Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail
Le rôle de la RTS est d’imposer la pensée unique en Suisse.
Cette RTS fabrique les opinions selon les directives de leurs élites, de façon similaire au KGB durant les années des républiques socialistes (URSS). Il s’agit d’ingénierie sociale, une pratique connue et utilisée depuis plus d’un siècle. Les gouvernements dits « démocratiques » l’appliquent graduellement et obtiennent avec succès les changements d’opinion profonds escomptés.
Ce processus est d’autant plus effectif qu’il est mis en œuvre simultanément sur plusieurs fronts (médias, cinéma, TV, écoles, universités, etc...).
Les idiots utiles de ce système, dont font partie les journalistes RTS, seront, avec le reste de la population, victimes de la déconstruction systématique de nos valeurs, déjà en cours et dont nous sommes témoins. Seuls les élites et l’oligarchie, architectes de cet effondrement planifié et programmé, en sortiront vainqueur.
Ces idiots utiles préparent un futur misérable pour leurs propres enfants, et pour les nôtres également. Leur endoctrinement a été bien plus intensif durant leurs études supérieures. Ils ont passé par un broyeur d’idées redoutablement efficace, formatés à la pensée unique.
Ils sont donc sincères lorsqu’ils nous matraquent quotidiennement avec leur idéologie socialiste totalitaire.
Ces journalistes n’ont plus comme but la quête de l’objectivité, ou la vérification des faits, mais l’avancement de l’idéologie dictée par les élites.
Leurs outils furtifs de désinformation (ou de communication persuasive) sont nombreux, bien connus et quotidiens, dont par exemple :
Proscription : Passer sous silence des informations non compatibles à leur ligne éditoriale. Taire des événements contraire à la pensée imposée rend ces derniers invisibles donc inexistants. Bien plus effectif que de les condamner.
Associations absurdes : Assembler des idées ou concepts incompatibles (amalgamer) lorsque cela pousse les gens vers une conclusion erronée mais idéologiquement conforme à la politique rédactionnelle.
Illusion d’autodétermination : Séquencer des sujets avec soin pour effectivement influencer la réflexion des auditeurs vers un bilan inexact mais concordant avec la doctrine éditoriale. C’est donner à l’auditeur l’illusion d’être parvenu à former sa propre conclusion.
La non-contradiction : La majorité des invités de la RTS (toutes émissions confondues) ne présente aucun conflit d’opinion, une solution élémentaire pour éviter la radiodiffusion d’idées contradictoires au dogme imposé par la police de la pensée.
La répétition : Il est possible de forcer l’acceptation d’une idée sans jamais la vérifier en la répétant de façon continue. C’est la preuve par l’affirmation répétée.
Un développement salutaire mais utopique serait le suivant : Que les idiots utiles de la RTS redeviennent des journalistes. Qu’ils retrouvent le goût de l’investigation, le désir de divulguer, le besoin d’informer, de défier, de contredire, de risquer leur confort en retrouvant l’éthique journalistique qui peut-être était le fondement de leur motivation originelle, et oser faire face à leur direction soumise aux élites.
Incontestablement, cela exige une bonne mesure de courage, et c’est pourquoi ce raisonnement relève de l’utopie. Il n’en reste pas moins que ce faisant, ils seraient en mesure de reconquérir la confiance des auditeurs de Suisse romande.
Abandonnons cette chimère et examinons des éléments de solution concrets :
1. Voter : Ne pas permettre à cette situation d’empirer et dans l’immédiat, voter non à la LRTV le 14 juin 2015.
2. Supprimer Billag : Le « débat sur le service public » ne produira aucune réforme profonde du rouleau compresseur à opinions qu’est la RTS. Il deviendra pertinent de soutenir l’initiative populaire pour la suppression de Billag. C’est le chemin qui garantira la refonte du paysage médiatique Suisse. Ce sera douloureux pour les milliers d’employés de la RTS, mais un véritable bienfait pour notre intelligence. Le rétablissement d’un service public honnête nous permettra de nous affranchir de la démesure, de l’outrance que représente la RTS aujourd’hui. Les nombreux érudits qui aujourd’hui sont ignorés parce qu’ils sont porteur d’idées contraires à doctrine officielle seront à nouveau entendus.
3. Remise en question : Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail. C’est à nous de devenir son propre chroniqueur grâce à la démocratisation de l’information sur internet. Il s’agit pour chacun de remettre en question chaque morceau d’information, son contexte, sa véracité en utilisant ces outils puissants : mot-clé – moteur de recherche. En évitant l’écueil des multiples théories fumeuses diffusées sur la toile, on arrivera sans peine à découvrir la vraie nature et signification de l’information, avant que celle-ci n’ai passé par le concasseur de la RTS.
Ian Smith, Zurich, le 27 mai 2015
(nom connu de la rédaction)
La RTS pour ce qui est du journalisme est une source d’informations dirigées pour abreuver le peuple de la pensée unique . Les émissions de divertissement sont faites pour l’endormir ( voilà pourquoi on somnole devant tant de platitude ) votons non le 14 juin , mais ça ne suffit pas ! Il faut aussi pouvoir voter pour l’abolition de la RTS . Le troisième pas sera de mettre fin au cursus de formation des journaliste en Suisse qui ressemble plus à un lavage de cerveau pour prêcher la pensée unique , pour mettre en place une école de journalisme indépendante orientée sur l’esprit ouvert et sur le traitement objectif et critique des divers sources .
Une observation, certains regardent la RTS juste pour voir de quoi ils ne parlent pas.
Bravo pour l’article !!!
Magnifique le téléjournal qui dure 15 minutes et qui vous parle de sport alors que l’on attend de la vraie Information … N’y a t’il pas un journal sportif pour ça ?
Notre chaîne nationale est d’une complaisance à mourir et toujours en se regardant le nombril… Aucune Objectivité, aucun Courage, aucune Consistance… Les Journaleux nous font de la communication de la gestuelle de la complaisance à vomir !!! Sans parler des débats remplis de questions dirigées pour pouvoir montrer leurs statistiques et surtout qu’ils ont bien travaillé, sans parler des commentaires en direct qui ont été supprimé 😉
Mais c’est pour notre bien… Car nous sommes idiots, c’est bien connu, on ne comprend pas les enjeux nous n’avons pas les informations de AFP et Reuters qui d’ailleurs sont rarement vérifiées et quand elle sont erronées ne font jamais les Grand titres.
Qu’elle est belle notre chaîne nationale !
Merci pour cet excellent article.
Le titre: La RTS ne nous informe plus … peut prêter à confusion; en effet, on pourrait croire qu’il fût un temps où le personnel de la RTS n’était pas un ramassis d’esprits moutonniers et lâches, pour ma part je n’ai jamais connu ce temps béni, a-t-il jamais existé ?
PS: depuis longtemps j’ai cessé de perdre mon temps avec la RTS—votez NON au financement obligatoire de ce monstre bureaucratique socialiste.
Si l’on suit le téléjournal de la TSR et leurs homologues français le même jour on constate que les nouvelles internationales sont émises par la TSR avec 24 heures de décalages. Avec un budget annuel de 4 milliards par années, ce média national, qui n’a pas de concurrence susceptible de la réveiller par la concurrence se permet d’acheter les reportages internationaux de l’AFP pour les rediffuser le lendemain, en ne modifiant que le commentaire de journalistes de la TSR pour faire sérieux.
Rochebin, Mouhamarbachi et les autres nous avaient bombardés, il y a moins d’une année avec des panneaux les représentants pieds et poings liés, défendant la liberté de la presse.
Or, les nouvelles de l’étranger qui nous sont données ne représentent que la pointe de l’iceberg, c’est-à-dire les informations qui doivent, à raison de répétition au quotidien, nous formater (le même système est utilisé par la publicité télévisée), dans le sens que le décide REUTER qui appartient à un groupe néo-étatsunien.
Les bons journalistes de la TSR ou de la presse écrite, travaillant avec leur conscience professionnelles sont marginalisés parce qu’ils dérangent. S’ils persistent, ils sont menacés de licenciement.
Heureusement, il reste internet (bien qu’il fasse l’objet d’une surveillance maintenant connue de tous). Je constate avec satisfaction que beaucoup de jeunes ne sont pas aptes à ce formatage et s’informent sur Internet, notamment en consultant les autres médias mondiaux (dans lesquels il faut également faire un tri et qui cependant permettent un équilibre et une possible opinion personnelle).
Quand au divertissement sur notre TSR, ce n’est pas pour rien que les locations de films sont en progressions constantes.
Ici nous sommes des moutons : quand on nous parle du salaire médiant à fr 6500.– ce n est pas la moyenne de tous les salaires versés. On me nous dit pas, non plus, qu’avec les bilatérales, on veut nous faire rentrer dans l’Europe, le taux de chômeurs est faux, car beaucoup sortis du chômage, à l’aide sociale ou ne pouvant vivre normalement ne sont pas comptés; les loyers à Genève sont beaucoup trop hauts et une loi devrait réguler cela, à l’inverse, nos élites donnent la préférence aux propriétaires, aux régies, aux expats et aux riches qui n’ont aucun problème; les résidents vont se retrouver dans des « banlieues », les frontaliers sont ré-admis à la Lamal.
Chouette, ils vont coûter mais ils ne cotisent pas au « pot commun de solidarité » sur leurs primes, voila pourquoi, ils paient moitié moins chers que nous. En matière d’emplois, il n y aucune clause de sauvegarde pour les résidents, pourtant elle existe, mais vis à vis de l’Europe. Nos élites ne veulent pas l’utiliser. On finance une école d’infirmiers a Ambilly pouvant recevoir plus de 1000 étudiants, à terme c’est une invasion planifiée et le chômage pour nos étudiants par notre gouvernement. Les problèmes de l’immigration : pourquoi ne pas ventiler les migrants musulmans dans des pays musulmans et les migrants chrétiens dans des pays chrétiens, et pourquoi les USA ne prennent pas leur part ? Les migrants ne viennent pas d’Europe mais d’un autre continent, l’Afrique, donc pourquoi n’iraient ils pas sur le continent américain ? Même l’écologie est touchée avec les 70000 frontaliers qui viennent chaque jour à Genève en voiture. Ici on abat les arbres, seuls à nous fournir de l’oxygène, pour construire le Ceva mais, polluer les résidents avec le mélange de ces deux critères, on s’en fiche. A Genève, on veut un canton riche pour l’image pas pour les résidents. Quand on constate que le SPC accorde un loyer à fr 1100.– par mois pour une personne, on se demande où se trouve un tel appartement à moins que ce ne soit un studio dans un quartier bruyant : merci nos élites pour ceux qui sont au chômage, malades ou âgés mais qui ont construit Genève auparavant. Rien ne va plus : exiger les loyers au même prix que ceux d’Annemasse puisque nos élites veulent faire le Grand Genève; ou redonnez l’emploi aux résidents avec au minimum un salaire de fr 6000.– ou diminuez les loyers de 30%. Faites payer « le pot de solidarité » sur l’ass maladie aux frontaliers etc …Je suis épuisée, quel avenir pour nos enfants ?
Chaque fois que je passe à la promenade de la Treille et que je vois cette tour RTS au bout d’une parfaite ligne droite sans obstacle de 900m, je me dis que certains pourraient avoir des idées de réforme radicales, et que si j’étais l’un de ces idiots utiles qui y sévissent, j’éviterais la cafétéria.
Il faut aussi stopper le projet déménagement Sallaz epfl de la RTS. Il semble que le monde s’en fou! Les fonctionnaires de la RTS vont pouvoir utiliser l’infrastructure au bord du lac réservé aux étudiants! Bureaux avec vue sur le lac et tout ce que les journaleux et humoristes fonctionnaires rêvent et le gauchiste humoriste historien sera plus près de son musée.
Remarquable synthèse de la problématique des méfaits de ce monstre qu’est notre radio/TV gouvernementale. Ce type d’argumentation fait malheureusement défaut durant cette campagne de votation.