Retour sur le combat inouï des Iraniennes

Face à l’islam obscurantiste et barbare, les héroïnes des manifestations de 2022 témoignent d’un courage et d’une lucidité sans égal. Mona Jafarian en a interviewé une douzaine.

Une lecture de rage, de colère…  et parfois de larmes amères. Le témoignage d’une douzaine d’Iraniennes montre que nous n’avons pas vraiment compris le sens des euphoriques et douloureuses manifestations de 2022-2023. Le voile nous a quelque peu aveuglés. Nous avons pris un symbole pour l’origine d’une révolte. Mona Jafarian éclaire par des récits saisissants et tragiques de la réalité unique de la population iranienne dans la sphère musulmane.

«La mort de Mahsa nous a tous rendus fous. C’était l’assassinat de trop.
Ils ont réveillé toutes nos douleurs enfouies.»

L’assassinat de Masha Amini est le geyser qui a fait jaillir l’immense révolte du mouvement «Femme, Vie, Liberté». Mona Jafarian a co-fondé l’association Femme Azadi (liberté).

Phénomène unique : ce sont les femmes qui ont été les initiatrices de cette tentative révolutionnaire. Elles sont éduquées, informées, extraordinairement courageuses. Les hommes les ont rejointes dans la rue pour un combat qu’ils partagent pleinement.

«Femme vie, liberté. Homme. Patrie, prospérité! Gloire à l’Iran!»

Liberté, démocratie, laïcité, c’est le rêve de ces jeunes femmes au regard fixé sur l’Occident, dont Israël fait partie. Elles sont d’ailleurs pro-israéliennes. Mais à l’image du combat pour la démocratie à Hong-Kong qui les a laissé de marbre, les Occidentaux par dizaines, voire centaines de milliers regardent ailleurs, vers la bien-aimée Palestine qui elle ne réclame ni laïcité, ni même démocratie. Et qui pratique un islam auquel personne ne s’intéresse. En fait, l’inspiratrice de ces mouvements, bien davantage que la Palestine et ses détresses, est la haine d’Israël.

Et en ce moment, l’espoir s’effondre d’un Trump allié à Israël qui déciderait d’attaquer enfin ce régime qui finance le terrorisme et le chaos dans tout le Moyen-Orient. Au lieu de tomber, ce pouvoir maléfique risque, hélas pour les Iraniens, de sortir renforcé de ces négociations.

Nous avons oublié, j’avoue que c’était mon cas, que la population iranienne avait déjà manifesté contre l’islam et sa république. Depuis 2009 entre autres, où un soulèvement avait été réprimé dans le sang. La génération qui précède les combattantes de 2022 était donc prête à soutenir les rebelles lorsque l’Iran a pris feu. Elle les a approuvés, aidés, mais – plusieurs de ces témoins le leur reprochent – n’est pas descendue dans les rues.

Aucune autre nation musulmane ne déteste autant l’islam et sa république. En Occident, ce que ces femmes décrivent les conduirait tout droit au tribunal de l’islamophobie. Et l’on constate que question rites et dogmes, chiites et sunnites sont en parfaite harmonie.

Ce qu’elles disent de l’islam

Azadeh a 23 ans, est coiffeuse et habite Ispahan. «Comme j’ai pu rêver toute mon enfance d’être un garçon pour jouir de la même liberté qu’eux! Vous ne savez pas encore lire qu’ils vous collent déjà un voile sur la tête pour s’assurer que vous compreniez bien le statut qui sera le vôtre dans leur système.

Sommes-nous donc des animaux pour devoir subir tant d’interdits ? Faire du vélo, chanter, aller courir le matin, montrer ses cheveux, danser, voyager seule, tout, absolument tout est interdit à la femme dans le monde des croyants. Ces gens-là sont excités par tout ce qui émane du corps féminin, ses cheveux, le son de sa voix, son regard, son apparence. Peut-être serait-il temps pour eux de se faire soigner ?

ils sont obsédés par la longueur de ton manteau et par trois pauvres mèches de cheveux qui pourraient dépasser d’un voile. Nous sommes une majorité à subir leur loi, leur code de la vertu et de la pudeur, leurs conneries de haram sur tout ce qui concerne les femmes.»

Ghazal, 28 ans, vit à Téhéran. Elle est tatoueuse, ce qui n’est pas vu d’un bon œil, et chanteuse, ce qui est interdit. «Vous devez bien rire chez vous de les voir faire une telle fixette sur des cheveux, comme si les hommes en étaient dépourvus.… Ou rien qu’à imaginer que le simple fait de chanter puisse mener quelqu’un en prison. Ce sont les joies de l’islam qui a décrété il y a 1400 ans que tout ce qui fait une femme doit être caché ou combattu. Pour éviter d’exciter les mecs.(…) en quoi c’est leur problème ce qu’on fait de notre vie et de notre corps ?(…) Ces tarés disent même à la télévision qu’une femme qui ne porte pas le voile est impure et que si elle se fait agresser ou violer, elle l’aura cherché (…) Leur raisonnement est tellement tordu, c’est du domaine psychiatrique…

Les mecs se croient encore à l’époque du Prophète. Ils coupent des mains, crèvent des yeux, pendent des gens, fouettent des hommes et des femmes. Chaque châtiment a son verset. Mais sérieusement, quand vont-ils évoluer ? (…) Ces gens sont de purs malades.

Quand on aura libéré l’Iran (…) On ne les laissera plus décider pour la société ce qui est halal ou haram. Finis toutes ces conneries.»

Sepideh, née dans un quartier aisé de Téhéran, a décidé après sa participation aux émeutes de s’exiler au Canada. Elle rêve de pouvoir suivre des cours de chant et de théâtre.

«… je n’ai plus la force de rester et de voir leurs sales tronches en uniforme dans les rues, à la télé, partout. Qu’est-ce que j’en ai à foutre, moi, de leurs histoires de religion ? Ces gens sont complètement fous. Ils veulent que nous vivions comme en l’an 600, mais on est en 2024. Jusqu’à quand va-t-on devoir vivre comme à l’âge de pierre parce qu’ils craignent d’aller en enfer ?(…) La majorité d’entre nous n’en a que faire de leurs histoires de haram et de halal. Qu’ils vivent leur religion sans pourrir tout un peuple ! (…) Je rêve du jour où ce pays sera prospère, libre, démocratique, un pays où les croyants, s’il en reste d’ici là, seront dans leur mosquée, loin de nos regards.

qui a envie de faire des enfants dans ce pays, imagine donner naissance à une fille et être obligée de la voir grandir ici ? Tu sais déjà que tu la condamnes à porter le voile dès l’enfance à l’école, à écouter leurs conneries coraniques du matin au soir partout, à les laisser la traiter comme du bétail.

Dans la plupart de nos familles, il reste un vieil oncle ou une grand-mère pour croire encore à ces conneries, mais la majorité d’entre nous n’en a que faire de leurs histoires de haram et de hallal.

Je fais beaucoup de sport. J’aimerais juste me lever le matin, pouvoir enfiler un short et sortir courir sans risquer ma vie et sans remplir mes poumons de l’air pollué de Téhéran. Je rêve d’avoir un petit ami dont je pourrais tenir la main dans la rue sans crainte.»

Elham est homosexuelle dans un pays où les gays risquent la mort. Son père est opposé au régime. «Pour lui, les mollahs salissent sa religion. Pour moi, ils ne font que l’appliquer à la lettre !

J’ai commencé à suivre des influenceuses lesbiennes et je rêvais de la liberté qu’elles avaient en Occident (…) Mon orientation sexuelle ne tue pas, ne viole pas, n’impose pas, ne châtie pas, n’interdit pas. La religion, si. J’ai commencé à développer une véritable haine de toutes ces croyances archaïques.»

Rue des Barbares

Parissa a 33 ans. Elle vient de Karaj. Elle s’est toujours rebellée, notamment contre le mariage forcé que voulait lui imposer son père à 14 ans (la limite est à 13). Celui-ci est membre du corps des Gardiens de la révolution.

Elle a participé aux manifestations dès leur début. «… la barbarie dont ils faisaient preuve est indescriptible. Ils s’acharnaient à plusieurs sur une personne à terre, à coups de matraque, de batte de base-ball, de crosse de fusil, jusqu’à ce qu’ils soient fatigués de cogner. Ils tiraient à balles réelles …»

FILE - Iranians protest a 22-year-old woman Mahsa Amini's death after she was detained by the morality police, in Tehran, Sept. 20, 2022, in this photo taken by an individual not employed by the Associated Press and obtained by the AP outside Iran. Iran’s atomic energy agency alleged Sunday, Oct. 23, 2022, that hackers acting on behalf of an unidentified foreign country broke into a subsidiary’s network and had free access to its email system. Sunday's hack comes as Iran continues to face nationwide unrest first sparked by the Sept. 16 death of Amini. (AP Photo/Middle East Images, File)

D’autres, habillés en civil, avaient juste pour ordre de tirer et de tuer… «Les réseaux sociaux nous aidaient à tenir, malgré l’horreur de la répression. Voir que nous n’étions pas seuls, que partout dans le pays, les Iraniens étaient dans la rue et que toute la diaspora était mobilisée pour manifester (…) nous donnait la force de sortir chaque soir.

Nous avons un objectif, récupérer notre pays. Je rêve de voir la paix et l’apaisement, pas seulement en Iran, mais dans tout le Moyen-Orient. Je rêve de voir à nouveau notre pays s’ouvrir sur le monde.»

Mina. «Dans ce pays, ils peuvent voler, violer, torturer, pendre ou tuer de toutes les manières. Mais tant que vous priez leur Dieu, alors tout va bien et tout est permis (…) Ils ont le culot de se demander pourquoi ma génération maudit la religion

Ce régime un jour vous tue pour un hidjab mal porté ou pas porté.(…) Un autre jour, pend des jeunes pour avoir mis une poubelle au milieu de la route durant une manifestation…. Savez-vous combien de jeunes sont morts sous la torture ?»

Mona Jafarian le rappelle: «L’Iran rencontre le plus grand nombre d’exécutions d’hommes, de femmes et d’enfants au monde. La mort est donnée par pendaison, souvent à une grue. L’agonie est terrible.»

«Si vous saviez le nombre de mères endeuillées que je suis sur les réseaux sociaux ! Leurs pleurs, leurs cris et la douleur qu’elles ressentent me hanteront toute ma vie.»

Azadeh, la coiffeuse, s’est jointe aux manifestantes sans hésiter. «Moi qui craignais même de sortir en ne mettant pas correctement mon voile, voilà que je hurlais dans la rue «Mort à Khamenei !». Ou encore «Tant que tous les mollahs ne seront pas dans des linceuls, ce pays ne redeviendra pas un pays.

Quel sentiment d’euphorie et de liberté que de pouvoir crier sa rage. Nous allumions des feux pour y jeter nos hidjabs en criant «Femmes, Vie, Liberté». Les hommes applaudissaient, nous encourageaient et criaient «Gloire aux femmes, lionnes d’Iran». Quand nous marchions dans la rue, cheveux au vent, les voitures klaxonnaient en signe de soutien. Les motards applaudissaient, les piétons que nous croisions faisaient le V de la victoire. (…) Quel sentiment de liberté! Quel bonheur!»

Mais la répression arrive, impitoyable. «J’ai vu tant de scènes horribles dans la rue. Ils tiraient sur tout ce qui bougeait. Une seule de leurs douilles te balançait des centaines de plombs partout dans le corps. Ils mutilaient les jeunes…, bloquaient les accès aux hôpitaux pour s’assurer que les blessés se vident de leur sang. Si tu avais le malheur de trébucher au sol dans ta fuite, ils n’hésitaient pas à te rouler dessus à moto, à te tomber dessus à plusieurs. Et à te battre avec leurs matraques jusqu’à ce que tu ne respires plus.

J’ai vu des gens perdre un œil, d’autres à qui il manquait un bout de mâchoire. Certains avaient les vêtements dégoulinants de sang. Mais nous avons continué à manifester. Malgré tout, notre rage était plus grande que la peur.»

Mahnaz, 19 ans, de Téhéran. «J’ai vu du sang, des cris, des blessures par balle, des jeunes inconscients et même un cadavre. Khamenei avait lancé une véritable boucherie. Au fil des semaines, nous étions de moins en moins nombreux à manifester.»

Un soir, son groupe a été arrêté par des policiers et des femmes au service du régime. L’une a attrapé ses cheveux et a tiré sa tête vers le sol. «La douleur a été si intense que j’ai eu l’impression que la peau de mon crâne se détachait.» Les hommes ont jeté au sol son compagnon et l’ont roué de coups de matraque.

Au commissariat, elle a essuyé de nombreux coups, mais pas seulement. «Un homme au regard haineux s’est approché de moi et m’a dit : «Alors, c’est toi la pute qui veut se faire sauter par de petits jeunes»? Il m’a attrapé un sein et l’a pressé de toutes ses forces. Il a mis sa matraque au niveau de mon entrejambe. J’ai tenté de fermer les cuisses. Mais il a frappé de toutes ses forces.(…) Ils m’ont souillée, ils m’ont salie, ils ont fait en sorte que jusqu’à la fin de ma vie, je ne puisse plus jamais avoir de contact avec un homme…. Je suis condamné au silence et à vivre avec toute l’horreur de cette nuit et de ma putain de vie dans ce pays de merde… J’en veux à la terre entière de ne pas nous soutenir…»

Plusieurs jeunes de son quartier sont dans le couloir de la mort pour avoir manifesté.

Les manifestants ont résisté plusieurs semaines en espérant que la majorité silencieuse les rejoint. En vain.

Le pays est exsangue, les Iraniennes sont bien formées, mais ne trouvent pas de travail. L’obsession des Gardiens de la révolution islamique, qui s’attribue une bonne partie des richesses du pays, c’est de répandre leur idéologie et d’armer tous les groupes terroristes de la région.

Résistance toujours

Aujourd’hui, les Iraniens désertent les mosquées (50’000 sur 75’000 sont fermées), n’assistent plus aux cérémonies du régime, boycottent les urnes, mangent et boivent dans les rues durant le ramadan. Le régime réagit peu, conscient qu’une étincelle pourrait à nouveau mettre le feu et le menacer. Les Iraniennes résistent de multiples manières à ces règles qui les enserrent. Elles créent par exemple des vêtements design, à la mode, des voiles colorés laissant apparaître leurs cheveux, des «manteaux»(vêtement islamique classique) aux coupes originales et aux tissus travaillés. «Tu as des créateurs de mode si talentueux ! Le jour où ce pays sera libre, personne ne pourra rivaliser avec nous!»

Le peuple considère que l’islam et sa république occupent le pays. Les résistants se tournent en masse vers la culture ancestrale et prestigieuse de l’Empire perse. Ils renouent avec ses traditions, célèbrent ses fêtes, s’inspirent de sa poésie, ses chants, sa danse, sa littérature.

L’Occident aux abonnés absents

Baran, Kurde de 24 ans : «Aux Occidentaux, voici mon message.  :… donnez-nous la main. Aidez-nous à nous débarrasser de ce régime. Quand allez-vous comprendre que l’essence même de ce régime est la terreur et le terrorisme ? Il vous mène en bateau. Avec leur programme nucléaire, ils mettent le feu à la Palestine et à Israël pour vous obliger à accepter leurs demandes…»

Parissa: «Donnez-nous la main ! Aidez-nous à nous débarrasser de ce régime criminel qui occupe ce pays depuis 45 ans.»

Mina: «N’en avez-vous pas marre de vous asseoir pour négocier avec des gens qui ne savent que faire couler le sang?»

«Notre sort n’a jamais intéressé personne. Nous sommes un peuple maudit.»

La rue est désormais calme, mais le feu de la révolution brûle toujours dans les cœurs.

Mona Jafarian, Franco-Iranienne, poursuit sans relâche ce combat avec son peuple. Elle vient de publier un nouvel ouvrage, «Mon Combat», aux éditions Stock.

Nouveau rapport : l’avion ukrainien abattu en 2020 était utilisé comme “bouclier humain” par l’Iran, qui a ensuite falsifié les preuves

Tragédie du vol PS752 : les passagers de l'avion accidenté servaient de "bouclier humain" et l'Iran a trafiqué les appareils électroniques, selon un nouveau rapport

Elisabetta Bianchini

Un rapport récemment publié par l'Association des familles des victimes du vol PS752 affirme que le gouvernement iranien n'a délibérément pas fermé son espace aérien aux vols civils, utilisant les vols commerciaux comme "bouclier humain contre d'éventuelles attaques américaines".

Le 8 janvier 2020, 176 personnes à bord du vol Ukrainian Airlines, dont 55 Canadiens et 30 résidents permanents, ont été tuées lorsque l'avion a été abattu par les Gardiens de la révolution islamique d'Iran après son décollage de l'aéroport de Téhéran.

Le nouveau rapport affirme que des appareils électroniques des victimes ont été délibérément trafiqués et des cartes mémoire soustraites.

"Les appareils électroniques tordus ont suscité des questions et des inquiétudes chez plusieurs familles", indique le rapport.

"Une explication probable est que ces appareils électroniques ont pu être passés au bulldozer dans le but de détruire toute preuve potentielle enregistrée par les victimes dans les dernières minutes de leur vie."

"Le fait de passer le bulldozer sur le site du crash et de ne pas livrer de nombreux appareils électroniques des passagers et de l'équipage du vol démontre clairement les tentatives du gouvernement iranien de dissimuler systématiquement la chute du vol PS752."

L'examen de quatre appareils a montré des dommages qui étaient "incompatibles avec des dommages causés par un impact soudain et dur." […]

"De plus, le fait que les vis aient été retirées et que les couvercles aient été forcés suggère fortement que des efforts concertés ont été faits pour extraire ces composants, rendant impossible l'examen des données."

Le rapport poursuit en affirmant que les tests ADN effectués sur les corps de certaines victimes ne correspondaient pas à l'identification déclarée par les autorités iraniennes.

"Cette négligence de la part du gouvernement iranien a eu de graves conséquences psychologiques pour les familles, dont certaines n'ont pas reçu les corps entiers de leurs proches et ont reçu à la place les restes d'autres victimes", peut-on lire dans le rapport.

Le rapport souligne que l'opérateur du système de missiles du Corps des gardiens de la révolution iranienne qui a abattu l'avion avait une "vaste expérience" de ces systèmes et qu'il est "difficile d'imaginer que l'opérateur ne pouvait pas faire la distinction entre un prétendu missile de croisière et le PS752."

Il indique également qu'il est "hautement improbable" que l'opérateur du système de missiles "n'ait pas pu distinguer l'avion d'un missile de croisière, comme le prétend l'Iran."

"Il n'est pas plausible que l'opérateur du système de missiles ait simplement confondu un avion civil beaucoup plus grand, se déplaçant de manière plus graduelle et à une vitesse plus lente, avec un missile de croisière", peut-on lire dans le rapport.

L'Association des familles des victimes du vol PS752 a demandé des enquêtes nationales et internationales, et continue d'exhorter le gouvernement canadien à faciliter la clarification de ce qui s'est passé le 8 janvier 2020 […]

Source : Yahoo News, 25 novembre 2021, via Jihad Watch

Traduction Albert Coroz

Les Mollahs Iraniens Toujours Plus Proches de l’Arme Nucléaire

  • L'administration Biden... n'a pas levé le petit doigt pour obliger le régime iranien à répondre aux questions de l'Agence internationale de l'énergie atomique à propos des trois sites nucléaires clandestins découverts en Iran.
  • « Par souci d'objectivité, je reconnais que le gouvernement iranien a une fois de plus réitéré sa volonté de coopérer et de répondre à nos questions, mais force est de reconnaître qu'il ne l'a pas fait jusqu'à présent. J'espère qu'une évolution positive aura lieu, mais à l'heure où nous parlons, aucun progrès concret n'a été enregistré. » - Général Rafael Mariano Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Seattle Times, 7 juin 2021.
  • Il semble – et la chose est extrêmement inquiétante au regard de l'échec du renseignement et de son rôle dans la débâcle afghane - que l'administration Biden demeure à nouveau les bras croisés pendant que les mollahs d'Iran enrichissent confortablement leur uranium pour se doter d'un arsenal nucléaire.
  • Nous savons comment ils ont traité leur propre peuple et les peuples de la région en l'absence d'arme nucléaire. Regardez comment « le numéro un mondial du terrorisme d'État » agit tant à l'égard de son propre peuple qu'au niveau international au Liban, Yémen, Libye, Irak, Syrie, Arabie Saoudite, les territoires palestiniens et même le Venezuela et la grande Amérique du Sud... A quoi le monde libre doit-il s'attendre quand l'Iran disposera de l'arme nucléaire ?
Le régime iranien semble être à quelques mois de l'arme nucléaire, mais l'administration Biden garde le silence et semble ne disposer d'aucune politique claire pour empêcher ce régime dangereux et prédateur de devenir un État nucléaire à l'égal de la Corée du Nord.

Le régime iranien semble être à quelques mois de l'arme nucléaire, mais l'administration Biden est aphone et n'a formulé aucune politique claire pour empêcher ce régime dangereux et prédateur de devenir un État nucléaire comme la Corée du Nord.

Lors d'un briefing qui a eu lieu au ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem, le 4 août 2021, Benny Gantz, ministre israélien de la Défense a déclaré aux ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies :

« L'Iran a violé toutes les directives du JCPOA et obtiendra dans une dizaine de semaines, les matériaux de qualité militaire nécessaires à la fabrication d'une arme nucléaire... Le temps des actes est venu - les mots ne suffisent pas. L'heure est venue de passer à l'action tant au plan diplomatique, économique que militaire. Sinon les attaques se poursuivront. »

L'administration Biden a insisté pour relancer le désastreux accord nucléaire initié par Obama et l'establishment théocratique iranien en a profité pour gagner du temps et se rapprocher de son objectif de se doter d'armes nucléaires.

L'administration Biden a clairement montré aux dirigeants iraniens qu'elle avait un besoin désespéré d'obtenir un accord sur le nucléaire et qu'elle était prête à lever toutes les sanctions mises en place par l'administration Trump.

Les discussions sur le nucléaires avaient à peine commencé que le régime iranien a accéléré son programme nucléaire. Non seulement l'administration Biden n'a pas dénoncé ces transgressions, mais elle a surenchéri dans les concessions. L'administration Biden a ainsi proposé de lever les sanctions liées au nucléaire, mais elle aussi offert de retirer les sanctions non liées au nucléaire.

L'Iran a démarré son programme d'enrichissement d'uranium à 20 % en janvier 2021. Le 9 janvier, le parlement iranien a adopté une loi obligeant le gouvernement à expulser les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. En avril, le régime a augmenté son niveau d'enrichissement d'uranium à 60 %, se rapprochant ainsi des niveaux de qualité militaire. Alors que son gouvernement menait des pourparlers nucléaires indirects avec l'administration Biden, Mohammad Bagher Qalibaf, président du parlement iranien, a fanfaronné :

« Les jeunes et pieux scientifiques iraniens ont réussi à enrichir l'uranium à 60%. Je félicite la courageuse nation islamique d'Iran de ce succès. La volonté de la nation iranienne est miraculeuse et peut désamorcer n'importe quelle conspiration. »

Le 6 juillet, alors que les pourparlers sur le nucléaire se poursuivaient à Genève, le régime a commencé à produire de l'uranium métal enrichi. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organe de l'ONU chargé de la surveillance nucléaire, a mis en garde :

« Aujourd'hui, l'Iran a informé l'Agence que de l'UO2 (oxyde d'uranium) enrichi jusqu'à 20 % d'U-235 serait expédié au laboratoire de R&D de l'usine de fabrication de combustible d'Ispahan, où il serait converti en UF4 (tétrafluorure d'uranium), puis en uranium métal enrichi à 20 % d'U-235, avant d'être utilisé pour fabriquer le combustible ».

Un communiqué conjoint du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne a fait savoir que « ces activités constituent des étapes clé du développement d'une arme nucléaire et l'Iran n'a aucun besoin civil crédible de les poursuivre ».

L'administration Biden n'a pourtant pas levé le petit doigt pour que régime iranien réponde aux questions de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur les trois sites nucléaires clandestins découverts en Iran. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, a déclaré :

« L'Iran doit décider de coopérer avec l'agence et donner les éclaircissements qui lui sont demandés. Les traces (d'uranium) que nous avons décelées n'ont rien d'anodin. Elles dénotent la possibilité d'activités et de matériaux nucléaires qui échappent à la surveillance internationale et dont l'origine et l'intention ne sont pas connues. Cela m'inquiète. »

Grossi a également prévenu :

« Faute de réponses exhaustives et précises aux questions qui lui ont été posées, fautes de garanties, l'agence est dans l'incapacité d'apporter la moindre assurance sur la nature pacifique du programme nucléaire iranien. Par souci d'objectivité, je reconnais que le gouvernement iranien a fait preuve d'une indéniable bonne volonté en promettant de coopérer et de répondre aux questions qui lui ont été posées, mais force est de reconnaître qu'il ne l'a pas fait jusqu'à présent. J'espère donc qu'une évolution positive aura lieu, mais à l'heure où nous parlons, aucun progrès concret n'a été enregistré ».

Il semble – et la chose est extrêmement inquiétante au regard de l'échec du renseignement et de son rôle dans la débâcle américaine en Afghanistan - que l'administration Biden laisse sans mot dire, les mollahs iraniens enrichir confortablement l'uranium afin de se doter d'un arsenal nucléaire.

Nous connaissons les méfaits commis par les mollahs contre leur propre peuple et contre les peuples de la région alors même qu'ils n'étaient pas équipés d'armes nucléaires. Les violences commises par l'Iran, surnommé « le plus grand sponsor du terrorisme d'État au monde », tant envers son propre peuple qu'au niveau international au Liban, au Yémen, en Libye, en Irak, en Syrie, en Arabie saoudite, dans les territoires palestiniens et même au Venezuela et plus généralement en Amérique du Sud - sans parler d'une récente attaque meurtrière contre un tanker dans le golfe d'Oman – sont là sous nos yeux. Qu'espère donc le Monde Libre une fois que les mollahs seront équipés d'armes nucléaires ?

source; https://fr.gatestoneinstitute.org/17741/iran-proches-arme-nucleaire

En photo : L'usine de production d'eau lourde à Arak, au sud de Téhéran. (Photo par Majid Saeedi/Getty Images)

Le Dr Majid Rafizadeh, universitaire formé à Harvard, est stratège et conseiller en affaires, politologue, membre du conseil d'administration de Harvard International Review et président de l'International American Council on the Middle East. Il est l' auteur de plusieurs livres sur l'islam et la politique étrangère américaine. Il peut être contacté à [email protected]

Invraisemblable: les Nations Unies élisent l’Iran à la Commission des droits de la femme

L'organisation UN Watch appelle l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield et les États de l'UE à condamner l'élection par l'ONU de l'Iran pour un mandat de 4 ans au sein de sa Commission de la condition de la femme, le "principal organe intergouvernemental mondial exclusivement dédié à la promotion de l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes."

Le vote d'hier [20 avril] du Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC), rapporté en primeur par UN Watch, a suscité l'indignation des militants des droits humains.

"Élire la République islamique d'Iran pour protéger les droits des femmes, c'est comme faire d'un pyromane le chef des pompiers de la ville", a écrit Hillel Neuer, directeur exécutif d'UN Watch, le groupe de défense des droits de l'homme basé à Genève. "C'est absurde - et moralement répréhensible. C'est un jour noir pour les droits des femmes, et pour tous les droits humains", a déclaré M. Neuer.

Au moins quatre démocraties européennes ou occidentales ont voté pour l'Iran

Bien que le vote ait été secret, le fait que l'Iran ait obtenu 43 voix prouve que sur les quinze démocraties de l'UE et du groupe occidental à l'ECOSOC - qui sont l'Australie, l'Autriche, le Canada, la Finlande, la France, la Lettonie, l'Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni et les Etats-Unis - au moins quatre ont voté pour l'Iran.

UN Watch a appelé les parlementaires à exiger que leurs gouvernements révèlent comment ils ont voté.

Il y a quatre ans, après un scrutin secret similaire pour la même commission des droits des femmes de l'ONU, une campagne d'UN Watch avait conduit la Belgique à avouer qu'elle avait voté pour l'Arabie saoudite et avait pris soin de le faire savoir aux Saoudiens.

Des militants iraniens et des victimes dénoncent un vote "surréaliste"

"C'est surréaliste", a tweeté Masih Alinejad, militante iranienne des droits des femmes. "Un régime qui traite les femmes comme des citoyens de seconde zone, les emprisonne si elles ne portent pas le hijab obligatoire, leur interdit de chanter, leur interdit l'accès aux stades et ne les laisse pas voyager à l'étranger sans l'autorisation de leurs maris, est élu au principal organe des Nations unies chargé des droits des femmes." […]

Le terrible bilan de l'Iran en matière de droits des femmes

"La persécution des femmes en Iran est flagrante et systématique, tant en droit qu'en pratique. Le secrétaire général de l'ONU lui-même a fait état de la 'discrimination persistante à l'égard des femmes et des filles' en Iran", a déclaré Hillel Neuer.

"Les mollahs fondamentalistes iraniens obligent les femmes à se couvrir les cheveux, et nombre d'entre elles sont arrêtées et agressées quotidiennement en vertu de la loi misogyne sur le hijab. Ils exigent qu'une femme reçoive la permission de son père pour se marier. L'âge légal pour qu'une fille se marie en Iran est de 13 ans - et le mariage de filles encore plus jeunes est autorisé avec le consentement paternel et judiciaire."

"Le régime de l'ayatollah Khamenei emprisonne de courageuses militantes des droits des femmes, telles que Nasrin Sotudeh, Mojgan Keshavarz, Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi, pour le crime de revendiquer pacifiquement leur dignité humaine."

"Pourquoi, alors, l'ONU a-t-elle nommé l'un des pires oppresseurs des femmes au monde comme juge mondial et gardien de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes ?", demande Neuer.

[…]

"Aujourd'hui, l'ONU a envoyé le message que les droits des femmes peuvent être bradés pour des accords politiques de coulisses, a déclaré Neuer, et elle a trahi les attentes de millions de femmes victimes en Iran et dans le monde entier qui comptent sur l'organisme mondial pour les protéger."

Le régime fondamentaliste et misogyne de l'Iran est désormais l'un des 45 membres de la commission qui, selon les Nations unies, jouera un rôle déterminant dans "la promotion des droits des femmes, la documentation de la réalité de la vie des femmes dans le monde entier et l'élaboration de normes mondiales sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes".

L'Iran a obtenu 43 voix lors d'un vote secret hier au Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), qui compte 54 pays. Habituellement, l'ECOSOC approuve sans discussion les nominations organisées à huis clos par les groupes régionaux, mais cette fois, les États-Unis ont exigé la tenue d'un vote.

"Je félicite l'administration Biden d'avoir forcé le vote, mais elle devrait également s'exprimer pour condamner l'élection obscène du régime de l'ayatollah Khamenei au sein d'un organisme de défense des droits des femmes", a déclaré M. Neuer.

Pour ceux qui n'arriveraient pas à croire que l'ONU ait élu la République islamique d'Iran au sein de son principal organisme de défense des droits de la femme, voici la vidéo :

[…]

Source: Communiqué de presse UN Watch

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Le Parlement iranien donne l’ordre au gouvernement de détruire Israël

Jean-Patrick Grumberg le 4 janvier 2021

La semaine dernière, les législateurs iraniens ont annoncé un plan en 16 articles (1) de représailles pour le meurtre du commandant de la Force Quds, Qassem Soleimani, dont l’obligation faite au gouvernement iranien de détruire Israël d’ici 1420 sur le calendrier persan – c’est-à-dire dans 20 ans. C’est une première.

La législation a été introduite la semaine dernière avant le premier anniversaire de l’assassinat du général Qasem Soleimani, lors d’une attaque aérienne américaine à Bagdad le 3 janvier 2020.

Dans la proposition de législation qui sera discutée et éventuellement votée, deux étapes spécifiques sont mentionnées concernant la « destruction d’Israël ».

  • La première est de « briser le siège de Gaza » en fournissant gratuitement des « biens essentiels » si nécessaire (Gaza vient d’ouvrir un nouveau centre commercial, ce qui veut dire que pour les Mollahs, « biens essentiels » signifient armement lourd et missiles longue portée.
  • La seconde est d’offrir « des infrastructures et des services » pour mettre en œuvre le droit au retour des Palestiniens.

Le fait nouveau est que dans le passé, la disparition d’Israël était une prévision ; mais maintenant, selon ce plan, c’est une obligation.

L’Azerbaïdjan, allé stratégique et vital d’Israël dans la région, a immédiatement relayé l’information sur Azerbaycan24 (2), tandis que l’AFP est restée silencieuse.

L’Article 5 du projet de loi précise que « Le gouvernement est tenu de prendre les dispositions suivantes pour détruire le régime sioniste usurpateur d’ici 1420. »

  • 1- Rompre le siège de Gaza en envoyant des biens de première nécessité depuis les bases navales officielles vers Gaza en échange d’argent ou gratuitement ; Le premier envoi, comprenant au moins l’aide publique et les institutions privées, sera effectué dans les six mois suivant l’entrée en vigueur de cette loi.
  • 2- Poursuivre la fourniture de services et d’infrastructures de protection sociale, de sécurité économique et de soutien à la marche populaire « Droit au retour des réfugiés palestiniens » et soutenir son développement dans d’autres frontières des territoires occupés sous des rubriques telles que « Retour à Jérusalem », « Libération des hauteurs du Golan », « Pèlerinage à Quds ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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  1. https://www.azerbaycan24.com/en/press-iranian-parliament-proposed-a-bill-calling-for-israel-s-destruction/

https://www.entekhab.ir/fa/news/594022/مجلس-دولت-را-به-نابودی-اسرائیل-مکلف-کرد

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#Al Jazeera anglais #Iran #US (3:30)
Assassinat de Soleimani: les tensions entre les États-Unis et l'Iran augmentent
Personne n’a été tenu pour responsable de l’assassinat de Qassem Soleimani malgré les efforts de l’Iran pour poursuivre le président américain Donald Trump par l’intermédiaire d’Interpol.

Iran: Un chrétien puni de 80 coups de fouet pour avoir bu du vin lors de la Sainte Cène

C'est le 2ème chrétien flagellé en 2 mois en Iran. Zaman Fadaei (Saheb) vient de recevoir les 80 coups de fouets auxquels il avait été condamné en septembre 2016.

Le 15 novembre 2020, Saheb a été flagellé en Iran pour avoir bu du vin lors de la Sainte Cène, un geste rituel qui commémore le dernier repas que Jésus a pris avec ses disciples avant de mourir.

En octobre, Mohammad Reza (Youhan) Omidi, un autre chrétien iranien condamné en même temps que Saheb avait lui aussi reçu 80 coups de fouet, ce qui avait provoqué de vives réactions au sein de la communauté internationale.

[...]

Portesouvertes.fr

Un islamiste emprisonné en Iran a été aidé par le consulat allemand. De retour en Allemagne, il se trouve en liberté et est considéré comme une menace.

Au printemps, des milliers de prisonniers ont été libérés des prisons suite à une grâce massive du gouvernement iranien. Parmi eux se trouvait un islamiste de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est maintenant de retour en Allemagne.

En mars, le leader révolutionnaire iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a annoncé une amnistie pour 10 000 détenus, y compris ceux emprisonnés pour des actes politiques. Le Nouvel An iranien a été l'occasion officielle pour cette grâce. Toutefois, cette mesure était probablement aussi due à la pandémie du coronavirus et à la surpopulation carcérale. Un porte-parole des autorités judiciaires iraniennes a annoncé qu'elles avaient l'intention de "réduire le nombre de prisonniers compte tenu de la situation tendue dans le pays".

Selon les recherches de la WDR, un islamiste allemand a également profité du programme d'amnistie du régime iranien. Mohammed D., 23 ans, originaire de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a été libéré au printemps et est retourné en République fédérale.

Le cas est considéré comme étant inhabituel par les réseaux de sécurité. Selon l'Office pour la protection de la Constitution, plus de 1000 islamistes ont quitté l'Allemagne ces dernières années pour rejoindre des groupes terroristes en Syrie et en Irak. Cependant, le pays de destination de Mohammed D. aurait été l'Afghanistan. En 2018, le jeune Allemand qui, selon les milieux de la sécurité, serait bien implanté dans le paysage islamiste de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, s'est d'abord rendu en Turquie, puis en Iran. C'est là que Mohammed D. a été arrêté par les forces de sécurité iraniennes. En été 2019, un tribunal iranien a condamné l'Allemand à plusieurs années de prison, entre autres pour entrée illégale sur le territoire.

"Nous pouvons confirmer que l'ambassade allemande à Téhéran fournira une assistance consulaire à la personne concernée", a déclaré brièvement le ministère fédéral des affaires étrangères. Le ministère des affaires étrangères ne souhaite pas donner plus de détails. Grâce au programme d'amnistie du régime iranien, Mohammed D. a finalement été libéré au printemps 2020 et transféré en République fédérale d'Allemagne. Les diplomates allemands ont aidé à obtenir des papiers de remplacement pour le passeport.

De retour en Allemagne, l'islamiste est maintenant en liberté. Il est classé comme une "menace" par les autorités de sécurité. Interrogé, le ministère de l'Intérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie n'a pas voulu se prononcer sur cette affaire.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Tagesschau.de

 

Les Femmes Iraniennes Défient les Mollahs ; les Féministes Occidentales Regardent Ailleurs

Allemagne : 5 demandeurs d’asile d’Afghanistan, d’Iran et d’Irak jugés pour avoir violée une jeune adolescente à 10 reprises

Après le viol d'une jeune fille de 14 ans, cinq hommes devront bientôt répondre de leurs actes devant le tribunal régional d'Ulm.

Les individus sont accusés d'avoir utilisé des narcotiques pour neutraliser la jeune fille et de l'avoir violée à dix reprises.

Le procès devrait se dérouler sur 13 jours, entre le 9 juillet et le mois de novembre, a annoncé le tribunal mardi.

Les demandeurs d'asile d'Afghanistan, d'Iran et d'Irak sont accusés de viols, parfois multiples, et de participation à ces viols.

Fin octobre 2019, les accusés, âgés de 14 à 27 ans, auraient persuadé la jeune fille du centre ville d'Ulm de les accompagner dans un hébergement de l'Illertal.

[...]

L'un des accusés a reconnu les crimes. Les autres réfutent ces accusations.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Tag24.de


Rappels :

Ylva Johansson, commissaire européenne : « L’immigration ne doit être considérée que sous un angle positif. Les migrants font partie de nous. »

L’ONU appelle les gouvernements « à promouvoir la régularisation des migrants en situation irrégulière »

Neubrandenburg (All.) : Encore une bagarre de masse entre migrants.

Grèce : une église transformée en latrines par des migrants illégaux

Suède : Un migrant accusé du viol d’une fillette de trois ans. Il lui aurait également transmis une maladie sexuelle

L’Iranien qui a décapité sa fille adolescente a consulté d’abord un avocat

Nous rappelons notre article publié le 8.05.2020 :

La police de la province du Guilan (nord) a arrêté un père de famille la semaine dernière à Hovigh. L’homme est accusé d’avoir décapité sa fille de 13 ans en guise de punition.

Romina Ashrafi s’est enfuie de chez elle avec son compagnon âgé de 35 ans après que son père s’était opposé à leur mariage. La police a retrouvé le couple. L’adolescente a eu beau dire qu’elle craignait pour sa vie, elle a tout de même été renvoyée chez elle.

[...]

article complet: https://lesobservateurs.ch/2020/05/28/iran-romina-13-ans-decapitee-par-son-pere/

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https://www.dreuz.info/flash/ lundi 1 juin 2020 :

Flash

[…]

« L’Iranien qui a décapité sa fille adolescente dans un soi-disant « crime d’honneur » a consulté un avocat avant de tuer sa fille. »

[…]

Islam : fake news liées au Covid-19 “Le coronavirus ne touche pas les musulmans”

Les pays arabes n’ont pas été épargnés: les fact-checkers de l’AFP y ont observé une tendance similaire, dominée toutefois par un excès de religiosité. Une vidéo prétendant montrer des Chinois se convertir à l’islam parce que le coronavirus «ne touche pas les musulmans» a ainsi été largement reprise sur les réseaux sociaux en février. Il s’agissait en réalité de Philippins convertis en Arabie saoudite en mai 2019, soit des mois avant l’apparition de l’épidémie en Chine.

Une autre vidéo prétend montrer des Chinois qui reçoivent des exemplaires du Coran, après la levée d’une «censure» sur le livre saint dans leur pays, en pleine épidémie. La vidéo est en réalité tirée d’un reportage sur la distribution de bibles en Chine qui circule depuis 2013.

Et alors que l’Andalousie musulmane du Moyen Âge continue de susciter des fantasmes chez certains, une autre vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Celle-ci affirme que l’appel à la prière a résonné pour la première fois depuis 500 ans en Espagne, durement touché par l’épidémie, alors qu’il n’a jamais été interdit dans le pays.

[...]

20min.ch


Rappels :

Ecoles fermées et pélerinage à La Mecque suspendu à cause du Covid-19

Iran : plus de 44.500 décès dus au coronavirus dans 323 villes

Iran : Romina, 13 ans, décapitée par son père

La police de la province du Guilan (nord) a arrêté un père de famille la semaine dernière à Hovigh. L’homme est accusé d’avoir décapité sa fille de 13 ans en guise de punition.

Romina Ashrafi s’est enfuie de chez elle avec son compagnon âgé de 35 ans après que son père s’était opposé à leur mariage. La police a retrouvé le couple. L’adolescente a eu beau dire qu’elle craignait pour sa vie, elle a tout de même été renvoyée chez elle.

[...]

Le droit pénal iranien réduit les peines des personnes condamnées pour avoir tué ou blessé un enfant dans le cadre d’un «crime d’honneur». [...]

20min.ch

Nos remerciements à Dany Riviera

 

Déjà 130 crimes : un jeune Syrien de 15 ans encore sur le banc des accusés après une attaque au couteau en Thuringe

Après une attaque au couteau survenue début 2020 à Gera, en Thuringe, qui a fait deux blessés graves, le ministère public a engagé des poursuites contre trois jeunes hommes. L'auteur principal présumé, originaire de Syrie, n'est âgé que de 15 ans.

Selon une enquête de FOCUS Online, ce jeune traumatisé par la guerre a déjà commis plus de 130 crimes. Il a passé près d'un an en détention et il a été condamné à une longue peine de prison en 2019. Mais il n'a pas eu à la faire.

Trois bons mois après une attaque au couteau à Gera, en Thuringe, au cours de laquelle deux hommes ont été gravement blessés, le ministère public de Gera a accusé trois protagonistes. L'affaire est pendante devant le tribunal régional de Gera.

Les accusés sont originaires de Syrie, d'Iran et d'Afghanistan.

Selon le rapport, le principal suspect, Mohammad D., âgé de 15 ans et originaire de Syrie, doit répondre d'une tentative d'homicide involontaire. Les deux autres protagonistes sont accusés de lésions corporelles graves. Il s'agit de Ramin N., 19 ans, d'Iran, et d'Ali Sina M., 21 ans, d'Afghanistan.

Le trio aurait attaqué deux hommes dans le centre-ville de Gera dans la nuit du 10 février 2020 et les aurait gravement blessés à l'arme blanche. Un ingénieur en développement de 28 ans, originaire de Gera, a subi des coupures grave au visage. Son ami de 34 ans, qui travaille comme professeur dans un collège technique, a été gravement blessé à l'oreille. Les deux victimes ont dû être hospitalisées et opérées.

[...]

Comme FOCUS Online l'a appris des milieux judiciaires, les trois accusés ont déjà attiré l'attention par plusieurs actes criminels et violents. L'auteur principal présumé, Mohammad D., est connu de la police et de la justice pour plus de 130 infractions.

Long casier judiciaire : violence, drogue, intrusion

Parmi les infractions enregistrées figurent : les lésions corporelles volontaires (5 cas), la tentative d'extorsion grave, les lésions corporelles dangereuses, la menace et le vol (2 cas chacun), les dommages aux biens, la fraude aux services, l'acquisition de drogue (23 cas), la possession et le trafic de drogue (6 cas chacun) et l'intrusion dans 89 cas.

Mohammad D. a été placé en détention préventive pendant près d'un an à cause de ces infractions. Le 14 mars 2019, le tribunal de la jeunesse du tribunal de district de Gera l'a condamné à deux ans et huit mois de prison. Cependant, le tribunal régional de Gera a annulé la sentence en octobre 2019.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Focus.de


Rappels :

Ylva Johansson, commissaire européenne : « L’immigration ne doit être considérée que sous un angle positif. Les migrants font partie de nous. »

Royaume-Uni : vouloir réduire l’immigration peu qualifiée serait injuste selon la gauche qui s’en prend au projet de loi de Boris Johnson

Zemmour : « L’immigration est très dangereuse pour les pays occidentaux. Il faut supprimer le regroupement familial, supprimer le droit du sol, des expulsions… »

France : 4 faux policiers arrêtés. “Des iraniens, dont deux sont connus en Belgique, en Suisse et en Allemagne pour des faits de vol”

Ils se faisaient passer pour des policiers et prétextaient des contrôles d'attestations de déplacement pour voler des automobilistes : quatre Iraniens ont été interpellés après avoir sévi pendant plusieurs semaines en Ile-de-France, a-t-on appris dimanche de source policière.

[...]

Lors de sa garde à vue, seul un des quatre interpellés a reconnu une partie des faits. Parmi eux, deux sont connus en Belgique, en Suisse et en Allemagne pour des faits de vol. «C'est une forme de délinquance très mobile», souligne le chef de la Sûreté départementale de Seine-et-Marne.

Le Figaro

Nos remerciements à Dany Riviera

 

Coronavirus : 838 morts en 24 heures en Espagne, nouveau record.

L'Espagne a enregistré 838 morts du coronavirus en 24 heures, un nouveau record quotidien. Ce qui porte le bilan de la pandémie à 6528 morts. L'Iran continue lui aussi de ployer sous la pandémie.

Le nombre de cas confirmés a atteint 78'797, une progression de 9,1% en un jour dans le second pays le plus endeuillé par le Covid-19 après l'Italie. Le nombre de personnes guéries a aussi augmenté de 19,7% en 24 heures à 14'709.

[...]

Iran

De son côté, l'Iran a annoncé 123 nouveaux décès dus au coronavirus, ce qui porte à 2640 morts le bilan officiel de la pandémie dans ce pays, aussi l'un des plus touchés par la maladie du Covid-19.

Les autorités sanitaires ont recensé 2901 nouveaux cas de contamination au cours des dernières 24 heures [...]

Lfm.ch

Coronavirus: Nouveau record en Espagne, 832 morts en 24 heures. La France commande plus d’un milliard de masques.

Espagne et Iran

En Espagne, le nombre de morts en 24 heures dus à la pandémie de coronavirus a encore progressé à 832, selon le dernier bilan officiel samedi. Ce qui porte le nombre de décès à 5690 dans le pays. L'Espagne est le deuxième pays comptant le plus grand nombre de morts du Covid-19 dans le monde derrière l'Italie.

En Iran, les autorités ont annoncé samedi à la mi-journée 139 nouveaux décès au nouveau coronavirus. Ce nouveau décompte porte à 2517 morts le bilan officiel de la pandémie en Iran, l'un des plus touchés par la maladie.

Les autorités sanitaires ont recensé 3076 nouveaux cas de contamination au cours des dernières 24 heures, a précisé Kianouche Jahanpour, porte-parole du ministère de la Santé lors de son point de presse télévisé quotidien. Au total, 35'408 cas ont été déclarés officiellement en Iran.

La France a commandé plus d'un milliard de masques

La France a commandé «plus d'un milliard» de masques notamment à la Chine pour faire face à l'épidémie de Covid-19, a indiqué samedi le ministre de la Santé Olivier Véran.

«Un pont aérien étroit et intensif entre la France et la Chine a été mis en place de manière à faciliter les entrées des masques sur notre territoire», a déclaré le ministre au cours d'une conférence de presse en rappelant que la France a besoin de 40 millions de masques par semaine.

Le ministre a également annoncé que le gouvernement souhaite augmenter le nombre de lits en réanimation pour faire face à l'afflux de malades. «Les capacités initiales de la France étaient de 5000 lits de réanimation. Elles ont été augmentées (...) à 10'000 lits. Désormais, nous souhaitons atteindre un objectif de 14'000 à 14'500 lits de réanimation sur tout le territoire national», a-t-il annoncé.

TdG

 

Iran : les Mensonges des Mollahs sur le Coronavirus

 Majid Rafizadeh-12 mars 2020

  • Le Guide Suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a récemment qualifié le coronavirus de « bénédiction ».
  • La situation est devenue si périlleuse que certains membres du Parlement iranien ont osé prendre la parole et dénoncer les carences de l'establishment théocratique.
  • La dissimulation et les mensonges des dirigeants iraniens ont contribué à la propagation du coronavirus à d'autres pays. En considérant le coronavirus comme une "bénédiction", le Guide Suprême iranien laisse entendre qu'il a pour objectif de propager le virus dans d'autres pays, en particulier Israël et l'Occident.

Le Guide Suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a récemment qualifié le coronavirus de «bénédiction». La République islamique d'Iran est, après la Chine, son alliée, le second foyer de coronavirus au monde. Les mensonges et dissimulations des mollahs au pouvoir en Iran ont fait de ce pays l'un des principaux centres de propagation du virus au reste de la planète.

Les autorités iraniennes ont d'abord affirmé que personne en Iran n'avait contracté la maladie. Mais très vite, des fuites ont permis de comprendre que de hauts responsables iraniens avaient décidé de cacher la vérité.

Chaque fois qu'elles ont été en position de fournir des informations, les autorités iraniennes ont déclaré qu'elles n'étaient pas autorisées à communiquer sur le nombre réel de personnes infectées ou décédées. Ainsi, le président de la Faculté de médecine de Qom, Mohammad Reza Ghadir, a déclaré à la télévision publique iranienne que le ministère de la Santé avait interdit de divulguer des statistiques sur l'épidémie de coronavirus.

La question est : les mollahs au pouvoir considèrent-ils le coronavirus comme un outil du djihad mondial et tentent-ils délibérément de le propager à d'autres pays ? Comment comprendre autrement que le premier ayatollah iranien qualifie le coronavirus de « bénédiction » ?

Non seulement le régime iranien refuse d'informer la population et la communauté internationale sur l'impact de l'épidémie de coronavirus dans le pays, mais en outre, il ne prend pas les mesures et les précautions nécessaires pour enrayer l'épidémie.

Qom est aujourd'hui l'épicentre de la dissémination du virus au plan national et international, mais le président iranien Hassan Rouhani a précisé que le gouvernement n'avait pas l'intention de mettre la ville en quarantaine ni aucune autre ville d'ailleurs.

Bien que les dirigeants iraniens soient conscients du nombre élevé de personnes contaminées, ils n'ont pas interrompu leurs déplacements à l'étranger.

Le site Internet Eghtesad Online a écrit le 19 février que les responsables iraniens qui avaient affirmé avoir suspendu leurs vols ont menti.

Il est important de rappeler au public que les compagnies aériennes iraniennes, en particulier Iran Air et Mahan Air, ont été utilisées pour le transport illicite d'armes et de personnel militaire, y compris des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le corps d'élite de la Force Qods et les miliciens Basij. Les avions de ces compagnies aériennes desservent généralement des pays comme la Syrie sans être annoncés. Mahan Air est interdit de vol dans plusieurs pays dont l'Allemagne et la France.

La République islamique ne dispose pas des moyens de mesurer l'impact de la maladie en Iran. Mohammad Reza Ghadir a confirmé que « la plupart des tests doivent être effectués à Téhéran, et que l'annonce a lieu ensuite à Téhéran ». Le régime semble également dans l'incapacité de procéder à des examens médicaux individuels complets. Après la mort de plusieurs personnes à l'hôpital Kamkar de Qom, un employé de l'hôpital a déclaré :

« Nous ne disposons pas de statistiques précises ; nous avions des décès suspects depuis 10 jours et, jusqu'à il y a deux jours, tous étaient enterrés sans examen minutieux. La probabilité est forte que ces personnes aient été contaminées par le virus. »

La situation est devenue si périlleuse que des élus au Parlement iranien ont osé se manifester et critiquer l'establishment théocratique pour ne pas avoir traité le dossier sérieusement.

Ahmad Amirabadi, membre du parlement iranien, s'est livré à quelques révélations lors de son entretien avec l'agence de presse ILNA (Iranian Labour News Agency). Il a déclaré :

« Toutes les mesures prises pour contrôler le coronavirus ont échoué, Qom n'a pas réussi à empêcher sa propagation.

« Les infirmières manquent de vêtements de quarantaine appropriés et ont la peur au ventre quand elles s'occupent des patients. Les infirmières ont beaucoup de problèmes et ont peu de postes d'infirmeries. Qom manque également de kits de laboratoire.

« Nous devons garder notre calme, mais face à l'ampleur de la crise rien ne nous oblige à faire comme si rien ne s'était passé ... L'épidémie de coronavirus est à Qom depuis trois semaines et cela a été annoncé tard. »

La dissimulation et les mensonges des dirigeants iraniens ont contribué en sous- main à la propagation du coronavirus en dehors des frontières de l'Iran. En appelant le coronavirus une "bénédiction", le Guide Suprême iranien semble suggérer que son objectif est de propager le virus dans d'autres pays, en particulier Israël et l'Occident.

Majid Rafizadeh, stratège et consultant en affaires, est un universitaire diplômé de Harvard, politologue, membre du conseil d'administration de la Harvard International Review et président du Conseil international américain sur le Moyen-Orient. Il est l'auteur de plusieurs livres sur l'islam et la politique étrangère américaine. On peut le contacter à [email protected]

source:https: //fr.gatestoneinstitute.org/15728/iran-mensonges-coronavirus

L’Iran libère 70 000 prisonniers à cause du coronavirus

(9.03.2020) L'Iran a libéré environ 70 000 prisonniers en raison de l'épidémie de coronavirus dans le pays, a déclaré lundi le chef du pouvoir judiciaire iranien, Ebrahim Raïssi […].

« La libération des prisonniers, dans la mesure où elle ne crée pas d'insécurité dans la société ... va se poursuivre », a-t-il déclaré.

M. Raïssi n'a pas précisé si et quand les personnes libérées devraient retourner en prison.

Reuters

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(8.03.2020) Avec l'épidémie de coronavirus qui a touché l'Iran, les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques, sont dans une situation désastreuse un peu partout […]. Dans toutes ces prisons, des détenus ont été contaminés mais ne sont pas mis en quarantaine, et aucun traitement sérieux ou mesure préventive n'est entrepris. Les prisonniers politiques souffrant de restrictions supplémentaires courent de plus grands risques […].

NCR-Iran

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(4.03.2020) Iran : 54 000 prisonniers libérés pour éviter la propagation du coronavirus

Le gouvernement iranien a temporairement libéré 54 000 personnes des prisons pour éviter la propagation du coronavirus […],

Les autorités ont également annoncé que le nombre total d’infections était passé à 2 922.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Esmaili, a déclaré aux journalistes que 54 000 détenus avaient été libérés, après avoir été testés négatifs au Covid-19. Les détenus ont payé une caution. Les «prisonniers de sécurité» condamnés à plus de cinq ans ne seront pas libérés.

[…]

AfrikMag via MicrosoftNews

(3.03.2020) Article plus complet en anglais : BBC

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(27.02.2020) Des prisonniers iraniens soupçonnés d'avoir contracté le coronavirus

[…] Il règne une atmosphère de panique dans de nombreuses prisons iraniennes.  […]

CSDHI

Comment le régime iranien a propagé le coronavirus au Moyen-Orient

[…]

Lundi, le responsable iranien Ahmad Amirabadi a déclaré qu’il y avait eu jusqu’à 50 décès en Iran dus au coronavirus. Le régime a fait ce qu’il sait faire de mieux : il a cherché à le faire taire et à le condamner pour avoir diffusé la nouvelle, affirmant que seulement 12 individus étaient morts du virus et qu’il n’y avait que 61 cas dans le pays.

Cependant, depuis cinq jours, l’Iran sait qu’il y a probablement eu plus de cas concentrés dans la ville sainte de Qom, où les pèlerins religieux se rassemblent.

Les Iraniens ont été largement laissés dans l’ignorance depuis mercredi dernier, lorsque deux décès dus au coronavirus ont été annoncés en République islamique. Le régime voulait que les élections se déroulent bien le 21 février, il a donc cherché à empêcher toute nouvelle du virus pendant des jours.

Samedi, il était trop tard et le pays a décidé de fermer les écoles et les universités. Mais les Iraniens et d’autres pèlerins qui sont venus à Qom et sont tombés malades du virus étaient déjà en route.

Ils sont retournés par avion à Najaf en Irak et via Dubaï à Bahreïn, et sont arrivés au Koweït et à Oman. L’Iran n’a informé ses voisins que trop tard. Vendredi dernier, des responsables du gouvernement turc avertissaient déjà qu’il pourrait y avoir 750 cas en Iran.

Le vice-ministre iranien de la Santé Iraj Hairichi (nos images) et le député Mahmoud Sadeghi disent maintenant qu’ils sont malades du virus, et les responsables admettent que beaucoup d’autres sont malades. De nouveaux cas à Oman et à Bahreïn ont été annoncés mardi – tous liés à l’Iran.

L’Iran a maintenant mis le feu au Moyen-Orient en répandant les craintes de propagation du coronavirus. Le virus était principalement limité à la Chine jusqu’à il y a deux semaines. Il s’est ensuite rapidement déplacé vers l’Italie et la Corée du Sud, où l’on pense qu’il y aurait respectivement des centaines et 1 000 cas. Mais le régime de Téhéran a délibérément caché le nombre de malades.

Il l’a peut-être fait en partie par incompétence, avec un ministère de la Santé qui ne savait pas comment trouver, mettre en quarantaine ou tester les malades. En fait, l’Iran n’a pas fait ce que la Chine ou l’Italie ou d’autres pays ont fait. Il n’a pas été transparent et n’a même pas mis en quarantaine les cas repérés à Qom ou ailleurs. Au lieu de cela, l’Iran a agi comme un incubateur.

Dimanche, le président iranien Hassan Rouhani s’est entretenu avec une délégation autrichienne. Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif a souri et ri avec les Autrichiens. Le virus était une grosse blague pour le président et le ministre. Zarif a ensuite plaisanté en disant qu’il n’avait pas le virus. Rouhani a affirmé que le virus ressemblait aux sanctions américaines : il semblait pire qu’il ne l’était.

[…]

Les voisins de l’Iran en ont assez du manque de transparence du régime. Ils ont fermé leurs frontières ou institué des contrôles drastiques. Les personnes qui ont voyagé en Iran et sont arrivées à Nadjaf en Irak, à Bahreïn et à Oman sont maintenant malades. Il y a huit cas au Koweït et six à Bahreïn.

[…]

Article entier (mardi 25.02.2020)

L’Iran a été placé sur la liste noire contre les risques permanents du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme, etc.

Publié par Christian Larnet le 23 février 2020

Un organisme mondial de surveillance du blanchiment d’argent basé à Paris a annoncé qu’il avait placé l’Iran sur sa liste noire des États pratiquant le blanchiment d’argent.

Le Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) a déclaré vendredi qu’il avait placé l’Iran sur sa liste noire après que ce pays ait manqué à dix promesses faites de faire adopter et appliquer des lois contre le financement des groupes terroristes.

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L’Iran présente « d’importantes lacunes stratégiques dans son régime de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération », a déclaré le GAFI, appelant tous ses membres à appliquer « une diligence accrue et, dans les cas les plus graves, les pays sont invités à appliquer des contre-mesures pour protéger le système financier international contre les risques permanents de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de prolifération des financements émanant du pays ».

Le GAFI prend actuellement des mesures pour décourager et entraver davantage les investissements étrangers en Iran, aggravant ainsi l’isolement économique déjà sévère du pays.

Le GAFI, un groupe intergouvernemental basé à Paris, a donné à l’Iran plusieurs chances de se conformer à ces mesures.

Pompeo à l’Iran : « Soyez normaux !

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a félicité le GAFI pour avoir appelé ses membres à « réimposer les contre-mesures nécessaires pour protéger le monde des menaces de financement du terrorisme émanant de l’Iran ».

« L’Iran doit se comporter comme une nation normale, sinon il continuera à payer pour son financement du terrorisme », a-t-il déclaré.

L’Iran reste le premier État au monde à financer le terrorisme, selon le rapport du Département d’État américain sur le terrorisme pour 2018, publié en novembre 2019, un titre douteux qu’il a détenu pendant plusieurs années consécutives.

Le rapport note que l’Iran a dépensé près d’un milliard de dollars par an pour soutenir des groupes terroristes qui « lui servent de relais et étendent son influence malveillante à travers le monde ».

Ces groupes comprennent le Hezbollah au Liban, ainsi que le Hamas et le Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza. Ces trois groupes sont déterminés à détruire Israël et, en tant que mandataires de Téhéran, ils agissent sur les intentions éliminationnistes de l’Iran à l’égard d’Israël.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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