Bat Ye’or, ennemie du totalitarisme islamique

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Michel Garroté  --  Je connais Bat Ye'or depuis le début des années 1980. Sans elle, je n'aurais pas pris conscience de L'Eurabia et du Spectre du Califat, bref, de l'islamisation de l'Europe telle que nous la vivons aujourd'hui, en 2018.
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A ce propos, Roland Jaccard, sur causeur.fr, écrit notamment (extraits adaptés ; liens vers sources en bas de page) : Bat Ye’or n’a pas ménagé la Palestine, ni la politique pro-arabe de l’Union Européenne qui conduit immanquablement à ce qu’elle nomme l’Eurabia et dont on peut chaque jour constater les effets. Bat Ye’or qui pourrait reprendre à son compte le mot du Prophète Isaïe : « Vox clamantis in deserto » (la voix qui crie dans le désert).
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D’autant que le soutien qu’elle a reçu des néo-conservateurs américains, sans oublier le tort que lui ont valu les nombreuses références à son œuvre d’Anders Breivik, ont rendu presque inaudibles en Europe ses propos jugés alarmistes et caricaturaux.
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Sans entrer dans le fond du débat, il faut lui reconnaître de nombreuses qualités, la première étant son style. Bat Ye’or (« la fille du Nil » en hébreu) nous enchante lorsqu’elle raconte sa jeunesse dans une Égypte cosmopolite qui n’avait rien à envier à l’empire austro-hongrois.
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Écrivant aussi bien en anglais qu’en français, elle fait preuve d’une curiosité insatiable et parvient, sinon à convaincre, au moins à semer le doute. Et si elle avait vu juste ? À titre personnel, je serai enclin à le croire.
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Et c’est pourquoi j’aimerais vous conseiller de lire attentivement l’autobiographie politique (DE LA DÉCOUVERTE DU DHIMMI À EURABIA, éditions Provinciales, 25 janvier 2018 ; voir deuxième lien vers source en bas de page) de cette dame dont la vision du monde peut gêner certains, mais dont personne ne pourra nier qu’elle repose non seulement sur une expérience vécue, mais sur une vie passée à en comprendre le sens avec une honnêteté intellectuelle hors du commun, ajoute Roland Jaccard (fin des extraits adaptés ; liens vers sources en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch,22.5.2018
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https://www.causeur.fr/ayn-rand-bat-yeor-communisme-islam-151236
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https://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2912833426/causeur-21
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Bat Ye’or – « De la découverte du Dhimmi à Eurabia »

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Michel Garroté  --  Bat Ye’or est née en Egypte, elle a été déchue de sa nationalité et forcée de s’expatrier. Elle s’est spécialisée dans l’étude de la condition des Juifs et des Chrétiens en terre d’islam. Bat Ye'or est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la dhimmitude, dont "Eurabia : L'axe euro-arabe", "L'Europe et le spectre du Califat", "Comprendre Eurabia" et  "Autobiographie politique. De la découverte du Dhimmi à Eurabia".
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Le récit par Bat Ye'or  --  "Autobiographie politique. De la découverte du Dhimmi à Eurabia", Editions Les Provinciales, paru en janvier 2018  --  de sa découverte d'un continent, d'un projet ou d'une histoire occultée, « Eurabia », et, comment elle en a réuni les preuves (liens vers sources en bas de page). Si les attentats français ont provoqué dans le public une prise de conscience tardive du rejet de notre mode de vie par l'islam radical, et de l'appartenance de notre nation au camp honni des Juifs, les politiques semblent encore vouloir ignorer les fondements historiques et doctrinaux du jihad en Europe. La démonstration de janvier 2015 provoqua même une surenchère « républicaine » stigmatisant notre identité malheureuse dans l'idée de faire bloc contre l'« islamophobie ».
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À l'inverse la responsabilité des institutions européennes imposant un multiculturalisme aventureux, le détournement du « dialogue euro-arabe » comme arme anti-sioniste de déjudaïsation, la continuité du jihad ont une fois de plus été sous-estimés et l'on redoubla d'efforts pour installer un islam réputé modéré en Europe. Bat Ye'or la première avait révélé la rude condition du dhimmi sous l'islam et en avait affirmé la permanence, elle expliqua les mécanismes historiques de l'islamisation et en a donné le nom en Europe : « Eurabia ». Commentée par Michel Houellebecq dans son roman Soumission, on frappa à nouveau l'historienne d'interdit et son nom fut jeté en pâture.
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Un grand journal du soir reconnût toutefois le caractère incontournable de ses travaux pour décrire la gigantesque tentative d'acclimatation de l'islam en Europe, au moment où celle-ci venait de donner un signe de régression sanglant. Dans ce nouveau livre Bat Ye'or revient sur cette longue marche pour transgresser cet interdit et faire entendre les résultats irrécusables de sa recherche, celle d'une « histoire occultée », souvent par ceux-mêmes qui en furent les principales victimes. Le texte et le récit de plusieurs conférences montrent ainsi la résistance de certaines communautés juives issues des pays musulmans à leur propre vérité historique.
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Cette histoire dont elle est à la fois l'historienne et le témoin, Bat Ye'or l'a établie en récoltant de nombreux documents et en étudiant plusieurs institutions dans une nécessaire indépendance d'esprit et de recherche, mais comme elle le raconte ici, elle y a été entraînée presque malgré elle, au fil d'événements graves ou anodins et des demandes expresses de nombreux représentants des minorités opprimées dans le monde, dont elle sut rester proche : Coptes, Berbères, chrétiens d'Orient, musulmans « apostats » ont toujours gardé avec elle des liens étroits, tandis que le monde les découvre une fois qu'il est trop tard. Ce retour sur une historiographie si cruciale pour l'intelligence politique en Europe entend briser un catastrophique refus de vérité ; il établi comment une politique insensée et irresponsable s'est donnée les moyens de modifier la nature et même le passé d'un continent.
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C'est aussi le récit d'un témoin dont le long itinéraire mettant à jour la réalité refoulée de notre siècle en constitue comme la démonstration, la démonstration d'Eurabia." Auteur Bat Ye'or, « fille du Nil », « une Cassandre, un esprit courageux et clairvoyant » a consacré sa vie à étudier et à comprendre l'histoire des Juifs et des chrétiens sous l'Islam après avoir dû quitter l'Égypte de Nasser en 1957. Ses livres ont été publiés en anglais, allemand, espagnol, français, hébreu, italien, néerlandais, russe. Elle donne de nombreuses conférences et participe à d'importants colloques internationaux en Europe et en Amérique où elle a fait connaître les mots « dhimmitude » et « Eurabia ». Depuis une dizaine d'années elle a concentré sa méthode d'investigation sur l'étude des relations institutionnelles euro-arabes et leurs implications politiques et religieuses largement ignorées des médias.
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Introduction, Adaptation et Mise en Page de Michel Garroté pour Les Observateurs.ch, 27.2.2018
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Sources :
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https://livre.fnac.com/a8257188/Bat-Ye-or-Autobiographie-politique
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http://www.veroniquechemla.info/2018/02/autobiographie-politique-de-la.html
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A lire également du même auteur :
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« L’Europe et le spectre du califat » :
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http://www.lesprovinciales.fr/livre/leurope-spectre-califat/
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : EURABIA, MON AMOUR…

Pour des raisons attentatoires à la survie de la civilisation occidentale le plus souvent soigneusement tenues hors de la compréhension des peuples, le nouvel attentat spectaculaire perpétré dans le métro londonien devrait une fois de plus, une fois de trop, nous mettre en alerte maximale bien plus que nous ne le sommes en ce qui concerne l’islam.

Je ne saurais donc trop recommander la lecture d’un ouvrage publié par l'historienne britannique Bat Ye’or ("fille du Nil") spécialisée dans l’étude et la compréhension de l’histoire des Juifs et des chrétiens sous l’Islam après avoir dû quitter l’Egypte, où elle est née, sous Nasser en 1957 : “L’Europe et le spectre du califat” (Les provinciales, septembre 2010) :

“Au cours de la rédaction de cet essai, je me remémorais la question qui m’avait hantée voici vingt ans. Comment les peuples chrétiens, dotés d’Etats, de fortes armées et des plus riches cultures de leur temps se désintégrèrent-ils dans leurs confrontations avec l’islam du VIIème au XVème siècle ? Maintenant je ne me pose plus ces questions. Ces processus de décomposition que j’étudiais dans de vieilles chroniques, je les ai vus se dérouler dans l’Europe actuelle...”

Selon Karl Marx, “L’histoire ne se répète pas, elle bégaie”. En l’occurrence, après un XXème siècle dégoulinant de totalitarismes tous issus de la même matrice socialiste, elle se remet à bégayer dès le XXIème siècle naissant sous l'égide d’une nouvelle idéologie totalitaire d’autant plus dangereuse qu’elle se diffuse, sous le masque d'une religion incréée, comme une traînée de poudre.

On attribue à André Malraux d’avoir prédit que le XXIème siècle serait religieux, ou ne serait pas... Une formule qu’il a lui-même démentie en ces termes* : “On m’a fait dire que le XXIème siècle sera religieux. Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un évènement spirituel à l’échelle planétaire”.

L’évènement fondateur dont parlait Malraux a bien eu lieu le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis en faisant, en sus de l’effondrement des tours jumelles du Trade World Center et des autres dévastations répertoriées, 2.977 innocentes victimes civiles. La seule connotation spirituelle attachée à ce geste dément se trouve inscrite dans la promesse des 72 vierges du paradis d’Allah...

Pris sous le feu de diverses influences exercées dès 1945 tant par De Gaulle que par les adorateurs du marxisme-léninisme, à l’époque bien en cour, notre beau pays de France se trouve aujourd’hui pris au piège d’une politique pro-arabe initiée de longue date et consacrée par De Gaulle en 1967** sous le prétexte, selon moi infondé et surréaliste, d’une ineffaçable culpabilité d’Israël.

Pile quarante ans après cet acte de pur antisémitisme (travesti en antisionisme) sous couvert de “realpolitik” proche-orientale, voici donc le monde occidental, et plus singulièrement la France en ce qui nous concerne, diluée dans une Union européenne elle-même cheville ouvrière de son propre malheur, succomber sans coup férir au charme exterminateur de la superstition islamique.

Dans le chapitre IV de son ouvrage cité en référence intitulé “La fin des Nations d’Europe”, Bat Ye’or nous donne un aperçu de ce qui nous attend si la majorité des peuples européens, à l’exception notable des pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Slovaquie et République tchèque) ne prend pas conscience du danger et ne procèdent pas à un sursaut libérateur :

“Les Européens, dans leur grande majorité, n’ont pas encore compris que leurs gouvernements ont délibérément désintégré leurs structures nationales et leur souveraineté. Ils croient encore qu’ils peuvent agir sur leur destinée dans le cadre démocratique national qu’ils se sont donnés. En fait, le pouvoir de décision concernant la politique intérieure et extérieure de l’Etat leur a échappé (...) Cette transformation “d’une Europe des Nations” en une Europe unifiée et intégrée aux organisations internationales comme l’ONU, l’UNESCO, l’OCI, etc. étaye la stratégie mondialiste des institutions européennes notamment dans l’espace méditerranéen (...) La conscience et même la notion d’une civilisation européenne spécifique sécrétée au cours de millénaires s’effacent tandis que les identités culturelles nationales jugées responsables du racisme sont combattues avec acharnement”.

On a tout à fait le droit de contester ce point de vue et même de le rejeter en considérant que l’auteur de ces lignes, adepte de la théorie du complot, voit des contempteurs de la civilisation européenne et plus largement occidentale là où il n’y en a pas, où il n’y en a jamais eu et où il n’y en aura jamais... Certes. mais mieux vaudrait d’abord lire ce livre puissamment argumenté pour en juger sainement.

Selon Karl Marx, “L’histoire ne se répète pas, elle bégaie”. En l’occurrence, après un XXème siècle dégoulinant de totalitarismes tous issus de la même matrice socialiste, elle se remet à bégayer dès le XXIème siècle naissant sous l'égide d’une nouvelle idéologie totalitaire d’autant plus dangereuse qu’elle se diffuse, sous le masque d'une religion incréée, comme une traînée de poudre.

On attribue à André Malraux d’avoir prédit que le XXIème siècle serait religieux, ou ne serait pas... Une formule qu’il a lui-même démentie en ces termes* : “On m’a fait dire que le XXIème siècle sera religieux. Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un évènement spirituel à l’échelle planétaire”.

L’évènement fondateur dont parlait Malraux a bien eu lieu le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis en faisant, en sus de l’effondrement des tours jumelles du Trade World Center et des autres dévastations répertoriées, 2.977 innocentes victimes civiles. La seule connotation spirituelle attachée à ce geste dément se trouve inscrite dans la promesse des 72 vierges du paradis d’Allah...

Pris sous le feu de diverses influences exercées dès 1945 tant par De Gaulle que par les adorateurs du marxisme-léninisme, à l’époque bien en cour, notre beau pays de France se trouve aujourd’hui pris au piège d’une politique pro-arabe initiée de longue date et consacrée par De Gaulle en 1967** sous le prétexte, selon moi infondé et surréaliste, d’une ineffaçable culpabilité d’Israël.

Pile quarante ans après cet acte de pur antisémitisme (travesti en antisionisme) sous couvert de “realpolitik” proche-orientale, voici donc le monde occidental, et plus singulièrement la France en ce qui nous concerne, diluée dans une Union européenne elle-même cheville ouvrière de son propre malheur, succomber sans coup férir au charme exterminateur de la superstition islamique.

Dans le chapitre IV de son ouvrage cité en référence intitulé “La fin des Nations d’Europe”, Bat Ye’or nous donne un aperçu de ce qui nous attend si la majorité des peuples européens, à l’exception notable des pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Slovaquie et République tchèque) ne prend pas conscience du danger et ne procèdent pas à un sursaut libérateur :

“Les Européens, dans leur grande majorité, n’ont pas encore compris que leurs gouvernements ont délibérément désintégré leurs structures nationales et leur souveraineté. Ils croient encore qu’ils peuvent agir sur leur destinée dans le cadre démocratique national qu’ils se sont donnés. En fait, le pouvoir de décision concernant la politique intérieure et extérieure de l’Etat leur a échappé (...) Cette transformation “d’une Europe des Nations” en une Europe unifiée et intégrée aux organisations internationales comme l’ONU, l’UNESCO, l’OCI, etc. étaye la stratégie mondialiste des institutions européennes notamment dans l’espace méditerranéen (...) La conscience et même la notion d’une civilisation européenne spécifique sécrétée au cours de millénaires s’effacent tandis que les identités culturelles nationales jugées responsables du racisme sont combattues avec acharnement”.

On a tout à fait le droit de contester ce point de vue et même de le rejeter en considérant que l’auteur de ces lignes, adepte de la théorie du complot, voit des contempteurs de la civilisation européenne et plus largement occidentale là où il n’y en a pas, où il n’y en a jamais eu et où il n’y en aura jamais... Certes. mais mieux vaudrait d’abord lire ce livre puissamment argumenté pour en juger sainement.

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 * Dans l’hebdomadaire Le Point en date du 10 décembre 1975.

** Voir sur Youtube la conférence de presse du 27 novembre 1967 :

Librement !
Philippe S. Robert

FRANCE

Source

 

Europe – La fin de son indépendance et de son intégrité

   
Michel Garroté  --  Suite à l'attentat du vendredi 7 avril 2017 en Suède, un média français titre comme ceci : "Un camion renverse plusieurs passants à Stockholm". Cela illustre à la perfection l'attitude de l'Europe (et notamment de la France) face à l'islam violent et conquérant ; et cela illustre, en définitive, la perte de l'indépendance et de l'intégrité du Vieux Continent.
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"Un camion renverse plusieurs passants à Stockholm" ; un camion - pas son conducteur - renverse, sans les attaquer bien sûr, plusieurs passants à Stockholm (il y a pourtant eu des morts et des blessés). Plusieurs passants qui n'avaient sans doute rien à faire à cet endroit. Bref, une no-news ; un fait divers, tout juste assez bon pour être publié en petits caractères, dans la rubrique des chiens écrasés, en dernière page, en bas à gauche.
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Pourtant, quelques heures après l'attentat au camion-bélier (puisque c'est de cela qu'il s'agit en réalité), le chef du gouvernement suédois Stefan Löfven a clairement déclaré : "La Suède a été attaquée et tout indique qu'il s'agit d'un acte terroriste". En général, à part des musulmans, qui commet des attentats, des actes terroristes ? L'auteur de l'attentat de Stockholm est un ouzbek musulman et il s'appelle Rakhmat Akilov. Voilà.
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1- Le piège francophobe c'est de tuer la Douce France :
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A ce propos, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Être Français de souche est une tare pour les [soi-disant] antiracistes. Mieux vaut être issu de la diversité. Ceux qui nient le Grand Remplacement exaltent l’ouverture des frontières à des peuplements nouveaux. Alors qu’une guerre civile menace la nation déchirée par l’islam politique, de souriants "encravatés" disent leur haine des Français qui s'inquiètent. Les défenseurs de la nation souveraine sont, aux yeux de ces francophobes, des nationalistes butés. Les partisans de l’assimilation sont des néo-colonisateurs. Ceux qui suggèrent d’écouter les citoyens malheureux sont des populistes. Les électeurs qui rejoignent le FN sont comparés à des nazis en puissance. Au prétexte de lutter contre Marine Le Pen ou François Fillon, l’élémentaire désir de conservation est criminalisé. Vouloir entendre, dans la protestation populaire, une menace pour la démocratie est le contre-sens qu’assume le progressisme devenu fou. Derrière le gentil Macron au verbe creux et aux poses calculées se dissimule le tueur froid de la douce France, sacrifiée sur l’autel de la postmodernité et de son monde plat, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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2- Résister à l’islamisation de l’Europe :
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De son côté, le père Boulad estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce que fait en ce moment la Hongrie, notamment l’accord avec le groupe de Visegrad « V4 » (Hongrie, Slovaquie, Pologne, République tchèque), représente un chemin pour que l’Europe se reconstitue  --  autrement que par le passé  --  pour sauver les identités, respecter les frontières, les cultures, les langues, et ne pas se laisser avaler par la mondialisation. Il était temps.
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L’Europe est une culture, une civilisation enracinée dans le judéo-christianisme, dans des valeurs humaines et humanitaires qu’il faut absolument défendre, sinon, où va le monde. L’Europe a été à la pointe de la civilisation, non seulement sur le plan technique et scientifique, mais aussi sur le plan humain, humaniste et spirituel. Et en tout cela le christianisme est le moteur, même s’il est en perte de vitesse et en crise. L’évangile et la foi chrétienne ont quelque chose d’essentiel à dire, il faut revivifier le christianisme, d’une autre manière qu’autrefois. En cela je dirais que mon rôle est de soutenir toutes ces valeurs spirituelles et humaines dont l’Europe est porteuse.
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Le traitement de la crise migratoire par la Hongrie n’est-il pas en contradiction avec l’évangile qui dit qu’il faut accueillir l’étranger ?
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Je pense qu’il y a un seuil de tolérance à l’accueil. On ne peut pas accueillir tout le monde, toute la misère du monde, quand ceci menace votre équilibre intérieur, celui de votre patrie, de votre famille, de votre milieu, de votre culture, de votre héritage, et de vos valeurs. Mon point de vue est qu’il y a des limites au devoir d’hospitalité. Par exemple, si une embarcation qui peut prendre vingt personnes en prend deux cents, tous les deux cents vont couler. J’ai donc le devoir de limiter. Je peux peut-être en prendre dix ou quinze, mais à partir d’un moment, je dois dire stop. Ce n’est pas de l’inhumanité, c’est simplement du bon sens. Surtout s’ils ne veulent pas s’intégrer à l’Europe. Je trouve que Victor Orban est très courageux par sa position très ferme pour sauver l’héritage de son pays et de l’Europe face à cette immigration folle vers l’Europe, position qu’il tient malgré toutes les critiques et la campagne médiatique contre lui. Je salue son courage et sa sincérité.
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Le vrai Islam n’est-il pas modéré ?
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L’Islam est par définition politique et radical, il s’est défini comme cela depuis 14 siècles. Tous ceux qui ont voulu moderniser et réformer l’Islam se sont heurtés à un mur, un refus, et à des persécutions. Comme Mahmoud Mohamed Taha, un grand chef soudanais qui a voulu justement réformer l’Islam en mettant en avant les versets mecquois, qui sont tolérants et ouverts, contrairement aux versets médinois qui ont été privilégiés par les penseurs de l’Islam au Xème siècle en vertu du principe de l’« abrogation ». Ce chef musulman s’est fait pendre sur la grande place de Khartoum en juillet 1985 pour avoir voulu réformer l’Islam. Donc pour moi l’islamisme, qu’on appelle l’Islam extrémiste, radicale, ou politique, c’est l’Islam dans sa pureté, l’Islam à découvert. J’ai écrit sur ce sujet deux pages très claires, disponibles en plusieurs langues. L’islamisme, c’est l’Islam.
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Alors, qu’on ne me parle pas d’un Islam modéré qui n’existe que dans l’esprit des intellectuels occidentaux, dans le « wishful thinking » des musulmans modérés qui ne sont pas du tout dans la ligne de l’Islam prôné par l’université al-Azhar au Caire, qui jusqu’à aujourd’hui forme des dizaines de milliers de prédicateurs à travers le monde dans la ligne la plus stricte, la plus rigoureuse, la plus radicale, et la plus intolérante de l’Islam, et ce malgré les appels répétés du président égyptien Sissi pour leur demander de changer leur discours. En d’autres termes, imaginer que l’Islam modéré va l’emporter, c’est une illusion.
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Le problème n’est pas dans les interprétations de l’Islam - Islam modéré, Islam soufiste - mais le problème est dans l’Islam lui-même, c’est-à-dire dans les textes fondateurs eux-mêmes. Toute interprétation, surtout de la part des occidentaux, c’est du « wishful thinking » : on souhaite quelque chose, mais la réalité est autre. Par ailleurs, il y a dans l’Islam un principe qui s’appelle la « taqiya » en vertu duquel la tromperie est justifiée dans le but de faire avancer l’Islam : quand on ne peut pas avoir raison de l’adversaire parce que on est en position d’infériorité, il faut entrer dans le mensonge et la duplicité. C’est ce qui se passe actuellement : on croit leurs discours tenus en français, mais ils disent exactement le contraire en arabe une heure plus tard à la mosquée. Il existe des enregistrements qui prouvent cela.
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L’Occident et l’Eglise sont donc dans l’illusion par rapport à leur vision de l’Islam capable de se réformer.
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Que pensez-vous du dialogue avec l’Islam ?
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Il faut que l’Europe s’accroche à son identité, que l’Eglise aussi s’accroche à son identité. Pas de compromis, pas de mensonge, pas d’hypocrisie. Soyons ce que nous sommes. Je demande un dialogue franc, ouvert, confronté à l’histoire et à la réalité des faits. On ne peut pas échapper à la vérité. Quand je vous donne des arguments et que votre seule réponse est de m’égorger, c’est que nous ne sommes plus sur le même terrain. Actuellement, c’est la réponse de l’Islam. La semaine dernière, à Alexandrie un musulman converti au christianisme est venu me trouver en me disant : je me suis converti il y a 15 ans, j’ai récemment épousé une musulmane, son père veut me tuer ou me dénoncer à la police. La police va me jeter en prison, me torturer jusqu’à ce que je dise que je suis redevenu musulman. Alors si la seule réponse est la menace et la violence, mettons les choses sur la table, ne continuons pas ce dialogue dans le mensonge.
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L’Eglise actuellement refuse la confrontation sous prétexte de paix, mais c’est une fausse paix. Le psaume 85 dit « amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ». L’amour sans la vérité ? Non. La vérité sans l’amour ? Non. La justice sans la paix, ou la paix sans la justice ? Non. Il faut un dialogue dans la vérité, pas seulement en se tapant sur l’épaule, en se disant que nous sommes amis, en buvant un bon café ensemble, cela n’aboutit à rien ! Les promoteurs du dialogue ne veulent pas écouter ceux qui ont quatorze siècles d’expérience avec l’Islam. Ma famille a émigré de Damas en 1860 suite au massacre de 20.000 chrétiens. Cela, l’Europe ne veut pas le comprendre, bien qu’ils aient aussi connu cela dans leur histoire, mais ils ne veulent pas lire leur histoire. Sauf les Hongrois qui sont les seuls à avoir un peu compris, car ils ont connu 150 ans d’oppression ottomane il y a relativement peu de temps. Pour les autres, c’est plus lointain, ça fait plus de 1000 ans, conclut le père Boulad (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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3- Un devoir de mémoire européen :
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Sur Euro-Libertés, sous le titre "Un devoir de mémoire européen", Richard Dessens écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’essentiel de l’Histoire de l’Europe repose sur sa lutte pour son indépendance et son intégrité. Si on n’en retient d’habitude que les luttes d’influences internes et les guerres qui en résultèrent, on passe à côté des véritables enjeux européens. Les menaces extérieures ont bien plus que les conflits intérieurs, façonné les valeurs européennes et forgé le génie européen. Souvent convoitée, l’Europe a dû souvent s’unir face à des déferlantes terribles, sous l’impulsion fédératrice et transnationale du christianisme du temps de sa puissance "théologico-politique".
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Mais dès avant l’ère chrétienne, par ailleurs destructrice des valeurs fondamentales des peuples européens – mais c’est un autre débat –, les Hittites, maîtrisant les armes d’acier, tentent de subjuguer les peuples d’Europe orientale. Puis les Perses, maîtres du Moyen Orient et de la Turquie actuelle, multiplient les incursions et menacent de destruction la Grèce. À la bataille des Thermopyles, le 11 août 480 av. J.-C., Léonidas arrête la grande armée perse. Première victoire de l’Europe sur l’Orient expansionniste. Première date mémorielle à mettre au panégyrique des fêtes européennes.
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Les flux ininterrompus venus d’Asie, poussant devant eux les peuples européens d’est vers l’ouest, provoquent invasions sur invasions à partir du IIIe siècle notamment, jusqu’au VIe siècle. Attila et ses Huns, arrêtés aux Champs Catalauniques en 451, par Aetius, après avoir dévasté l’Europe, représentent une phase de terreur restée dans la mémoire européenne.
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Peu après, c’est au tour de l’Islam naissant à la mort du prophète Mahomet, en 622, de déferler sur l’Afrique, l’Asie et l’Europe. La mer Méditerranée est quasiment fermée par les flottes mahométanes jusqu’aux Croisades. L’Europe est encerclée et affaiblie. En 711, Tarik débarque sur le rocher ("el peñon") de Gibraltar (« Djebel al Tarik » : montagne de Tarik). En 732, Charles Martel arrête l’invasion remontée jusqu’à Poitiers, après s’être rendue maître de tout le sud-ouest de la France actuelle. L’impérialisme islamique triomphe pendant plusieurs siècles, avec son apogée au XIe siècle. Vienne est assiégée deux fois, en 1529 et 1683 par les Ottomans. Les Balkans sont en partie islamisés.
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Du XIIIe au XVe siècle ce sont les Mongols de la Horde d’Or de Gengis Khan et de ses suivants qui colonisent et mettent à sac l’Eurasie jusqu’à l’Ukraine et la Bulgarie et poussent leur terreur jusqu’à Vienne. Les Russes mettront deux siècles à ôter le joug mongol de leurs terres (1488).
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Perses, Huns, Islam, Mongols : les menaces venaient du Moyen-Orient et d’Asie. L’Europe enfin débarrassée des invasions meurtrières à partir du XVIIe siècle, connaît le début de l’âge d’or de son développement et les rivalités de ses puissances intérieures vont prendre le relais des tragédies invasives. Les États-Nations se forgent au XIXe siècle pour mieux s’affronter jusqu’à l’horreur de la Grande Guerre de 1914-1918, dernière des guerres de rivalités économiques et de puissances "intra-européennes". Résultat de l’apogée des États-Nations et de la fin des Empires.
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Mais la modernité contemporaine façonne un nouveau type d’invasion, consécutif à la fin de la décolonisation qui laisse des dizaines de pays nouvellement libres livrés à la cupidité du monde, souvent corrompus et maintenus dans une pauvreté endémique calculée par les économistes adeptes de Ricardo, et par les puissances capitalistes. Pauvreté, dérèglement climatique, surpopulation sont les nouveaux facteurs des invasions modernes qui font déverser sur l’Europe des millions de migrants de multiples origines pour de multiples raisons. Mais cette invasion nouvelle, à la différence des précédentes qui jalonnèrent l’histoire de l’Europe, est aujourd’hui voulue, ou encouragée, au nom des nouvelles idéologies notamment "droits-de-l’hommiennes" développées après 1945.
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La nature humaine, intangible, ancrée au fond des âges, est cependant têtue, et les mêmes causes provoquent toujours les mêmes effets. Les modalités nouvelles des invasions migratoires apporteront sans doute des modalités nouvelles à leurs réactions par les peuples européens. Sinon, c’est à un suicide programmé qu’est condamnée l’Europe. En tout cas une Europe millénaire qui a toujours fait triompher ses valeurs, du défilé des Thermopyles jusqu’à Poitiers et sous les murs de Vienne, ajoute Richard Dessens (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/le-piege-francophobe-de-la.html
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/p%C3%A8re-boulad-ma-position-est-dencourager-tous-ceux-qui-ont-le-courage-de-r%C3%A9sister-%C3%A0-lislamisation-de-.html
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http://eurolibertes.com/histoire/devoir-de-memoire-europeen/
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L’imposition de la charia en Europe

   
Michel Garroté - Lors d’un entretien avec l’Aide à l'Eglise en  Détresse (AED), Mgr Ignace Ephrem II, évêque, Patriarche de l’Église syriaque orthodoxe basée à Damas, met en garde l’Europe contre les musulmans extrémistes qui rejettent les valeurs occidentales et qui veulent imposer la charia aussi largement que possible (concernant les deux photos ci-dessus : la première illustre Mgr Ephrem ; et la deuxième illustre des combattantes chrétiennes syriennes qui protègent leurs villages contre les islamistes).
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Mgr Ignace Ephrem II : « Il devrait y avoir un moyen de filtrer ceux qui viennent en Europe, pour éviter ceux qui ont embrassé  l’idéologie extrémiste », a déclaré Mgr Ephrem II dans un entretien avec l’AED. « Je ne sais pas comment il faudrait procéder, mais cela est nécessaire et devrait être fait sans violer les droits de ceux qui sont pacifiques et respectueux des lois » poursuit le Patriarche, qui dirige une Église de plus de 5 millions de fidèles à travers le monde.
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Et d’ajouter : « Nous vivons avec des musulmans et nous les respectons, mais ce que nous avons vu au cours des dernières années est une autre forme d’islam qui considère comme des « kaffirs [infidèles] » non seulement les non-musulmans, mais aussi les musulmans qui ne sont pas d’accord avec eux sur l’interprétation de l’islam.
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Mgr Ephrem a également appelé les gouvernements occidentaux à insister pour que des églises soient construites dans les pays musulmans en contrepartie de la construction de mosquées en Europe et ailleurs en occident : « Pouvons-nous attendre des gouvernements européens qu’ils demandent à ces pays musulmans que des églises soient construites ? ».
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Mgr Ephrem a ajouté que le déclin massif de la population chrétienne en Turquie - de 3,5 millions à 150.000 au cours du 20ème siècle - risquait de se répéter en Syrie et au Liban : « Je crains que le christianisme ne soit en voie de disparition tant en Syrie qu’en Irak ainsi qu’au Liban ». 80% des chrétiens d’Irak ont quitté le pays depuis le renversement du Président Saddam Hussein en 2003 »..
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Mgr Ephrem : « En Syrie, depuis le début de la guerre en 2011, 50% des chrétiens du pays sont des déplacés intérieurs ou vivent comme réfugiés à l’étranger. Au Liban, beaucoup de réfugiés chrétiens sont si pauvres qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de quitter la région », conclut Mgr Ephrem.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.aed-france.org/europe-mise-garde-patriarche-mgr-ephrem-ii/
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Camps d’entraînement de l’EI au Kosovo et en Bosnie

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Michel Garroté - On peut lire sur LSB (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) que cinq camps d’entraînement ont été ouverts par l’EI dans le Kosovo. Les plus importants sont situés à la frontière avec la Macédoine, dans le district de Decani ; d’autres, plus modestes, sont dans les environs de Prizren et Pec. Près de 70 familles kosovares ont déjà rejoint ces camps, où d’anciens soldats de l’Armée de Libération du Kosovo enseignent à leurs membres le maniement des armes et le Coran. Dans la Bosnie voisine, les mêmes causes ont engendré les mêmes problèmes.
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Ce pays de 4 millions d’habitants a envoyé près de 200 de ses ressortissants au sein de l’EI en Syrie ; en 2013 et 2014, 156 hommes, 35 femmes et 25 enfants ont quitté la Bosnie pour l’EI, 47 en sont revenus. Et la présence potentielle d’un camp d’entraînement djihadiste à Osve, révélée par le journal anglais « Sunday Mirror » en juillet 2015, a fait la une de la presse européenne. Il y en a d’autres, comme Gorna Maioca, au nord du pays. Ce sont d’anciens villages serbes ou croates, vidés de leur population par la guerre civile, où se sont réinstallées des communautés musulmanes ultra-conservatrices, dirigées par des prédicateurs radicaux.
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L’épuration ethnique, effectuée à l’époque avec l’indifférence bienveillante de l’UE, se retourne ainsi contre elle en transformant les contrées reculées de la Bosnie en pépinière djihadiste. Le cancer islamiste se propage dans toute la région, de la Bosnie à l’Albanie en passant par la Macédoine, le Kosovo et le Montenegro. Partout, les Etats sont trop faibles et trop corrompus pour lutter contre le fléau, tandis que l’UE n’a d’yeux que pour le Levant et la Libye, où la situation est très préoccupante. Cependant, les indices alarmants s’accumulent.
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En juin 2016, l’agence de presse Reuters citait un rapport de l’ONG Atlantic Initiative, basée à Sarajevo (Bosnie). Selon celle-ci, 80 adolescents bosniaques, âgés de 13 à 14 ans, sont entraînés par l’EI en Irak et en Syrie. Avec le risque toujours présent qu’ils reviennent en Europe pour y semer la mort. Pire, selon les services de sécurité bosniaques eux-mêmes, le pays compte près de 100 000 disciples du wahhabisme, dont plus de 4 000 sont des militants radicaux, prêts à prendre les armes pour le djihad à n’importe quel moment. En Bosnie et pas seulement (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/des-camps-islamiques-au-kosovo-et-en-bosnie.html
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Réflexions d’un Juif sur le « génocide » des Européens

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Michel Garroté - Sur Riposte Laïque, Anatoly Livry se livre à une réflexion longue, passionnée et explosive, sur le mal français et sur le déclin de l'Europe, réflexion dont je reproduis ci-dessous des extraits adaptés (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Né au sein d’une famille juive dans la capitale de l’Union soviétique encore à la belle époque de la stabilité de Brejnev que l’on appelle la « stagnation », je ne pouvais m’empêcher de regarder par-delà le limes idéologique, ce qui m’a alors transformé, encore citoyen de l’URSS, en un anticommuniste primaire, secondaire et tertiaire et ce qui m’a valu des décennies plus tard, une fois naturalisé Français, d’être chassé de la Sorbonne. Un dissident vrai le restera toujours, tant poursuivi par le KGB que dans la France des "robots" : nous, les résistants, nous possédons le talent de recueillir des données simples, basiques, de les comparer, puis de poser des questions parfois naïves, ce qui pourtant fait immédiatement de nous des ennemis mortels à abattre par un système incapable d’apporter une réponse à nos interrogations sans que celle-ci n’ébranle les fondements de son totalitarisme tout-puissant, qu’il soit russophone ou francophone.
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Ayant grandi dans un monde sans Internet, au contact d’une civilisation glorifiant le livre, élevé par une école national-socialiste élitiste « à la germanique » fondée par un Staline admiratif du IIIe Reich et de ses philanthropies, mon unique lien avec le passé, derrière le rideau de fer, résidait dans la lecture des vieux journaux du parti unique communiste. Pourtant, même là, épluchant les pages excrémentielles de la Pravda, cette source exclusive d’informations, l’on parvenait à mettre à mal le despotisme qui les avait produites quelques décennies auparavant. L’analyse de texte est un métier dangereux pour toute dictature. Or, à peine âgé d’une douzaine d’années, retrouvant le numéro 7955 daté du 29 septembre 1939 du torchon du « comité central du parti communiste pan-soviétique bolchevique », je lisais les conclusions de l’« accord germano-soviétique de l’amitié et de la frontière entre l’URSS et l’Allemagne », autrement dit en termes limpides : l’assassinat d’une certaine Pologne qui a déclenché, quelques semaines avant la publication du traité, l’agression du IIIe Reich par la Grande-Bretagne et la IIIe république, parodos de la Deuxième Guerre mondiale.
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Les camarades Ribbentrop et Molotov s’étaient réunis, annonçait la Pravda, pour « régulariser des questions survenues suite à la scission de l’État polonais, initiative grâce à laquelle l’Allemagne et l’URSS ont posé les fondements solides d’une longue paix en Europe orientale. Les deux parties sont d’avis que la liquidation de la présente guerre entre l’Allemagne d’un côté et l’Angleterre et la France de l’autre côté répondrait aux intérêts de tous les peuples. Vers cette fin les deux gouvernements canaliseront leurs efforts, si nécessaire de concert avec d’autres États amis. Si, cependant, les efforts des deux gouvernements demeuraient vains, cela signifierait que l’Angleterre et la France porteraient elles seules l’entière responsabilité de la poursuite de la guerre. Dans ce cas de figure, l’Allemagne et l’URSS se consulteront mutuellement quant aux moyens de riposte. » (Pravda, 29 septembre 1939, page 1). À cette époque, encore adolescent, j’ai osé poser des questions spontanées, ce qui fut le premier acte, alors inconscient, de dissidence dans ma vie : pourquoi la Grande-Bretagne et la France, suite à l’annexion par l’URSS de la partie orientale de la Pologne, n’ont-elles pas également déclaré la guerre à Staline ?
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Mais surtout, élevé avec les condamnations du tribunal de Nuremberg comme bible socialiste, j’interrogeais mes maîtres : de quel droit le juge soviétique a-t-il condamné les dirigeants allemands pour avoir déclenché cette guerre que l’URSS avait également initiée avec le Reich six années auparavant, tout en accusant la Grande-Bretagne et son acolyte français d’en porter toute la responsabilité devant les peuples de l’univers. Et pour comble : pourquoi, au lieu de juger l’Allemagne, les deux responsables de la Seconde Guerre mondiale n’attaqueraient-ils pas l’URSS, occupant dès 1945 cette Pologne au secours de laquelle les Britanniques avec des Français ont volé à peine six ans auparavant. L’unique réponse que j’ai reçue fut la répression et c’est seulement plusieurs années plus tard que j’ai compris que l’authentique rival à abattre dès les années 30 était non pas un assaillant militaire quelconque, mais le national-socialisme d’un peuple indo-européen, ce paradis sur terre que des Allemands entendaient créer d’abord pour eux-mêmes, puis pour les nations du continent.
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Plus tard, Français, diplômé d’un DEA en histoire à l’EHESS de Paris, j’ai poursuivi mes investigations sur les sources de Soljenitsyne tout en enseignant la littérature russe à la faculté d’Études slaves de Paris IV-Sorbonne et j’ai découvert, tant dans les archives russes et allemandes que dans l’habituellement très menteuse Wikipédia, que le nombre officiel de prisonniers du Goulag condamnés pour « crimes contre-révolutionnaires » s’élevait, pour la seule année 1939, à environ un demi-million de personnes.
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Pourtant, mes chers collègues professeurs universitaires français atteignaient très rapidement le point Godwin quand ils calomniaient leurs concurrents académiques, « nazi » étant la pire des injures dans une faculté de France. En d’autres termes : même la troisième génération de professeurs universitaires français après le sordide mai 68 déclenché par des marxistes d’alors était atteinte des réflexes pavloviens inculqués par les protocoles du tribunal de Nuremberg, pourtant incapable d’apporter des réponses aux questions les plus basiques. Puis, sont venues mes interrogations sur la nécessité de la loi proposée par le communiste Gayssot et introduite à l’Assemblée nationale par Fabius, notre actuel ministre. De plus, Juif soucieux du bon sens, j’essaie toujours de me mettre à la place de mes coreligionnaires dits « persécutés par l’extrême droite » et qui seraient secourus par cette loi inique.
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En effet, la thèse de ceux qui l’avaient promue et qui la protègent demeure la suivante : les contestataires de la condamnation imposée en 1946 par les vainqueurs sur les vaincus à Nuremberg cherchent à justifier les crimes contre les Juifs et, par conséquent, souhaitent la création d’un cadre civique où les pogroms anti-judaïques pourraient avoir lieu. Or, il s’avère que simultanément les défenseurs de cette loi liberticide exaltent l’« intégration européenne ». J’ai donc suivi à la lettre la ligne générale imposée par nos staliniens modernisés et, en « bon Européen », ai porté mon regard sur les pays occidentaux de notre continent où le code pénal ignore la contestation des « crimes contre l’Humanité commis durant la IInde Guerre mondiale ». Je me suis arrêté sur un pays que je connais fort bien, la Suède, laquelle, avec ses voisins scandinaves, « ne punit pas la négation des génocides ou des crimes contre l’Humanité », comme il y a encore quelques années l’approuvait l’Institut helvétique du droit comparé.
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Passionné par la connaissance, je me suis saisi des statistiques des crimes anti-judaïques perpétrés en France, pays de la loi Fabius-Gayssot, et de celles du royaume des Bernadotte, lequel, selon la logique de nos liberticides républicains, abandonne ses Juifs aux « massacres des Nazis ». Quel n’a pas été mon étonnement de découvrir que la Ve république, ce pays de la loi Fabius-Gayssot, battait à plate couture la Suède par le pourcentage d’agressions antisémites. Par ailleurs, curieux, je me suis rendu en Israël où j’ai fréquenté une communauté de mes coreligionnaires, sujets suédois, qui avaient fui la ville de Malmö où leurs ancêtres vivaient pourtant depuis des siècles. Pratiquant auprès d’eux mes acquis linguistiques en hébreu et en suédois, je leur ai demandé si c’était bien les descendants des Vikings qui les avaient poussés à l’« Alya » ?
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Les miséreux binationaux suédo-israéliens m’avaient rassuré d’une seule voix : le responsable de leur exode était la mairie trotskisante de la ville de Malmö qui attire depuis des décennies tout le Maghreb et toute la Turquie avec le Moyen-Orient et l’Afrique subsaharienne, promouvant naturellement le culte mahométan de ses électeurs préalablement naturalisés par tribus entières. Les intellectuels bornés de nos universités ne peuvent même pas accuser la Suède des crimes colonialistes dont ces dégénérés ethno-masochistes, pourtant Français de souche, accablent leur patrie : les uniques colonies suédoises des siècles passés furent la Finlande et la Norvège. Que de drôles de choses se passent dans notre Europe, car pour génocider des Aryens du Nord, les cosmopolites ne peuvent évidemment pas recourir, comme en France, au « sens des responsabilités des descendants de colonisateurs d’Afrique et d’Asie ».
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Les déracinés de la Suède, neutre depuis plus d’un siècle, pratiquent donc une pleurnicherie d’un racisme anti-blanc beaucoup plus humiliante pour la sapience de leurs compatriotes : « Vous êtes de la même extraction germanique que les Nazis. Taisez-vous et laissez-vous effacer de la surface du globe. Sinon, vous recommencez l’Holocauste d’Hitler ». Cependant, aux Suédois, il reste une éventuelle échappatoire spirituelle – que, certes, ils n’utilisent pas pour l’instant : celle d’entamer, un jour, une discussion sur l’« Holocauste des Nazis ». Nous autres Français dont l’âme est otage d’une loi socialo-communiste n’aurons même pas cette possibilité pour nous défendre un jour : au nom de la lutte contre une occupation quasi mythique de quelques dizaines de milliers de cousins germains, nous sommes forcés d’accepter un contingent semblable d’envahisseurs, lequel cependant arrive par vagues mensuelles.
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Nous aboutissons donc à une perversité dont l’analyse nous dévoile le réel but de la loi Fabius-Gayssot, apparaissant alors comme un moteur psycho-médiatique, et non législatif, de l’extermination des peuples européens. Les architectes de la loi Fabius-Gayssot sont d’authentiques criminels contre l’humanité, a fortiori contre les Juifs de base qu’ils sacrifieront avec une délectation perverse. Voilà pourquoi, dès qu’une voix, même celle d’un Juif supra-médiatisé, s’élève contre l’invasion et l’occupation des terres européennes, ces ordures hystériques sombrent dans une crise qu’ils considèrent comme une démarche intellectuelle : « Vous vous comportez comme les Nazis envers les Juifs. Reconduire les clandestins (« migrants », comme ces alogoi les appellent) chez eux, c’est comme envoyer les Juifs dans les chambres à gaz d’Hitler », vocifèrent ces aliénés, même face à des Juifs français de bon sens.
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Et ils agitent frénétiquement la loi Fabius-Gayssot aggravée par les fardeaux légalisés qui en découlent avec toutes leurs multiples « incitations à la haine ». En revanche, dès qu’ils ont amassé en France, suite à ce chantage doctrinal permis par la loi Fabius-Gayssot, des foules d’occupants allogènes, celles-ci, au fur et à mesure qu’elles remplacent les Aryens, se mettent gaillardement à massacrer mes consanguins juifs. Je conclurais en ces termes : l’immonde loi Fabius-Gayssot n’a pas rempli son rôle intrinsèque, celui d’éviter les pogroms et les meurtres des Juifs français – les statistiques des États européens ayant échappé aux oukases contre les « contestations de crimes contre l’Humanité pendant la Seconde Guerre mondiale » le prouvent clairement. Pire encore : par sa perversité, la loi Fabius-Gayssot encourage les actes délictuels visant les Juifs français, car elle excite l’envie de mahométans entassés en France par les mêmes socialo-communistes qui, plus suicidaires que traîtres, voient dans l’oumma la source inépuisable de leurs futurs électeurs.
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Cependant, comme je l’avais déjà précisé et que je le répète en toute conscience (car la pédagogie, c’est la répétition), ces promoteurs de la loi Fabius-Gayssot se moquent ouvertement des Juifs français. Soyons plus clair : cela ne sera pour eux que satisfaction si ces Juifs occidentaux périssent par centaines de milliers, nouvelles victimes collatérales de l’installation d’un gouvernement mondial sur une planète sans races ni peuples – une Terre déchirée par l’inculture et la laideur, la criminalité multi-ethnique et des guerres inépuisables, chaos aisé à administrer par une poignée des yahoos. Le but fondamental des prêtres fanatiques du cosmopolitisme, c’est de bâillonner, grâce à la loi Fabius-Gayssot, les derniers résistants à l’occupation de l’Europe qui se révoltent contre le génocide des peuples aryens, un génocide qu’ils appliquent avec l’effronterie des grands psychotiques malfaisants que l’on a trop laissés sans surveillance, conclut Anatoly Livry sur Riposte Laïque (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Anatoly Livry est un universitaire franco-suisse né à Moscou. Docteur ès lettres, polyglotte, auteur de nombreux articles et ouvrages scientifiques, dont  Nabokov le nietzschéen (édition "Hermann"), il a également enseigné à l'université Nice-Sophia Antipolis ainsi qu'à Paris IV-Sorbonne. Auteur de quinze livres publiés, Anatoly Livry est lauréat de quatre prix scientifiques internationaux, de deux prix littéraires russe et américain et d'un  Prix international pour le "Courage Civique dans ses engagements de poète et de citoyen", ce dernier récompensant les analyses d'Anatoly Livry de la démocratie occidentale ainsi que le fait d'avoir théorisé et publié, en tant que Professeur-invité à l'Université d'Etat de Russie, son expérience de la procédure de qualification du Conseil National des Universités (CNU), 2011-2015. Anatoly Livry est actuellement membre du CTEL de Nice-Sophia Antipolis, du laboratoire Littératures, Imaginaire, Sociétés (LIS) de l'Université de Lorraine (anciennement Centre de recherches Jean Mourot) ainsi que de la Société Française de Littérature Générale et Comparée (SFLGC) depuis 2013.Depuis l'été 2012, Anatoly Livry est Professeur-invité de l'Université d'Etat de Russie Moscou-Lomonossov où il enseigne les littératures grecque antique, russe et française, le théâtre suédois et français, le cinéma suédois ainsi que les philosophies antique, allemande et russe. Théorisant sa propre expérience, Anatoly Livry enseigne la sémiotique du fonctionnement de l'Université française.
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http://ripostelaique.com/reflexions-dun-juif-loi-fabius-gayssot-source-genocide-europeens.html
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Bat Ye’or – Le Grand Remplacement : une politique programmée ?

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Le Grand remplacement (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page), n'était pas prévu, à l’origine, de la politique de l’union euro-arabe, l'Eurabia. Certes, il y eut, depuis 1973, des étapes et des développements inattendus, qui nous ont conduits à cette situation. Mais, les objectifs politiques (voir plus bas ci-dessous) de la Communauté européenne, sont toutefois décelables, dans les textes du "Dialogue euro-arabe".
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Les objectifs décelables :
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Transformer l’Europe en continent euro-islamique, par la création d’une civilisation méditerranéenne christiano-musulmane, d’où l’affirmation que l’islam fait partie de l’Europe autant que le christianisme. Adoption d’une politique d’immigration portes ouvertes favorisant le mixage des populations ; jumelage et réalisations de projets associés euro-arabes dans les secteurs de l’information, des médias audio-visuels, des universités, dans les domaines politiques, économiques et de la jeunesse.
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L’immigration de masse en Occident, imposée par l’OCI car conforme à la doctrine jihadiste, mais approuvée par l’Europe qui estime qu’elle détruira les nationalismes des Etats-nations et renforcera ainsi le pouvoir de l’UE sur l’ensemble des Etats membres.
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L’immigration musulmane est le vecteur du rapprochement des deux rives de la Méditerranée et du prolongement de l’Europe en Asie et en Afrique, lui ouvrant de nouveaux marchés, des bases de contrôle économiques et stratégiques dans le contexte de la mondialisation.
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Avec l’islam, l’Europe deviendrait plus riche, plus puissante que l’Amérique et la Russie, elle contrôlerait le monde (la fable de la grenouille qui voulait devenir plus grosse qu’un bœuf). C’est en ce sens que l’immigration est source de pouvoir et de richesses.
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La réalisation du projet nazi cher à Hitler et au mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini représentant des Frères Musulmans en Palestine. Les nazis souhaitaient détruire un christianisme enraciné dans le judaïsme et préféraient l’islam. Cet antichristianisme est renforcé par la vision marxiste du mixage des peuples libérés des religions, des nationalismes et des hiérarchies, fraternisant dans l’universel.
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Dans cette optique Israël représente l’Etat-nation, bête noire de l’UE et obstacle à l’harmonie parfaite entre l’Islam et une Europe qui s’est engagée en novembre 1973 à construire la Palestine sur les ruines de l’Etat d’Israël. L’acharnement de l’Etat hébreu à maintenir son existence sur son territoire national provoque la guerre larvée stratégique, politique et médiatique d’une Europe devenue mercenaire du jihadisme international contre Israël.
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On peut dire que l’UE et les gouvernements qui adhèrent à cette stratégie, appliquent contre les mouvements nationalistes de leurs propres populations attachées à leurs racines historiques et culturelles une politique calquée sur leurs mesures anti-israéliennes. Car le but est le même : parvenir par l’éradication d’Israël ou la dhimmitude de l’Europe à la fusion euro-islamique.
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C’est ce désir ardent qui s’exprime dans les textes du Dialogue euro-arabe, la Déclaration de Barcelone, le Dialogue des Civilisations, l’Alliance des Civilisations, et les lettres écrites par de hautes personnalités politiques, des ministres, des diplomates chevronnés, des Commissaires et hauts fonctionnaires de l’UE.
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Une politique enrobée de l’humanitarisme des droits de l’homme qui demeurent, cependant, fort sélectifs. Quels sont les droits de l’homme des chrétiens et autres minorités dans les pays musulmans ? Ou ceux des Israéliens agressés quotidiennement par les terroristes palestiniens ?
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Pour justifier sa politique inique envers Israël, l’UE modifie la terminologie. Les lignes de cessez-le-feu en 1949 d’une guerre d’extermination menée contre l’Etat d’Israël par cinq armées arabes, renforcée par une milice de la Ligue arabe composée d’anciens soldats nazis, d’Italiens, de musulmans des Balkans et du Caucase des armées nazies en déroute – futurs réfugiés palestiniens de la débâcle arabe – ces lignes sont désignées par l’Europe, frontières internationales. Or c’est par cette guerre illégale que l’Egypte, la Syrie et la Transjordanie se sont approprié des territoires dont ils ont chassé et exproprié les antiques communautés juives de Judée.
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Les noms plusieurs fois millénaires de Judée et Samarie sont remplacés par Cisjordanie ou territoires arabes occupés. Un procédé d’islamisation de la géographie et de l’histoire du peuple d’Israël qui pourrait facilement se reproduire en Europe. Après quarante ans d’une guerre larvée euro-arabe pour remplacer Israël par la Palestine arabe et islamique, l’on ne doit pas s’étonner de la Déclaration de l’UNESCO qui efface tout simplement l’histoire trimillénaire du peuple d’Israël par l’adoption du narratif coranique qui islamise les personnages bibliques.
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Qu’un organisme qui se proclame la conscience culturelle de l’humanité dénie la véracité des sources pharaoniques, babyloniennes, grecques et romaines confirmant cette histoire, a de quoi terrifier. Car l’on arrive là devant un abîme d’ignominie, sans parler des gouffres engloutissant des milliards de dollars avec comme résultat l’abolition du sens même de la culture.
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Mais que dire du silence des deux milliards et demi de chrétiens indifférents à la suppression de leur propre histoire. Car si l’histoire d’Israël devenue par le juif Jésus, le patrimoine sacré du christianisme, n’a jamais existé, sur quels fondements repose le christianisme lui-même ? N’est-il pas forcé de renoncer à la substance même de sa civilisation et de sa spiritualité ?
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L’adoption par l’Europe des critères historiques du Coran révèle l’islamisation de la pensée de nos dirigeants. Le christianisme comme Israël sont condamnés à disparaître, remplacés par l’islam. D’où abandon des chrétiens d’Orient, victimes collatérales de l’islamisation de l’Occident. Le déni de l’historicité d’Israël implique le déni du christianisme. Ce qui est proclamé est l’islam et le Jésus musulman. La guerre des nostalgiques de Vichy et du nazisme, alliés du Mufti, ne se limite pas à détruire la légitimité d’Israël, elle s’attaque aux fondements même de la chrétienté (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Bat Ye’or
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://ripostelaique.com/eurabia-grand-remplacement-meme-but-fusion-euro-islamique.html
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Les palestiniens musulmans éradiquent l’histoire chrétienne

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Depuis plus de cinquante ans, les Européens ont lâché Israël pour s'aligner sur le monde arabo-musulman. Les Européens ont commencé par s'aligner sur la Ligue Arabe et l'OLP. Puis, ils se sont alignés sur l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
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Aujourd'hui, en 2016, le résultat est là : l'Europe accueille - et va continuer d'accueillir - des millions de migrants musulmans, parmi lesquels on dénombre des terroristes de l'Etat Islamique (EI). Cet Etat Islamique soutenu (en douce et parfois même pas en douce) par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar.
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L'Europe est d'abord devenue l'Eurabia. Maintenant, elle est en train de devenir - progressivement - un Califat qui compte déjà 80 millions de musulmans. Dans ce contexte, je publie, ci-dessous, une longue analyse du journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, analyse sur les palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne.
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A propos des palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne, le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh écrit notamment (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges d'une église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne en Cisjordanie et à Gaza. Un nombre croissant de chrétiens estiment aujourd'hui être devenus une cible pour l'AP et le Hamas en raison de leur religion. Des bulldozers ont été utilisés pour détruire des antiquités religieuses ; certains Palestiniens accusent le Hamas et l'AP de copier l'Etat islamique en matière de traitement des vestiges historiques. « Ou sont les responsables des différentes églises à Jérusalem et partout dans le monde ?
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Khaled Abu Toameh : Ou sont le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ? S'agit-il d'une conspiration collective pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? » — Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie. Le sort des chrétiens palestiniens n'intéresse pas la communauté internationale. Sans doute parce que Israël ne peut pas être blâmé pour la démolition des vestiges archéologiques. Si les persécutions actuelles contre les chrétiens se poursuivent, le jour viendra où plus aucun chrétien ne pourra subsister à Bethléem. Les Palestiniens chrétiens ne décolèrent pas de la destruction des ruines de l'ancienne église byzantine récemment mise au jour à Gaza City.
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Khaled Abu Toameh : Leur colère a toutefois échoué à capter l'attention de la communauté internationale, notamment celle d'agences de l'ONU qui, comme l'Unesco, ont précisément pour mission de préserver les trésors du patrimoine culturel et naturel mondial. Des vestiges d'une église vieille de 1800 ans ont été découverts au Square Palestine d'Al-Daraj, un faubourg de Gaza City, là où le Hamas avait entrepris de bâtir un centre commercial. Cette découverte archéologique spectaculaire n'a aucunement impressionné les ouvriers qui ont déblayé les reliques et poursuivi leurs travaux de construction. Aussi incroyable que cela paraisse, les reliques ont été évacuées à coups de bulldozers, ce qui a provoqué les critiques acerbes de nombreux Palestiniens chrétiens.
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Khaled Abu Toameh : Certains n'ont pas hésité à établir un parallèle entre le Hamas et l'Autorité Palestinienne (PA) d'un côté et l'Etat islamique de l'autre concernant leur gestion des sites archéologiques. Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges de cette église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne dans les territoires palestiniens. Le Hamas a détruit les vestiges d'une église byzantine vieille de 1800 qui venait d'être mise au jour à Gaza City. Les accusations qui ont surgi traduisent l'amertume des Palestiniens chrétiens face à l'attitude de leurs leaders à Gaza comme en Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : Mais elles témoignent aussi de la marginalisation et des persécutions qu'ils subissent en tant que chrétiens sous le joug du Hamas et de l'Autorité Palestinienne. Les Palestiniens chrétiens ont aussi été douloureusement affectés du désintérêt marqué de la communauté internationale, - Vatican et communautés chrétiennes de par le monde y compris -, face à ce qu'ils considèrent être une agression contre leur patrimoine et leurs lieux saints. Le Hamas a affirmé qu'il n'a pas les moyens de préserver le patrimoine historique d'une église. La crise financière qu'il affronte du fait du « blocus » de la bande de Gaza ne lui permettrait pas de dégager les millions de dollars et les équipes nécessaires à la préservation in situ d'un site chrétien.
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Khaled Abu Toameh : Quant à l'Autorité Palestinienne, elle déclare que la bande de Gaza est hors de son contrôle et qu'elle n'est pas en mesure d'empêcher la destruction de trésors archéologiques. On est toutefois en droit de remarquer que l'Autorité Palestinienne ne s'est pas prononcée publiquement contre la destruction de ce site archéologique. C'est pourtant cette même Autorité Palestinienne qui encourage à une « intifada » au couteau et à la voiture bélier contre les juifs accusés de « profaner » la mosquée Al Aqsa en raison des visites organisées au Mont du Temple sous protection policière. L'Autorité Palestinienne considère que les visites de Juifs sur le Mont du Temple sont bien plus graves que la démolition d'un important site archéologique chrétien dans la bande de Gaza.
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Khaled Abu Toameh : Au lieu de dénoncer la politique du Hamas en la matière, l'agence d'information Wafa, sous contrôle de l'Autorité Palestinienne, s'est borné à publier une dépêche qui fait état de l'indignation de quelques historiens et archéologues palestiniens. Un des leaders de la communauté chrétienne en Cisjordanie, le Père Ibrahim Nairouz, a écrit sa colère au premier ministre de l'Autorité Palestinienne, Rami Hamdallah contre la maltraitance gratuite des vestiges d'une église de la bande de Gaza. Le Père Nairouz a écrit : « Auriez-vous agi de même si les ruines s'étaient révélées être celles d'une mosquée ou d'une synagogue ? ». En signe de protestation, il a rendu publique sa décision de boycotter une visite du premier ministre palestinien à Bethléem et Hébron.
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Khaled Abu Toameh : De nombreux Palestinien chrétiens – et aussi quelques musulmans – se sont associés au Père Nairouz pour exprimer leur dégoût face à cette destruction. Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie a écrit : « Je crois que ce silence confine à la connivence. Mais la question se pose aussi de savoir où sont les spécialistes capables de préserver notre héritage chrétien ? Ou sont les responsables des églises à Jérusalem et dans le reste du monde ? Ou sont passés le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ?
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Khaled Abu Toameh : Y aurait-il là une conspiration politique pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? ». Anton Kamil Nasser, un autre chrétien a commenté : « peu importe qu'il s'agisse d'une église ou d'un autre monument, il y a là une forme de terrorisme intellectuel et de régression ». Abdullah Kamal, un responsable de l'université Al-Qods de Jérusalem a affirmé : « je suis au regret de constater que le silence qui entoure la destruction de cet héritage archéologique et de ce site historique dans notre pays est l'équivalent d'un crime ». Une chrétienne de Jérusalem est a remarqué : "Honte à nous. Si cela était arrivé sous les juifs, ils auraient transformé le site en musée archéologique ».
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Khaled Abu Toameh : A l'évidence, la minorité chrétienne qui vit sous la férule de l'Autorité palestinienne et du Hamas n'est pas au mieux de sa forme. Ce n'est un secret pour personne, un nombre croissant de chrétiens en Cisjordanie et à Gaza a le sentiment d'être devenu une cible pour l'Autorité palestinienne et le Hamas. La destruction de l'église byzantine de Gaza n'est qu'un exemple parmi d'autres du manque de respect que l'Autorité palestinienne et le Hamas témoignent aux chrétiens. L'arrestation de Raja Elias Freij, 60 ans, un homme d'affaires chrétien de Bethlehem, par la police de l'Autorité Palestinienne, a également mis en rage la communauté chrétienne de Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : L'Autorité Palestinienne affirme que Freij a été arrêté pour avoir menacé un commerçant de Bethléem, ce que lui-même, sa famille et de nombreux autres chrétiens nient vigoureusement. Au cours du dernier weekend, plusieurs chrétiens ont manifesté dans le Square Manger de Bethléem pour exiger la mise en liberté de Freij et accuser l'Autorité Palestinienne de discrimination religieuse. La communauté internationale détourne les yeux de la situation critique faite aux Palestiniens chrétiens. Sans doute parce que personne ne peut accuser Israël de porter atteinte aux antiquités chrétiennes. Si cette politique anti chrétienne se poursuit, un jour viendra où tous les chrétiens autochtones auront quitté Bethléem. Les pèlerins qui visitent le lieu de naissance du Christ devront amener alors leurs propres prêtres pour y conduire la messe, conclut Khaled Abu Toameh (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté, 14 avril 2016
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http://fr.gatestoneinstitute.org/7848/palestiniens-chretiens-histoire
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Le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, primé à de nombreuses reprises, est basé à Jérusalem. Texte original : "Palestinians : Erasing Christian History" :
http://www.gatestoneinstitute.org/7832/palestinians-christian-history
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Eurabia – Rien a changé

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Depuis la "politique arabe de la France", rien a changé. La France, puis l'Europe, ont développé le concept de "l'Eurabia" avec la Ligue arabe ; puis le concept d'une Europe islamo-compatible avec les Etats membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Résultat : depuis 2015, nous sommes submergés par une migration musulmane massive et nous sommes victimes d'attentats islamiques.
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A ce propos, dans La Libre Belgique, Joseph Junker écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Rien n’a changé parce que Charlie, et nous tous avec lui, avons continué à confondre liberté d’expression et provocations vulgaires. Et pourtant nous aurions pu nous détacher d’une conception pré-pubère de ce bien si précieux qu’est le droit d’affirmer haut et fort ce qu’on pense être juste. Et pourtant nous aurions pu cesser d’ériger en monument ce qui n’est en réalité qu’un reliquat de gaudriole estudiantine mal évacué.
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Joseph Junker : Le terrorisme ne doit pas nous faire changer de vie, dit-on ? Eh bien il se trouve que l’indignation profonde qui m’a soulevé le cœur après le lâche et ignoble assassinat des dessinateurs de Charlie n’a pas fait changer la bien faible estime dans laquelle je tenais ladite publication. Las ! Elle a continué à repousser toujours plus loin les frontière de la décence, avec en lamentable point d’orgue la "Une" stupide de la semaine dernière. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’une partie de notre élite a continué d’affecter de croire que c’est en niant un peu plus nos racines, en faisant taire les cloches, en renommant les vacances de pâques et les marché de noël ou encore en retirant les crucifix des écoles catholiques qu’on allait recréer le vivre-ensemble. Comme si accéder aux exigences d’un laïcisme délirant, amalgamer terrorisme islamique, moine bouddhiste et frère catholique, renier tout patrimoine chrétien et endoctriner patiemment nos petites têtes blondes au nihilisme ambiant… pardon les "initier à la citoyenneté" pouvait être de quelque secours que ce soit face au défi posé par le radicalisme ! Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’une autre partie de notre élite s’est appliquée à prouver son (in)utilité en nous proposant des gadgets législatifs dispendieux et inutiles, comme si la perpétuité effective et la déchéance de nationalité allaient dissuader des kamikazes de frapper notre pays. N’est-ce pas la même élite pourtant qui refuse de regarder ses responsabilités en face, d’affronter le monstre qu’elle a elle-même créé par son clientélisme, son inconstance et son manque de vision ? N’est-ce pas elle qui toujours se complaît dans un somptueux déni, ne pensant qu’à refiler la patate chaude au gouvernement qui l’a précédé ou suivi ? Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce que la Belgique est resté la Belgique : un Etat morcelé, où le moindre débat de fond ou même de forme mène à des discussions sans fin de marchands de tapis… pendant que rien ne se passe. Un Etat où la rationalisation des compétences n'est admissible qu'en la dispersant encore plus ; un Etat où de laborieux compromis sont érigés en dogmes et d'autant mieux observés qu'ils sont incompréhensibles. Un Etat faible, pour un pays qu'on aime. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’après chaque attentat, on a ressorti les bougies, les larmes, les "Je suis...", les "vivre-ensemble", la "solidarité" et les minutes de silence bien nécessaires pour un temps, celui de l'émotion, mais qu'on n’est jamais allé plus loin. Les analyses qu'on aurait dû entendre, les grands débats et les solutions déterminées qui auraient dû s'imposer sont restés submergés sous un pathos nécessaire et compréhensible un temps, mais dont l’omniprésence a oblitéré toute réflexion de qualité. Et tout a continué
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce que depuis toujours, questionner l’assimilation et la radicalisation d’une partie des communautés immigrées est resté un débat miné qui rend suspect celui qui s’avise de l’aborder (accusé de "faire le jeu de Daech"). Rien n'a changé parce qu'aujourd'hui encore il n'est pas toléré d'autre interprétation de ces évènements tragiques que celle qui nous est servie par ceux qui en sont co-responsables. Rien n’a changé parce qu'il n'est pas autorisé de préconiser autre chose que ce qui n'a pas marché jusqu'à présent... et que le débat sur ces questions en devient par conséquent l’apanage de quelques extrémistes de gauche et de droite en mal de castagne. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce que nous nous sommes enfoui la tête dans le sable syrien en refusant de choisir le moins mauvais camp. Nous nous sommes lavés les mains dans l'innocence de ceux qui ne font rien, ou plutôt qui laissent faire le sale boulot par les autres, les (vilains) Russes, les (méchants) Iraniens. Nous n'avons autorisé qu'au compte-goutte nos forces armées à frapper Daech en faisant semblant de ne pas s'allier à leur ennemi dictateur un peu trop encombrant, que nous n’osions ni aider ni combattre. Nous nous sommes indignés de la prise de Palmyre, mais n'avons aidé personne à la reconquérir. Et tout a continué.
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Joseph Junker : Rien n’a changé parce qu’une moitié de l’Europe a refusé depuis deux ans de voir le réfugié qui frappe à sa porte autrement que comme un importun à qui l'on n'a rien demandé. Rien n'a changé parce que l'autre moitié de l'Europe a versé dans l’angélisme, refusé de voir Cologne ni d’admettre le souci bien réel que cette vague d'immigration apportait au "bien commun". Rien n’a changé parce que ces deux Europe se sont réconciliées dans le dos de leurs citoyens au prix d’un deal sordide avec le Sultan Erdogan. Et tout a continué, conclut Joseph Junker (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.lalibre.be/debats/opinions/apres-charlie-rien-n-a-change-tout-a-continue-5702284a35708ea2d4324f1d
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De l’Africanistan à l’Europistan



Serge Michailof, professeur à Sciences-Po, ancien directeur de la Banque mondiale et ancien directeur des opérations de l'AFD (Agence Française de Développement) déclare notamment, à l’occasion de la parution (voir photo ci-dessus) de son dernier livre (extraits adaptés ; voir lien vers LSB en bas de page et sources en fin de paragraphes) : En 2050, l’Afrique au sud du Sahara aura une fois et demie la population de la Chine, mais les jeunes en âge de travailler y seront trois fois plus nombreux. Où seront les emplois ? La partie de l’Afrique qui est en crise a l’inconvénient de se comporter comme un cancer, diffusant des métastases autour d’elle qui s’appellent insécurité, terrorisme, réfugiés, circulation des armes, enlèvements d’otages, piraterie, épidémies, migrations massives. Nous commençons tout juste en Europe à percevoir les conséquences de l’implosion de la Syrie et de la Libye, des petits pays en termes de population.

Serge Michailof : Quelles seraient les conséquences de l’implosion d’une zone immense, peuplée de 100 millions d’habitants aujourd’hui, 200 millions dans vingt ans, dont une bonne partie est francophone ? Quelles seraient les conséquences d’une déstabilisation de l’Afrique de l’Ouest à partir des métastases que diffuse la Libye via un Sahel en crise ? On croit qu’en « neutralisant » les terroristes on va restaurer la sécurité. Mais le problème, c’est que les plus fragiles de ces pays, en particulier au Sahel, sont des barils de poudre.

Serge Michailof : On peut craindre que surgisse d’abord un « Sahélistan », puis, par un jeu de dominos, un « Africanistan » : un Afghanistan africain, mais à la puissance 5 ou 10, dont l’une des conséquences inéluctables sera qu’une bonne partie de l’Afrique en crise se retrouvera dans nos banlieues. Il faut aussi se demander quel sera l’impact sur nos banlieues, sur notre société, sur nos équilibres politiques, des migrations massives que la déstabilisation du Sahel ne manquerait pas de provoquer. [source].

Serge Michailof : J'ai eu un véritable examen de conscience sur le choix du titre et l'angoisse de me faire récupérer par l'extrême droite. J'ai fait relire mon dernier chapitre sur les migrations à des amis africains ou d'extrême gauche avant de donner le bon à tirer. Mais il est temps de taper du poing sur la table. Mais le fond du problème, à savoir : une démographie hors de contrôle ; une agriculture largement en panne ; l'absence de perspectives en termes d'emplois ; la perte d'espoir des jeunes ; la faiblesse de l'appareil d'Etat, contrôlé par des groupes qui se disputent des rentes au détriment de toute recherche d'efficacité ; l'influence d'une vague islamique radicale inspirée du wahhabisme ; la circulation des armes ; des zones de repli quasi inexpugnables pour les djihadistes.

Serge Michailof : Tout ceci fait qu'on ne peut pas ignorer le parallèle afghan. La Syrie et l'Irak sont de petits pays en termes de population dont les habitants ne parlent pas français. Dans 20 ans, si le cœur du Sahel francophone n'a pas trouvé la voie d'un développement inclusif qui crée des emplois à la hauteur des besoins, nous risquons d'être confrontés à l'implosion sécuritaire d'une région regroupant, au bas mot, 200 millions d'habitants. Beaucoup se retrouveront dans les villes de la côte africaine et au Maghreb. Et ceux qui n'y trouveront pas d'emplois prendront naturellement le chemin de la France, conclut Serge Michailof [source] (fin des extraits adaptés ; voir lien vers LSB en bas de page et sources en fin de paragraphes).

Michel Garroté, 3 novembre 2015

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/11/africanistan-lafrique-en-crise-va-t-elle-se-retrouver-dans-nos-banlieues-.html

   

Migrants – La fin de l’Europe des Nations


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On se demandait comment les « migrants » étaient aussi bien renseignés sur la façon d’arriver en Europe. Voici la réponse : W2Eu (Welcome to Europe, Bienvenue en Europe), un réseau de sites Internet en anglais, français, arabe ainsi que des manuels gratuits généreusement distribués donnant toutes les astuces, adresses, numéros de tél., etc. Un de ces manuels a été découvert sur une plage de l’île grecque de Lesbos par des reporters de la chaîne TV Sky News. Ces informations ont été confirmées tout récemment par Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine, sur le site Internet français Riposte laïque (voir le premier lien et le deuxième lien en bas de page). Rappelons tout de même que ce qui se déroule actuellement a été planifié il y a quarante ans, comme l’a démontré à maintes reprises l’historienne Bat Ye’Or (http://ripostelaique.com/linvasion-de-leurope-a-ete-methodiquement-preparee-il-y-a-quarante-ans.html).

De son côté, l’analyste Alexandre Latsa vient de publier une étude détaillée sur ces réseaux qui organisent le flux migratoire islamique massif vers l’Europe (extraits adaptés ; voir le troisième lien en bas de page) : Au cours du mois d’août 2015, alors que la crise des migrants s’est mise à faire la une de la majorité du flux médiatique global, une bien étonnante nouvelle est apparue entre les milliers de lignes d’actualité. Selon le magazine autrichien Direkt, auquel un membre des services de renseignements militaires autrichiens se serait confié, « les services secrets autrichiens disposeraient d’informations démontrant l’implication d’organisations ayant créé un système destiné à favoriser la dynamique migratoire que l’Europe subit ».

Reprise uniquement sur différents médias non-alignés, cette information avait jusqu’alors paru fantaisiste et surtout relever d’une tendance complotiste américanophobe. Pourtant, peu à peu, Internet a fait son travail et la marée montante d’informations a permis aux commentateurs attentifs ici et là de commencer à récupérer et mettre en lien des informations plus que surprenantes et pour le moins inattendues. Il y a tout d’abord eu l’apparition publique de cette galaxie d’ONG d’extrême gauche à l’ADN majoritairement allemand, ONG qui ont déployé une énergie considérable à faire absorber de force ce flux humain dont plus personne ne connaît réellement aujourd’hui la réelle dimension, mais dont tout le monde peut constater à quel point il est de densité suffisante pour avoir mis à mal la vie sans frontières des vieilles Nations européennes.

Les Allemands ne sont cependant pas les seuls coupables de cette collaboration envers des migrants dont on comprend bien qu’il sera difficile de les inciter à repartir en Libye, Irak ou Somalie après avoir eu un aperçu même sommaire et brutal de la vie en Scandinavie, en France ou en Allemagne.

De nombreux projets croisés et transnationaux ont commencé à voir le jour, comme par exemple l’association franco-allemande SOSMEDITERRANNEE qui bénéficie notamment de subventions de BNP Paribas afin de « sauver des migrants et les accompagner vers les dispositifs d’information et d’assistance aux migrants sur le territoire européen » (Source).Ne faudrait-il pas plutôt commencer par prévenir le suicide chez nos agriculteurs ou nos petits artisans, aider nos jeunes femmes dans le besoin (les futures mères européennes), parfois contraintes de se prostituer pour payer leurs études, ou tout simplement s’occuper des dizaines de milliers de SDF qui jalonnent les rues des villes européennes ?

Cette affaire européenne n’en est peut-être pas une .Il y a d’abord cette surprenante nouvelle qui tombe à point nommé, à savoir la naissance en Grande-Bretagne d’un nouveau type d’établissement financier destiné aux étrangers et aux migrants et leur permettant d’ouvrir un compte en ligne en s’épargnant les habituelles tracasseries administratives. Il y a ensuite cette analyse minutieuse faite par Vladimir Shapak. Vladimir Shapak est le créateur d’une application du nom de Scai4Twi  permettant l’analyse de l’ADN d’un Tweet, à savoir son contenu et son origine territoriale. L’analyse de plus de 19.000 tweets liés à la thématique des « migrants » a ainsi permis de tirer des conclusions bien étonnantes. Tout d’abord, 93% des tweets émis contenaient des informations positives sur l’Allemagne et l’Autriche et 76%  contenaient des hashtags #RefugeesWelcome+Germany, alors que seuls 6% de ces messages étaient émis d’Allemagne, 36% de sources géo-localisées en Angleterre et en Amérique, parmi lesquelles de nombreux éminents médias américains ou responsables d’ONG américaines dont le trafic de tweets a été particulièrement important, comme on peut le constater  ici.

Plus étonnant encore, les liens forts discrets mais surprenants qui entourent la puissante association allemande Fluchthelfer. Fluchthelfer est un site militant appelant les citoyens européens à devenir des « agents d’évasions » en covoiturant des migrants de façon citoyenne et discrète lors de leur déplacements en Europe ou de leur retour de vacances en zones frontalières, telles l’Italie ou la Grèce. En clair, à devenir des passeurs et des trafiquants d’êtres humains et en violant la loi, comme le démontre leur  vidéo de promo  dans laquelle on  peut voir de bons vieux Allemands transporter un jeune homme visiblement originaire d’Afrique en lui faisant traverser les inexistantes frontières du dispositif Schengen.

Au cours du mois d’août 2015, des blogueurs se sont intéressés à Fluchthelfer pour découvrir que le nom de l’association avait été déposé, sur Internet, par une puissante structure américaine : l’institut  Ayn-Rand, ultra libertaire sur le plan sociétal et dont le conseil d’administration est composé autant d’anciens membres de Goldman Sachs que de membres du Cato Institute, ce dernier prônant également « les libertés individuelles, un gouvernement réduit, les libertés économiques et la paix ». Depuis ces « fuites », en juillet et août, le nom de domaine Fluchthelfer a été déposé, le 1er septembre, par un hypothétique Escape Institute dont  le titulaire, s’affichant sous le nom de « Paul Ribbeck », utilise un  anonymiseur internet  au logo rouge et noir. Ce même Paul Ribbeck prétend fournir « des outils de communication informatique pour les personnes et les groupes qui militent en faveur d’un changement social libérateur ».

Fluchthelfer a été  initié  en Allemagne par le  collectif PENG  qui, parallèlement à son activisme Internet et sociétal, coopère avec des groupes libertaires  tels que, par exemple,  les Pussy Riot ou encore Voïna. Les lecteurs souhaitant en savoir plus sur ces associations et leurs activités peuvent consulter  cet article  qui recense leurs faits les plus glorieux. Les liens entre les réseaux américains et européens afin de favoriser, aider et même soutenir cette poussée migratoire sont de moins en moins secrets et c’est l’Open Society de Georges Soros qui affirme sur son site  soutenir « les associations œuvrant à apporter des solutions relatives à la sécurité et au bien entre migrants légaux et illégaux ».

Bref, une destruction des Etats européens et des identités assistée des forces les plus destructrices de la planète, car pendant que les activistes européens travaillent à leur autodestruction ainsi qu’à celle des leurs, l’Etat islamique, lui, infiltre  les colonnes de faux réfugiés. Dans le même temps, cette grande démocratie qu’est le Qatar et qui soutient le terrorisme en Syrie vient d’acheter et d’imposer des places pour migrants à La Sorbonne, complétant sur le plan financier une invasion imposée à l’Europe et aux Européens qui devrait finir par amener la Guerre globale sur le continent européen. Voilà donc un scénario imposé par des réseaux globaux, qu’ils soient libertaires capitalistes, gaucho-libertaires ou islamiques radicaux, et dont l’objectif, de la Californie à Berlin en passant par Paris, Bruxelles, Raqqa ou Doha, reste le même : la destruction des Etats européens, conclut Alexandre Latsa (fin des extraits adaptés ; voir le troisième lien en bas de page).

Michel Garroté, 25 septembre 2015

http://ripostelaique.com/comment-ils-organisent-linvasion-de-leurope.html

http://w2eu.info/map.fr.html

http://alexandrelatsa.ru/2015/09/vague-de-migrants-en-europe-vers-la-piste-americaine/#more-8956