ALERTE : un officier parachutiste appelle à la guerre civile maintenant

Dans la foulée des tribunes de militaires de ces dernières semaines, un officier parachutiste (présenté comme un commandant) a pris la parole sur le fil Telegram de Gallia Daily pour appeler à la conduite de la guerre civile dès maintenant. Après mûre réflexion, nous avons choisi de rediffuser ce texte intégralement, compte tenu des réactions qu'il suscite dans l'état-major. Prise très au sérieux par le commandement de l'armée, cette interview aux accents hégéliens mérite d'être lue à tête reposée pour mesurer l'écart qui sépare la perception parisienne (dominante dans les médias subventionnés) de la réalité, et la perception opérationnelle. Ce texte méritera de plus amples authentifications, mais il témoigne d'un état d'esprit à connaître et à ne pas négliger dans certains "segments" de l'armée aujourd'hui.

Le texte qui suit est tiré d’un fil Telegram relativement confidentiel, appelé Gallia Daily. Il produit une interview présentée comme celle d’un officier parachutiste d’active qui inquiète beaucoup les généraux en activité. L’interview est disponible en anglais et en français. L’officier qui prend la parole anonymement affirme appartenir à un groupe amical d’officiers d’active qui préparent une riposte à une guerre civile. Nous laissons chaque lecteur se forger une opinion sur ce texte, qui nous semble répondre utilement aux tribunes que nous avons intégralement publiées ces dernières semaines

Sur la lettre des généraux

Gallia Daily : Mon Commandant, merci de nous recevoir. Pour commencer, pouvez-vous nous dire pourquoi vous pensez que les généraux ont ressenti le besoin d’écrire cette lettre, et pourquoi maintenant en particulier ?

Je crois qu’à certains égards, l’armée a porté le poids du silence pendant trop longtemps. Nous sommes liés par un devoir de réserve, de neutralité. Nous ne sommes pas autorisés à exprimer notre opinion sur la situation, mais cela ne signifie pas que nous n’avons pas d’opinion.

Je dirais même qu’au contraire, un militaire français (et encore plus un officier) a une vision infiniment plus claire et plus réaliste de la situation du pays que beaucoup de civils. Les militaires voient très bien la pente sur laquelle notre pays s’engage. Et la lettre le résume très bien : nous nous dirigeons tout droit vers un éclatement violent du pays. Tout militaire honnête peut le voir, mais aucun militaire n’est autorisé à le dire.

Quand on est le gardien d’un pays et que l’on est chargé de protéger sa tranquillité et son avenir, c’est une véritable torture de ne pas avoir le droit de tirer la sonnette d’alarme. En nous demandant de nous taire, la République nous demande de nous taire comme un père qui verrait ses enfants avaler un poison mortel… Cela faisait quelques années (quelques décennies) que les militaires se taisaient, mais maintenant je pense que c’était trop, « il fallait que ça sorte ».

Pourquoi maintenant précisément ? Est-ce à cause d’un changement profond de la société qui nécessiterait de s’exprimer ? Bonne question. Je ne le pense pas. Je crois que c’est précisément parce que tout devrait changer mais que rien ne change qu’il était nécessaire de s’exprimer. Nous sommes au bord de l’abîme et rien ne change.

GD : Le contenu de cette lettre vous semble-t-il trop alarmiste ? Extrémiste ? Exagéré ? Que pensez-vous de la substance de leurs propos ?

En un mot ? Prophétique. Cette lettre est froide et prophétique. Et c’est pourquoi elle est dérangeante. C’est mon analyse personnelle, mais je crois que la partie de la lettre où nos Anciens parlent de la guerre qui vient et des « milliers de victimes » qui vont s’accumuler, est la plus frappante. Et la plus inquiétante.

Car d’une certaine manière, cette lettre nous invite à faire un saut dans le futur, à former cette vision : imaginez la rue de votre village ou de votre ville, avec des voitures brûlées et renversées, une odeur de cadavres, un voisin accroché au lampadaire ou mort sur le trottoir, le visage écrasé. Imaginez la place de votre ville transformée en champ de tentes de l’ONU pour accueillir les réfugiés de guerre. Imaginez la chapelle de votre hameau transformée en cache d’armes, en tour pour un TP [sniper] ou en hôpital de fortune… Imaginez le parc où jouent vos enfants transformé en cantonnement pour une section de combat en transit… Imaginez les larmes dans votre famille, chez vos amis, lorsque chacun devra choisir son camp…

Cette lettre n’est pas seulement une lettre. C’est une image mentale de notre futur proche, une image de notre patrie détruite par la guerre. Et personne ne veut avoir cette vision. Alors certaines personnes jurent de détruire ceux qui, en écrivant cette lettre, ont apporté cette vision dans leur vie.

Cette lettre est-elle extrême ? Je ne le pense pas. Au contraire, je pense qu’elle est très tiède. Avec tout le respect que je dois à nos aînés, il me semble que l’âge les a rendus doux et sages, peut-être trop. La situation est, je crois, infiniment plus grave que ne le laissent entendre nos aînés.

GD : On sait que cette lettre a été écrite et signée pour moitié par des militaires retraités, et pour moitié par des officiers de deuxième section et des réservistes. On peut donc se demander si le contenu de cette lettre représente une vision isolée de quelques vieux soldats, ou si cette vision est partagée au sein de l’armée active ?

Dans l’armée, il y a ceux qui n’ont aucune opinion sur rien, et qui n’ont pas non plus d’opinion sur cette lettre. Et il y a ceux qui ont une opinion sur tout. Parmi ces derniers, je dirais que la grande majorité de l’Institution est d’accord avec la déclaration contenue dans cette lettre. Des soldats, aux sous-officiers, aux officiers, je pense que tout le monde est d’accord.

Il y a forcément des débats sur le fond, certains sont plus radicaux, d’autres moins, d’autres trouvent qu’il était maladroit d’écrire une lettre publique. Mais dans l’ensemble, tous les militaires partagent le constat d’une France qui s’effondre.

Il n’y a pas de sondage, vous devrez donc me croire sur parole. Mais pour vous donner un exemple : nous avons beaucoup discuté de cette lettre avec certains de mes anciens camarades de promo à l’EMIA, et la totalité de mes camarades sont d’accord avec cette lettre. Pas 51%, ou 60%. 100 %. 100%… Même chose à Cyr [ESM de Saint Cyr]. Il en est de même pour la dernière promotion de Saint Maix [école de sous-officiers].

Ce que j’essaie de vous faire comprendre, c’est que presque tous les jeunes cadres de notre armée, les futurs sergents, lieutenants, colonels et généraux, sont conscients que la France est certes en train de s’effondrer. Mais surtout, ils sont conscients qu’elle va vers la guerre. C’est un sujet dont nous parlons très librement entre nous, dont nous parlons très souvent.

Quelques jours avant cet entretien, j’étais dans mon régiment et je suis allé à la popote de ma compagnie. La télévision était allumée et ils parlaient de la lettre. Un jeune caporal de ma compagnie rigolait et disait à son sergent :  » Putain, nos familles pensent qu’on va se battre contre Daesh dans le désert, mais en fait on va finir dans un VBCI [blindé] dans les Yvelines, la bataille de nos vies va être la bataille de France… « . C’est anecdotique, mais je pense que cela représente bien le sentiment d’une grande partie des soldats français : la bataille de notre vie, ce sera la bataille de la France….

Vous trouverez forcément des gens, soldats et officiers, qui ne sont pas d’accord avec cette lettre. Dans une armée de 300.000 hommes, c’est statistiquement évident. Mais je répète mon propos : pour l’immense majorité des soldats de nos armées, la question du déclin de la France ne se pose même pas. Le déclin de notre pays est une évidence pour la quasi-totalité d’entre nous.

GD : Les généraux qui ont signé cette lettre sont-ils influents et écoutés ? Ont-ils une emprise ou une influence sur les soldats français ?

Non, absolument pas. La plupart des militaires sont déjà incapables de nommer leur chef de corps ou leur chef BOI… Les militaires ne connaissent pas la plupart des généraux et des officiers qui ont signé cette lettre. C’est logique et c’est très bien comme ça.

Comme je l’ai dit, l’objet de cette lettre n’est certainement pas un appel à l’action dirigé contre les soldats. À l’exception de quelques députés malhonnêtes, je pense que personne ne le croit. Cette lettre est un appel à l’action dirigé vers les politiciens. C’est aussi un appel à la prise de conscience adressé au peuple français.

A partir de là, le statut de ces généraux n’a pas d’importance. Peu importe qu’ils soient respectables, respectés, influents, médiatiques…. De toute façon leur vocation n’est pas d’agir, et je crois qu’elle ne l’a jamais été.

Leur rôle était d’écrire, et ils l’ont fait. Ils étaient les messagers d’un message important et urgent. Aujourd’hui, tout le monde s’en prend au messager. Ils cherchent à les punir, à les faire renvoyer, ils cherchent leurs antécédents… Ou au contraire, certains se mettent à espérer que ces généraux vont agir, qu’ils vont faire quelque chose, ils attendent béatement que l’armée agisse…

Les deux positions sont idiotes. Elles se focalisent sur le messager, dans un cas avec haine et dans l’autre avec espoir. Mais dans les deux cas, ces positions occultent l’essentiel : ce qui compte ici, c’est le message qui nous est adressé. Le reste n’a pas d’importance.

Comme je l’ai dit, personne dans l’armée ne croit une seconde que ces généraux vont faire quelque chose. Personne. Et je ne pense pas que les généraux eux-mêmes aient jamais prévu de faire quoi que ce soit.

Je le dis donc à la fois aux « républicains antimilitaristes inquiets » et aux « césaristes providentialistes enthousiastes » : n’attendez rien de ces généraux, et n’attendez rien de l’armée en général. Il ne se passera rien de ce côté-là. Cette lettre était une alerte, rien de plus, il n’y a pas de complot de militaires patriotes qui, dans l’ombre, préparent un coup d’état pour sauver la France.

J’ai vu dans la liste de questions que vous m’avez envoyée de la part de vos lecteurs américains que beaucoup font référence au mouvement Qanon. Je ne suis pas un expert en politique intérieure américaine, mais d’après ce que je comprends, le mouvement Qanon est un mouvement d’Américains complotistes qui croient que, face à une élite internationale malveillante, il y aurait à la tête de nos pays une élite cachée et positive qui agirait dans l’ombre au nom du peuple, pour ainsi dire.

Que cette théorie soit vraie ou fausse, je considère que toutes les théories qui encouragent la passivité sont néfastes. Si demain une rumeur essaie de vous faire croire qu’il y a des gens de votre côté et qu’ils vont libérer le pays pour vous et changer les choses alors que vous êtes assis sur votre canapé, alors c’est un mensonge.

Je le dis pour les Français et pour la plupart des autres peuples : il n’y a pas de groupe dans l’ombre qui travaille pour défendre vos intérêts ; il n’y a pas de conspiration de généraux, de milliardaires ou de politiciens pour changer les choses au nom du peuple. Il n’y a rien de tel.

Si demain des généraux vous disent : « Restez chez vous, nous avons le contrôle, nous nous occupons de tout, le pays sera bientôt libre », ils vous mentent. Faites exactement le contraire de ce qu’ils vous disent, agissez, ne soyez pas passifs. La liberté est nécessairement active, la passivité est un esclavage. L’homme passif est toujours soumis à la volonté des hommes qui agissent.

GD : Donc selon vous, les généraux ou l’armée n’ont aucun rôle à jouer ?

Ce n’est pas exactement ce que je dis. A mon avis, l’armée, les figures charismatiques, se contentent toujours d’accompagner et de structurer les grandes dynamiques anthropologiques.

Il est très probable qu’un jour, pour une raison ou une autre, la population française se mettra à bouger sur des bases plus ou moins claires. Et il est très probable qu’à ce moment-là, une fois la fenêtre d’opportunité ouverte, l’armée en profitera et pèsera de tout son poids d’un côté ou de l’autre.

Mais je doute sincèrement que l’armée puisse avoir un quelconque rôle de leader. Pas plus il y a 100 ans qu’aujourd’hui. L’armée aura un rôle à jouer, peut-être même un rôle décisif. Mais vous ne devez rien attendre de l’armée, vous ne devez rien attendre de ces généraux pour le moment.

Je sais que c’est dur d’attendre, on aimerait penser que quelque part des vieillards sages et paternels veilleraient sur nous. Mais pour l’instant, ces soldats qui ont signé la lettre ont joué leur rôle : ils ont parlé au nom des soldats d’active, ils ont alerté les Français. Leur rôle s’arrête là. La balle est maintenant dans le camp des Français. L’acteur principal du prochain acte ne sera pas l’armée, ce sera le peuple français. Ce sera vous. L’armée la plus puissante de France, c’est vous, une coalition de 67 millions de civils.

Sur le « Grand Remplacement »

GD : Dans leur lettre, les généraux évoquent à demi-mot le problème de l’immigration, de l’anarchie, et de l’antiracisme agressif d’une partie de la gauche. Que pensez-vous de cette analyse ?

Leur analyse est à la fois très juste et très fausse, car elle est partielle. Elle est correcte dans le sens où les problèmes cités [islam, immigration, antiracisme] représentent une menace. Mais elle est fausse dans le sens où les généraux n’ont pas identifié ce qui est menacé en fin de compte.

Ce qui est menacé, ce ne sont pas  » les valeurs de la République « , ni nos lois, ni notre système parlementaire, ni notre  » vivre-ensemble « . Ce qui est menacé, c’est la France. C’est le droit des Français à disposer d’un territoire pour y vivre. Ou pour reformuler en des termes certes polémiques mais plus précis : ce qui est menacé à moyen et long terme, ce sont les Français de souche.

Les menaces dont parlent les généraux sont l’expression très concrète d’une évolution absolument inédite dans l’histoire de notre pays : une nation forte et dominatrice, invaincue et invincible, se lasse de sa surpuissance et décide de s’inventer des problèmes pour s’occuper. Ainsi, elle se retrouve rapidement affaiblie et culpabilisée au point de se suicider démographiquement. La France n’est pas attaquée, elle ne meurt pas tuée par un ennemi plus fort. Elle se suicide.

Mais le caractère suicidaire de notre situation actuelle n’enlève pas la responsabilité des élites ou des populations nouvellement arrivées. Celui qui frappe un homme dans le dos mérite la corde. Celui qui frappe un homme déjà à terre mérite la corde. Les élites et les lobbies sont coupables de trahir et de frapper la France dans le dos ; les populations colonisatrices sont coupables de frapper un pays déjà à terre.

C’est ce débat qui devrait être au centre de la scène publique, et c’est ce débat tabou qui n’est pas évoqué par les généraux : celui de la tension raciale qui commence et qui va atteindre un pic paroxystique.

La question qui se pose au XXIe siècle est celle de savoir si les Français de souche auront encore un pays à la fin du siècle. C’est tout. Tous les autres débats sont des circonvolutions pour parler de ce sujet sans en donner l’impression.

GD : Au Gallia Daily, nous avons essayé de créer une définition simple de la théorie du « Grand Remplacement » revendiquée par l’extrême droite.

« Grand remplacement : l’idée que, depuis la fondation de la France, les habitants de la fin d’un siècle ont toujours été les descendants des habitants du début de ce siècle ; un équilibre démographique qui va se modifier au cours du XXIe siècle, les habitants de l’année 2099 n’étant pas, pour beaucoup, les descendants de ceux qui vivaient en France en 2000, 1900, 1800… »

Que pensez-vous de cette théorie selon cette définition ?

Cette définition a le mérite d’être simple et exhaustive. Mais elle est absolument inutile, pardonnez-moi. Ce que vous décrivez est une évidence évidemment évidente. Pas besoin d’une définition de 100 mots pour s’en rendre compte… Qualifier simplement cette observation de « théorie » est un non-sens. Ce n’est pas une théorie, le remplacement démographique est une observation empirique de base.

On peut s’en réjouir, le déplorer, vouloir l’accélérer, le ralentir, l’aménager, le stopper, l’inverser…. Cela n’a finalement aucune importance. Ce fait existe, toutes les statistiques le montrent : je n’ai plus en tête les chiffres de la drépanocytose [note : 40% de naissances non européennes en 2016], mais ils sont, me semble-t-il, une preuve indéniable que la structure ethnique de notre pays est en train de changer. Les bébés qui peuplent nos maternités ne sont pas les arrière-petits-enfants des Français du XVIe siècle. Celui qui ose dire le contraire est un négationniste.

Mais en réalité, tout le monde est conscient que le remplacement démographique est une réalité. Ceux qui nient l’existence de ce phénomène en sont également conscients ; s’ils le nient, c’est uniquement dans le but de le prolonger. Celui qui dit « le grand remplacement n’existe pas » dit en fait « je sais qu’il existe, je veux qu’il se prolonge, donc pour cela il faut que je nie qu’il existe pour ne pas choquer et réveiller la population ».

Vous imaginez bien que si demain les députés de LFI disaient « Nous sommes les candidats du Grand Remplacement, le fait que les Français de souche disparaissent est une chance pour notre pays ! », ça ferait mauvais genre. C’est pourtant exactement leur ligne politique. Un député LFI sait très bien que les Français de souche existent, et qu’ils sont en train de disparaître.

Le déni de la réalité est donc toujours un moyen pour eux de protéger le statu quo, c’est-à-dire de prolonger l’extinction de notre peuple.

GD : Donc pour vous le « Grand Remplacement » est une réalité ?

C’est une évidence, quel que soit le nom qu’on lui donne. Le fait est qu’un couple français qui donne naissance à un enfant en 2021 doit être conscient que cet enfant grandira dans un pays où il sera minoritaire, où les tensions raciales seront exacerbées. Je ne dis pas « l’enfant sera minoritaire demain », je dis « nos enfants sont déjà condamnés à être minoritaires chez eux, déjà aujourd’hui ». Je le sais d’autant mieux que j’ai 4 enfants.

Un militaire a la chance de pouvoir rentrer chez lui le soir et d’enlever ses Haix et son Felin [uniforme]. Nous pouvons enlever notre uniforme et vivre une vie normale après tout. Nos enfants n’auront pas cette chance, ils porteront leur uniforme toute leur vie : leur peau blanche est leur uniforme dans cette guerre atroce qui leur est déjà faite, une guerre qui va s’intensifier. J’espère que les parents qui lisent ceci en sont conscients : le monde que vous connaissez n’existe plus pour vos enfants. Il n’existe plus. Leur monde, c’est le Brésil mélangé au Liban, ce n’est pas les Trente Glorieuses ou les dessins animés de Gullie.

Alors oui, non seulement le phénomène du changement démographique est une réalité. Mais c’est même le principal clivage politique du pays. Au final, consciemment ou non, tout le monde se structure autour de ce sujet ou de ses satellites. La gauche trouve que 400 000 immigrés par an, ce n’est pas assez, que [40 %] des naissances africaines, ce n’est pas assez. La droite trouve que c’est un peu trop, mais que si Mokhtar s’appelait François, se convertissait à l’athéisme LGBT et obtenait sa carte d’identité française, tout irait mieux pour notre pays.

Pour l’instant, ces débats sont puérils et hypocrites. Mais la discussion deviendra plus tendue et plus radicale lorsque les Français comprendront qu’il ne s’agit pas seulement d’un débat théorique, lorsqu’ils comprendront que c’est leur vie, en tant qu’individus et en tant que peuple, qui est en jeu.

GD : Pensez-vous que les Français comprennent la gravité de la situation de leur pays ? Pouvez-vous donner votre vision de la France dans 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? Pensez-vous que les choses vont empirer, ou êtes-vous optimiste ?

Les Français comprennent-ils la gravité de la situation ? Absolument pas. Je le pense vraiment. J’ai beaucoup de respect pour les civils et je sais que certains d’entre eux comprennent très bien ce qui se passe, car ils en souffrent tous les jours. Mais sincèrement, la plupart des Français ne comprennent pas du tout ce qui se joue.

Les Français vivent tranquillement leur vie, ils ne comprennent pas qu’au quotidien, leurs élites négocient leur avenir. Le bloc de gauche tente d’obtenir l’effacement total des Blancs pour satisfaire leur besoin maladif de pardon et leur sentiment d’injustice blessée. Et le bloc de droite essaie de négocier les termes de la capitulation, sur la base de « oui, les Blancs sont une minorité juste parmi d’autres qui doit être protégée dans une certaine mesure, s’il vous plaît, merci, au revoir ».

Pour les deux blocs, comme je l’ai dit, les preuves sont déjà là : la France a disparu, les Français de souche sont des vestiges. La seule différence est que d’un côté, on veut raser définitivement les vestiges, et de l’autre, on veut mettre les vestiges dans un musée.

Les différentes forces de l’élite de notre pays ont signé le Pacte Molotov-Ribbentrop 2.0. Si vous vous souvenez, ce pacte était un accord secret entre les Russes et les Allemands pour diviser la Pologne. Malgré le pacte, les Polonais ont continué à mener une vie normale, sans se douter que leur destin était déjà scellé.

C’est exactement la situation actuelle des Français : ils ont encore l’illusion de vivre dans un pays à peu près normal, d’avoir une vie normale. Parce que l’inertie du système précédent et de l’époque précédente permet de maintenir les formes. Pour encore quelques temps. Mais en réalité, le sort des Français de souche est déjà liquidé. Que vous soyez de gauche ou de droite, si vous me lisez, sachez que dans tous les cas le scénario du film est déjà écrit, et vous n’êtes pas au casting.

Et pour filer la métaphore historique, croyez-moi, même si je compatis à la souffrance des Polonais et à leur histoire blessée, j’envie infiniment leur sort par rapport à ce qui attend les Français : les troupes allemandes avaient beaucoup plus de respect pour les Polonais qu’elles occupaient, que les élites françaises n’en ont pour leur pays, celui qu’elles trahissent.

Pour l’instant, la situation en France se maintient de manière assez artificielle. Tout semble très solide. Le système républicain est encore en train de mettre les formes. Mais c’est une République Potemkine, avec des institutions en plâtre, comme un vieux décor de western. C’est un château de cartes. Il suffira d’un rien (et ce rien se produira), pour achever définitivement le basculement vers une France post-française. Une France où les Français de souche seront une majorité-minoritaire, puis une majorité à abattre, puis une minorité à combattre, puis une minorité à abattre, puis une minorité abattue. Puis une minorité disparue.

Je ne parle pas d’un scénario de science-fiction. Je parle de la France de 2050, le pays dans lequel vos enfants vivront lorsqu’ils auront 25 ans. En 2050, c’est l’année où votre fils ou votre fille aura son premier enfant. Cet enfant naîtra dans une France où plus de 65% des autres enfants seront d’origine africaine. C’est une dynamique inéluctable, car la démographie est inéluctable et les instincts tribaux ou raciaux que la démographie réveille sont violents.

Suis-je donc optimiste ? Sur le long terme, oui. A court et moyen terme, non. Les militaires disent « la sueur épargne le sang ». C’est-à-dire qu’il faut affronter toutes les situations à l’avance, à l’entraînement, pour pouvoir avancer ensuite sans pertes dans l’avenir.

« La sueur épargne le sang », les Français refusent depuis plusieurs années d’affronter réellement et définitivement le problème, ils auront donc le sang.

GD : Donc, à votre avis, les généraux ont raison de souligner que la situation actuelle va empirer jusqu’à, peut-être, conduire à une guerre ?

La « guerre » dont nous parlons peut prendre des millions de formes différentes. Elle peut durer 4 jours, 4 semaines, 4 décennies ou 4 siècles… Mais elle aura lieu, c’est certain. Et c’est logique. Nous pouvons être émus par cela, mais nous n’avons pas le droit de feindre la surprise.

Comme je l’ai souligné précédemment, la situation de la France peut être résumée facilement : il y a un peuple premier (les Français de souche) qui, sous l’impulsion d’une élite de traîtres, se trouve placée dans un rapport de force démographique avec des populations étrangères pour obtenir le contrôle du territoire et l’initiative politique dans les institutions du pays.

La nature a horreur du vide, mais elle a aussi horreur du trop-plein. Deux rois ne peuvent pas s’asseoir sur un seul trône. Au début, ce rapport de force entre Français et étrangers est resté purement démographique (c’est-à-dire mathématique, passif). Mais au fil du temps, il est devenu culturel, chaque population tentant d’affirmer sa (sous-)culture et/ou sa religion.

Aujourd’hui, cet équilibre des forces se déplace vers l’arène politique, c’est la phase cruciale, l’avant-dernière phase. Lorsque la politique ne parviendra pas à résoudre le problème, nous entrerons dans la phase militaire.

Je dis « Quand la politique échouera à résoudre le problème » au futur, car croyez-moi, la politique échouera. Regardez la Yougoslavie, le Liban, l’Afrique du Sud, la Palestine… La phase politique échouera nécessairement à pacifier la situation, car à la fin de la phase politique, quel que soit l’accord conclu, il y aura inévitablement un camp qui se sentira lésée : soit les minorités-majoritaires, déçues de ne pas avoir obtenu plus de pouvoir, soit la majorité-minoritaire, furieuse d’avoir été dépossédée.

Si un camp gagne, l’autre perd, et vice versa. La guerre s’imposera donc naturellement comme la seule possibilité pour le perdant d’obtenir ce qu’il veut. Car la guerre n’est que le prolongement de la politique par d’autres moyens, Clausewitz l’a dit mieux que moi.

GD : Dans la lettre, les généraux appellent à l’action pour éviter cette guerre. Combien de temps pensez-vous que nous ayons avant qu’il ne soit trop tard pour réagir ? Quelle est la fenêtre d’opportunité pour agir ?

La fenêtre temporelle était 1990-2000. Elle est déjà passée. Il est maintenant trop tard. Certains parlent de « remigration », d’autres rêvent d' »inverser les flux migratoires »… La vérité que personne n’ose affirmer est que nous ne pouvons plus traiter le problème de manière pacifique ou politique.

La masse étrangère sur notre sol est trop profondément implantée ; les idées folles de culpabilité sont trop profondément enracinées dans le cerveau de notre peuple abusé. Il est trop tard. Beaucoup trop tard. J’avais 5 ans qu’il était déjà trop tard pour agir en amont. Notre situation actuelle n’est que la suite logique de ces choix (ou non choix). Aujourd’hui, il est trop tard pour faire les choix que nous aurions dû faire il y a 30 ans.

La question n’est donc plus « comment agir pour éviter l’éclatement du pays, la division, la partition, la guerre civile ? ». La seule question qui se pose est : « Quand cette rupture arrivera-t-elle et comment en triompherons-nous ? »

Je dois préciser que c’est là mon plus grand désaccord avec les généraux : ils pensent qu’il faut éviter la guerre civile. Ce n’est pas mon cas, pas plus que celui de la grande majorité de mes camarades militaires.

S’il y avait un moyen d’éviter la guerre ET de résoudre le problème pacifiquement sans concessions, je le soutiendrais bien sûr. Mais j’ai expliqué pourquoi, à mes yeux, la solution ne peut plus avoir de solution pacifique [trop nombreux, depuis trop longtemps, avec l’aide de trop de ‘traîtres’].

A partir de là, vouloir à tout prix éviter la guerre civile, même s’il n’y a pas de solution pacifique, c’est de facto une capitulation a priori, cela impliquera des concessions insupportables. C’est-à-dire qu’on va demander au peuple français de se soumettre aux exigences de l’autre camp pour essayer de satisfaire nos antagonistes et éviter la guerre….

Les généraux qui ont écrit cette lettre sont utopistes et pensent que les débats au Palais Bourbon [Assemblée Nationale] peuvent nous sortir de l’impasse comme par magie. Ce n’est pas vrai. Et je sais qu’ils le savent, ou qu’ils le comprendront bientôt.

Donc, non seulement nous ne devrions pas essayer d’éviter la guerre civile. Mais ironiquement, il est plutôt vertueux qu’elle se produise. Si elle ne se produisait pas, cela signifierait que les Français ont définitivement abandonné tout idéal et qu’ils ont accepté de capituler pour préserver la paix, quitte à profiter de cette paix en tant qu’esclaves.

Mais il est fou celui qui est prêt à sacrifier sa liberté comme une offrande dans l’espoir d’une paix douce et tranquille. La seule chose qu’il obtiendra est le mépris des yeux qui le regardent, le coup de la main qui le nourrit et le crachat de la bouche qui l’a enjôlé.

La liberté ne se négocie pas, notre génocide ne mérite pas d’être « arrangé » ou « adapté ». Les Français ont un droit inaliénable et exclusif sur la terre de leurs ancêtres et tant qu’ils porteront cette certitude comme une flamme dans leur cœur, ils seront invincibles.

« Jusqu’où la population française est-elle prête à aller pour garantir sa survie et l’avenir de ses enfants ? »

Sur la guerre civile en France

GD : Vous êtes donc convaincu qu’il y aura un conflit violent en France. Certains parlent de « guerre civile », d’autres de « guerre raciale ». Quelle est votre position ?

Je pense que le terme « guerre civile » est très problématique. Il couvre certes une partie du problème, puisque les Français de souche seront nécessairement opposés à d’autres Français de souche, par exemple la gauche à la droite. Mais ce terme brouille les pistes, car ce conflit, lorsqu’il aura lieu, ne verra pas seulement des Français de souche s’opposer entre eux. Comme je l’ai longuement expliqué, ils combattront aussi et surtout des forces étrangères à notre pays, qu’elles aient ou non la nationalité française. Je pense bien sûr en premier lieu aux communautés originaires d’Afrique et établies sur notre territoire. A ce titre, il est inapproprié de parler de  » guerre civile  » lorsqu’un peuple se soulève et combat l’envahisseur.

L’expression « guerre raciale » est inappropriée pour les mêmes raisons. D’abord, parce qu’elle se concentre sur l’aspect racial (ou ethnique) du conflit. Ce terme implique que les Blancs seront tous unis contre les Noirs qui seront eux-mêmes tous unis contre les Blancs. Ce terme ignore les dimensions tribales, religieuses et culturelles. Du côté des forces étrangères, les Maliens et les Congolais ne s’entendront probablement pas bien… Pas plus que les Marocains et les Algériens… Et inversement, ce terme implique que tous les « Blancs » seront unis dans la lutte, ce qui est une autre imbécillité. Les populations turques, kabyles ou juives sont parfois considérées comme « blanches », mais ces personnes restent des étrangers en France et en Europe… De même, au sein des Français de souche, on verra des luttes internes, des luttes entre factions, entre Français de souche de gauche et de droite, d’extrême droite et de droite, entre Français religieux et laïcs, etc etc.

Aucun de ces deux termes ne me convient. La guerre que nous connaîtrons sera à mi-chemin entre ces deux choses. Mais ceci dit, si je pousse la réflexion encore plus loin, je pense que nous ne devrions pas du tout parler de « guerre ». J’utilise ce mot par facilité. Mais en soi, nous ne serons pas confrontés à une guerre au sens où nous l’entendons. Nous ne trouverons pas 100.000 soldats avec des tanks et des hélicoptères de chaque côté. Nous serons dans quelque chose d’extrêmement asymétrique, para-étatique, informationnel. Cela ne veut pas dire que le combat physique est exclu. Mais les nouvelles guerres, de 4ème ou 5ème génération comme on dit, laissent beaucoup moins d’importance au contrôle physique du territoire, c’est-à-dire à la guerre au sens traditionnel.

Aujourd’hui, le contrôle physique semble être une condition sine qua non pour sécuriser votre position, mais ce n’est pas ce qui permet de gagner la guerre. La guerre se gagnera ailleurs que sur la ligne de front, même si la supériorité militaire est une nécessité. Pour le dire plus clairement : il me semble évident que les Français de souche contrôleront de facto la grande majorité du territoire, avec une facilité déconcertante. Mais cela ne signifie pas que la guerre sera gagnée… Dans ce genre de guerre, contrôler son territoire est nécessaire, mais la victoire s’obtient d’une autre manière : en mobilisant sa population et l’opinion internationale afin de trouver la légitimité pour enlever définitivement le caillou dans sa chaussure, purger ses institutions et normaliser son nouveau régime en tissant des liens avec l’étranger.

Le grand défi sera celui-ci, et ce n’est pas un défi militaire. Le défi militaire sera gagné en quelques jours. Si l’armée avait les mains libres, le pays entier serait « libéré » en dix jours. Si l’armée avait les mains libres, le pays entier et ses institutions seraient purgés en un mois. Littéralement. Il faut une compagnie d’infanterie pour tenir une ‘cité sensible’ ; il faut 15 marins pour manœuvrer un porte-conteneurs ; il faut seulement 3 juges pour juger un millier de traîtres. Ce grand nettoyage historique serait très facile à mettre en place, même si l’on est attaché aux formes de la légalité. La difficulté est ailleurs.

La question qui va se poser est en effet la suivante : jusqu’où la population française est-elle prête à aller pour garantir sa survie et l’avenir de ses enfants ? C’est là que le pays sera divisé, entre ceux qui sont prêts à tout, et ceux qui veulent fixer des limites plus ou moins strictes. C’est ce débat qui fera durer le conflit.

GD : Concrètement, si ce conflit devait se dérouler sur le sol français, peut-on essayer d’imaginer ce que cela donnerait, précisément ?

C’est un exercice difficile mais auquel nous nous livrons régulièrement avec certains de mes camarades et subordonnés. Depuis les attentats de 2016, nous avons forgé un petit groupe de prospective amical et informel sur ce sujet. Notre objectif est d’essayer d’utiliser notre bagage militaire et d’adapter nos outils d’analyse à la situation française pour voir quels scénarios seraient réalistes. Je sais que d’autres officiers dans d’autres régiments font la même chose et dès que possible, nous partageons des RETEX [débriefing], nous essayons d’échanger nos conclusions et nos réflexions.

Très honnêtement, il est difficile d’imaginer à quoi ressemblerait ce conflit. Il y a une infinité de possibilités. Il s’agit d’un ensemble de paramètres assez ahurissants à maîtriser, et dans tous les cas il s’agit d’hypothèses.

Mais après plus de 5 ans de réflexion sur ce sujet, nous sommes arrivés au scénario qui nous semble le plus réaliste, du moins de notre point de vue. Nous l’avons expérimenté sous la forme d’un wargame accéléré [simulation théorique] sur une douzaine d’heures, avec une équipe bleue, une équipe rouge et des observateurs. La partie « militaire » de ce scénario (la guerre elle-même) ne présente aucun intérêt puisqu’il s’agit d’une pure spéculation. Mais en revanche, la partie antérieure, le « déclenchement », me semble importante à partager. Je vais essayer de résumer simplement nos pensées. Alors, comment tout cela commence-t-il ?

PHASE 1 : DÉCLENCHEMENT – Émeutes à l’échelle nationale

Dans notre scénario, la France est en pleine période électorale, le débat fait rage et à l’image des récentes élections américaines, les tensions raciales sont à leur comble, le sentiment anti-police également. Un contrôle de police dégénère, les images sont diffusées sur les réseaux sociaux comme SnapChat, plusieurs villes font face à des émeutes, les politiciens de gauche encouragent indirectement les tensions à travers leurs relais médiatiques, en organisant des manifestations, en appelant les lycéens et les étudiants à bloquer leurs écoles.

La situation dégénère en une émeute nationale, les centres-villes sont le théâtre d’émeutes et d’exactions, les infrastructures (bus, métro, tramway, périphériques) sont régulièrement bloquées, réduisant les flux économiques.

Des groupes de civils s’organisent pour se défendre contre les émeutiers.

Note : Vous reconnaîtrez ici un scénario très similaire à ce que les USA ont vécu en 2020-2021…. Pourtant, c’est un scénario qui a été écrit et joué en novembre 2018…. Les lecteurs français pourront aussi reconnaître ici des éléments assez similaires avec ce qui a été imaginé par de nombreux auteurs de fiction.

PHASE 2 : TRANSITION – instabilité politique

Finalement, dans notre scénario, après plusieurs semaines et de nombreux morts, face à la pression internationale, le calme revient. Mais la situation n’est plus jamais la même. La violence a laissé des traces dans le pays, comme un traumatisme à l’échelle de la société, la ligne rouge est définitivement tracée sur le terrain entre les deux camps. Les groupes d’autodéfense formés par les citoyens pendant les troubles continuent d’exister de manière informelle et de se renforcer et de s’organiser, car chacun a le sentiment que ces événements pourraient se reproduire…

À la suite de ces émeutes, la situation politique est extrêmement compliquée, avec au moins trois camps distincts :

  • le « Bloc de gauche » : représentant les minorités raciales, ceux qui veulent que les émeutes ne soient qu’un début pour abattre l’ancien système et aller encore plus loin ; ils utilisent cet argument pour demander des réformes avec un discours qui consiste à dire « vous avez vu ce dont nous sommes capables, si vous ne nous donnez pas ce que nous voulons, ça recommencera ».
  • le « Bloc du Centre« , représentant le statu quo, dont la ligne politique consiste essentiellement à dire « plus jamais ça », à promouvoir encore plus la doctrine de la diversité du « vivre-ensemble », à parler du renouvellement du « contrat social », à calmer le jeu… L’objectif avoué étant d’éviter un nouveau conflit. C’est le camp de la soumission.
  • le « Bloc de droite » : qui regroupe les Français les plus radicaux, qui appellent à ne pas céder aux émeutiers ou à la gauche, qui tente de récupérer et structurer les groupes d’autodéfense pour peser sur la situation.

Dans le scénario que nous avons étudié, c’est dans cette phase que se jouera l’essentiel de notre avenir. C’est là que les patriotes auront le rôle le plus crucial à jouer, d’abord pour gagner le plus d’influence au sein du bloc de droite lui-même, pour s’assurer que le récit principal est guerrier, militariste et sans concessions. Ensuite, pour s’assurer que dans le jeu politique plus large, le bloc de droite soit le plus fort, le plus entreprenant, le mieux préparé.

PHASE 3 : GUERRE OU PAS ? – Trois voies possibles

A ce moment, dans cette phase de transition politique, tout est suspendu, la balle peut tomber des deux côtés. A ce moment du scénario, les avis au sein de notre groupe de travail ont divergé en 3 groupes :

  • PAS DE GUERRE : Ceux qui pensent que le bloc de droite perd son influence au profit du bloc du centre et que la situation se normalise, sans conflit majeur. La France devient un pays communautaire de fait, où les Français de souche se soumettent et acceptent d’être une communauté parmi d’autres.
  • SÉPARATION DE FACTO : Ceux qui pensent que le bloc de droite finira par avoir suffisamment de poids pour décider unilatéralement de son propre sort et se séparer des deux autres, au sens politique du terme. C’est-à-dire créer une organisation étatique parallèle de facto, avec ses fonds de solidarité, sa police basée sur des groupes d’autodéfense, ses institutions…. La France existerait toujours en tant qu’état unitaire, mais de facto une partie de la population serait à la fois française ET membre de cette création sui generis.
  • GUERRE TOTALE : Ceux qui pensent que la situation est insoluble entre les trois camps et qu’elle finira par dégénérer en guerre ouverte, au sens propre du terme, impliquant des combats militaires. L’armée est alors divisée en 3 parties : (a) une partie déserte avec son matériel vers le bloc de gauche ou vers des bandes armées des banlieues. (b) Une partie reste fidèle au bloc du centre, qui représente l’État légal et bénéficie du soutien international. (c) Une partie importante rejoint le bloc de droite et se joint aux groupes d’autodéfense civils. L’issue de cette guerre est impossible à anticiper. Mais l’aspect clé réside dans le choix que fera le bloc du centre : soit il finira par rejoindre le bloc de gauche, soit il finira par rejoindre le bloc de droite. Puisque le Bloc du Centre est celui des légalistes, le ralliement du Bloc du Centre à l’un des deux autres blocs légitimera et « légalisera » la lutte de ce bloc.

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Je répète qu’il s’agit d’un scénario parmi d’autres, mille choses différentes peuvent se produire, les résultats sont également incertains. Mais dans tous les scénarios que nous avons étudiés ces 5 dernières années, nous avons toujours retrouvé ces différentes phases et ce modèle particulier : des émeutes ultra-violentes, une phase de transition, une phase finale. C’est la phase de transition qui est la plus cruciale dans ce schéma, car c’est pendant cette phase que tout va se jouer.

GD : Vous semblez donc avoir réfléchi au problème. Vous affirmez également que d’autres militaires mènent une réflexion similaire. Une rumeur circule à l’extrême droite selon laquelle le gouvernement ou l’état-major prépare une « opération RONCES », un plan visant à prendre le contrôle des zones interdites en cas de guerre ou d’émeutes. Savez-vous si un tel plan existe ?

Elle existe. C’est une certitude. Je ne dis pas que le CEMA [l’état-major] a une boîte avec un dossier écrit « opération Ronces ». Mais il est évident que l’Etat-major a réfléchi à ces questions, que l’Elysée a réfléchi à ces questions. Nos dirigeants sont peut-être hypocrites mais ils ne sont pas ignorants. Le réseau de renseignement français est très efficace. Les Préfets, les ministres et les présidents successifs sont au courant d’absolument tout ce qui se passe. Ils savent très bien que la situation de guerre dont nous parlons est réaliste. Et ils l’ont nécessairement préparée, quel que soit le nom de ce plan ou la forme qu’il prendra.

Vous pouvez imaginer que si une trentaine d’officiers et de sous-officiers peuvent réfléchir à ces questions, comme mes camarades et moi l’avons fait, alors le commandement le fait aussi. Je pense qu’ils n’y pensent pas seulement de manière informelle, mais qu’ils y réfléchissent de manière formelle et hebdomadaire. C’est également l’avis de la plupart des officiers à qui je parle de ces choses. Il n’y a aucun doute dans leur esprit que nos dirigeants sont beaucoup moins naïfs et candides qu’on pourrait le croire.

GD : Si le conflit dont vous parlez éclate, l’armée sera-t-elle la seule à se battre ? Imaginez-vous que des civils puissent se joindre au combat ? Des bandes errantes, des volontaires civils, des survivalistes isolés ?

Je pense que dans l’imaginaire des gens, une guerre implique nécessairement des centaines de milliers de soldats. A mon avis, nous serons très loin de cela dans le cas français. Le nombre total de combattants réels (soldats professionnels) sera probablement bien inférieur à 100 000. Mais il faut y ajouter les civils armés.

  • D’une part, les bandes criminelles ou politiques, désorganisées, qui représenteront probablement le plus grand nombre de civils armés.
  • Et de l’autre côté, des civils armés isolés. Ou des civils organisés dans les groupes d’autodéfense dont je parlais. Ces groupes seront probablement soutenus directement par l’armée, ou organisés par d’anciens policiers et soldats, peut-être sur le modèle des SAS en Algérie française, c’est-à-dire, par exemple, un soldat professionnel encadrant 7 à 10 « auxiliaires » civils sur un territoire donné. Les civils auront alors la possibilité d’aider l’armée régulière, au moins à tenir le territoire.

Le survivalisme est aussi un sujet compliqué, il y a autant de survivalismes que de survivalistes…. C’est un milieu qui a ses codes, mais où les gens sont assez libres de leurs opinions. Il est difficile d’imaginer quel pourrait être leur rôle en tant que communauté. Mais je ne pense pas qu’il soit exagéré de dire que la plupart des survivalistes ont une forte tendance patriotique et qu’il est probable qu’un petit nombre d’entre eux puisse rejoindre ou créer les groupes dits d’autodéfense. Comme les chasseurs d’ailleurs.

Concernant les volontaires européens ou expatriés, je suis personnellement très favorable à la mise en place d’unités étrangères encadrées par des Français en cas de conflit. C’est un défi logistique, juridique et humain. Mais d’après ce que j’ai vu en étudiant d’autres conflits, l’effort en vaudrait la peine.

GD : En considérant que vous avez raison et qu’une guerre civile est effectivement à prévoir en France, dans quelle fenêtre de temps voyez-vous un tel conflit ? A votre avis, la récente crise autour de COVID-19 peut-elle aggraver la situation ou contribuer à provoquer la guerre ?

La fourchette de temps me semble très difficile à évaluer, je préfère ne pas m’y risquer. Mais disons que ce sera nécessairement de notre vivant. La tension ne me semble pas assez importante pour imaginer un conflit avant 2030. Et si rien ne s’est passé en 2050, il sera probablement trop tard et la situation sera définitivement perdue. Cela nous laisse donc 10 ans pour nous préparer à cette fenêtre de 20 ans.

Concernant la situation sanitaire, il s’agit évidemment d’un événement très significatif qui contribuera certainement à mettre de l’huile sur le feu. Il n’est pas impossible qu’un mouvement national-populiste similaire à celui des Gilets Jaunes apparaisse dès la fin de l’année 2021 ou au cours de l’année 2022. Cela me semble tout à fait réaliste et nos amis de la Police Nationale pourront confirmer que ces scénarios sont pris au sérieux en ce moment.

Néanmoins, je doute qu’un tel mouvement puisse conduire à un changement de la situation. Mais, ces événements restent historiquement importants car ils contribuent au divorce entre les Français et leur élite politique.

GD : Un mot pour conclure ?

Un conseil : ne perdez pas espoir.

Rien n’est encore perdu, tout ne fait que commencer. Soyez actifs, soyez lucides, soyez droits, soyez intransigeants, soyez fiers d’être français, soyez certains de votre légitimité sur cette terre. C’est votre devoir.

Gardez la tête froide, ne tombez pas dans les pièges électoraux ou dans les fausses polémiques des plateaux télé, dans la fausse opposition. Ne succombez pas aux tentations faciles, ne vous laissez pas convaincre que ce sera facile, qu’il suffit d’attendre, que d’autres feront le travail à votre place…

Le peuple français est confronté à un défi héroïque, celui de défier le sens de l’Histoire et de réimposer la souveraineté du peuple au centre de toutes choses. Le défi de rappeler ce qu’est le peuple : une lignée millénaire à protéger comme un trésor, et non une masse d’individus fongibles et corvéables.

C’est un défi absolument colossal, celui de répondre à la question posée depuis 1945, et à laquelle nous avons refusé de répondre jusqu’à présent : « Un peuple a-t-il le droit d’avoir une nation qui soit à son service exclusif ? ».

Les tristes événements de la Seconde Guerre mondiale ont voulu offrir une réponse négative à cette question. Aujourd’hui, tout nous pousse à lui offrir une réponse positive. Quoi qu’il en soit, c’est une question à laquelle il faut répondre. Et la réponse sera définitive, totalement définitive.

Et l’Histoire a décidé que ce serait le peuple français qui serait le premier à répondre à cette question… Parce que nous serons les premiers européens à être confrontés à ce questionnement existentiel, celui de choisir d’être ou de ne pas être en tant que peuple.

Je pense que toute nation tremblerait de peur devant un tel défi. Toute nation tremblerait avant même d’entrer dans l’arène. D’autres nations trembleraient de peur : la peur d’être seul contre tous, d’être mal jugé, mal aimé, mal considéré… Mais la France est différente, nous n’avons pas peur de la solitude, nous n’avons pas peur de nous battre à un contre dix. Toute notre histoire nous a préparés à remplir cette tâche, à accomplir ce rôle, à être ceux par qui les changements de paradigme arrivent.

Alors ne désespérez pas. Comme le disait ce caporal de mon unité : « le combat de notre vie est la bataille de France ». Ces mots sont durs et font froid dans le dos, je le sais. Vous avez le droit d’être triste, vous avez le droit d’être en colère, vous avez même le droit d’avoir peur. C’est normal, le temps vous a choisi pour une tâche difficile, vous auriez sans doute aimé une vie plus tranquille… Mais soyez heureux, car vous êtes la génération dans laquelle un cycle va se terminer et un autre va commencer. Ces choses n’arrivent qu’une fois dans l’Histoire. Et non seulement cela se produira de votre vivant, mais vous aurez un rôle à jouer.

Préparez-vous, éduquez-vous, entraînez-vous, endurcissez-vous, apprenez des compétences, mariez-vous, éduquez bien vos enfants, prenez soin de vos amis, agissez pour devenir un exemple pour les plus faibles et agissez en suivant l’exemple des plus forts.

Votre sang bouillonne de pouvoir, de génie, de gloire et d’honneur. Et il n’y a pas de plus grand honneur pour un homme ou une femme que de défendre son sang en défendant son territoire. Soyez forts, soyez fiers, soyez français.

source: https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/06/04/alerte-un-officier-parachutiste-appelle-a-la-guerre-civile-maintenant/

Les islamistes et leurs soldats dormants sont prêts à passer à l’assaut

12 mai 2021 - par

Nous avons eu le plaisir de rencontrer le colonel Daniel Péré, signataire de la première tribune des généraux, et président des Opex en France. 

Riposte Laïque : Avant de vous poser les premières questions, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Colonel Daniel Péré : J’ai  76 ans. Je suis colonel en retraite. Depuis 6 ans je suis président de la Fédération des Opex de France. Par ailleurs membre de la commission sociale de l’ONAC  35, je fais du soutien scolaire bénévolement depuis 20 ans.

Riposte Laïque : Il y a un an, vous évoquiez, dans la revue que vous présidez, votre inquiétude quant à l’avenir de la France.

https://resistancerepublicaine.com/2020/03/28/colonel-daniel-pere-la-france-a-laube-du-declin/

Dans ce contexte, comment avez-vous réagi, quand vous avez pris connaissance de ce qu’on appelle la tribune des généraux, en fait impulsée par le capitaine de gendarmerie Jean-Pierre Fabre-Bernadac ?

Colonel Daniel Péré : Depuis 30 ans, les chefs d’état-major et les directeurs généraux de la gendarmerie successifs, timorés, aux ordres de Bercy et subjugués par le pouvoir politique qui les a promus et désignés dans leurs fonctions sont les premiers responsables de la paupérisation des armées de Terre, de l’Air , de la marine et de la gendarmerie en termes d’effectifs, de moyens matériels et de capacité d’expression critique.

Les réflexions stratégiques, tactiques, les propositions de “terrain” (capacité des matériels, modes d’action)  sont bridées par la dictature de la pensée unique.

Tous les articles traitant des sujets de Défense nationale transmis par la voie hiérarchique sont amendés voire censurés. Ceux qui s’en affranchissent voient leurs auteurs sanctionnés.

Cette politique coercitive est en contradiction flagrante avec ce qu’écrivait le chef d’état-major des armées (CEMA) actuel en mars 2018 :

” Depuis la fin de la guerre d’Algérie, sous l’effet du silence des esprits, les questions se rapportant au fait guerrier se sont retrouvées hors du champ de la réflexion et de l’étude sans qu’en soient mesurés les effets à long terme. Le CEMA conclut ainsi : le contexte est aujourd’hui favorable  au renouvellement de la pensée sur des thèmes trop longtemps négligés “.

Dès lors, on peut mesurer l’hypocrisie officielle à l’aune de la pensée muselée ces dernières semaines.

Cet état d’esprit et ses funestes conséquences sont à l’origine des tribunes initiées par des officiers en retraite et reprises par nombre de personnels d’active.

Riposte Laïque : Avez-vous été surpris par l’ampleur prise par l’initiative, et par l’hostilité, voire les insultes, de hauts dignitaires du pouvoir, et de tous les chefs de la gauche ?

Colonel Daniel Péré : J’ai été comme beaucoup douloureusement peiné, mais guère surpris par ces réactions hostiles, voire haineuses, car les membres du gouvernement en place et les représentants grotesques d’une gauche désemparée et irresponsable font partie du même système.

À l’intérieur du pays, ce système prône l’indifférence, voire le mépris, à l’égard de ceux pour qui l’amour de la Patrie, la cohésion nationale et la grandeur de la France sont les seules motivations qui guident leurs pensées et leurs actions. À l’extérieur, ce système prône en toutes circonstances le déni de notre histoire.

Il érige en principe d’État la repentance, comme support de notre politique étrangère, dirigée en personne par le président de la République. Et ainsi, de reniements en humiliations consenties, il contribue à l’affaiblissement continu de l’influence de la France dans le monde.

Riposte Laïque : À présent, ce sont des militaires d’active qui prennent votre relais, vous rendant hommage, et qui dénoncent, avec des termes très vifs, ce que vous avez souligné dans votre première tribune. Que retenez-vous de cette nouvelle interpellation adressée à nos élus ?

Colonel Daniel Péré : Il est permis de penser que le malaise exprimé ici est beaucoup plus profond qu’on ne le croit pour des milliers de personnels d’active s’exprimant de façon aussi précise, directe et franche.

Depuis longtemps, le feu couve, de nombreux signaux d’alerte ont été adressés aux autorités compétentes, par la voie hiérarchique. Des journalistes spécialistes des questions de Défense, des historiens eux-mêmes anciens officiers, les présidents des commissions des forces armées au Sénat et à l’Assemblée nationale ont interpellé régulièrement les ministres des Armées et de l’Intérieur, afin qu’ils prennent en compte les propositions émises en termes de liberté d’expression, de rémunérations, d’effectifs, de moyens matériels et de logements.

Ils avertissaient également et surtout sur la perte de confiance des armées et des forces de l’ordre envers leur hiérarchie et le pouvoir politique. Cette perte de confiance s’est aggravée dans le contexte d’insécurité générale entretenu par la grande délinquance, et la menace terrifiante du terrorisme islamique.

Riposte Laïque : La perspective d’une prochaine guerre civile a été évoquée dans les deux tribunes, et le rôle de l’armée rappelé. Ce qui est appelé “guerre civile”, selon vous, implique-t-il une offensive des plus radicaux des islamistes contre la France, sur notre propre sol ? Est-ce à cela que vous pensez, ou bien évoquez-vous une guerre civile de type espagnol, en 1936, avec deux projets de société inconciliables ?

Colonel Daniel Péré : Je pense plutôt à une guerre interne menée par les islamistes. Les islamistes, encouragés par des associations aveugles, naïves et désormais complices, par un réseau de grande délinquance organisé selon un mode militaire et par un pouvoir politique incompétent et aux abois, sont disséminés dans toutes les couches de la société. Tapis dans l’ombre, ils sont comme des chevaux de Troie contenant dans leurs flancs des guerriers fanatiques “dormants” prêts à se déverser et à réveiller afin de répandre une terreur de masse et de rayer de la carte notre héritage judéo-chrétien.

Le général de Villiers qui soutient cette idée force appelle dans son dernier livre L’équilibre est un courage, Réparer la France à réagir par une riposte globale car l’attentat terroriste de Nice en octobre 2020, en particulier, est un acte de guerre qui impose à notre pays  de reprendre la main et d’arrêter de subir.

Riposte Laïque : Les signataires appellent, ce mardi 11 mai, les Français à les rejoindre devant les monuments aux morts des grandes villes, pour rendre un hommage aux deux policiers tués ces quinze derniers jours, et à tous ceux qui ont perdu la vie au service de la France. Qu’attendez-vous de cette initiative ?

Colonel Daniel Péré : C’est une initiative populaire estimable qui s’ajoute malheureusement à tant d’autres.

Je veux y voir surtout l’annonce d’un puissant facteur de cohésion nationale.

À l’heure où le sentiment national se délite, il est devenu nécessaire de faire front, de soutenir les forces de l’ordre qui nous protègent quotidiennement.

Il est fondamental également que ces manifestations, ces initiatives ne soient pas “récupérées ” par des élus avides de paraître là comme lors des cérémonies patriotiques au cours desquelles les anciens combattants, population méritante mais continuellement délaissée, servent de décorum.

Riposte Laïque : Beaucoup de policiers font le même constat que vous, et certains ont même écrit un texte fort à leur ministre. Pensez-vous un rapprochement entre les militaires et les policiers, qui partagent le même constat, souhaitable ?
https://france-police.org/2021/05/06/deux-policiers-tues-en-service-en-lespace-de-12-jours-le-syndicat-france-police-policiers-en-colere-adresse-une-lettre-ouverte-au-president-macron/

Colonel Daniel Péré : Les militaires, les gendarmes et les policiers sont au service de la Nation. Il n’y a pas de distinction dans leur engagement, dans l’accomplissement de leur devoir et dans leurs sacrifices. Dès lors, on doit poser la question suivante aux autorités politiques et à leurs dirigeants de tutelle : peut-on sanctionner des personnels sous statut militaire et en même temps, et pour les mêmes motifs, laisser s’exprimer des policiers qui bénéficient de la liberté d’expression sans exclusive ?

Dans la logique des choses, on peut demander au général chef d’état-major des armées de bien vouloir sanctionner son prédécesseur, le général de Villiers, pour avoir écrit, depuis 2017, trois livres à caractère politique qui connaissent un énorme succès populaire.

Riposte Laïque : Comment voyez-vous l’avenir de notre pays ? Quels scénarios envisagez-vous ?

Colonel Daniel Péré : Le général de Gaulle aurait dit en 1968 : “La réforme oui, mais la chienlit, non !”. La chienlit caractérise le désordre ambiant, voire la catastrophe sociale éminente. Nous connaissons la chienlit, puissions-nous espérer des réformes justes dans un pays apaisé et uni, sous la direction d’un homme et d’un gouvernement dont la droiture ne soit pas contestée.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, mon Colonel ?
Colonel Daniel Péré : J’appelle de mes vœux la candidature du général de Villiers à la présidence de la République. Premier des Français par sa droiture et son sens du devoir, il deviendrait ainsi le Premier en France en 2022.

Propos recueillis par Pierre Cassen

source: https://ripostelaique.com/les-islamistes-et-leurs-soldats-dormants-sont-prets-a-passer-a-lassaut.html

La guerre de tous les jours en France, qui ne dit pas son nom

Beauvais, 1 mars 2021 - Les policiers ont été attaqués par une vingtaine d’individus dans le quartier Saint-Jean de Beauvais (Oise) ce dimanche soir. Trois fonctionnaires ont été blessés et un adolescent de 16 ans a été interpellé avant d’être placé en garde à vue. Des images amateurs montrant cette scène de violences invraisemblable ont été publiées sur les réseaux sociaux. [...] Une fois sur place, les policiers nationaux et municipaux se sont retrouvés face à une vingtaine d’individus qui les ont attaqués, en utilisant notamment des mortiers d’artifice. [...]

article complet: https://actu17.fr/beauvais-les-policiers-attaques-par-une-vingtaine-dindividus-aux-mortiers-dartifice-trois-fonctionnaires-blesses/

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Agen, 28 février 2021 - Deux policiers ont été violemment frappés au cours d’une intervention dans la nuit de vendredi à samedi sur la commune du Passage, près d’Agen (Lot-et-Garonne). Des renforts ont été nécessaires et deux hommes ont été interpellés puis placés en garde à vue. [...] Une fois sur place, les fonctionnaires se sont retrouvés devant 25 individus hostiles. « Un des fonctionnaires de police secours est à son tour projeté au sol et reçoit des coups. C’est un véritable lynchage » [...] Des policiers municipaux d’Agen sont arrivés à leur tour, ce qui a permis de mettre fin à cette violente agression. [...]

article complet: https://actu17.fr/deux-policiers-violemment-frappes-lors-dune-intervention-dans-un-camp-de-gens-du-voyage-pres-dagen/

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Cenator: Ceci n'était qu'un petit extrait de la guerre de tous les jours en France, qui ne dit pas son nom. Probablement, dès que la police refusera de continuer à servir de chair à canon pour le pouvoir en place et "jettera l'éponge", la situation en France dégénérera en très peu de temps.

Peut-on parler d'une guerre civile ou d'une guerre de civilisations?

Probablement, nous avons à faire aux deux à la fois.

C'est une guerre  de civilisations, car nous avons une autre civilisation qui affronte avec la civilisation occidentale.

Et c'est aussi une guerre civile, car une partie d'un même peuple a trahi sa propre civilisation en la forçant à accueillir une population historiquement ennemie.

Ceux qui ont imposé le "vivre ensemble" ont refusé de voir, et même interdit de dire, que la cohabitation de l'islam avec d'autres religions s'est toujours mal passée et se passe mal partout dans le monde.
En dépit du fait que des problèmes insolubles s’accumulaient, en dépit de la radicalisation montante, la Gauche a même renforcé ses efforts dans la lutte contre les autochtones qui refusaient de devenir des citoyens de seconde zone dans leur propre patrie.

Les croyances de remplacement imposées avec succès à la population, comme le multiculturalisme, le climatisme, ou le culte des minorités, ne font pas le poids face à l'islam, qui se rit de ces lubies.

L'alliance de la gauche révolutionnaire avec ceux qui sont majoritairement favorables à la charia est l’un des fronts de cette guerre civile.
L'autre front concerne la lutte continuelle contre les autochtones, les patriotes, et tous ceux qui ont sonné le tocsin contre cette politique suicidaire. La dissolution de Génération identitaire, est un exemple fragrant du bâillon qui est imposé aux opposants du suicide civilisationnel en cours.

Et malgré le fait que la situation est hors contrôle, la Gauche continue à promouvoir le remplacement de population. C'est cette Gauche nihiliste qui est notre ennemi N° 1, l'ennemi de la civilisation occidentale et de son avenir.

Un autre problème est celui des traîtres à notre démocratie, nos « RINOs », la fausse droite bien-pensante – PLR, PDC – qui nient eux aussi la guerre des civilisations. Ce déni leur permet d'élargir leur électorat et d'amener encore plus de migrants inassimilables. L'exemple le plus récent: les jeunes PLR veulent légaliser la polygamie, ce qui résoudrait bien des problèmes des immigrés qui ont déjà plusieurs épouses. La dhimmitude en est là actuellement.

Yvan Rioufol dit  (La Guerre Civile Qui Vient):  Si on devait écrire Le parfait guide de subversion – et c'est également ce que dit Sun Tzu, dans l'Art de la guerre – on n'aurait pas pu écrire mieux que ce qui se déroule actuellement en Occident.

À savoir que la Gauche multiculturaliste et déconstructionniste a utilisé des méthodes de guerre pour déstabiliser l'adversaire – la civilisation occidentale – sans toucher à une arme. La déstabiliser, en lui infusant le doute d'elle-même, le doute de ce qu'elle est, la haine de soi, la culpabilisation continuelle afin d'obtenir qu'elle s'excuse de son histoire, de ce qu'elle est.

Depuis 40-50 ans, l'idéologie du mondialisme a promulgué, à mots couverts, l’idée d’un monde ouvert, débarrassé des peuples historiques et des nations qui empêcheraient la fraternité des peuples de la terre entière.

Éric Werner a théorisé la création machiavélique de l’insécurité et du chaos par les élites, au moyen d'une immigration extra-européenne, pour ensuite se présenter comme sauveur en installant des mesures sécuritaires liberticides, museler les peuples et consolider par ce biais leur pouvoir.

En réalité, l'invasion migratoire extra-européenne est un élément de la guerre culturelle marxiste, partie des campus américains et devenue un raz-de-marée intarissable qui détruit tout l'Occident.

Ajoutons qu’Eric Werner avait vu juste en désignant comme une des causes majeures de la destruction des États traditionnels le transfert progressif de leurs  prérogatives et de leur souveraineté à des organisations internationales.

Une politique migratoire extra-européenne de masse, au complet détriment des intérêts de la population autochtone, aboutit au résultat que plus personne n'est chez soi.

Que se passera-t-il si la police refuse de continuer d'aller au casse-pipe ou est dépassée par la situation ?

Est-ce qu’alors le peuple français, et d'autres peuples asservis par le multiculturalisme, sauront encore se prendre en main, après avoir été culpabilisés et désarmés, ou vont-ils progressivement se dissoudre ?
Combien auront encore la volonté, le courage, la détermination pour se défendre, si les forces de l'ordre abdiquent contre la racaille?
Combien seraient prêts à prendre des risques, ou à affronter les traîtres qui ont transformé leur patrie en "terre d'accueil"?

Vers l’autodéfense ? Entretien avec Eric Werner

L’été Orange mécanique que la France a vécu a mis au centre du débat politique le concept d’ « ensauvagement », repris jusqu’au sommet de l’État par le ministre de l’Intérieur. Pour remédier à ce phénomène, l’appel à un renforcement de l’État et à un tour de vis régalien est la solution la plus largement partagée, du moins celle qui paraît aller de soi. Or, à Palavas-les-Flots, à Bordeaux, ou encore à Nantes, des citoyens, désabusés de la dégradation de leur environnement quotidien, se sont constitués en collectifs pour prendre en charge eux-mêmes leur sécurité. Une même unanimité condamne cette voie vers l’ « autodéfense », considérée comme le début de la fin d’une société. Mais faut-il être si inquiet ?

Nous avons posé un certain nombre de questions au philosophe et essayiste suisse Eric Werner, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et ayant enseigné la philosophie politique à l’Université de Genève. Rédacteur à L’Antipresse, contributeur régulier de la revue Elements, il a publié récemment Légitimité de l’autodéfense: Quand peut-on prendre les armes? aux éditions Xenia (2019, 109 p.).


Question 1 : Dans votre ouvrage, vous analysez l’effacement, dans nos sociétés occidentales, de la frontière entre la guerre et la paix, et le mélange des deux états. L’actualité française est marquée par une succession dramatique d’agressions et d’homicides ultra-violents, aux motifs dérisoires et dont les auteurs sont quasi-systématiquement étrangers, « migrants » ou d’origine étrangère. Le concept d’ « ensauvagement » vous semble-t-il opérant pour analyser et comprendre ce phénomène ?

Eric Werner : Effectivement, la frontière entre la guerre et la paix tend à s’effacer, ce qui fait qu’on ne sait plus trop aujourd’hui par où elle passe. C’est très flou. Mais il faut aller plus loin encore. C’est la question même de savoir si l’on est en paix ou en guerre qui apparaît aujourd’hui dépassée. Elle l’est pour une raison simple, c’est que tout, aujourd’hui, est guerre. La guerre est devenue « hors limites » (pour reprendre le titre du livre de Qiao Liang et Wang Xiangsui). Il n’y a plus dès lors à se demander si l’on est en paix ou en guerre. Car a priori l’on est en guerre. C’est le cas en particulier au plan interne. Il y a différentes manières de qualifier l’état de choses actuel en France, mais on pourrait se demander si la référence à la paix civile est bien encore la plus appropriée.

Entrons un peu maintenant dans les détails. Vous parlez d’ « agressions et d’homicides ultra-violents, aux motifs dérisoires ». Plus ils sont dérisoires, plus évidemment on est amené à se demander si la véritable motivation ne serait pas d’ordre politique. Sauf que cette motivation ne s’affiche pas toujours ouvertement. On peut en revanche se référer au contexte : djihad, indigénisme, surenchères post- ou décoloniales, iconoclasme, culture Woke, etc. Rappelons également la formule de Clausewitz : la guerre, poursuite de la politique par d’autres moyens. La criminalité en elle-même n’est pas la guerre. Elle ne le devient que lorsqu’elle devient un moyen de la politique. Mais alors, très clairement, le devient. On pourrait se demander si ce n’est pas aujourd’hui le cas.
Autre point à considérer : on est en présence d’un phénomène évolutif. Pour l’instant encore, les agressions et les meurtres dont vous parlez (auxquels il faudrait ajouter les viols collectifs, les profanations d’églises et de cimetières, d’innombrables actes de vandalisme, probablement aussi un certain nombre d’incendies, etc.) relèvent de la micro-criminalité (ou encore d’une criminalité « moléculaire »). Autrement dit, ils restent dispersés dans le temps et dans l’espace, ne constituent donc pas encore un ensemble d’un seul tenant. Mais il est tout à fait concevable qu’ils le deviennent un jour, ne serait-ce qu’au travers de la contagion mimétique. Vous-même le relevez d’ailleurs, ils tendent aujourd’hui à se multiplier. C’est le cas en particulier dans les centre-villes, jusqu’ici relativement épargnés. Relevons au passage l’inexistence, ou quasi-inexistence, de la réponse policière, avec pour conséquence le développement d’un  sentiment d’impunité poussant les voyous et les criminels à se montrer toujours plus agressifs et entreprenants. Bref, on a de bonnes raisons de penser qu’à un moment donné, une « coagulation », se fera,  la micro-criminalité en question se transmuant alors en émeute (à l’échelle d’un quartier, d’abord, puis d’une ville). L’événement n’est pas complètement inédit. Rappelons pour mémoire les émeutes raciales de 2005 en région parisienne (avec des débordements jusqu’au cœur de la capitale). C’est une deuxième étape de l’évolution. Mais il peut y en avoir encore une troisième. Du niveau de l’émeute on peut ensuite passer à celui de l’insurrection. L’émeute s’étend dès lors à l’ensemble du territoire. C’est ce qui s’était passé, par exemple, en 1789. Rien ne dit que le processus actuel ira jusqu’à son terme, mais on ne saurait a priori en exclure la possibilité. Tout dépend de ce que décideront ou non de faire les victimes potentielles : se défendront-elles ou non ? En 1789, elles s’attendaient si peu à ce qui leur arriva qu’elles n’eurent pas le temps seulement de se poser la question. Et donc ne se défendirent pas. C’est bien montré par Taine dans Les Origines de la France contemporaine.

Je réponds par là même à votre question sur l’ensauvagement. Cette terminologie est évidemment inadéquate. Les voyous et les criminels qui agressant aujourd’hui les personnes dans la rue et souvent les tuent, ne le font pas parce qu’ils seraient soi-disant retournés à l’état sauvage. Ils font la guerre, c’est tout. La guerre, que je sache, ne s’est jamais signalée par son caractère particulièrement humain ou civilisé.

Question 2 : L’État ne semble pas prendre la mesure de la gravité de la situation, ne serait-ce que dans le choix des mots de ses responsables (« incivilités ») ou dans l’absence de traitement des causes profondes de cette ultraviolence et de l’insécurité permanente. Peut-on dire qu’en France, le pacte social entre l’Etat et ses citoyens est rompu ? 

Le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti, qui a déclaré que « le sentiment d’insécurité est de l’ordre du fantasme ». Nous sommes bien gouvernés !

E. W : L’Etat ne semble pas prendre la mesure de la gravité de la situation, dites-vous. Il en a au contraire tout a fait pris la mesure, puisqu’il est lui-même à l’origine de cet état de choses, ne serait-ce qu’en l’ayant laissé se développer comme il l’a fait. Mais on pourrait aussi le soupçonner de l’avoir lui-même mis en place. En tout cas, il n’a rien fait pour en empêcher ou seulement même freiner la mise en place (par un meilleur contrôle des frontières, par exemple, ou encore en veillant à ce que les voyous et les criminels se voient appliquer les peines prévues par la loi : ce qui, on le sait, n’est jamais le cas). Sauf qu’il ne le qualifierait pas, quant à lui, de « grave ». Comme il lui est à tous égards hautement profitable, au moins le pense-t-il (c’est pour cette raison même qu’il l’a laissée se mettre en place), il le qualifierait plutôt de réjouissant.

En revanche une question se pose : dans quelle mesure entend-t-il aller plus loin encore dans cette direction ? Dans mon Avant-guerre civile, je défendais l’idée suivant laquelle les dirigeants étaient prêts à aller jusqu’à l’extrême limite séparant l’avant-guerre civile de la guerre civile, mais pas au-delà. Ils ne voulaient pas basculer dans la guerre civile. C’est une thèse qu’on pouvait encore défendre en 1999 (date de la publication de la première édition de l’ouvrage), peut-être encore en 2015 (date de la deuxième édition). J’hésiterais peut-être à le faire en 2020. On a parfois le sentiment que les dirigeants actuels seraient désormais prêts à franchir la ligne de démarcation. Ce thème est développé avec brio par Laurent Obertone dans son roman d’anticipation, Guérilla. Obertone décrit une guerre civile hypothétique, avec en arrière-plan l’Etat qui tire les ficelles, et en fin de compte empoche la mise. Il s’agit là d’une œuvre de fiction, mais le décryptage qu’elle suggère de la stratégie actuelle de l’Etat, plus exactement encore des personnels qui, tout au sommet de l’Etat (ou dans ses profondeurs, comme on voudra), prennent les décisions dans un certain nombre de domaines retient l’attention. – Quant au pacte social entre l’Etat et ses citoyens, il n’y a, bien entendu, plus de pacte depuis longtemps, puisque depuis longtemps également l’Etat ne protège plus ses citoyens. Mais ce n’est pas seulement le cas en France : c’est le cas également  en nombre d’autres pays européens.

 

Question 3 : Avec la vague d’attaques djihadistes que la France a subie depuis 2015, souvent conduites de manière tout à fait « artisanale » (attaques au couteau), l’idée d’une reprise en main de sa défense par le citoyen lui-même a gagné du terrain dans les esprits. Le citoyen, ou un regroupement de citoyens, est-il l’échelon le plus efficace aujourd’hui pour assurer la protection du peuple français ?

Collectif « anti-racailles » à Palavas-les-Flots.

E. W : Le plus efficace, je ne sais pas. De toutes les manières, il n’y en a pas d’autre. A partir du moment où l’Etat n’assure plus la protection du citoyen, ce dernier récupère ipso facto son droit naturel à l’autodéfense. Il n’y a pas de décision particulière à prendre à ce sujet, cela se fait automatiquement. Soit l’Etat fait ce qu’il lui revient de faire (c’est le pacte social qui le lui impose), et donc protège le citoyen, soit il ne le fait pas, en quel cas le citoyen récupère son droit à l’autodéfense. Maintenant, il peut aussi ne pas l’utiliser. Mais ce n’est pas parce qu’il ne l’utilise pas qu’il ne l’a pas récupéré. La question que vous posez doit donc être reformulée. On peut ne pas vouloir se défendre, c’est tout à fait possible. Mais qu’est-il préférable : se défendre ou ne pas se défendre ? Personnellement je réponds : se défendre, et cela pour au moins deux raisons : 1) L’agresseur préférerait le contraire, que je ne me défende pas. Je ferai donc ce qu’il n’a pas envie que je fasse : je me défendrai. 2) L’expérience historique montre qu’on a bien davantage de chances de rester entier et vivant en se défendant qu’en ne se défendant pas. On le voit en particulier durant les périodes de révolution et de guerre civile. Les gens qui ne se défendent pas sont à peu près sûrs de mourir. Ceux, en revanche, qui se défendent ont une petite chance au moins de s’en tirer.

« En choisissant de se défendre plutôt que de ne pas le faire, on ne se confronte pas seulement à l’agresseur mais à l’Etat, qui directement ou non protège l’agresseur. »

Après, il y a manière et manière de se défendre. On décide en fonction de chaque situation. Dans mon livre sur l’autodéfense, j’insiste en particulier sur le fait qu’en choisissant de se défendre plutôt que de ne pas le faire, on ne se confronte pas seulement à l’agresseur mais à l’Etat, qui directement ou non protège l’agresseur. Théoriquement l’Etat reconnaît le droit à la légitime défense, mais cette reconnaissance, justement, n’est que théorique : en fait, il ne le reconnaît pas. Il ne laisse même rien passer dans ce domaine. Il faut donc faire très attention à ce qu’on fait (et dit). Je n’affirme pas qu’il ne faut rien faire. Mais il faut être prudent, discret, plutôt en retrait (je pense en particulier ici à l’Internet). Le problème a souvent été abordé dans le cinéma américain. Je pense en particulier au film de Peter Hyams, La nuit des juges, sorti dans les années 80.  – Un mot enfin sur la « protection du peuple français ». Je crois que si vous réussissez à vous protéger vous-mêmes (vous-même en tant qu’individu, éventuellement groupe d’individus), c’est déjà beaucoup.

 

Question 4 : La notion de citoyen-soldat, ou l’idée de confier à l’individu les moyens de sa défense, restent néanmoins particulièrement mal perçues en Europe, très vite associées à l’image de « milices » sans foi ni loi ou conduisant nécessairement à des « carnages » de tireurs fous à la sauce états-unienne. Comment expliquez-vous cette diabolisation de l’autodéfense et du port d’arme ?

E. W : Qu’y a-t-il là de si surprenant ? Vous attendriez-vous peut-être à ce que l’Etat et les médias à sa solde les enjolivent ou en fassent l’apologie ? Si l’Etat leur était favorable, cela se saurait. Il leur est en réalité totalement hostile. C’est peut-être même la chose du monde à laquelle il est le plus hostile. Cela étant, puisque vous évoquez les Etats-Unis, il faut aussi rappeler que la situation en la matière est profondément différente des deux côtés de l’Atlantique. Aux Etats-Unis le droit de porter des armes est considéré comme un droit fondamental (2ème amendement de la constitution), en certains Etats, même, comme un devoir. Les citoyens ont le devoir d’être armés et de se défendre quand ils sont attaqués. C’est l’inverse exactement en Europe. On vous recommande avec la plus grande fermeté de ne pas vous défendre. C’est un très lourd handicap pour les Européens. Les Européens partent de beaucoup plus bas dans ce domaine que les Américains.

Question 5 : Sous les effets conjugués de la mondialisation libérale, de la perte de souveraineté au bénéfice d’instances supranationales, et de l’immigration massive, la cité « France » est de plus en plus une chimère, et le beau mot de « citoyen » a été dépossédé de son sens. Vous expliquez dans votre essai que la sentence « je réplique donc je suis » peut redonner à la citoyenneté et à la loi (nomos) leurs lettres de noblesse, comment ?

E. W : D’une manière générale, la guerre civile a pour effet de redistribuer les cartes, de remettre les compteurs à  zéro. Elle offre ainsi l’occasion d’une refondation. C’est ce qu’explique Giorgio Agamben dans son essai sur la stasis, autrement dit la guerre civile (La guerre civile : Pour une théorie politique de la stasis, Editions Points, 2015). La stasis, écrit-il, « est un paradigme politique coessentiel à la cité ». On est dans un cycle mort-résurrection. La cité meurt avec la stasis, mais la stasis est en même temps ce qui la fait renaître de ses cendres. Elle renaît évidemment autre. Ce n’est plus la même cité qu’auparavant. Mais renaît. Concrètement, on sort de l’état de nature pour en revenir à l’état civil. Un nouveau pacte social est conclu entre de nouveaux citoyens (en l’espèce, citoyens-soldats). On pourrait aussi se référer à Machiavel. Dans Un air de guerre (Xenia, 2016), j’explique que, pour Machiavel, c’est la guerre elle-même qui rend apte à la guerre. On n’a donc pas besoin d’être apte à la guerre pour la faire. La guerre elle-même nous y éduque. Or l’aptitude à la guerre n’est pas sans lien avec un certain nombre de vertus proprement civiques: courage, empathie, dévouement au bien commun, etc. Il est vrai qu’au point de départ, il y a une décision personnelle : se défendre et donc répliquer, plutôt que rester passif et ne pas répliquer. Le choix de se défendre précède la guerre qui rend apte à la guerre.

 

Question 6 : Diriez-vous qu’aujourd’hui l’Etat, tel qu’il est et agit, représente le principal obstacle à la bonne vie et la protection du citoyen ?

E. W : On peut le dire comme ça. On pourrait aussi dire que l’Etat est aujourd’hui l’ennemi prioritaire. Ce n’est bien entendu pas le seul ennemi : il y en quantité d’autres. Mais c’est l’ennemi prioritaire. Si on ne l’écarte pas en priorité, on n’écartera pas non plus les autres, ne serait-ce que parce qu’il est leur allié et les protège. Ce n’est pas être anarchiste que de le dire. Personnellement je ne suis pas anarchiste. Je reconnais tout à fait l’utilité de l’Etat, et à certains égards, même, sa nécessité. On a tout à fait besoin de lui, par exemple, pour résister à une invasion étrangère. Mais je ne suis pas non plus un inconditionnel de l’Etat. L’Etat n’est pas a priori mon ami. Il ne l’est que s’il se conduit en conformité avec le pacte social, qui lui fait obligation de protéger le citoyen. Autrement non, il ne l’est pas. Il l’est encore moins quand il m’agresse, comme c’est de plus en plus le cas aujourd’hui. Il est alors mon ennemi, et que cela lui plaise ou non je prends toutes les mesures que j’estime utiles et nécessaires pour me protéger contre lui.

source 1: https://cocardeetudiante.com/

source 2: https://www.revue-elements.com/

«Le racialisme sélectif prépare de nouvelles guerres communautaires»

Gilles William Goldnadel le 3 juin 2020

L’avocat et chroniqueur s’inquiète des violences aux États-Unis suite à la mort de George Floyd, qui sont le signe selon lui d’une intensification des tensions inter-ethniques en Amérique.
Commençons par le commencement: la mort de George Floyd constitue une inexcusable abomination. Les images diffusées à l’infini de sa souffrance sont insupportables. Le passé violent autant qu’impuni du policier autorise, sans certitude légale absolue, à ne pas exclure la circonstance aggravante de racisme dans le cadre d’une faute pénale qui devra être sanctionnée avec une extrême sévérité.

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Ayant écrit ce qui relève presque de la banalité, il me faut à présent passer à ce que je n’ai vu écrit nulle part ou presque et qui relève malheureusement, dans ce contexte idéologique névrotique, d’une forme de témérité. La police américaine est violente, à l’image de la société américaine.

La célèbre et courageuse journaliste afro-américaine Candace Owens rappelait il y a quelques jours que 55 % de blancs mouraient sous les coups des policiers contre 27 % de noirs.

En 2018, 2925 noirs étaient tués et 2600 de leurs meurtriers étaient noirs.
Au regard de répartition proportionnelle des populations, le compte équitable n’y est pas, mais il relativise la polémique.

Encore faut-il évidemment ajouter qu’il arrive tout de même que les policiers américains se trouvent en légitime défense…

Et puisque nous en sommes au chapitre de la comptabilité morbide et raciale, la même journaliste révélait le 9 mai qu’en 2018, 2925 noirs étaient tués et que 2600 de leurs meurtriers étaient noirs. Mme Owens précisait également que «les hommes noirs tuaient deux fois plus les blancs que les hommes blancs tuaient des noirs».

Puisqu’on doit apparemment sombrer dans ce racialisme permanent et obsessionnel, pourquoi donc les chiffres que je viens de livrer relèveraient-il de l’indicible?

Avançons donc plus avant dans ce système pervers et sélectif, et souvenons-nous par exemple de la mort de Tony Timpa. Comme le pauvre George Floyd, il a été étouffé à mort par des flics très rigolards en dépit de ses supplications: «Vous êtes en train de me tuer». Exactement la même abomination. Mais dans ce dernier cas, ni violences, ni pillages. Ni foule médiatique déchaînée. C’est que Tony était blanc.

Beaucoup ici en France auraient aimé faire porter le chapeau à Donald Trump
Il faut également évoquer cet anti-trumpisme primaire qui fait que dans les premières heures du chaos, beaucoup ici en France auraient aimé lui faire porter le chapeau. Difficile quand on sait que l’appareil d’État du Minnesota est démocrate et que le mouvement Black Lives Matters est une réaction à la violence policière déplorée sous Obama.

Puis-je également, sans offenser le courant médiatique principal, faire observer que les mêmes, il y a quelques jours, taxaient d’extrême-droitistes dangereux ceux qui, en Amérique, au nom de la liberté, refusaient tout confinement? À croire que le virus, malin mais compatissant, respecterait une sainte trêve en permettant les rassemblements en nombre.

La même licence aura été accordée aux milliers d’étrangers sans papiers qui ont défilé sans entraves samedi dans les rues de Paris dans un silence médiatique impeccable.

Ainsi , en France, lorsque des Français sont massacrés par centaines par le fanatisme ou le racisme, parfois antisémite, de l’islamisme, s’ensuivent des marches blanches forcément «dignes et silencieuses».

À quoi sert une généralisation abusive sauf à déclencher la guerre des races ?
Point de colères noires avec violences et pillages obligatoires. Je voudrais enfin écrire les lignes qui viennent pour faire réfléchir.

Je n’aurais pas la stupidité de vouloir ignorer, au-delà de sa violence, un courant raciste dans la police américaine. Mais à quoi sert une généralisation abusive sauf à déclencher la guerre des races?

Ici en France, par un mimétisme stupide, une artiste a évoqué les massacres que la police française commettrait à raison de la couleur de peau. Si on se regarde les choses rationnellement, imagine-t-on la réaction encolérée de certains policiers français qui, pour ne pas être racistes, ne sont pas tous des pianistes distingués? Sartre, dans ses Réflexions sur la question juive, a écrit des lignes pénétrantes sur la propension de l’être injustement caricaturé à vouloir parfois ressembler à sa caricature.

Le racialisme pervers gagne chaque jour un peu plus, par mimétisme, la société française. Montre-moi de quelle couleur de peau tu es, et je te dirai si je te hais. La différence raciale devient obsessionnelle. Et le racisme, très équitablement partagé sur la planète, serait pourtant la propriété monopolistique du blanc. Déjà, sur la radio d’État, la racialisation devient un outil d’investigation journalistique.

C’est ainsi que le 27 mai, le rédacteur en chef numérique de France Inter écrivait tranquillement: «Nous avons demandé à neuf personnes racisées de réagir aux propos de Camélia Jordana». Et à la suite, les photos et réactions de neuf personnes noires ou maghrébines.

Je voudrais , pour conclure, écrire que je ne me fais aucune illusion sur la portée d’un raisonnement qui s’adresse à la raison. Le racialisme sélectif s’adresse aux bas instincts alimentés par cette rage idéologique que suit la foule médiatique déchaînée avec un plaisir hystérique. La race est de retour, via l’antiracisme sélectif gauchisant qui est au XXIe siècle ce que le racisme droitisant était au XIXe siècle. La guerre des races est avancée.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.

source: https://www.dreuz.info/2020/06/03/le-racialisme-selectif-prepare-de-nouvelles-guerres-communautaires/

L’avenir de la France : « Au pire la guerre civile, au mieux la partition »

par

Éric Zemmour nous rappelle ce cri d’alarme de Pierre Brochard, ex-patron de la DGSE,  passé totalement sous silence par la presse aux ordres.

Ce grand serviteur de l’État, qui fut ambassadeur dans plusieurs pays, conclut une fresque historique et sociologique de haute tenue par ces mots effrayants :

« La France est vouée à la guerre civile au pire, à la partition au mieux. »

https://www.lefigaro.fr/vox/politique/pierre-brochand-l-immigration-est-le-defi-le-plus-redoutable-auquel-nous-sommes-confrontes-1-2-20200221

https://www.valeursactuelles.com/societe/immigration-le-terrible-constat-de-lancien-directeur-general-de-la-dgse-116362

https://www.fondation-res-publica.org/La-pression-migratoire-en-France-et-en-Europe_a1229.html

De son côté, Albert Soued nous rappelle cet avertissement de l’archevêque de Mossoul. Mais en Europe, qui écoute les lanceurs d’alerte ? Voilà 30 ans que nos nombreux services de renseignement livrent à nos politiques, chaque matin, les fiches de synthèse sur la situation des banlieues et sur les dangers de l’immigration musulmane de masse.

L’Europe est menacée dans son existence même, mais nos politiques ont choisi la soumission, par lâcheté. En d’autres temps, ils auraient été jugés pour haute trahison, puisqu’ils mettent sciemment la nation en danger de mort.

L’archevêque de Mossoul, Mgr Amel Shimoun Nona, réfugié ayant fui la barbarie islamique nous alerte :

« Notre souffrance, ici en Irak, n’est qu’un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, devrez subir dans un futur proche… S’il vous plaît, il faut que vous fassiez les efforts nécessaires pour comprendre ceci : vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur aux yeux de ces musulmans fanatiques. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous continuez actuellement d’accueillir un nombre croissant de musulmans chez vous… Je vous mets en garde, car vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut immédiatement prendre des décisions courageuses et difficiles, y compris en allant à l’encontre de vos principe, de vos lois et liberté. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux sur cette terre, mais ce n’est pas une chose acquise, selon les différentes religions. L’islam n’a jamais décrété que tous les êtres humains sont égaux. Le mot « amour » n’existe pas dans le Coran. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs et elles ne le seront jamais… Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous deviendrez les victimes d’un ennemi hypocrite, menteur et imposteur que vous aurez accueilli, vous-mêmes et bras ouverts, dans vos propres pays ».

Tout est dit.

La France est devenue le déversoir de toute la misère du monde. La guerre civile qui menace, Macron l’importe jour après jour, malgré l’imminence du tragique face-à-face prédit par son ex-ministre de l’Intérieur.

Avec Macron, quand le nombre de demandeurs d’asile double, le taux d’attribution quadruple ! Et tous les chiffres sont du même tonneau : dramatiques.

66 251 demandes en 2013 et  11 428  acceptées

122 743 demandes en 2018 et  46 700 acceptées !

Rappelons cette tragique vérité énoncée par Stephen Smith : « L’Afrique est une salle d’attente de 1,3 milliards d’habitants aux portes de l’Europe ».

Mais dormez bien, citoyens, la Macronie veille sur vous et  prépare un avenir radieux pour vos enfants.

Jacques Guillemain

source:

Il n’y aura pas de guerre civile en France (…ni en Suisse)

Publié par Guy Millière le 26 novembre 2019

Des articles sont parus ici ou là parlant d’une possible guerre civile en France. Ivan Rioufol, pour qui j’ai une très vive estime, a évoqué la question et y a même consacré un livre. Eric Zemmour parle de “colonisation” et évoque parfois l’hypothèse d’une résistance des Français face à ce qui les attend.

Je dois dire que non : je ne pense pas qu’il y aura une guerre civile en France, et je ne crois pas non plus à l’émergence d’une résistance. J’ai déjà dans un passé assez récent expliqué pourquoi, et je pense utile de souligner à nouveau quelques points.

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Eric Zemmour a raison sur un point : une colonisation s’opère et s’accélère. Des incidents tels celui provoqué par une femme portant un long voile noir et accompagnant une sortie scolaire à Dijon auraient été impensables il y a quinze ans. Une multitude d’autres incidents auraient été eux-mêmes impensables. Il y a quinze ans, il n’y avait pas encore eu d’attaques terroristes islamiques majeures en France. Des zones de non droit avaient pris forme, mais il n’y en avait pas à l’époque plus de sept cent. De jeunes Musulmans brûlaient des voitures pour célébrer à leur manière le 14 juillet ou le 31 décembre, mais le phénomène n’avait pas encore pris l’ampleur qu’il a pris aujourd’hui. Il y avait des viols et des agressions sexuelles, mais on n’en comptait pas encore le nombre qu’on en compte aujourd’hui : quatre cent par jour en moyenne, et le chiffre m’a paru si élevé quand je l’ai lu que j’ai dû vérifier les données pour être sûr de ne pas me tromper.

[...]

article complet:

Conquête musulmane de la France : état des lieux

Publié le 19 octobre 2019 - par

Autrefois, à la fin des années 70, le Français moyen connaissait quelques mots d’arabe : couscous, chouïa, caoua, kif-kif… des mots d’usage courant qui n’avaient aucun lien avec la religion musulmane dont on ne connaissait pratiquement rien.

Aujourd’hui, novation fondamentale, n’importe quel Français connaît plusieurs dizaines de mots arabes qui ont tous trait à l’islam et rien qu’à l’islam : Allahu akbar,  imam, djihad, kouffar, hadith, Aïd, haram, halal, taqîya, hijab, ayatollah, sunnite, charia, chiite, soufi, dhimmi, fatwa, hadj, madrasa, mollah, muezzin, muchrik, mufti, oumma, niqab, salafiste, sourate, taliban…

On observe là un profond changement de nature dans le rapport de la société française au monde arabo-musulman.

Double changement : en volume d’abord, on est passé du goutte à goutte au tsunami.

De nature ensuite : autrefois ce rapport ne concernait que de vagues aspects culturels. Il est désormais exclusivement concentré sur la religion, au point que malgré les manœuvres permanentes de dissimulation ou de déni de la part du pouvoir, l’islam obstrue complètement le débat national et tétanise l’ensemble de la société.

Autrefois, les jeunes femmes d’origine musulmane qui venaient en France ne portaient pas le voile. Leurs cheveux étaient défaits, elles voulaient vivre à l’occidentale, porter des minijupes, se libérer, accéder à la modernité. À l’époque, certains pouvaient espérer qu’au moins en France, les femmes de ces origines porteraient l’espoir d’une possible intégration, voire d’une certaine assimilation. Ils pouvaient imaginer que leur volonté d’émancipation prendrait le dessus sur la religion et sur l’archaïsme de la société musulmane traditionnelle et qu’elles emporteraient les hommes derrière elle.

Or qu’en est-il aujourd’hui ? L’immense majorité des musulmanes vivant sur le sol de France portent le voile, signe de régression et de soumission stricte à l’islam. Les radicaux ont eu le dernier mot, la pratique de l’islam en France s’est radicalisée et les femmes ont dû remballer leurs aspirations à l’émancipation. Pire, les plus radicales sont en pointe dans la lutte pour la propagation des symboles musulmans dans la société.

Ce que les progressistes pensaient possible n’a pas eu lieu, et tout espoir d’intégration ou d’assimilation est définitivement enterré. Qui peut dire le contraire ?

Submersion du débat public et tétanisation de la société par la religion musulmane, enterrement de tout espoir d’intégration ou d’assimilation, communautarisation, expansion musulmane et recul du peuple autochtone sur le sol de France. Tel est le premier constat.

Quant à la laïcité, il n’en reste plus rien puisque le culte musulman est largement financé sur fonds public et que, comble du paradoxe, l’État prétend l’organiser. Les élus républicains font entrer les symboles de l’islam partout dans l’espace public, dans les écoles, dans les piscines, dans les cantines, dans les mairies et dans les assemblées d’élus. Ils s’affichent publiquement aux fêtes musulmanes en compagnie des pires salafistes ; quand ils ne pactisent pas avec eux pour conserver leurs mandats.

Il a fallu des siècles pour venir à bout des guerres de religion en France et voilà que l’islam a fait voler la laïcité en éclats. Qu’on le veuille on non, à ce point l’islam a définitivement remporté le match, il a réussi à éradiquer la laïcité et obtenu l’interdiction de toute opposition et la traque de tout opposant. Tel est le second constat.

Par ailleurs, force est de constater que radicaux ou prétendument modérés, défenseurs de la laïcité ou républicains, tous les musulmans œuvrent de concert à l’islamisation de la société française. Il n’y a pas de musulmans neutres sur ce plan, et tous partagent la même finalité : a minima pour les modérés, interdire toute critique de l’islam, s’implanter toujours plus en France et profiter de ses richesses, au pire pour les extrémistes, nous rayer de la carte.

Tous ont le même objectif, les uns pratiquent la conquête par l’ultraviolence, les autres par la taqîya, en revêtant les habits du républicain laïque. Tel est le troisième constat.

Conjointement, il est désormais avéré que les djihadistes se sont infiltrés de longue date au plus profond de l’appareil régalien de l’État. L’affaire Harpon n’est probablement que la face apparente d’un énorme iceberg très profondément immergé au coœur des fonctions vitales de l’État, armée, police, gendarmerie, services spéciaux, prisons, secteurs nucléaire, de l’énergie et des transports. Dans ces conditions, il y a tout lieu de penser que les dégâts sont immenses. Où en sommes-nous dans ces secteurs ? Seuls les islamistes le savent. Nos services, eux, n’en savent strictement rien. Là encore, il semble bien qu’il n’y ait même pas eu de match.

Enfin, plusieurs millions de musulmans sont déjà installés sur le sol de France, première, deuxième, troisième génération, leur nombre dépasse probablement les 10 millions, jeunes, extrêmement vindicatifs et en bonne condition physique. D’autres en très grand nombre sont en attente sans que rien ne soit fait pour les repousser. Tous partagent le sentiment d’appartenance à la oumma et un rejet de plus en plus marqué de notre civilisation.

À ce point, la confrontation a encore lieu à relativement basse intensité, toutefois, tous les ingrédients sont réunis pour une prochaine intensification.

Tous les ingrédients se combinent : radicalisation accrue des islmo-gauchistes et des islamo-collaborateurs, intensification de leur collaboration active à la submersion, retour des pires djihadistes de Syrie, libération de ceux emprisonnés, nouvelles vagues de submersion encouragées et protégées, djihad unipersonnel au couteau tous les jours, communautarisation avérée des masses musulmanes, majorité des musulmans sur notre sol déclarant placer la religion au-dessus des lois de la République, absence des masses musulmanes dans les débats publics nationaux.

Les masses musulmanes ne participent plus à l’unité nationale, dont elles se sont objectivement détachées. Elles ne se voient plus aucune communauté de destin avec le peuple autochtone de France ni avec les communautés d’origine étrangère qui se sont assimilées à lui. Elles sont objectivement en état de sécession.

À ce point, nous prenons acte :

  • de l’avancée de la conquête musulmane sur tous les terrains : géographique, politique, sociétal
  • de la sécession de fait des masses musulmanes
  • de l’intensification quotidienne du djihad unipersonnel au couteau
  • de l’intensification des provocations et des intimidations
  • de la capilotade de nos services infiltrés jusqu’au cœur
  • de la soumission des élites et du pouvoir
  • de leur incapacité à endiguer le phénomène dont ils savent qu’il leur a totalement échappé, au point qu’ils préparent des solutions en cas de catastrophe.

Par conséquent, à ce point, toutes les conditions nous semblent réunies pour un passage à une phase plus chaude de la confrontation.

D’ailleurs les pouvoirs publics ne s’y trompent pas, ils s’y sont résignés.

  • Lancement de centres de réponse à catastrophe. En fait, l’article le laisse entendre en creux, il s’agit de catastrophes liées à des actes de terrorisme de masse ou a des actes de guerre.

lancement-du-centre-de-reponse-a-la-catastrophe-hier-au-chu-de-toulouse,8439370.php

  • Plans de l’Otan en cas de crise majeure. Là il s’agit tout simplement de préparer un effondrement et la gestion d’une partition territoriale sous contrôle des Casques bleus.

si-guerre-civile-eclatait-normandie-2020-pas-panique-otan-tout-prevu_11573958.html

source: https://ripostelaique.com/conquete-musulmane-de-la-france-etat-des-lieux.html

Michel Onfray : « L’Etat français sait qu’il y aura une guerre civile si il met son nez dans certains quartiers »

On rappelle que c'est ce même gouvernement socialiste français qui imposé à l'Europe entière la loi sur les armes à la suite des attentats islamistes tout en sachant que la racaille ne serait pas touchée par une telle loi.

Les Suisse ont encore une fois été pris pour des imbéciles, pour le plus grand plaisir du Parti socialiste suisse.

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"Si le ministre de l'Intérieur, qui voit arriver tous les matins sur son bureau toutes les informations qui lui permettent de dire cette chose-là, c'est en permanence et c'est partout, simplement c'est caché. Ce n'est pas montré sauf de temps en temps lorsque c'est vraiment trop gros. Si vraiment le ministre le dit, c'est qu'il a quelque chose.

Je rappelle que François Hollande dans un livre qui était paru "Un président ne devrait pas dire ça", le disait lui aussi très précisément. Donc on sait très bien, vous avez raison de dire qu'il y a des caches d'armes. L'Etat français sait très bien que s'il va mettre son nez là-bas, il va y avoir une espèce de guerre civile."

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=6iArySPLmpA&feature=youtu.be

La guerre civile viendra des banlieues

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Michel Garroté  --  Si un jour il y a une bascule qui doit vraiment impacter durablement le système, cela viendra des banlieues. Si c’est la police ou la gendarmerie, la plupart des effectifs ne sont pas formés à la guérilla qui va leur être menée en face par la mouvance libertaire/antifa/écologiste. La France, c’est le pays du manque de « cojones ». Chez les flics et l’État, comme chez les militants entre guillemets radicaux d’ailleurs.
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C’est pour cela que ça se résume essentiellement à une guerre de position et à jouer à se faire peur. Hormis quelques rares déterminés et quelques cinglés, chacun a bien trop à perdre, c’est ce qui maintien l’équilibre. Mais c’est bien grâce à cet équilibre qu’on a réussi à faire reculer l’État à Sivens, que la ZAD est toujours là, et qu’à chaque fois qu’on veut vraiment quelque chose, on y parvient par le blocage ou la micro violence.
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Mais la mouvance libertaire/antifa/écologiste ne croit pas du tout au Grand soir. Il y a un équilibre presque naturel. C’est de la guéguerre flics/militants, au même titre qu’il y a une guéguerre militants de gauche contre militants d’extrême droite. Cela ne va jamais bien loin, c’est stérile et cela se résume à quelques bagarres, agressions et parfois des dérapages un peu plus lourd quand un camp ou un autre a abusé de certains produits.
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Si un jour il y a une bascule qui doit vraiment impacter durablement le système, cela ne viendra pas de chez les libertaires, ni de l’extrême droite d’ailleurs qui fantasme aussi dessus, mais des banlieues. Là, vous avez vraiment des gens qui n’ont rien à perdre, qui ont tout à gagner, qui ont encore un instinct animal que la mouvance libertaire/antifa/écologiste a perdu. Là – et malgré le fait que la mouvance libertaire/antifa/écologiste canalise la violence – il y a de la misère, de la souffrance, de la rage, de la colère, et ça explosera un jour au visage de ceux qui n’ont pas voulu la voir.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://www.breizh-info.com/2017/12/15/84372/zad-banlieues-manifestations-confessions-chocs-militant-autonome
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GUERRE CIVILE ? Une enseignante française témoigne

Nos lecteurs nous prient de publier :

Ceux qui ne voient pas une guerre civile d'ici 20 ans sont des naïfs, car un beau jour on ne pourra pas éviter de faire respecter l'ordre par la force...

 France : une enseignante témoigne sans langue de bois du désastre de l’éducation des enfants musulmans en 2017 :

Je suis enseignante (prof d’histoire-géo-éducation civique) depuis plus de 20 ans. J’ai exercé dans 5 collèges de banlieue, dont deux Zep et un établissement classé zone violence.
J’ai donc vu passer dans mes classes (de la 6ème à la 3ème) plus de 4.000 jeunes de banlieues, que j’ai eu à charge d’instruire, d’encourager et d’accompagner, avec une bienveillance et une abnégation qui ne m’ont jamais fait défaut.

 Vous prétendez que les populations des banlieues sont « mises au garage dès le collège et le lycée » ?
Que « le socle d’une société épanouie est l’éducation » et, de ce fait, vous insinuez que les minorités ne reçoivent aucune instruction dans notre pays ?
 Quelle vaste blague ! Non : quelle aberration, quelle mauvaise foi, quelle vision erronée et mensongère de la réalité !
Mes élèves des cités reçoivent la même instruction que tous les petits français de souche. Leur instruction est gratuite (sans compter les aides et prestations diverses censées aider ces familles mais qui sont systématiquement dépensées pour tout autre chose que l’école…)
 Si, au terme d’un parcours scolaire la plupart du temps désastreux, le corps enseignant se voit contraint de leur proposer une orientation professionnelle en fin de 3ème, c’est qu’on ne peut pas raisonnablement proposer à un adolescent de 15 ans d’envisager de poursuivre des études de médecine alors qu’il n’a toujours pas daigné apprendre à compter (et à parler correctement le français). Ignorez-vous l’importance de la résistance à l’apprentissage du français dans nos écoles ?
 Le français est pour eux une « langue étrangère » , la langue des « mécréants » comme ils aiment à me le répéter.
Voici le fruit de ma réflexion, après 20 années d’expérience au contact de votre soi-disant « génération sacrifiée » :
Je suis en première ligne pour témoigner des moyens financiers, humains et techniques mis à dispositions de ces jeunes depuis des décennies (oui, des millions dépensés dans les collèges et lycées pour ces populations).
 Je vous signale, à titre d’exemple, que le collège où je travaille actuellement met à leur disposition permanente 14 TNI d’une valeur totale de 100.000 euros - un dans chaque classe -, deux salles informatiques contenant 50 PC avec connexion internet, une bibliothèque magnifique sur deux étages, des dizaines d’heures de soutien hebdomadaires et tutorats en tous genres (qui coûtent beaucoup d’argent à l’Etat car payés en heures supplémentaires), un service de restauration quasi gratuit, des voyages scolaires ( musées, voyages en Espagne, en Italie, en Angleterre et en Allemagne, pris en charge par le foyer socio-éducatif ) etc, etc, etc… Je continue ?
 Les autres enfants de la commune (qui ne vivent pas dans la cité) sont loin d’avoir ce genre de privilèges.
Malgré tout, ces jeunes des banlieues (comme vous les appelez) n’ont que la haine de la France à la bouche. Leur seule référence est « le bled ». Leur seul désir : imposer leur culture en remplacement de notre culture nationale. Ils ne s’en cachent même plus : ils le revendiquent comme une fierté.
 Leur communautarisme rend inopérant toute tentative d’instruction et d’intégration. Quel que soit le sujet que j’aborde, en Histoire, en géographie ou en éducation civique, je ne rencontre de leur part que mépris et hostilité vis-à-vis de notre passé, de nos valeurs, de notre vision de la démocratie. Je n’ose même plus prononcer le mot « laïcité » en classe, de peur de les voir me vomir dessus ou pire, m’insulter.
La plupart des collègues ont abdiqué depuis longtemps.Hélas, j’ai cru un temps, comme vous, qu’il était possible de leur transmettre connaissances, sagesse et foi en l’avenir de notre communauté nationale.
 J’ai renoncé. Je suis tous les jours confrontée aux discours les plus intolérants qui m’aient été donnés d’entendre : propos haineux à l’égard des français, des juifs, des femmes, des homosexuels… L’évocation du terrorisme fondamentaliste les fait sourire (dans le meilleur des cas) quand ils ne font pas ouvertement, en classe, l’apologie de l’Etat islamique et de la charia.Notre Histoire ne les intéresse pas. Ils ne sentent aucun passé, ni aucun point commun avec les « sous-chiens » et les « faces de craie » comme ils nous appellent.
 Renvoyons les dans leur pays d’origine. Si vous aimez le vôtre …
 Retournez donc à l’école ne serait-ce que pour un petit stage d’une journée… vous seriez mortifié.
M. F. (nom connu de la rédaction)

 

Islamo-gauchisme – Médias milliardaires et gauchistes – Guerre civile

   
Michel Garroté  --  A deux jours du premier tour de l'élection présidentielle française et au lendemain de l'attentat islamiste sur les Champs-Elysées, la présente compilation d'analyses - je le précise d'emblée - est longue. Et c'est pourquoi je commence par en donner les divers contenus, afin que les lectrices et lecteurs puissent, s'ils le souhaitent, aller directement sur le contenu qui les intéresse le plus. La compilation commence par une série de réflexions d'Ivan Rioufol et de Les 4 Vérités sur le gauchisme, l'islamo-gauchisme et le Decodex. Puis, la compilation reprend diverses analyses (de Réinformation.tv et de Challanges) sur les Médias milliardaires et leurs méthodes très militantes. Enfin, la compilation cite des extraits d'une analyse du Général Antoine Martinez sur les risques de guerre civile.
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Gauchisme et Islamo-gauchisme :
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Ivan Rioufol : Parler de radicalisation pour désigner à la fois le mouvement Sens Commun, la formation issue de La Manif pour Tous qui a rejoint François Fillon, et le totalitarisme islamique en guerre contre la démocratie revient évidemment à édulcorer la dangerosité des fanatiques ayant fait allégeance à l’Etat islamique. Ceux-là peuvent se satisfaire de cette soumission en marche. Les intimidations des islamistes, qui sont les premiers à se réclamer du vivre ensemble, de l’antiracisme et des droits de l’homme pour consolider leur impunité, semblent malheureusement efficaces. Fillon, candidat des Républicains se distingue de ses concurrents par un discours sans fard contre l’islam radical.
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Fillon est celui qui s’est le plus engagé dans la défense des Chrétiens d’Orient, victimes d’une épuration par l’islam sunnite. Lors de son meeting du 9 avril, à Paris, il avait appelé les Français musulmans "à se soulever contre l’obscurantisme et à nous aider à faire le nettoyage". Il persiste ce mercredi dans Le Parisien : "Je veux combattre l’intégrisme avec les musulmans". Et si Marine Le Pen n’épargne pas non plus l’islamisme, elle le fait parfois d’une manière oblique. Lors d’un meeting à Lyon, le 5 février, elle avait cru bon de dénoncer à la fois le totalitarisme djihadiste et le totalitarisme affairiste, présentés comme deux effets de la mondialisation. Ce relativisme saugrenu n’aide évidemment pas à hiérarchiser les dangers. Il faut néanmoins remarquer que la présidente du FN a, depuis quelques jours, repositionné plus clairement son discours.
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Ivan Rioufol : L’islamo-gauchisme, cette alliance du marxisme et du djihad contre l’Occident libéral et capitaliste, s’est désormais installé, comme une plaie, dans les rangs de l’extrême gauche et chez les plus radicaux des socialistes. Manuel Valls, qui était le seul de sa famille politique à avoir mis en garde contre ce fascisme islamiste et son antisémitisme, n’a évidemment aucun point commun, sur ce sujet, avec Benoît Hamon et ses accommodements. Si l’ancien premier ministre a déclaré, mardi, ne pas vouloir parrainer son concurrent désigné par la primaire du PS, en dépit des engagements initiaux, c’est bien parce que le candidat à la présidentielle n’a pas rompu les liens avec l’idéologie islamiste et ses exigences de visibilité et de respect. Elle a réussi à faire passer, chez les moins regardants et autres idiots utiles, le musulman pour le nouveau damné de la terre.
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Ce clientélisme est l’une des plus graves faiblesses de Hamon. Pour autant, le soutien de Valls à Emmanuel Macron n’a rien d’évident non plus. L’enfant chéri du progressisme "bienveillant" ne montre, en effet, aucune envie d’engager l’épreuve de force contre le nouveau totalitarisme qui exige et obtient la soumission des plus dociles. Valls, lui, avait eu le mérite de le désigner comme l’ennemi à "combattre et abattre". La gauche rampante et collaborationniste devrait au moins lire ce que les islamistes eux-mêmes écrivent de leur stratégie. Ils ont ce mérite de faire ce qu’ils disent. Carlos, par exemple. Le terroriste vénézuélien, converti à l’islam à 25 ans et déjà condamné deux fois à la perpétuité depuis son arrestation par la France en 1994, comparaît depuis lundi devant la Cour d’assises spéciale de Paris. Il doit répondre, 43 ans après les faits, de l’attentat du Drugstore Publicis (2 morts, 34 blessés).
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Or Carlos, marxiste et islamiste, est un des théoriciens de cet islamo-gauchisme qui fait aujourd’hui partie du paysage politique français. Dans son livre, L’islam révolutionnaire (Editions du Rocher, 2O03), Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, invitait déjà les "mouvements anti-globalisation" à venir rejoindre la lutte pour "libérer le monde de l’exploitation impérialiste et la Palestine de l’occupation sioniste". Rejetant la différence entre islam et islamisme, il écrit : "L’Islam est par essence "politique" en tant qu’organisation divine de la communauté des croyants".
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D’ailleurs, pour lui, la France a déjà basculé : "Du fait des flux migratoires nés de la colonisation, elle est déjà et depuis des décennies dar al-islam (terre d’islam,NDLR). Des moquées, des lieux de culte s’érigent partout. Cette conquête spirituelle se fait sans violence. Le facteur démographique joue en la faveur de l’Islam", etc. Pour Carlos, "la lutte armée est non seulement licite, mais elle devient une obligation religieuse et par conséquent un devoir moral quand il n’existe aucune solution non violente". L’islamo-gauchisme est dans cette logique d’affrontement et de guerre civile. Autant le savoir, précise Ivan Rioufol.
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Et à propos du "barrage" qu'il faudrait faire, non pas à l'islamisme violent et conquérant, mais au Front national (le seul parti politique français qui ne fait pas dans l'islamophilie très tendance), Ivan Rioufol écrit : Faire barrage fait monter le niveau. Cette donnée ne s’applique pas seulement aux eaux retenues. Les voix comprimées peuvent aussi produire cet effet. Rien de tel, pour faire croître le vote FN, que de poursuivre la stratégie du No pasaran !, héritée des républicains espagnols. Rien n’est plus convenu dans cette campagne que de faire à Marine Le Pen le reproche de sa recherche d’affrontement. Pourtant, c’est Emmanuel Macron, le chantre de la bienveillance, qui désigne le FN comme un "ennemi".
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Ce faisant, le leader d’En Marche ! installe dans les esprits une notion de guerre civile qu’il réfute du côté de l’islam totalitaire. La gauche, qui n’a rien à dire sur les grands sujets posés par l’asphyxie migratoire et la montée de l’islamisme dans les cités, déploie également toute sa violence verbale pour disqualifier les solutions qu’apporte ce parti. Les mesures avancées par le FN peuvent être évidemment contestées. Mais la pire des réponses consiste à ne pas vouloir traiter les sujets d’inquiétude portés par ses électeurs. Ceux-là ne méritent pas d’être accusés d’antisémitisme ou de racisme, même s’ils veulent, en effet, un retour à la nation souveraine et à la différence existentielle entre le citoyen et l’étranger. Criminaliser ce conservatisme oblige à dénigrer tout ce qui a constitué la "douce France", conclut Ivan Rioufol.
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A propos de la présidentielle et du communisme, Ivan Rioufol écrit notamment : Arrêtez les frais ! Un autre "Grand débat" sur la présidentielle n’est pas nécessaire. La resucée prévue le 20 avril n’apportera rien de plus à la longue et fastidieuse soirée d’hier (près de 4 heures !) diffusée par CNews et BFMTV. Elle n’a d’ailleurs recueilli que 6,3 millions de téléspectateurs. La lutte des classes, promue par Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, a fait rappeler que ce communisme qui se pavane et fait la leçon reste l’héritier de celui qui, au XXe siècle, a causé plus de cinquante millions de morts. La faucille et le marteau, qui se retrouvent aussi parfois sur des drapeaux brandis lors de meetings de Jean-Luc Mélenchon, m’indignent autant que la vision d’une croix gammée. Mais si le régime nazi a connu son procès de Nuremberg, qui a heureusement criminalisé son idéologie et son insigne, le communisme n’a jamais eu à se confronter à ses propres massacres. Il passe à la télé, conclut Ivan Rioufol.
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Decodex et des conneries :
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Lu dans Les 4 Vérités : Les médias « mainstream » ont un problème avec la vérité. Ils accusent volontiers la « réinfosphère » et l’information alternative de mentir. Pourtant, les mensonges sont au moins aussi répandus dans la « grande » presse. Pour lutter contre le « complotisme » qui aurait cours dans la « réinfosphère », « Le Monde », journal de l’oligarchie s’il en est, a lancé le « Decodex », qui note les sites d’informations selon des critères obscurs. Mais ces notations n’excluent pas des approximations ou des omissions – qui s’apparentent fort à des mensonges.
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Ainsi l’Observatoire de la christianophobie, dirigé par Guillaume de Thieulloy, est-il présenté comme un site « traditionaliste », alors qu’il s’agit d’un site oecuménique, évoquant toutes les confessions chrétiennes, et comme donnant des informations « non vérifiées », alors que tous ses articles font référence au minimum à une source et souvent davantage. Détail croustillant : la « preuve » de l’absence de source de l’Observatoire de la christianophobie est donnée par une référence… au « Monde des religions », c’est-à-dire que « Le Monde » est juge et partie ! Si l’on voit comment « Le Monde » méprise des vérités aussi aisées à découvrir, on devine que ses « enquêtes » doivent être des plus contestables, conclut Les 4 Vérités.
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Médias milliardaires :
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Réinformation.tv révèle : Un récent sondage Sofres/Kantar média publié par la Croix révèle que « la confiance dans l’information relayée par les différents médias est historiquement basse ». Avec 41 %, la télévision perd 9 points de confiance, la radio perd 3 points à 52 %. Ce sondage n’est que la confirmation d’une défiance de plus en plus grande des Français à l’égard de ceux que l’on appelle « les grands médias ». Pour répondre aux questions posées par Armel Joubert des Ouches dans ce documentaire, nous avons interrogé Jean-Claude Bourret, ancien présentateur des journaux de TF1 et de la Cinq. Le journaliste, qui fut également rédacteur en chef à France Inter et à RMC, évoque la mainmise des milliardaires sur les médias depuis ces 20 dernières années en particulier.
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« J’ai toujours dénoncé l’interpénétration qui existait entre le pouvoir politique et le pouvoir médiatique, explique-t-il, mais de façon mesurée car vous ne pouvez pas attaquer de front ceux qui sont beaucoup plus puissants que vous sinon ils vous écrasent ! Je l’ai dénoncé dans des journaux comme Télé Star, Télé 7 jours. Cela m’a valu de perdre le journal de 20 heures sur TF1 au moment où il y a eu la grande manifestation (1984) en faveur de l’école libre parce que j’avais fait mon métier de journaliste ! ». Ce jour-là en effet, parce qu’il est le seul à annoncer un chiffre officiel « censuré par l’Agence France presse » – 800.000 personnes présentes à la manifestation – Jean Claude Bourret s’attire les foudres du pouvoir socialiste de l’époque.
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C’est alors François Mitterrand qui dirige le pays. Il est un fait que si Radio France (France Inter, France Info) et France Télévision appartiennent à l’Etat, les « grands patrons » sont propriétaires de la plupart des gros médias dans le pays. Bouygues détient TF1, LCI et TMC ; Dassault possède le groupe le Figaro ; Patrick Drahi est propriétaire du journal Libération et de l’Express ; quant à BFMTV et RMC, ces deux médias sont entre les mains d’Alain Weill, actionnaire majoritaire du groupe NextradioTV. Il faut également compter sur Vincent Bolloré, Bernard Arnault ou Arnaud Lagardère. Des banques telles que le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel détiennent également des parts importantes dans la presse régionale notamment.
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Pour Ivan Rioufol, essayiste et journaliste au Figaro, il faut admettre que « les journalistes sont tous formatés. Je suis surpris de constater que les journalistes qui sortent des écoles n’ont pas d’esprit critique ». Robert Werner, ancien rédacteur en chef à TF1 – pourfendeur de l’énergie éolienne, voir notre reportage « Energie éolienne, la grande escroquerie  » – estime lui que « la culture générale de la part de la grande majorité de journalistes laisse pleinement à désirer. Parlez-leur de la Saint Barthélémy, parlez-leur des guerres de Vendée, c’est le vide ». Dans ce documentaire de 26 minutes, Armel Joubert des Ouches a également interviewé Martial Bild, Directeur de la rédaction de TV libertés, Jeanne Smits journaliste depuis une trentaine d’année, mais aussi Frédéric Pons, journaliste – écrivain et professeur aux écoles de Saint Cyr. Frédéric Pons qui est l’auteur de nombreux ouvrages vient d’achever Le martyre des chrétiens d’Orient, livre publié chez Calmann-Lévy, conclut Réinformation.tv.
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Mediapart & Canard Enchaîné - Deux stratégies opposées :
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Dans Challanges, Marc Baudriller livre l'analyse que voici : Le Canard enchaîné, qui a lancé l'interminable affaire Fillon, mène la danse des affaires dans cette campagne électorale mais son concurrent Mediapart se porte très bien. Le site payant d'Edwy Plenel créé il y a maintenant neuf ans vient de publier ses comptes 2016. Son créateur a longuement détaillé la fourmilière qu'il anime. Outre les articles de la rédaction, Mediapart livre sur le web des documentaires tournés en vidéo, des débats enregistrés dans son studio, il s'est associé avec des chercheurs, avec un pool européen d'enquêteurs, il publie une revue sur papier, des livres... Impossible de tout citer. Il a surtout 131.000 abonnés qui payent chaque mois. Cette idée de site éditorial payant paraissait un peu déraisonnable voilà neuf ans, c'est devenu une entreprise très prospère. Les 32 salariés du départ sont aujourd'hui 74. L'entreprise occupait 350 m2 de bureaux dans l'est parisien, elle s'étale maintenant sur 600 m2. C'est peu dire qu'Edwy Plenel a réussi son pari.
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Mediapart, en retrait face au Canard enchaîné dans l'affaire Fillon, est cependant souvent comparé à cette institution de la cinquième République qui fête ses 100 ans qui a sorti tant d'affaires, des Micros du Canard aux diamants de Bokassa en passant par les avions renifleurs et tant d'autres. A elle seule, la comparaison en dit donc long. Le Canard vend presque 400.000 exemplaires par semaine en moyenne, trois fois le nombre des abonnés à Mediapart. Surtout, le Canard a mis de côté 124 millions d'euros. De quoi vivre pendant cinq ans sans la moindre recette.
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Mediapart n'a évidemment pas cette cagnotte. Mais le site de Plenel affiche en 2016 deux fois la rentabilité du Canard en 2015 (ce sont les derniers chiffres disponibles): 2,04 millions d'euros de résultat net l'an dernier sur un chiffre d'affaires de 11,6 millions d'euros pour Mediapart contre 2,2 millions d'euros de résultat net sur un chiffre d'affaires 2015 de 24,5 millions. Mais les deux médias d'investigation affichent deux stratégies très différentes. L'un reste craintif, l'autre affiche un gros appétit. Alors que le Canard thésaurise pour résister en cas de coups durs, Mediapart veut se développer, participer à des initiatives du même genre dans les grandes villes de France ou à l'étranger, conclut Marc Baudriller.
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Guerre civile :
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Le Général Antoine Martinez : Les événements dramatiques qui se sont déroulés sur notre propre sol depuis quelques années et surtout récemment sont autant de signaux d'alarme totalement ignorés par ceux qui nous gouvernent et qui ont plongé le peuple dans la désespérance et l'exaspération. Cette exaspération alimente une colère qui ne cesse de monter et qui conduit à une radicalisation des esprits. Alors, si la primauté du politique sur le militaire n'est absolument pas contestée, la Grande Muette [ndmg - l'armée française], garante de la continuité historique directement liée à la sécurité et à la protection de son peuple, doit à présent, devant le danger imminent qui menace le pays, briser le silence pour rappeler aux responsables politiques leurs obligations à l'égard de la Nation.
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Cela devient même un devoir lorsque l'État trahit la Nation, comme c'est le cas depuis plusieurs années, et que l'intérêt supérieur du pays est en cause : suivre l'évolution de la situation sur un laps de temps de huit années et constater, sur de nombreux points, l'aggravation de cette dernière en raison du déni des réalités des responsables politiques, de leur manque de vision à long terme et de la prise de décisions contraires aux intérêts de la Nation. L'évolution dramatique de la situation de la France, et d'ailleurs de l'Europe, par la faute des responsables politiques qui ne veulent pas admettre la stratégie de conquête d'un islam incompatible avec la démocratie et qui mènent le pays vers le chaos, nécessite que la Grande Muette brise à présent son silence pour provoquer un sursaut, conclut le Général Antoine Martinez.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/surtout-ne-pas-dire-le.html
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/03/lislamo-gauchisme-plaie-mortel.html
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/faire-barrage-fait-monter-le.html
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/pitie-pas-un-autre-grand-debat.html
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http://www.les4verites.com/culture-4v/manipulations-mediatiques
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http://reinformation.tv/defiance-envers-medias-discredit-joubert-67335-2/
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https://www.challenges.fr/election-presidentielle-2017/la-campagne-dans-les-medias/mediapart-face-au-canard-enchaine-deux-strategies-d-investigation-opposees_460607
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http://www.apopsix.fr/catalogue/quand-la-grande-muette-prendra-la-parole--978-2-35979-135-8.html
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France – Changement électoral ou Guerre civile

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Michel Garroté  --  Sur Le Salon Beige (voir source en bas de page), Michel Janva introduit un entretien (voir ci-dessous) avec le père Henri Boulad qui est né à Alexandrie en 1931. Il est issu par son père d’une famille syrienne chrétienne qui vivait à Damas depuis des siècles et qui a dû fuir vers l’Egypte lors de massacres perpétués contre les chrétiens en 1860 au cours desquels 20.000 chrétiens ont été tués. En 1950, Henri Boulad entre à l’âge de 19 ans au noviciat des jésuites à Bikfaya au Liban. De 1952 à 1957, il vit en France ou il fait une formation littéraire à Laval puis en philosophie à Chantilly, au cours de laquelle il découvre Teilhard de Chardin.
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Après un cycle d'études théologiques de 1959 à 1963 au Liban, il est ordonné prêtre en 1963. En 1965, il obtient un doctorat en psychologie à l'université de Chicago. Revenu dans son pays en 1967, il devient supérieur religieux des jésuites d'Alexandrie, puis provincial des jésuites du Proche-Orient, et enseigne la théologie au Caire. Il est fortement engagé au service des déshérités, chrétiens et musulmans. En 1982 puis une nouvelle fois en 1996, il est décoré par la France pour son œuvre éducative et son engagement auprès des plus démunis.
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Cet engagement se poursuit jusqu’à aujourd’hui avec notamment son implication dans Caritas. Au mois de mars 2017, le père Henri Boulad a passé deux semaines en Hongrie où il a donné deux retraites spirituelles et plusieurs conférences sur différents sujets. A l’occasion de ce séjour, il a reçu la nationalité hongroise et a rencontré le premier ministre hongrois Victor Orban. Dans l'entretien ci-dessous [avec Philippe Pellet pour Le Salon Beige], le père Henri Boulad donne sa vision de l’Europe et de l’Islam ; et il adresse un message aux Chrétiens Européens et aux Français, conclut Michel Janva sur Le Salon Beige (voir source en bas de page).
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L'entretien du Père Henri Boulad avec Philippe Pellet :
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Le Père Boulad déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’Islam a d’autant plus de haine et de rejet qu’il admire l’Europe, car il voudrait être comme elle. Mais il n’y arrive pas, à cause des contraintes de la religion dans laquelle il se débat, qui l’empêche d’ouvrir son esprit et d’entrer dans ce processus des valeurs de droits de l’homme, de démocratie et de réflexion critique. Alors, ce qu’on n’arrive pas à imiter et à être, on le démolit, par dépit face à un défi qu’on n’arrive pas à relever. Le monde arabe est complexé par rapport à son retard culturel et civilisationnel. Alors beaucoup de musulmans veulent être comme les Européens, mais comme ils n’y arrivent pas, ils réagissent par la haine et le dépit.
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Les musulmans ne veulent absolument pas être Français :
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Je souhaiterais citer l’exemple d’une enseignante française, qui a pendant 20 ans enseigné dans cinq lycées des quartiers chauds musulmans des banlieues autour de Paris. Elle a tout essayé, elle a donné le meilleur d’elle-même pour enseigner la culture et la langue française, les valeurs de la république, l’histoire. Elle dit avec beaucoup de peine et de dépit qu’elle n’a reçu en contrepartie que rejet, refus, haine, rancœur, agressivité de ses élèves. Pas un seul lycée mais cinq. La troisième génération qui était censée s’intégrer ne veut pas de la France. Ce qu’ils veulent c’est l’argent, le bien-être, la couverture sociale, mais ils ne veulent absolument pas être Français.
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L’Europe est en train de s’autodétruire :
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Je comprends tout à fait la réaction de l’Australie qui dit : vous êtes les bienvenus chez nous si vous voulez vous intégrer, mais si vous ne voulez pas, rentrez chez vous immédiatement. C’est ce que l’Europe n’arrive pas à faire, n’a pas le courage de faire, c’est pour cela qu’elle est en train de s’autodétruire. La France est en train de se suicider. Mais le peuple ne comprend pas, ne réagit pas, se laisse faire. Je dénonce l’idéologie de la gauche libérale comme une idéologie mortifère qui veut tuer et détruire ce qui est beau, bien et positif. Une culture de la mort si je puis dire. Vue de l’Orient, l’Europe est une chance extraordinaire, qui fascine à bon droit, car l’Europe a apporté au monde la civilisation. Mais avec ce complexe d’infériorité d’une religion qui n’arrive pas à sortir de la pétrification dans laquelle elle est, et sa civilisation qui n’arrive pas à se développer, le monde arabe est ambivalent par rapport à L’Europe.
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La Gauche libérale et l'Islam font bon ménage :
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La crise actuelle en France tient à deux facteurs. Tout d’abord, elle est liée à l’idéologie de la gauche libérale qui détruit la France de l’intérieur depuis des décennies pour des raisons obscures, surtout d’ordre financier et économique, liées à la mondialisation. Le deuxième facteur est l’islamisation exponentielle de la France qui est parmi les pays occidentaux les plus atteints par ce phénomène. Je pense que la gauche et l’Islam font bon ménage, on appelle cela l’islamo-gauchisme, en visant à déstabiliser la société française, la vider de toute identité, de tout dynamisme, pour remplacer cette identité par l’Islam. Pour dire les choses simplement, d’ici quelques années la France et l’Europe seront musulmanes par le triple jeu de l’immigration, de la démographie et des conversions, l’Islam étant une religion par nature conquérante et prosélyte.
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Migrants musulmans - S'intégrer ou dégager :
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Nous avons le devoir d’accueillir l’étranger et de lui donner le maximum de possibilités pour s’intégrer, pour qu’il construise le pays en même temps que lui-même. Mais lorsque cet immigré refuse de s’intégrer, il n’y a plus qu’une seule solution, c’est de le mettre à la porte. Ou tu es content ici, alors fait l’effort de t’intégrer en apprenant la langue et en assumant la culture, ou bien tu ne veux pas, alors rentre chez toi. Les gouvernements qui se succèdent en France semble encourager l’immigration malgré ce rejet de la France, la police est dépassée lorsque l’on brûle les voitures et les magasins. C’est un désastre à tous les points de vue, la gauche libérale est un échec retentissant en France et ailleurs.
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L’Eglise catholique est tombée dans le piège :
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L’Eglise catholique elle-même est tombée dans le piège, et elle y est toujours. Elle ne veut pas comprendre un autre langage que celui de ces « experts » en Islam formés à Oxford, Paris, Berlin, ou à Washington, qui ne connaissent l’Islam que de façon très théorique, académique, qui ne veulent pas comprendre qu’il y a un autre dialogue possible, nécessaire et impératif avec l’Islam, qui n’est pas celui qu’ils ont mené jusqu’à présent et qui a été un échec total et une impasse. Car depuis 50 ans qu’on a instauré ce dialogue après Vatican II, on est au point zéro, et on a même reculé.
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L'Islam, un fascisme qui se réfère à Dieu :
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Les Français sont de plus en plus conscients, il y a un réveil depuis quelques mois qui se fait en France, vers une revendication d’identité. Ils refusent de laisser leur identité française et leur culture se dissoudre. Il y a dans le peuple français, avec toute la bonté, la douceur et l’accueil qui le caractérise, un nerf, une volonté de vie et de survie, de révolte. Si jamais il n’y a pas un changement en profondeur en France avec les prochaines élections, nous allons vers une guerre civile, car je ne pense pas que les Français vont se laisser marcher sur les pieds, se laisser écraser et effacer de la carte de l’Europe et du monde.
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Je trouverais dommage que la culture française s’écroule, que l’Europe disparaisse elle aussi, car la France et l’Europe sont un message, à l’avant-garde de la pensée, de l’art, de la culture, de la philosophie. Ce serait catastrophique que cela soit remplacer par l’Islam. J’en veux beaucoup à l’Islam, dont les musulmans sont les premières victimes. Victimes de ce fascisme islamique décrit par l’auteur musulman Hamed Abdel-Samad.
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Après vous être débarrassés du communisme et du nazisme, ce serait tragique de tomber dans un fascisme qui se réfère à Dieu lui-même, ce qui fait que ce serait plus difficile de l’éradiquer. Donc une fois qu’il aura pris racine, vous aurez ce que nous avons connu pendant des siècles chez nous au Moyen-Orient et que je connais dans ma propre famille [son grand-père] qui a vécu le massacre de 20.000 chrétiens en 1860, conclut le Père Boulad (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/p%C3%A8re-boulad-si-jamais-il-ny-a-pas-un-changement-en-profondeur-en-france-avec-les-prochaines-%C3%A9lection.html
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Des guerres de religion commencent en Europe

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Erdogan, président-dictateur de la Turquie, est le nouveau Sultan, qui menace l’Europe, et, qui, se rêve en Atätürk à l’envers, artisan d’une Turquie nationale-islamiste, selon la formule du géopoliticien d'Alexandre Del Valle. La conséquence immédiate de tout cela (c'est moi qui l'écrit et non pas Alexandre Del Valle), c'est le commencement de guerres de religion en Europe. Mevlut Cavusoglu, ministre turc islamiste des Affaires étrangères, ne pense pas autre chose, et, sur ce point au moins, nous sommes d'accord.
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Car en effet, Mevlut Cavusoglu, ministre turc islamiste des Affaires étrangères, a tout récemment déclaré : "Il n’existe aucune différence entre ce que pensent Geert Wilders et les sociaux-démocrates aux Pays-Bas. Ils pensent tous la même chose. Dix-sept pour cent ici, vingt pour cent là, il y a plein de partis avec ces scores-là, mais ils sont tous pareils. Où allez-vous, où est-ce que vous conduisez l’Europe ? Vous avez commencé à désintégrer l’Europe et à la conduire vers le précipice, des guerres de religion vont bientôt commencer en Europe".
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Sauf qu'elles ont déjà commencé. Pour l'instant, ce sont des guerres de religion dans les mots et dans les manifestations. Or, l'histoire des guerres (y compris l'histoire des guerres de religion) le démontre, celles-ci comment par des mots et des manifestations, puis, elles deviennent ce qu'elles sont vraiment : des guerres de religion armées. L'on peut toujours alléguer qu'il s'agit de guerres civiles, mais peu importe, l'élément religieux est bien là (du reste, dans les pays d'Europe Centrale et Orientale, l'élément religieux est parfaitement bien compris).
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L'élément religieux est là, car pour les islamistes (turcs et autres), ce que nous appelons "guerre civile", reste, à leur yeux, une guerre de religion. Nous défendons la société libre et laïque de culture judo-chrétienne ; et les islamistes considèrent, qu'en cela, nous menons une guerre de religion.
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Les islamistes sont comme ça. Ils nous déclarent une guerre de religion et en retour nous menons une guerre de résistance. Sans armes de notre côté, et, avec armes de leur côté (attentats, etc.). Au final, cela dégénère en "guerre armée pour tous" (terminées, les "manifs pour tous" frigidobarjotesques), comme ce fut le cas au Liban, de 1975 à 1990, et, dans les Balkans, au cours des années 1990.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Cette France qui se partitionne sous nos Yeux

  • Quatre policiers ont été blessés (deux grièvement brûlés) après qu'une quinzaine de « jeunes » (jeunes musulmans des cités) aient pris d'assaut leurs voitures et jeté des pierres et des cocktails Molotov sur eux. La police n'a pas du tout apprécié que le ministre de l'Intérieur traite les attaquants de « sauvageons ». La police et les élus de l'opposition ont répondu que les assaillants n'étaient pas des « sauvageons, mais des criminels qui ont attaqué pour tuer. »

  • Deux élèves d'une école de formation professionnelle à Calais ont attaqué un enseignant, lui ont fracturé la mâchoire et fait sauter plusieurs dents - il avait demandé à l'un des élèves de se remettre au travail.
  • « C'est un avertissement Ces jeunes n'ont pas attaqué l'école par hasard. Ils voulaient attaquer l'institution, pour attaquer l'Etat. » — Yacine, 21 ans, étudiant à l'Université de Paris II.
  • L'émeute a duré quatre nuits ; elle a éclaté après l'arrestation d'un automobiliste qui avait refusé de s'arrêter à la demande d'un policier.
  • Cette révolte de la police, pilier de la République, est la plus importante de l'histoire de la cinquième république. Les médias ne lui accorent qu'une importance occasionnelle.
  • « Tout ce qui représente les institutions de l'État, au-delà des seules forces de l'ordre, est aujourd'hui soumis à une violence qui trouve son fondement pour l'essentiel dans des dérives communautaristes et parfois ethniques alimentées par une haine incroyable de notre pays. Il faut donc être aveugle ou inconscient pour ne pas nourrir d'inquiétude pour la cohésion nationale. » — Thibaud de Montbrial, avocat et expert du terrorisme.

La France élira un nouveau président mai 2017. Les hommes politiques sont déjà en campagne et le débat porte sur les déficits, le nombre de fonctionnaires, la croissance du PIB, et ainsi de suite.

Sur le terrain, la délinquance se répand. Outre le terrorisme qui frappe occasionnellement, la violence des gangs de « jeunes » des cités accroit l'insécurité dans les hôpitaux, les écoles, les rues. Ces « jeunes » comme dit la presse pour éviter de parler des jeunes musulmans des cités attaquent la police, l'école et tout ce qui ne leur ressemble pas. La sécession des Français musulmans est en marche.

La Police

Les policiers en ont assez de représenter une cible. Le 17 octobre au soir, 1 500 policiers ont manifesté en voitures à gyrophare et en moto de fonction sur les Champs Elysées à Paris. Ils n'avaient ni le soutien des syndicats, ni l'autorisation de la Préfecture de police. Selon Le Figaro, « au ministère de l'intérieur ce fut la panique », contre ce qui est apparu être un coup d'Etat : « Des effectifs bloquaient ferme les accès de l'avenue de Marigny qui longe le palais présidentiel et donne sur la place Beauvau. Depuis le matin, la rumeur disait que les «révoltés» allaient s'y engouffrer ».

Le 18 octobre, quand Jean-Marc Falcone, directeur général de la police nationale, a rencontré les dirigeants de la protestation, il a été entouré de centaines de policiers lui enjoignant de démissionner.

La colère tient au fait que la police a le sentiment d'être devenue une cible tant pour les manifestants que pour les délinquants et les terroristes. Concernant le terrorisme, deux policiers ont été poignardés à mort à Magnanville en juin 2016 par Larossi Aballa, un extrémiste musulman. Au printemps, plus de 300 policiers et gendarmes ont été blessés par les manifestants de gauche qui réclamaient l'abrogation de la loi Travail de la ministre el Khomry. En mai, les syndicats de policiers ont manifesté dans les rues de Paris pour protester contre la « haine anti-police. »

En octobre, l'attaque d'une patrouille de police à Viry-Châtillon par des délinquants a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Quatre policiers ont été blessés quand un groupe d'environ 15 « jeunes » (bandes de jeunes musulmans) qui ont pris d'assaut leur voiture à coups de pierres et de cocktails Molotov. Deux policiers ont été grièvement brûlés ; l'un d'eux a dû être placé en coma artificiel. Le même scénario s'est reproduit quelques jours plus tard : une patrouille de police a été prise en embuscade dans une autre « no go zone » au Val-Fourré.

Les policiers n'ont pas supporté non plus que Bernard Cazeneuve, ministre de l'intérieur, traite les agresseurs de Viry-Châtillon de « sauvageons ». Les policiers et certains élus de l'opposition ont répliqué qu'il ne s'agissait pas de « sauvageons » mais de « criminels qui attaquaient pour tuer. »

« La police est considérée comme une force d'occupation, ce n'est pas étonnant que la violence aille croissant », a déclaré Patrice Ribeiro de Synergie-Officiers, l'un des deux principaux syndicats d'officiers de police français..

Le 18 octobre, Le Figaro a lancé un sondage en ligne en ligne avec une question : « Approuvez-vous la manifestation des policiers ? » Quatre - vingt dix pour cent des 50.000 personnes qui ont cliqué, ont répondu par « oui ».

Depuis la mi-octobre, les manifestations de policiers se sont propagées à d'autres villes. Et se poursuivent jusqu'à aujourd'hui. Le 24 novembre, deux cents officiers de police ont manifesté à Paris entre la Place de la Concorde et l'Arc de Triomphe pour exprimer leur « colère ». Policiers en civil, certains porteurs d'un brassard orange, d'autres se dissimulant sous un foulard ou une cagoule, soutenus par la population, se sont réunis dans la soirée à la Place de la Concorde, avant de remonter les Champs Elysée jusqu'à l'Arc de Triomphe, où ils ont formé une chaîne humaine autour du monument et ont chanté la Marseillaise.

La dissidence de la police, pilier de la République, est le plus important mouvement depuis la cinquième république. Il est paradoxalement sous-médiatisé.

L'Ecole

En France, l'école est le cœur de la république. Elle est un outil au service de la liberté pour aider le citoyen à penser sa relation aux pouvoirs extérieurs que sont la religion et la tribu. Ce lieu de distribution du savoir est régulièrement la cible d'attaques, notamment de la part de jeunes musulmans des cités.

Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) : la proviseure du lycée professionnel Hélène-Boucher a été agressée le 17 octobre par plusieurs individus extérieurs à l'établissement. Des « jeunes » ont attaqué le bâtiment avec des cocktails Molotov, et quand la proviseure a tenté de calmer le jeu, l'un des « jeunes » répondu par des coups. Cinquante personnes non identifiées ont été impliquées dans l'incident. L'attaque du lycée et de la proviseure a été le troisième incident du genre. Quatre jours auparavant, deux véhicules ont été incendiés.

Un mois plus tard, Le Monde a réuni plusieurs élèves pour essayer de comprendre la cause de la violence à Tremblay. Yacine, 21 ans, étudiant à l'Université de Paris II, a déclaré : « Ceci est un avertissement Ces jeunes n'ont pas attaqué le lycée par hasard, ils voulaient s'en prendre à l'institution, à l'État. »

Argenteuil (Val d'Oise) : Un enseignant de l'école primaire Paul Langevin, a été battu dans la rue, le 17 octobre, alors qu'il revenait avec ses élèves du stade situé à un kilomètre de l'école. Après avoir entendu l'enseignant élever la voix sur un enfant, deux jeunes hommes ont arrêté leur voiture, et l'ont battu devant les enfants. Selon Le Parisien, l'un des agresseurs a accusé le professeur de « racisme ». « Vous n'êtes pas le maître », a dit l'homme. « Le seul Maître est Allah ».

Colomiers (Toulouse) : Un professeur d'éducation physique a été agressé par un élève le 17 octobre, alors qu'il tentait d'empêcher l'élève de quitter l'école par une sortie interdite.

Calais (Pas-de-Calais) : deux élèves d'une école de formation professionnelle à Calais ont, le 14 octobre, attaqué un enseignant et lui ont fracturé la mâchoire et fait sauter plusieurs dents, a révélé le journal local, Nord-Littoral. Les étudiants ont attaqué le professeur de génie électrique parce qu'il avait demandé à l'un des élèves de se remettre au travail.

Saint-Denis (Seine Saint-Denis) : le 13 octobre, le directeur d'un établissement d'enseignement professionnel et son adjoint ont été battus par un élève qu'ils avaient réprimandé pour son retard.

Strasbourg : un professeur de mathématiques de l'école Oberlin a été brutalement attaqué le 17 octobre. Le directeur de l'institution a déclaré à France Bleu qu'un « jeune », étranger à l'établissement, a battu l'enseignant. Ce n'était pas la première fois que ce « jeune » faisait intrusion dans le bâtiment. Dès que le professeur lui a demandé de quitter sa classe, le « jeune » a frappé l'enseignant de plusieurs coups au visage avant de fuir.

Ces attaques d'établissements scolaires et d'enseignants ne relèvent pas du terrorisme islamiste. Mais elles symbolisent la dissidence des jeunes Français musulmans e leur refus d'intégration.

Hôpitaux

Le 16 Octobre, quinze personnes accompagnant un patient ont semé la terreur aux urgences de l'hôpital Gustave Dron à Tourcoing, a indiqué La Voix du Nord . Un médecin a été sévèrement battu ; un autre traîné par les cheveux. Les médecins et les infirmières ont dit au journal qu'ils étaient encore en état de choc. Une infirmière a dit :

« Dix personnes ont pénétré de force au cœur du service des urgences. Les médecins leur ont demandé de quitter les lieux ... Quand tout s'est arrêté, j'ai réalisé que le service avait été ravagé, les patients terrorisés, les parents des patients en larmes. »

Les attaquants étaient tous du quartier de La Bourgogne, une portion de territoire essentiellement peuplée d'immigrés nord-africains. Trois personnes ont été arrêtées.

A La Bourgogne, une émeute a éclaté le 4 octobre. Quatorze voitures ont été brûlées et 12 personnes arrêtées. L'émeute, qui a duré quatre nuits, a éclaté après l'arrestation d'un automobiliste qui avait refusé d'obtempérer quand un policier lui a demandé de s'arrêter

Source et article complet

13 / 11 – commémoration des lâches et guerre civile

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Michel Garroté - Les commémorations des attentats du 13 novembre 2015 ont été à l'image du régime socialiste français ; et à l'image des multiples candidats LR (à part un ou deux). Pas un mot sur la terreur islamiste ; pas un mot sur les djihadistes. On le voit, "Padamalgam" se vend toujours aussi bien dans les pharmacies parisiennes. Tous les musulmans ne sont pas des terroristes. Mais tous les terroristes sont musulmans. Le Terrorisme ? Aucun rapport avec l'islam, et hop, "Padamalgam" !
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A ce propos, Ivan Rioufol écrit notamment : (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Surtout, ne pas désigner la terreur islamiste. Rien, dans les commémorations des attentats du 13 novembre 2015, n’est venu porter ombrage à la susceptibilité des tueurs. Aucune des six plaques, dévoilées dimanche par François Hollande sur les lieux des carnages parisiens (du Stade de France au Bataclan en passant par les bars et restaurants des Xe et XI e arrondissements), ne nomme les djihadistes, contrairement aux endroits des fusillés par l’occupant nazi, clairement désigné. "En mémoire des victimes blessées et assassinées des attentats du 13 novembre 2015", disent les textes édulcorés. Le Bataclan a dévoilé une plaque dédiée "aux 90 vies fauchées dans ces lieux".
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Par qui ? La direction de la salle de spectacle s’est même félicitée, hier, d’avoir interdit l’entrée à deux membres des Eagles of Death Metal, ce groupe américain que les victimes étaient venues écouter il y a un an. Il a été reproché au chanteur refoulé, Jesse Hughes, d’avoir critiqué à l’époque la sécurité du lieu et d’avoir assuré par la suite avoir vu "des musulmans faire la fête dans les rues". Le chanteur Sting, invité à inaugurer la scène et la salle rénovées, a notamment chanté : "Inch’Allah", qu’il a présenté comme "un très beau mot, marque d’humilité et de courage". Il a dédié sa chanson aux migrants et invité à faire preuve d’"empathie" à leur égard. Lors de l’affaire du burkini, il s’était affirmé contre son interdiction.
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Les commémorations parisiennes se sont terminées par des lâchers de ballons, des bougies allumées, des lanternes sur le canal Saint Martin. Trois jours plus tôt, la mairie du IVe arrondissement avait hébergé un salon dédié au foulard, My Foul’Art… Cette capitulation face à l’ennemi islamiste, pas même dénoncé, est une victoire qui lui est offerte. C’est aussi un encouragement à poursuivre dans son désir d’humiliation d’un Occident dévitalisé et déjà soumis. Lors de la messe d’hommage organisée hier en la cathédrale de Paris, le cardinal André Vingt-Trois s’est félicité que les Français aient su éviter "une guerre civile, une guerre de religion".
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Certes. Mais je réitère ma mise en garde, écrite dans "La guerre civile qui vient" : si tout doit être fait pour éviter l’affrontement, l’erreur serait néanmoins de se soustraire à l’épreuve en s’accommodant de ce totalitarisme et de ses multiples collaborateurs. L’"apaisement" devient vite la marque de la lâcheté. C’est d’ailleurs ainsi que nous voient les jeunes musulmans interrogés par le sociologue Tarik Yildiz (1). Il écrit : "Au cours de nos entretiens, nous avons constaté qu’une partie des interviewés considèrent le gouvernement et la société comme "lâches" et "faibles". Yildiz rajoute : "La confrontation entre les musulmans et les < Français > (…) leur semble inéluctable". Dans sa préface, le sociologue Hugues Lagrange enfonce le clou : "Les jeunes musulmans ne cherchent pas à être aimés mais à être craints".
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C’est cette peur qui a déjà envahi ceux qui, de l’Etat à la direction du Bataclan en passant par les bobos du Xe et XIe arrondissements, ont voulu rendre hommage aux victimes du terrorisme sans oser s’indigner de leurs bourreaux. Les tueurs recommenceront, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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(1) Qui sont-ils ? Enquête sur les jeunes musulmans de France ; L’Artilleur
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/13-novembre-la-commemoration-d.html
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Guerre civile ou guerre de religion ?

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Michel Garroté - Depuis six mois, la blogosphère de droite annonce la guerre civile qui vient. Guerre civile, guerre de religion, guerre communautariste ou les trois à la fois ? La très grande majorité des Français ne sont plus catholiques depuis longtemps. En revanche, chez les franco-musulmans, l'islamisme est en plein essor. On serait donc tenté de dire : guerre civile, guerre de religion et guerre communautariste, oui, les trois à la fois.
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A ce propos, Stratediplo écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le conflit aura lieu, il est désormais inévitable compte tenu du rapport de forces. Ce qui n'est pas encore certain est la forme que prendra ce conflit. Le gouvernement peut reconnaître a minima l'incompatibilité de l'islam avec la démocratie (dont beaucoup de peuples se passent avec bonheur), voire avec les droits de l'homme (femme notamment), référence de la constitution actuelle, sans même avoir à se prononcer sur la compatibilité de l'islam avec la loi naturelle, avec les droits et devoirs des hommes entre eux et envers Dieu, ou avec les fins ultimes de l'homme, référentiels et sources de droit rejetés par la république.
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Mais même en se contentant de reconnaître l'incompatibilité de l'islam avec la constitution française, le gouvernement se mettrait dans l'obligation de neutraliser cette contravention et d'éradiquer l'idéologie qui la prône. Dans l'hypothèse plus que vraisemblable où les porteurs de cette idéologie ne se laissent pas convaincre, le gouvernement devra recourir à la force pour rétablir le respect de la loi sur l'ensemble du territoire français, et il est alors plus que plausible que les tenants du droit étranger résistent non seulement par les armes, et on sait qu'ils en ont, mais également par toutes les modalités d'assertion, d'intimidation et de coercition qu'on leur connaît. Cette population-là entrera en insurrection contre le gouvernement.
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Les opérations que celui-ci mènera, selon sa détermination et l'évolution de la situation, pourront être qualifiées de rétablissement de l'ordre, voire de contre-guérilla selon le niveau d'organisation et de combativité de l'insurrection. La population insurgée minoritaire s'en prendra bien sûr plus aisément à la population loyaliste majoritaire qu'aux forces gouvernementales, qui de leur côté devront éviter les dommages collatéraux et déployer suffisamment de puissance pour protéger la population loyaliste attaquée et éviter qu'elle riposte par elle-même. Il ne s'agira donc pas dans ce cas d'une guerre civile.
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Le gouvernement peut refuser de déclarer l'illégalité de l'islam, laissant cet autre système juridique s'installer totalement dans plus d'enclaves qu'il n'en a déjà, et progresser subrepticement, partiellement, au niveau national grâce à des tolérances, transformées en privilèges puis institutionnalisées par la jurisprudence ou l'amendement progressif du corpus juridique. C'est la voie dans laquelle s'est résolument engagé le régime : il se refuse à faire appliquer le droit encore officiellement en vigueur et à protéger la population légaliste, et cette retraite sera de plus en plus perçue comme un encouragement envers la population adepte du droit non français à appliquer ce droit étranger, qui n'est pas seulement distinct mais également inégalitaire en supposant et imposant la subordination de la population de droit français.
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Dès lors, et au fur et à mesure de l'avancement de l'entreprise de soumission de la population loyaliste, celle-ci sera amenée au minimum à se replier dans des emprises qu'elle devra sécuriser elle-même face aux incursions de l'islam, et au pire à s'insurger contre le régime qui a décidé son assujettissement si celui-ci engage ses moyens de maintien de l'ordre dans les opérations de changement d'ordre, comme en 1961. Dans le cas d'un affrontement direct entre les tenants du droit français et les adeptes du système juridique de l'islam, sans intervention du gouvernement, il s'agira d'une guerre civile, qui plus est interne si l'on ne veut pas considérer qu'en adoptant un droit non français, un parti a fait allégeance à l'étranger. Dans ce cas le refus gouvernemental de constater l'incompatibilité de l'islam avec le droit français aura effectivement provoqué la guerre civile.
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Le gouvernement peut aussi décider de reconnaître le caractère international de l'agression contre le droit français, non pas en lançant après chaque sacrifice rituel en France des opérations Brochet de représailles gesticulatoires contre les bâtiments occupés (et rapidement évacués sur ordre) par des assassins ou des guérilleros qui ignorent qu'à des milliers de kilomètres de là quelqu'un a revendiqué ses crimes en leur nom, mais en expulsant les prédicateurs tous étrangers de cette idéologie, en coupant ses flux de financement étrangers, en prohibant toute apologie orale ou écrite de l'application d'un droit non français en France, en interdisant l'allégeance des citoyens et résidents français à ce droit étranger. comme on l'a montré dans le Septième Scénario, une telle et soudaine revendication et utilisation du monopole d'emploi de la force par le gouvernement entraînerait rapidement le dévoilement et l'intervention militaire en France d'un pays ou d'une coalition, ce qui avèrerait le caractère international de la guerre.
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Mais ce conflit, qu'il soit une opération de rétablissement de l'ordre, une guerre civile ou une guerre internationale, n'aura pas de caractère "ethnique", pour reprendre le concept allemand fallacieusement utilisé depuis les années quatre-vingt-dix sur un continent européen qui a dépassé le stade tribal il y a des milliers d'années. Les tenants de l'idéologie révolutionnaire nationaliste qui croient aux nations française, italienne, allemande et espagnole ne peuvent accepter ce qualificatif de guerre ethnique pour un conflit au sein d'un Etat-Nation. Les contrerévolutionnaires qui croient aux peuples breton, basque, catalan, provençal et ligure savent qu'on peut être catalan chrétien, juif, athée ou musulman et que c'est ce choix personnel qui dictera la place de chacun de part et d'autre de la ligne de confrontation.
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Si le conflit entre le droit français et le droit d'islam est porté par les musulmans, quels que soient leur nationalité officielle, leur peuple d'origine ou leur province d'adoption, ce n'est peut-être pas une guerre de religions au pluriel, mais c'est bien une guerre de religion au singulier. Le conflit est inévitable puisqu'il a commencé, la confrontation entre les deux systèmes juridiques faisant régulièrement des morts. Ce que le régime peut encore définir est le type de conflit, en choisissant la répression étatique (le rétablissement de l'ordre), quitte à accepter l'internationalisation, pour éviter la guerre civile. Mais dans tous les cas il n'y a aucune dimension ethnique, ce qui a commencé est une guerre de religion, conclut Stratediplo (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://stratediplo.blogspot.ch/2016/10/ce-conflit-inevitable-na-rien-dethnique.html
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50 ans de déconstruction de la Nation

   
Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Il y a vingt ans, tous ceux qui évoquaient le risque d’une guerre civile (et ethnique) en France étaient qualifiés de fascistes. Aujourd’hui, le mot sort de nombreuses bouches, dont la vôtre. Pourquoi les dirigeants ont ils attendu tout ce temps avant de prendre la mesure de la situation, et cela alors que des lanceurs d’alerte prédisaient déjà ce qui se passerait en France (Raspail en tête) ?
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Guerre civile est un mot qui effraie, à juste titre. J’ai voulu développer ce sujet dans mon livre, paru en mars,pour mettre enfin les mots les plus justes sur les conséquence de la fracture identitaire, que j’avais décrite en 2006 dans un précédent essai paru chez Fayard (La fracture identitaire). Depuis, cette hypothèse de plus en plus vraisemblable, celle d’un affrontement entre deux conceptions radicalement opposées de la société, est entrée dans les discours politiques, après avoir été reconnue en mai par le patron de la DGSI lui-même. Il y a vingt ans, trente ans, c’était le mot immigration qui était tabou. Je reproche d’ailleurs au FN de l’époque, celui de Jean-Marie Le Pen, d’avoir contribué à rendre ce sujet inabordable en l’assimilant à des attitudes inutilement provocatrices. Quand Raspail écrit son livre prophétique dans les années soixante-dix, il n’évoque pas la guerre civile mais l’invasion massive d’un peuple étranger, qui ne rencontre aucune résistance. Ce pacifisme reste notre faiblesse. L’angélisme est un danger mortel.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Y’a t’il encore des dirigeants politiques ayant une vision à long terme du pays, de la civilisation ? Leur lâcheté n’est-elle pas, petit à petit, transformée en collaboration active avec l’ennemi ?
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Ivan Rioufol : Je n’ai plus confiance en la classe politique en général. Elle est responsable de cinquante ans de déconstructions de la nation, de son peuple, de son unité. Je vois que le FN développe une approche plus réaliste, qui lui donne des ailes. Mais je crois davantage au réveil, à la lucidité et à la sagesse de la société civile. Le peuple raisonnable sait qui est l’ennemi. Les citoyens, de plus en plus réactifs, ont un rôle important d’aiguillon à jouer. En fait l’ennemi est double : il est bien sûr cet islam totalitaire et conquérant, qui a déjà ses < collabos > chez tous ceux qui croient reconnaître le nouveau prolétaire dans le musulman minoritaire. Mais l’ennemi est aussi au coeur de la caste politique qui persiste à s’aveugler et à vouloir jouer l’apaisement devant ce que j’appelle le nazislamisme. N’oublions pas que les collaborateurs de Vichy venaient majoritairement de la gauche pacifiste et antiraciste. L’histoire bégaie.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Pour mener une guerre, il faut être deux, et avoir désigné un ennemi. Les Islamistes ont désigné l’Europe mécréante. Mais avons nous désigné l’ennemi ?
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Ivan Rioufol : Le premier ennemi, c’est nous-mêmes, qui avons cautionné ce monde politique. François hollande a aussi mis beaucoup de temps avant de parler de terrorisme islamiste. Mais il faut aller plus loin et désigner l’islam comme le problème à résoudre, sans pour autant désigner tous les musulmans comme boucs émissaires. Il n’est plus possible de soutenir que le Coran serait tombé du ciel, dicté par Dieu. La raison et l’esprit critique doivent admettre que le Coran, comme la Bible, sont des textes écrits par les hommes, et donc amendables. Cette responsabilité revient aux Français musulmans les plus éclairés. Mais ils doivent parler sans plus attendre que les tensions se crispent davantage.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Daesh n’est il pas un épouvantail servant à masquer des avancées communautaires lourdes (charia dans certains quartiers, halal, burkini, burka …) liées à l’expansion démographique d’une part, à la « soumission » de nouveaux convertis d’autre part ?
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Ivan Rioufol : La contre société islamisée est, en France, une réalité qui n’a pas attendu l’existence de l’Etat islamique. Son éventuelle disparition ne changera rien aux fractures françaises. Il faut les réduire en cessant l’immigration de peuplement et en exigeant de l’islam qu’il renonce à la charia et à ses lois incompatibles avec la démocratie. Cette épreuve de force est celle qui attend l’Etat. S’il recule, c’est le totalitarisme qui gagnera. La guerre civile est dans ce possible affrontement, s’il devait tourner mal. Une nouvelle Bataille d’Alger est possible, tant nous vivons aussi les suites revanchardes d’une contre-colonisation.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Que vous inspirent les propos récents d’Emmanuel Macron déclarant que l’arrivée de milliers de migrants sera positive, économiquement, pour la France ? On a l’impression que la crise des migrants a fait oublier qu’avant cette vague migratoire sans précédent, la France se délitait déjà ethniquement et culturellement. Quid ?
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Ivan Rioufol : Angela Merkel n’a pas fini de payer sa folie qui a consisté, en septembre 2015, à ouvrir son pays à près d’un million de clandestins musulmans.  Ces propos humanitaristes sont des bombes en puissance. Ils sont des aubaines pour les partis populistes qui partout en Europe s’apprêtent à faire l’histoire.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : quelles solutions pour redonner espoir aux Français ? La « dictature du droit » (pour reprendre l’expression d’E. Zemmour) couplée à « l’idéal républicain » et à la « religion des droits de l’homme » ne sont ils pas les meilleurs moyens de perdre cette guerre civile ? Fait on la guerre avec des bougies, des stylos et des incantations ?
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Ivan Rioufol :  Nous sommes en guerre. Il faut donc se préparer à la guerre et être plus brutal que l’ennemi, qui ne comprend que la force. Ce rôle doit revenir à l’Etat, dans le respect du droit mais aussi s’il le faut avec le recours à l’armée. Si l’Etat devait se coucher, beaucoup de Français risqueraient de se faire justice eux-mêmes. Les Corses ont déjà lancé l’alerte.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Comment voyez vous la France dans quinze ans, dans cinquante ans ?
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Ivan Rioufol : Je crois au réveil des Français, qui ne sont pas du tout prêts à se soumettre à une idéologie si contraire à leurs mœurs et que beaucoup de musulmans ont pensé fuir en venant en France. Ces prochaines années vont être décisives et probablement cruelles, dans ce choc des cultures qui s’installe. La renaissance est au bout du chemin, je n’en doute pas, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.breizh-info.com/2016/09/12/49335/rioufoul-le-figaro-islamisme-imm
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Alerte ! – Ingrédients d’une explosion sociale réunis !

   
Michel Garroté -  Nous sommes en septembre 2016 et la campagne électorale pour avril-mai 2017 a commencé en août dernier. Mais la caractéristique de cette campagne électorale n'est pas seulement qu'elle commence très tôt. La caractéristique de cette campagne électorale, c'est, d'une part, le nombre hallucinant de candidates et de candidats ; et d'autre part, le fait qu'elle se déroule alors que les ingrédients d’une explosion sociale sont actuellement réunis, avec, a la clé, une migration musulmane massive et des attentats terroristes en hausse.
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Le sondeur Jérôme Fourquet (Ifop), a déclaré, sur 'C dans l'air', à propos des villes dirigées par un maire FN (extraits adaptés) : Là, il faut faire un travail objectif. Nous, en tant qu’institut de sondage, on est allé faire des échantillons dans ces villes. Ce qu’on a constaté, c’est que le niveau de satisfaction de la population locale, par rapport au travail fourni par la municipalité, est plus élevé que dans la moyenne française. On n’est pas du tout dans le schéma de 1995 où les municipalités Front avaient plutôt déçu, conclut Jérôme Fourquet  (fin des extraits adaptés).
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Face à l'abondance des candidats, Maximme Tandonnet, de son côté, donne au FigaroVox quelques pistes (extraits adaptés) : Il est difficile d'imaginer la difficulté et la complexité de la chose publique. Pour faire son choix dans un vote nominatif, il est préférable de s'en tenir autant que possible aux actes passés plutôt qu'aux paroles : qu'a fait concrètement tel ministre, tel maire, tel député ? Il est tellement facile de lancer des mots et des formules et tellement plus difficile de décider et de prendre ses responsabilités dans la confrontation avec le réel et de devoir assumer ses actes.
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Deux mots doivent guider l'électeur: vérité et réalisme. Résister au matraquage des sondages. Il en sort tous les jours. Nous allons en être gavés. Or, la plupart son biaisés, destinés à peser sur l'opinion dans un sens ou un autre, voire même achetés. Il faut à tout prix réussir à s'en décrocher, en faire abstraction. Si le monde politico-médiatique sombre dans l'hystérie, il faut rester soi même, guidé par la raison et le sens critique. Les propositions qui sont sorties ces derniers temps sont la plupart du temps destinées à faire des voix, sans rapport avec l'intérêt du pays, Maximme Tandonnet (fin des extraits adaptés).
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De son côté, Boulevard Voltaire a publié un manifeste pour l'union des droites, manifeste signé par Charles Beigbeder, entrepreneur, élu de Paris, membre fondateur de l’Avant-garde ; Roland Hureaux, président de Mouvance France ; Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, vice-président du Parti Chrétien Démocrate ; Patrick Louis, professeur d’université, ancien député du Parlement européen, secrétaire général du Mouvement Pour la France ; Robert Ménard, maire de Béziers, 'Oz ta droite !' ; Bruno North, président du Centre National des Indépendants et Paysans ; Karim Ouchikh, conseiller régional Ile-de-France, président de Souveraineté, Identités et Libertés ; et Christian Vanneste, ancien député UMP, président du Rassemblement Pour la France.
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Voici quelques extraits de ce manifeste (extraits adaptés) : L’avenir de la droite ne tient pas à un homme, à un parti, à une doctrine. L’avenir de la droite passe par des hommes, des partis, des idées. Il passe par des victoires électorales qui permettront d’appliquer – enfin ! – des mesures de droite. Ces mesures reposent sur un socle : la souveraineté, l’identité, la liberté. Souveraineté nationale, bien sûr, mais aussi souveraineté du politique sur le juridique et sur l’économique.
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Souveraineté veut dire indépendance, combat et donc volonté. Identité nationale, comme il se doit, et donc communauté de destin, centrée sur une histoire et une langue, mais aussi une civilisation dans laquelle le christianisme joue un rôle fondateur. La droite, quel que soit le parti qui la représente, ne doit pas reprendre le pouvoir pour agir comme la gauche en matière d’éducation, de social, d’économie ou d’identité. La France a besoin d’une droite de combat. D’une vraie droite. Osons le mot : d’une droite française qui ne prenne ses mots d’ordre ni outre-Atlantique ni à Bruxelles, conclut le manifeste publié sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés).
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De son côté, Guillaume de Thieulloy, dans Les 4 Vérités, écrit notamment (extraits adaptés) : Hasard du calendrier ou manipulation du pouvoir socialiste : le lundi 5 septembre dernier, deux des titres principaux de l’actualité concernaient les rapports de politiciens avec la justice. Depuis plusieurs jours, nous savions que le procès Cahuzac allait enfin commencer. Mais nous avons également appris que le parquet réclamait la comparution de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion. Il est tout à fait possible que ce ne soit qu’une mesquine manipulation du pouvoir socialiste, désireux de détourner l’attention de l’affaire Cahuzac, en mettant Nicolas Sarkozy sous les feux de la rampe.
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Guillaume de Thieulloy : Est-il besoin de préciser aux dirigeants socialistes que, s’ils sont pour quelque chose dans l’accélération de l’agenda judiciaire, alors ils ont pris un risque important : le « tous pourris », qui ne peut manquer de se dégager de ce cloaque, n’a aucune chance de profiter au PS, dont chacun sait qu’il a une relation assez malsaine à l’argent. Le seul parti qui puisse en profiter c'est le FN.
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Guillaume de Thieulloy : La société française est aujourd’hui extraordinairement fragilisée par des décennies de gouvernements parmi les plus nuisibles de notre histoire et cette actualité politico-judiciaire laisse penser à l’ensemble des citoyens qu’aucun espoir d’alternance sérieuse n’est permis. C’est extrêmement dangereux. Alors que la France compte des milliers de djihadistes prêts à passer à l’action, le pouvoir nous adresse ce message ravageur : « La caste politique est pourrie. Elle ne se préoccupe que de ses intérêts les plus sordides et vous demande de vous serrer la ceinture ».
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Guillaume de Thieulloy : Tous les ingrédients d’une explosion sociale de grande ampleur sont désormais réunis. François Hollande – qui nous avait chanté la ritournelle de la France apaisée – portera devant l’histoire une responsabilité plus grave encore que celle de ses innombrables échecs économiques et sociaux : il aura divisé la société comme jamais et aura manifesté un mépris du peuple rarement atteint par une nomenklatura, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés).
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De son côté, l'excellent Oskar Freysinger, "ministre cantonal" en charge de la Sécurité et de la Formation en Suisse, a récemment écrit, sur Boulevard Voltaire, à propos du problème migratoire (ndlr - le salut de la France ne vient pas de la Suisse, mais celle-ci pourrait, sur certains points, inspirer nos amis français...).
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Voici quelques extraits de l'analyse d'Oskar Freysinger (extraits adaptés) : Le problème se situe très exactement au sud de la Méditerranée depuis que la route des Balkans est fermée. En effet, les passeurs favorisés par les islamistes qui contrôlent une grande partie de la Libye n’ont même plus besoin d’affréter des embarcations susceptibles de s’approcher de Lampedusa et des eaux territoriales italiennes puisque l’Union européenne joue elle-même les passeurs en recueillant les migrants à proximité de la côte libyenne, tout en sachant pertinemment qu’il s’agit, pour une part écrasante, de migrants économiques transportés par les islamistes depuis de nombreux pays du Maghreb et de l’Afrique noire. C’est donc par devoir de précaution que les flux migratoires et la nuée de migrants qui se perdent dans la « nature » doivent être stoppés. C’est ce que nous devons à la mémoire de nos ancêtres, à nos enfants et à nous-mêmes, conclut Oskar Freysinger (fin des extraits adaptés).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Toutes les analyses ci-dessus sont disponibles avec leurs liens ad-hoc sur :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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