Jeunes volontaires ils combattent l’EI

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Michel Garroté - Qalubna Ma’Kum est une brigade de volontaires (américains, français…) située en Irak, au Kurdistan plus précisément, et qui combat les islamistes de l'Etat islamique (EI) et d’Al Nosra. Guillaume est arrivé très récemment au sein de cette brigade. Ce jeune français n’est pas un inconnu de Lengadoc-Info (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) qui l’avait interrogé sur un autre front , celui du Donbass cette fois-ci, il y a quelques mois, alors qu’il s’était engagé avec les séparatistes russophones. Après avoir quitté l’Est de l’Europe et après avoir fait une pause, le temps notamment d’écrire le récit de ses aventures qui devraient paraitre cette année 2016, le voilà reparti en guerre, cette fois-ci contre les islamistes, aux côtés des Kurdes. Lengadoc-Info l’a interrogé sur ses motivations et sur la situation sur place en Irak.
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Après le Donbass, vous voici désormais en Irak. Pour quelles raisons ?
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Guillaume (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je voulais combattre les wahhabites et les takfiris. Quand j’ai commencé à y penser sérieusement, en 2012, c’était  le Front Al-Nusra en Syrie. Daesh (nommé ISIL à cette époque) a commencé son ascension en Irak, et même si c’est en Syrie que ce groupe est devenu célèbre, c’est en Irak que demeure son assise réelle et son origine. En 2014, j’étais au Donbass, j’y ai acquis des compétences et une expérience que je n’avais pas envie d’oublier, mais plutôt d’utiliser à bon escient. La guerre s’est quasiment terminée au Donbass, du moins au niveau du fantassin, ce que je suis. On ne nous y laissait plus « travailler » ni aider sans nous mettre des bâtons dans les roues (ce que j’explique assez longuement dans mon livre à paraître, sur cette petite aventure).-Le travail, le terrain, la camaraderie me manquaient pourtant, je ne pouvais pas me résoudre à me « poser » tout de suite, donc j’ai trouvé une autre zone de travail. De plus, j’ai toujours eu envie d’aller en Irak, un très beau pays qui hérite  d’une longue histoire.
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Quelle est la situation sur place ?
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Guillaume : Je ne suis arrivé que très récemment, dans une seule zone, je ne peux donc pas prétendre à avoir une vue d’ensemble. Nous sommes dans un secteur partagé, sous contrôle Peshmergha (les troupes régulière du Kurdistan irakien) mais dans lequel une partie de la population est chiite et défendue par ses propres milices. Il y a parfois des frictions et des heurts entre chiites et les Peshmerghas. Les Peshmerghas se concentrent sur le renforcement de leur ligne de fortification. Cette ligne est ce qu’ils veulent  la frontière permanente de territoire « final ». Le front est relativement calme et stable, les positions de Daesh sont à trois kilomètres des nôtres. Les types de Daesh profitent du mauvais temps (brouillard, pluie) pour attaquer, comme le soir de notre arrivée.
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Quelles unités avez-vous rejointes finalement ? Comment s’organise la vie là bas ?
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Guillaume :  Nous avons rejoint les peshmerghas parce qu’ils sont les seuls, à ma connaissance, à accepter des volontaires occidentaux (mis à part Daesh !). Un autre groupe de volontaires, des Français, se trouve dans la même brigade. Arrivés avant nous, ils ont déjà accompli beaucoup de choses et nous ont aidé à nous installer. Nous manquons de matériel, que nous devons acquérir nous-même. Il faut récupérer, acheter, bricoler, comme au Donbass. C’est un travail important, ne serait-ce que pour la vie quotidienne, mais au moins, ici, on nous encourage à  améliorer la situation, on ne nous « bloque » pas trop. Les Kurdes sont bien plus organisés et logiques que les milices que j’ai pu côtoyer au Donbass: c’est normal, ils font la guerre depuis plus longtemps. Ils sont également habitués à travailler avec des Occidentaux. Alors, les choses avancent bien plus rapidement qu’avec les Russes (mais toujours très différemment que dans une armée occidentale).
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Quelles vont être vos missions ? Avez-vous déjà été engagés au combat ?
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Guillaume :  Le soir même de notre arrivée, nous avons été déployés à l’improviste sur le front pour combler un vide dans la ligne. Les étrangers de notre brigade sont utilisés comme QRF (Quick Reaction Force = force de réaction rapide), ce qui est un honneur et un poste relativement important, et potentiellement très intéressant. Mais comme je l’ai dit, nous ne sommes arrivés que depuis trés récemment, d’autres Occidentaux ont commencé bien avant nous et font également, parfois, du travail d’escorte pour les officiers supérieurs. Nous savons que certains, dans la hiérarchie, tentent de garder les étrangers à l’arrière, c’est inévitable et prévisible dans ce genre de conflit.
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Mais d’autres commandants ont la volonté de nous utiliser dans leurs opérations. Nous espérons nous rendre le plus utile possible, et aller au contact, tôt ou tard.  Nous sommes déjà mieux employés qu’au Donbass. Le but final de notre groupe (Qalubna Maa’kum) est de créer une antenne médicale armée et mobile pour travailler dans les zones « grises » du front. Les blessés meurent pour la plupart sur le chemin de l’hopital et il faut pouvoir les « stabiliser » avant qu’ils n’y arrivent. Nous comptons aussi travailler au plus prés possible de la population civile et éviter de nous mêler aux conflits sectaristes. Au final, l’Irak sera sauvé par les Irakiens (qu’ils soient Kurdes, chiites, yézidis, chrétiens ou sunnites) et pas par nous. Nous sommes juste là pour offrir une aide modeste.
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Les autorités françaises sont-elles sur votre dos en raison de votre participation à des opérations extérieures ?
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Guillaume :  Pour le moment, pas que je sache. Nous ne sommes pas payés, donc on ne peut pas nous considérer comme « mercenaires ». La France est alliée aux Peshmerghas (sur le papier) et nous ne faisons rien d’illégal. Personnellement, je ne vis plus en France, mais aux Etats-Unis, dont je suis citoyen. Les Américains sont habitués à ce que les leurs aillent combattre dans des conflits lointains, çà ne les choque pas. Tant que nous ne joignons pas d’organisation listée comme terroriste, nous n’avons pas grand chose à craindre. Pour les Français, ça peut être plus compliqué, selon la politique du gouvernement et l’état d’urgence qui a été instauré. Le gouvernement français n’a pas vraiment besoin de prétexte solide pour s’en prendre à ceux qu’il souhaite éliminer, conclut Guillaume (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Par ailleurs, Damien, un jeune homme, ancien serveur à Granville (Manche), qui vient de fêter ses 22 ans, est reparti, de son côté, pour la deuxième fois, combattre l’État islamique auprès des Kurdes syriens et des Kurdes turcs (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Non loin de Kobané, en Syrie, il a intégré une unité avec trois autres Français. En octobre 2015, Damien intégrait en Syrie une troupe de Kurdes syriens et turcs qui se battent contre Daech, dans une unité de protection du peuple, les YPG. Entre-temps, l’ancien serveur granvillais est revenu en France pour repartir au combat, en avril. Pourquoi repartir sur le terrain en conflit ? « Lors de mon premier séjour en Syrie, j’ai vécu énormément de bons moments, avec les Kurdes », explique Damien qui vient d’avoir 22 ans.
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« J’avais envie de remettre une dernière couche ». Le jeune homme est basé avec son unité sur le front de Suluk, au nord du pays, le long de la frontière sud de la Turquie, à moins de 100 km à l’est de Kobané, où il était la première fois. Il combat l’État islamique auprès de l’Unité de protection du peuple (YPG), la branche armée des Kurdes de Syrie. « Ici, c’est le début de la fin pour Daech », poursuit Damien. « Tout le monde le ressent. Leur territoire se resserre, pris en tenaille petit à petit par le YPG et l’armée de Bachar Al-Assad ». La ville de Raqqa, au centre de la Syrie « va commencer à étouffer », espère Damien, qui semble avoir trouvé sa place au sein de son unité. « Au YPG, il n’y a pas de grade, néanmoins je suis passé chef d’équipe.
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On est un petit groupe d’étrangers dans l’unité : un Américain et quatre Français. » Avec l’un d’eux, Olivier, originaire de Toulon, « je m’entends très bien. » Ici, « pas de religion, ni d’avis politique ». « Mon unité combat à bord de véhicules blindés. Ils sont équipés de canons antiaériens transformés en mitrailleuse lourde installée à l’arrière des pick-up. L’un de ces véhicules a été récupéré il y a plusieurs semaines  lors d’une attaque contre 400 soldats de Daech, sur toute la ligne de front de Suluk ». Le quotidien pour Damien est ses coéquipiers est fait de beaucoup d’attente. « Les frappes aériennes portent largement leurs fruits », même si elles touchent des civils « comme dans toutes les guerres ». Des interventions qui « aident les troupes à avancer plus vite », générant « un effet psychologique sur l’ennemi. La coalition fait du bon boulot », conclut Damien (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lengadoc-info.com/2963/revue-de-presse/engage-sur-le-front-en-irak-kurdistan-un-volontaire-francais-temoigne-interview/
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http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/844/reader/reader.html?t=1475598219496#!preferred/1/package/844/pub/845/page/6
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Pour les musulmans Allah doit gouverner le monde

Cardinal Burke attends a news conference by the conservative Catholic group "Voice of the Family" in Rome

   
Michel Garroté - Le Cardinal Raymond Burke estime que dans certaines parties du monde les chrétiens sont persécutés et aussi expulsés de leur terre. Cela advient dans des pays historiquement importants du point de vue religieux, comme l’Irak, où arriva Abraham, terre des Chaldéens. Mais aussi dans des pays du nouveau monde, par exemple dans mon pays, les États-Unis, il y a une tentative de nier aux chrétiens le droit de suivre leur propre conscience, ajoute Cardinal Raymond Burke. Et de résister à l’avortement, à la stérilisation ou à d’autres pratiques médicales qui procurent la mort. Les problèmes pour les chrétiens ne concernent pas seulement le Moyen-Orient mais aussi l’Occident. Ci-dessous, je publie la traduction d'une interview  --  a propos de l'islam et des chrétiens persécutés  --  donnée par le cardinal Raymond Burke, patron de l’Ordre de Malte et membre de la Congrégation pour la cause des saints, interview accordée au quotidien italien Il Giornale.it.
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Francesca de Villasmundo - L’Union Européenne elle-même, au nom du politiquement correct, souvent ferme les yeux sur les menaces envers les chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
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Cardinal Raymond Burke - C’est clair que les musulmans ont comme objectif final de conquérir le pouvoir sur le monde. L’islam à travers la charia, leur loi, doit gouverner le monde et il permet des actes de violences contre les infidèles, comme les chrétiens. Mais nous avons peine à reconnaître cette réalité et à réagir en défendant la foi chrétienne.
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Francesca de Villasmundo - Pensez-vous que nous fermons les yeux ?
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Cardinal Raymond Burke - Oui et je pense que les raisons en sont multiples. Beaucoup ne comprenne pas ce qu’est vraiment l’islam. Et ils créent ces slogans, que nous croyons tous au même Dieu, que nous sommes tous unis par l’amour et ainsi de suite. Ce n’est pas vrai. Une autre raison est que les chrétiens ont beaucoup négligé une vérité fondamentale : il n’y a qu’un Sauveur du monde, Jésus-Christ. Nous ne devons pas faire de prosélytisme en imposant la chrétienté, mais si nous croyons en Jésus c’est notre devoir d’en porter témoignage. Je pense aussi que ce témoignage n’est plus très fort dans les pays qui dans le passé étaient appelés chrétiens, comme les nations européennes.
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Francesca de Villasmundo - Vous avez récemment écrit un livre, « Espoir pour le monde : Unir toutes choses en Christ », qui parle aussi de l’islam.
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Cardinal Raymond Burke - L’islam est une menace dans le sens, que pour un vrai musulman, Allah doit gouverner le monde. Le Christ dans l’Évangile a dit de rendre à César ce qui est à César. Au contraire la religion islamique qui se base sur le loi du Coran veut gouverner dans le pays où se trouvent les musulmans. Tant qu’ils sont une minorité, ils ne peuvent pas insister, mais quand ils deviennent la majorité ils doivent appliquer la charia. Aujourd’hui il y a des enclaves, des quartiers entiers, en Europe où de fait le régime musulmans s’impose.
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Francesca de Villasmundo - Vous vous référez à Molenbeek, aux banlieues, aux quartiers en Angleterre et dans les pays du Nord, à des villages de Bosnie. Est-ce qu’ils représentent l’échec des tentatives d’intégration ?
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Cardinal Raymond Burke - C’est un échec parce qu’il s’agit d’un État dans l’État. Le problème c’est que les musulmans travaillent à leur expansion. Toute l’histoire de la présence islamique en Europe est une tentative de la conquérir. Nous avons à peine célébré le 8 septembre la victoire des chevaliers de Malte après trois mois de siège par les musulmans en 1565. Malte aurait été leur tremplin de lancement vers l’Europe. Sur les murs de Syrte, ex-bastion des drapeaux noirs en Libye, il y avait de nombreuses inscriptions sur la conquête de Rome par l’État islamique. C’est une danger réel. L’islam se réalise dans la conquête. Et quelle est la conquête la plus importante par rapport aux chrétiens ? Rome.
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Francesca Villasmundo - En Syrie et en Irak, les chrétiens risquent-ils de disparaître ?
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Cardinal Raymond Burke - Certainement. Il existe un plan pour les déraciner. Les pays soi-disant chrétiens insistent sur la liberté religieuse pour toutes les religions, mais dans certaines nations musulmanes on ne peut même pas construire une église ou professer son credo en public.
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Francesca de Villasmundo - Contre l’État islamique faut-il intervenir militairement ?
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Cardinal Raymond Burke - Il faut arrêter l'EI avec les justes moyens mis à notre disposition en les considérant comme des criminels de la pire espèce.
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Francesca de Villasmundo - Notre journal a lancé une campagne avec le soutien de ses lecteurs pour raconter la tragédie actuelle des chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
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Cardinal Raymond Burke - J’apprécie ce que Il Giornale est en train de faire pour faire connaître la persécution des chrétiens. Le vrai service des médias n’est pas de répéter les choses qui plaisent à la majorité, mais de chercher la vérité des faits. Aux États-Unis, mais pas seulement, les gens n’entendent jamais une voix différentes, à contre-courant.
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Francesca de Villasmundo - L’immigration est-elle une ressource ou un danger ?
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Cardinal Raymond Burke - J’ai entendu plusieurs fois des islamistes qui expliquaient : ce que nous n’avons pas réussi à faire avec les armes dans le passé nous sommes en train de le faire avec la natalité et l’immigration. La population est en train de changer. Si on continue ainsi, dans des pays comme l’Italie, la majorité sera musulmane.
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Francesca de Villasmundo - Si c’est ainsi est-ce parce que nous sommes trop faibles ?
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Cardinal Raymond Burke - Tout cela arrive à cause de la corruption de l’Occident. Il n’y a plus de familles suffisamment nombreuses. De manière passive, nous acceptons des praxis qui sont contraires à la loi naturelle comme l’avortement ou les soi-disant mariage entre personnes de même sexe. C’est la démonstration que nous ne sommes plus forts dans la foi. Et une proie facile pour la conquête.
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Francesca de Villasmundo - Vous êtes américain. Vladimir Poutine, le président russe, ex-officier du KGB, est-il une menace ou l’ultime défenseur des valeurs traditionnelles ?
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Cardinal Raymond Burke - Je suis très satisfait de sa défense de la vie et de la famille, que Dieu a créé dès le début avec un homme et une femme. Nous ne pouvons pas nier à une personne comme Poutine la conversion. C’est possible qu’aujourd’hui il ait compris ce qu’il ne comprenait pas il y a 30 ans, au temps du KGB, conclut le Cardinal Raymond Burke.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.ilgiornale.it/news/politica/lislam-pericolo-vogliono-sottometterci-armi-e-i-figli-1314051.html
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http://www.medias-presse.info/cardinal-raymond-burke-lislam-est-un-danger/62022
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L’offensive anti-Kadhafi basée sur des postulats erronés

   
Michel Garroté - En ce mois de septembre 2016, il y a environ 235.000 migrants en Libye, prêts à partir pour l'Italie dès que l'occasion s'en présentera. Le nombre de migrants arrivés en Italie par la Méditerranée depuis le début de l'année 2016 a déjà atteint 128'397 personnes. En 2015, ils étaient plus de 100'000. Un chose est ainsi de plus en plus claire : l'intervention militaire anti-Kadhafi a fait de la Libye l'une des principales portes d'entrée vers l'Europe pour des centaines de miliers de musulmans illégaux dont des centaines de terroristes de l'Etat Islamique (EI).
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Fait révélateur, dans un rapport publié le mercredi 14 septembre 2016, des parlementaires britanniques accablent, eux aussi, l’intervention militaire menée par la France et le Royaume-Uni en Libye en 2011 contre l'ex-chef de l'État libyen Mouammar Kadhafi (voir lien vers source en bas de page) : "La stratégie du Royaume-Uni fut fondée sur des postulats erronés et sur une analyse partielle des preuves". Le rapport n'est pas non plus tendre à l'égard de l'ex-président français Nicolas Sarkozy, fer de lance de l'opération militaire en Libye. Les parlementaires britanniques citent notamment les conclusions d'un conseiller d'Hillary Clinton après une conversation avec les services de renseignements français.
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Selon le rapport britannique, conseiller d'Hillary Clinton a détaillé auprès de celle-ci, qui était à l'époque secrétaire d’État américaine, les motivations du président français, qu’il résume en cinq points : accéder au pétrole libyen ; accroître l’influence de la France en Afrique du Nord ; servir son propre intérêt politique en France ; fournir à l’armée française l’occasion d’asseoir sa position dans le monde ; couper court aux ambitions de Kadhafi visant à supplanter la domination de la France sur l’Afrique francophone. Aucune mention donc de la protection des civils réprimés par Mouammar Kadhafi, officiellement brandie pour justifier l'intervention militaire sur le sol libyen.
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L'échec de la transition post-Kadhafi en Libye est également un sujet sensible aux États-Unis, où Hillary Clinton a dû répondre à des accusations après l'attaque de l'enceinte diplomatique américaine de 2012 à Benghazi, dans laquelle l'ambassadeur américain Christopher Stevens et trois autres Américains ont été tués. L'actuelle candidate démocrate à la présidence, qui était secrétaire d'État du président Barack Obama au moment des faits, a dû témoigner dans un climat tendu devant le Congrès, et l'opposition républicaine a dénoncé un scandale politique.
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En Libye, cinq ans après la chute et la mort de Mouammar Kadhafi, le chaos continue de régner dans le pays où le gouvernement d'union nationale (GNA), soutenu par l'ONU, peine à asseoir son autorité sur l'ensemble du pays depuis son installation en mars à Tripoli.
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Mardi 13 septembre 2016, les forces du gouvernement libyen - non reconnu - qui siège dans l'Est se sont emparées du dernier des quatre terminaux du Croissant pétrolier, des installations cruciales pour l'économie du pays situées entre Benghazi et Syrte, une ville d'où les forces du GNA tentent, depuis quatre mois, de chasser le groupe jihadiste État islamique (EI) qui en avait fait son bastion (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Source :
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http://www.france24.com/fr/20160914-intervention-militaire-2011-libye-rapport-parlementaires-britanniques-cameron-sarkozy
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L’imposition de la charia en Europe

   
Michel Garroté - Lors d’un entretien avec l’Aide à l'Eglise en  Détresse (AED), Mgr Ignace Ephrem II, évêque, Patriarche de l’Église syriaque orthodoxe basée à Damas, met en garde l’Europe contre les musulmans extrémistes qui rejettent les valeurs occidentales et qui veulent imposer la charia aussi largement que possible (concernant les deux photos ci-dessus : la première illustre Mgr Ephrem ; et la deuxième illustre des combattantes chrétiennes syriennes qui protègent leurs villages contre les islamistes).
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Mgr Ignace Ephrem II : « Il devrait y avoir un moyen de filtrer ceux qui viennent en Europe, pour éviter ceux qui ont embrassé  l’idéologie extrémiste », a déclaré Mgr Ephrem II dans un entretien avec l’AED. « Je ne sais pas comment il faudrait procéder, mais cela est nécessaire et devrait être fait sans violer les droits de ceux qui sont pacifiques et respectueux des lois » poursuit le Patriarche, qui dirige une Église de plus de 5 millions de fidèles à travers le monde.
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Et d’ajouter : « Nous vivons avec des musulmans et nous les respectons, mais ce que nous avons vu au cours des dernières années est une autre forme d’islam qui considère comme des « kaffirs [infidèles] » non seulement les non-musulmans, mais aussi les musulmans qui ne sont pas d’accord avec eux sur l’interprétation de l’islam.
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Mgr Ephrem a également appelé les gouvernements occidentaux à insister pour que des églises soient construites dans les pays musulmans en contrepartie de la construction de mosquées en Europe et ailleurs en occident : « Pouvons-nous attendre des gouvernements européens qu’ils demandent à ces pays musulmans que des églises soient construites ? ».
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Mgr Ephrem a ajouté que le déclin massif de la population chrétienne en Turquie - de 3,5 millions à 150.000 au cours du 20ème siècle - risquait de se répéter en Syrie et au Liban : « Je crains que le christianisme ne soit en voie de disparition tant en Syrie qu’en Irak ainsi qu’au Liban ». 80% des chrétiens d’Irak ont quitté le pays depuis le renversement du Président Saddam Hussein en 2003 »..
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Mgr Ephrem : « En Syrie, depuis le début de la guerre en 2011, 50% des chrétiens du pays sont des déplacés intérieurs ou vivent comme réfugiés à l’étranger. Au Liban, beaucoup de réfugiés chrétiens sont si pauvres qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de quitter la région », conclut Mgr Ephrem.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.aed-france.org/europe-mise-garde-patriarche-mgr-ephrem-ii/
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Brûler les chrétiens et accueillir les musulmans

   
Michel Garroté - Des centaines d’Albanais musulmans ont violemment manifesté dans plusieurs villes du Kosovo - République autoproclamée du Kosovo - et lancé des slogans appelant à « brûler les Serbes et leurs églises ». Des chrétiens orthodoxes ont été empêchés de se rendre dans leurs églises et leurs voitures ont été caillassées. Le bureau du représentant spécial de l’Union européenne de Pristina, au Kosovo, s’est contenté de se dire « préoccupé par ces incidents ».
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Je suppose que si des chrétiens serbes avaient appelé à « brûler les musulmans kosovars albanais et leurs mosquées », le bureau du représentant spécial de l’Union européenne de Pristina, au Kosovo, se serait sans doute dit horrifié par autant de haine islamophobe et la nouvelle aurait aussitôt été reprise par les médias du monde entier.... La République autoproclamée du Kosovo, musulmane à 95%, est candidate à l’adhésion à l’Union européenne. Allez ! Vive l'Eurabia ! Vive le Califat européen !....
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Par ailleurs, le directeur d’Europol, Rob Wainwright, a déclaré à 'The Standard' que le continent européen et le Royaume-Uni sont sous la menace de l’arrivée d’une nouvelle vague de djihadistes depuis la Syrie alors que l’Etat islamique vient de prendre la décision stratégique d’envoyer de nombreux combattants vers l’Europe.
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Rob Wainwright assure que les guerriers d’Allah utilisent de plus en plus souvent des documents falsifiés pour leur permettre de pénétrer dans l’Union européenne, des passeports syriens notamment. La décision de l’Etat islamique fait suite aux défaites essuyées sur le terrain en Syrie. Rob Wainwright a ajouté qu’un nombre croissant de ces combattants se font passer pour des réfugiés pour pénétrer sur le sol européen.
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Selon le directeur d’Interpol, il existe des éléments qdémontrant que des extrémistes radicalisent des migrants dans les points d’accueil des réfugiés en Grèce et dans les Balkans. De son côté, le journal italien 'La Stampa' vient de révéler que de faux passeports fabriqués à l’intention de terroristes de l’État islamique ont été mis fabriqués dans des camps de réfugiés en Grèce.
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Brûler les Serbes et leurs églises et accueillir les "migrants" musulmans au sein de l'Union Européenne, tel est le vaste programme bel et bien mis en place par les fossoyeurs de l'Europe libre et laïque de culture judéo-chrétienne.... Et nos femmes devront choisir entre femme voilée et femme violée.... Vive l'Eurabia ! Vive le Califat européen !....
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Camps d’entraînement de l’EI au Kosovo et en Bosnie

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Michel Garroté - On peut lire sur LSB (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) que cinq camps d’entraînement ont été ouverts par l’EI dans le Kosovo. Les plus importants sont situés à la frontière avec la Macédoine, dans le district de Decani ; d’autres, plus modestes, sont dans les environs de Prizren et Pec. Près de 70 familles kosovares ont déjà rejoint ces camps, où d’anciens soldats de l’Armée de Libération du Kosovo enseignent à leurs membres le maniement des armes et le Coran. Dans la Bosnie voisine, les mêmes causes ont engendré les mêmes problèmes.
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Ce pays de 4 millions d’habitants a envoyé près de 200 de ses ressortissants au sein de l’EI en Syrie ; en 2013 et 2014, 156 hommes, 35 femmes et 25 enfants ont quitté la Bosnie pour l’EI, 47 en sont revenus. Et la présence potentielle d’un camp d’entraînement djihadiste à Osve, révélée par le journal anglais « Sunday Mirror » en juillet 2015, a fait la une de la presse européenne. Il y en a d’autres, comme Gorna Maioca, au nord du pays. Ce sont d’anciens villages serbes ou croates, vidés de leur population par la guerre civile, où se sont réinstallées des communautés musulmanes ultra-conservatrices, dirigées par des prédicateurs radicaux.
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L’épuration ethnique, effectuée à l’époque avec l’indifférence bienveillante de l’UE, se retourne ainsi contre elle en transformant les contrées reculées de la Bosnie en pépinière djihadiste. Le cancer islamiste se propage dans toute la région, de la Bosnie à l’Albanie en passant par la Macédoine, le Kosovo et le Montenegro. Partout, les Etats sont trop faibles et trop corrompus pour lutter contre le fléau, tandis que l’UE n’a d’yeux que pour le Levant et la Libye, où la situation est très préoccupante. Cependant, les indices alarmants s’accumulent.
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En juin 2016, l’agence de presse Reuters citait un rapport de l’ONG Atlantic Initiative, basée à Sarajevo (Bosnie). Selon celle-ci, 80 adolescents bosniaques, âgés de 13 à 14 ans, sont entraînés par l’EI en Irak et en Syrie. Avec le risque toujours présent qu’ils reviennent en Europe pour y semer la mort. Pire, selon les services de sécurité bosniaques eux-mêmes, le pays compte près de 100 000 disciples du wahhabisme, dont plus de 4 000 sont des militants radicaux, prêts à prendre les armes pour le djihad à n’importe quel moment. En Bosnie et pas seulement (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/des-camps-islamiques-au-kosovo-et-en-bosnie.html
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Génocide des chrétiens et lâcheté de l’Eglise

   
Michel Garroté - Les Etats-Unis ont dénoncé cette semaine les crimes de génocide perpétrés par le groupe Etat islamique (EI) contre les minorités de chrétiens, chiites et yézidis, dans leur "Tableau annuel des libertés religieuses dans le monde", dressé par le département d'Etat américain (Affaires étrangères). L'EI a poursuivi sa stratégie du massacre, que le secrétaire d'Etat John Kerry qualifie - à juste titre - d'être une stratégie de génocide depuis 2015, notamment contre les yézidis et chrétiens, dans les territoires qu'il contrôle.
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L'emploi du terme de génocide avait déjà été utilisé par Kerry et par des experts des Nations Unies pour qualifier les crimes perpétrés par les jihadistes du groupe EI en Irak et en Syrie. Dans ces deux pays en guerre, où l'organisation islamiste armée contrôle encore des pans de territoires, les jihadistes sont responsables d'actes barbares, comme des tueries, des actes de torture, de traite d'êtres humains, de viols et autres crimes sexuels contre des minorités religieuses et ethniques, a confirmé le Département d'Etat américain dans son rapport.
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L'EI et Boko Haram (le groupe terroriste islamiste au Nigeria) continuent de se ranger parmi les plus monstrueux auteurs d'abus contre la liberté religieuse dans le monde, a précisé la diplomatie américaine. A noter que de son côté, l'Eglise catholique -- contrairement aux courageuses églises orthodoxes et évangéliques -- fait preuve de lâcheté face à l'islam violent et conquérant.
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A ce propos et après les attentats, la volonté de l'Eglise catholique de pacification est inquiétante, estime Schmuel Trigano. Pour le philosophe, ce positionnement laisse une marge de manoeuvre à l'islamisme, notamment aux Frères musulmans. Pour mémoire, Schmuel Trigano -- qui est professeur émérite des Universités -- est philosophe, sociologue ainsi que spécialiste de la tradition hébraïque et du judaïsme contemporain.
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Schmuel Trigano  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La réaction de l'Eglise de France comme du Vatican à l'assassinat pour motif religieux du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray est étonnante et pour tout dire extrêmement inquiétante, en tout cas du point de vue d'un observateur juif, autant sur le plan théologico-politique que sur celui de l'Etat et de la citoyenneté républicaine. Certes, la réaction officielle et celles que nous donnent à voir (sélectivement, comme on s'en doute) les médias ne recouvrent pas tout ce que pensent les catholiques et on ne peut pas préjuger de l'énorme pression que le pouvoir socialiste a dû exercer sur ses représentants pour adopter ce que l'on peut définir comme la posture du martyr et non celle du citoyen.
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Schmuel Trigano : Sublimer ce meurtre, en sortir par le «haut» - cette posture vertueuse et pleine de hauteur morale, stoïcienne en un mot - fournit, effectivement, à (très) court terme, le moyen d'éviter une cassure et un clash dans la société française. L'assistance en signe de solidarité de quelques musulmans (et Juifs) à la messe dominicale, a été construite par les médias comme l'expression d'une concorde irénique. Cependant, si on pensait dans les termes de René Girard on constaterait qu'elle s'est nourrie du «sacrifice» du père Hamel, un sacrifice au propre, par la mort rituelle qui lui a été donnée, et au figuré : mort pour la « paix ». Sur sa mort, sur sa dépouille, le lien social se serait ressoudé. C'est ce que les médias veulent nous faire croire, selon un schéma anthropologique on ne peut plus classique.
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Schmuel Trigano : Cet état de fait est marqué néanmoins par un télescopage de la morale chrétienne et de la raison politique. Appliquée à la situation actuelle, cette morale s'avère effectivement problématique sur le plan de la Cité. J'ai entendu un ecclésiastique aborder l'événement sur le mode du « nous sommes tous coupables » (explicitement formulé de la sorte) et appris qu'une prière avait été dite, dans l'Eglise même du drame, pour les deux assassins. Nous avons entendu le pape déclarer que ce n'était pas cela l'islam (étrange qu'il puisse parler en son nom) et que le christianisme était aussi violent que l'islam, en disant donc une chose et son contraire). Qui est coupable ? Qui est innocent ? On ne le sait plus.
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Schmuel Trigano : Nous retrouvons, certes, là le discours du « politiquement correct » qui déresponsabilise le monde musulman au lieu de le pousser à se confronter à la maladie qui le ravage et met en danger la paix, un discours qui brise aussi la capacité morale et intellectuelle à la combattre, en accusant les victimes d'être à la source de la violence qui les frappent. Nous croyions que cette « morale » sans réciprocité relevait de l'idéologie dominante de notre temps, le post-modernisme, mais nous découvrons qu'elle peut aussi se développer dans l'Eglise.
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Schmuel Trigano : On comprend que le signal qu'envoie l'Eglise puisse trouver un écho favorable dans les milieux islamistes et je pense avant tout aux Frères Musulmans qui en sont la vitrine distinguée et « politique », interlocuteur du Pouvoir en France. Un écho dont nous pouvons mesurer la portée dans la tribune publiée par des « intellectuels musulmans », ainsi définis par eux-mêmes, dans le Journal du Dimanche du 3/7/2016. Je me réfère au fait que cette quarantaine de personnalités a tout simplement « oublié » les victimes juives dans les actes terroristes commis au nom de l'islam, qu'elles condamnent par ailleurs.
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Schmuel Trigano : C'est comme si la « pacification » consécutive au meurtre du père Hamel se faisait sur la base du refoulement des effets de la haine principale des islamistes : les Juifs. C'est gros! Et c'est encore plus affligeant de voir les critiques de cet oubli ne mentionner que le massacre de Merah et de l'Hyper casher, en « oubliant » eux aussi, les centaines d'agressions antisémites commises depuis 2001, et sur lesquelles eux-mêmes avaient gardé le silence. Depuis 2001, en tout cas, nous n'avons entendu aucune condamnation claire et institutionnelle des agressions antisémites commises, si ce n'est celle de quelques individus (comme l'imam Chalgoumi ou l'Algérien Boualem Sansal).
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Schmuel Trigano : La condamnation quand elle existe «équilibre» souvent la reconnaissance du caractère antisémite des actes avec l'accusation d'Israël, rendu responsable de cet état de fait, argument dont s'est prévalu en somme Mérah, vengeant (dixit) « les enfants de Gaza ». C'est comme si la condamnation des actes antisémites ne pouvait se faire qu'au prix du « dédouanement » que permet un antisionisme de rigueur. Or, cette tournure rhétorique devient de moins en moins possible, au regard de ce que révèle la réalité.
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La façon dont les signataires de la lettre en question tentent de rendre compte de leur silence abyssal jusqu'à ce jour est ainsi plutôt spécieuse. « Nous musulmans étions silencieux parce que nous avions appris qu'en France la religion est une affaire privée ». On se demande s'il faut rire ou pleurer. Agresser des concitoyens relèverait de la sphère privée ? La burka dans l'espace publique, une affaire privée ? L'antisémitisme n'est pas un aspect marginal de la crise actuelle. Il en fut le vecteur originel et structurel. L'abnégation de l'Eglise fait miroiter la possibilité d'une « pacification » sociale, mais c'est aux dépens d'un tiers et de la confrontation avec le problème central auquel doit faire face l'Etat et lui seul, conclut Schmuel Trigano (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.cicad.ch/node/21072/
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/08/10/31003-20160810ARTFIG00132-le-discours-moral-de-l-eglise-peut-il-fonctionner-face-a-l-islamisme.php
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EI – Des décennies de combats nous attendent

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Michel Garroté - L'EI aurait perdu près de la moitié du terrain conquis en Irak et environ 20% en Syrie (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Les "experts" prévoient bien une "chute" du "califat" autoproclamé par les jihadistes en Syrie et en Irak, mais le groupe s'est renforcé par ailleurs, en incitant ses partisans à commettre des attaques à travers le monde.
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"Il s'agit d'une organisation qui a réalisé une transformation très réussie vers une organisation terroriste traditionnelle qui n'a alors de cesse de reconstruire ses capacités", explique Charles Lister, analyste au Middle East Institute (MEI). L'EI a revendiqué cette année des attentats en France, en Belgique, ou encore aux Etats-Unis. "On mène un combat perdu d'avance si on s'attend à détruire (l'EI) entièrement", a-t-il assuré. "Je pense que des décennies d'efforts nous attendent", ajoute Charles Lister.
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Lorsque Washington s'était lancé dans la bataille, les responsables assuraient que l'engagement américain serait de courte durée. Et Barack Hussein Obama, élu sur la promesse de mettre fin aux guerres en Irak et en Afghanistan, avait insisté sur le fait que son pays pouvait apporter un soutien aérien et des conseils militaires, mais que la guerre devait être "remportée par les forces locales"...
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Quelque 6'500 militaires de la coalition, principalement des Américains, sont déployés. La plupart se trouvent en Irak, même si des forces spéciales ont été déployées aux côtés des combattants kurdes et arabes en Syrie, où les frappes russes en appui au régime de Bachar al-Assad ont complexifié un peu plus la guerre qui dure depuis plus de cinq ans.
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"Les quelques-uns d'entre nous qui ont observé le développement de ce groupe entre 2010 et 2014 savaient pertinemment que ça allait être une bataille sur le très long terme, et l'idée qu'aucun soldat américain ne soit impliqué était de l'ordre du fantasme", estime Charles Lister.
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En dépit du grand nombre de pays impliqués dans la coalition, les Américains et quelques Etats piliers réalisent l'essentiel du combat. Les bombardements ont aussi concerné l'Afghanistan ou plus récemment la Libye, où le Pentagone a laissé entendre que les raids se poursuivraient "pendant des semaines, pas des mois". Le coût des opérations contre l'EI représente environ 11,9 millions de dollars par jour, soit quelque 8 milliards de dollars jusqu'à présent.
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A noter qu'un porte-parole des rebelles islamistes a reconnu que ceux-ci reçoivent de l’aide britannique et américaine : « Nous recevons l’entraînement des forces spéciales de nos partenaires britanniques et américains. Nous recevons aussi des armes et de l’équipement du Pentagone ainsi qu’un soutien aérien », a-t-il confié (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Merci Barack Hussein Obama...
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http://www.courrierinternational.com/depeche/deux-ans-apres-le-lancement-de-la-campagne-contre-lei-pas-dissue-en-vue.afp.com.20160809.doc.e69lc.xml
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Suisse – Probabilité d’attentats en hausse

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Michel Garroté - Les récentes agressions en France et en Allemagne ne restent pas sans impact sur la Suisse (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Elles influent directement sur la situation sécuritaire, bien qu’elles ne la chamboulent pas complètement. Ce qui ne change pas, c’est l’évaluation de la menace terroriste, qui se maintient à un niveau élevé. En revanche, ce qui a évolué, c’est la probabilité d’une attaque : celle-ci a augmenté.
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Pas une cible prioritaire :
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Certes, la Suisse ne représente pas une cible prioritaire ; elle n’a pas dépêché de troupes dans les zones de conflit où l’Etat islamique (EI) sévit, en Syrie et en Irak notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Mais elle n’est pas à l’abri d’un quelconque imitateur et d’un agresseur isolé, prévient le Service de renseignement de la Confédération (SRC). « La multiplication actuelle des attentats en Europe ainsi que la forte attention publique qu’ils provoquent accroissent la probabilité d’actes similaires perpétrés », relève Isabelle Graber, cheffe de la communication du SRC. Comme souvent évoqué dernièrement, les terroristes potentiels « peuvent passer à l’acte sans motifs djihadistes ou n’être inspirés qu’en marge par cette idéologie ».
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Treize djihadistes de retour :
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Les voyageurs du djihad revenus en Suisse, au nombre de treize selon le dernier recensement, constituent bien évidemment un facteur de risque potentiel. Chaque cas étant évalué individuellement, certains se trouvent en liberté, car faisant l’objet de soupçons plus faibles. Il est en outre impossible de soumettre ces personnes à une surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : épier les faits et gestes d’un seul individu nécessite pas moins de 25 collaborateurs. D’où l’obligation de fixer des priorités et d’agir, pour les cas à la dangerosité moindre, via la prévention avec les services sociaux et les associations.
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Faut-il courir aux abris ? Non, les services secrets helvétiques temporisent. Ils soulignent qu’actuellement, « aucun indice spécifique de menace concrète (n’existe) contre la Suisse ou des intérêts suisses à l’étranger ». La Confédération doit toutefois rester sur ses gardes, « les djihadistes percevant notre pays comme faisant partie du monde occidental généralement hostile à l’islam », poursuit Isabelle Graber.
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Pays voisins moins bien lotis :
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Pour l’heure, la Suisse peut s’estimer heureuse. Elle est clairement épargnée par rapport à ses voisins allemands et autrichiens. Rien qu’en Autriche, pays à la population relativement similaire, pas moins de 86 djihadistes sont revenus au bercail, tandis que 49 se sont vus empêchés de quitter le territoire alors qu’ils tentaient de partir renforcer l’EI ou d’autres mouvements terroristes. Là encore, les services de sécurité n’ont pas les moyens de garder tout le monde à l’œil et doivent se résoudre à cibler leur surveillance.
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La limitation des ressources amène les services de renseignement, comme en Allemagne, à miser sur une analyse accrue des assaillants, afin d’esquisser un profil type et de prévenir les attentats. Il faut dire qu’outre-Rhin, ce sont 500 personnes qui sont susceptibles de sévir. Les services de renseignement suisses, autrichiens et allemands, qui se rencontrent régulièrement pour faire le point, insistent : l’échange d’informations constitue une des clés du problème.
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Un islamiste de la région bâloise dans le viseur de la justice :
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Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert en novembre une procédure pénale à l’encontre d’un présumé islamiste habitant le nord-ouest de la Suisse, a-t-il indiqué hier. Il confirmait une information parue dans le quotidien alémanique Blick. Le MPC soupçonne cet homme de 31 ans d’avoir enfreint la loi fédérale ­interdisant les groupes al-Qaïda et Etat islamique. Selon Blick, il réside à Arlesheim (BL) ; le MPC s’est toutefois refusé à confirmer son domicile exact. Le trentenaire était membre du Conseil central islamique suisse. Suite à la publication de cet article, le comité de l’organisation l’a suspendu avec effet immédiat. Selon le quotidien zurichois, l’homme détenait des produits chimiques pouvant être utilisés pour fabriquer des explosifs (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Source : La Liberté, 5 août 2016
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http://www.cicad.ch/node/21038/
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Déclarer la guerre au terrorisme sans la faire

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Michel Garroté - D'après le général Vincent Desportes, au lieu de rester sur la défensive, le gouvernement devrait envoyer des soldats au sol combattre l'Etat islamique et imposer le respect des principes républicains à tous, musulmans compris. Le général Vincent Desportes est ancien commandant du Collège interarmées de défense. Il est notamment l’auteur de La dernière bataille de France (Gallimard, 2015).
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Daoud Boughezala : Les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray survenus en juillet révèlent-ils l’inefficacité de l’état d’urgence et de l’opération Sentinelle planifiant des patrouilles militaires à l’entrée de certaines zones sensibles ?
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Vincent Desportes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) La succession des attentats en France montre clairement que le système mis en place ne fonctionne pas. Les choses auraient-elles été pires si ces mesures n’avaient pas été mises en place ? Je n’en sais rien. En tout cas, il faut se poser la question de la nécessaire évolution du système. On emploie à contre-emploi les faibles moyens militaires dont nous disposons et notre stratégie globale est déficiente.
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Daoud Boughezala : Nos soldats employés à garder des synagogues ou des mosquées sont-ils sous-exploités ?
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Vincent Desportes : L’opération Sentinelle a été lancée il y a un an et demi après les attentats de Charlie hebdo et de l’Hyper cacher. Il était parfaitement compréhensible que le Président de la République fasse quelque chose. Cette réaction était assez raisonnable mais cela n’était qu’un dispositif lancé immédiatement qui devait évoluer. Or, il n’a ni évolué ni répondu aux attentes puisqu’il n’a pu empêcher l’attentat du Bataclan. Après les attaques du 13 novembre, on a ajouté trois mille hommes au dispositif, passant de 7 000 à 10 000 soldats mais cela n’a pas empêché les attentats suivants à Nice et ailleurs. Il était évident qu’on n’arriverait pas à faire avec dix mille hommes ce qu’on ne parvenait pas à faire avec sept mille hommes. Cette utilisation des armées sur le territoire national était avant tout une mesure anxiolytique vis-à-vis de la population et une réponse politique instantanée, comme disait Michel Rocard, mais cela ne fonctionne pas.
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Daoud Boughezala : En l’employant à des tâches de dissuasion, a-t-on fait de l’armée une force supplétive de la police ?
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Vincent Desportes : Comme l’exécutif ne sait pas quoi faire, il a fait appel à la seule force corvéable à merci : les militaires, qui ne renâclent jamais, arrêtent leurs permissions et font ce qu’on leur demande. En effet, ils sont un peu les supplétifs des forces de police. Je dis bien un peu parce que les militaires ne savent pas faire le travail des policiers. Un soldat déployé coûte beaucoup moins cher qu’un policier déployé. Pour parvenir au même temps de travail, il faut deux policiers pour un soldat. Mais les militaires ne font aucun travail, sauf de faire accroire que le gouvernement s’occupe de l’énorme problème auquel il doit faire face. C’est une gabegie budgétaire et une gabegie de nos capacités opérationnelles.
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Daoud Boughezala : Les terroristes de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray avaient, pour le premier, échappé aux radars des services de renseignement après avoir été condamné pour violence et larcins, pour les seconds, endormi leur vigilance alors qu’ils étaient fichés comme des djihadistes susceptibles de passer à l’acte. Est-ce un échec de nos services ou de l’appareil judiciaire ?
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Vincent Desportes : On est globalement devant une faillite de l’Etat régalien. Les services de renseignement, la justice ne fonctionnent pas et la Défense n’est pas utilisée comme elle devrait l’être. Non seulement les moyens dont dispose la nation sont mal utilisés mais ils sont beaucoup trop faibles. La part du budget de la France consacrée aux dépenses régaliennes reste tout à fait insignifiante – défense, justice, sécurité (2.7% du PIB) par rapport aux restes des dépenses budgétaires (57% du PIB).  L’Etat brade donc ses capacités budgétaires dans des fonctions qui ne sont pas les siennes et est devenu incapable de remplir les fonctions qui sont sa raison d’être. C’est un problème de fond qu’il faut traiter rapidement.
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Daoud Boughezala : Au lendemain des attentats de novembre 2015, vous critiquiez déjà la riposte des autorités au terrorisme après que l’exécutif eût annoncé le renforcement de la campagne de bombardements de l’Etat islamique. Cette stratégie vous convainc-t-elle davantage aujourd’hui ?
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Vincent Desportes : On a bien eu des effets de manche, un président Hollande nous expliquant dès le 15 novembre qu’il allait être impitoyable, qu’on était en guerre… mais on ne fait pas la guerre ! On dit qu’on fait les choses mais on ne les fait pas. On a assez bombardé Raqqa pour provoquer le massacre du Bataclan, mais pas assez pour l’éviter. Depuis l’attentat de Nice et le pauvre curé égorgé, on voit bien que la France est la première cible de l’Etat islamique en Occident. Or, que faisons-nous au Moyen-Orient ? Nous suivons la politique des Américains qui ont des intérêts assez sensiblement différent des nôtres : ils essaient de temporiser, agissent sans vraiment agir, font semblant de rattraper l’erreur gigantesque qu’ils ont faite en Irak en 2003, etc. Aujourd’hui, Daech terrorise la France qui est une des premières nations guerrières du monde. Cette situation doit s’inverser. Actuellement, nous subissons Daech et nous nous défendons. L’histoire du monde montre bien que dans la lutte éternelle entre la cuirasse et l’épée, c’est toujours l’épée qui a un coup d’avance et qui l’emporte.
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Daoud Boughezala : Il convient donc d’attaquer le vivier moyen-oriental de djihadistes. Mais nous le faisons déjà, par les airs…
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Vincent Desportes : Au lieu de porter véritablement le fer là où naît la violence djihadiste, c’est-à-dire au Moyen-Orient, nous répandons nos forces armées sur le territoire national. Vous aurez beau mettre un policier, un gendarme ou un soldat devant toutes les synagogues, devant toutes les mosquées, et devant toutes les églises que cela ne servira à rien. A chaque fois, on se protège contre l’attentat qui vient d’avoir lieu, jamais contre l’attentat qui va avoir lieu. C’est tout à fait normal, on ne peut pas faire autrement. Se défendre, c’est être condamné à prendre des coups sans jamais les rendre. A un moment donné, il faut changer de stratégie. C’est à nous de terroriser Daech au lieu d’être terrorisés par Daech. Nous consacrons un budget certes très insuffisant mais significatif en termes militaires à la lutte contre un adversaire. Cet adversaire, on doit aller l’attaquer avec nos moyens militaires. Cela fait longtemps que l’Etat islamique ne craint plus nos avions. Il nous a vu bombarder son territoire une fois par jour en moyenne d’après le colonel Michel Goya. Ce rythme n’est pas significatif. Il faut aller attaquer au sol, faire des raids avec nos hélicoptères d’attaque, terroriser Daech. Nous avons les moyens de le faire mais cela demande du courage politique : puisqu’ils nous attaquent, attaquons-les !
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Daoud Boughezala : À supposer qu’un envoi de troupes au sol démantèlerait le territoire de l’Etat islamique en Syrie et en Irak, en quoi cela endiguerait-il le péril terroriste dans l’hexagone ? Les djihadistes français semblent être bien souvent des auto-entrepreneurs du djihadisme sans liens structurels avec Raqqa ou Mossoul…
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Vincent Desportes : Cette réponse est nécessaire mais très largement insuffisante. Puisqu’on ne peut pas attaquer en aval pour empêcher tous les passages à l’acte, il faut attaquer en amont sur le territoire national, là où se crée la nocivité djihadiste. On doit avoir une action de long terme en amont, en rappelant un certain nombre de règles républicaines. La République française a fait preuve d’un laxisme qui s’est révélé mortifère envers un certain nombre de pratiques que la République condamnait auparavant. Un vieux principe démocratique veut que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’Autre. Faire en sorte que chaque Français puisse être libre signifie que les libertés d’un certain nombre d’individus doivent être mesurées. Je pense par exemple aux signes ostentatoires de religion que l’on ne devrait plus être autorisé à exhiber. Puisque nous sommes une République laïque, que personne ne porte la burqa, le voile islamique, la kippa ou la croix, et que chacun redevienne Français. Je cite un inventaire de mesures à la Prévert : que dans les écoles, comme on le fait aux Etats-Unis, on demande aux enfants intégrés de connaître l’hymne national, qu’on exige des gens qui habitent en France qu’ils aiment la France et qu’ils la respectent. Ce sont des choses simples qui s’apprennent à l’école. Et si on sait pas un certain nombre de choses, on n’est pas autorisé à être Français, ce n’est quand même pas compliqué de faire comme aux Etats-Unis qui sont une nation fortement démocratique. La République doit aussi empêcher les prêches radicaux dans les mosquées. Quand vous avez peu de moyens, il faut les utiliser comme des effets de levier.
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Daoud Boughezala : Manuel Valls vous a d’ailleurs emboîté le pas en réclamant une énième réorganisation de l’islam de France. La relance de ce serpent de mer contredit quelque peu le discours officiel anti-amalgamiste selon lequel le djihadisme n’a « rien à voir avec l’islam »…
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Vincent Desportes : Aujourd’hui, la communauté musulmane doit se sentir profondément responsable de ce qui arrive. La vie en société et l’intégration médiocre, mais qui existe néanmoins, des musulmans de France, vont se détériorer rapidement à leur détriment s’ils ne se prennent pas rapidement en main et n’organisent pas eux-mêmes leur propre police. La difficulté, pour une religion sans clergé, c’est qu’elle n’est pas organisée de manière hiérarchique, aussi ne va-t-on pas exiger de solution rapide. Mais ces gens-là se connaissent, et si la majorité des musulmans qui aiment la France veulent continuer à y vivre, ils doivent bien comprendre que la solution passe par leurs propres comportements vis-à-vis des dérives terroristes, conclut Vincent Desportes (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.causeur.fr/vincent-desportes-daech-islam-laicite-39476.html
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Ne sois pas si têtue Angela !

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Après une semaine sanglante, Angela Merkel a jugé - pour la première fois - que l'Allemagne était en guerre contre l'Etat islamique (voir source en bas de page) : "Je crois que nous sommes dans une lutte, ou, 'si vous voulez', dans une guerre contre l'EI", a déclaré Angela Merkel. Si 'nous voulons' ? Oui, nous 'voulons'.
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"C'est incontestable", a-t-elle ajouté. Cependant, Angela Merkel a ajouté : "Nous ne nous trouvons pas dans une guerre ou une lutte contre l'islam". Ah ? Si ce n'est pas contre l'islam, alors c'est contre qui, contre quoi ?
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Jusqu'à présent, Angela Merkel évitait d'employer le terme de "guerre". Angela Merkel a également  jugé que les réfugiés qui commettent des attaques (des attentats terroristes islamiques) "se moquent du pays qui les a accueillis". Tiens ? Elle ose - enfin - dire la vérité, au moins sur ce point.
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Accusée, à juste titre, par certains opposants - et par certains de ses alliés de la courageuse CSU bavaroise  - d'être coresponsable de cette série noire, après avoir laissé venir l'an dernier plus d'un million de "réfugiés" dans le pays, Angela Merkel a répondu qu'elle avait conscience de la difficulté et que la décision "avait été collective" (on aimerait bien savoir qui sont les auteurs de cette décision collective hallucinée).
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"Je n'ai pas dit, il y a onze mois, que ce serait une chose facile, que nous réussirions comme si de rien n'était", a-t-elle précisé, sans doute pour tenter de se justifier (voir source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.atlantico.fr/pepites/angela-merkel-declare-que-allemagne-est-en-guerre-contre-etat-islamique-2778649.html
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Rompre le dialogue avec les musulmans ?

   
Michel Garroté - Devrions-nous rompre le "dialogue inter-religieux" avec les musulmans ? Nous vivons une époque étrange, où l'Eglise catholique, notamment en France, persiste à vouloir "dialoguer" avec l'islam. Alors que des musulmans massacrent des civils, en particulier en Allemagne, en France, en Syrie, au Liban et en Irak. Mais le clergé catholique, à la fois mièvre et soumis, veut continuer de "dialoguer", au point d'inventer ainsi un "catholicisme islamo-compatible", un "cathislam".
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Je note que la majorité des laïcs catholiques en ont assez du "dialogue inter-religieux" avec les musulmans. Je note également que la majorité des laïcs catholiques veulent que nous défendions, par les armes, les chrétiens persécutés, déportés et assassinés en terre d'islam. Le clergé, lui, préfère pratiquer la "non-assistance à personne en danger", ce qui n'est pas chrétien et ce qui n'est non plus autorisé par par les lois de l'Etat.
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Le clergé n'applique donc ni les lois de l'Eglise, ni celles de l'Etat. Faut-il excommunier ce clergé, et, aussi, le traduire en justice ? Ou faut-il lui donner la fessée - à cul nu - sur la place publique, oui, oui, devant tout le monde ?
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A ce propos, Bernard Antony écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Deux islamo-jihâdistes viennent donc d’égorger un prêtre et un fidèle dans l’église de Saint Etienne de Rouvray. Egorgements comme il y en a eu tant à notre époque, en Algérie, en Turquie, en Egypte, au Pakistan, au Nigéria, aux Philippines, en Indonésie, en Irak, en Syrie et autres pays de l’oumma islamique.
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Bernard Antony : Comme il y en a eu par millions au long des immenses pulsions massacreuses ou génocidaires du fanatisme islamique, dans les hécatombes de Tamerlan en Inde, les invasions arabes de l’Afrique du Nord, les massacres de 1860 au Liban, le génocide il y a un siècle des Arméniens, des Assyro-chaldéens et autres chrétiens d’Orient.
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Bernard Antony : François Hollande a réagi comme toujours dans la perfection mécanique de sa médiocrité, qualifiant bien sûr l’attentat de « lâche ». Plus consternantes ont été les premières réactions de certains journalistes et de responsables catholiques. Les premiers ont attendu que François Hollande confirme qu’il s’agissait d’un attentat terroriste ; sans doute pensaient-ils pouvoir prudemment invoquer l’action d’un « déséquilibré ».
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Bernard Antony : Quant aux responsables religieux, en particulier Monseigneur Dubost et le Vicaire général de Rouen, Philippe Maheut, ils ont insisté, sans peser la portée de leurs propos, sur la nécessité du renforcement du « dialogue inter-religieux », aveu implicite, sans doute bien malgré eux, qu’ils attribuent la cause de pareils crimes à l’appartenance religieuse. Le vicaire général Maheut s’est demandé « comment on peut en arriver là ». Sa connaissance de l’histoire du terrorisme semble bien courte. Il a invoqué aussitôt, lui aussi, la ritournelle de la « situation d’exclusion ».
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Bernard Antony : Comme s’ils étaient tout de même un peu excusables, ces égorgeurs de catholiques. Il a livré sa conclusion : « il faut continuer à aller à la rencontre », sans bien toutefois préciser de qui : des imams ? des terroristes ? Une fois encore, pas l’ombre d’une réflexion pour en finir avec le déni de la réalité de l’islam et pour prendre enfin en considération la nature des textes, Coran et Hadiths, vendus dans toutes les librairies islamiques et les mosquées. Le Maréchal Sissi a demandé que l’on en termine avec la sacralisation de ces textes, pleins de violences, de châtiments barbares et d’égorgements pratiqués par le prophète lui-même.
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Bernard Antony : Dialogue ? Rencontre ? Pourquoi pas ? Pour obtenir enfin que le Coran et les Hadiths soient édités, assortis d’avertissements mettant en garde contre leur perniciosité. Tant que l’on ne remettra pas en cause ces textes-modèles et tant que les centaines de milliers d’imams dans le monde ne le feront pas, le terrorisme des Hashishins de notre temps n’est pas près de prendre fin, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lagrif.fr/communiques/racisme-antichretien/570-allahou-akbar-ca-suffit-il-faut-traiter-le-coran-et-les-hadiths-comme-mein-kampf
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Pays officiel et pays réel – La rupture

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Michel Garroté - J'apprends à l'instant que la Brigade de Recherches et d'Intervention (BRI) de Rouen (France) a donné l'asaut,  mardi 26 juillet 2016 vers 11 heures, car un prêtre, le père Jacques Hamel ainsi qu'une autre personne ont été égorgés. Un autre fidèle a été blessé. Un policier a été blessé. Les preneurs d'otages ont, eux, été abattus alors qu'ils sortaient de l'église armés de couteaux.
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Ils ont crié "Allah Akbar" en se précipitant sur les hommes de la BRI. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. L'enquête sera diligentée par la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) et la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).
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D'autre part, L'Etat Islamique (EI) a revendiqué, mardi 26 juillet 2016, l'attentat à la hache commis par un réfugié musulman dans un train en Allemagne près de Wurzbourg. Pendant ce temps, la caste politico-médiatique allègue que le vrai danger, ce serait "l'extrême-droite" et "la montée des populismes". On nage en plein délire. La rupture semble définitive entre le pays officiel et pays réel.
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A ce propos, sur Liberté Politique, François Marcilhac écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs - bilan encore provisoire à cette heure.
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Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.
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Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre - et mourir - « avec ».
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Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».
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Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet 2016) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.
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Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial - ne sommes-nous pas en guerre ? - non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ?
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Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers - le cas de Nice -, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire - un « plum-pudding  » pour le très compétent Cazeneuve - de traitement des radicalisés, - la calinothérapie ne suffit manifestement pas - ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.
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Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ?
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Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France.
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Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre.
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Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande - Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] -, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère.
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Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA - des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.
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[1] Nous apprenons qu’un bébé Merkel - un mineur « réfugié » afghan - a agressé lundi 25 juillet 2016 au soir, à la hache, des voyageurs dans un train bavarois. Vérité islamiste en-deçà et au-delà du Rhin. En France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient. Encore un déséquilibré ?, conclut François Marcilhac (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-demission-du-pays-legal
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Délire – Deux versions sur le tueur de Nice

La première version (voir source en bas de page) du procureur de la République de Paris, François Molins, laisse entendre que Mohamed Lahouaiej Bouhlel a perpétré un attentat terroriste islamique. Mais un jour plus tard, le procureur François Molins balance une deuxième version, abondamment relayée par les médias français, version selon laquelle Mohamed Lahouaiej Bouhlel n'est pas un islamiste, mais un pervers sexuel sans liens avec Daesh. Même sa photo a été modifiée. On nage en plein délire...
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Première version (politiquement incorrecte) :
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L'enquête sur l'attentat de Nice (voir source en bas de page), qui a fait 84 morts le 14 juillet, met en lumière son "caractère prémédité", a déclaré le procureur de la République de Paris, François Molins, devant la presse. Les investigations ont notamment montré que le tueur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, avait effectué des "repérages" sur la Promenade des Anglais et qu'il avait pris contact avec la société de location du camion dès le 4 juillet, a-t-il précisé.
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De plus, le tueur de Nice, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, présentait un "intérêt certain" mais "récent" pour la "mouvance islamiste radicale", a déclaré le procureur de Paris, en évoquant notamment l'analyse de l'ordinateur du djihadiste. "Depuis huit jours, il s'était laissé pousser la barbe, expliquant que la signification était religieuse.
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Il ne comprenait pas pourquoi Daesh ne pouvait pas prétendre à un territoire, a poursuivi le procureur devant la presse, en précisant que le tueur avait fait des "recherches quasi quotidiennes de sourates du Coran", "de photos de cadavres en lien avec l'islam radical", sur les fusillades d'Orlando et de Dallas, ainsi que sur l'attaque de Magnanville, selon l'exploitation de son ordinateur.
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A propos de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, notons que le Tunisien de 31 ans ayant bénéficié d’un titre de séjour de 10 ans en 2009, époque où le gouvernement Sarkozy décida de porter à 80'000 le nombre de visas annuels pour les tunisiens.
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Condamné pour vol, puis agression d’un automobiliste avec une batte de base ball en mars 2016 (6 mois avec sursis), il a pu rester sur le territoire à cause de la fin de l’automaticité de la « double peine » décidée par Sarkozy en 2003 permettant aux délinquants étrangers condamnés de rester en France à l’issue de leur peine.
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Deuxième version (politiquement correcte) :
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Le tueur des attentats de Nice avait une "vie sexuelle débridée"(voir source en bas de page). C'est ce qu'a déclaré, un jour plus tard, le procureur de Paris, François Molins, qui a précisé que le profil d'un homme "sadique" et "ultraviolent" est ressorti des investigations. Les noms de nombreuses conquêtes féminines, mais aussi masculines ont été identifiés dans son téléphone portable révèle Le Parisien.
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La plupart ont été auditionnées et parmi elles figure un homme de 73 ans, présenté comme le principal amant du Tunisien de 31 ans. "Ce terroriste peut être qualifié d'obsédé sexuel au regard des auditions de ses différent(e)s partenaires" a commenté un proche de l'affaire.
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Par ailleurs, cet homme qui avait un penchant pour la séduction était un amateur de salsa. Il est décrit par d'anciennes cavalières comme un "dragueur lourd", un "mec pas net", rapporte l'Obs. Un mode de vie qui ne correspond pas vraiment aux "exigences" de Daesh. Et voilà, le tour est joué : ce n'est plus un attentat terroriste islamiste...
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Michel Garroté
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http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-siderant-profil-du-terroriste-18-07-2016-5975623.php
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http://www.zinfos974.com/Attentat-de-Nice-Le-tueur-etait-bisexuel-et-avait-un-amant-de-73-ans_a103368.html
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Terrorisme – Prédictions du renseignement intérieur

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Michel Garroté - Patrick Calvar, le patron du renseignement intérieur en France, est persuadé que Daech va faire évoluer son mode opératoire en France (voir ci-dessous la deuxième partie du présent article). La chancelière allemande a reconnu que les vagues migratoires en direction du continent avaient été utilisées par des organisations terroristes pour y faire entrer certains de leurs hommes (extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page). « Le flux de réfugiés a été utilisé pour faire entrer des terroristes [en Europe] » a affirmé la chancelière allemande, Angela Markel, devant des militants chrétiens-démocrates de son parti, la CDU. Par ailleurs, une majorité d'Européens estime que l'afflux de réfugiés sur le continent augmente le risque d'attentats et une forte proportion s'inquiète des conséquences pour leur emploi, selon une enquête publiée lundi par l'institut américain Pew Research.
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Dans huit des dix pays examinés, représentant 80% de la population européenne, au moins la moitié de l'opinion juge que l'arrivée des demandeurs d'asile "accroît le risque terroriste". Plus d'un million ont été enregistrés en Europe en 2015, fuyant notamment la guerre en Syrie. La proportion atteint un record (76%) en Hongrie et en Pologne (71%), pays qui ont proportionnellement accueilli peu de migrants et dont les gouvernements ont adopté des politiques très fermes à l'égard des réfugiés. Les Allemands, qui ont accueilli le plus important nombre de migrants, sont 61% à partager cette inquiétude, les Italiens 60% et les Britanniques 52%. Paradoxalement en France, pays durement frappé par des attentats en 2015, une majorité (51%) ne partage pas cette opinion, 46% jugeant que le risque est accru.
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De manière générale, "la crise des réfugiés et la menace terroriste sont très clairement liées dans l'esprit de nombreux Européens", juge l'institut Pew Research, en soulignant que "l'envolée récente du nombre de réfugiés en Europe a pris une place prépondérante dans la rhétorique anti-immigrés des partis d'extrême droite sur tout le continent et dans le débat très controversé autour de la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne". L'inquiétude des Européens s'étend aussi à leur situation économique. Une proportion importante voit dans l'arrivée des réfugiés "un fardeau" car ils sont "susceptibles" de "prendre nos emplois et nos allocations sociales", selon Pew.
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Elle atteint 82% en Hongrie, 75% en Pologne, 72% en Grèce, 65% en Italie et 53% en France. Au total, cette opinion domine dans sept des dix pays étudiés. C'est paradoxalement en Allemagne, pays le plus concerné par les réfugiés, qu'une majorité de la population (59%) ne partage pas cette crainte. Au-delà, le sondage montre une augmentation des sentiments négatifs des Européens à l'égard des musulmans, y compris en France où cependant seule une minorité (29%) partage ce sentiment, selon l'enquête. Les Européens sont globalement plus nombreux à penser que la diversité culturelle et ethnique est une mauvaise chose pour leur pays que l'inverse. Et une majorité juge qu'il est important de partager des habitudes et traditions communes pour appartenir réellement à une communauté nationale. Ce sondage, qui concerne aussi l'opinion aux Etats-Unis, a été effectué par Pew auprès de 11.494 personnes au total entre le 4 avril et le 12 mai (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page).
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Prédictions du renseignement intérieur - Le renseignement intérieur français craint une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman (extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page). Patrick Calvar, le patron du renseignement intérieur en France, est persuadé que Daech va faire évoluer son mode opératoire en France pour éviter « d'aller à l'assaut avec la mort à la clef ». Il craint notamment que l'organisation terroriste passe « au stade des véhicules piégés et des engins explosifs ». Les terroristes de Daech qui ont endeuillé le pays en mitraillant les terrasses et le Bataclan, puis en menant des attaques kamikazes au Stade de France en novembre dernier pourraient encore intensifier leurs frappes en changeant de méthode. Cette sombre hypothèse est celle de Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI).
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Dans une audition menée à huis clos le 24 mai dernier à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015, ce professionnel incontesté l'assure : « Je suis persuadé qu'ils passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs, et ainsi qu'ils monteront en puissance ». « Ils vont finir par projeter des commandos dont la mission consistera à organiser des campagnes terroristes sans nécessairement aller à l'assaut avec la mort à la clef ». « Pour cela, il leur faut des artificiers et organiser toute une logistique, c'est-à-dire s'installer sur notre territoire, acquérir tous les produits », poursuit Patrick Calvar. Celui qui se «consacre à l'antiterrorisme depuis 1993» enfonce le clou : « Nous savons très bien qu'ils vont recourir à ces modes opératoires: ils ont bien vu les effets provoqués par une opération massive.
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Ce qui s'est passé en Belgique résulte du fait que, coincés, ils ne pouvaient plus s'engager dans des actions multiples. Mais, une fois encore, dès qu'ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts ». Sur le front de la lutte antiterroriste, qui mobilise désormais plus de deux tiers des capacités de la DGSI, Patrick Calvar maintient que « la menace la plus forte est représentée par des gens qui ont combattu, qui ont été entraînés en Syrie et en Irak, à l'exemple de ceux qui ont attaqué le Bataclan ». Selon lui, « ce sont ceux-là qui mèneront les actions terroristes d'ampleur». «Ils sont au nombre de 400 à 500 », estime le patron du renseignement français (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://fr.news.yahoo.com/majorit%C3%A9-deurop%C3%A9ens-associe-r%C3%A9fugi%C3%A9s-risque-terroriste-073859549.html?nhp=1
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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/12/01016-20160712ARTFIG00016-terrorisme-les-sombres-perspectives-de-patrick-calvar-directeur-de-la-dgsi.php
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Les composants de missiles de l’EI viennent de Turquie

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Nous l'avons écrit maintes fois : la Turquie du despote Erdogan a soutenu l'EI, avant que celle-ci ne commette les attentats à l'aéroport d'Istanbul. La donne a certes changé. Mais cela ne change rien au fait qu'Erdogan a largement soutenu l'EI pendant longtemps. Son pays n'a donc plus sa place dans l'OTAN. Et lui devrait être jugé par la CIP.
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Georges Malbrunot dans Le Figaro : Des missiles étaient testés dans un « département recherches et développement », puis produits en série dans des fabriques clandestines, où les artificiers djihadistes confectionnaient de grandes quantités d'explosifs. Les composants venaient de Turquie, révèlent au Figaro les démineurs.
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En deux ans et demi de contrôle de Faloudja, Daech a eu le temps de mettre en place une mini-industrie de l'armement, avec des chaînes de production standardisée, une division du travail et même un « département recherches et développement ».
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Les experts de l'ONG Conflict Armament Research (CAR) en ont acquis la certitude. Mandatés par l'Union européenne, ils viennent d'inspecter plusieurs des quatorze ateliers de fabrication d'armes que l'État islamique (EI) avait cachés dans des maisons, situées près des mosquées ou des hôpitaux de Faloudja, ce bastion djihadiste à 50 km à l'ouest de Bagdad.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/international/2016/07/07/01003-20160707ARTFIG00312-irak-nos-revelations-sur-les-ateliers-d-armes-de-l-etat-islamique.php
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Erdogan est notre problème Numéro Un

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Sur Les Observateurs, les autres contributeurs et moi-même avons - à maintes reprises - mis en garde contre la dérive totalitaire d'Erdogan et contre sa complicité avec l'Etat Islamique (EI). Je reproduis ci-dessous les extraits de deux analyses pertinentes sur le sujet. L'on peut du reste se poser la question : Erdogan est-il devenu notre problème Numéro Un ? Je pense que oui.
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Bernard Antony :
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Bernard Antony : "Ce sont six cargos gros porteurs remplis d’armes pour « Daesch » en Libye que recherchent en Méditerranée les marines française, britannique, italienne et grecque. Ces bateaux, parfaitement identifiés par les services de renseignement de ces pays, ont été chargés en Turquie. (Note de Michel Garroté : en clair, il y a une fois de plus complicité de la Turquie avec l’État islamique). Nul ne peut croire que cela ait pu se faire sans la totale complicité du gouvernement islamiste dictatorial de M. Erdogan dont les polices et douanes surveillent étroitement les ports susceptibles d’abriter pareils navires et trafics.
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Bernard Antony : Comment imaginer de surcroît que des convois de centaines de tonnes d’armes et munitions aient pu circuler sur les routes turques jusqu’à ces ports ? La réalité, c’est que, avec l’Arabie Saoudite et le Qatar, la Turquie a soutenu l’État islamique dit « Daesch » dès ses débuts. La vérité, c’est que ses condamnations ultérieures et quelques escarmouches ne sont que rideaux de fumée pour dissimuler la persistance de sa complicité avec cet État", conclut Bernard Antony.
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Alain Chevalérias :
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Alain Chevalérias : "La Turquie est encerclée par des pays dont l’hostilité ne cesse de croître contre elle : la Russie et la Syrie d’une part, l’Iran d’autre part, sans oublier l’ennemi génétique, la Grèce. Kurde, émanant de ­Daech ou de l’extrême gauche, le terrorisme est omniprésent. De plus, la valeur de la monnaie ne cesse de faiblir et les touristes se font de plus en plus rares craignant pour leur sécurité. Pour tout arranger, la guerre pointe à nouveau à l’est, en pays kurde, et au sud dans une Syrie embrasée. Rappelant celle d’autres pays acculés au XXe siècle, la réponse de Recep Tayyip Erdogan, le Président turc, inquiète quelques-uns dans les bureaux de l’Union européenne. Il renforce son pouvoir, flatte l’orgueil turc jusqu’à tomber dans l’ultranationalisme et se sert de sa religion pour légitimer sa soif de gloire.
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Alain Chevalérias : Pour sa position à la tête du pouvoir, il veut transformer le système parlementaire en régime présidentiel. Le 5 mai, il forçait à démissionner le Premier ministre Ahmet Davutoglu pour le remplacer par un partisan plus inconditionnel. Le 20 du même mois, sous son inspiration, le Parlement turc votait un projet de réforme sur la levée de l’immunité des députés. Visés, les députés du parti kurde. Mais un train peut en cacher un autre ! Comme le ­vote du Parlement l’autorise à organiser un référendum sur l’immunité des députés, tout indique qu’Erdogan en profitera pour introduire une proposition de changement du statut présidentiel en faveur de son renforcement. Côté ultranationalisme, il ressort les costumes froissés de l’Empire ottoman que l’on croyait oubliés dans les placards de l’Histoire.
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Alain Chevalérias : Le 29 mai, avec une pompe toujours renouvelée, il faisait célébrer l’anniversaire de la prise de Constantinople par les tribus turques en 1453, comme il en a pris l’habitude quand, dans les années quatre-vingt-dix, il n’était que maire de cette ville devenue Istanbul sous les Ottomans. Or, la chute de Constantinople fut un bain de sang. Surtout, la destruction d’un empire symbole de l’Occident, Byzance, et le début de l’éradication des chrétiens de l’Anatolie, la Turquie actuelle, où ils ne représentent même plus 0,5 % de la population. Un peu comme si nous fêtions tous les ans avec faste et arrogance les massacres accompagnant la prise de Jérusalem par les Croisés ou la défaite d’Abd el-Kader devant les troupes françaises. L’instrumentalisation de l’islam à des fins de pouvoir apparaît cependant comme l’axe le plus menaçant de l’offensive d’Erdogan.
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Alain Chevalérias : Le 28 mai, dans un discours prononcé en plein pays kurde, il accusait l’opposition de cette ethnie d’athéisme et appelait ses « frères kurdes croyants, pieux et vertueux » à prendre les armes aux côtés du gouvernement turc. Certes, nombre de Français l’auraient trouvé moins critiquable quand, le 5 juin, il invitait les femmes turques à avoir au moins trois enfants ou quand, quelques jours plus tôt, il vilipendait la contraception au nom de l’islam. « Ce que dit mon Dieu, ce que dit mon cher prophète, nous irons dans cette voie », dit-il avant de préciser : « Les familles fortes mènent aux nations fortes ». Dans un pays passé de 68 millions d’habitants, en 2000, à 79 millions en 2015, on saisit que la politique nataliste du Président turc a des objectifs plus terre à terre que religieux.
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Alain Chevalérias : Or, l’on sait qu’Erdogan tempête pour obtenir l’entrée sans visas des Turcs en Europe. Leur installation sans contrôle en somme. Il faut aussi savoir que 220 millions de turcophones peuplent les pays qui vont de l’Ouzbékistan à la Bulgarie. Depuis une loi votée en 1934, la nationalité leur est acquise en Turquie sur simple demande. S’il n’est pas toléré en Europe de parler d’invasion en matière d’immigration, c’est pourtant bien ce qu’Erdogan semble projeter chez nous. Alors, à la veille d’un référendum sur le Brexit, la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe, nous préparons-nous à échanger les « British » contre des Turcs sous une simple pression migratoire ? Pour Erdogan, le sultan conquérant, la prise de Paris et de Berlin, même symbolique, ne saurait sans doute tarder", conclut Alain Chevalérias.
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Michel Garroté

source : http://www.bernard-antony.com/2016/06/nouvelle-preuve-de-la-complicite-de-la.html
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http://islamisation.fr/observatoire-islamisation/erdogan/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Attentats pendant la coupe de l’Euro 2016

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Selon la chaine de télévision RT, le journal Bild et Valeurs Actuelles, un rapport de la police allemande a fuité dans la presse. On y lit la confirmation que l'Euro 2016 de football est une cible privilégiée des terroristes islamistes et que des équipes nationales de football pourraient être visées. Dans un rapport de l’Office fédéral allemand de police criminelle (BKA) révélé par le journal Bild, on reçoit la confirmation que l'Euro 2016 de football est une cible privilégiée des djihadistes.
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Des cibles symboliques et vulnérables engendrant un retentissement médiatique considérable et un large nombre de victimes, sont les plus menacées, précise le rapport. Ce qui est nouveau, c'est la précision concernant les équipes de football. Les sportifs représentant les "Etats croisés" pendant la compétition qui aura lieu en France seraient particulièrement visés. La BKA établit une liste des cibles plus sensibles que les autres. Le match d'ouverture du 12 juin, entre la France et la Roumanie, ainsi que la finale au stade de France seront spécialement visés.
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Les fans zone, places publiques sur lesquelles n'importe qui pourra venir assister aux matchs sur un écran géant, font également l'objet de vives inquiétudes. Selon le rapport, la France est devenue la cible d’attaques terroristes "notamment à cause de son histoire coloniale dans les pays d’Afrique du Nord, l’implication militaire au Mali et son soutien à la lutte contre ce qu’on appelle l’Etat Islamique (EI).
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Michel Garroté
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https://francais.rt.com/france/20881-attentats-euro-france-menace
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http://www.valeursactuelles.com/societe/attentats-pendant-leuro-des-equipes-de-football-pourraient-etre-visees-61955
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Les services secrets espionnent la droite

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La France est "clairement visée" par le groupe État islamique (EI), qui pourrait mener "une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d'engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante", a déclaré Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). De plus, Patrick Calvar estime que l'Europe est "en grand danger" face aux "extrémismes (qui) montent partout". Ses services "s'intéressent" d'ailleurs à "l'ultra-droite qui n'attend que la confrontation". "Cette confrontation, je pense qu'elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d'anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires", a-t-il dit.
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A qui pense Patrick Calvar lorsqu'il parle de "l'ultra-droite" ? A Boulevard Voltaire ? A Riposte Laïque ? A Résistance Républicaine ? A Génération Identitaire ? Au Mouvement Bleu Marine ? Au Front National ? Avec la gauche sectaire au pouvoir, la formule "ultra-droite" vise-t-elle les Français qui ont tout simplement peur de l'islam, du coran, des "migrants" ? Car on sait par expérience et par habitude que lorsque les socialistes parlent de "l'ultra-droite", ils visent tout ceux qui ne sont pas de gauche ou de centre-droit...
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Patrick Calvar : "Nous savons que Daech (acronyme arabe de l'EI) planifie de nouvelles attaques - en utilisant des combattants sur zone, en empruntant les routes qui facilitent l'accès à notre territoire - et que la France est clairement visée", a expliqué Patrick Calvar, auditionné par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, dont le compte-rendu a été rendu public mercredi. "Daech se trouve dans une situation qui l'amènera à essayer de frapper le plus rapidement possible et le plus fort possible: l'organisation rencontre des difficultés militaires sur le terrain et va donc vouloir faire diversion et se venger des frappes de la coalition", a-t-il estimé.
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"Si les attentats de novembre dernier ont été perpétrés par des kamikazes et par des gens armés de kalachnikov, nous risquons d'être confrontés à une nouvelle forme d'attaque: une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d'engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante, ce type d'action étant multiplié pour créer un climat de panique", a-t-il affirmé, un peu moins d'un mois avant le début de l'Euro de football en France. Ainsi, la France est "aujourd'hui, clairement, le pays le plus menacé", tant par l'EI que par el-Qaëda qui "veut redorer son blason" et ses déclinaisons régionales au Maghreb et dans la péninsule arabique.
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Si une "stagnation des départs" vers la zone syro-irakienne est notée en raison des bombardements qui ont un effet dissuasif, Patrick Calvar constate, à l'inverse, davantage d'intentions de retour sur notre sol mais qui sont entravées par la politique de Daech qui considère les intéressés comme des traîtres à exécuter immédiatement. Le responsable du renseignement intérieur a relevé que d'autres "filières pourraient se mettre en place" vers la Libye. Autre problème: les 400 mineurs qui se trouvent actuellement sur zone syro-irakienne. "Les deux tiers sont partis avec leurs parents, le tiers restant étant composé d'enfants nés sur place et qui ont donc moins de quatre ans", a-t-il détaillé.
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Outre les questions de "légalité" à leur retour en France, Patrick Calvar pointe "les réels problèmes de sécurité car ces enfants sont entraînés, instrumentalisés par Daech", comme l'a montré récemment une vidéo diffusée par l'EI. "Ces enfants sont ainsi conditionnés. Ils s'entraînent aux armes à feu", a-t-il expliqué, affirmant disposer de "vidéos montrant des enfants qui exécutent des prisonniers". Selon lui, les enquêtes menées après les attentats de mars à Bruxelles ont montré "des structures très organisées, très hiérarchisées, militarisées, composées d'individus communiquant avec leur centre de commandement". "Cette communication est permanente et aucune interception n'a été réalisée", a-t-il souligné, évoquant le chiffrage des smartphones empêchant les interceptions.
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Michel Garroté
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http://www.lorientlejour.com/article/986759/la-france-clairement-visee-par-lei-selon-le-patron-de-la-dgsi.html
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