée de constater que les autres partis ont également compris la portée de cet accord. Elle attend du Conseil fédéral qu’il revienne sur sa décision et qu’il renonce à signer le Pacte pour les migrations.

UDC.ch

Nos remerciements à Info

« L’Europe face à un choix : la forteresse ou l’effondrement »

Par Nicolai Sennels, psychologue et analyste politique

Soutenus par les régimes arabes et des organisations comme les Frères musulmans, les islamistes radicaux menacent des millions de vies dans le monde en développement. Avec trop peu de zones sûres dans leurs propres régions, attirés par la promesse européenne d’un transport gratuit à travers la Méditerranée et d’un statut d’asile avec des avantages sociaux, beaucoup sont prêts à renoncer à tout, à placer les économies de leur famille dans les mains de passeurs cruels, d’abandonner femmes, enfants et anciens dans la pauvreté et le danger au pays, afin de se lancer dans un voyage long et souvent périlleux pour l'Occident.

La population africaine va doubler dans les 40 prochaines années. Des pays islamiques comme le Bangladesh, le Pakistan et bien d'autres, perpétuent une démographie galopante. La lutte pour l'eau potable, les terres, les pâturages et autres ressources vitales n’aura pas de fin. On ne voit pas non plus de fin aux conflits existants qui poussent déjà aux migrations de masse.

Un choix difficile

Les électeurs européens doivent comprendre que, tant que nous les encouragerons en ne les arrêtant pas, des millions de migrants continueront à se diriger vers l'UE. Ce n’est pas avec de beaux panneaux le long de la route et un avertissement poli «Entrée interdite» que l’on arrêtera le flux de migrants désespérés, dont beaucoup ont d’ailleurs de bonnes raisons de quitter leur pays, même si elles ne leur donnent pas droit légalement au statut de réfugié politique ou humanitaire.

Bientôt, les Européens se rendront compte que leur compassion mal placée et leur manque de clairvoyance ne leur ont laissé que deux choix. Soit nous laissons le continent être envahi, nous sacrifiant ainsi au nom de nos chères valeurs libérales. Soit nous sauvegardons notre périmètre avec les moyens nécessaires. Le chaos et l’effondrement, ou des frontières sanglantes.

Le premier scénario se déroule déjà en France et en Suède, deux pays ayant une longue tradition d'immigration musulmane et d'ouverture à l'islam. Cela fait bientôt deux ans d’affilée que la France est en état d'urgence, tandis que des experts parlent ouvertement de guerre civile en Suède. D'autres pays d'Europe de l'Ouest suivront, tous persuadés qu’ils se doivent d’accepter sans limite des réfugiés, des migrants et des regroupement familiaux en provenance du monde islamique.

La deuxième option n'est pas jolie non plus: des lignes infinies de barbelés, des essaims de drones patrouillant les frontières extérieures de l'Europe et un contrôle armé aux frontières avec ordre de tirer si nécessaire. Si on en laisse entrer ne serait-ce qu’un seul, des millions d’autres se sentiront encouragés à le suivre. En les laissant entrer, nous pouvons aider quelques millions pendant un temps, mais cela nous détruira pour toujours.

La gestion adéquate d’un afflux massif de migrants est pratiquement impossible. Quiconque promeut une telle politique devrait au moins s'assurer que le requérant paie toutes les dépenses et soit capable d’être performant (afin de pouvoir se conformer durablement aux lois locales comme condition de la citoyenneté).

Avec le temps, la gravité de la situation finira par réveiller les électeurs européens. Leur instinct de survie actuellement assoupi les contraindra à choisir la seconde solution. Plus nous attendrons, plus il faudra casser d’œufs pour faire l'omelette. Beaucoup de douleurs et de malaises pourront être évités si nous agissons maintenant.

Plus tôt nous comprendrons cela, plus tôt nous pourrons commencer à chercher des solutions à long terme gagnant-gagnant. Des solutions qui aident les gens réellement dans le besoin tout en protégeant l'avenir de nos enfants et de notre culture qui a profité au monde de tant de façons précieuses.

Trois excellentes solutions gagnant-gagnant

Un premier pas évident consiste à couper le financement des terroristes, interdire les organisations qui leur sont proches, interdire leurs lois religieuses cruelles , fermer leurs lieux de prédication et sanctionner ceux qui les soutiennent. Cela protégera les personnes à risque dans leur pays d'origine, cela nous protégera et cela préservera notre capacité à aider les autres.

Secondement, affaiblir l’islam radical de toutes les manières possibles aidera à stabiliser les pays d'origine des migrants, ce qui permettra de créer des zones de sécurité plus durables pour les vrais réfugiés (le camp de Kilis en Turquie en est un exemple idéal), dans des régions où ils comprennent la langue et se sentent dans leur culture. Cela réduira le risque de stress post-migratoire et la pression à s'intégrer dans des sociétés où ils peinent à s’adapter à la langue et à des valeurs très différentes des leurs (voire opposées).

Troisièmement, nous devons stopper la surpopulation, ce à quoi les solutions actuelles ont échoué complètement. Avec toujours plus de bouches à nourrir, la surpopulation détruit à la fois l'environnement et l'économie de nombreuses nations du Tiers Monde, empêchant la formation d’une classe moyenne prospère, qui est la base indispensable de toute société. Tout cela parce que nous sommes trop compatissants pour mettre en œuvre la seule solution gagnant-gagnant à long terme: employer notre aide humanitaire pour aider les pauvres des régions surpeuplées à n’avoir qu’un ou deux enfants. Cela leur permettra de bien nourrir et éduquer les générations futures avec une chance de développer pleinement leur potentiel humain, puis de devenir cette nécessaire classe moyenne. S'ils ont les moyens d’élever leur famille, les parents n’auront plus besoin d'avoir beaucoup d'enfants pour espérer qu’au moins un ou deux puissent ensuite assurer leurs vieux jours.

Un bienfait pour le monde

Il n'y a pas de solutions faciles. Mais il y a des solutions évidentes. Si nous avons la compassion et le courage de rechercher des solutions gagnant-gagnant durables, nous avons une chance de préserver nos surplus pour aider les autres et de le faire avec une bonne surveillance et un minimum de souffrance, évitant ainsi le risque d’agir dans la panique et de surréagir, voire pire.

Les personnes désespérées seront toujours attirées vers les lieux où elles pourront se sentir libres, bien nourries et en sécurité. C’est une réaction naturelle et (à l'exception des nombreux jihadistes) ce n’est pas par mauvaise intention qu'ils essaient de venir chez nous.

Aucune culture dans l'histoire du monde n'a apporté autant de liberté, de richesse et de santé à tant d'autres. Elle est un bienfait pour l'humanité, et ce serait une grande perte pour le monde si nous ne choisissons pas de la préserver.

Traduction libre Cenator pour Les Observateurs.

Source : 10news

Tessin. Le réseau kosovar volait des permis de séjour directement dans nos administrations.

L'article date du 18 février 2017 mais notre presse romande a caché le pedigree des coupables, et le fait que notre administration naturalise certaines de ces crapules.

On constate également que ces gens ne sont pas du tout discriminés, bénéficiant au contraire (discrimination positive?) de postes de fonctionnaires très bien payés. Leurs remerciements étant la spoliation de la Suisse qui leur a offert une belle vie! Ils ont ainsi tissé des réseaux entre étrangers pour mieux nous voler. C'est dire à quel point ces "naturalisés" ne sont aucunement suisses et ne défendront jamais nos valeurs!

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Onze jours, onze suspects. Moins de deux semaines après le début du scandale des permis qui a frappé en premier l'Office des migrations tessinois et par la suite le monde de l'édition, un système complexe avec une foule d'enquêtes et un labyrinthe de noms et de rôles émergent: Le corrupteur, le fonctionnaire, l'ex, l'instigateur... il appartient aux enquêteurs de faire la lumière sur les responsabilités et de découvrir et de trouver jusqu'où portent les réseaux de liens. Avec l'anonymat nécessaire, nous avons essayé de faire un exercice de simplification pour décrire et résumer les étapes et les personnages de cette histoire:

 

Permessi- fatti, luoghi e persone (1)

 

1. L'individu âgé de 25 ans, Suisse d'origine Kosovare de Bellinzone est le principal suspect. Le "corrupteur", arrêté le 7 février, est le propriétaire d'Aliu Big Team: entreprise de construction en liquidation qui a servi d'écran pour demander des permis contrefaits, afin de faire venir des travailleurs de l'étranger et les envoyer, au noir, sur divers chantiers de construction (une quinzaine aussi dans le canton de Schwyz). Il a travaillé pendant deux ans pour M + M Échafaudage, appartenant à un entrepreneur kosovar qui a fini lui aussi dans les filets de la justice. Fan de l'ACB (Club de foot: l'AC Bellinzone), il a été arrêté à Pristina en juin 2016, pour des accusations de trafic d'êtres humains entre le Kosovo et la Suisse et condamné à 6 mois de prison. Au Tessin, les accusations formulées à son encontre sont: traite d'êtres humains, corruption, falsification de certificats et infraction à la loi fédérale sur les étrangers.

2. Un homme âgé de 27 ans de Bellinzone (KA) : frère du principal suspect (Nd Christian Hofer et donc Kosovar), travaille comme infirmier, et participe à divers titres à l'affaire.

3. Le fonctionnaire, naturalisé suisse depuis 2011 selon le graphique (pas d'origine spécifiée) de Giubiasco (CS) âgé de 28 ans : le « corrompu ». Lui aussi a été arrêté le 7 février, il est employé dans la section des autorisations, où il travaille depuis 2009. Il a milité à l'ACB. Avec l'aide de sa petite amie, ancienne fonctionnaire, il aurait favorisé l'octroi de permis B contrefaits à des personnes qui n'en avaient pas le droit. Le couple aurait agi de connivence avec les deux frères d'origine kosovare. Il est accusé de vol, de corruption passive et de violation à la loi fédérale sur les étrangers.

4. L'ex-fonctionnaire de 28 ans (JD) : originaire de la Levantine, Suissesse, fiancée de l'ancien fonctionnaire de 28 ans, a été arrêtée elle aussi le 7 février. Licenciée en 2016 par l'administration cantonale, avec son fiancé, elle aurait favorisé l'octroi de permis de permis B contrefaits. Elle est également accusée de vol, de corruption passive et de violation à la loi fédérale sur les étrangers.

5. Un ressortissant Turc de 27 ans de Bellinzone : ami du fonctionnaire de 28 ans, a été arrêté un jour plus tard: le 8 février. Il a reçu le matériel volé à l'Office des migrations et a admis l'avoir montré au fonctionnaire, qu'il connaissait déjà depuis longtemps. Il nie l'avoir vendu.

6. Une Suissesse de 23 ans (FR) : ex-petite amie du Turc de 27 ans et ancienne collaboratrice à l'Office des migrations, elle a été arrêtée le 8 février. Elle a soustrait des feuilles de papier de sécurité et des étuis pour divers types de permis. Toutefois, elle aurait révélé aux enquêteurs que l'idée provenait de son ex-fiancé. Elle est sous enquête pour: Vol, recel de biens volés et infractions à la loi fédérale sur les étrangers.

7. Un homme de 24 ans de Biasca (B.B.), naturalisé suisse depuis 2007 selon le graphique (pas d'origine spécifiée): le "footballeur", lié à l'ACB par le passé. Depuis 2014, il travaillait à l'Office des poursuites et des faillites de Faido. Il fait l'objet d'une enquête pour violation du secret professionnel. Il aurait informé le fonctionnaire de 28 ans de l'Office des migrations que la police s'intéressait à lui.

8. Un ancien entrepreneur de 42 ans, Kosovar (ZQ), résidant à Giubiasco. Arrêté le 15 février, le « recruteur » et propriétaire de plusieurs entreprises dans le sud et au nord des Alpes. Pour l'une d'entre elles, la société M + M Échafaudage, basée à Camorino, Le principal  suspect âgé de 25 ans a travaillé dans le passé, pour l'une d'entre elles, la société M + M Échafaudage, basée à Camorino. Il est accusé de: Traite d'êtres humains, d'usure répétée, de falsification répétée de certificats, d'incitation aggravée et répétée à l'entrée, au départ ou au séjour illégal de personnes.

9. Un homme de 32 ans, Kosovar (AB), résident à Bellinzone, partenaire de l'entrepreneur âgé de 42 ans, il s'occupait du personnel des entreprises de ce dernier. Il se trouve en prison depuis le 15 février, il est lui aussi accusé de: traite d'êtres humains, d'usure répétée, de falsification répétée de certificats, d'incitation aggravée et répétée à l'entrée, au départ ou au séjour illégal de personnes.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Appel de Daesh à la migration vers l’État islamique

Extrait d’un livre à paraître sur 

La migration (hijrah) dans l’islam

Interprétation des versets relatifs à la migration à travers les siècles

Daesh, acronyme de al-dawlah al-islāmiyya fi-l-ʿirāq wa-al-shām, littéralement «État islamique en Irak et dans le Cham [Syrie]», est une organisation terroriste, militaire et politique d’idéologie salafiste djihadiste s’étendant sur de vastes territoires en Irak et en Syrie et exerçant une influence dans plusieurs pays du monde musulman à travers l’allégeance de nombreux groupes djihadistes, les plus importants étant Boko Haram au Nigeria, Ansar Bait al-Maqdis dans le Sinaï égyptien et le Majilis Choura Chabab al-Islam en Libye. Il apparaît également en Afghanistan, où il tente de supplanter les talibans. À partir de 2015, il commet des attentats jusqu’en Europe et en Amérique du Nord. Il se proclame un califat sous le nom d’État islamique, ayant pour calife Abou Bakr Al-Baghdadi, successeur de Mahomet. Il est classé comme organisation terroriste par de nombreux États et est accusé par les Nations unies, la Ligue arabe, les États-Unis et l’Union européenne d’être responsable de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de nettoyage ethnique et de génocide. Il s’adonne également à la destruction de vestiges archéologiques millénaires dans les territoires qu’il contrôle.

Daesh a des combattants tant locaux qu’étrangers, venus des cinq continents. Le 19 août 2014, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) affirmait que ses effectifs étaient de 50’000 hommes en Syrie. Parmi ceux-ci, 20’000 auraient été étrangers et 6000 auraient été recrutés pendant le seul mois de juillet 2014.

Pour attirer les combattants, Daesh exploite la doctrine musulmane de la migration qu’il expose dans ses revues, dont nous produisons des extraits plus bas, en anglais et en français, publiés respectivement dans Dabiq en 2014 et dans Dar al-islam en 2015. Nous en donnons ici un résumé.

L’article en français définit la migration comme «le fait de sortir de la terre de mécréance vers la terre d’Islam». Ce qui correspond exactement au sens qui lui est donné par le Coran, les exégètes, les juristes classiques et les fatwas à travers les siècles.

Quant à la terre d’Islam, elle est définie comme était le pays où les lois islamiques sont appliquées. C’est donc un appel à la migration adressé non seulement à des pays non musulmans anglophones et francophones, mais aussi à des pays musulmans où la loi musulmane n’est pas appliquée – des pays considérés par Daesh comme des pays mécréants, au même titre que les pays occidentaux. Ainsi, si la migration doit intervenir, elle ne peut pas viser n’importe quel pays musulman, elle doit concerner un pays qui applique les lois islamiques, ce qui serait le cas de l’État islamique.

L’article en français va encore plus loin, et estime que le meilleur endroit pour émigrer est la Syrie (Cham) en se fondant sur le récit suivant de Mahomet: «Il y aura une migration après la migration [la première, par Mahomet], et les meilleurs gens de la Terre seront ceux qui resteront dans l’endroit où Abraham a fait la migration [en Syrie].» Daesh veut donc que des musulmans rejoignent ses rangs en Syrie.

Toutefois, Daesh ajoute: «La Syrie est sans aucun doute l’un des meilleurs endroits pour émigrer mais nous devons garder en tête que quiconque accomplit son jihad et son ribat [garder les frontières], où que lui ordonne son Émir, est dans une adoration plus grandiose que [celle qui consiste à] simplement habiter en Syrie ou même près des trois mosquées sacrées [de la Mecque, de Médine et de Jérusalem].»

Pour démontrer l’obligation de la migration dans le sens susmentionné, Daesh invoque des versets du Coran (M-85/29:56; H-92/4:97-99), des récits de Mahomet, les exégètes Al-Baghawi et Ibn Kathir et des juristes musulmans. Il souligne que la migration «ne s’interrompra pas tant que les mécréants seront combattus» (récit de Mahomet).

Daesh rappelle les mérites spirituels de la migration et ses bienfaits terrestres en invoquant les versets H-87/2:218 et H-92/4:100 ainsi que des récits de Mahomet. Quant à celui qui délaisse la migration, il rompt ses liens avec les musulmans, selon le verset H-88/8:71, des récits de Mahomet et des juristes musulmans dont certains vont jusqu’à le considérer comme pécheur, mécréant, voire apostat. N’est dispensé de la migration que «celui (…) qui ne peut l’accomplir à cause d’une maladie, de la contrainte, de la faiblesse parmi les femmes, les enfants et leurs semblables», selon les versets H-92/4:98-99 et Ibn-Qudamah. L’obligation s’adresse aussi à la femme, même sans mahram [tuteur mâle], si elle craint pour sa religion ou pour elle-même. Ce qui constitue une exhortation aux femmes de rejoindre Daesh. Des fatwas ont d’ailleurs incité des femmes à soulager les combattants en s’adonnant à des rapports sexuels avec eux – ces textes parlent de «jihad al-niqah: jihad par le coït».

Daesh signale aussi aux musulmans qui refusent de le rejoindre que la migration est «une nécessité pour le musulman pour qu’il ne vive pas au milieu des nations injustes qui désobéissent à leur Seigneur et encourent ainsi sa colère», citant à l’appui le verset H-88/8:25. Il ajoute que le fait de vivre avec les mécréants expose le musulman à la persécution, citant les versets M-72/14:13, H-87/2:217 et M-69/18:20 et H-92/4:102 et Ibn-Qudamah qui dit: «Si le musulman craint la prison, le mieux est qu’il combatte jusqu’à ce qu’il soit tué, sans se laisser faire prisonnier, car il aura ainsi de hauts grades au paradis et il évitera d’être sous l’autorité des mécréants qui pourront ainsi le torturer, en faire un esclave ou le tenter dans sa religion.»

Daesh termine par ces propos: «Et pas de meilleure arme pour éviter la prison que la ceinture d’explosif que porte nos frères, émirs et soldats dans l’État du Tawhid: le Califat Islamique.»

L’article en anglais relève le caractère unique dans l’histoire de la revivification de l’État islamique sous le calife Abu-Bakr Al-Baghdadi, État «établi par l’émigration de pauvres étrangers de l’Est et de l’Ouest, qui se sont ensuite rassemblés dans une terre de guerre étrangère et ont promis fidélité à un homme ‹inconnu›, malgré la guerre menée par des forces politiques, économiques et militaires ainsi que des services de renseignement de nombreuses nations du monde contre leur religion, leur État et leur migration.» Ce phénomène n’est même pas apparu dans l’État de Médine établi par des migrants de Quraysh ayant de nombreux liens en commun. Les combattants de l’État islamique ont abandonné leurs familles et leurs pays et se sont réunis sans jamais s’être connus auparavant. Il s’agit de «la plus grande collection de migrants dans le monde, (…) une merveille de l’histoire, qui a ouvert la voie de l’Al-Malhamah al-Kubra» (la grande bataille avant l’heure finale).

Ce phénomène, ajoute l’article, rappelle le récit de Mahomet: «L’islam a commencé comme une chose étrange et va redevenir étrange; bienheureux les étrangers.» On lui demanda: «Qui sont les étrangers?» et il répondit: «Les étrangers qui ont laissé leurs familles et tribus.»

Cet article ajoute que la grande bataille avant l’heure finale aura lieu en Syrie (Cham), selon un récit de Mahomet. Selon un autre récit, «la Syrie est le lieu de la réunion et de la résurrection». L’immigration fait partie de la religion d’Abraham qui a déclaré son hostilité envers les polythéistes et les tyrans. D’autres récits sont cités en faveur de la migration vers la Syrie. Ibn-Taymiyyah a dit: «L’Islam à la fin des temps sera plus manifeste en Syrie. […] Ainsi les meilleurs des gens sur la terre à la fin des temps seront ceux qui gardent le pays de la migration d’Abraham, qui est la Syrie.» L’article conclut: «Ainsi, ceux qui ont quitté leurs tribus – les meilleurs des serviteurs d’Allah – se sont rassemblés autour d’un imām et ont formé une jamā’ah (un groupe) sur le chemin d’Abraham. Ils se sont rassemblés dans le pays des malahim (des batailles) peu avant l’apparition d’Al-Malhamah al-Kubra (la grande bataille), ont annoncé leur inimitié et leur haine pour les adorateurs de la croix, les apostats, leurs croix, leurs frontières et leurs urnes, et ont promis allégeance au califat, promettant de mourir en le défendant.»

L’article associe ensuite la migration à la notion de sincérité. Ceux qui migrent sont ceux qui abandonnent l’hypocrisie pour la sincérité. Les hypocrites sont ceux qui disent une chose et en font une autre (versets H-109/61:23 ; H-113/9:75-77), rechignent à combattre pour Dieu (H-87/2:246-247) ou demandent des choses compliquées à Dieu au lieu d’exécuter ses ordres (H-87/2:71). De ce fait, tout musulman doit cesser de chercher des prétextes pour ne pas accomplir son devoir de migration, surtout après l’établissement du califat qui «a plus que jamais besoin d’experts, de professionnels et de spécialistes qui peuvent contribuer à renforcer sa structure et à répondre aux besoins de ses frères musulmans. Sinon, ses prétentions deviendront une preuve plus forte contre lui au jour du jugement.» Il ajoute:

Quant aux étudiants musulmans qui utilisent ce même prétexte maintenant pour continuer à délaisser l’obligation de l’époque, ils doivent savoir que leur migration de Dar al-kufr vers Dar al-islam et le jihad sont plus obligatoires et plus urgents que de passer un nombre inconnu d’années à étudier tout en étant exposés à des doutes et des désirs qui vont détruire leur religion et mettre fin pour eux-mêmes à tout avenir possible pour le jihad.

L’article cite un récit de Mahomet: «Celui qui meurt sans prendre part à une bataille et sans vouloir prendre part à une bataille, est mort avec un trait d’hypocrisie.» Abandonner la migration, soit la voie du jihad, est une affaire grave, cela signifie déserter volontairement le jihad, accepter la condition tragique d’un spectateur hypocrite, et ainsi tomber sous le coup de la condamnation coranique (H-90/33:20; H-113/9:46-47). L’article ajoute:

Ce sentiment constant de doute de soi devrait détruire ses entrailles. Dans le passé récent, les musulmans sincères auraient pleuré et prié quotidiennement pour s’évader des terres de qu’ûd (abandon du jihad) vers les terres du jihad, même s’ils ne vivaient que comme soldat en attente constante de l’occasion de combattre. Ils rêvaient d’aller en Irak, en Afghanistan, au Yémen, en Tchétchénie, en Algérie, en Somalie et au Waziristan, mais en vain. Ils savaient que le seul moyen pour un homme qui aspirait à n’avoir ne serait-ce qu’une graine de moutarde de foi en son cœur, à préserver sa foi, était de quitter l’Occident. Avant, une telle idée aurait pu sembler impossible à certains, mais aujourd’hui il existe un califat prêt à accepter tous les musulmans et toutes les musulmanes sur ses terres, à faire tout ce qui est en son pouvoir pour les protéger en se fondant sur Allah seul.

Sous le titre «Il n’y a pas de vie sans jihad et il n’y a pas de jihad sans migration», l’article cite un récit – «Fais le jihad dans la voie de Dieu, car c’est une des portes du Paradis par laquelle Allah repousse l’inquiétude et la tristesse des âmes» – et les versets H-113/9:14-15: «Combattez-les. Dieu les châtiera par vos mains, les couvrira d’ignominie, vous secourra contre eux, guérira les poitrines des gens croyants, et fera disparaître la rage de leurs cœurs. Dieu revient sur qui il souhaite. ~ Dieu est connaisseur, sage.» Puis il ajoute: «Cette vie de jihad n’est pas possible sans que tu fasses tes bagages et te rendes dans le califat.» Rester dans la mauvaise compagnie des mécréants détruit le cœur. Mahomet dit à cet égard: «Je me dissocie de chaque musulman qui vit parmi les polythéistes.» L’article précise que même si une personne passait toutes ses journées dans une mosquée à faire la prière et étudier la religion, mais résidait parmi les mécréants sans faire le jihad, une telle personne ne ferait que fournir la preuve de son péché et témoignerait contre elle-même.

L’article donne ensuite des conseils à ceux qui entreprennent la migration vers l’État islamique. Par exemple:

  • Il ne faut pas soucier de ses besoins. Un récit de Mahomet dit: «Si vous comptez sur Allah et l’invoquez comme il devrait être invoqué, Allah subviendra à vos besoins comme il subvient aux besoins des oiseaux. Ils s’envolent le matin affamés et reviennent le soir rassasiés.»
  • Il ne faut pas se dire: «Je ne réussirai pas ma migration.» La plupart de ceux qui l’ont tenté ont réussi à rejoindre le califat. Parmi ceux-ci, certains ont voyagé par la terre, parfois à pied, de pays en pays, traversant frontière après frontière, et Allah les a amenés en toute sécurité au califat.
  • Il ne faut pas se dire: «Je pourrais être arrêté.» Ce risque est incertain tandis que l’obligation de la migration est certaine. Il n’est pas correct d’annuler ce qui est certain par ce qui est incertain.
  • Il ne faut informer personne de votre intention de migrer.
  • Ne vous inquiétez pas pour l’argent ou l’hébergement, pour vous-même et votre famille. Il y a beaucoup de maisons et de ressources pour vous et votre famille.

Dans l’introduction du numéro 3 de la revue dans lequel est publié l’article en français, il est dit:

L’Etat Islamique est le seul endroit au monde depuis des siècles où la loi d’Allah est appliquée. Il est donc une obligation pour tout musulman de rejoindre la wilâyah la plus proche, s’il ne peut faire cela qu’il frappe les ennemis d’Allah où qu’ils soient: «Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade» [H-113/9 :5].

Daesh a publié à cet effet un manuel en anglais intitulé Safety and security guidelines for Lone World Mujahideen and small cells. Ce manuel prodigue une série de conseils à ceux qui souhaiteraient commettre un carnage sans préparation ni coordination particulières. À la page 58 du manuel, dont la couverture représente la statue de la liberté et la ville de New York en flammes, le texte évoque l’importance de l’effet de surprise pour obtenir le résultat le plus destructeur et meurtrier possible. Il explique également que pour minimiser les risques de se faire repérer, les djihadistes solitaires potentiels ont intérêt à se réunir dans des établissements publics de divertissement tels que les bars et les boîtes de nuit, car les gens y seront ivres et ne se soucient pas de leur présence: «Un endroit où la musique est très forte est préférable pour discuter, car les conversations ne pourront pas y être enregistrées», précise le manuel.

Le point clef de ce manuel traduit en anglais pour les non-arabophones réside dans l’importance de «se fondre dans la masse». Ainsi, il explique que les personnes dont le passeport indique un nom occidental doivent porter une croix, pour mieux passer pour des chrétiens. Ceux ayant un nom arabo-musulman en revanche ne doivent surtout pas faire cela, au risque d’être découverts. Par ailleurs, il est fortement conseillé aux «loups solitaires» de porter des bijoux et des montres pour «faire comme les Occidentaux», ou encore de se raser la barbe, ne pas porter d’objets rituels islamiques pour ne pas attirer l’attention et d’éviter les salutations typiques musulmanes. Il doivent aussi se parfumer, mettre du déodorant et de la lotion après rasage. Le manuel va jusqu’à proposer de créer un maximum de fausses alertes, afin d’exaspérer la police et ainsi de distraire les forces de l’ordre, de les inciter progressivement à baisser leur garde.

Ce livret a été largement partagé sur les réseaux sociaux et même si, pour l’instant, rien ne permet d’affirmer que les terroristes de Paris y ont eu recours, cela ne paraît pas impossible puisqu’il a été établi que les frères Abdeslam, notamment, avaient adopté un mode de vie et une apparence occidentales quelques mois avant de perpétrer les attaques qui ont fait 130 morts et 352 blessés, le 13 novembre dernier à Paris.

 

Dr Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et en anglais, et auteur de nombreux ouvrages

L’autodétermination est le bien suprême de chaque pays

Par sa décision surprenante le peuple britannique a exprimé sa préférence pour l'autodétermination par rapport à une autorité extérieure. La campagne de votation autour du "Brexit" donne une idée combien il est difficile pour un pays, qui a accepté d'entrer dans une structure d'Etats comme l'UE, d'en ressortir. Donc, gare aux tentatives de se lier à l'UE!

Autre révélation de ce scrutin et des grands débats qui ont émaillé la campagne de vote: à chaque fois qu'il est question de l'UE, un profond clivage apparaît entre l'élite politique et la population. Les gens de la rue, en Grande-Bretagne comme ailleurs, ressentent dans leur vie quotidienne les effets désastreux des vagues de migration énormes et incontrôlées et des pressions qui en résultent sur les salaires et la prospérité.

Le peuple britannique ne s'est pas décidé contre l'Europe, mais contre l'erreur de construction qu'est l'Union européenne. Il s'agit maintenant de profiter de cette décision et de focaliser désormais l'Europe sur les avantages de la coopération économique. L'UDC aussi mise sur des rapports économiques et sur des accords bilatéraux conclus entre partenaires égaux en droit. La Suisse ne doit cependant pas s'orienter unilatéralement en fonction de l'UE.

L'UDC invite le Conseil fédéral à stopper immédiatement toutes les négociations visant à rapprocher encore plus la Suisse de l'UE par le biais d'un accord institutionnel. Secouée par des crises, l'UE perd avec la Grande-Bretagne un pilier important. Rattacher la Suisse aux institutions UE moyennant un accord-cadre équivaudrait à sauter sur un bateau en train de sombrer. L’UDC exige avec insistance que la Suisse applique enfin de manière autonome le mandat constitutionnel approuvé par le peuple de gérer l’immigration moyennant la préférence nationale, des plafonds et des contingents. En revanche, le Conseil fédéral doit ouvrir dans les plus brefs délais des négociations avec la Grande-Bretagne en vue de renforcer la coopération économique entre deux partenaires sur un pied d'égalité.

UDC Suisse, 24 juin 2016

 

Réfugiés : la paroisse réformée de Malleray endort le peuple

Donner l’occasion aux requérants d’asile et aux habitants de se rencontrer : c’est le but de l’après-midi sportif et culturel qui aura lieu le 19 juin à Malleray. Initiée par le Réseau Migration de Valbirse avec le soutien des églises chrétiennes de la commune, la manifestation fait suite au petit magasin gratuit organisé en mars à Reconvilier. Les organisateurs espèrent voir des liens se tisser entre les réfugiés et les habitants pour que d'autres activités soient organisées spontanément par la suite.

Dissiper la peur de l'autre

D'une part, il y a la timidité des requérants, et d'autre part la peur manifestée par certains habitants à l'arrivée d'étrangers. "Une peur qui n'a pas lieu d'être" selon Claudine Bassin, membre du conseil de la paroisse réformée de Malleray, qui relate la méfiance exprimée par certains lorsqu'une voiture de police passe près du centre d'accueil. Un sentiment qui contraste avec l'intérêt et l'engagement de citoyens : des démonstrations et activités seront proposées par des sociétés locales le 19 juin. Malgré le Ramadan, plusieurs requérants prépareront des spécialités culinaires. /sca

Dimanche des réfugiés

L'après-midi de rencontre aura lieu le 19 juin 2016 dès midi sur le terrain du Centre sportif de Champ-Martin à Malleray.

 

Source

La catastrophe migratoire

Du Bataclan à Cologne, de la mer Égée à la Scandinavie : chacun le voit, l’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe. L’invasion les menace d’anéantissement. Ses causes ? L’explosion démographique du Sud, les guerres, mais pas seulement. Après quarante ans de déni organisé, la réalité s’impose nous dit dans son livre Jean-Yves Le Gallou.

Karim Ouchick, Jean Yves Le Gallou, Frédéric Pichon
Karim Ouchick, Jean Yves Le Gallou, Frédéric Pichon

Le 24 mai, nous fûmes nombreux à assister à conférence organisée par SIEL, un parti souverainiste qui revendique les racines chrétiennes de la France. Son positionnement politique est clairement à droite. Une droite nationale se voulant défenseur de la patrie, de l'Histoire de la France, de Clovis à aujourd'hui.

Parmi les présents, il y avait des militants de SIEL bien sûr, mais aussi du Front National, de Debout la France, des veilleurs, et des sans étiquette. Tous avaient à cœur de défendre les idées regroupant à la fois Jeanne et Marianne. Tous, le plus souvent acteurs et militants.

Énarque, inspecteur général de l’administration, ancien élu régional et européen, Jean-Yves Le Gallou a développé dans cette réunion et à partir de sources inédites un constat accablant aussi documenté que sans concession. Il nous fait un tableau noir de la situation, mais non sans espoir : notre patrie, notre continent, notre civilisation peuvent encore se réveiller dit-il à condition de changer radicalement de modèle. Changer de paradigmes qui devraient tenir compte du collectif plutôt que de l'individu. Ainsi, il nous a démontré que les "Droits de l'homme" qui a priori, semblent naturels et évidents, se sont transformer en droit de détruire les Nations au nom de l'individu.

  • Les droits de l'homme comme outil de destruction du collectif.
  • Les droits de l'homme basé sur des conventions venues de l'ONU et de la cour européenne ont fini par interdire aux nations de promouvoir leurs propres intérêts et de défendre leur territoire, leur culture, leur mode de vie. Le char de la nation emportant le peuple, stoppé net devant la brindille allogène et exigeante venue d'Orient.

"Droit de l'homme" devenu système politique, si ce n'est religion. Il s'est armé d'associations subventionnées surveillant les dérapages du bon peuple. Associations LICRA, MRAP, LDH, SOSRacisme comme des  garde-chiourmes de la pensée unique. Au deuxième niveau interviennent les médias qui ne sont pas indépendants et souvent liés au premier niveau associatif, le troisième étant la justice, celle du mur des cons y compris, une justice qui sanctionne et nourrit les garde-chiourmes en indemnités judiciaires. Le quatrième niveau est politique mais totalement sous la coupe des règles "droits de l'hommistes" édictée par les différentes jurisprudences venues de notre système judiciaire, du Conseil d'État et des différentes cours de justice.

Il faut bien le dire, le système judiciaire n'est pas une source de protection et de liberté, mais une cause des contraintes nouvelles que subissent les Français. Jean de la Fontaine dans les "Animaux malades de la peste" ne serait pas étonné de ces méthodes qui consistent à choisir les victimes et les coupables. Système qui transforment les vrais coupables, en innocents sociaux, où en "déséquilibrés". Il fait des vraies victimes, de vrais coupables en fonction de leurs origines. Un exemple simple que l'on peut citer, c'est la violence faite aux veilleurs il y a trois ans, alors même qu'ils étaient non violents, mais portaient le mauvais tee-shirt de la Manif pour tous, et l'extrême mansuétude envers les "antisfas" ayant le bon tee-shirt de l'extrême gauche et qui ont tenté plusieurs fois pourtant de massacrer des policiers.  Soulignons en passant, que même Nicolas Sarkozy n'ose pas dire extrême gauche et utilise l'expression "ultra gauche". Le mot "extrême" jugé négatif, est réservé aux vilains de l'extrême droite y compris si c'est un paisible citoyen qui ne fait que se défendre face un "déséquilibré" qui sera libéré rassurez-vous, dans la journée par un juge forcément apitoyé par cette pauvre victime de la société ! Surtout s'il est d'origine ou venue d'ailleurs.

La participation des présents a été exceptionnelle et a pu nous démontrer que rien n'est joué.

Des questions furent posées, des faits furent dénoncés comme les téléfilms et autres documentaires et journaux télévisés orientés dans le sens de la bien pensance et de la culpabilité obligatoire du blanc, du français de souche.  Les messages subliminaux de la publicité en faveur de la mixité et du métissage ou l'homme noir est partout présent aux côtés de la femme blanche, un cran en dessous. Parano? Obsession racistes ? Jugez par vous-même !

Jean Yves Le Gallou nous fit sourire lorsqu'il décrivit les positionnements photographiques des fameux migrants: la maman tenant par la main le jeune garçon, le papa ayant sur les épaules la petite dernière ayant le nounours dans les mains, "souriez ou soyez triste, clic clac, circulez maintenant, et n'oubliez pas de me rendre la peluche". Pour une autre photo bien larmoyante et toute pleine d'émotion débordante pour faire pleurer dans les chaumières, les gogos européens. À vomir.

  • Oui il faut être vigilant !
  • Oui il faut résister!
  • Oui il faut dénoncer la dictature de fait et démonter les mécanismes d'influence médiatique auprès de nos amis.
  • Oui, il faut chaque jour dénoncer sur les réseaux sociaux, et sans doute s'engager dans une forme de résistance.
  • Surtout ne pas rester clouer dans son canapé à attendre que d'autres bougent pour soi.
  • Refuser de sombrer dans la gamelle de l'hébétude tendue par les médias.
  • Il faut refuser ce monde que les mondialistes nous promettent, il n'est pas notre terre promise, bien au contraire, ce monde de demain sera notre tombe. Il est temps que notre peuple se réveille et réalise que nous avons peu de temps pour renverser la vapeur.

Gérard Brazon

Corruption à Genève: Un Marocain naturalisé suisse comme principal accusé

Christian Hofer: Un article qui n'est pas disponible sur le site Internet du Matin et qui n'apparaît que dans la version papier. On comprend mieux pourquoi.

Quant aux "autres personnes de nationalité suisse" évoquées, on se rend vite compte qu'il s'agirait aussi de naturalisés. Un grand bravo à notre administration qui naturalise n'importe qui et qui souille notre passeport par la même occasion! Et tous ces protagonistes ont bien profité de notre pays: de bons postes dans l'administration avec des salaires confortables (à la place de Suisses de souche), une bonne formation: aucune excuse! Nos impôts finissent dans l'escarcelle d'étrangers au nom de la discrimination positive si chère à la gauche!

Nos remerciements à Caroline et Aldo.

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Corruption. A Genève, l'un des quatre individus interpellés jeudi à l'Office de la population est décrit comme un homme sans histoire. Tous sont en détention provisoire.

La police a saisi son ordinateur, celui de l'un de ses fils. La perquisition qui a eu lieu jeudi dans un appartement à Carouge (GE) a également permis de mettre la main sur une somme de 200'000 francs, selon nos informations, S., la cinquantaine, père de trois enfants, Marocain naturalisé Suisse, travaillait depuis plus de dix ans à l'Office cantonal de la population et des migrations (OCPM) où il a été arrêté jeudi matin. Trois autres personnes - Toutes de nationalité suisse - ont été interpellées dans le cadre de cette affaire de corruption, dont un ancien employé du même office, d'origine kosovare, qui avait été placé en temporaire pendant sa période de chômage.

L'homme, assistant social de formation, aujourd'hui agent de sécurité, ne travaille plus pour cette administration. Il connaissait S. depuis deux ans environ. A Carouge, les voisins de S. le décrivent comme un homme très souriant et poli. Assez discret. Sans aucun signe extérieur de richesse. "Il a une vieille voiture depuis des années", indique l'un d'eux. Aussi ne comprennent-ils pas comment une telle somme a pu être retrouvée à son domicile.

Déjà dénoncé

L'enquête du "Matin" a permis de remonter à deux sociétés établies à l'adresse de l'employé de l'OPCM, dont l'une active dans l'art et l'autre dans l'import-export de tout produit, notamment dans le domaine du bâtiment. Mais ces entreprises remontent à plusieurs années. L'adresse étaient en réalité utilisée par un proche de S. sans qu'aucun lien ne soit établi avec les faits qui lui sont reprochés.

Alors, que sait la justice genevoise sur cet empoyé? Quid de la grosse somme d'argent retrouvée à son domicile? Selon la Tribune de Genève citant l'avocate de S., il s'agissait des économies de ce père de famille, lequel contest tous les reproches qui lui sont faits, à savoir la corruption passive et la gestion déloyale des intérêts publics. Ces quatre arrestations font suite à une enquête d'envergure de la police, plusieurs personnes ayant été mises sous écoute. Une source nous indique avoir dénoncé le fonctionnaire il y a quatre ans déjà et fait état d'un trafic de permis de séjour (étudiants et permis C, notamment) avec le Maghreb et certains pays d'Afrique.

Source

 

Terrorisme et migration: nous produisons des légions de déracinés et de mécontents.

De Roger Köppel

L'Europe est sur le point de s'autodétruire. Aucune civilisation qui ne sécurise plus ses frontières et accueille, sans orientation, des centaines de milliers, voire des millions d'étrangers difficilement ou à peine intégrables, n'a de chance de survie. La mentalité délirante du «nous y arriverons» a régulièrement provoqué des catastrophes au cours de l'histoire européenne. Il est probable que les hommes d'État européens se soient aussi dit «nous y arriverons» en lançant leurs armées dans une guerre qu’ils pensaient de courte durée pendant l'été 1914. Quatre ans et des millions de morts plus tard, on a reconnu l'erreur. Ce sont les peuples qui en ont payé le prix, pas les gouvernants. La surestimation de ses propres capacités est la source de tous les maux.

Le problème fondamental aujourd'hui reste l'islam. Pour des raisons sur lesquelles nous n'avons pas besoin de nous attarder, cette religion est particulièrement exposée au risque de détournement par des fanatiques et des fous attirés par la mort. Ce n'est pas la foi en elle-même qui est à blâmer, toutefois, il est troublant que ce ne sont pas des bouddhistes, des protestants, des juifs ni des Témoins de Jéhovah barbares qui font sauter des aéroports et des terrains de jeu. Ce sont des membres de la communauté musulmane qui s'arrogent le droit au nom de leur Dieu de commettre de telles atrocités. Le détournement de Dieu à des fins terrestres existe ou a existé probablement dans de nombreuses religions. Mais la virulence de la terreur islamiste est un fait. Le passer sous silence et l'enjoliver ne servent à rien.

Qu'ont à voir les attentats terroristes avec l'immigration actuelle en provenance d'Afrique du Nord et du Proche-Orient? Les personnes bienveillantes calment le jeu. Elles disent que les poseurs de bombes sont nés en Europe et ont un passeport européen. C'est vrai. Mais c'est bien ce qui est alarmant. Apparemment, les communautés musulmanes en France, en Belgique ou en Allemagne sont des foyers de non-intégration et d'incitation à la haine religieuse. La «politique d'intégration» portée aux nues des États a échoué. Les naturalisations ne constituent pas un prérequis, mais devraient éventuellement attester une intégration réussie. Paris et, maintenant, Bruxelles sont des symptômes aigus d'une politique d'immigration erronée, qui va mal.

Alors que l'intégration des musulmans nés dans ces pays ne marche guère, l'UE accueille des millions de croyants de l'islam d'Afrique du Nord et du Proche-Orient. Cela ne fait qu'augmenter considérablement la menace de terrorisme en Europe. Le risque existe que pénètrent sous le couvert de l'asile des islamistes, futurs auteurs d'attentats-suicides. Je trouve, cependant, encore plus catastrophique le fait que des politiciens uniquement soucieux de leur image fassent subir à nos sociétés, sans mandat pour le faire, des changements assimilables à une thérapie de choc, à un niveau transnational, et ce, à vitesse grand V.

La grande majorité des migrants ne remplissent pas les conditions pour réussir leur intégration dans notre économie concurrentielle. Au contraire, ils importent leurs visions de la politique, de l'État de droit, des femmes et de la religion qui datent d’avant la modernité. Ils viennent de régions où les luttes tribales et les vendettas ont encore cours, où l'on met en pratique avec un zèle sacro-saint, voire fatal, des idées moyenâgeuses sur l'honneur masculin. Il est prévisible que nombre d'entre eux finiront dans les filets de la protection sociale, sans la pression du travail pour s'adapter. Le risque est que nous produisions des légions de déracinés et de mécontents qui chercheront des soupapes d'échappement politiques à leur déception. La France et la Belgique ne sont qu'un avant-goût. Il est illusoire de croire que la politique puisse venir à bout de cette migration de masse.

Bien entendu, je ne crois pas que les structures ethniques ou culturelles soient immuables. L'homme est flexible et adaptable lorsque les circonstances l'exigent. Nous sommes la seule créature capable de se réinventer, concept que les philosophes ont appelé «transcendance pratique». Bien sûr, les musulmans peuvent se faire accepter dans notre société et réussir. Mais, force est de constater qu'il y a précisément des groupes et des cultures qui mettent plus de temps que d'autres à prendre pied. Ces différences culturelles et ces influences du milieu d'origine ne sont pas insurmontables, mais elles existent, et il faut les prendre en compte. Une bonne politique d'immigration est donc toujours une question d'individualités, de mesure et de nombre. Plus les difficultés d’intégration de certaines cultures sont grandes, plus l'immigration devrait être menée de manière prudente et mesurée. Les autorités doivent apprendre à dire non.

L'UE fait le contraire. L'accord sur les réfugiés avec la Turquie est un autre aveu de faillite. Bruxelles refile la responsabilité de protéger les frontières orientales de l'Europe à l'autocrate Erdogan. On paie des milliards, on fait miroiter aux Turcs la possibilité de voyager sans visa et, en plus, on leur prend des migrants du Proche-Orient, en nombre illimité. Ce n'est pas un accord, c'est une soumission. Elle montre que l'UE n'est plus en mesure ou plus désireuse d'exercer ses missions régaliennes essentielles. Les accords de Schengen sont désormais lettre morte, tout comme le Règlement de Dublin sur les réfugiés, qui n'a jamais fonctionné. La situation est instable et dangereuse. Des conflits sociaux menacent. L'extrémisme politique prendra de l'ampleur tant que les élites et leurs médias ne seront pas prêts à discuter des problèmes qu'ils ont créés, ni à les résoudre.

Et que se passe-t-il en Suisse? L'immigration ne ralentit pratiquement pas. L'initiative contre l'immigration de masse est encore loin de la mise en œuvre. Le Conseil fédéral fait primer les intérêts de l'UE sur la décision populaire. En matière d'asile, la ministre de la Justice Sommaruga mise excessivement sur la culture de l'accueil. La nouvelle révision de la loi sur l'asile rendra la Suisse encore plus attrayante pour les fraudeurs en matière d'asile et les faux réfugiés. Le Conseil fédéral devrait envoyer des signaux de protection accrue des frontières, n'accorder l'asile qu'aux personnes dont la vie et l'intégrité physique sont vraiment en danger. Au lieu de cela, on augmente les capacités d'accueil. Désormais, le gouvernement veut même avoir le droit d'exproprier des personnes privées et des communes. L'aide judiciaire pour tous les demandeurs d'asile devrait accélérer les processus. Ce serait une erreur de plus, car la Suisse ne renvoyant pratiquement pas les demandeurs d'asile déboutés, les conseils juridiques ne permettront au mieux qu'à ce qu'encore plus de faux réfugiés aient le droit de rester en Suisse encore plus vite – «en procédure accélérée».

Alors qu'il faudrait de la modération, c'est la démesure qui prévaut. Cela n'augure rien de bon.

Roger Köppel  / Die Weltwoche