Les six terroristes les plus recherchés au monde

   
Michel Garroté  --  La mort présumée du numéro deux de l’État islamique (EI), Ayad Hamid al-Jumaili, a été annoncée par les médias. Derrière ce nom se cache l’un des dirigeants de la terreur islamique. Qu’ils se revendiquent de l’État islamique, d’Al-Qaïda, des Shebab ou de Boko Haram, découvrez ci-dessous les visages et le « CV » des six terroristes musulmans les plus recherchés au monde (voir lien vers source en bas de page).
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Ayad Hamid al-Jumaili
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Le numéro 2 de l’État islamique, Ayad Hamid al-Jumaili, occupant notamment le poste de ministre de la Guerre et de suppléant du leader de l’organisation terroriste Abou Bakr al-Baghdadi, aurait été tué samedi, rapportent les médias irakiens. Il aurait été tué par une frappe aérienne alors qu’il se trouvait dans une maison abritant plusieurs responsables de l’État islamique, précisent les rapports locaux citant les renseignements militaires irakiens.
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Sous les ordres de Saddam Hussein. Jumaili serait originaire de Falloujah (Irak). En décembre 2015, l’agence de presse Reuters avait déclaré que Jumaili était le chef d’une unité de sécurité interne de l’EI, connue sous le nom d’Amniya. Il a précédemment servi comme agent de renseignement dans l’armée irakienne sous les ordres de Saddam Hussein. Le poste de ministre de la Guerre de l’EI est devenu vacant déjà à plusieurs reprises dans le passé notamment en juillet 2016 après que l’aviation américaine a bombardé un lieu de rencontre des dirigeants de l’EI.
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Il a succédé à « Omar le Tchétchène ». Parmi les islamistes morts se trouvait le Géorgien Abou Omar al-Chichani, de son vrai nom Tarkhan Batirashvili, qui était alors ministre de la Guerre. Chichani, connu sous le surnom de « Omar le Tchétchène », faisait partie des membres de l’État islamique les plus recherchés par les Etats-Unis et une prime de cinq millions de dollars avait été offerte pour sa mort.
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Abou Bakr al-Baghdadi (État islamique)
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Le chef de Daech. Traqué par les forces spéciales américaines, Abou Bakr al-Baghdadi, leader de l’État islamique, a fui Mossoul à l’approche des troupes irakiennes vers la « capitale » de l’EI. Selon des sources militaires américaines et irakiennes, le « calife » se cacherait plus au sud-ouest, dans le désert le long de la vallée de l’Euphrate, protégé par des tribus sunnites loyales à Daech. La zone irait de la ville de Baaj à al-Boukamal à la frontière syrienne.
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Cet Irakien de 43 ans, aussi baptisé Abou Dou’, a supervisé toutes les opérations de l’État islamique (EI). La construction de son réseau daterait de la période de sa détention, de 2005 à 2009, dans le camp de Bucca, en Irak, où des centaines de djihadistes ont été enfermées, depuis 2003.
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Impliqué dans plusieurs attaques meurtrières. D’après le gouvernement américain, al-Baghdadi a pris part personnellement à une série d’attaques meurtrières en Irak depuis 2011, et serait impliqué dans l’évasion, en juillet 2013, d’au moins 500 détenus « terroristes » de la prison d’Abou Ghraïb et de Taji. 41 personnes avaient péri dans cette attaque. En mars 2013, une attaque kamikaze sur le ministère de la Justice irakien, menée par al-Baghdadi, avait fait 20 morts.
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Rejeté par l’armée irakienne. Selon certains biographes, il aurait été refusé dans l’armée irakienne, en dépit de son appartenance au sunnisme (confession historiquement valorisée dans les hauts grades militaires irakiens), à cause de sa myopie. Il porte normalement des lunettes. Plus récemment, al-Baghdadi aurait appliqué la « théologie du viol » sur Kayla Mueller, une otage américaine retenue par l’EI depuis août 2013 et tuée en février 2015 dans un bombardement jordanien. Le calife de l’EI l’aurait épousée afin d’abuser d’elle plusieurs jours. Sa tête est mise à prix par le gouvernement américain : 10 millions de dollars offerts à qui mènera à sa capture.
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Mokhtar Belmokhtar, commandant d’Al-Qaida au Maghreb islamique
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Peut-être mort. Le djihadiste d’origine algérienne Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a été visé par une frappe aérienne en Libye, et est peut-être mort depuis novembre. Il a déjà été donné pour mort à plusieurs reprises, notamment en juin 2015 lors d’une frappe américaine en Libye. Ancien membre du GIA. Les États-Unis ont mis sa tête à prix pour 5 millions de dollars. Il est un vétéran du djihadisme. Né en juin 1972 à Ghardaïa (Algérie), aux portes du Sahara, il a combattu très jeune en Afghanistan en 1991, où il a perdu un œil, d’où son surnom, « le Borgne ». Il a fait partie du Groupe islamique armé (GIA, démantelé en 2005), puis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), une dissidence du GIA soutenue par Ben Laden, qui deviendra l’AQMI, et avec lequel il entretiendra des rapports conflictuels. Mokhtar Belmokhtar est le chef du groupe Al-Mourabitoune qui a mené de nombreuses attaques sanglantes dans la région du Sahel. Il milite pour une grande coalition avec les djihadistes du Niger, du Tchad et de Libye.
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Abubakar Shekau (Boko Haram)
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Donné pour mort ou capturé, mais… Successeur de Mohamed Yusuf à la tête du groupe armé islamiste Boko Haram (« L’Occident est péché »), Abubakar Shekau a été donné trois fois pour mort par l’armée nigériane. Mais, à l’automne 2014, il est réapparu dans une vidéo (dont est extraite l’image ci-dessous). Plus récemment, sa capture a été annoncée. Mais, à chaque fois, qu’il a été annoncé capturé ou mort, il est réapparu comme pour narguer les autorités nigérianes.
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Des meurtres de masse. Principalement implanté dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram aurait tué plus de 7 000 civils et enlevé 500 femmes et filles depuis 2009, selon l’ONG Human Right Watchs. Le groupe frappe régulièrement dans le nord du Nigeria, près du lac Tchad n’hésitant pas à brûler des villages entiers et à commettre des meurtres de masse. Depuis plusieurs mois, une coalition de l’armée tchadienne et nigériane les repousse. Les États-Unis ont mis 3,5 millions d’euros sur sa tête.
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Jehad Serwan Mostafa (Shebab)
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Un « geek » américain. Mostafa est un citoyen américain qui a vécu à San Diego, en Californie, avant de se rendre en Somalie en 2005. Son profil « geek » en fait l’un des acteurs puissants de la propagande islamiste sur Internet.
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Recherché par le FBI. Il avait pour habitude de prier au Centre islamique de San Diego, à Clairmont, avec ses parents, dont sa mère, une enseignante. L’imam qu’il fréquentait l’a décrit comme un croyant respectueux et calme. Il est poursuivi pour sa participation présumée aux actions terroristes de l’organisation Al-Shebab, basée en Somalie. Mostafa aurait été marié à une Somalienne. Diplômé d’une université californienne, il est activement recherché par le FBI, qui offre 5 millions de dollars pour toute information menant à sa capture. Al-Shebab est l’aile militante du Conseil des tribunaux islamiques somaliens qui ont pris la majeure partie de la Somalie du Sud dans la seconde moitié de 2006.
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Qasim Al-Raymi (Al-Quaïda au Yémen)
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Commandant d’Aqpa. Le Yéménite a été l’un des commandants d’Aqpa (Al-Qaïda dans la péninsule arabique) depuis sa fondation, en 2009, et a joué un rôle proéminent dans le maintien de l’allégeance d’Aqpa à Al-Qaïda au lieu de l’État islamique, lorsque les deux ont été séparés en 2014.
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Impliqué dans des attentats suicides. Il a été l’un des treize chefs à s’échapper en 2006 de prison lors d’une attaque. Depuis, il a été impliqué dans l’organisation d’attentats suicides dans la province de Marib, en 2007, qui a tué huit touristes espagnols et leurs conducteurs. Al-Raymi est connu comme l’un des comploteurs qui en 2009, projetait de mener un attentat dans un avion contenant 289 personnes aux États-Unis. Le kamikaze, Omar Farouk Abdulmutallab, avait été maîtrisé par des passagers avant qu’il ne déclenche l’attaque.
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Sa capture mise à prix. Depuis 2009, il est apparu plusieurs fois dans des vidéos d’Al-Qaïda. En 2013, il s’est publiquement excusé pour une attaque qui a détruit un hôpital yéménite et tué 52 personnes. L’assaut n’aurait pas été commandé. La mise à prix, pour la capture du chef d’Aqpa, est fixée à 5 millions de dollars (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/977/reader/reader.html?t=1491238773332#!preferred/1/package/977/pub/978/page/4
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Le califat – But ultime des djihadistes

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Michel Garroté -  "Quand le 29 juin 2014, un califat est soudainement apparu sous le nom 'État islamique' et sous la direction du calife Ibrahim, l'événement a surpris", note l'analyste Daniel Pipes. D'autres analystes, tels Alexandre Del Valle et Bat Ye'or ont, eux aussi, mis en garde contre le syndrome du califat, but ultime des djihadistes. On aurait pu s'attendre à une prise de conscience des peuples d'Europe occidentale. Or, ceux-ci, malgré la migration musulmane de masse et les actes terroristes islamiques, ne sont pas descendus dans la rue, pour exiger des changements de la part de leurs dirigeants.
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Il y a eu, certes, le Brexit, la victoire de Trump, le réveil de certains Etats d'Europe Centrale et Orientale, mais, encore une fois, les peuples d'Europe occidentale, ne sont pas descendus dans la rue. Le problème, comme l'ont maintes fois écrit Daniels Pipes, Alexandre Del Valle et Bat Ye'or, c'est que le but ultime des djihadistes, n'est autre que l'instauration de califats, y compris en Europe. Cela a commencé avec des zones de non-droit et cela aboutira, si rien n'est fait, à des califats.
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A cet égard, le score que fera - ou ne fera pas - le Front national aux présidentielles françaises dans quelques semaines, sera un indicateur de l'état d'esprit des Français : la poursuite - ou la fin - de la soumission. Ci-dessous, je publie l'analyse de Daniel Pipes (voir liens vers sources en bas de page).
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Daniel Pipes : Que veulent les djihadistes (moudjahidines) ? Cette question maintes fois posée n'a étonnamment pas de réponse évidente étant donné que la plupart des attentats djihadistes ne sont pas accompagnés de revendications claires. Les attentats épouvantables de Bombay en novembre 2008 et de Paris en novembre 2015 ont été perpétrés par des commandos suicides dont les hommes armés ont commis des tueries de masse. Ailleurs, ils ont eu recours à des attaques à la mitrailleuse, à des décapitations, à des bombes, à des détournements, etc. Comme après chaque neutralisation des assaillants par les forces de l'ordre, on procède à l'évaluation des dégâts qu'ils ont provoqués et les enquêteurs tentent de déterminer l'identité et les motivations des auteurs alors que des sites Internet officieux émettent après coup des revendications non authentifiées. Mais au final, on ne parvient jamais à répondre à la question de départ : « Que veulent les djihadistes ? ».
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Motivations des attentats djihadistes :
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Pourquoi les motivations demeurent-elles inexpliquées ? Alors que depuis les attentats du 11-Septembre aux États-Unis, les analystes continuent à spéculer sur ce qui pourrait motiver ce genre d'attaque, on peut, d'une façon générale, pointer deux grands types de motivations. D'une part, il s'agit de changer spécifiquement la politique menée par l'État visé, par exemple, en cherchant à pousser au retrait de troupes étrangères de l'Irak et de l'Afghanistan ou en incitant Riyad à expulser les troupes étrangères de son territoire. Cela peut aussi consister à faire pression sur les gouvernements pour mettre fin au soutien à Israël ou faire pression sur New Delhi pour abandonner le contrôle sur le Cachemire.
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D'autre part, il s'agit, d'une façon plus générale, d'affaiblir les non-musulmans dans leur ensemble, de nuire à leur économie, de semer la peur au sein de leur population et de chercher à instaurer la supériorité des musulmans. Ceci dit, l'un et l'autre types renvoient à quelque chose d'encore plus grand. Les djihadistes cherchent à instaurer un monde dominé par les musulmans, l'islam, la charia et le califat.
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Nous voyons le djihad prendre deux formes qui dépendent de la force relative des populations musulmanes dans la zone. Là où les non-musulmans dirigent, on tente de gagner le contrôle sur les leviers du pouvoir et d'accéder aux affaires. Le but est de renverser l'ordre impie (le kufr). Il n'y a pas de tentative directe de conversion, la guerre étant une guerre de territoire. Là où les musulmans gouvernent, le but est d'appliquer la charia dans son intégralité. L'espoir ou le but ultime est de voir l'avènement d'un dirigeant pieux et juste qui puisse rendre les musulmans forts et riches et mettre fin à leurs divisions. Toutefois, l'aboutissement de l'un et l'autre est le califat mondial où le calife exercerait son empire sur l'ensemble des peuples de la planète et mettrait en œuvre la loi islamique dans son intégralité.
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Bref historique :
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La succession de Mahomet a produit dans l'Islam des divisions profondes qui subsistent jusqu'à nos jours. Au cœur de cette dispute se trouve la question de savoir qui doit occuper la place du prophète à la tête de la communauté musulmane, une question qui, aujourd'hui encore, nourrit les dissensions entre chiites et sunnites. Les successeurs de Mahomet ont toutefois pu conduire les grandes conquêtes islamiques pendant les trois siècles qui ont suivi. Le califat effectif a pris fin dans les années 940 et même si le titre s'est transmis par la suite, il n'était plus que nominal. Le califat abbasside de Bagdad s'est éteint en 1258 lors du sac de Bagdad par les Mongols. Néanmoins, au cours de la dernière moitié de l'époque abbasside, les dirigeants musulmans s'étaient mis à utiliser d'autres titres comme celui de sultan. Atatürk a mis fin au califat le 3 mars 1924 mais l'idée a perduré, comme on le voit dans le mouvement indien Khilafat à partir des années 1919-1926.
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Les avatars les plus récents du califat ont été l'œuvre de Ben Laden, qui voulait « un califat pieux qui partirait d'Afghanistan », et de son successeur, Ayman al-Zawahiri, qui envisageait un califat qui « marquerait un nouveau tournant dans l'histoire. » Selon Fazlur Rahman Khalil, un autre dirigeant d'al-Qaïda : « En raison des grâces procurées par le djihad, le compte à rebours s'est enclenché pour les États-Unis qui vont bientôt connaître la défaite » et être remplacés par un califat. En 2005, al-Qaïda a ouvert la station de radio Sawt al-Khalifa (la Voix du Califat).
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Le califat :
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Les déclarations tenues par certains dirigeants et le sentiment général qui règne au sein des populations ont donné l'impression qu'un califat était en gestation. Lors d'un meeting du Hizb ut-Tahrir à Copenhague, son imam, Muziz Abdullah, a pris la parole devant une salle comble en déclarant : « Il y a dix ans, quand j'ai commencé, il était tout à fait irréel de penser qu'il pourrait y avoir un jour un califat mais à présent, les gens croient qu'il pourra advenir dans les prochaines années. » Fatih Alev, un imam de Copenhague, déclarait : « À l'heure actuelle, le califat n'est pas du tout à l'ordre du jour. Mais demain, il pourrait le devenir. Je ne l'exclus pas. »
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On avait également l'impression de l'imminence d'un califat parmi les gens ordinaires. Selon Kerem Acar, un tailleur du centre d'Istanbul : « Je ne vivrai pas assez longtemps pour le voir, ni mes enfants, mais un jour peut-être les enfants de mes enfants verront quelqu'un se proclamer calife, comme le pape, et avoir un impact. » Ertuğul Örel, cafetier d'Istanbul, a exprimé l'espoir du califat mais ne croyait pas que ça arriverait : « Un califat signifie qu'il n'y aura qu'une seule voix, a-t-il dit, mais je sais que jamais les Américains ni les Européens ne le permettront. » Ali Bulaç, une voix turque qui compte en Islam et en Turquie, était très explicite quand il a déclaré : « Le concept du califat est très vivace dans la mémoire collective de la société. »
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C'est la même opinion qu'exprimait Zeyno Baran, expert du Hizb ut-Tahrir : « Il y a quelques années, les gens s'en moquaient. Mais maintenant que Ben Laden, Zarqawi et d'autres disent qu'ils veulent recréer le califat, les gens les prennent au sérieux. » Des affiches aux grandes lettres rouges et brillantes appelant à l'instauration du Califat islamique au Liban peuvent désormais être vues dans toutes les rues de Sidon. Placardées par des membres du Hizb ut-Tahrir, les affiches appellent à « raviver un État islamique califal alors que les ennemis de l'Occident colonial et perfide sous-estimaient notre force spirituelle. Nous ne nous en sortirons qu'avec un État islamique. »
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Selon James Brandon dans le Christian Science Monitor : « Le Hizb ut-Tahrir promet que le retour du califat mettra fin à la corruption et apportera la prospérité. Cela permettra aux musulmans de défier et finalement de conquérir l'Occident. » Il cite Abdullah Shakr, un membre jordanien du groupe : « Le monde musulman possède des ressources comme le pétrole mais il manque d'un leadership qui nous gouverne par la loi islamique et fasse en sorte que le djihad effraie le monde entier. » Shakr indique que le succès du califat produira davantage de conversions à l'islam et conduira à l'islamisation du monde entier. Cependant le mode d'établissement du califat, comme le défend le Hizb ut-Tahrir, est progressif et essentiellement pacifique alors que pour al-Qaïda, il est violent et révolutionnaire.
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Opinions non-musulmanes :
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En dehors du monde musulman, la situation était perçue différemment. En 2004, Dick Cheney, parlant d'Oussama Ben Laden, déclarait explicitement : « Ils disent vouloir rétablir ce qu'on pourrait appeler le califat du VIIe siècle » dans le but de « gouverner au moyen de la charia, l'interprétation la plus rigide du Coran. » De nombreux autres membres de l'administration George W. Bush lui ont emboîté le pas et en 2005, The Daily Telegraph sonnait l'alarme en déclarant : « Les fanatiques à travers le monde rêvent du retour du calife ». L'idée semblait impossible à l'époque et la gauche anti-Bush, dont des spécialistes de l'islam (Kenneth M. Pollack, John L. Esposito, Shibley Telhami), rejetait, méprisante, le sujet en bloc.
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Le journaliste d'investigation Robert Dreyfuss considérait avec un certain dédain l'idée d'une aspiration au califat. Il décrivait comme « absurde » la notion selon laquelle les forces islamistes souhaitaient établir un califat allant de l'Afrique du Nord à l'Asie du Sud-Est. « C'était un non-sens absolu », déclarait-il. « Ce qui se passait, c'était que ceux de l'administration qui faisaient ces déclarations s'appuyaient sur ce qu'ils lisaient sur les sites Internet d'al-Qaïda et d'autres djihadistes. » « De telles menaces, a-t-il ajouté, relevaient du fantasme et devaient être traitées comme telles ».
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Un califat existe :
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Quand le 29 juin 2014, un califat est soudainement apparu sous le nom « État islamique » et sous la direction du calife Ibrahim, l'événement a surpris. L'annonce qui s'est accompagnée de victoires militaires spectaculaires, notamment à Mossoul, lui a donné un prestige planétaire inouï. Des groupes comme Boko Haram lui ont fait allégeance et son effet sur les musulmans sunnites a été celui d'un électrochoc. En tant que califat, l'État islamique a comme impact potentiel de nourrir le rêve d'un gouvernement unique sur l'ensemble du monde musulman et au-delà, d'inciter d'autres à le suivre tout en radicalisant les mouvements islamistes.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
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Version en anglais parue dans Global Terrorism :
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http://www.danielpipes.org/17374/the-caliphate-al-qaeda-and-global-jihad
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Traduction française de Johan Bourlard :
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http://fr.danielpipes.org/17427/califat-ultime-djihadistes
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Des guerres de religion commencent en Europe

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Erdogan, président-dictateur de la Turquie, est le nouveau Sultan, qui menace l’Europe, et, qui, se rêve en Atätürk à l’envers, artisan d’une Turquie nationale-islamiste, selon la formule du géopoliticien d'Alexandre Del Valle. La conséquence immédiate de tout cela (c'est moi qui l'écrit et non pas Alexandre Del Valle), c'est le commencement de guerres de religion en Europe. Mevlut Cavusoglu, ministre turc islamiste des Affaires étrangères, ne pense pas autre chose, et, sur ce point au moins, nous sommes d'accord.
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Car en effet, Mevlut Cavusoglu, ministre turc islamiste des Affaires étrangères, a tout récemment déclaré : "Il n’existe aucune différence entre ce que pensent Geert Wilders et les sociaux-démocrates aux Pays-Bas. Ils pensent tous la même chose. Dix-sept pour cent ici, vingt pour cent là, il y a plein de partis avec ces scores-là, mais ils sont tous pareils. Où allez-vous, où est-ce que vous conduisez l’Europe ? Vous avez commencé à désintégrer l’Europe et à la conduire vers le précipice, des guerres de religion vont bientôt commencer en Europe".
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Sauf qu'elles ont déjà commencé. Pour l'instant, ce sont des guerres de religion dans les mots et dans les manifestations. Or, l'histoire des guerres (y compris l'histoire des guerres de religion) le démontre, celles-ci comment par des mots et des manifestations, puis, elles deviennent ce qu'elles sont vraiment : des guerres de religion armées. L'on peut toujours alléguer qu'il s'agit de guerres civiles, mais peu importe, l'élément religieux est bien là (du reste, dans les pays d'Europe Centrale et Orientale, l'élément religieux est parfaitement bien compris).
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L'élément religieux est là, car pour les islamistes (turcs et autres), ce que nous appelons "guerre civile", reste, à leur yeux, une guerre de religion. Nous défendons la société libre et laïque de culture judo-chrétienne ; et les islamistes considèrent, qu'en cela, nous menons une guerre de religion.
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Les islamistes sont comme ça. Ils nous déclarent une guerre de religion et en retour nous menons une guerre de résistance. Sans armes de notre côté, et, avec armes de leur côté (attentats, etc.). Au final, cela dégénère en "guerre armée pour tous" (terminées, les "manifs pour tous" frigidobarjotesques), comme ce fut le cas au Liban, de 1975 à 1990, et, dans les Balkans, au cours des années 1990.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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A propos de la Migration Musulmane Massive

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Michel Garroté - La France comptait 13 millions de musulmans en 2015 et ce chiffre ne cesse d'augmenter en 2016 et en 2017, le pronostic étant entre 15 et 17 millions de musulmans. C'est pourquoi j'aimerais poser ici une question un peu surprenante (en apparence) : L'immigration musulmane massive soutenue par l'Église catholique - Et nous, que devenons-nous dans tout ça ? Je réponds en estimant que face à l’islam, il serait temps de prendre quelques mesures. Car si les médias francophones continuent de pratiquer le mensonge et l’autisme, l’islam, lui, progresse et révèle, toujours plus, son vrai visage. Celui d’une religion qui, à moins de se réformer de l’intérieur, deviendra incessamment une forme de fascisme religieux à l’échelle planétaire.

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Première mesure : exiger la réciprocité en matière de liberté religieuse. Deuxième mesure : geler les constructions de mosquées en Occident jusqu'à ce que les chrétiens en terre d'islam obtiennent un statut autre que la discriminatoire dhimmitude qui leur est actuellement imposée. Troisième mesure : favoriser en Europe l’immigration de Chrétiens d’Orient persécutés et stopper l’immigration massive de musulmans. Quatrième mesure : déployer des forces multinationales de protection dans les zones en terre d’islam où les Chrétiens font l’objet de massacres.
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Oui, je sais, aucune de ces quatre mesures ne sera prise. Pourtant, les faits actuels légitiment, à eux seuls, que de telles mesures soient prises. Or, elles ne le seront pas et je le sais aussi bien que vous. Quelle sera la conséquence du refus de prendre ces mesures ? La conséquence, c’est que la guerre contre l’islam va durer plusieurs décennies et qu’elle fera des millions de morts. En 2050, aura lieu, à Nuremberg, le procès des nazislamistes et de ceux qui auront collaboré avec eux. Obama et Hollande se verront alors (à titre posthume et symbolique) retirer à vie le droit d’être élu et le droit de voter. Des dizaines de dictateurs génocidaires musulmans, laïcs et religieux, seront condamnés à perpétuité. Oui, je sais, cette mesure, elle non plus, ne sera jamais prise.
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A propos de l'islam et des islamistes, le géopoliticien spécialiste de l'islam Alexandre Del Valle rappelle que (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) les islamistes salafistes - qui ont pour référence suprême l’époque mythifiée et exemplaire des premiers musulmans et du Prophète, les « Salaf », les « Pieux ancêtres » - voient dans le mythe de l’Age d’Or glorieux de l’Islam, qu’il s’agisse des Salaf de l’époque de Mahomet ou des Califats ultérieurs de Damas, Bagdad ou Cordoue, expliquent les échecs présents du monde islamique, selon eux déchéant, par l’éloignement de la pureté de la foi mythifiée des premiers conquérants et des grands califats et la contamination des musulmans modernes par les idées impies des occidentaux.
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Cette idée irrédentiste de nature théocratique est au centre des discours des leaders d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri. Ce thème d’Al-Andalous est si important dans l’idéologie islamiste radicale salafiste que l’idéologue Abdullah Azzam, l’un des précurseurs d’Al-Qaïda et mentor d’Oussama Ben Laden, lui a consacré un livre, « La défense des territoires islamiques ». Dans cet ouvrage, une fonction toute particulière est accordée à Al-Andalous (711-1492) époque supposée de splendeur perdue de l’Islam, et Abdullah Azzam appelle à sa récupération, précise Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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A propos de la Migration Musulmane Massive, le général de gendarmerie Bertrand Soubelet, dans son livre "Tout ce qu’il ne faut pas dire", explique (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Les banlieues de nos grandes villes où trop de jeunes sont livrés à eux-mêmes, souvent mal scolarisés, parfois déscolarisés, sans aucune perspective d’avenir, sont des réservoirs de rebelles. C’est dans ce vivier d’enfants révoltés, dévoyés, en déshérence et en mal de repères que le djihad fait son marché. Nous vivons sur une poudrière, car ces délinquants, ces tueurs potentiels disposent d’une source d’instruments de mort quasi inépuisable : dans les grands centres urbains de France, il y a des stocks d’armes illicites qui sont le reliquat des guerres d’Europe centrale. Ce qui nous fait peur, à nous gendarmes, c’est que ces stocks d’armes, qui dorment pour le moment, sortiront un jour où l’autre entre les mains de gens déterminés et organisés », ajoute le général de gendarmerie Bertrand Soubelet dans son livre "Tout ce qu’il ne faut pas dire" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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(Précision de Michel Garroté : voir sur Boulevard Voltaire la "Lettre ouverte au général Soubelet", lettre ouverte intitulée "Vous n’êtes pas de la race des lions mais de celle des renards", écrite par J.-P. Fabre Bernadac, ancien officier de Gendarmerie, Diplômé de criminologie et de criminalistique. J.-P. Fabre Bernadac déplore que le général de gendarmerie Bertrand Soubelet, après avoir dit et écrit avec courage beaucoup de vérités, ait, semble-t-il, annoncé qu'il soutenait la candidature à la présidentielle d'Emmanuel Macron. Si c'est vrai, alors Soubelet est devenu un "idiot utile", ce qui est franchement regrettable ; et  J.-P. Fabre Bernadac, lui, reste un "mec lucide". Du reste, si c'est vrai, alors peut-être Soubelet a-t-il subi d'énormes pressions -- de qui au juste ? -- le poussant à faire marche-arrière. Voir lien vers la lettre ouverte de Bernadac en bas de page).
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De son côté, le chroniqueur chrétien Philippe Bénéton, dans "L'utopie humanitaire et le christianisme", dans La Nef, écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les cauchemars du XXe siècle ne nous ont-ils rien appris ? Notre monde n’a pas fait le deuil de l’utopie et rêve toujours de s’affranchir de la condition humaine. La version présente est la doctrine humanitaire qui est certes quelque peu chahutée aujourd’hui mais n’en reste pas moins la doctrine dominante en Occident. La promesse est celle-ci : à l’horizon se profile un nouveau monde qui résoudra le problème humain. Un monde sans frontière, sans violence, délivré du tragique, où chacun pourra vivre en citoyen du monde et individu autonome, où tous bénéficieront des magnifiques bienfaits de la science et de la technique.
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Le fait premier et fondamental est que l’homme est souverain et innocent. Il doit donc être délivré de la vieille morale qui fait de nous des pécheurs. La tolérance doit permettre à chacun de fixer et de suivre ses propres valeurs et, la prospérité aidant, à trouver son bien-être. L’inimitié entre les hommes n’avait d’autres sources que des idées fausses, elle est vouée à disparaître. Elle disparaîtra avec la disparition des méchants. Car si tous les hommes sont innocents, certains en fait sont coupables. Ce sont les représentants ou les rescapés du vieux monde, les nostalgiques de l’ordre moral, les conservateurs, les réactionnaires, etc., dont les fautes, en isme ou en phobie sont irrémissibles.
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Corrélativement, les victimes par excellence sont clairement identifiées : les « minorités sexuelles », les femmes « libérées », les supposés « déviants », les musulmans, les migrants… La doctrine humanitaire pointe vers une division morale du monde : d’un côté les amis de l’humanité, de l’autre ses ennemis. L’humanitarisme prêche l’amour de l’humanité et la compassion pour les (ou plutôt certains) malheurs du monde. En ce sens il peut apparaître sublime et enchanter des oreilles chrétiennes. Le cas le plus manifeste est celui des migrants. L’hospitalité inconditionnelle n’est-elle pas requise par les vertus chrétiennes ? Mais c’est ignorer que les questions politiques ont des traits particuliers qui les distinguent des relations inter-individuelles.
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Dans l’ordre politique, le souci des personnes doit s’accorder avec la recherche du bien commun. « Il est louable de faire abandon de ce qui est à vous, disait saint Ambroise, mais non de ce qui est à autrui. » Quelle que soit la générosité manifestée par ailleurs (et elle peut être admirable), l’indifférence face à l’avenir de cette communauté de destin qu’est la communauté politique n’est pas une vertu. Plus généralement, l’attrait de l’humanitarisme ne peut qu’égarer les consciences chrétiennes. Au nom du relativisme des valeurs (il faut faire le bien sans imposer une idée du Bien), il prône un matérialisme de fait : ce qui importe avant tout est le bien de l’homme physique : la nourriture, la santé, une sexualité « épanouie », les jouissances de toute sorte.
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En conséquence, le souci de l’âme, la pureté, la repentance… passent à la trappe. À la limite, l’amour des siens devient coupable au nom de l’amour abstrait de l’humanité. Pourtant, disait Mère Teresa, « l’amour commence à la maison ». À un journaliste qui lui demandait ce qu’il fallait changer dans ce monde, cette même Mère Teresa répondit : « Vous et moi. » Nullement, nullement, proteste l’humanitarisme, ce sont les règles du jeu et elles seules qui comptent ; et les nôtres permettront d’édifier ce Royaume de la terre où chacun goûtera les satisfactions du Moi et les plaisirs des corps, enfin ! Ceux qui s’y opposent ne peuvent être mus que par de mauvais sentiments ; à leur égard, le message qui s’impose est celui-ci : sois mon frère ou gare à toi, précise Philippe Bénéton (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L'analyste chrétien Gotti Tedeschi, dans "L'immigration, l'Église et l'Occident", écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : L'immigration, l'Église catholique et l'Occident. Le phénomène des migrations est l'une des (pires) conséquences des échecs de ce qu'on appelle Nouvel ordre économique mondial, instauré dans les années soixante-dix pour réguler le nécessaire processus de la mondialisation. J'invite à réfléchir sur le fait que tous les objectifs du Nouvel Ordre, non seulement ne sont pas réalisés, mais il s'est produit exactement le contraire: on voulait éteindre toutes les causes des conflits, les inégalités, la pauvreté, l'intolérance religieuse, le totalitarisme, et c'est le résultat opposé qui s'est produit, incluant un processus de migration forcée.
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Le vrai grand «succès» du Nouvel Ordre est d'avoir créé une crise économique mondiale, à son tour origine d'autres conséquences néfastes. Nous devons aussi reconnaître qu'il y a eu un autre « vrai succès » : celui lié au processus déclaré de relativisation des croyances religieuses, visant à la laïcisation de celles-ci, avec comme conséquences l'effondrement des valeurs morales et les changements au sein de l'Eglise catholique. Si nous regardons les conséquences de ces faits observés, on ne peut pas ne pas réfléchir au risque (pour certains) ou à l'opportunité (pour d'autres) d'un processus de ré-ingéniérie socio-religieuse [l'ingénierie sociale est une pratique visant à modifier à grande échelle certains comportements de groupes sociaux] certainement inspirée, et je dirais même gérée.
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Si nous avions la patience d'aller relire les déclarations faites par des leaders internationaux dans les quarante dernières années, nous trouverions matière d'analyse sur le fait que «rien n'arrive par hasard». Nous ne parlons pas de théories du complot, nous parlons de faits. Le projet du Nouvel Ordre Mondial prévoyait plus d'objectifs stratégiques, allant du contrôle des naissances aux nouveaux paradigmes éthiques pour les confessions religieuses les plus dogmatiques, afin d'avoir une grande religion universelle. Au cours des quarante dernières années, on n'a rien fait d'autre que discuter de nouveaux objectifs pour l'humanité, puis nous avons eu le 11 Septembre et tout a changé, on a géré l'urgence de façon opportuniste.
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On a bien fait comprendre que les droits civils que méritait le monde n'avait rien à voir avec ceux enseignées par la morale catholique, au point que le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé est allé jusqu'à expliquer que l'éthique chrétienne ne devrait plus être appliquées à l'avenir. Et Obama en 2009 a déclaré que la santé est le bien-être bio-psycho-social, d'où feu vert pour l'avortement sans restriction, le déni du droit d'objection de conscience. Il était évident que le catholicisme était attaqué, non ? Ensuite, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, dans son discours historique devant les chefs religieux à New York en 2000, est allé jusqu'à parler de syncrétisme religieux pour créer une nouvelle religion universelle, expliquant que les processus d'immigration aideraient à ce projet, ajoute Gotti Tedeschi (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source (Alexandre Del Valle) :
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http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/mythe-al-andalous-et-superiorite-science-arabo-musulmane-carburants-totalitarisme-islamiste-2980370.html?yahoo=1
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Source (Bertrand Soubelet) :
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http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/17-02-2017/face-a-la-menace-islamiste-sur-notre-territoire-reapprendre-lart-de-la-guerre-plutot-que-cultiver-lesprit-charlie/
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Source (J.-P. Fabre Bernadac) :
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http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/lettre-ouverte-general-soubelet,316520
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Source (Philippe Bénéton dans La Nef) :
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http://www.lanef.net/t_article/l-utopie-humanitaire-et-le-christianisme-philippe-beneton-26320.asp
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Source (Gotti Tedeschi sur le site Internet italien "formiche.net") :
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http://formiche.net/2017/02/20/limmigrazione-la-chiesa-loccidente-parla-ettore-gotti-tedeschi/
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Le même texte en version française :
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http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/limmigration-leglise-et-loccident.html
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Abou Sayyaf – Une maffia terroriste et islamiste aux Philippines

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Michel Garroté - Les terroristes islamiques et maffieux du groupe Abou Sayyaf ont des vedettes ultra-rapides et des millions de dollars (lien vers source en bas de page) : ces terroristes islamistes philippins, qui viennent de décapiter un otage allemand, s'illustrent encore une fois comme l'une des principales menaces de l'archipel philippin. Ce groupe, dont les bastions sont des îles situées à l'extrême-sud, compte quelques milliers de terroristes. Et après une série d'enlèvements sans précédent, les autorités philippines en appellent à l'étranger, pour confronter le groupe Abou Sayyaf en mer.
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Les déclarations d'allégeance des cadres d'Abou Sayyaf à l'organisation Etat Islamique (EI) et leurs promesses de créer un califat n'ont fait qu'ajouter aux inquiétudes (extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page) : "Le problème de la nation, la plus grosse menace, dans les années à venir, je dirais que c'est le terrorisme. Ca va certainement arriver", a dit récemment le président Rodrigo Duterte. Le ministre de la Défense Delfin Lorenzana a cité Abou Sayyaf et d'autres groupes terroristes ayant prêté allégeance à l'EI comme la principale menace intérieure. "Nous tentons de faire plus d'efforts pour réprimer la croissance de l'EI dans le sud" des Philippines, a-t-il dit.
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Ces deux derniers années, Abou Sayyaf a été impliqué dans l'enlèvement de dizaines de personnes dans des opérations de plus en plus audacieuses, pour la plupart contre des bateaux étrangers, mais aussi contre des complexes touristiques, dans le sud de l'archipel et en Malaisie voisine. Le groupe a posté une vidéo de la décapitation de Jurgen Kantner, enlevé en novembre. Deux otages canadiens enlevés dans une marina sur une île touristique ont subi l'année dernière le même sort.
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Abou Sayyaf détient encore 19 otages étrangers sur les îles de Sulu et Basilan. La plupart sont des matelots vietnamiens, indonésiens et malaisiens kidnappés en mer. Ces enlèvements font craindre que la région, qui comprend une importante voie de fret maritime international appelée passage de Sibutu, ne se transforme en paradis pour pirates-terroristes-islamiques de type somalien. Les Philippines ont fait appel aux forces chinoises et américaines pour patrouiller ces eaux. Parallèlement, les Philippines ont engagé des négociations avec la Malaisie et l'Indonésie pour mener des patrouilles conjointes.
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Delfin Lorenzana a expliqué que les bateaux de la marine et des gardes-côtes philippins étaient impuissants à rattraper ceux des pirates qui peuvent faire du 80 km/heure. En clair, le groupe Abou Sayyaf a de meilleurs bateaux que la marine et les gardes-côtes philippins. L'envolée des enlèvements s'explique par deux événements survenus en 2014. D'abord la fin progressive d'un programme qui avait vu l'armée américaine, d'une part, former les forces philippines ; et d'autre part, fournir des services de renseignement.
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Une force de 600 soldats américains était déployée dans le sud par rotation. Ce programme avait pris fin quand Barack Hussein Obama avait jugé que les islamistes, auteurs d'un attentat contre un ferry qui avait fait plus de 100 morts en 2004 à Manille, s'étaient, selon lui, et c'est faux, dilués en "groupes désorganisés". Merci Obama... En clair, le départ des conseillers américains a débouché sur une amplification du groupe Abou Sayyaf et sur l'émergence d'une vingtaine de groupes terroristes philippins de la mouvance EI. Encore une fois, merci Obama, pour toutes ces décisions, islamophiloïdes et criminelles, qui causent inutilement de nombreuses victimes... (fin des extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/le-groupe-islamiste-abou-sayyaf-specialiste-de-l-enlevement_1884030.html
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La Turquie et les rebelles islamistes en Syrie se massacrent et s’entendent

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Michel Garroté - En Syrie, les forces du régime islamique turc et les rebelles islamistes se combattent, mais, en réalité, ils s'entendent. En effet, au terme d'une offensive de trois mois, des rebelles islamistes soutenus par le régime islamiste turc se sont emparés de la ville d'Al-Bab, dans le nord de la Syrie, aux mains des islamistes de l'EI. Puis, des combats ont opposé dimanche 26 février 2017, pour la deuxième fois depuis le début du mois, les forces gouvernementales syriennes et les rebelles islamistes pro-turcs au sud d'Al Bab, ville du Nord-Ouest que ces derniers ont prise récemment aux djihadistes de l'Etat islamique.
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Tout ceci est typiquement islamique : on s'entredéchire, on se massacre, on s'entend, on s'arrange, on tient un double ou même un triple langage, on fait et défait des alliances purement tactiques, on est financé par les saoudiens, les qataris, les iraniens, les occidentaux, bref, on fiche le bazar et surtout on se fiche du monde. Car l'objectif de toutes ces milices islamistes, c'est que la guerre ne cesse jamais, afin qu'ils puissent régner sans fin (même chose en Irak, notamment à Moussoul). Et les dindons de la farce, dans tout ça, c'est nous, encore une fois.
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Un nouveau "revers" pour l'EI (extraits remaniés et adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les rebelles islamistes "syriens" pro-turcs ont annoncé avoir pris la ville d'Al-Bab, dernier fief du groupe Etat islamique (EI) dans la province d'Alep. Les forces rebelles et turques piétinaient depuis des semaines face à la résistance de l'EI. L'agence de presse islamique pro-gouvernementale turque Anadolu a confirmé que les rebelles islamiques "soutenus par les forces armées turques ont pris le contrôle du centre-ville d'Al-Bab", ville de 100'000 habitants. "Nous annonçons la libération totale de la ville d'Al-Bab et nous procédons au déminage des quartiers résidentiels", a indiqué Ahmad Othmane, chef de la brigade Sultan Mourad, l'un des trois groupes rebelles islamistes qui revendiquent la prise de la cité [ndmg - "trois groupes rebelles islamistes qui revendiquent la prise de la cité" : le bazar, vous dis-je, le bazar...].
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Selon Saïf Abou Bakr, chef d'un autre groupe d'insurgés islamistes, al-Hamza le centre ville de la cité - quartier général de l'EI - aurait été pris et les djihadistes auraient cédé. "Dans quelques heures, nos forces termineront le ratissage du reste de la ville et nous renforcerons nos lignes de défense", a souligné pour sa part Abou Jaafar, du troisième groupe islamiste, le Liwa al-Moutassem. En réalité, il y a eu des accords tacites entre la Turquie et les combattants de l'EI. En effet, selon le journaliste spécialiste de la région, Wassim Nasr, les combattants de l'EI ont cédé après un accord tacite leur permettant de se retirer. L'offensive contre Al-Bab avait été déclenchée dans le cadre de l'opération "Bouclier de l'Euphrate" initiée par le régime islamique turc.
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La Turquie a lancé une opération militaire en soutien aux rebelles islamiques dans le nord de la Syrie pour en chasser l'EI mais aussi les milices kurdes liées au PKK et alliées de Washington contre les djihadistes qui ont largement étendue leur emprise dans le nord de la Syrie à la faveur de la guerre [ndmg - "alliées de Washington" : au temps d'Obama ; attendons de voir ce que fera, ou ne fera pas, Donald Trump]. Avant Al-Bab, les rebelles islamiques appuyés par les forces turques avaient chassé l'EI de plusieurs localités, dont Jarablous, Al-Rai et Dabiq, avant de piétiner devant Al-Bab ou près de 70 soldats turcs ont perdu la vie. Une course de vitesse était engagée entre les forces islamistes soutenues par la Turquie et celle du régime syrien et de ses alliés qui assiégeaient les djihadistes par le sud ouest. Mais depuis le revirement des relations entre Moscou et Ankara, la Russie semble avoir voulu laisser la Turquie prendre le contrôle cette ville (fin des extraits remaniés et adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source ( Catherine Gouëset avec l'AFP pour lexpress.fr) :
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/daech-chasse-de-la-ville-d-al-bab-par-les-rebelles-soutenus-par-la-turquie_1882289.html
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Quand l’Allemagne deviendra un Califat

   
Michel Garroté - Comment l'Allemagne s'y prend-elle pour enrayer le déclin dramatique de sa population ? Elle enraye ce déclin en ayant recours à l'immigration, et, ce, depuis plus de 50 ans ans. Le hic, c'est que la très grande majorité des gens venus s'installer en Allemagne sont des musulmans, notamment des Turcs (ainsi que des Bosniaques, des Kosovars, etc.).
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Au début, ce ne semblait pas être un problème, car la Turquie était laïque, et, les immigrés turcs installés en Allemagne, étaient, eux aussi, laïcs.
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Mais depuis que l'islamiste autocrate Erdogan est au pouvoir à Ankara, un tiers des turcs installés en Allemagne sont islamistes. Les très grande majorité des médias allemands, tentent, désespérément, de les qualifier d'islamistes "modérés". Mais ni Erdogan, ni ceux d'entre les turcs installés en Allemagne qui sont islamistes, ne se considèrent comme des islamistes "modérés".
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Ils se considèrent comme des islamistes, un point c'est tout. Et pour les islamistes, l'Etat de droit de type occidental est un Etat blasphématoire et apostat. Il doit être transformé en Califat, au nom de la charia, et, au nom des hadits. Les partis politiques allemands, au même titre que les médias allemands, tentent, désespérément, de qualifier les islamistes turcs installés en Allemagne d'islamistes "modérés".
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Seules exceptions côté partis politiques : l'aile droite de la CDU, la CSU bavaroise et l'AfD. Mais la plus grande partie de la CDU (Angela Merkel inclue comme chacun sait...), le SPD, Die Grünen et Die Linke entretiennent le mythe de l'islamisme "modéré", pour enrayer le déclin de la population et/ou par calcul électoral et/ou par conviction.
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A ce propos, l'analyste Soeren Kern, du Gatestone Institute, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'Allemagne devra absorber 300.000 migrants par an au cours des 40 prochaines années si elle souhaite enrayer le déclin de la population, indique un rapport gouvernemental qui a fuité dans la presse. Ce document, dont les principaux éléments ont été publiés par le Rheinische Post du 1er février 2017, révèle que le gouvernement allemand table sur une immigration de masse permanente - vraisemblablement en provenance d' Afrique, d' Asie et du Moyen-Orient - pour maintenir la population allemande à sa taille actuelle (82,8 millions) jusqu'en 2060.
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Le rapport explique que la décision de la chancelière Angela Merkel d'accueillir 1,5 million de migrants, musulmans pour la plupart, entre 2015 et 2016 n'a pas été un beau geste humanitaire, mais une initiative calculée pour conjurer le déclin démographique de l'Allemagne et préserver l'Etat providence allemand.
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Si la plupart des migrants qui arriveront en Allemagne au cours des quarante prochaines années sont en provenance du monde islamique, la population musulmane de l'Allemagne pourrait atteindre 20 millions de personnes et représenter plus du quart de la population allemande en 2060.
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Les détracteurs de la politique d'immigration dite de la porte ouverte en Allemagne ont lancé un avertissement : l'afflux de musulmans – pour la première fois leur nombre est supérieur à six millions en 2016 - a d'ores et déjà modifié la face du pays à jamais.
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L'immigration de masse a entrainé la montée de l'islam en Allemagne, comme en témoigne la prolifération des no go zones, des tribunaux de la charia, de la polygamie, des mariages d'enfants et des crimes d'honneur. La migration de masse a également généré diverses formes de chaos social, comme des attaques djihadistes, une épidémie de viols, une crise de santé publique, une hausse de la criminalité et une ruée des citoyens sur les armes d'autodéfense sans parler de la fuite hors d'Allemagne d'Allemands nés en Allemagne.
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Le gouvernement n'a pas révélé comment il a prévu d'intégrer les millions de musulmans qu'il s'apprête à inviter au sein de la société allemande. Mais le prix à payer pour pallier le déclin démographique semble être l'islamisation de l'Allemagne, sous couvert de multiculturalisme. Un précédent rapport de l'Office fédéral de la statistique (Destatis), prévoyait que la population allemande chuterait de 82 millions à 73 millions d'habitants d'ici 2060 – et même à 67,6 millions d'habitants selon scénario pessimiste. Cette estimation est en cours de révision, et les prévisions sont en train d'être recalculées pour tenir compte de l'immigration, des taux de natalité et de l'espérance de vie.
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Selon des estimations préliminaires de Destatis, la population allemande a augmenté, en raison de la migration nette positive (plus d'entrants que de sortants) de 1,14 millions de personnes en 2015, et de 750 000 autres personnes en 2016, pour atteindre un chiffre record de 82,8 millions d'habitants à la fin de 2016.
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Avec un taux de fécondité de 1,6 naissances par femme, bien inférieur au taux de remplacement requis de 2,1 enfant par femme, l'Allemagne aura besoin de 300.000 migrants par an pour maintenir au niveau actuel sa population jusqu'en 2060, indique le rapport.
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Le rapport insiste sur la nécessité d'une intégration rapide des migrants au sein la population active afin qu'ils puissent commencer à financer le système de protection sociale. « Mais l'expérience montre que le processus sera long et plus complexe que prévu », concède le rapport. « Le succès ne sera visible qu'à moyen-long terme ».
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Une enquête réalisée par la Frankfurter Allgemeine Zeitung a révélé que les 30 plus grandes entreprises allemandes ont employé seulement 54 réfugiés, dont 50 ont été embauchés comme coursiers par Deutsche Post, le prestataire logistique. Les dirigeants d'entreprise ont déclaré que le principal problème des migrants est qu'ils n'ont pas de qualifications professionnelles et parlent mal l'allemand.
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Selon l'Office fédéral du travail, le niveau d'instruction des migrants récemment arrivés en Allemagne est beaucoup plus faible que prévu : un quart seulement dispose d'un diplôme d'études secondaires, et les trois quarts n'ont aucune qualification. Quatre pour cent seulement des nouveaux arrivants sont hautement qualifiés.
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Pour l'instant, l'immense majorité des migrants arrivés en 2015 et 2016 est pupille de l'État. Ils ont couté 21,7 milliards d'€ au contribuable allemand en aides aux réfugiés et demandeurs d'asile en 2016, et un budget similaire leur sera consacré en 2017.
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Un document du ministère des Finances qui a fuité dans la presse anticipe que la crise des migrants pourrait coûter 93,6 milliards d'euros aux contribuables allemands d'ici 2020. Une somme qui se décompose comme suit : 25,7 milliards pour les dépenses sociales (prestations chômage et aides au logement) ; 5,7 milliards d'euros pour les cours de langue et 4,6 milliards pour l'intégration des réfugiés dans la population active.
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La migration de masse a également accru la demande de logements et poussé les loyers à la hausse pour les Allemands ordinaires. Pour faire face à la demande, environ 350.000 nouveaux logements seraient nécessaires chaque année, mais 245.000 seulement ont été construits en 2014, et 248,000 en 2015, indique le Rheinische Post.
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Parallèlement, les migrants ont été les auteurs de 208,344 crimes et délits en 2015, selon un rapport de police. Ce chiffre représente une augmentation de 80% des crimes et délits commis par les migrants par rapport à 2014 et équivaut à 570 délits par jour, ou 23 délits par heure, du 1er janvier au 31 décembre 2015.
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Un rapport des services de renseignement allemands qui a fuité prévoit que cette migration de masse en provenance du monde musulman entrainera une plus grande instabilité politique dans le pays. Le document énonce clairement qu'il « sera impossible d'intégrer les centaines de milliers de migrants illégaux étant donné leur nombre et l'importance prise par les sociétés parallèles musulmanes déjà existantes en Allemagne. » Le document ajoute : « Nous importons l'extrémisme islamique, l'antisémitisme arabe, les conflits d'autres peuples, ainsi qu'une perception différente de la société et du droit. Les services de sécurité allemands sont incapables de faire face aussi bien aux problèmes de sécurité importés qu'aux réactions en retour de la population allemande ».
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Un responsable de la sécurité, sous couvert d'anonymat, a déclaré à Die Welt : « L'afflux élevé de personnes en provenance d'autres parties du monde conduira notre pays à l'instabilité politique. En autorisant l'immigration de masse, nous produisons des extrémistes. La population majoritaire se radicalise parce qu'elle ne veut pas de cette migration à laquelle les élites politiques la contraignent. De plus en plus d'Allemands vont se détourner de l'Etat de droit ».
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Un récent sondage YouGov a indiqué que 68% des Allemands estiment que la sécurité dans le pays s'est détériorée en raison des migrants. Près de 70% des répondants ont dit qu'ils craignent pour leur vie et leurs biens dans les gares et les métros, tandis que 63% ne se sentent plus en sécurité quand ils participent à des événements publics.
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Un sondage INSA a constaté de son côté que 60% des Allemands considèrent l'islam comme un corps étrangers à l'Allemagne. Près de la moitié (46%) des personnes interrogées se déclarent inquiets de l' « islamisation » de l' Allemagne.
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Si les élections allemandes avaient lieu aujourd'hui, Angela Merkel remporterait haut la main un nouveau mandat de quatre ans à la chancellerie. Un sondage INSA réalisé pour Bild le 2 février donne 33% des voix au Parti chrétien-démocrate de Merkel (CDU), contre 27% pour le Parti social-démocrate de centre-gauche (SPD) et 9% pour le parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (Afd).
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L'Allemagne dispute désormais à la France la place de premier pays musulman d'Europe occidentale. La hausse de la population musulmane en Allemagne est le résultat d'une migration de masse. Environ 300.000 migrants sont arrivés en Allemagne en 2016, qui se sont ajoutés au million qui a débarqué en 2015. Pas moins de 80% des nouveaux arrivants (800 000 en 2015 et 240.000 en 2016) étaient musulmans, selon le Conseil central des musulmans d'Allemagne.
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Outre les nouveaux arrivants, le taux d'accroissement naturel des musulmans déjà résidents en Allemagne est d'environ 1,6% par an (soit 77.000), selon les données extrapolées à partir d'une étude du Pew Research Center sur la croissance de la population musulmane en Europe. Sur la base des projections Pew – élaborées avant la crise migratoire actuelle -, la population musulmane d'Allemagne culminait à 5.145.000 personnes à la fin 2015.
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Un chiffre auquel il convient d'ajouter les 800.000 migrants musulmans arrivés en 2015, les 240.000 qui ont débarqué en 2016, et les 77.000 nourrissons nés au sein la population musulmane déjà résidente en Allemagne, soit 1,117 millions de musulmans en plus. On obtient alors une population musulmane totale de 6.262.000 personnes à fin 2016 qui représente environ 7,6% de l'ensemble de la population allemande laquelle est aujourd'hui de 82,8 millions d'habitants.
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La population musulmane d'Allemagne pourrait gonfler à 20 millions dès 2020, affirme Uwe Brandl, président de l'Association des municipalités bavaroises (Bayerische Gemeindetag). Sa prévision est basée sur ce qu'on appelle le regroupement familial - les personnes dont les demandes d'asile ont été approuvées pourront rapatrier en Allemagne quatre à huit membres de leur famille, ajoute l'analyste Soeren Kern, du Gatestone Institute (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://www.gatestoneinstitute.org/9892/germany-muslims-demographic
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9931/allemagne-musulmans-demographie
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Il faut choisir : les islamistes ou la Russie

   
Michel Garroté - Avant d'entrer dans le vif du sujet ("Il faut choisir : les islamistes ou la Russie"), voici quelques infos gratinées : le Tunisien ayant perpétré l'attentat au camion-bélier à Berlin et qui a été abattu par la police italienne (il a crié : « allah akbar ») était - avant le drame - suspecté de préparer une attaque et il avait été signalé en novembre au centre allemand de lutte contre le terrorisme. La police judiciaire de Rhénanie du Nord-Westphalie avait initié une enquête auprès du Parquet fédéral allemand,, compétent en matière de terrorisme, en raison de suspicions sur la préparation d'un acte criminel grave représentant un danger pour l'Etat. Sans commentaire...
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A propos de terroristes, l'ancien dirigeant du département antiterroriste du MI6, les services secrets britanniques, Richard Barrett indique, dans le Daily Mail, qu’Anis Amri, abattu ce vendredi par la police italienne et auteur de l’attentat de Berlin, n’est qu’un terroriste parmi des milliers de terroristes potentiels très extrêmes et dont le nom apparaît dans les registres. De plus, si l’on inclut l’ensemble des Länder d’Allemagne, ils ont environ 7'000 cas existants, ajoute-t-il. Charmante nouvelle...
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De son côté, l’AfD a désigné la coupable : pour Markus Pretzell, l’un des leaders du parti de droite AfD qui mène campagne depuis des mois contre la politique d’accueil de la chancelière allemande, l'attentat de Berlin rend Angela Merkel "coupable" : "Ceux qui commettent ces attaques prêchent la haine. Nous ne voulons plus d’eux. Quand l’Etat allemand va-t-il riposter ? Quand cessera cette hypocrisie ? Ce sont les morts de Merkel", a-t-il dit. La patronne de l'AfD a également estimé que Merkel était "co-responsable" de la tuerie : "Merkel et Cie plaident une liberté sans frontière. Celle-ci est apparemment aussi utilisée par les criminels et les terroristes".
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Concernant la Russie, le groupe terroriste Front al-Nosra, récemment rebaptisé Front Fatah al-Cham, a revendiqué l'assassinat de l’ambassadeur russe survenu le 19 décembre à Ankara (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : cette information provient d'un document diffusé par le Front Fatah al-Cham sur Internet. Le Front Fatah al-Cham fait partie de la coalition terroriste L'Armée de la Conquête ou Jaish al Fatah, formée le 24 mars 2015, qui rassemble plusieurs groupements terroristes syriens actifs dans tout le gouvernorat d'Idleb et dans certaines parties des gouvernorats de Hama, Lattaquié et Alep.
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A propos d'Alep, le député syrien Fares Shehabi a évoqué l’évacuation de la ville, y compris l'évacuation des djihadistes (extraits ; voir lien vers source en bas de page) : « Nous sommes heureux » qu’ils soient montés dans des bus (les djihadistes), a affirmé Shehabi ; « qu’ils aillent à Idlib puis de là en Europe » afin que les politiciens européens « qui les ont envoyés ici » voient à quoi nous avons affaire.
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Peu avant l'attentat de Berlin, Donald Trump avait twitté ceci : « Aujourd’hui, il y a eu des attaques terroristes en Turquie, en Suisse et en Allemagne, et cela ne fait qu'empirer. Le monde civilisé doit changer sa façon de penser ». Intéressant. Trump s'exprime - sur ce sujet - comme Poutine. Trump dit la vérité et il voit juste comme le fait Poutine. Trump entrera en fonction le 20 janvier 2017. A partir de là, il rapprochera les Etats-Unis de la Russie. 2017 connaîtra autant d'attentats, voire plus, que 2016. Mais 2017 sera aussi l'année d'une coordination raisonnable entre Washington et Moscou. Et la France ?
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A propos de la France justement, sur "La Faute à Rousseau", l'éditorialiste François Marcilhac écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les tenants d’une ligne souverainiste et ceux d’un ligne identitaire ont raison de l’entretenir, à moins de se situer dans une ligne identitaire postnationale ou dans une ligne nationale post-identitaire, où la laïcité tient lieu d’identité de substitution. L’exemple de la Russie, que la fin du communisme et l’échec de la CEI ont contrainte à se repenser aussi, sinon uniquement, comme une Nation est là pour le prouver.
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François Marcilhac : Tout en prenant en compte, même au plan culturel, le fait musulman, c’est autour de son identité millénaire chrétienne que se construit la nouvelle Russie, laquelle cherche à assumer, parfois non sans conflits ni paradoxes, toute son histoire. Ce que ne lui pardonne pas l’oligarchie mondiale. Car ce n’est pas tant le Poutine restaurateur de la puissance russe, qu’elle diabolise, que, le Poutine refondateur de la Nation russe dans son identité et sa souveraineté, avec lesquelles l’« Occident », c’est-à-dire les Etats-Unis et ses satellites européens, avaient cru en finir dans les années 1990.
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François Marcilhac : D’où les provocations incessantes à l’égard d’une Russie qui cherche simplement à jouer pleinement son rôle de puissance eurasiatique, « facteur d’équilibre dans les affaires internationales et du développement de la civilisation mondiale », comme le rappelle la doctrine extérieure russe, que Poutine vient de redéfinir, via un document d’une trentaine de pages, publié le 1er décembre dernier. D’où, aussi, la désinformation systématique - un vrai pilonnage médiatique - dont son action, notamment en Syrie, fait l’objet, et qui redouble d’intensité alors qu’Alep, aux mains depuis quatre ans des islamistes, est libérée.
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François Marcilhac : Cette nouvelle doctrine russe prend acte, dans l’affaire ukrainienne, de la volonté d’expansion géopolitique de l’Union européenne, qui vise également, aux côtés des Etats-Unis, à saper la stabilité régionale et globale de la Russie. Elle constate aussi que le rôle du facteur de la force dans les relations internationales augmente. Nul ne saurait s’en réjouir, mais les torts ne seraient-ils pas partagés ? On dit que l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche pourrait rebattre les cartes. La diplomatie française n’a aucune raison d’attendre pour recouvrer son indépendance. Plutôt que de redouter, pendant les élections de 2017, une cyberguerre russe visant à déstabiliser le pays, Paris devrait renouer un vrai dialogue avec un partenaire historique millénaire, ajoute François Marcilhac (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://fr.sputniknews.com/international/201612211029279643-ambassadeur-assassinat-front-al-nosra/
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http://www.memri.fr/2016/12/21/le-depute-syrien-fares-shehabi-que-les-militants-evacues-dalep-atteignent-leurope-alors-les-europeens-comprendront-ce-a-quoi-nous-avons-affaire/
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/12/20/apaisee-la-france%C2%A0-5889366.html
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Les Frères musulmans nous infiltrent

   
Michel Garroté - Le géopoliticien Alexandre del Valle poursuit le feuilleton consacré aux différents "pôles" (lobbies...) de l'islamisme mondial dont l'objectif consiste à contrecarrer les forces laïques dans les pays musulmans puis à empêcher l'intégration des citoyens de confession musulmane dans les pays occidentaux, sous couvert de liberté religieuse et de pluralisme dévoyé (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Cette fois-ci, il décrypte la stratégie ce conquête-islamisation de l'Occident et du monde mise en œuvre par la plus puissante et influente organisation panislamiste mondiale, la "Confrérie Les Frères musulmans", très présente en Occident et notamment aux Etats-Unis et en France.
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Relativement bien structurée, quoi que très décentralisée et à l’origine de nombreuses scissions aujourd’hui totalement autonomes, l’organisation des Frères musulmans est implantée partout, en premier lieu en Egypte, en Jordanie, au Soudan ou au Koweït, où elle est représentée au Parlement, puis dans le monde arabe en général, où elle agit à travers des sections montées dans chaque pays : Syrie, Yémen, parfois sous d’autres appellations, comme en Palestine et en Algérie (Hamas), au Soudan (Front national islamique), en Afghanistan (Mouvement islamiste de Niazi et Rabbani), en Tunisie (MTI-Ennahda ou Mouvement de la tendance islamique), ou encore au Maroc (groupe “Justice et bienfaisance” et Parti de la Justice et du Développement).
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Le Front National Islamique (FNI) de Hassan al Tourabbi au Soudan a été l’une des plus spectaculaires réussites des Frères avec le Hamas palestinien et, bien sûr l'accession au pouvoir en Egypte, à la faveur du Printemps arabe, du parti de la Justice et de la Liberté du Président Mohamed Morsi, renversé depuis août 2013 par le Maréchal Al-Sissi. Les Frères musulmans sont également proches du Parti de la Justice et du Développement (AKP) au pouvoir à Ankara et de son leader et co-fondateur, Recep Taiyyp Erdogan.
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Les Frères musulmans sont représentés dans chaque pays européen et au niveau continental à travers de grandes organisations : Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), Union des Communautés et Organisations Islamiques d’Italie (UCOII), Union des Organisations islamiques d’Europe (UOIE), etc. En 1996, l’UOIE a mis sur pied, avec le soutien du Qatar, l'European Trust, une institution financière vouée à amasser des fonds pour financer ses différentes activités, dont l’imposant Institut européen des sciences humaines de Saint Léger du Fourgeret (voir supra, chapitre 1 ("Les grands pôles du totalitarisme islamiste") et l’Association des écoles musulmanes en Europe et son magazine de luxe Al Europiya.
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Toujours en 1996, l’UOIE établit en coopération avec l'Assemblée Mondiale de la Jeunesse islamique (WAMY, voir supra, chapitre 1) une section spécifique pour la jeunesse, le Forum de la jeunesse musulmane européenne et des organisations étudiantes. D’abord dirigé par Al-Zayat et stratégiquement installé à Bruxelles, le Forum de la jeunesse est devenu, selon les dires de l’organisation elle-même, "la voix de la jeunesse musulmane en Europe". Aujourd’hui, le Forum supervise un réseau de trente-sept organisations membres et il entretient des relations avec le Parlement européen, le Conseil de l’Europe et les Nations-Unies.
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C'est Outre-Rhin et chez nos voisins helvétiques que les Frères musulmans égyptiens ont créé et implanté, en 1958, les plus puissantes et plus anciennes organisations islamiques européennes : la Communauté islamique d'Allemagne (Islamische Gemeinschaft Deutschland - IGD), fondée par le pionnier et gendre du créateur de la Confrérie en Europe, Saïd Ramadan avec le Centre islamique de Monaco de Bavière, puis le Centre islamique de Genève, toujours dirigé par la famille Ramadan (frères Hani et Tariq Ramadan).
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Rappelons que Saïd Ramadan, le père de Tariq et Hani Ramadan, n'est pas n'importe qui dans la "frérosphère" : auteur d'une thèse soutenue en Allemagne sur la charia, il a épousé la fille aînée de Hassan al-Banna, Wafa, puis, a été refugié en Arabie Saoudite avant de fonder - sur mission assignée par Al-Banna lui-même d'islamisation de l'Europe - le premier Centre islamique européen. Situé à Genève, près du lac Léman, le centre est soutenu alors par les grands pôles de l'islamisation mondiale dans sa mission européenne de conquête : le Centre est financé par Riyad ; Saïd Ramadan est logé à Genève dans une villa payée par l’émir du Qatar ; la Jordanie fait de lui son représentant à l’ONU, et les Saoudiens lui versent pendant des années un salaire de 12 000 francs suisses mensuels puis le nomment ambassadeur de la Ligue islamique mondiale (LIM).
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Riyad l'aide à financer sa revue, Al-Mouslimoun, publication anti-occidentale et aux accents antisémites. Malgré son radicalisme anti-occidental notoire, les autorités suisses tolèrent Saïd et ses activités alors même qu'il ne possède pas de permis de résident, car en pleine Guerre froide, l'islamisme radical est instrumentalisé par les milieux atlantistes comme un bouclier contre le communisme soviétique et les alliés nationalistes-arabes laïques et socialisant de Moscou (nassérisme égyptien, baathisme syro-irakien, kémalisme, etc.). Quand Saïd Ramadan meurt en 1995, le nouveau Conseil de direction de la mosquée et du centre islamique est confié au fils aîné de Said Ramadan, Ayman, puis plus tard à Hani Ramadan, qui demeure toujours le directeur du Centre, secondé de Wafa, la veuve de Saïd Ramadan, de la fille d’Hassan al-Banna, Arwa et de ses trois autres fils Yasser, Bilal, et Tariq.
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Ce dernier prétend qu’il n’a rien à voir avec les Frères musulmans dans le cadre de sa stratégie médiatique de respectabilisation, mais le dernier registre du commerce du canton de Genève (19 décembre 2013) confirme bien que la composition du Conseil de direction n’a pas changé.
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C'est également en Suisse qu'a été fondée, en 1988, la Banque Al-Taqwa Management, rebaptisée Nada Management Group après le 11 septembre suite à une enquête anti-terroriste américaine. Avec trois sièges-bases dans le monde (Suisse, Liechtenstein et les Bahamas), Al-Taqwa (qui signifie "crainte de Dieu" ou "piété"), a prospéré pendant des décennies et a récolté des fonds en provenance des pays du Golfe pour les redistribuer à des organisations islamistes européennes fréristes. La Banque créa ainsi un vaste réseau réticulaire d'ONG, de mosquées et centres islamiques liés à la Confrérie.
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Opérant dans trente pays, Al-Taqwa gère des fonds en provenance du Koweït, d’Arabie Saoudite, du Qatar et des Emirats arabes unis destinés à financer les mouvements islamistes en Europe. Son fondateur et président, le milliardaire égyptien naturalisé italien, Youssef Nada, haut-dignitaire des Frères musulmans au niveau international, dirige les affaires du groupe depuis Lugano. Elle comprend comme actionnaires notamment le fameux téléprédicateur Youssef al-Qaradhaoui, Ahmed Idris Nasreddin, co-fondateur du groupe et ancien consul du Koweït à Milan (d’ailleurs interpellé après le 11 septembre 2001 en raison de ses liens présumés avec Al-Qaïda).
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D'après les services de renseignement et les spécialistes du terrorisme de nombreux pays occidentaux et arabes, Al-Taqwa Bank aurait constitué jusqu'au 11 septembre 2001 l'un des centres majeurs de financement de l’islamisme international dans le monde, y compris terroriste. Comme l’ont révélé les différentes enquêtes lancées contre la nébuleuse Al Qaïda en Italie et en Suisse, le financement aux groupes extrémistes ou violents s'est effectué via des "ONG d'Allah" dont l'association turque l'Insani Yardim Vakfi. soutenue aussi par le parti AKP du président turc Erdogan et qui défraya la chronique en 2010 à l'occasion de l'affaire de la flotille de Gaza (Navi Marmara).
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Cette puissante ONG turque, liée au Hamas palestinien et proche de l'AKP au pouvoir à Ankara, a soutenu notamment des groupes djihadistes palestiniens, tchétchènes, bosniaques, syriens, somaliens (Al-Shababb ; Al-Qaïda-Al-Nosra, etc.). On peut également citer une ONG islamique célèbre, liée à la fois aux Frères et aux monarchies du Golfe, très active en Afrique sub-saharienne : l'Islamic Relief International Organisation (IIRO, voir supra, chapitre 1), qui possède notamment un bureau à Milan.
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En 2001 (peu de temps après la démolition des tours jumelles de New York), la police a fouillé la maison de Lugano de Youssef Nada et a trouvé un document de 14 pages préparé en décembre 1982 et intitulé "Le projet", dans lequel est décrite dans les moindres détails la stratégie des Frères musulmans en Europe, répartie en 12 points, et destinée à islamiser l'Occident par divers moyens comme la propagande, l'infiltration, l'entrisme, la promotion du "jihad guerrier" (à l'extérieur) et du "jihad verbal".
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En 2005, le rédacteur en chef du journal Le Temps, Sylvain Besson, avait publié un livre intitulé "La conquête de l'Occident" qui exposait la teneur de ce mystérieux "Projet" et où le texte est reproduit dans sa totalité ainsi que ses protagonistes. Il exhorte les musulmans d'Europe à participer activement à la vie politique des pays d'accueil, afin d'influencer dans le sens de l'islamisation via les organes exécutifs, parlementaires et syndicaux, puis à tout faire pour ne pas se désislamiser et à ne pas s'intégrer aux valeurs et règles "impies" en prônant un "droit à la différence".
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Instrumentalisant à l'envi le mythe d'"Al-Andalous l'heureuse", les Frères musulmans européens et leurs alliés de circonstance wahhabites saoudiens ont mis sur pied, dans les années 1980, la Fondation Cordoue, basée à Londres, dirigée par Anas al-Tikriti. En France, la structure locale des Frères musulmans, l’UOIF, constitue l’organisation la plus importante et la plus active de la Confrérie en Europe, contrôlant un grand nombre de mosquées et attirant des dizaines de milliers de militants et sympatisants à son rassemblement annuel du Bourget. C'est également en France et en collaboration avec les monarchies sunnites du Golfe qu'a été créée la Faculté Européenne d'Etudes Islamiques de la Nièvre, basée à Saint-Léger-du-Fourgeret, qui forme les futurs Imams européens à la lumière de la doctrine d’Al-Banna et du wahhabisme.
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Appelée officiellement Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), l'Université est directement reliée au Conseil Mondial des Mosquées siégeant en Arabie Saoudite et dont le siège européen se trouve à Bruxelles, ainsi qu’à l’Institut Islamique pour la formation des prédicateurs et imams en Europe qui siège également dans la capitale belge. L’Institut a été concrètement fondé par des personnalités de renom de l’UOIF et proches du noyau-dûr de la Confrérie, comme Ahmed Jaballah, Zuhair Mahmoud ou encore Yousref al-Qaradhaoui qui dirige son conseil scientifique, sans oublier Faysal Mawlawi, le guide spirituel historique de l’UOIF et l’un de ses fréquents visiteurs et conférenciers.
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Dans son ouvrage Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans, retour éclairé vers un islam apolitique, Mohamed Louizi, ancien membre de la confrérie et ex-président des Étudiants musulmans de France, qui fut employé du Lycée frériste Averroes, affirme que: "Les Frères musulmans s'emploient depuis le début des années 1980, sur le vieux contient à acquérir divers 'territoires' privés pour inscrire, dans la durée, leur récit islamiste comme élément du récit national de chaque pays de l'Europe. Cette opération s'appelle le 'Tawtine'. Elle est exécutée par la construction de mosquées-cathédrales, d'acquisitions immobilières diverses et variées, de construction d'établissements scolaires privés, etc.". Pour lui, l’UOIF et ses satellites poursuivent la stratégie Tamkine à l’échelle nationale et locale.
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Il relate par exemple que dans un autre document, en langue arabe, destiné aux riches donateurs des pays du Golfe, l’équipe de gestion du Lycée Averroès où il a enseigné précise que l’un des objectifs non-avoué de cet établissement est de : " former et préparer une élite, choisie parmi les enfants de la communauté musulmane, pour qu’elle puisse occuper des postes sensibles au sein de la société française comme : l’ordre des avocats, l’enseignement supérieur, la médecine, les médias (…).
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En vue des prochaines élections présidentielles, parlementaires et municipales, il va falloir sélectionner et préparer une élite qui s’occupera de l’action politique. Il faudrait intégrer les partis politiques pour les influencer de l’intérieur". Dans ce lycée comme dans d'autres structures de l'UOIF, les jeunes initiés apprennent le chant-slogan de la Confrérie: "Allah est notre ultime but. Le Messager est notre exemple et guide. Le Coran est notre constitution. Le jihad est notre voie. Mourir dans le sentier d’Allah est notre plus grand espoir". Au début des années 2000, on ne comptait qu'une école privée musulmane en France. En 2015, il y en a 40 sous contrôle des Frères musulmans et l'on en prévoit une cinquantaine d'ici quelques années.
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Depuis les attentats de 2012 en France et la guerre civile syrienne, puis surtout l'offensive conjointe des Emirats arabes unis et de l'Egypte du Président Al-Sissi contre la Confrérie, puis depuis l'apparition de Daech, il semble qu'une prise de conscience ait commencé à apparaître chez certains dirigeants occidentaux. Outre les propos très durs du Premier ministre français Manuel Valls sur le caractère dangereux, totalitaire et "islamo-fasciste" de l'idéologie des Frères, même la Grande Bretagne, d'habitude si "islamistement correcte", semble avoir pris conscience du danger que constitue l'action de cette organisation subversive en termes de sécurité et d'intégration des citoyens musulmans issus de l'immigration.
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C'est ainsi que, en avril 2014, le Premier ministre britannique David Cameron a diligenté une enquête sur les liens des Frères musulmans en Grande Bretagne avec les mouvances extrémistes et terroristes. Cette décision a été immédiatement saluée par l'Egypte du Maréchal président Abdel Fatah Al-Sissi, mais du coup, les Frères ont subitement déplacé leur siège de Londres en Autriche pour essayer d'échapper à l'enquête dont les résultats ont prouvé les liens avec des groupes ayant "pour but réel de propager le fondamentalisme en Grande-Bretagne et dans le monde arabe", conclut Alexandre del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/islam-politique-au-pouvoir-methodique-strategie-infiltration-grandes-institutions-europeennes-et-mondiales-freres-musulmans-2863547.html/page/0/2?yahoo=1
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Les musulmans vont-ils nous remplacer ?

   
Michel Garroté - Eric Zemmour était, mardi 27 septembre 2016, au Palais des Congrès de Versailles, pour donner une conférence. Anne-Sophie Désir, pour le compte de Boulevard Voltaire, a commenté cette conférence. Pour ce qui me concerne, je publie simplement, ci-dessous, quelques extraits adaptés par mes soins, de ce qu'Anne-Sophie Désir a relaté, de ce que Zemmour a dit ce soir-là, plus spécifiquement au sujet de l'islam.
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(Extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) Le mot « islamisme » n’existe pas en arabe. C’est un distinguo subtil inventé par notre classe politico-médiatique pour nous faire admettre que l'islamisme, c’est méchant, que l’islam, c’est gentil. Le destin de l’islam est de convertir le monde. La France est terre d’islam parce qu’elle l’a déjà été jusqu’à Poitiers. L’auditoire subit un viol de pensée collectif, mais quelque chose lui dit que le bon sens est au cœur du raisonnement.
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C’est la force de Zemmour. Il capte l’attention. Il rappelle que lui, le Juif venu d’Algérie, s’appelle Éric, parce que ses grands-parents ont commencé l’assimilation par un prénom français ; s’ensuivra l’intégration et puis l’amour infini de la France. Zemmour risque gros, un garde du corps posté derrière lui nous le rappelle. Il assène pourtant : « Un islamiste est un musulman impatient ». « En islam, un martyr tue pour sa foi ; dans le christianisme, un martyr est celui qui meurt pour sa foi ».
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Voici un sondage récent vite enterré : 29% des musulmans de France placent la charia avant les lois de la République, dont une immense majorité de jeunes musulmans. Et Zemmour conclut sous forme de mise en garde : soit nous serons un peuple combatif et nous vivrons ; soit nous serons endormis par des élites qui ont déjà pactisé avec le peuple arabo-musulman, et, nous seront remplacés (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bvoltaire.fr/annesophiedesir/quand-zemmour-bouscule-versailles-nous-sommes-tous-musulmans,285405
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Chaos islamique en Syrie

   
Michel Garroté - Le puissant groupe terroriste et salafiste syrien Ahrar Al-Cham a rejeté, dimanche 11 septembre 2016, l’accord russo-américain portant sur une trêve de quarante-huit heures qui devrait entrer en vigueur lundi 12 septembre 2016 à 19 heures locales.
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Le groupe terroriste Ahrar Al-Cham est le premier à réagir officiellement à cette proposition de Moscou et Washington. Les nombreux autres groupes rebelles islamistes et terroristes syriens n'ont pas encore donné de réponse officielle.
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Ahrar Al-Cham affirme que ce cessez-le-feu ne fera que "renforcer" le régime du président Bachar. "Le peuple ne peut pas accepter des demi-solutions", a affirmé Ali El-Omar, adjoint du commandant général de Ahrar Al-Cham. "L’accord russo-américain ne fait que contribuer à renforcer le régime et à encercler la révolution militairement", a-t-il affirmé.
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Ali El-Omar a également rejeté le deuxième volet du texte, en vertu duquel Washington devrait convaincre les rebelles  islamistes de se dissocier d’un allié islamiste et terroriste de taille, le Front Fatah Al-Cham, ex-Front Al-Nosra (Fatah Al-Cham : à ne pas confondre avec Ahrar Al-Cham).
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Or, les rebelles islamistes et terroristes, tels ceux de Ahrar Al-Cham, comptent sur l’aide de Front Fatah Al-Cham, un groupe aguerri et bien organisé, présent dans toutes les batailles contre le régime de Damas.
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Le Front Fatah Al-Cham, qui dit ne pas être pas concerné par l’accord russo-américain, a également réagi : "C’est simple, l’accord russo-américain vise à éliminer ceux qui protègent les Syriens", a estimé Mostafa Mahamed, un porte-parole du Front Fatah Al-Cham.
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"Les négociations et les accords qui ne tiennent pas compte des combattants sur le terrain sont inutiles", a ajouté Mostafa Mahamed, une façon de proclamer que les Américains et les Russes feraient bien d'annuler leur accord et de négocier directement  avec les groupes tels que Fatah Al-Cham et Ahrar Al-Cham.
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Les islamistes syriens veulent le départ d’Assad

   
Michel Garroté - L'opposition islamiste syrienne a dévoilé un "plan de transition politique" prévoyant une phase de négociations avec le régime actuel, assortie d'une trêve, et, devant aboutir, primo, au départ du président Bachar al-Assad ; et secundo, à de nouvelles élections, locales, législatives et présidentielles.
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Ce "plan de transition politique" a été présenté par les principaux représentants de l'opposition islamiste syrienne et les principaux représentants de la rébellion islamiste syrienne. Il est appuyé par trois pays islamistes : la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar.
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Parmi les participants aux pourparlers durant la réunion, figurent, notamment, les chefs de la diplomatie du Royaume-Uni, de la Turquie, de l'Arabie saoudite, du Qatar, de l'Italie, de l'Union européenne et de la France, tandis que le chef de la diplomatie américaine doit intervenir par visioconférence. L'Allemagne est également représentée.
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Cette réunion (inutile comme toutes les autres ?) devrait permettre l'élaboration d'une position à faire valoir auprès des Etats-Unis, alors qu'il y aurait - selon l'opposition islamiste syrienne - des "rumeurs" sur la conclusion d'un accord russo-américain (on voit mal Poutine et Obama s'accorder sur un accord...).
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En clair, ce que veulent, de façon obsessionnelle, l'opposition islamiste syrienne et la rébellion islamiste syrienne, c'est - encore et toujours - le départ de Bachar al-Assad. Autant dire que ce nouveau "plan de transition politique" n'aboutira pas.
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Brûler les chrétiens et accueillir les musulmans

   
Michel Garroté - Des centaines d’Albanais musulmans ont violemment manifesté dans plusieurs villes du Kosovo - République autoproclamée du Kosovo - et lancé des slogans appelant à « brûler les Serbes et leurs églises ». Des chrétiens orthodoxes ont été empêchés de se rendre dans leurs églises et leurs voitures ont été caillassées. Le bureau du représentant spécial de l’Union européenne de Pristina, au Kosovo, s’est contenté de se dire « préoccupé par ces incidents ».
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Je suppose que si des chrétiens serbes avaient appelé à « brûler les musulmans kosovars albanais et leurs mosquées », le bureau du représentant spécial de l’Union européenne de Pristina, au Kosovo, se serait sans doute dit horrifié par autant de haine islamophobe et la nouvelle aurait aussitôt été reprise par les médias du monde entier.... La République autoproclamée du Kosovo, musulmane à 95%, est candidate à l’adhésion à l’Union européenne. Allez ! Vive l'Eurabia ! Vive le Califat européen !....
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Par ailleurs, le directeur d’Europol, Rob Wainwright, a déclaré à 'The Standard' que le continent européen et le Royaume-Uni sont sous la menace de l’arrivée d’une nouvelle vague de djihadistes depuis la Syrie alors que l’Etat islamique vient de prendre la décision stratégique d’envoyer de nombreux combattants vers l’Europe.
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Rob Wainwright assure que les guerriers d’Allah utilisent de plus en plus souvent des documents falsifiés pour leur permettre de pénétrer dans l’Union européenne, des passeports syriens notamment. La décision de l’Etat islamique fait suite aux défaites essuyées sur le terrain en Syrie. Rob Wainwright a ajouté qu’un nombre croissant de ces combattants se font passer pour des réfugiés pour pénétrer sur le sol européen.
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Selon le directeur d’Interpol, il existe des éléments qdémontrant que des extrémistes radicalisent des migrants dans les points d’accueil des réfugiés en Grèce et dans les Balkans. De son côté, le journal italien 'La Stampa' vient de révéler que de faux passeports fabriqués à l’intention de terroristes de l’État islamique ont été mis fabriqués dans des camps de réfugiés en Grèce.
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Brûler les Serbes et leurs églises et accueillir les "migrants" musulmans au sein de l'Union Européenne, tel est le vaste programme bel et bien mis en place par les fossoyeurs de l'Europe libre et laïque de culture judéo-chrétienne.... Et nos femmes devront choisir entre femme voilée et femme violée.... Vive l'Eurabia ! Vive le Califat européen !....
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Geert Wilders veut désislamiser

   
Michel Garroté - Désislamiser ? Oui ! Le parti de Geert Wilders veut désislamiser les Pays-Bas (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Geert Wilders, le président du Parti de la Liberté (PVV), n'est pas un adepte du vivre-ensemble et du politiquement correct. Il ne considère pas l'islam comme une simple religion mais comme un totalitarisme politique. Le parti néerlandais PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut fermer toutes les mosquées et interdire le Coran, selon son programme électoral publié par son président, le député Geert Wilders.
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"Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran", indique le document intitulé "Projet - Programme électoral PVV 2017-2021" et publié sur le compte Twitter du député Geert Wilders qui écrit : "les Pays-Bas à nouveau à nous".
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Le parti pour la liberté (PVV) souhaite désislamiser le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile ainsi qu'en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie. Les sondages prédisent au PVV 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2839985/2016/08/25/Le-parti-neerlandais-d-extreme-droite-veut-fermer-les-mosquees-et-interdire-le-Coran.dhtml
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Combien NOUS coûte le terrorisme ?

EI-4

   
Michel Garroté - Bonne question. Car il est vrai que la terreur islamique ne se contente pas de TUER. En plus elle NOUS coûte cher. Ci-dessous, la réponse de Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève et directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires.
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Charles Wyplosz (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : On a un peu parlé du coût budgétaire du terrorisme mais pas vraiment de ce que cela implique en matière économique. L'an dernier, Michel Sapin a parlé d'augmenter les dépenses de presque un milliard d'euros. Puis les chiffres se sont succédés et l'ardoise s'alourdit inexorablement. Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. La perte globale pour l'économie, autrement dit pour le niveau de vie est beaucoup plus lourde, mais difficile à cerner. On ne sait pas précisément ce que l'État dépense en matière de terrorisme, et pour cause. La lutte contre le terrorisme mobilise la police et la gendarmerie, l'armée, les douanes, le renseignement intérieur et extérieur, la justice, les prisons, et bien d'autres services.
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Dans tous les cas, il faut plus de personnel, plus de moyens matériels et souvent de la haute technologie. Lorsqu'on additionne les nouvelles dépenses annoncées et plus ou moins clairement estimées, on devrait arriver facilement à 1% du PIB. À l'arrivée, ce pourrait être le double. La politique reprenant rapidement le dessus, le débat a rapidement porté sur le financement de ces dépenses. Le gouvernement a promis de ne pas lever un impôt-antiterrorisme mais de couper un montant équivalent d'autres dépenses. Comme ces mines d'or n'ont pas été clairement annoncées et chiffrées, ce sera de la dette publique supplémentaire. D'ailleurs le gouvernement s'est empressé d'avertir Bruxelles que les engagements budgétaires ne seront pas respectés.
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Tout ceci est peut-être distrayant, mais ce n'est pas le cœur du problème. Il suffit de regarder autour de nous pour constater qu'il y a bien plus que ces dépenses publiques: les services de sécurité privés sont partout, et ce n'est pas gratuit. Les coûts ont beau être noyés dans les prix de vente, ils sont bien là. Des dizaines de milliers d'entreprises consacrent des sommes importantes à la cyber-sécurité, tout comme les services de l'État, d'ailleurs. Ce pourrait bien être encore 1% du PIB, ou plus, qui sait, qui est dépensé pour nous protéger des menaces terroristes. La question n'est pas le financement de toutes ces dépenses, contrairement à ce qui mobilise les politiques. C'est bien plus sérieux. Imaginez la situation avant l'apparition du terrorisme, il y a seulement quelques années.
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Nos dépenses privées et publiques étaient consacrées à autre chose: la consommation privée, les investissements productifs des entreprises, les services de l'État, la politique sociale, etc. La sécurité anti-terroriste est une ponction sur toutes ces dépenses «normales». Si tous les efforts de cette lutte étaient complètement efficaces, nous serions dans la même situation qu'avant l'apparition du terrorisme, vivant en sécurité. Autrement dit, dans le meilleur des cas, nous serions aujourd'hui comme avant, moins 2 ou 3% de revenus. Les dépenses supplémentaires relancent la demande en période de chômage élevé ne sont elles pas bienvenues? Hélas, non. Car elles détournent du pouvoir d'achat.
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Les entreprises et le personnel qui travaillent dans le secteur multiforme de la sécurité - la police ou les spécialistes de la cyber-sécurité, par exemple - connaissent une belle expansion, mais cela se fait au détriment de tous les autres secteurs. L'effet global est nul, sauf peut-être pour la part des dépenses publiques qui sera financé par la dette, mais il faudra bien rembourser cette dette. Sur le long terme, c'est encore pire. Les dépenses de sécurité sont largement improductives puisqu'elles consistent à acheter des services dont nous ne voudrions pas en l'absence de menace terroriste.
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La seule exception est le développement de nouvelles technologies qui peuvent soit être vendues à l'étranger, soit avoir des retombées dans d'autres secteurs. Israël est un exemple de ce genre de réussite et il a des années d'avance (Note de Michel Garroté - L'UE ne cesse de critiquer Israël tout en consultant l'Etat hébreu sur la lutte anti-terroriste....).
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Pour l'essentiel, donc, les ponctions de revenus ne nous font rien de bien, ni pour la croissance future, ni pour notre qualité de vie. De plus, nos revenus collectifs sont amputés par une perte de part de marché dans le secteur du tourisme. La croissance économique est créée par le progrès technologique. Ces dernières décennies, les gains ainsi créés étaient de l'ordre de 1 à 1,5% par an. Autrement dit, ce sont peut-être deux années d'innovations et d'efforts de productivité qui sont annihilées. Pire même, la croissance elle-même devrait pâtir d'une baisse de dépenses productives, publiques et privées. Bien sûr, l'importance de ces coûts ne signifie pas qu'il faut renoncer à assurer la sécurité des Français.
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D'ailleurs une majorité écrasante est en faveur de plus de dépenses. De toute façon, nous n'avons pas vraiment le choix. Mais cette situation n'est pas près de changer et il faut savoir ce que cela va représenter en matière de niveau de vie, conclut Charles Wyplosz (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2016/08/22/31007-20160822ARTFIG00250-combien-coute-le-terrorisme.php
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Génocide des chrétiens et lâcheté de l’Eglise

   
Michel Garroté - Les Etats-Unis ont dénoncé cette semaine les crimes de génocide perpétrés par le groupe Etat islamique (EI) contre les minorités de chrétiens, chiites et yézidis, dans leur "Tableau annuel des libertés religieuses dans le monde", dressé par le département d'Etat américain (Affaires étrangères). L'EI a poursuivi sa stratégie du massacre, que le secrétaire d'Etat John Kerry qualifie - à juste titre - d'être une stratégie de génocide depuis 2015, notamment contre les yézidis et chrétiens, dans les territoires qu'il contrôle.
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L'emploi du terme de génocide avait déjà été utilisé par Kerry et par des experts des Nations Unies pour qualifier les crimes perpétrés par les jihadistes du groupe EI en Irak et en Syrie. Dans ces deux pays en guerre, où l'organisation islamiste armée contrôle encore des pans de territoires, les jihadistes sont responsables d'actes barbares, comme des tueries, des actes de torture, de traite d'êtres humains, de viols et autres crimes sexuels contre des minorités religieuses et ethniques, a confirmé le Département d'Etat américain dans son rapport.
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L'EI et Boko Haram (le groupe terroriste islamiste au Nigeria) continuent de se ranger parmi les plus monstrueux auteurs d'abus contre la liberté religieuse dans le monde, a précisé la diplomatie américaine. A noter que de son côté, l'Eglise catholique -- contrairement aux courageuses églises orthodoxes et évangéliques -- fait preuve de lâcheté face à l'islam violent et conquérant.
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A ce propos et après les attentats, la volonté de l'Eglise catholique de pacification est inquiétante, estime Schmuel Trigano. Pour le philosophe, ce positionnement laisse une marge de manoeuvre à l'islamisme, notamment aux Frères musulmans. Pour mémoire, Schmuel Trigano -- qui est professeur émérite des Universités -- est philosophe, sociologue ainsi que spécialiste de la tradition hébraïque et du judaïsme contemporain.
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Schmuel Trigano  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La réaction de l'Eglise de France comme du Vatican à l'assassinat pour motif religieux du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray est étonnante et pour tout dire extrêmement inquiétante, en tout cas du point de vue d'un observateur juif, autant sur le plan théologico-politique que sur celui de l'Etat et de la citoyenneté républicaine. Certes, la réaction officielle et celles que nous donnent à voir (sélectivement, comme on s'en doute) les médias ne recouvrent pas tout ce que pensent les catholiques et on ne peut pas préjuger de l'énorme pression que le pouvoir socialiste a dû exercer sur ses représentants pour adopter ce que l'on peut définir comme la posture du martyr et non celle du citoyen.
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Schmuel Trigano : Sublimer ce meurtre, en sortir par le «haut» - cette posture vertueuse et pleine de hauteur morale, stoïcienne en un mot - fournit, effectivement, à (très) court terme, le moyen d'éviter une cassure et un clash dans la société française. L'assistance en signe de solidarité de quelques musulmans (et Juifs) à la messe dominicale, a été construite par les médias comme l'expression d'une concorde irénique. Cependant, si on pensait dans les termes de René Girard on constaterait qu'elle s'est nourrie du «sacrifice» du père Hamel, un sacrifice au propre, par la mort rituelle qui lui a été donnée, et au figuré : mort pour la « paix ». Sur sa mort, sur sa dépouille, le lien social se serait ressoudé. C'est ce que les médias veulent nous faire croire, selon un schéma anthropologique on ne peut plus classique.
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Schmuel Trigano : Cet état de fait est marqué néanmoins par un télescopage de la morale chrétienne et de la raison politique. Appliquée à la situation actuelle, cette morale s'avère effectivement problématique sur le plan de la Cité. J'ai entendu un ecclésiastique aborder l'événement sur le mode du « nous sommes tous coupables » (explicitement formulé de la sorte) et appris qu'une prière avait été dite, dans l'Eglise même du drame, pour les deux assassins. Nous avons entendu le pape déclarer que ce n'était pas cela l'islam (étrange qu'il puisse parler en son nom) et que le christianisme était aussi violent que l'islam, en disant donc une chose et son contraire). Qui est coupable ? Qui est innocent ? On ne le sait plus.
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Schmuel Trigano : Nous retrouvons, certes, là le discours du « politiquement correct » qui déresponsabilise le monde musulman au lieu de le pousser à se confronter à la maladie qui le ravage et met en danger la paix, un discours qui brise aussi la capacité morale et intellectuelle à la combattre, en accusant les victimes d'être à la source de la violence qui les frappent. Nous croyions que cette « morale » sans réciprocité relevait de l'idéologie dominante de notre temps, le post-modernisme, mais nous découvrons qu'elle peut aussi se développer dans l'Eglise.
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Schmuel Trigano : On comprend que le signal qu'envoie l'Eglise puisse trouver un écho favorable dans les milieux islamistes et je pense avant tout aux Frères Musulmans qui en sont la vitrine distinguée et « politique », interlocuteur du Pouvoir en France. Un écho dont nous pouvons mesurer la portée dans la tribune publiée par des « intellectuels musulmans », ainsi définis par eux-mêmes, dans le Journal du Dimanche du 3/7/2016. Je me réfère au fait que cette quarantaine de personnalités a tout simplement « oublié » les victimes juives dans les actes terroristes commis au nom de l'islam, qu'elles condamnent par ailleurs.
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Schmuel Trigano : C'est comme si la « pacification » consécutive au meurtre du père Hamel se faisait sur la base du refoulement des effets de la haine principale des islamistes : les Juifs. C'est gros! Et c'est encore plus affligeant de voir les critiques de cet oubli ne mentionner que le massacre de Merah et de l'Hyper casher, en « oubliant » eux aussi, les centaines d'agressions antisémites commises depuis 2001, et sur lesquelles eux-mêmes avaient gardé le silence. Depuis 2001, en tout cas, nous n'avons entendu aucune condamnation claire et institutionnelle des agressions antisémites commises, si ce n'est celle de quelques individus (comme l'imam Chalgoumi ou l'Algérien Boualem Sansal).
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Schmuel Trigano : La condamnation quand elle existe «équilibre» souvent la reconnaissance du caractère antisémite des actes avec l'accusation d'Israël, rendu responsable de cet état de fait, argument dont s'est prévalu en somme Mérah, vengeant (dixit) « les enfants de Gaza ». C'est comme si la condamnation des actes antisémites ne pouvait se faire qu'au prix du « dédouanement » que permet un antisionisme de rigueur. Or, cette tournure rhétorique devient de moins en moins possible, au regard de ce que révèle la réalité.
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La façon dont les signataires de la lettre en question tentent de rendre compte de leur silence abyssal jusqu'à ce jour est ainsi plutôt spécieuse. « Nous musulmans étions silencieux parce que nous avions appris qu'en France la religion est une affaire privée ». On se demande s'il faut rire ou pleurer. Agresser des concitoyens relèverait de la sphère privée ? La burka dans l'espace publique, une affaire privée ? L'antisémitisme n'est pas un aspect marginal de la crise actuelle. Il en fut le vecteur originel et structurel. L'abnégation de l'Eglise fait miroiter la possibilité d'une « pacification » sociale, mais c'est aux dépens d'un tiers et de la confrontation avec le problème central auquel doit faire face l'Etat et lui seul, conclut Schmuel Trigano (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.cicad.ch/node/21072/
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/08/10/31003-20160810ARTFIG00132-le-discours-moral-de-l-eglise-peut-il-fonctionner-face-a-l-islamisme.php
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EI – Des décennies de combats nous attendent

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Michel Garroté - L'EI aurait perdu près de la moitié du terrain conquis en Irak et environ 20% en Syrie (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Les "experts" prévoient bien une "chute" du "califat" autoproclamé par les jihadistes en Syrie et en Irak, mais le groupe s'est renforcé par ailleurs, en incitant ses partisans à commettre des attaques à travers le monde.
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"Il s'agit d'une organisation qui a réalisé une transformation très réussie vers une organisation terroriste traditionnelle qui n'a alors de cesse de reconstruire ses capacités", explique Charles Lister, analyste au Middle East Institute (MEI). L'EI a revendiqué cette année des attentats en France, en Belgique, ou encore aux Etats-Unis. "On mène un combat perdu d'avance si on s'attend à détruire (l'EI) entièrement", a-t-il assuré. "Je pense que des décennies d'efforts nous attendent", ajoute Charles Lister.
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Lorsque Washington s'était lancé dans la bataille, les responsables assuraient que l'engagement américain serait de courte durée. Et Barack Hussein Obama, élu sur la promesse de mettre fin aux guerres en Irak et en Afghanistan, avait insisté sur le fait que son pays pouvait apporter un soutien aérien et des conseils militaires, mais que la guerre devait être "remportée par les forces locales"...
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Quelque 6'500 militaires de la coalition, principalement des Américains, sont déployés. La plupart se trouvent en Irak, même si des forces spéciales ont été déployées aux côtés des combattants kurdes et arabes en Syrie, où les frappes russes en appui au régime de Bachar al-Assad ont complexifié un peu plus la guerre qui dure depuis plus de cinq ans.
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"Les quelques-uns d'entre nous qui ont observé le développement de ce groupe entre 2010 et 2014 savaient pertinemment que ça allait être une bataille sur le très long terme, et l'idée qu'aucun soldat américain ne soit impliqué était de l'ordre du fantasme", estime Charles Lister.
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En dépit du grand nombre de pays impliqués dans la coalition, les Américains et quelques Etats piliers réalisent l'essentiel du combat. Les bombardements ont aussi concerné l'Afghanistan ou plus récemment la Libye, où le Pentagone a laissé entendre que les raids se poursuivraient "pendant des semaines, pas des mois". Le coût des opérations contre l'EI représente environ 11,9 millions de dollars par jour, soit quelque 8 milliards de dollars jusqu'à présent.
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A noter qu'un porte-parole des rebelles islamistes a reconnu que ceux-ci reçoivent de l’aide britannique et américaine : « Nous recevons l’entraînement des forces spéciales de nos partenaires britanniques et américains. Nous recevons aussi des armes et de l’équipement du Pentagone ainsi qu’un soutien aérien », a-t-il confié (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Merci Barack Hussein Obama...
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http://www.courrierinternational.com/depeche/deux-ans-apres-le-lancement-de-la-campagne-contre-lei-pas-dissue-en-vue.afp.com.20160809.doc.e69lc.xml
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Le « Mourir ensemble »

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Michel Garroté - Dans un article paru sur le Figarovox et intitulé "Terrorisme : du 'vivre ensemble' au 'mourir ensemble'", Me Gilles-William Goldnadel décrit - avec brio - l'état de résignation qui saisit la France après les attentats. Une résignation qui repose d'abord sur le silence politico-médiatique, ensuite sur un laxisme judiciaire poussé à bout. Gilles-William Goldnadel, avec Alexandre Del Valle, Bat Ye'or et Michel Gurfinkiel, fait partie des rares chroniqueurs qui, depuis des années, nous mettent en garde contre le danger qui vient, et qui, maintenant, hélas, est bien là : la terreur islamique.
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Les mises en garde de Gilles-William Goldnadel, Alexandre Del Valle, Bat Ye'or et Michel Gurfinkiel ont débuté dans les années 1980. En effet, depuis trente ans, ces chroniqueurs tirent la sonnette d'alarme. Mais la caste politico-médiatique parisienne persiste dans le déni, l'autoflagellation et le nihilisme. La France d'après guerre avait une opportunité unique de contribuer à bâtir une Europe démocrate-chrétienne, basée sur la culture judéo-chrétienne ; à bâtir une société libre et laïque de culture judéo-chrétienne.
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Mais la France, ou plutôt ses dirigeants, ont préféré opter pour une société ultra-laïcarde et anti-chrétienne. La France, ou plutôt ses dirigeants, ont préféré imposer leur américanophobie (les Américains sont tous obèses et débiles), leur "politique arabe", leur "anti-sionisme" (avec une israélophobie obsessionnelle), leur compromission avec les communistes pro-soviétiques et leur politique immigrationiste, ouvrant ainsi toute grandes les portes du pays à des arabo-musulmans qui, aujourd'hui, se comportent souvent en colons arrogants et/ou en soi-disant "victimes". Les conséquences et le résultat de tout cela en 2016 sont désastreux : car en effet, sur la France - gangrénée par la terreur islamique - plane désormais le spectre du califat.
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A propos de tout cela, Me Gilles William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il semblerait que l'égorgement du père Hamel dans son église normande, cet holocauste symbolique du désir d'éradiquer l'ancienne religion des indigènes, l'exultation exaltante de déraciner le vieil arbre noueux, ait plongé la France médiatique et virtuelle dans une manière de résignation assumée. La France post-chrétienne proscrit le sabre mais manie le goupillon. Elle encense, à défaut du vivre, le mourir ensemble. Sur le chemin du calvaire du peuple français à présent routinier, il se pourrait qu'un clou enfoncé dans les chairs chasse l'autre.
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Me Gilles William Goldnadel : Saint-Étienne-du-Rouvray fait oublier Nice, qui abolit le reste. Rien d'autre à faire qu'à subir en silence compassé. La multiplication des massacres, l'addition des victimes, nous commanderait d'interdire toute discussion, source de division. Cette division que rechercherait paraît-il ceux qui nous égorgent. Je ne suis pas sûr que telle soit la stratégie de nos bourreaux. Il me semble plutôt que ces stratèges si subtils cherchent à nous tuer pour nous tuer, pour nous faire trembler, ramper, pleurer, implorer, supplier, et nous imposer le repentir d'exister.
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Me Gilles William Goldnadel : Mais à supposer que cette stratégie soit celle-là, je perçois mal ses dangers et limites. Nul péril en effet, car pour qu'il y ait guerre civile, il faut, comme en amour, être deux. Si je vois bien les guerriers de l'islam radical, je ne perçois nulle part les troupes de Charles Martel. J'aperçois bien quelque Ganelon, mais point de Roland à l'horizon lointain. Et ce ne sont pas quelques détestables graffitis ou un lardon devant une mosquée, sur lesquels la presse se jette avec d'autant plus de voracité qu'elle n'a rien d'autre à se mettre sous la dent, qui donne quelque chair à la menace brandie. Quant aux limites à respecter pour éviter cette guerre civile ou religieuse fantasmée, doivent-elles nous faire interdiction de critiquer ceux qui se tiennent pour nos élites ou encore la religion organisée ou inorganisée que nos bourreaux invoquent avant de trucider ?
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Me Gilles William Goldnadel : Mes lecteurs subtils auront deviné quelque malice sous la question, car j'observe que ceux qui nous menacent de la guerre civile en cas de division ont la méchante tendance de proscrire toute réflexion critique des causes du malheur présent. Un esprit chagrin irait même jusqu'à se demander si ce ne serait pas pour se protéger de toute funeste prospection. C'est ainsi que tout débat sur l'islam et ses troupes demeurent sous jalouse surveillance. Ici encore, la prophylaxie est de règle, au risque de voir le remède plus dangereux que le mal. Le lendemain du drame de Saint-Étienne-du-Rouvray, la matinale de notre chaîne radiophonique nationale insistait lourdement sur des manifestations d'hostilité aux musulmans qui demeuraient pourtant très virtuelles. France 2 pour ne pas être en reste interviewait une famille musulmane qui se plaignait simplement de « regards ».
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Me Gilles William Goldnadel : Le surlendemain, France Inter faisait son deuxième sujet avec cette crainte , automatiquement ressassée après chaque tuerie, que ressentirait la communauté musulmane d'être « stigmatisée ». Je rappelle que lors du dernier sondage (Ipsos) sur le « regard » de la communauté nationale sur les musulmans, Le Monde ( 28 /1/15) disait son étonnement de voir leur image améliorée malgré les grands attentats parisiens. Autrement dit, et au risque de décevoir ceux qui semblent l'espérer pour reprendre la main, les Français sont parfaitement capables de distinguer une majorité pacifique d'une minorité problématique et semblent immunisés contre le risque de globalisation ethnique ou religieuse.
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Me Gilles William Goldnadel : On voudrait à tout prix changer cet état de fait, les faire amalgamer ou stigmatiser alors qu'aucun discours public n'utilise cette thématique et qu'eux n'y songent pas obsessionnellement, qu'on ne procéderait pas autrement. Qui divise ? Quant à la mise en question de l'immigration massive incontrôlée, elle demeure du domaine de l'indécent indicible. Le mantra répété en boucle consistant à asséner que les assassins seraient français ou binationaux, pas question de réfléchir sur le fait que la majorité sont issus de l'immigration islamique récente. Interdiction donc de réfléchir sur les ratés programmés de l'intégration, les dangers avérés des migrations, ou la nécessité existentielle de combattre sans frein l'immigration illégale et invasive.
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Me Gilles William Goldnadel : Enfin, l'ensemble du corps politique, premier ministre compris et jusqu'au très estimable Mr Boubakeur , s'accordant à reconnaître l'urgence impérieuse de reconstruire l'organisation du culte musulman en France, il est difficile de pouvoir soutenir sans rire que ce qui nous arrive n'a strictement et absolument aucun rapport avec l'islam. On me permettra à ce stade de faire observer respectueusement à Manuel Valls que le « pacte » qu'il appelle de ses vœux sera autrement plus difficile à obtenir que lorsqu'il s'agissait du concordat des juifs ou de la séparation avec l'église catholique. Et Dieu sait pourtant que ce fut difficile. Les premiers considèrent que « la loi du pays est leur loi ». Les seconds doivent « rendre à César ce qui appartient à César ». Pas grand-chose à voir avec ceux qui doivent mettre la charia au-dessus de tout.
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Me Gilles William Goldnadel : Il est des pactes qui doivent ressembler à des décrets impérieux. Je me permets moi-même, au risque de diviser, de m'étonner de la surprenante soustraction opérée ce dimanche par la centaine de personnalités musulmanes françaises réclamant dans le JDD cette réorganisation de l'islam de France : « après l'assassinat de caricaturistes, après l'assassinat de jeunes écoutant de la musique, après l'assassinat d'un couple de policiers, après l'assassinat d'enfants, de femmes assistant à la célébration de la fête nationale, aujourd'hui l'assassinat d'un prêtre célébrant la messe ».
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Me Gilles William Goldnadel : S'agissant de personnalités averties, compte tenu du contexte spécifique des relations entre juifs et arabes, j'ai du mal à me persuader que cette soustraction des victimes juives de Toulouse ou de Paris relève seulement de la plus fâcheuse des distractions. Autre proscription sous peine de divisions: la critique du système judiciaire ou de certains de ses membres. Ici encore nos prêtres cathodiques en ont fait une sorte de tabou inviolable. Ici encore notre chaîne radiophonique nationale et publique, au lendemain du crime, se faisait l'écho du malaise de juges qui se sentiraient eux aussi, décidément, « stigmatisés ».
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Me Gilles William Goldnadel : Ainsi donc, il serait interdit de faire remarquer que le système judiciaire français est non seulement en panne, mais à présent paralysé. Interdit de faire observer, sous peine de je ne sais quelle autre stigmatisation , que Madame Taubira lui a porté le coup de grâce. Que durant une demie décennie la gauche esthétique a ralenti le programme de construction carcérale et lui a substitué l'inepte loi sur la contrainte pénale. Que non seulement cette dernière n'est pas appliquée, mais qu'en outre les juridictions croulent sous le nombre de peines non exécutées. Que désormais la justice pénitentiaire n'est plus en mesure d'assurer tous les trajets entre prisons et tribunaux et que des détenus sont libérés faute d'escorte ! (Le Figaro, Paule Gonzales 10 juillet & Le Monde, Jean-Baptiste Jacquin 24 juin).
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Me Gilles William Goldnadel : Mais il est interdit, plus encore, de faire remarquer que le débat sur la nécessité de réformer le droit est le plus commode des débats. Que celui de voir respecter l'État de droit est le plus indigent. Le bel Etat de droit que voilà célébré par ses thuriféraires vétilleux, de la Ligue des droits de l'homme au Parti Communiste : celui de l'état d'urgence qui tolère Nuit Debout et des lois républicaines piétinées sous les pieds des immigrés illégaux qui foulent impunément les rues quand ils ne manifestent pas publiquement en leur beau milieu. À l'heure où l'État n'est plus le danger mais le premier rempart contre la barbarie à barbe, gardons-nous d'écouter ceux qui devraient faire vœu de silence et d'humilité.
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Me Gilles William Goldnadel : Tout aussi mal séant est de faire remarquer que le tueur de Nice était un étranger bénéficiant d'un permis de séjour. Que dans un système judiciaire normal celui qui était connu pour des faits de violence et de vol et qui venait d'être condamné à la prison avec sursis pour agression avec arme, n'aurait plus dû se trouver à Nice le 14 juillet. Interdit de faire remarquer que si des juges n'avaient pas, contre l'avis éclairé du parquet, libéré un certain Adel Kermiche pour lui mettre au poignet une breloque dérisoire, une petite flamme de vie lumineuse brillerait encore. Et pourquoi diable, ne serait-il pas possible de le faire remarquer ?
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Me Gilles William Goldnadel : Pas pour morigéner un magistrat, pas pour le révoquer, pas même pour lui réclamer des comptes personnels. Pour tenter seulement de briser ses confortables certitudes ou seulement ses réflexes idéologiquement conditionnés. Mais les cerbères de cette idéologie peuvent encore mordre. En tous les cas ils aboient. La présidente du Syndicat de la Magistrature, Clarisse Taron, croit voir dans les critiques de la juge qui a ordonné la mise en liberté de l'égorgeur du prêtre « une mise à l'index de la justice » et même selon Médiapart (27 juillet) une « curée médiatique » (sic). Le syndicat du mur des cons, combien de divisions ?, conclut Me Gilles William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/08/01/31001-20160801ARTFIG00135-terrorisme-du-vivre-ensemble-au-mourir-ensemble.php
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Violence islamique et violence catholique

pape-françois-6

   
Michel Garroté - "Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique", a déclaré, il y a peu, le Pape François, décidément bien égaré, dès lors qu'il aborde ce type de sujet. Le pape est toujours davantage favorable à un "catholicisme islamo-compatible", un "cathislam", et cela devient franchement inquiétant.
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En effet, dans un nouveau déni de réalité, le Pape François a tout récemment affirmé : "Je n'aime pas parler de violence islamique, parce qu'en feuilletant les journaux je vois tous les jours des violences, même en Italie : celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre…et ce sont des catholiques baptisés ! Ce sont des catholiques violents. Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique".
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Pour mémoire, rappelons que fin juillet 2016, le pape déclarait : "Toutes les religions veulent la paix". Ce qui est faux, car  il y a une religion qui se prétend "religion de paix", mais qui nous fait la guerre depuis qu'elle existe, soit depuis 14 siècles. Je me suis déjà exprimé - maintes fois - à ce sujet, sur le site Internet "LesObservateurs.ch" (voir premier lien vers source en bas de page).
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De son côté, le chroniqueur catholique Bernard Antony réagit comme suit aux propos susmentionnés du pape (extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page) : Mais François se garde de faire observer que l’islam est donc plus exactement un système idéologico-religieux, une théocratie totalitaire. Il n’en parle que comme une religion et il répète que toutes les religions sont porteuses de paix. La vérité pourtant, c’est que cette globalisation n’est corroborée ni dans le passé ni dans le présent. L’islam, selon ses textes fondateurs (Coran et Hadîths) est une religion conquérante, celle de la glorification des "cavaliers d’Allah".
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Bernard Antony : Le Coran proclame combien "Allah préfère ceux qui combattent à ceux qui s’abstiennent de combattre" (sourate 4, verset 95). Le regretté père lazariste Antoine Moussali, un des plus grands connaisseurs de l’islam et de la langue arabe, dénombrait dans le Coran "sept cents occurrences de violence". François ne peut tout de même pas demeurer sans savoir que le Coran abonde en condamnations des mécréants coupables "d’associer d’autres dieux à Dieu", péché abominable, le seul qu’Allah ne pardonnera pas, qui vaut une éternité de tourments atroces.
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Bernard Antony : Or ceux qui associent deux autres dieux à Dieu, ce sont les chrétiens. "Oui, ceux qui disent : 'Dieu est le Messie, fils de Marie' sont impies. Dieu interdit le Paradis à quiconque attribue des associés à Dieu. Sa demeure sera le feu. Il n’existe pas de défenseurs pour les injustes'. (sourate 5, verset 72).
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Bernard Antony : Cela est répété une multitude de fois. François ne peut tout de même pas demeurer sans savoir que l’État islamique, comme l’Arabie saoudite et bien d’autres États musulmans infligent selon l’exemple même de Mahomet et selon la charia, les châtiments de l’égorgement ou de la décapitation, de l’amputation, de la lapidation, de la flagellation jusqu’à la mort. Et Mahomet n’hésita pas non plus à torturer, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://lesobservateurs.ch/2016/07/28/pape-francois-toutes-religions-veulent-paix/
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http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/572-desolants-denis-de-realite-du-pape-francois
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Pétainisme européen et terreur islamique

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Michel Garroté - Face à la terreur islamique, l'Europe se comporte comme les collaborateurs se comportaient, sous l'occupation allemande, à l'époque de Pétain. A ce propos, je note que suite à l'assassinat, en France, du père Jacques Hamel, le chroniqueur - un brin fougueux et téméraire - Bernard Antony, a  écrit sur son blog, dans un esprit de résistance sans concession (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) que c’est au nom d'Allah que le prophète Mahomet, dictateur de Médine, a fait égorger, fouetter, amputer, lapider, torturer (ndmg - oups..., il n'est pas politiquement correct, ce monsieur Antony...).
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Allez donc - poursuit Bernard Antony - si vous êtes honnêtement mû par le souci de la vérité, acheter le Coran et aussi les Hadîths à la plus proche librairie islamique. Contentez-vous peut-être, si une trop longue lecture vous ennuie, de parcourir la Sira du prophète (biographie) en vente aussi dans toutes les librairies islamiques et ailleurs, ou encore, contentez-vous de lire la grande islamologue Anne-Marie Delcambre, 'Mahomet, la parole d’Allah', ed. Découvertes, Gallimard.
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Vous lirez, ajoute Bernard Antony, dans un de ces livres de votre choix le récit de la décapitation, après la « bataille du Fossé », du millier de Juifs de la tribu Banû Qorayza, décapitation effectuée tout au long d’une journée et d’abord par Mahomet lui-même, bien sûr au nom d’Allah le Miséricordieux. Et le miséricordieux Mahomet distribue lui-même femmes et enfants à ses hommes, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Car oui, en effet, après l'assassinat du père Jacques Hamel, le 26 juillet, rien ne semble indiquer, comme l'écrit le site Atlantico (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page), que le gouvernement s'inquiète de l'islam. Au contraire, écrit Atlantico, on entend le gouvernement, plus que jamais, fantasmer sur le spectre du Front National, au lieu de s'exprimer sur l'islam, l'islamisme et le terrorisme islamique. L'esprit munichois, qui consiste à s'effacer devant le plus fort, semble n'avoir toujours pas quitté les élites.
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Atlantico a demandé, à plusieurs personnalités, quelles étaient les raisons du désarmement idéologique européen, face au terrorisme islamique. Ces personnalités ont expliqué à Atlantico le lien entre, d'une part, le pacifisme originel de l'après-guerre ; et d'autre part, le sentiment d'impuissance actuel. Ci-dessous, des extraits adaptés des deux premiers numéros de cette série, avec Gilles-William Goldnadel et avec Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Gilles-William Goldnadel :
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Atlantico : Avec l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray qui a vu deux islamistes mettre à mort un prêtre, et la multiplication des attaques en Europe, n'est-il pas plus tentant de considérer notre époque comme celle d'un conflit de civilisation ?
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Gilles-William Goldnadel (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Très sincèrement, je ne partage pas votre postulat définitif. Je ne suis pas sûr que cet attentat marque une prise de conscience des conséquences des événements que nous rencontrons. On ne compte plus le nombre d'attentats, d’islamistes impliqués. Au-delà effectivement d'une prise de conscience générale, par le monde réel, de ce qui arrive, le monde virtuel retombe très vite dans son idéologie récurrente. Peu de temps après Nice, nous avons eu le droit au retour des vieilles lubies immigrationnistes, omettant la dangerosité de certaines de celles-ci. Madame Taubira a relevé la tête sans tirer les conséquences d'une politique qu'elle n'a certes pas initiée mais considérablement aggravée. En réalité, le combat contre l'idéologie et le réel est loin d'être achevé. Je crois malheureusement qu'il faudra encore beaucoup d'attentats avant que les prélats des églises cathodiques rejoignent le champ de la réalité. L'état médiatique est post-chrétien aujourd'hui. Aucune raison pour que le réel surgisse de l'égorgement d'un prêtre catholique.
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Atlantico : Pourquoi est-ce que l'Europe échoue aujourd'hui à garantir la paix qu'elle s'était jurée de faire advenir en 1945 ?
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Gilles-William Goldnadel : D'une certaine manière, la réponse est contenue dans votre question. C'est bien parce que l'Europe s’est construite sur une idée pacifiste dans un monde ouaté dans lequel la guerre n'existait pas et ne saurait revenir, où l'usage par l’État de ses prérogatives était vu comme une réminiscence de l’État-nation occidental qui soit, c'est-à-dire l’État nazi. Parce que cette idéologie-là a construit une sorte de monde irréel que l'on a bâti dans cette Europe une justice qui ne devait pas punir et encore moins enfermer, où il n'était pas question de construire une identité européenne, sauf bien sûr à ressembler à l'exemple honni, nous avons fait de l'Europe une machine à fabriquer des monstres. L'Europe des idéologues et des technocrates - qui allaient tellement bien ensemble par ailleurs -, loin de celle qu'on aurait pu construire, a fait ce monde-là. C'est dans les laboratoires européens que sont les éprouvettes dont sont issues les monstres que nous connaissons aujourd'hui. Il est faux de croire qu'il s'agit des produits d'importation islamique. Ce sont des croisements monstrueux de l'Islam sommaire dans sa consistance la plus guerrière – qui ne représentent pas l'ensemble de l'Islam – et de gens à qui des tiers totalement inconscients ont laissé penser qu'ils étaient détestés et détestables, qu'ils étaient des victimes. Il n'y a rien de plus facile que de fabriquer le ressentiment chez un être humain et le laisser penser qu'il est une victime. C'est un sentiment ouaté et confortable que de penser qu'on est une victime. Et lorsque c'est l'autre qui vous laisse penser que vous êtes une victime, alors il y a tout lieu de le croire. Ce sont ces monstres hybrides-là, fabriqués très largement dans l'Europe post-chrétienne, qui sont à la manœuvre aujourd'hui. On peut parler d'un désarmement, d'une émasculation, d'une décérébration. Car ce sont bien 30 ans de déconstruction cérébrale qui ont forgé ce surmoi, et nous aurons donc encore des phases de réminiscence et de régression. L'homme européen sort de cet état par électrochocs successifs.
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Atlantico : Que faut-il faire aujourd'hui pour refonder une identité commune viable et protectrice en Europe ?
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Gilles-William Goldnadel : L’État-nation est le premier rempart contre la barbarie. Il y a un combat culturel qu'on doit continuer de mener. Et le produit de ce combat culturel, ce sont évidemment des mesures techniques au plan juridique, comme le rétablissement de la double peine (que je n'aime pas beaucoup, mais qui de fait n'est pas réellement une double peine). Il faut réellement mettre un coup d'arrêt à l'immigration venant des états islamiques pour l'instant, le temps de réussir l'intégration tout à fait désastreuse de ces dernières années. Il faut faire respecter les lois de la République pour toutes les personnes en situation illégale. Si on ne fait pas cela dans un monde ouvert et de liberté, on est sûr de perdre. Il ne faut pas tomber dans la fatalité, dire que cela va encore arriver, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Alexandre Del Valle :
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Atlantico : Après l'assassinat d'un prêtre dans une église de Saint-Etienne-de-Rouvray le 26 juillet dernier, comment trouver le juste équilibre face à une double menace : d'un côté celle des dégâts que pourrait générer le fait de ne rien faire parce qu'on ne veut rien voir, et de l'autre celle d'un embrasement généralisé contre l'islam ?
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Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Je ne crois pas qu'il y ait de risques d'embrasement généralisé contre l'islam. Je n'en suis pas convaincu, d'autant que ce que je constate depuis des années, à raison ou à tort, c'est que plus les islamistes frappent, plus la plupart des gouvernements démocratiques occidentaux, à part le gouvernement populiste de Viktor Orban en Hongrie, redoublent de profession de foi anti-islamophobie. Et à chaque fois qu’un attentat meurtrier est commis aux cris d’Allahou Akbar, nos élites politiques, nos intellectuels - à part quelques-uns -, et les responsables religieux disent que cela n’a rien à voir avec l’islam et redoublent de zèle anti-islamophobe, ce que cherchent d’ailleurs les terroristes dont c'est le leitmotiv, et nos dirigeants renforcent à chaque fois un peu plus l'arsenal visant à punir l'opposition à l’islam, l'islamophobie, ceci en confondant d'ailleurs souvent à mon avis à tort le racisme et la critique de la religion musulmane, le premier étant condamnable par la loi, le second une liberté républicaine et démocratique, conclut Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/sur-lislam-linsupportable-deni-de.html
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http://www.atlantico.fr/decryptage/nus-face-au-terrorisme-comment-europe-pourrait-se-rearmer-moralement-et-ideologiquement-gilles-william-goldnadel-2775960.html?yahoo=1
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https://fr.news.yahoo.com/entre-pacifisme-inappropri%C3%A9-l-esprit-munich-risques-d-061638829.html?nhp=1
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