Tragédie du vol PS752 : les passagers de l'avion accidenté servaient de "bouclier humain" et l'Iran a trafiqué les appareils électroniques, selon un nouveau rapport
Elisabetta Bianchini
Un rapport récemment publié par l'Association des familles des victimes du vol PS752 affirme que le gouvernement iranien n'a délibérément pas fermé son espace aérien aux vols civils, utilisant les vols commerciaux comme "bouclier humain contre d'éventuelles attaques américaines".
Le 8 janvier 2020, 176 personnes à bord du vol Ukrainian Airlines, dont 55 Canadiens et 30 résidents permanents, ont été tuées lorsque l'avion a été abattu par les Gardiens de la révolution islamique d'Iran après son décollage de l'aéroport de Téhéran.
Le nouveau rapport affirme que des appareils électroniques des victimes ont été délibérément trafiqués et des cartes mémoire soustraites.
"Les appareils électroniques tordus ont suscité des questions et des inquiétudes chez plusieurs familles", indique le rapport.
"Une explication probable est que ces appareils électroniques ont pu être passés au bulldozer dans le but de détruire toute preuve potentielle enregistrée par les victimes dans les dernières minutes de leur vie."
"Le fait de passer le bulldozer sur le site du crash et de ne pas livrer de nombreux appareils électroniques des passagers et de l'équipage du vol démontre clairement les tentatives du gouvernement iranien de dissimuler systématiquement la chute du vol PS752."
L'examen de quatre appareils a montré des dommages qui étaient "incompatibles avec des dommages causés par un impact soudain et dur." […]
"De plus, le fait que les vis aient été retirées et que les couvercles aient été forcés suggère fortement que des efforts concertés ont été faits pour extraire ces composants, rendant impossible l'examen des données."
Le rapport poursuit en affirmant que les tests ADN effectués sur les corps de certaines victimes ne correspondaient pas à l'identification déclarée par les autorités iraniennes.
"Cette négligence de la part du gouvernement iranien a eu de graves conséquences psychologiques pour les familles, dont certaines n'ont pas reçu les corps entiers de leurs proches et ont reçu à la place les restes d'autres victimes", peut-on lire dans le rapport.
Le rapport souligne que l'opérateur du système de missiles du Corps des gardiens de la révolution iranienne qui a abattu l'avion avait une "vaste expérience" de ces systèmes et qu'il est "difficile d'imaginer que l'opérateur ne pouvait pas faire la distinction entre un prétendu missile de croisière et le PS752."
Il indique également qu'il est "hautement improbable" que l'opérateur du système de missiles "n'ait pas pu distinguer l'avion d'un missile de croisière, comme le prétend l'Iran."
"Il n'est pas plausible que l'opérateur du système de missiles ait simplement confondu un avion civil beaucoup plus grand, se déplaçant de manière plus graduelle et à une vitesse plus lente, avec un missile de croisière", peut-on lire dans le rapport.
L'Association des familles des victimes du vol PS752 a demandé des enquêtes nationales et internationales, et continue d'exhorter le gouvernement canadien à faciliter la clarification de ce qui s'est passé le 8 janvier 2020 […]
Source : Yahoo News, 25 novembre 2021, via Jihad Watch
Traduction Albert Coroz