Syrie : Des femmes djihadistes exigent leur rapatriement en France et font une grève de la faim

Des Françaises emprisonnées en Syrie ont démarré une grève de la faim ce dimanche 20 février une grève de la faim. Elles réclament leur rapatriement et celui de leurs enfants alors que la politique de la France vis-à-vis des enfants de djihadiste est toujours de rapatrier au cas par cas.

Une dizaine de femmes, détenues dans des camps en Syrie, ont entamé ce dimanche 20 février une grève de la faim « pour protester contre le refus obstiné des autorités françaises d’organiser leur rapatriement et celui de leurs enfants », ont annoncé deux avocats.

« Après des années d’attente et aucune perspective de jugement sur place, elles estiment n’avoir plus d’autre choix que de refuser de s’alimenter », relatent dans un communiqué Me Marie Dosé et Me Ludovic Rivière, conseils de certaines d’entre elles.

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Ouest-france.fr

 

 

Belgique : le djihadiste Gelel Attar, alias “Abou Ibrahim” de Molenbeek, veut récupérer la nationalité Belge

Ce jeudi, un Belge déchu de sa nationalité en juillet dernier s’est opposé à cette déchéance par l’intermédiaire de son avocat, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Gelel Attar, qui résidait à Molenbeek-Saint-Jean, a été condamné par le passé dans la filière Zerkani pour des faits de terrorisme. Le trentenaire était également proche de deux terroristes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.

LaCapitale.be

*Qui est le djihadiste belge Gelel Attar ?

Gelel Attar, alias “Abou Ibrahim” (…) avait des amitiés très fortes avec Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques, et Chakib Akrouh, l’un des tueurs des terrasses.

(…) Gelel Attar n’est pas un inconnu pour la justice belge. Il s’est fait remarquer dans le cadre d’un très gros dossier de filière terroriste jugé en juillet 2015, à Bruxelles, – dit dossier « Zerkani » – du nom d’un des plus importants recruteurs de djihadistes belges de ces dernières années. Une affaire pour laquelle ont été convoqués plus d’une trentaine de prévenus et où Gelel Attar a été condamné par contumace à cinq ans de prison. Il était en effet absent lors des audiences, comme une bonne part des autres prévenus.

Avant d’être interpellé au Maroc, Gelel Attar, natif de Castel San Giovanni en Italie, habitait Molenbeek, ce quartier défavorisé de Bruxelles, où il s’était installé en décembre 2011. C’est là qu’il avait rencontré Khalid Zerkani. Lors de son procès, il a été considéré comme le bras droit du prédicateur. La justice belge lui a notamment reproché d’avoir hébergé Khalid Zerkani à son domicile en 2012, et d’avoir organisé maintes réunions, chez lui, pour convaincre d’éventuels candidats au départ, avec tout un matériel d’endoctrinement. Gelel Attar encourageait en outre les jeunes recrues à diverses activités délictueuses (vols, petits larcins, etc.) afin de financer les départs vers la Syrie, son « travail », comme il l’appelait, ont révélé les écoutes téléphoniques.

Gelel Attar s’est aussi fait épingler par la justice belge pour avoir accompagné jusqu’en Syrie, par avion, en janvier 2013, Chakib Akrouh. C’est Gelel Attar, selon des confessions qu’avaient alors faites le jeune homme à sa famille, qui l’avait encouragé. Les deux hommes ont été radiés des registres de la population de Molenbeek quelques mois après leur départ. A la différence de Chakib Akrouh, Gelel Attar est toutefois vite rentré en Europe. Les services de renseignement belges ont pu établir que dès le 28 mai 2013, il était rentré en Belgique via l’Allemagne. Et dès juin 2013, ils savaient qu’il avait rejoint le Maroc.

L’enquête a pu montrer qu’il avait clairement bénéficié d’un entraînement et participé à des combats lors de ses quelques mois passés en Syrie en 2013. Des faits établis par divers témoignages et des photographies prises de lui, en tenue de combat, avec d’autres djihadistes. Comme d’autres, il communiquait régulièrement par téléphone avec ses proches restés en Belgique sur un numéro repéré par les services d’enquête.

Comme la plupart des prévenus du dossier « Zerkani », Gelel Attar avait d’abord rejoint le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaida, avant d’être enrôlé par l’organisation Etat islamique (EI). Il a notamment combattu au sein de la katiba des « muhajirin » (« les immigrés », en arabe) où se sont retrouvés bon nombre de jeunes prévenus du dossier. (…)

*Publié le 18 janvier 2016 dans LeMonde.fr

Via Fdesouche

Le tueur de Morges était sous l’influence de l'”émir” condamné à 15 ans de prison

Selon des informations de la RTS qui a eu accès à des documents de l'enquête, le Vaudois d'origine bosnienne condamné à Paris a "joué un rôle important" dans la radicalisation d'Omer, le Turco-Suisse qui a tué au couteau un passant le 12 septembre dernier à Morges.

Le profil et le réseau d'Omer se précisent. Selon une note du Service de renseignement de la Confédération, le tueur de Morges s'est trouvé sous "l'emprise idéologique" de Goran*, celui qui s'est fait appeler l'émir dans le petit monde des radicalisés vaudois et qui a été condamné à 15 ans de prison il y a deux semaines à Paris. L'émir "a joué un rôle important dans l'évolution de ce jeune radicalisé", précise à propos d'Omer ce document que la RTS a pu consulter.

Le lien entre les deux jeunes fanatiques remonterait à 2016. Ils se croisent notamment dans le quartier d'Omer à Prilly, qui habite à quelques pas de la mosquée de Prélaz dans l'Ouest lausannois. D'autres radicalisés font partie d'un petit réseau qui se retrouve aussi sur des groupes de la messagerie cryptée Telegram, le plus souvent administrés par l'émir.

A l'été 2017, alerte rouge, une photo en surplomb de la Place de l'Europe à Lausanne apparaît sur un des groupes Telegram de l'émir auquel Omer a accès. L'émir y détaille un plan d'attentat à cet endroit, selon lequel il pourrait livrer en deux semaines une bombe qu'il s'agirait de larguer depuis la passerelle du Flon en visant potentiellement une discothèque. Il poste aussi un lien internet expliquant comment un homme a testé une bombe de 10 kilos sur un tronc d'arbre. "Le truc c'et que c'est facile à disposition", écrit l'émir dans son français approximatif.

Infiltrés par le FBI

Ce que ne savent pas les radicalisés vaudois qui échangent aussi avec des Français et des combattants du groupe Etat islamique sur place en Syrie, c'est qu'ils sont infiltrés par le FBI sur Telegram. Et les agents américains alertent la Suisse dès qu'ils établissent que la cible sur la photo correspond à une place de Lausanne.

Les Français livrent aussi des informations aux Suisses par la suite. C'est le choc à Berne et à Lausanne: les jeunes radicalisés surveillés depuis quelques années dans le canton de Vaud se révèlent plus dangereux que ce que les services de renseignement et de polices ont pu établir avec des moyens bien moins intrusifs que leurs collègues américains.

Mais la Suisse passe la vitesse supérieure, une procédure pénale est ouverte et c'est la totale: filature, micros cachés, l'émir est surveillé 24 heures sur 24. Il sera donc finalement arrêté en France, où il fomente aussi des projets d'attentats

Surveillé mais libre de ses mouvements

Retour à Lausanne. Comme d'autres radicalisés du cercle autour de l'émir, Omer n'est pas directement inquiété. Mais les renseignements le gardent à l'œil et retracent son profil: enfant d'une famille kurde de Prilly, instable psychiquement, toxicomane. Il est aussi relevé que sa relation avec l'émir va se dégrader, Omer le trouvant "incohérent" et trop "querelleur". Il se soumet alors à l'influence d'un autre fanatique vaudois, parti combattre avec son épouse dans les rangs de l'EI en Syrie. Mais ce n'est que quand il va tenter en 2019 de mettre le feu à une station d'essence de son quartier que le jeune Turco-Suisse finit en prison préventive.

La suite est malheureusement connue: le Ministère public de la Confédération estime ne plus pouvoir le garder plus longtemps en prison préventive pour sa tentative d'incendie et doit le libérer en juillet dernier, sur la base d'une expertise psychiatrique ne préconisant pas un internement.

Il est placé dans deux chambres d'hôtel successives, respecte très peu les mesures de contrôle et de soins psychiatriques qui lui sont imposées. La police vaudoise s'inquiète, le MPC aussi.

Il est envisagé de le placer dans un foyer médicalisé, sa chambre d'hôtel est perquisitionnée le 8 septembre. Mais il reste libre de ses mouvements et il commet l'irréparable le 12 septembre. En pleine rue à Morges, Omer tue au couteau un inconnu. Une attaque commise "pour venger le Prophète", selon ce qu'il a revendiqué lors de son arrestation.

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RTS

Nos remerciements à Victoria Valentini


Rappels :

Terrorisme islamique à Morges : Le Kurde dit avoir agi pour « venger le Prophète » et « contre l’Etat suisse ». Il a été retrouvé avec un exemplaire du Coran et un couteau.

Suisse : Après l’attentat de Morges, Bluewin choisit une photo datant de 12 ans avec des « extrémistes de droite » pour parler de terrorisme

Attentat de Morges : Vaud et Berne s’accusent d’inaction dans l’affaire de l’islamiste

Procès d’un Vaudois, d’origine bosniaque, pour djihadisme à Paris. Il aurait prévu un attentat à Lausanne

Radicalisée à Renens, la djihadiste « lausannoise » d’origine bosniaque témoigne : « La Suisse rejette les musulmans. » (Vidéo)

Jihadistes dans les cantons de Genève et de Vaud: « La plupart ont des origines bosniaques et tunisiennes »

Un djihadiste de nationalité italienne, permis C et né en Suisse, arrêté en Turquie

Note : La presse romande arrive à titrer qu'il est question d'un "Saint-Gallois" tout en sachant qu'il s'agit d'un permis C. Il suffit de mettre les pieds en Suisse pour devenir magiquement helvète selon ces "journaux".

 


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Stefano C., de nationalité italienne, a été expulsé vers l’Italie. Sa famille étant originaire des Abruzzes, le Ministère public de Pescara est désormais responsable de son dossier.

Mourir pour Allah

Dans la zone de guerre, sa femme, une Allemande d’origine turque, a donné naissance à trois enfants.

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24Heures.ch

Belgique : un ex-djihadiste algérien condamné à 8 mois de prison pour avoir menacé de décapitation 2 réfugiées syriennes dans un centre d’accueil

8 mois de prison pour un ancien djihadiste : il avait menacé une mère et sa fille de leur couper la tête et de répandre leurs tripes.

Le prévenu avait proféré des menaces de mort au centre Fedasil de Senonchamps

Le tribunal correctionnel de Neufchâteau vient de condamner un homme de 71 ans à 8 mois de prison pour avoir proféré des menaces de mort envers une mère et sa fille de 6 ans.

Les faits remontent au mois d’août, alors que le prévenu d’origine algérienne et les victimes originaires de Syrie séjournaient au centre Fedasil de Senonchamps. Le prévenu les aurait menacées de leur trancher la tête. Par la nuque, pour que la souffrance dure plus longtemps.

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Dhnet.be

Via Fdesouche

Pendant la période de Noël, le gouvernement allemand rapatrie des femmes de l’Etat islamique depuis la Syrie. “Elles seront probablement libres jusqu’au procès”

Le gouvernement allemand rapatrie des femmes allemandes de l'Etat islamique depuis le nord de la Syrie

Passage frontalier de Semalka (frontière irako-syrienne) - opération secrète explosive peu avant Noël !

Pour la première fois, le gouvernement allemand lui-même est intervenu et ramène en Allemagne les membres allemands de l'Etat islamique capturés dans le nord de la Syrie. Le ministère des Affaires étrangères a affrété un avion pour le rapatriement, prévu de longue date, de trois femmes et de leurs enfants ainsi que de plusieurs orphelins des camps kurdes. Des agents de la police fédérale accompagnent le vol.

Selon le BILD, les trois adultes sont Leonora M. (21 ans) de Sangerhausen, Merve A. (24 ans) de Hambourg et Yasmin A. de Bonn.

Jusqu'à présent, le gouvernement allemand a refusé de rapatrier les membres allemands de l'EI capturés en Syrie. La raison officielle donnée par le ministère fédéral des Affaires étrangères (AA) est qu'il ne peut pas intervenir en Syrie parce qu'il n'y a pas d'ambassade.

Cependant, ce n'est pas le régime du dictateur Bachar al-Assad (55 ans) qui est au pouvoir dans le nord de la Syrie, mais le PYD kurde avec sa milice YPG. Berlin n'entretient pas officiellement de relations avec le PYD - probablement par considération pour la Turquie, qui considère la milice YPG comme la ramification syrienne du groupe terroriste interdit PKK.

[...]

Or, pour la première fois, le ministère des Affaires étrangères (AA) rapatrie activement les femmes allemandes de l'Etat islamique. La décision a été prise uniquement pour des raisons humanitaires, selon le ministère fédéral des Affaires étrangères. En effet, plusieurs membres des familles de prisonniers allemands avaient auparavant poursuivi avec succès le gouvernement fédéral en vue de leur rapatriement, mais aucune des décisions de justice n'a encore été appliquée.

[...]

Qui sont ces trois femmes ?

► Leonora M. a disparu de sa ville natale de Sangerhausen (Saxe-Anhalt) en 2015 - l'écolière n'avait que 15 ans à l'époque. Comme le journal BILD l'a mentionné en 2017, Leonora est devenue la troisième épouse de l'homme de main allemand de l'Etat islamique, Martin Lemke de Zeitz. Martin Lemke a été actif dans l'appareil de sécurité de la milice de terreur, a vécu longtemps à Raqqa, et y a contrôlé et interrogé d'autres Allemands.

Selon les informations du BILD, Leonora l'aurait soutenu. Début 2019, Lemke a été capturé par la milice YPG, Leonora est arrivée avec ses deux filles au Camp al-Hol. Elle y a été soumise à une hostilité massive de la part d'autres femmes allemandes, cette situation menaçante aurait joué un rôle dans la décision du rapatriement.

► Merve A. est passée au djihad en 2014. Là-bas, elle a épousé Bilal Z., qu'elle avait déjà connu à Hambourg. En 2017, son mari est mort au combat, Merve s'est enfuie avec leurs deux enfants. Elle a été arrêtée par la milice YPG et vit depuis au Camp Roj.

La santé des deux enfants s'est récemment gravement détériorée, raison pour laquelle le ministère fédéral des Affaires étrangères a décidé de les rapatrier.

► Yasmin A. a émigré en Syrie en 2015. Son frère Yamin était déjà connu à l'époque. En effet, peu de temps auparavant, le service des médias de l'Etat islamique avait publié la seule vidéo de propagande officielle en langue allemande : plusieurs djihadistes allemands étaient réunis dans l'ancienne ville en ruines de Palmyre, l'Autrichien Mohamed Mahmoud appelait au djihad et insultait la chancelière allemande Angela Merkel. Enfin, Mahmoud et Yamin A ont tué deux prisonniers sans défense.

 

Mahmoud et Yamin A.

 

Deux ans plus tard, Yamin A. a été tué au combat, Yasmin s'est enfuie avec ses enfants. Elle a été arrêtée par la milice YPG et amenée au camp Roj. Sa santé s'est considérablement détériorée, c'est pourquoi elle a également été inscrite sur la liste des personnes à rapatrier.

Qu'adviendra-t-il des femmes islamistes rapatriées ?

Le procureur général fédéral enquête sur ces trois cas pour, entre autres, appartenance à une organisation terroriste (article 129b du code pénal). Toutefois, comme il n'y a pas de risque de fuite et qu'il n'y a pas d'autres motifs d'arrestation (par exemple, destruction de preuves), aucun mandat d'arrêt ne sera probablement exécuté, de sorte que les trois personnes resteront en liberté pour le moment. Toutefois, après la conclusion de la procédure préliminaire, elles devront répondre de leurs actes devant les tribunaux.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bild.de

Nos remerciements à Para bellum

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Alors que la Suisse s’oppose à une extradition des djihadistes suisses partis rejoindre l’Etat islamique, des expertes indépendantes de l’ONU lui suggèrent de les rapatrier.

La Suisse doit soutenir ses ressortissants adultes partis à l’étranger «avec des motivations terroristes» lorsqu’ils sont détenus dans des pays où les droits humains sont peu élevés. Des expertes indépendantes de l’ONU lui recommandent de demander leur extradition.

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Lacote.ch

Bataille perdue d’Ada Marra: Une djihadiste franco-suisse va se faire retirer sa nationalité suisse, à moins qu’elle ne fasse recours.

Ce ne serait que la deuxième fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu'une personne suisse se verrait dénaturaliser.

Retrait de nationalité à une sympathisante de l'EI - Une Romande âgée de 30 ans va se faire retirer sa nationalité suisse en raison de ses liens avec le groupe Etat islamique, à moins qu'elle ne fasse recours.

Une femme provenant de Suisse romande devrait perdre sa nationalité en raison de ses liens avec l'EI. La Franco-Suisse de 30 ans a vraisemblablement laissé passer le délai de recours contre le retrait de sa citoyenneté ordonné par le Secrétariat d'Etat aux migrations.

[...] Âgée de 30 ans, celle qui possède également la nationalité française est originaire de Berolle, commune vaudoise située dans le district de Morges.

Le site internet du Tages-Anzeiger rapportait début janvier que la femme est née et a grandi à Genève. Elle est partie en 2016 en Syrie dans les territoires sous contrôle de l'organisation Etat islamique (EI) avec ses deux filles aînées à l'insu des deux pères. Sur place, elle a convolé avec un combattant qui a été tué lors d'un raid de drone en 2018.

[...]

Toutefois, le retrait du passeport suisse n'est possible que si la personne concernée possède une autre nationalité. Dans le cas contraire, la Suisse créerait des apatrides, ce qui est interdit par le droit international. (ats/nxp)

article complet:

Suisse : le secrétariat d’Etat aux migrations tente de retirer le passeport à une djihadiste

La veuve se trouve actuellement dans un camp d'internement dans le nord de la Syrie avec ses trois enfants.

Le SEM s'efforce de rapatrier les deux enfants enlevées. Cependant, ses efforts ont jusqu'à présent échoué en raison notamment de l'opposition de la mère. [...]

Ce ne serait que la deuxième fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu'une personne suisse se verrait dénaturaliser. En septembre, le SEM avait déjà révoqué le passeport d'un binational turco-suisse. L'homme avait déjà été condamné à plusieurs années de prison par le Tribunal pénal fédéral en 2017 pour avoir fait de la propagande pour l'EI et recruté des combattants pour le groupe terroriste.

Le Matin

Burkina Faso : Une attaque djihadiste fait 35 victimes, surtout des femmes

Un article a déjà été publié ici sur ce sujet.

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Trente-cinq civils, dont 31 femmes, ont été tués mardi dans une attaque djihadiste à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, une des plus meurtrières de l'histoire de ce pays sahélien, qui a décrété 48 heures de deuil national.

C'est le président burkinabè Roch Kaboré en personne, à qui a souvent été reproché son manque de poigne face aux groupes djihadistes, qui a annoncé sur Twitter le macabre bilan de cette "attaque barbare".

Quatre soldats et trois gendarmes ont également péri, et "80 terroristes ont été neutralisés" (tués), selon le président et l'état-major des armées burkinabè, qui avait annoncé l'attaque plus tôt dans un communiqué.

Mardi matin, "un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d'Arbinda", dans la province du Soum, selon l'état-major des armées. L'attaque, d'une "rare intensité", a duré "plusieurs heures".

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RTS

Burkina Faso : 14 chrétiens morts dont de nombreux enfants lors d’une attaque djihadiste contre un temple protestant

Quatorze fidèles d’une petite église protestante, dont des enfants, ont été tués le 1er décembre 2019 lors d'une attaque à Hantoukoura, dans l'est du Burkina Faso, à la frontière avec le Niger. Une région qui a enregistré plusieurs attaques jihadistes ces derniers mois contre des lieux de culte. Cette attaque, qui a également fait de nombreux blessés, a été perpétrée par une "dizaine d'individus lourdement armés" arrivés à moto, qui "ont exécuté froidement les fidèles, dont le pasteur de l'église et des enfants", a précisé une source sécuritaire.

[...]

"Nous n'avons pas toutes les informations, mais le peu qu'on peut dire c'est qu'il s'agit d'une petite église, une église naissante qui n'avait pas plus de 20 membres. Ceux qui ont été froidement abattus, ce sont des enfants de 10, 12, 14 ans. Les femmes ont été épargnées", a déclaré le pasteur Henri Yé, président de la Fédération des Eglises et missions évangéliques.

Les églises systématiquement visées par les jihadistes

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Francetvinfo.fr

 

Belgique : la justice ordonne le rapatriement d’une djihadiste belge et de son enfant, sous peine d’une astreinte de 2000€/jour

Le juge des référés de Bruxelles a ordonné le rapatriement d’une djihadiste belge et son enfant depuis le camp syrien d’Al Hol, sous peine d’astreinte
Il est attendu qu’un appel soit à nouveau introduit par l’Etat belge

Le tribunal francophone de Bruxelles a donné 75 jours à la Belgique pour rapatrier une femme et son enfant depuis le camp de prisonniers d’Al-Hol en Syrie. Durant ce délai la Belgique devra démontrer avoir entrepris des démarches pour ce faire, comme délivrer des documents de voyage. Au-delà des 75 jours, l’Etat sera condamné à verser une astreinte journalière de 2.000 euros par jour.

L. a 28 ans et réside dans le camp d’Al Hol depuis mars. Deux de ses enfants, des jumeaux, sont décédés […]. Le juge qui a pris cette décision est le même qui a décidé il y a un mois de rapatrier Hafsa Sliti et ses deux enfants […]. Une autre affaire est en cours pour faire revenir de Syrie un djihadiste blessé, trois veuves de l’Etat islamique et leurs dix enfants…

Le Soir

Via Fdesouche

Londres: une djihadiste inculpée pour un projet d’attentat contre la cathédrale Saint-Paul

Selon les enquêteurs, elle voulait viser l’hôtel dans lequel elle séjournait, ainsi que la cathédrale Saint-Paul, l’un des monuments emblématiques de la capitale britannique.

Une femme de 36 ans soupçonnée d’avoir projeté un attentat à la bombe contre la cathédrale Saint-Paul à Londres a été inculpée pour préparation d’actes de terrorisme et placée en détention, a annoncé mercredi la police londonienne.

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Lesoir.be

Via Fdesouche

Des jihadistes probablement affiliés à l’État islamique ont pris le contrôle d’une ville dans le nord du Nigéria

Depuis 2015, l’action de la Force multinationale mixte (FMM), composée de troupes fournies par le Nigéria, le Tchad, le Niger et le Cameroun, a permis de faire reculer le groupe jihadiste Boko Haram, lequel s’est scindé en deux factions, l’une étant toujours dirigée par son chef historique, Abubakar Shekau, l’autre étant commandée par Abou Mosab al-Barnaoui, adoubé l’État islamique (EI ou Daesh).

Seulement, la lutte contre la mouvance jihadiste ne souffre d’aucune faiblesse. Le retrait des soldats tchadiens de la FMM, les allégations de violations des droits de l’homme qui finissent par compromettre le recueil de renseignements, l’absence de stratégie globale contre Boko Haram ou encore la corruption au sein des forces armées nigérianes, dont le moral n’est d’ailleurs pas au beau fixe, font que les jihadistes ont repris de la vigueur, en particulier ceux se réclamant de l’EI.

Pour les Nations unies, la faction de Boko Haram dirigée par al-Barnaoui, appelée « Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique » (ISWAP), passe désormais pour la « principale menace de l’EI en Afrique de l’Ouest », étant donné sa « taille » et ses « ressources financières. » Qui plus est, cette organisation, très bien armée, met en application des tactiques nouvelles auxquelles les forces nigérianes n’ont à présent pas su apporter de réponses.

Ces dernières semaines, l’ISWAP a multiplié les attaques contre les bases tenues par l’armée nigériane, infligeant à ces dernières de lourdes pertes. Et, le 8 septembre, selon des responsables locaux et des sources sécuritaires citées par l’AFP, ce groupe jihadiste s’est emparé de la ville de Gudumbali, située dans la région de Guzamala (État de Borno, ndlr), après s’être attaqué à une base censée défendre cette dernière.

« Il est vrai que Boko Haram a pris Gudumbali ce matin (08/9) après avoir expulsé les soldats des facilités militaires de la ville », a en effet confirmé un responsable local de Guzamala. « Ils contrôlent complètement la ville et les facilités militaires », a-t-il insisté.

« Les terroristes ont attaqué la base vers 19h50 (le 07/09) et ont livré bataille intensément juqu’aux première heures de samedi, quand les soldats ont été forcés de se retirer », a indiqué une source militaire.

Un milicien a raconté à l’agence Reuters que les assaillant étaient « arrivés sur des motos et des pick-up équipés d’armes antiaériennes » tandis que d’autres ont tiré des roquettes. « Ils sont arrivés en ville en tirant des coups de feu de manière sporadique. Ils ont dit que les personnes innocentes pouvaient quitter la ville si elles le voulaient ou qu’elles pouvaient rester parce qu’elles n’étaient pas leurs cibles », a-t-il témoigné.

La semaine passée, l’ISWAP avait attaqué la base de Zari, située entre la frontière du Niger et le bassin du lac Tchad. Selon un bilan officieux, au moins 48 soldats nigérians auraient été tués. En réponse, la force aérienne nigériane a effectué plusieurs frappes aériennes contre des sites logistiques présumés de « Boko Haram » [Abuja ne fait pas la distinction entre les deux factions, ndlr], dans la forêt de Sambisa, avec des Alphajet et deux hélicoptères de combat Mi-35M.

S’agissant de la situation à Gudumbali, l’état-major nigérian a assuré, ce 9 septembre, que tout était rentré dans l’ordre, après l’envoi de troupes appartenant à une brigade de la 82e division et à un « bataillon de la force d’intervention. » Cependant, cette information n’a pas été confirmée de manière indépendante.

« Les membres de la communauté de Gudumbali et les autorités locales de Guzamala en général sont invités à rester calmes et résilients alors que les troupes de l’opération Lafiya Dole luttent inlassablement contre les terroristes. Ils leur est également demandé de maintenir un haut niveau de vigilance et de surveiller les visages étranges pour empêcher les terroristes de Boko Haram de s’infiltrer dans leurs communautés », a fait valoir l’armée nigériane, via un communiqué.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la première fois que la ville de Gudumbali tombe aux mains des jihadistes. Cela avait en effet été le cas en 2014… Il avait fallu deux ans à la Force multinationale mixte pour les en déloger.

Source

Radicalisée à Renens, la djihadiste “lausannoise” d’origine bosniaque témoigne : “La Suisse rejette les musulmans.” (Vidéo)

Christian Hofer : Il faut lire tout l'article pour découvrir qu'en réalité Selina et son mari sont d'origine bosniaque et surtout… naturalisés. Et c’est sur cette base qu’ils exigent à présent revenir dans « leur pays, en Suisse ». Plus encore, on ne parle pas de radicalisation par Internet mais bien via une ville vaudoise : Renens. Cette municipalité est bien entendu à forte majorité de gauche.

La Suisse leur a offert la chance de pouvoir bâtir leur vie, contrairement à la Bosnie : Elle en tant qu’étudiante à l'université de Lausanne bien loin du fantasme de la fille islamisée sans éducation que la gauche nous vend – et son mari engagé comme apprenti à la Coop puis vivant à la charge du social en Suisse. Tuer des chrétiens alors que notre pays aux racines chrétiennes les a accueillis en tant que réfugiés ne les gêne aucunement en retour.

Pour elle, la Suisse rejette les musulmans alors qu’elle a été naturalisée tout en étant musulmane. Cela signifie qu’un attentat en Suisse serait considéré comme mérité et qu’ils n’éprouvent ni remord ni sentiment de reconnaissance à notre égard.

Enfin, son mari fantasme sur le fait "d’être soldat": on peut se demander combien d’islamistes se cachent ainsi aujourd’hui dans notre armée qui n’a plus de ‘suisse’ que le nom.

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Selina S. dit qu’elle a rejoint le groupe État islamique par ennui et dans l’espoir d’une vie meilleure. Aujourd’hui, elle regrette son erreur, mais pas beaucoup plus.

Selina a choisi une autre voie et a interrompu ses études de droit à l’Université de Lausanne pour rejoindre l’une des pires organisations terroristes qui n’ait jamais existé.

La jeune femme en profite aussi pour faire passer un message: elle dit qu’elle n’est pas dangereuse et qu’elle veut retourner en Suisse pour mener de nouveau une «vie normale». (...) Le pire est de ne pas savoir si je vais pouvoir retourner dans mon pays. L’attente est terrible.» En plus, sa petite Asma (leur fille) tomberait souvent malade (Nd Christian Hofer : en clair, elle se servirait des kouffars suisses pour soigner sa fille musulmane après avoir participé à une organisation qui vise l'anéantissement des chrétiens). (...)

Adnan et Selina se sont rencontrés durant l’été 2014 via Facebook. Elle dit qu’il s’est radicalisé d’abord à Renens, puis au contact de recruteurs venus de France. Lui aussi vient de Lausanne et, comme Selina, il a des racines bosniaques. Adnan recevait l’aide sociale. Il avait abandonné son apprentissage à la Coop, soi-disant à cause de ses douleurs après une opération du dos.

 

Selina tient un discours qui pourrait directement sortir d’une vidéo de propagande de l’organisation terroriste. La Suisse a interdit les minarets, les musulmans n’y seraient pas les bienvenus. Pas un mot sur le fait que de nombreux membres de la diaspora bosniaque ont été acceptés comme réfugiés en Suisse et que personne n’a été rejeté à cause de l’islam. Selina et Adnan ont tous deux été naturalisés suisses; leur foi n’avait pas d’importance.

 

 

 

Compréhension pour les attentats en Europe

Mais la vie dans le califat est une déception du début à la fin si on croit la description que Selina nous en fait aujourd’hui. Non pas à cause des atrocités de Daech, ni des innombrables personnes qui ont été brutalement assassinées. Toutes ces victimes, Selina ne les mentionne pas dans son récit. (…)

Tout au plus, Selina critique brièvement l’esclavage dans le califat ou la manière dont les églises ont été enlevées aux chrétiens.

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Source et article complet

Source2

Source 3

 

Rappel :

Suisse: Alain Berset met en garde contre les amalgames entre islam et terrorisme

Suède: un djihadiste présumé s’en sort en demandant l’asile

Un Bosnien, membre présumé du groupe terroriste Etat islamique (EI) a été arrêté cette semaine à son arrivée en Suède. Mais il a dû être confié à l'Office des migrations parce qu'il déposait une demande d'asile, a-t-on appris jeudi auprès de cet office.

Cet homme de 46 ans, décrit par les médias suédois comme un «djihadiste de l'EI», figure au fichier du système d'information Schengen à la demande de la France, selon le quotidien «Sydsvenskan», qui a révélé l'affaire.

Il est arrivé lundi à l'aéroport de Malmö, dans le sud de la Suède, avec ses quatre enfants. Il arrivait de Tuzla, en Bosnie-Herzégovine, muni d'un passeport à son nom, récemment émis.

Alertés par sa nervosité manifeste au moment de passer la douane, des fonctionnaires de la police aux frontières l'ont emmené pour l'interroger et vérifier son identité. L'homme a alors demandé l'asile et a été automatiquement confié à l'Office des migrations, conformément à la Convention de Genève.

«Tout individu est autorisé à la faire. Ça ne préjuge en rien de la décision qui sera prise après examen de son dossier», a indiqué à l'AFP Fredrik Bengtsson, porte-parole de l'Office des migrations, précisant que l'homme avait «été placé en rétention». Les policiers ont critiqué sa remise à l'Office des migrations, estimant qu'il aurait dû être expulsé.

«Aussitôt que ces gens sortent leur joker et disent «asile», alors s'ouvrent pour eux les portes du paradis», a lancé Leif Fransson, commissaire de la police aux frontières, cité par le journal.

«Un autre pays de Schengen, en l'occurrence la France, a déjà évalué sa dangerosité et décidé qu'il devait être interdit (ndlr: du territoire des Etats membres). La Suède n'a pas à servir de porte d'entrée», a-t-il ajouté.

Selon «Sydsvenskan», après une arrestation en 2010 en Turquie où il résidait, une perquisition avait permis de découvrir à son domicile des armes et de la propagande djihadiste. Les conditions de son retour en Bosnie restent mystérieuses.

Du fait de sa nationalité, il n'a pratiquement aucune chance d'obtenir l'asile aujourd'hui en Suède. Le pays scandinave a accueilli plus de 160'000 demandeurs d'asile l'an dernier, en majorité Syriens, la plus forte proportion dans l'UE rapporté au nombre d'habitants.

(afp/nxp)

Le Matin

Le djihadiste de quatre ans opéré en Suède

Le militant de quatre ans du groupe terroriste Etat islamique aurait été opéré en Suède. Il est à noter que pour atteindre la Suède, la famille a dû franchir les frontières de neuf pays.

Selon le Daily Mail citant une source anonyme, le garçon nommé Isa Dare, également connu sous le nom de Jihadi Junior, est tombé malade et les médecins islamistes de Raqqa ne pouvaient pas l'aider.

Ainsi, lui et sa mère sont arrivés en Suède où il a subi l'opération requise. Maintenant, l'emplacement d'Isa et de sa mère, citoyenne britannique, Grace Dare surnommée Khadidja est inconnu. Il convient de noter que pour atteindre la Suède, la famille a dû franchir les frontières de neuf pays et leur personnalité n'a suscité nulle part de soupçons des gardes-frontières.

Jihadi Junior est devenu largement connu après que les combattants de Daech ont publié sur Internet une vidéo montrant le garçon en train de faire exploser une voiture avec quatre espions présumés à l'intérieur.

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