[Vidéo] Invasion de l’Irak en 2003 : le crime de guerre qui gène l’administration Biden

Toutes les guerres d'invasion se valent-elles ? En tout cas, pour l'administration Biden, il faut poursuivre Poutine pour la guerre en Ukraine mais pas Bush pour la guerre en Irak !

 

Irak : Le pape François dénonce “le terrorisme qui abuse de la religion”

Comme le relaye La Croixle pape a rencontré ce samedi 6 mars, dans la matinée, le grand ayatollah Ali al-Sistani à Nadjaf, avant de célébrer la messe dans la cathédrale chaldéenne Saint-Joseph, à Bagdad. Dans le cadre de cette rencontre, le pape a tenu des propos très forts contre le terrorisme. « Nous ne pouvons pas nous taire lorsque le terrorisme abuse de la religion », a-t-il lancé en rappelant, dans des propos rapportés par Le Figaro, que «le terrorisme, quand il a envahi le nord de ce cher pays, a détruit de façon barbare une partie de son merveilleux patrimoine religieux, dont des églises, des monastères et des lieux de culte de diverses communautés.»

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Valeursactuelles.com


Dans un discours aux autorités irakiennes en cours d'après-midi, le chef de l'Eglise catholique a évoqué les atrocités commises par le groupe Etat islamique (EI) en 2014 contre la minorité yézidie, dont des milliers de femmes ont été réduites à l'esclavage sexuel.

"Je ne peux pas ne pas rappeler les Yézidis, victimes innocentes de barbaries insensées et inhumaines, persécutés en raison de leur appartenance religieuse dont l'identité même et la survie ont été menacées", a-t-il dit.

Le pape François a aussi plaidé pour que "personne ne soit considéré comme citoyen de deuxième classe" dans un pays musulman où les chrétiens ne sont plus que 1% des 40 millions d'habitants. "Il est indispensable d'assurer la participation de tous les groupes politiques, sociaux et religieux, et de garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens", a-t-il dit.

Appel à la réconciliation

A la veille de ce voyage historique, le pape avait déjà adressé jeudi un message vibrant et très personnel à la population irakienne, évoquant ses "années de guerre et de terrorisme" et appelant à "la réconciliation".

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RTS

Irak : Marie, chrétienne, vendue 13 fois par Daech, réduite en esclavage dans le cadre de la charia, la constitution islamique

Marie vivait à Qaraqosh en Irak quand les djihadistes de l’État islamique l’ont enlevée en 2014. Sara Daniel, grand reporter depuis 15 ans au Moyen-Orient, et Benoît Kanabus, professeur à l’université d’Erbil, ont réussi à la retrouver pour recueillir son témoignage.

Vous remarquerez qu'il n'y a aucune féministe pour hurler lorsqu'il s'agit de barbares musulmans.

 

 

Visible également sur ce lien : https://sendvid.com/geom2xab

 

Via Fdesouche

L’archevêque de Mossoul : “L’Europe est naïve face au terrorisme et à l’immigration incontrôlée”

L'Union européenne a sans doute été à la traîne des peuples européens qui se sont courageusement mobilisés pour exprimer leur solidarité avec les chrétiens d'Orient en général et les chrétiens d'Irak en particulier".

  • "Nous avons conservé des valeurs naturelles : la défense et la promotion de la famille, une foi vivante, la fierté de nos identités et de nos racines. Toutes choses que je vois disparaître lentement en Europe" [NDLR : Le multiculturalisme imposé par la gauche et la fausse droite en sont évidemment les moteurs].
  • "En Europe, vous négligez l'importance de vos trésors, de vos cultures, de votre civilisation. Et vous cédez parfois la place à des mouvements fondamentalistes ou salafistes qui imposent progressivement leurs idéologies à leur entourage, pour devenir porteurs de haine et de manque de respect envers les pays qui les accueillent".
  • "Pour le terrorisme, si vous ne le faites pas disparaître par la loi et la fermeté, c'est vous et vos enfants qui êtes exposés au danger d'être mis à genoux".
  • "L'Europe devient l'enfant malade du monde moderne, parce qu'elle s'éloigne de sa foi et de ses racines culturelles et religieuses."

1. Vous avez été nommé et présélectionné pour le Prix Shakarov 2020, le plus important prix des droits de l'homme en Europe. Pensez-vous que l'Europe a reconnu la souffrance des chrétiens persécutés au Moyen-Orient ou qu'il y a eu trop de silence sur cette question pendant le règne de terreur d'Isis ?

Je pense que l'Union européenne était consciente des persécutions qui ont touché les chrétiens en Irak, en Syrie, en Egypte, mais aussi au Liban où il y a des attaques comme dans le village de Qaa dans le nord de la Bekaa.

Mais je crois que cette prise de conscience était difficile à verbaliser. Charles Peguy, auteur bien-aimé des catholiques français, nous rappelle qu'il faut "voir ce que l'on voit" et donc dire la souffrance que l'on voit même quand elle déstabilise nos grilles d'analyse, nos convictions géopolitiques, notre politiquement correct.

L'Union européenne a sans doute pris du retard par rapport aux peuples européens qui se sont courageusement mobilisés pour exprimer leur solidarité avec les chrétiens d'Orient en général et les chrétiens d'Irak en particulier. Sur le terrain, dans les camps de réfugiés, dans nos diocèses, au milieu de Ninive et au Kurdistan irakien, nous avons vu des dizaines de volontaires venus d'Europe pour exprimer leur amitié et leur proximité avec les personnes déplacées et les réfugiés. Nous avons vécu une véritable solidarité qui a été exemplaire.

Je reconnais également que ma nomination pour ce prix n'est pas pour moi. C'est une reconnaissance et une preuve de cette prise de conscience. Je souhaite qu'elle soit durable. La Mésopotamie et l'Irak doivent redevenir des centres de civilisation qui offrent leurs fruits au monde entier. Et les chrétiens seront des acteurs majeurs de cette renaissance.

2. Quel est l'avenir des chrétiens au Moyen-Orient ? Y a-t-il une chance qu'ils rentrent chez eux ? Que peut faire l'Europe pour les aider ?

Il y a différents défis à relever. Le premier est celui de l'enracinement. Aujourd'hui, la communauté internationale n'est pas suffisamment consciente du danger d'un Orient vidé de ses chrétiens. Une bonne partie de notre vocation est d'être le sel de la terre au milieu de la dévastation et des tensions. Que se passera-t-il si nous partons ?

Certains reviennent déjà parce qu'ils se rendent compte que l'Occident n'est pas le paradis perdu, ni les délices des "Jardins suspendus de Babel" qui leur avaient été promis. Ils reviennent aussi parce qu'ils sont spirituellement et culturellement orientaux et que sur leur chemin d'identité, le retour à la terre de leurs pères est souvent une étape de construction ou de reconstruction.

Que pouvons-nous faire pour nous aider à poursuivre notre vocation au Proche-Orient ? Trois choses : prier, construire, alerter. Nous devons travailler pour la sécurité, culturelle et physique, de nos communautés afin qu'elles puissent toujours mieux comprendre le sens de leur présence. Nous ne devons pas être des chrétiens habités par la peur, mais des hommes remplis de leur mission : témoigner de Jésus-Christ. C'est paradoxal pour le monde moderne, mais c'est la leçon des premiers chrétiens. Au milieu du péril, plus nous témoignons, et plus nous prions, plus nous sommes en sécurité. Car en fin de compte, notre sécurité n'est pas du monde, elle est pour le monde, et elle vient principalement d'en haut.

Cela ne signifie pas que nous ne devons pas tout faire pour assurer notre situation concrète. Je crois que pour cela, notre collaboration saine et libre avec les États doit être soutenue, encouragée et défendue. Enfin, j'espère que l'Europe est consciente du danger de l'émergence d'idéologies aussi néfastes que celle de l'EI, et qu'elle réagira plus fortement si cette idéologie réapparaît.

3. Que conseillez-vous à l'Europe sur la manière de faire face au terrorisme et aux islamistes fondamentaux ? Voyez-vous un danger dans les politiques de portes ouvertes en matière d'immigration ?

Ma première leçon est celle de la foi. L'islamisme comble un vide, une lacune. À l'Est, nous regardons souvent l'Europe avec des yeux envieux. Mais nous avons conservé des valeurs naturelles : la défense et la promotion de la famille, une foi vivante, la fierté de nos identités et de nos racines. Toutes ces choses que je vois disparaître lentement en Europe. Je l'ai dit au Parlement européen : "J'ai plus peur pour l'Europe que pour l'Irak". Ici, d'une certaine manière, nous avons tout perdu ; ici, vous négligez l'importance de vos trésors, de vos cultures, de votre civilisation. Et vous cédez parfois la place à des mouvements fondamentalistes ou salafistes qui imposent progressivement leurs idéologies à leur entourage, pour devenir porteurs de haine et de manque de respect envers les pays qui les accueillent.

Cette approche doit être la première. Deuxièmement, il faudrait être myope pour ne pas voir que l'Europe est naïve face au terrorisme et à l'immigration incontrôlée et non surveillée. En tant qu'humain et chrétien, je crois à la place primordiale du voisin et à son immersion. Ils trouveront toujours en moi le cœur d'un frère qui les aime. Je suis également amoureux des cultures européennes : ils trouveront toujours en moi un ami qui les conseille. Tous ces gens ne viennent pas pour vous aimer, ni pour servir les pays qui les accueillent. Si vous ne contrôlez pas et ne combattez pas les hors-la-loi, et ceux qui refusent les valeurs de votre pays et les droits de l'homme, et imposent leurs propres lois, vous perdrez votre mode de vie, votre culture, votre paix.

 

Pour les catholiques, la naïveté n'est pas la charité, la prudence l'est. Il est indispensable d'avoir un œil pour l'amour, et un œil pour la prudence, c'est ainsi que vous êtes invités à regarder la migration.

 

Quant au terrorisme, si vous ne le faites pas disparaître par la loi et la fermeté, c'est vous et vos enfants qui êtes exposés au danger de l'agenouillement.

 

 

4. Craignez-vous que les chrétiens puissent être persécutés également dans le monde occidental ?

Ils souffrent de persécution et ce, depuis longtemps. Je suis dominicain. Je sais que les congrégations ont été expulsées de France au début du 20e siècle. Il était nécessaire que les religieux donnent leur vie pour leur patrie dans les tranchées de guerre afin de pouvoir retourner en France. C'est le père Henri Lacordaire, avocat et dominicain qui a rétabli l'Ordre en France en 1838, qui a prêché pour vivre "Dieu et la liberté".

L'Europe devient l'enfant malade du monde moderne, car elle s'éloigne de sa foi et de ses racines culturelles et religieuses. À force de se détourner de l'Église et de son héritage, elle tombe amoureuse des pires idéologies fondamentalistes, laxistes ou individualistes, tant qu'elles s'opposent à ceux qui l'ont construite. C'est une immense douleur pour ceux qui aiment l'Europe. Une douleur qui ne pourra être réparée que par l'éducation et la culture, par la connaissance et la sortie d'une fausse vision de la laïcité, qui ne doit pas être instrumentalisée pour s'opposer à Dieu et aux valeurs spirituelles.

La laïcité est la distinction entre Dieu et l'État, et non des contraires. "Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu", a dit notre Seigneur Jésus-Christ. (Marc, XII, 13-17).

Nous devons craindre les faux dieux, les esclavagistes, la violence et l'épée, et ne pas nous détourner du Dieu de l'amour et de la paix. Les chrétiens du monde entier vivent une véritable épreuve, et donnent toujours des martyrs, à cause du fanatisme d'un dieu de l'épée et de la violence. Malheureusement, vous avez aussi vos martyrs assassinés par la même idéologie et par les mêmes groupes fanatiques. Partout en Europe, des gens tombent à cause de l'idéologie islamiste expansionniste. Le père Hamel et son assassinat, comme beaucoup d'autres victimes innocentes en Europe, auraient dû être l'occasion d'une prise de conscience et d'une vigilance accrue. Dommage que cela n'ait pas été le cas.

Europe : Réveille-toi.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Europeanpost.co

Suisse : Halmat Ali Aziz enlève son fils et s’installe en Irak, son pays d’origine

Un trentenaire a emmené son enfant de 4 ans en Irak sans en informer la mère, qui a la garde du garçon. L’affaire est traitée comme un enlèvement.
[...]

Le père et son fils ont été vus pour la dernière fois à Steinhausen le 27 juin. La mère, qui a la garde du garçon, a signalé la disparition. Les autorités ont ouvert une enquête pour enlèvement présumé.

20min.ch


Réaction d'un internaute le 21 juillet déjà concernant cette affaire :

 

 

Note : Dans un article du 22 juillet, il est mentionné que le père est bel et bien originaire d'Irak.

Allemagne : 5 demandeurs d’asile d’Afghanistan, d’Iran et d’Irak jugés pour avoir violée une jeune adolescente à 10 reprises

Après le viol d'une jeune fille de 14 ans, cinq hommes devront bientôt répondre de leurs actes devant le tribunal régional d'Ulm.

Les individus sont accusés d'avoir utilisé des narcotiques pour neutraliser la jeune fille et de l'avoir violée à dix reprises.

Le procès devrait se dérouler sur 13 jours, entre le 9 juillet et le mois de novembre, a annoncé le tribunal mardi.

Les demandeurs d'asile d'Afghanistan, d'Iran et d'Irak sont accusés de viols, parfois multiples, et de participation à ces viols.

Fin octobre 2019, les accusés, âgés de 14 à 27 ans, auraient persuadé la jeune fille du centre ville d'Ulm de les accompagner dans un hébergement de l'Illertal.

[...]

L'un des accusés a reconnu les crimes. Les autres réfutent ces accusations.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Tag24.de


Rappels :

Ylva Johansson, commissaire européenne : « L’immigration ne doit être considérée que sous un angle positif. Les migrants font partie de nous. »

L’ONU appelle les gouvernements « à promouvoir la régularisation des migrants en situation irrégulière »

Neubrandenburg (All.) : Encore une bagarre de masse entre migrants.

Grèce : une église transformée en latrines par des migrants illégaux

Suède : Un migrant accusé du viol d’une fillette de trois ans. Il lui aurait également transmis une maladie sexuelle

L’ambassade US de Bagdad attaquée par des manifestants, de nombreux blessés – images

Sputnik . -  A. Savin

Des centaines d'Irakiens ont tenté de pénétrer le 31 décembre dans l'ambassade des États-Unis à Bagdad après les frappes aériennes meurtrières américaines effectuées le 29 décembre contre 5 bases du groupe armé chiite irakien Kataeb Hezbollah. Des manifestants ont par ailleurs tenté d'incendier l'enceinte du bâtiment et brûlé des drapeaux étoilés.

Des centaines de manifestants ont attaqué mardi 31 décembre l'ambassade des États-Unis de Bagdad, brûlant des drapeaux étoilés, arrachant des caméras de surveillance et criant «Mort à l'Amérique». Ceci intervient après des raids américains meurtriers menés contre le Kataeb Hezbollah, un mouvement chiite soutenu par l'Iran, selon l'AFP.

«Plus de 20 manifestants ont été blessés par balles et par des bombes lacrymogènes», indique le communiqué du service de presse des Unités de mobilisation populaire.

Les participants au cortège funéraire des 25 combattants tués dans ces raids en Irak sont parvenus à traverser sans encombre l'ensemble des checkpoints de l'ultrasécurisée Zone verte de Bagdad où siège l'ambassade. Mais les forces de sécurité irakiennes se sont ensuite interposées aux portes de celle-ci.

Des manifestants ont tenté d'incendier l'enceinte de l'ambassade, selon une vidéo diffusée par des témoins. Ils ont également attaqué un poste de sécurité situé à l'entrée de l'ambassade en cassant les vitres avec un marteau puis en l'incendiant, selon Reuters et les images circulant sur les réseaux sociaux. Les forces de sécurité irakiennes ont tiré des lacrymogènes pour les disperser.

Trump accuse l'Iran d'avoir orchestré l'attaque contre l'ambassade US

En réagissant à ces événements, le Président américain a vivement condamné les actions des manifestants et a blâmé Téhéran pour avoir orchestré l'attaque.

Frappes aériennes américaines en Irak et en Syrie

Cinq bases du groupe armé chiite irakien Kataeb Hezbollah, trois en Irak et deux en Syrie, ont été frappées par les forces américaines, a annoncé le 29 décembre le Pentagone dans un communiqué.
Selon ce dernier, les États-Unis ripostent ainsi aux «attaques répétées» de ce mouvement contre les bases irakiennes qui accueillent des forces de l'opération Inherent Resolve. Le Pentagone a affirmé que le groupe Kataeb Hezbollah était responsable du récent pilonnage d’une base irakienne près de Kirkouk, lequel avait tué un sous-traitant américain et blessé quatre soldats des États-Unis, en plus de deux membres des forces de sécurité irakiennes.

Plus tôt dans la journée, la chaîne saoudienne Al-Arabiya avait annoncé que des dizaines de combattants des milices chiites irakiennes Hachd al-Chaabi avaient péri et que plusieurs autres avaient été blessés dans une attaque de drones contre une base du groupe Kataeb Hezbollah, affilié à Hachd al-Chaabi. Ce dernier a indiqué que les drones appartenaient à l’armée américaine.

L'Iran a estimé le 30 décembre que les États-Unis avaient montré leur «soutien au terrorisme» en menant en Irak des frappes aériennes.

article complet:

https://www.youtube.com/watch?v=P-4NFoO5C5U

Chrétiens en Syrie: Mgr Gollnisch dénonce le silence de la communauté internationale “On est en train de faire passer les djihadistes pour des victimes.”

Deux prêtres arméniens catholiques ont été tués lundi en Syrie, alors qu’ils se rendaient sur un chantier. Un double assassinat revendiqué par Daech.

SORT DES CHRÉTIENS EN SYRIE: LE SILENCE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

"Nous sommes horrifiés par tous les assassinats terroristes, mais chacun peut comprendre que nous sommes particulièrement émus de voir ces prêtres assassinés alors qu’ils essayaient de faire le bien, d’aider la population durement éprouvée, d’agir pour la reconstruction des bâtiments et des cœurs. Nous sommes également en colère, car dans cette région, la Mésopotamie syrienne, on ne parle absolument pas des communautés chrétiennes. On parle de la situation des Kurdes, de la Turquie, des Russes, des Américains, des Français, des Britanniques, des autorités de Damas. Mais pas des chrétiens" dénonce Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’œuvre d’Orient.

Une situation inacceptable pour le prélat, qui rappelle que les populations chrétiennes existent dans cette zone. Elles sont mêmes assez nombreuses. "Il y a des communautés diverses, des arméniens catholiques ou non, des syriens, des chaldéens, qui sont totalement au pied du débat. La communauté internationale a trop tendance à faire le silence autour de la problématique des chrétiens" ajoute-t-il.

LES CHRÉTIENS EN SYRIE, MINORITAIRES ET PACIFIQUES

Le directeur de l’œuvre d’Orient précise par ailleurs que l’offensive turque en Syrie, contre les Kurdes, a eu des effets collatéraux négatifs pour les communautés chrétiennes de la région. "Le chaos que cela a entraîné fragilise toujours les minorités. Les chrétiens sont minoritaires. Ce sont des gens pacifiques. Force est de reconnaître que des kurdes ont essayé malgré tout de chasser ces populations chrétiennes. Des écoles catholiques ont été saccagées. On a tiré à la kalachnikov sur un évêché pour faire peur, et pour chasser ces habitants" déplore Mgr Gollnisch.

La présence chrétienne en Mésopotamie syrienne. Elle a été accentuée en 1915 avec la fuite des chrétiens, devant le génocide turc. "Un génocide, faut-il le rappeler, où les kurdes ont prêté la main. Mettez vous à la place de ces Arméniens qui ont fui le génocide turc, et qui voient un siècle après l’armée turque arriver. Je ne sais pas si on est très conscient de ce que cela représente sur le plan de la mémoire et du symbole" lance-t-il.

LA MISE EN PLACE D'UNE JUSTICE INTERNATIONALE POUR LES MEMBRES DE DAECH

Evoquant plus largement la question des minorités dans cette région du monde, le directeur de l’œuvre d’Orient estime que toutes ont droit à la sécurité. "Ce sont des gens qui sont sur leurs terres. Quitter leurs terres n’est pas anodin. Cela signifierait que toute la région est menacée. La situation des minorités chrétiennes est le point révélateur de la sécurité dans cette région. Ce sont des Syriens qui ont le droit à la sécurité. Je suis obligé de le reconnaître, mais seules les autorités de Damas prennent au sérieux la question des chrétiens. Il y a une carence de la communauté internationale" déplore-t-il.

Très en colère, le président de l’œuvre d’Orient explique que "les Allemands, les Britanniques, les Français, qui ont rejoint Daech, on est en train de les faire passer pour des victimes. Mais ce ne sont pas des victimes, ce sont eux les bourreaux. Ce sont eux qui ont torturé, qui ont rejoint Daech en toute connaissance de cause. Par conséquent il est urgent que se mette en place une justice internationale, comme on l’a fait pour la Yougoslavie, pour le Kosovo, pour le Cambodge, qui procède au jugement de ces terroristes. Cela règlerait un certain nombre de questions mal posées".

Rcf.fr

 

Rappel :

La RTS milite pour le retour des «damnés de Daech»

Syrie : les milices kurdes persécutent les chrétiens d’Orient

Tandis que les bruits de bottes se concentrent autour des positions tenues par les rebelles islamistes dans la province d’Idlib, dans le nord de la Syrie des milices kurdes ont tenté de s’attaquer aux églises et aux écoles des chrétiens d’Orient à Hassakah – capitale d’un gouvernorat (province) au nord-est de la Syrie, tenue par les Kurdes avec une présence diffuse de forces spéciales américaines et françaises.

Le 30 août le conseil des prêtres chrétiens de Hassakah s’est fendu d’une déclaration pour condamner les « attaques » auxquelles se sont livrées des milices kurdes, les Asayish – connues pour leur justice sommaire, notamment vis-à-vis des ex-combattants de l’EI, sur les églises et les écoles chrétiennes, ainsi que les tentatives de confiscation arbitraire des biens qui appartenaient aux chrétiens.

Ceux-ci sont principalement des Assyriens, qui ont eu à souffrir de la mainmise de l’État Islamique (persécutions religieuses, destructions d’églises, enlèvements contre rançon, exécutions sommaires…) avant qu’il ne soit chassé par des milices kurdes et assyriennes.

Le 3 septembre, une manifestation de chrétiens a eu lieu à Hassakah – les manifestants protestaient contre l’obligation qui leur était faite, dans leurs écoles chrétiennes, de suivre le programme kurde en langue kurde, selon les programmes kurdes. Les manifestants ont déployé des bannières de la Sainte Vierge, mais aussi des drapeaux… syriens loyalistes.

Tandis que les médias occidentaux restaient silencieux sur ses persécutions, des médias turcs – toujours prompts à critiquer la mainmise kurde sur le nord-est de la Syrie où vivent aussi des arabes sunnites, des chrétiens et des populations turcophones – affirmaient qu’à Qamishli – où des tensions ont aussi éclaté entre chrétiens et kurdes – 6 enseignants opposés à l’idéologie des YPG kurdes auraient été limogés.

Le quotidien turc (pro-gouvernemental) Daily Sabah accuse les YPG kurdes d’instrumentaliser les programmes scolaires pour imposer leur idéologie aux populations sous leur contrôle au nord-est de la Syrie. Il rappelle aussi que l’ONG Human Right Watch avait accusé en août dernier les YPG d’avoir embrigadé 224 enfants qui vivaient dans des camps de réfugiés, soit cinq fois plus qu’en 2016.

Des médias syriens de tendances diverses donnent des informations plus détaillées. SelonEnab Baladi (opposition, basé à Daraya en Syrie) le gouvernement autonome kurde aurait fermé trois écoles privées syriaques à dont deux (arménienne et syriaque) à Malikiyah le 7 août, et à Derbasiya près de Hassakah, au motif qu’elles ne suivaient pas le programme scolaire kurde mais celui du gouvernement syrien de Damas, adapté à l’histoire et la culture des Syriaques. Ces écoles privées syriaques fonctionnent depuis 1953 sous l’égide du diocèse de l’Eglise orthodoxe syriaque.

Les écoles privées menacées

Selon Enab Baladi encore les Asayish kurdes auraient menacé de fermer toutes les écoles privées qui continueraient à suivre le programme scolaire de Damas plutôt que celui du gouvernement autonome kurde. Une première vague de fermeture d’écoles privées – arabes sunnites pour la plupart – avait déjà eu lieu en juillet 2017 et donné lieu à d’importantes tensions entre loyalistes et kurdes.

Suite à ces fermetures d’écoles, des organisations représentant plus de 500.000 assyriensexpatriés en Europe – et notamment en Allemagne – ont signé une lettre ouverte pour appeler les autorités kurdes à cesser d’imposer leur programme scolaire dans les écoles assyriennes et arrêter de les fermer de force. « Les inquiétudes et les craintes des communautés chrétiennes devraient être prises au sérieux et sur un pied d’égalité, sans quoi cela donnerait rapidement l’impression que les Chrétiens ne sont plus les bienvenus dans la région qui a été leur maison depuis des millénaires », adjure la missive.

Un décret administratif du PYD (affilié au PKK) oblige en effet les chrétiens d’Orient présents dans la région à « réenregistrer » leurs églises et écoles auprès des autorités kurdes sous peine de fermeture. Près de 7000 élèves sont concernés pour la rentrée 2018 et risquent de voir leur scolarité suspendue au bon vouloir des autorités kurdes.

Le parti démocratique assyrien (ADP) accuse le gouvernement autonome kurde d’« intimidation » envers les assyriens et de « nuire à l’éducation en imposant son idéologie via le programme scolaire obligatoire ». L’ADP appelle aussi le gouvernement kurde à rouvrir les écoles fermées de vive force.

Le 4 septembre, la Confédération Assyrienne Européenne a dénoncé de nouvelles attaques kurdes contre les écoles des chrétiens d’Orient dans un communiqué « Le 28 août, des hommes armés [kurdes] sont entrés dans une école privée à Qamishli et ont expulsé de vive force toute l’équipe éducative. Ces miliciens appartenaient au PYD et au Sutoro [bureau militaire syriaque, pro-kurde] et au Dawronoye, alliés du PYD. Ils ont fermé l’école en brisant les cadenas et en les remplaçant, malgré l’opposition des enseignants ». Suite à cet investissement, une manifestation d’assyriens a éclaté : « les manifestants ont brisé les cadenas pour rentrer dans l’école. Les forces Sutoro ont tiré en l’air pour disperser la foule ».

Voilà donc une nouvelle épine dans le pied du gouvernement kurde, alors qu’il est confronté à l’autre bout de sa zone, au bord de l’Euphrate – à Raqqa notamment – à une guérilla larvée dans les zones majoritairement sunnites. Ceux-ci reprochent au gouvernement autonome kurde des impôts confiscatoires, le maintien en ruines de leurs villes et villages, dévastés par la guerre contre l’État Islamique et toujours pas déminés, des difficultés de ravitaillement qui confinent à la famine, des cas de recrutement forcé dans les forces armées et une kurdisation à marche forcée.

Source

L’ONU déclare l’Irak sûr ; 4 millions de personnes sont rentrées chez elles et tous les « réfugiés irakiens » sont maintenant des faux

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies a admis que l’Iraq est désormais « sûr » et que près de quatre millions d’Irakiens sont déjà rentrés chez eux, prouvant qu’il n’y a plus d’excuse pour que les Irakiens demandent le statut de « réfugié » dans aucun autre pays.

Selon le dernier rapport de l’OIM intitulé Displacement Tracking Matrix (DTM), publié le 4 septembre 2018, « près de quatre millions de personnes sont rentrées chez elles », ajoutant que « en décembre 2017, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a déclaré la fin de la guerre du pays contre ISIS ».

« Dans tout l’Irak, les déplacés internes continuent de rentrer chez eux à un rythme régulier mais plus lent qu’en 2017. » Les gouvernorats comptant le plus grand nombre de rapatriés sont Ninewa (1,49 million), Anbar (1,27 million), Salah al-Din (près de 553 000), Kirkouk (296 000), Diyala (222 000) et Bagdad (77 000).

« Presque tous (97 %) sont retournés à leur résidence habituelle, deux pour cent dans des lieux privés, et un pour cent (19 000 personnes) demeurent très vulnérables après avoir cherché refuge dans des édifices religieux, des écoles et des bâtiments inachevés ou abandonnés. »

Selon les dernières données de l’OIM, les rapatriés « ont cité l’amélioration de la situation sécuritaire, la disponibilité de logements, le manque de moyens financiers pour rester en déplacement, l’encouragement des dirigeants communautaires et le soutien des amis et des parents comme facteurs dans leur décision de retour ».

« Les données du DTM de l’OIM ont documenté les phases de la crise et ont été cruciales pour la planification de l’aide humanitaire », a déclaré Marta Ruedas, Coordinatrice humanitaire des Nations Unies en Iraq. « Les données sur les retours sont également essentielles pour cette prochaine phase de notre soutien au rétablissement et à la réinsertion. »

La plupart de ceux qui sont rentrés chez eux ont été déplacés de la province de Ninive, dans le nord de l’Irak, vers Mossoul, la deuxième ville du pays et un bastion de l’ISIS, pendant trois ans avant que cette organisation ne soit expulsée en 2017.

Les Irakiens déplacés sont également retournés en grand nombre dans la province sunnite d’Anbar, à la frontière syrienne, où s’est déroulée la dernière grande bataille contre ISIS.

En d’autres termes, l’ONU a maintenant admis qu’il n’y a plus de menace en Irak et que tous les ressortissants irakiens qui ont demandé l’asile en Europe, en Amérique ou ailleurs sont des faux et devraient maintenant tous rentrer chez eux – s’ils étaient de véritables réfugiés.

Irak : des policiers allemands ont « libéré » secrètement d’une prison, deux djihadistes allemandes de Daesh

Selon le magazine d’information FOCUS, l’Office fédéral de la police criminelle (BKA) a, fin avril, libéré de la prison d’Erbil (nord de l’Irak) et ramené en avion à Francfort deux femmes allemandes suspectées d’être des combattantes de la milice terroriste EI. Les deux femmes ont dû y être surveillées 24 heures sur 24 en raison de leur dangerosité. Il n’y avait pas encore à ce moment de mandat d’arrêt de la Cour suprême fédérale.

Cet événement a provoqué, selon FOCUS, une brouille diplomatique, le gouvernement central irakien de Bagdad n’ayant pas été informé de l’exfiltration des deux femmes allemandes et se sentant floué.

Les policiers du BKA chargés de la sûreté de l’État n’obtiennent plus de visa depuis cet incident. Dans le passé, ils avaient le droit d’entrer en Irak pour procéder à des interrogatoires de membres de l’EI pour le compte du procureur fédéral de Karlsruhe.

(Traduction Fdesouche)

Focusl

Terrorisme djihadiste : l’Irak lance une vague massive d’exécutions capitales

Jeudi soir, le Premier ministre irakien a ordonné l’exécution immédiate des centaines de jihadistes condamnés à mort. Treize d’entre eux ont été pendus dans la nuit.

Un signal fort pour calmer la colère d’une population replongée dans les cauchemars d’un passé qu’elle pensait révolu. Le Premier ministre irakien a ordonné jeudi soir l’exécution immédiate des centaines de jihadistes condamnés à mort, en représailles à l'assassinat de huit civils par le groupe Etat islamique (EI). Ce vendredi matin, on apprenait que treize terroristes condamnés avaient été pendus dans la nuit.

13 pendaisons dans la nuit, et les photos publiées

«Ces exécutés ont été condamnés conformément à la loi antiterroriste. Ils avaient participé à des opérations armées avec des groupes terroristes, à des rapts, à des attentats à la bombe et au meurtre de civils », a précise le ministère de la Justice. La Primature avait pris soin d’indiquer que les jugements concernant ces condamnés avaient acquis un degré décisif - ce qui signifie que leur appel a été rejeté et la peine capitale ratifiée par la présidence.

Ces exécutions ont eu lieu par pendaison à la prison de Nassiriya, dans le sud de l'Irak. Le nom de cette prison est al-Hout (le requin) car quand on y rentre, on ne sort que mort, expliquent ironiquement les condamnés. Le ministère de la Justice a publié des photos des pendaisons. Sur l'une d'elles apparaissent des hommes assis au sol avant l'exécution, les yeux bandés et les mains menottées. Une autre montre les condamnés pendus à l'intérieur de la prison.

300 condamnés à mort au total

Au total, c’est plusieurs centaines de détenus qui sont visés par cet ordre d’exécution. Plus de 300 personnes, dont une centaine d'étrangères, ont en effet été condamnées à mort en Irak, et autant d'autres à la prison à perpétuité, pour appartenance à l'EI, avait-on indiqué en avril de source judiciaire. La plupart des condamnées sont Turques ou originaires des anciennes républiques de l'Union soviétique. En 2017, au moins 111 personnes avaient été pendues. En 2018, l'Irak avait déjà procédé à l'exécution de 13 personnes, dont 11 condamnées pour « terrorisme ».

Calmer la colère de la population

Ces exécutions interviennent deux jours après la découverte des corps de huit Irakiens enlevés par l'EI, qui avait diffusé une vidéo d'hommes au visage tuméfié en annonçant leur mort prochaine si des femmes jihadistes n'étaient pas libérées par Bagdad. Cette vidéo constitue le premier chantage public des jihadistes sur les autorités depuis que les forces irakiennes ont chassé le groupe de toutes ses places fortes, en décembre dernier.

Critiqué sur les réseaux sociaux pour son manque de réaction après la découverte des cadavres, le chef du gouvernement Haier al-Abadi, désireux d'être reconduit après les élections du 12 mai, a donc choisi une réponse ferme.

Source et article complet

Il existe une approche judéo-chrétienne de la guerre

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Michel Garroté -- Le terrorisme, concrètement, c'est l'emploi de la terreur. Et, par conséquent, la lutte contre le terrorisme, c'est la lutte contre l'emploi de la terreur. Vu sous cet angle, il existe une approche judéo-chrétienne de la guerre. Les pays libres et laïcs de culture (et non pas de "religion") judéo-chrétienne, sont, du fait de cette culture, en droit de faire la guerre au terrorisme, de faire la guerre à l'emploi de la terreur, de résister, par les armes, à l'emploi de la terreur, de porter cette résistance armée au-delà de leurs frontières, comme le font les Etats-Unis et Israël.
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Le problème, c'est que dans les pays libres et laïcs, les médias, et, une partie de la classe politique, voudraient "une guerre qui ne fasse pas de victimes". Dès que les Etats-Unis et Israël mènent une guerre de résistance à l'emploi de la terreur, une résistance armée à l'emploi de la terreur, nos médias, et, une partie de notre classe politique, parlent de "riposte disproportionnée" (d'une "guerre qui fait des morts" en quelque sorte). Résultat : le Hamas, le Hezbollah et les Pasdaran (par exemple) agissent en toute impunité, sachant qu'en Occident, les faiseurs d'opinion leur délivrent un droit de tuer et nous interdisent de riposter.
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A ce propos, le colonel François-Régis Légrier vient de publier un essai sur la guerre juste, intitulé "Si tu veux la paix, prépare le guerre" (cf. sources en bas de page). Par delà les traités d’histoire militaire et de stratégie, voici l’étude des principes qui doivent guider toute action politique au sujet de la guerre « afin de l’éviter quand il le faut ou de la mener à bien quand c’est nécessaire ». Son fil directeur reprend l’antique devise de l’actuelle école de guerre française : "si vis pacem, para bellum". Pour l’avoir oublié par négligence ou idéologie, notre pays a plusieurs fois payé très cher son amnésie. Oui, il existe une approche toute inspirée de sagesse évangélique pour concevoir et faire la guerre, et c’est toute l’actualité de la doctrine de la guerre « juste ».
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A propos des guerres contre les "dictateurs" de Serbie comme d'Irak, l'auteur écrit par exemple, "La guerre étant un acte politique, la dialectique consistant à assimiler un chef d'Etat à un brigand et la guerre à une opération de police est une aberration lourde de conséquences. En effet, loin de pacifier les relations internationales, cette dialectique, négation du politique, contribue à faire disparaître l'état de paix et l'état de guerre au profit d'un état de crise permanent. Elle exacerbe le sentiment d'injustice chez les peuples considérés comme des Etats-voyous ou faillis et met donc en mouvement des forces qu'il est de plus en plus difficile de contrôler. Ensuite, en assimilant la guerre à une opération de police, cette dialectique tend à confondre police et armée."
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Autre sujet d'actualité, la fameuse "guerre contre le terrorisme" :
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"Le terrorisme est un concept désignant un mode d'action - l'emploi de la terreur. Dans ces conditions, "lutter contre le terrorisme" ne veut rien dire. On combat un Etat, une organisation, mais pas un concept. Faire la guerre à un concept est une chose qui risque de durer longtemps. A cet égard, l'expression "lutte contre le terrorisme" est surtout révélatrice de l'incapacité à nommer l'ennemi et donc à l'affronter. On peut craindre que cette capitulation sémantique soit le prélude à une capitulation plus générale."
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Enfin, sur le concept même de guerre juste, qui peut choquer quelques chrétiens, l'auteur écrit : "Certes, on trouve dès l'origine du christianisme une tendance pacifiste prenant appui sur certaines phrases de l'Evangile telles que : "Je vous dis de ne pas résister aux méchants" (Matthieu 5, 39) ou encore : "Ceux qui frappent par l'épée périront par l'épée" (Matthieu 26, 52).
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Mais cette tendance, prônée notamment par Tertullien et Origène, ne sera pas reprise dans la doctrine de l'Eglise, laquelle affirme clairement l'usage légitime de la force contre les fauteurs de troubles intérieurs et extérieurs. Au IVe siècle, saint Ambroise rappelait notamment que "celui qui, en mesure de le faire, n'écarte pas de son prochain une injustice, est autant coupable que celui qui commet l'injustice" et est aussi "pleine de justice la force qui, à la guerre, protège la patrie contre les barbares" (cf. sources en bas de page).
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Adaptation & Mise en Page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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L'article :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/oui-il-existe-une-approche-toute-inspir%C3%A9e-de-sagesse-%C3%A9vang%C3%A9lique-pour-concevoir-et-faire-la-guerre.html
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Le livre :
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https://www.les4verites.com/produit/si-tu-veux-la-paix-prepare-le-guerre
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L’armée turque intensifie ses opérations illégales en l’Irak

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Michel Garroté -- L'Iran aurait "approuvé le principe" d'une opération de l'armée turque contre des combattants et combattantes Kurdes (cf. 1ère photo) dans le nord de l'Irak, a allégué, mardi 12 juin 2018, le ministre turc de la Défense Nurettin Canikli, ce que Téhéran s'est gardé de confirmer. Ankara intensifie depuis plusieurs jours ses opérations dans la région des monts Kandil, Makhmour et Kandil, bases arrières des combattants Kurdes du PKK. Le dictateur islamiste turc Recep Tayyip Erdogan a promis, lundi 11 juin 2018, "d'assécher ce marais terroriste" (Erdogan soutient les terroristes de l'EI, du Hamas et du Hezbollah ; et, de ce fait, il est mal placé pour assécher des "marais terroristes", qui plus est en dehors de son propre pays, et, en toute illégalité...).
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L'armée turque a annoncé, mardi 12 juin 2018, avoir "détruit", dans la nuit du 11 au 12, lors de raids aériens, douze cibles "liées" au PKK et "neutralisé" 34 militants kurdes entre le 1er et le 8 juin. Le gouvernement d'Ankara a également déclaré que les militaires turcs s'étaient déployés à 30 km à l'intérieur du nord de l'Irak, non loin des monts irakiens de Kandil, Makhmour et Kandil. "Nous avons proposé à l'Iran de mener cette opération ensemble. L'Iran, "au moins dans ses remarques", aurait exprimé un soutien très important", a allégué Nurettin Canikli.
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Il a également prétendu que la Turquie était "en plein accord avec l'Irak", ce que Bagdad a démenti. "Le gouvernement irakien n'acceptera aucune progression' sur son territoire, des forces turques, à la poursuite d'éléments du PKK actuellement présents dans les monts Sindjar, Makhmour et Kandil", a déclaré Saad al Hadithi, porte-parole du Premier ministre irakien Haïdar al Abadi. Une offensive turque contre le PKK, dans les monts Kandil, Makhmour et Kandil, constitue la troisième opération militaire illégale turque depuis 2016, les deux premières ayant visé les Kurdes Syriens dans le nord de la Syrie (cf. source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://fr.news.yahoo.com/larm%C3%A9e-turque-intensifie-ses-op%C3%A9rations-dans-le-nord-115722208.html
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Kurdistan : L’insoutenable misère des chrétiens déplacés

Par François Brélaz, ancien député, Cheseaux-sur-Lausanne

 

Tout d'abord, un petit traité de géopolitique...

Le peuple kurde vit sur plusieurs pays, l'est de la Turquie, le nord de la Syrie et de l'Irak et l'ouest de l'Iran. Ces territoires ont toujours été une poudrière, les kurdes revendiquant leur autonomie. En 1995 le nord de l'Irak, un territoire grand comme la Suisse, négocie une certaine autonomie avec le gouvernement de Bagdhad et cela donne la Région autonome du Kurdistan. Le 25 septembre 2017 le parlement du Kurdistan organise un référendum sur la question suivante : « Acceptez-vous l'ouverture de négociations devant aboutir à l'indépendance de la Région autonome du Kurdistan ? »

Dès l'annonce de ce référendum, la Turquie, la Syrie, l'Iran et le parlement de Bagdhad manifestent leur opposition à cette volonté sécessionniste.

J'étais à Erbil la semaine précédent le vote et constaté que le référendum n'était pas démocratique, les opposants n'ayant pas la voix au chapitre et il n'y a pas eu de débat contradictoire. A la télévision, la quasi totalité du temps d'antenne était consacré à glorifier le OUI.

Erbil compte une importante communauté chrétienne et les villes et villages proches de la frontière mais sur territoire irakien sont également chrétiens. La frontière est réelle et pour aller de Erbil à Qaraqosh, en Irak, 65 km. j'ai du franchir pas moins de 6 check-points.

L'insoutenable misère des chrétiens déplacés

A Pâques 2016, préoccupé par la situation des chrétiens d'Irak, je suis allé à Erbil et fait quelques connaissances. La France a un consulat dans cette ville et ceux qui désirent émigrer dans ce pays y demandent un visa. C'est ainsi que 2 mois plus tard je retrouvais à Lyon 2 familles venues tenter leur chance en France. Si l'une s'est bien adaptée, l'autre a eu de réelles difficultés, notamment au point de vue de l'apprentissage de français. Tant et si bien que le 14 avril 2017 Dounia, son époux et ses 3 enfants retournent à Erbil, ou plutôt à Kasnazan où la famille a vécu dans un camp de personnes déplacées avant le départ pour la France.

Leur maison de Qaraqosh étant intacte, la famille décide de retourner dans cette ville où les gens qui avaient fui reviennent petit à petit. En effet, le gouvernement d'Erbil semble pressé de fermer les camps de personnes déplacées. Le mari reprend son métier de barbier, les affaires ne sont pas brillantes mais la famille est dans son élément. Toutefois, c'est une ville où les services, notamment la poste, ne fonctionnent pas. Quant' à l'école, elle devrait reprendre en novembre au lieu d'octobre. Ils sont relativement favorisés.

 

Nidal, son mari et leurs 3 enfants habitaient Bartella, village chrétien en Irak. Lors de l'arrivée de Daech ils fuient direction Erbil. A la frontière un soldat de Daech leur demande de se convertir à l'islam, ce qu'ils refusent. Alors le soldat tape sur la tête de la dernière-née qui n'a que 2 mois. Le père proteste : on lui passe des menottes et on l'emmène. Sa famille ne le reverra jamais...

Nidal vit avec ses 3 enfants et sa mère à Ankava, le quartier chrétien d'Erbil dans un logement des plus sommaire à tout de même 300.- francs par mois. Elle fait des ménages mais cela ne lui suffit pas. Depuis son agression au passage de la frontière, la dernière-née fait des crises genre épilepsie et sa mère n'a pas les moyens d'acheter des médicaments, tout comme la grand-mère qui a du diabète...

La grand-mère est amère. Elle me dit : A un moment donné, une famille chrétienne assez aisée a fui Mossoul, je leur ai donné un étage de ma maison sans demander d'argent, et les propriétaires de notre logement, qui sont aussi des chrétiens aisés, nous demandent trop.

Sa maison ayant été incendiée, elle ne peut pas retourner à Bartella et les aides, notamment de l'église, diminuent, voire sont supprimées.

 

Bassima, aussi, vit une situation pénible. Séparée de son mari, elle habitait également Bartella. A l'arrivée de Daech, elle ne s'en aperçoit pas tout de suite, et elle reste seule avec sa mère et sa fille alors que les autres habitants ont quitté le village. Elle cohabitera 45 jours avec eux mais, ils ont été corrects. Finalement elle réussit à s'enfuir à Mossoul où elle  y restera jusqu'au printemps dernier. Devant quitter cette ville, elle se réfugie à Erbil.

Je vais chez elle un début de soirée. La pièce principale est quasiment vide, sauf un lit contre chaque paroi.

Et au milieu de la pièce, à même le sol excepté une couverture, la grand-mère de 87 ans gémit. Elle est malade, on ne sait pas exactement ce qu'elle a mais de toute manière il n'y a pas d'argent pour acheter des médicaments...

Par mesure d'économie le frigo est débranché. Dans ce cas aussi, les aides diminuent. Les églises et diverses associations n'ont plus d'argent.

Elle a une soeur qui vit avec mais celle-ci, qui travaille, aimerait avoir un logement personnel. Bassima vit au rez-de chaussée d'une villa pour 400.- francs de loyer mensuel ; elle devrait avant tout chercher un logement meilleur marché. Et elle me fait remarquer qu'il n'y a même pas de tapis sur le sol et rien pour se chauffer en hiver.

Sa fille a 10 ans mais n'a jamais été à l'école ! A Bartella, comme on commence l'école à 7 ans, elle n'avait pas l'âge, à Mossoul, comme il y avait beaucoup d'insécurité, les enfants n'allaient pas à l'école et lors de l'arrivée à Erbil c'était les vacances.

Et, pour ne pas être trop long, je passe brièvement sur les histoires de Fars, l'électricien de Bagdhad qui a fui cette ville en 2012 à cause de l'insécurité et travaille maintenant comme chauffeur de taxi au noir à Erbil. Tout comme la vie de Hanna, de son mari et leurs 7 enfants qui végètent dans 2 containers dans le camp de Ashti 2 après avoir été trimbalés d'un camp à l'autre, y compris dans une maison sans toit !

En conclusion, l'avenir n'est pas radieux pour les déplacés, les églises n'ont plus d'argent, les ONG de même et diminuent leur personnel. L' Etat veut fermer au plus vite les camps comme il l'a fait avec Mar Elia et Kasnazan. Les déplacés dont la maison a été démolie ou incendiée sont dans une situation difficile, d'autant plus que les personnes qui avaient été en Jordanie dans le but d'aller en Australie et dont la demande a été refusée reviennent à Erbil.

 

François Brélaz, 25 septembre 2017

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Irak : une jeune jihadiste allemande capturée pleurniche: “Je veux juste rentrer à la maison”

Christian Hofer: A noter que le 20 Minutes.ch cache le visage et refuse de donner le nom complet de cette terroriste mais divulgue tous les détails lorsqu'il s'agit d'un identitaire, avec sa photo et son nom complet.

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Après avoir cautionné l’horreur, elle exprime presque des regrets. Partie rejoindre Daech il y a un an, en juillet 2016, Linda W., la jeune Allemande de 16 ans arrêtée la semaine dernière dans les décombres de Mossoul par l’armée irakienne, a confié ses premiers mots à des reporters du Süddeutsche Zeitung et de la télévision publique ARD. Des confidences rapportées ce lundi dans les colonnes du quotidien bavarois deux jours après que les autorités allemandes ont confirmé l’identité de la djihadiste.

Elle souhaite oublier et "rejoindre sa famille". Partie rejoindre l'Etat islamique il y a un an, Linda W. (Linda Wenzel de son nom  complet), une jeune Allemande de 16 ans, a été arrêtée la semaine dernière à Mossoul par l’armée irakienne. Tombée amoureuse d'un djihadiste sur les réseaux sociaux, la jeune femme s'était radicalisée en silence, sans éveiller les soupçons de sa famille. Un soir de juillet 2016, elle déclare partir dormir chez une amie, mais prend en réalité un avion pour Istanbul et rejoint la Syrie. Sur place, l'adolescente s'est mariée avec un membre de l'Etat islamique, décédé au combat quelques mois plus tard.

 

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Depuis l'infirmerie de sa geôle - où les djihadistes capturés sont emprisonnés, interrogés et soignés, sous haute protection militaire - elle a accepté de se confier à plusieurs médias de son pays natal.  "J’en ai assez de la guerre, de toutes ces armes, de ce bruit" a-t-elle expliqué. "Je veux juste rentrer chez moi dans ma famille."

Selon les journalistes qui l'ont contactée, la jeune Allemande aurait été blessée par balles à la cuisse et au genou lors d'une attaque par un hélicoptère, mais elle irait "bien". Désormais, l'adolescente a expliqué qu'elle voulait coopérer avec les autorités et qu'elle souhaitait être extradée vers l’Allemagne.

Linda s’était cachée dans un système de tunnels creusés dans la vieille ville. D’autres Allemandes, mais aussi des Turques et des Canadiennes ont été arrêtées avec elle. Plusieurs sources affirment qu’elles étaient armées et munies de ceintures explosives.

Dans un communiqué, le parquet de Dresde, ville de la région d'origine de Linda W., a confirmé ce samedi 22 juillet qu'elle avait bien "été identifiée en Irak", d'où elle pouvait désormais bénéficier de l'assistance de l'ambassade d'Allemagne.

 

 

A Pulsnitz (près de Dresde), les parents de l'adolescente sont plus que soulagés de la savoir en vie. Mais les autorités de la ville craignent que la jeune fille ne devienne une figure du recrutement jihadiste. «La commune est divisée. La plupart se réjouit pour Linda et sa famille», confie une habitante. Mais d'autres ne voient pas d'un bon oeil le retour de l'adolescente: «Linda n'est pas la bienvenue ici. Ses parents me font de la peine, mais je crains qu'elle soit autorisée à revenir sans s'être débarrassée de l'idéologie de l'EI», explique une autre voisine.

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Les jihadistes de l’Etat islamique essayent de fuir en se maquillant et en portant des robes

Un militant de l'Etat islamique essayant de fuir  Mossoul alors que les forces de la coalition se rapprochaient a tenté  de s'échapper en se garnissant de maquillage très voyant, mais en oubliant sa barbe.

Le jihadiste avait poudré son visage, appliqué des nuances d'ombre à paupières violettes avec un eye-liner noir, épilé ses sourcils épais, dessiné quelques grains de beauté et finalisé son apparence en colorant ses lèvres en rouge.

Il portait aussi un foulard pour essayer de rendre sa tenue plus authentique.

Mais le fanatique avait négligé une partie cruciale de son apparence: il avait oublié de se débarrasser de sa barbe et de sa moustache qui indiquaient immédiatement qu'il n'était pas une vraie femme.

Il a été rapidement piégé en essayant de fuir la ligne de front à Mossoul, car le territoire de l'Etat islamique est désormais décimé suite aux efforts coordonnés des forces de la coalition.

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Mais il n'est pas le seul qui a tenté d'utiliser des déguisements féminins pour sortir de la ville et échapper à la justice.

De nombreuses photos ont été publiées par l'armée irakienne de jihadistes essayant de se faire passer pour des femmes, avec divers degrés de succès.

(...)

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Mossoul : Les chrétiens ont été chassés par leurs voisins musulmans. “Ils venaient pourtant manger chez nous, on leur donnait des médicaments.”

Les chrétiens chassés de Mossoul et de la Plaine de Ninive ont perdu confiance dans leurs anciens voisins musulmans, affirme le Père Behnam Benoka, qui avait dû fuir la métropole septentrionale de l’Irak à l’arrivée des terroristes de Daech.

Prêtre du diocèse syriaque-catholique de Mossoul, le Père Benoka déplore que l’occupation de Mossoul ait mis à jour et creusé le fossé entre les religions.

Le Père Benoka, exilé à Erbil, au Kurdistan d’Irak, a fait part, sur les ondes de Radio Vatican, de la difficile expérience de voir que d'”anciens amis musulmans se sont approprié nos maisons après notre fuite… Ils venaient manger chez nous, ou venaient nous voir pour se procurer des médicaments. Nous les avions accueillis dans nos maisons, mais après ils nous ont chassés”. Pour le Père Benoka, c’est la raison pour laquelle les chrétiens préfèrent être prudents en Irak.

Trahison des amis et voisins musulmans

Le prêtre syriaque-catholique, professeur au Babel College à Ankawa, dans la banlieue chrétienne d’Erbil, affirme que lors de l’occupation du terrain par Daech, il y a eu à de nombreuses reprises des trahisons et de la collaboration entre d’anciens voisins et l’Etat islamique pour nuire aux chrétiens. Raison pour laquelle la peur des voisins s’est développée et la confiance a été brisée, ce qui rend difficile le retour à des relations mutuelles normales.

Après la victoire sur Daech (“L’Etat islamique”) et la libération de Mossoul, pour les chrétiens, tout ne va pas revenir d’un coup à une situation normale. Le maintien de la présence chrétienne en Irak avait déjà été remis en cause dès avant l’arrivée de Daech, estime le prêtre en exil.

Pas de retour facile à la normale

“Nous parlons ici d’un lent changement migratoire dans les villes chrétiennes que les différents gouvernements irakiens ont encouragé. Notre souci, de ce fait, n’est pas de savoir si Daech sera vaincu ou non. Peut-être que Daech n’était simplement que le dernier moment de la souffrance des chrétiens, qui existait déjà bien auparavant”.

Le Père Benoka affirme que personne n’a défendu les chrétiens quand les terroristes de Daech sont arrivés, “pas même l’armée irakienne, qui a maintenant libéré Mossoul”.

Source

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

Irak: Une islamiste se fait exploser avec un enfant dans les bras

 

Encore une autre terreur islamique. En Irak, à Mossoul, où la bataille fait rage et l'Etat islamique vend chèrement sa peau, un femme kamikaze s'est fait exploser, en tenant dans ses bras un petit enfant, afin de passer inaperçue.

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Selon un rapport publié par The Telegraph samedi, une télévision irakienne a diffusé les images de la femme lors d'une attaque de l'Etat islamique visant les troupes de l'armée irakienne dans la ville assiégée de Mossoul.

La femme passe entre des soldats, essayant de déclencher la bombe cachée sous son hijab (quelqu'un peut-il encore être contre l'interdiction de ce vêtement?).

Un caméraman d'Al-Mawsleya TV a déclaré au Telegraph que la femme a tenté de se faire exploser près de quelques soldats mais cela n'a explosé qu'une fois qu'elle se soit éloignée.

La femme et l'enfant seraient morts dans l'attaque. Deux soldats et plusieurs civils ont également été blessés selon le journal.

La chaine de télévision a déclaré qu'elle ne s'était pas rendu compte que la femme avait été filmée par la caméra jusqu'à ce qu'elle ait analysé les images plus tard.

Source1 Source2 Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Victoria Valentini

De retour d’Irak, Priscille des Minières met en garde : « On est des fous d’accueillir autant de musulmans »

« On va tous vous exterminer »

Entretien avec Priscille des Minières, de SOS Chrétiens d’Orient, qui vient de passer neuf mois à Al Koch en Irak

Une chrétienne sur une terre martyr

Priscille est âgée de 23 ans. Elle a passé neuf mois en Irak. Avec plusieurs autres volontaires de l’association SOS Chrétiens d’Orient, elle a voulu soutenir ses sœurs et frères chrétiens d’Irak, victimes des bourreaux de l’Etat islamique. Priscille logeait dans une petite maison située au pied de la montagne à Al Koch. Al Koch est une « forteresse » chrétienne fondée en 640 par un ermite. Centre d’études religieuses très réputé, cette ville a été le siège patriarcal de l’Eglise d’Orient. Lorsque les combattants de Daesch sont arrivés dans la ville, plus de 15.000 habitants quittèrent en toute hâte leurs maisons pour se réfugier dans des villages voisins.

« Vous allez vivre la même chose que nous » rapporte Priscille des Minières de SOS Chrétiens d’Orient

« Ce sont des gens qui ont beaucoup souffert, alors quand on les voit, ils ont besoin de beaucoup parler, de raconter ce qu’ils ont vécu. Il y a souvent des pleurs ». La persécution des chrétiens là-bas, elle l’a touchée de près. Elle a vu des villages entièrement détruits, des maisons en ruines, des églises incendiées ou saccagées après le passage des « fous d’Allah », les soldats de Daesch. « Il est possible qu’un jour, en France, nous vivions la même chose. C’est d’ailleurs le message qu’ils nous livrent. … Ils m’ont dit que nous connaitrons la même chose en France ».

« On va tous vous exterminer » : la haine contre Dieu en Irak et à Al Koch

Priscille raconte ce jour de Noël où elle s’est rendue à Karakoch avec ses amis. C’est alors la première fois qu’elle découvre un village libéré. Les musulmans de Daesch ont laissé derrière eux, un peu partout sur les mûrs de la ville et des églises, des tags de couleurs différentes, à l’attention des chrétiens d’Irak. « Personnellement, je ne comprends pas l’arabe mais on m’a dit ce que cela signifiait : « On va tous vous exterminer, on reviendra pour vous tuer jusqu’au dernier ; on veut que coule votre sang… ».

Priscille des Minières avoue avoir ressenti beaucoup de tristesse mais aussi l’envie de se battre pour la Vérité. « Il faut se battre, il faut continuer, ce n’est pas pour rien que nous sommes attaqués ».

Nos remerciements à