Blog Archives
Inégalités homme/femme : les hommes victimes des inégalités les plus criantes, graves et meurtrières
Une femme musulmane ne reviendra pas en Suisse car elle ne veut pas enlever son niqab
Avant le vote sur l'interdiction du voile, Valentina Weiss de Lucerne s'est rendue en Egypte. Après le vote qui interdit la dissimulation du visage, elle ne retournera pas en Suisse.
Note : A aucun moment, cette femme ne se pose la question si les Suisses veulent voir de tels déguisements dans leurs rues. Tout ce qui lui importe, c'est sa religion et non le respect de nos us et coutumes.
Initiative contre la burqa : Genève, Lausanne, Vevey, Berne… ont refusé l’interdiction
Selon les dernières projections nationales, le texte sur l'interdiction de se dissimuler le visage passerait la rampe à 52%, tout comme l'accord sur l'Indonésie (51%). Le rejet est en revanche très net pour la loi sur l’identité électronique.
Suisse : Les Verts veulent un droit de vote fédéral pour les étrangers
Ils viennent de déposer à Berne une initiative parlementaire en ce sens via leur président Balthasar Glättli, font-ils savoir dans un communiqué envoyé par leur vice-présidente du groupe parlementaire, la conseillère aux États genevoise Lisa Mazzone.
En effet, les Verts se sentent pousser des ailes après le succès il y a un mois de la conseillère nationale verte bâloise Sibel Arslan.
(...)
Nos remerciements à Wilhou.ch
Rappels :
Morges: le musulman Pascal Gemperli en lice avec les Verts
Le pedigree de la Verte Sibel Arslan : Cette naturalisée s’énerve contre l’UDC Andreas Glarner
Berlin. Logements : Les politiciens rouges et verts priorisent les demandeurs d’asile au détriment des Allemands
L’initiative sur l’interdiction de la burqa de l’UDC rejetée au Conseil national. « L’initiative est islamophobe et populiste », déclare Ada Marra
Zurich : Une initiative UDC exige que la police rende publique la nationalité des délinquants. Les jeunes socialistes et les jeunes Verts s’y opposent.
Suisse. Coronavirus : la priorité pour le PS et les Verts? l’aide sociale et le chômage pour les étrangers!
CDU, SPD et Verts favorables aux appels publics à la prière, qui se multiplient en Allemagne
Lisa Mazzone se bat (aussi) contre l’expulsion des criminels étrangers !
Suisse : Le soutien à l’initiative anti-burqa faiblit, surtout en Romandie et chez les femmes
A quelques jours des votations du 7 mars, le soutien à l'initiative dite "anti-burqa" s'effrite, selon le dernier sondage SSR, publié mercredi. La loi sur l'identification électronique bascule, elle, vers le non, alors que l'accord de libre échange avec l'Indonésie serait accepté.
Le texte "Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage" convainc de moins en moins. Alors qu'il bénéficiait d'une avance confortable il y a un mois, il ne récolte plus que 49% d'intentions de votes positives, soit une baisse de 7 points de pourcentage. Le non, lui, atteint désormais 47%. C'est ce qui ressort du second sondage de l'institut gfs.bern pour le compte de la SSR.
Quant à la Loi fédérale sur les services d'identification électronique, elle serait désormais rejetée par 54% des sondés. Seul l'accord de libre-échange avec l'Indonésie conforte sa longueur d'avance, avec 52% de oui.
Perte de soutien marquée en Suisse romande
C'est surtout en Suisse romande que l'initiative anti-burqa perd du terrain, avec une baisse de 17 points de pourcentage, pour atteindre 46%. Dans le même temps, le camp des opposants a bondi de 30 à 49%. "Souvent, en Suisse romande, la formation de l'opinion tarde un peu en comparaison avec la Suisse alémanique. Cela s'explique par le mécanisme des campagnes qui sont souvent d'abord lancées côté alémanique", indique Martina Mousson, politologue à l'institut gfs.bern.
Le non a aussi fortement progressé chez les femmes, à tel point qu'il est actuellement majoritaire dans ce groupe de population. Le texte obtient par contre toujours la faveur des hommes, malgré une tendance vers le non. "Le vote des femmes peut s'avérer décisif. Elles se sont bien mobilisées durant la campagne", précise Martina Mousson. La politologue n'observe toutefois pas de différence marquée dans les arguments entre les deux sexes.
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Zoug : Un PDC veut que les parents puissent voter à la place de leurs enfants dès la naissance
Concrètement, les parents ayant le droit de vote recevraient une demi-voix chacun pour leur enfant. Lorsqu’on lui demande pourquoi le petit ne pourrait pas voter lui-même, l’élu déclare: «Parce qu’un enfant de trois ans ne sait ni lire ni écrire. Michael Felber (PDC/ZG) ajoute que si son interpellation se concrétise, cela garantira une plus grand justice générationnelle dans le processus démocratique.»
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Swissinfo, financé par les contribuables, met sur orbite le droit de vote des étrangers en Suisse
Par RENAT KUENZI
Selon vous, qui devrait obtenir le droit de vote et l'éligibilité après les femmes? Pourquoi?
Le suffrage féminin est désormais une réalité dans le monde entier. Mais les étrangers, les jeunes et les personnes gravement handicapées sont encore souvent exclus. Devraient-ils également être autorisés à voter? Ecrivez-nous votre avis!
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Note : C'est la Confédération qui octroie des mandats à Swissinfo. Le directeur a pour tâche d’exécuter le mandat de prestations prévu par le Conseil fédéral et de positionner swissinfo.ch comme plate-forme d’informations leader en neuf langues, tant pour les Suisses de l’étranger que pour le public international intéressé par le pays.
La SSR est financée en grande partie par la redevance que paient tous les ménages et toutes les entreprises suisses. SWI swissinfo.ch voit son budget alimenté à 50% par la redevance et à 50% par une subvention fédérale, gérée par l’Office fédéral de la communication (OFCOM).
Eclairage UW – Le voile et l’islamisation. Minimisation et tromperie face au harcèlement musulman par la politique du saucissonnage (votations du 7.3.21)
Suisse : La gauche et spécifiquement Ada Marra veulent le droit de vote pour les étrangers
Le PS lance aujourd’hui une nouvelle offensive. Il y voit la prolongation du long combat pour le droit de vote des femmes. Les Verts vont aussi intervenir à Berne.
«Nous voulons les mêmes droits politiques pour toutes celles et ceux qui font ce pays. Le combat continue. Il faut aller plus loin autour de l’idée de citoyenneté»
Ada Marra, vice-présidente du PS
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Les Verts déposeront aussi une initiative parlementaire en mars au parlement. Elle demande le droit de vote et d’éligibilité pour toutes les personnes qui vivent en Suisse depuis plus de cinq ans, mais au niveau fédéral.
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Rappels :
L’initiative sur l’interdiction de la burqa de l’UDC rejetée au Conseil national. « L’initiative est islamophobe et populiste », déclare Ada Marra
Ada Marra : « La Suisse doit accueillir un nombre significatif de réfugié-e-s de Lesbos, et exiger la même chose des États membres de l’Union européenne. »
Porrentruy. Piscine interdite aux étrangers en raison d’incivilités : Les socialistes Christian Levrat et Ada Marra manifestent leur mécontentement
Pour Ada Marra, Berne doit agir contre la haine envers les élus
La mosquée de Lausanne recommande des politiciens pour les élections : Laurent Wehrli (PLR), Claude Béglé (PDC) et Ada Marra (PS)
Ada Marra veut aller chercher les migrants sur les navires des ONG
La socialiste Ada Marra et 32 parlementaires veulent « sauver la presse romande » en faisant passer le contribuable à la caisse
Ada Marra sur le durcissement de la naturalisation: « Quelqu’un qui ne sait ni lire ni écrire ne pourra pas être naturalisé: c’est trop. »
Suisse: Ada Marra et ses petits copains de gauche s’opposent à l’expulsion des requérants Erythréens
La socialiste Ada Marra pour notre 1er Août: « La Suisse n’existe pas. »
États-Unis : nouvelle fraude électorale révélée en caméra cachée, cette fois pour faire élire Joe Biden et certains juges
Project Veritas a publié son dernier reportage sur la manipulation des électeurs au Texas, qui fait suite à la vidéo diffusée hier.
S’adressant à Raquel Rodriguez, qui est consultante pour le candidat républicain Mauro Garza, la journaliste infiltrée de Project Veritas a demandé : “alors ces républicains aussi veulent aider Biden ?
Raquel Rodriguez détaille combien d’argent elle reçoit par vote, et qui la paie pour ses services. Elle poursuit en déclarant qu’elle gagnera 71 000 dollars en liquide pour ses efforts. Ceux qui ne peuvent pas payer, comme un juge local, lui devront plutôt des faveurs.
“Oui, c’est ce que je fais”, a déclaré Mme Rodriguez, “c’est exactement ce pour quoi je suis payée. Mes gens sont sous couverture, parce que certains d’entre eux sont républicains, d’autres démocrates. Certains de mes républicains sont des présidents de circonscription, cela ne peut pas être connu, parce qu’ils pourraient se faire virer, mais ils veulent aider Biden”. […]
Hier Project Veritas avait montré Rodriguez, et son effort pour aider une personne âgée à changer leur vote du candidat républicain au candidat démocrate via ses instructions. […]
Vote du 27 septembre. Entre sondages et observations empiriques
Michel Piccand
Retour sur la campagne.
Les sondages sur l’initiative de limitation ont laissé beaucoup de monde perplexe. Pour ma part, durant la campagne, j’avais entendu parler de plusieurs cas de personnes qui avaient toujours voté en faveur des bilatérales mais qui cette fois déclaraient qu’elles allaient suivre l’UDC. Un ami me fit part du même constat. Sur les réseaux sociaux un nombre important de commentaires ont été exactement dans ce sens-là, un nombre certain de citoyens se défendant d’être UDC expliquaient en substance qu’ils n’en pouvaient plus et que maintenant ils allaient voter l’arrêt de la libre-circulation.
Empiriquement et logiquement, à partir de là, on pouvait donc penser que l’initiative allait dépasser les 50.3 % de oui du vote du 9 février 2014, puisque de nouveaux convaincus apparemment venaient maintenant s’y ajouter.
Mais les sondages publiés, conçus en partie avec des données RTS et Tamedia, on dit exactement le contraire, et annoncé non pas une progression des oui mais littéralement leur effondrement.
Selon l'enquête de GFS, si l’on avait voté le 6 septembre, seul 33 % des votants auraient approuvé l’initiative contre 63 % qui l’auraient rejetée. Comment cela pouvait-il être possible ?
Même le professeur René Schwok du Global Studies Institute de l’Université de Genève, pro-européen s’il en est, se déclara surpris du résultat des sondages et les trouvaient difficiles à croire. [1]
Il est ainsi ressorti de cette situation que si le résultat du scrutin rejoignait exactement les chiffres montrés par les sondage, ou au contraire montrait un écart inverse important, alors cela pourrait indiquer l’existence d’un problème. De quoi tout au moins soulever des doutes, soit quant aux sondages dans un cas, soit quant au bon déroulement du scrutin dans l’autre.
Après la confiscation du vote du 9 février et les résultats ahurissants des bulletins de vote des dernières élections cantonales à Genève qui ont mis à mal les souverainistes (et qui n’ont appelé aucune réaction) plus personne en Suisse ne peut être assuré que tous les processus de votation sont absolument respectés.
C’est ainsi qu’est venue l’idée d’essayer de pousser un peu plus loin l’observation de ce que l’on pouvait constater sur les réseaux sociaux avant le scrutin. J’ai donc décompté sur plusieurs pages Facebook de partis politiques et de comités opposés ou défendant l’initiative quelle était la proportion des personnes laissant des commentaires pour ou contre l’initiative. Ce pourrait être aussi un indicateur.
Et là, surprise, le résultat trouvé est exactement l’inverse de celui des sondages. Bien que mon calcul soit approximatif, j’ai trouvé sur tous les posts [publications types] examinés sur Facebook une proportion de 2/3 de commentaires en faveur de l’initiative contre seulement 1/3 qui s’y opposaient. Soit exactement l’inverse de ce qu’ont trouvé les sondages.
Bien évidemment on ne peut tirer aucune certitude sur les raisons de cette proportion de 2/3 des commentateurs favorables sur Facebook. Les commentateurs souverainistes ou UDC sont-ils plus actifs par nature ? Ont-ils plus cherché à agir par réaction après la confiscation de leur dernier vote ? Et ainsi de suite. Qui le sait ?
Il n’en reste pas moins que cette proportion inverse devrait soulever des questions sur le scrutin si le non l’emporte à raison d’environ les 2/3 comme l’ont indiqué les sondages. Ou à l’inverse soulever des questions sur la pratique des sondages s’il s’avère qu’ils étaient complètement faux.
Car si l’on récapitule les faits : En 2014 les citoyens ont dit oui à 50.3 % ; les pressions et dégradations de la libre-circulation sur notre pays n’ont cessé d’augmenter ; des personnes ont fait le constat empirique que des citoyens ayant toujours voté pour les bilatérales ont cette fois changé d’avis en faveur de l’initiative ; et maintenant que 2/3 des commentateurs sur Facebook étaient en faveur du OUI.
Cela fait quand même un certain nombre d’éléments, une conjonction d’indices qui quel que soit le résultat du vote devraient attirer notre attention et quelques interrogations.
Michel Piccand
COMPTE RENDU DES CONSTATS FAITS SUR FACEBOOK
N.B. Je n’ai analysé les publications (posts) que sur les pages propres des opposants ou des défenseurs de l’initiative, afin d’éviter les bulles informatives que crée Facebook (ceux qui ont une opinion voient sur leur fil les publications de ceux qui ont la même opinion et s’enferment ainsi dans des bulles). Le simple like en dessous des publications n’a pas été pris en compte du fait que les personnes utilisent moins les dislike que les like. Je n’ai repris que le nombre d’intervenants ayant été actifs en mettant un commentaire (les commentateurs). Les commentaires incompréhensibles ou ne permettant pas de déterminer le camp du commentateur ont été ignorés. Un tel décompte sur Facebook est un exercice infiniment laborieux, il est donc possible que çà et là j’aie oublié des commentateurs ou en ait parfois compté d’autres deux fois, cependant les publications analysées ont montré dans une tendance claire et nette presque toujours les mêmes proportions des pour et des contre et surtout dans les publications qui ont attiré le plus de commentateurs, cette observation devrait ainsi être reconnue comme recevable.
La page de la FER (Fédération des Entreprises Romandes) parlait d’elle-même. Sa publication du 8 septembre mettant en avant Karin Keller-Sutter était sans ambiguïté. 38 intervenants ont manifesté leur soutien à l’initiative de l’UDC contre 5 opposants, les accusations de manipulation contre la FER et Keller-Sutter faisant florès dans les commentaires. Deux autres publications allant dans le même sens, celle épinglée le 31 août en haut de page mettait en relation 6 oui à l’initiative contre 5 non, mais dans lequel on pouvait voir que des politiciens ou des modérateurs proches de la FER s’étaient mobilisés pour venir contrer les oui dans l’argumentation. Une publication du 17 septembre (état au 19) montrait cette fois 5 commentateurs pour le oui et aucun contre.
Si l’on s’en tient aux intervenants en faveur de l’initiative, le camp des OUI sur la page de la FER, était clairement supérieur aux intervenants contre.
Sur la page de l’USAM peu d’intervenants, mais presque en totalité pour l’initiative et contre l’USAM.
Pareil sur la page de l’USS, les quelques rares commentaires s’en prenaient à Maillard et à l’USS. 1200 abonnés pour seulement 4 à 10 partages. Une page peu active.
Les publications sur la page du PS étaient en général peu commentées, une publication du 11 septembre contre l’initiative ne présentant par exemple que 5 commentaires dont 2 en faveur de l’initiative, et des commentaires d’opposants à l’initiative dont les connaissances étaient clairement déficientes.
La publication principale du 9 septembre, qui attaquait autant l’UDC que l’initiative était plus fournie. Mais avec 5 commentateurs pour l’initiative contre 4 qui s’y opposaient.
Ce post du PS contre l’initiative n’était pas plus partagé qu’un autre post du PS, 94 partages pour environ 6'000 abonnés, un chiffre bien en dessous des partages comme par exemple sur les questions fiscales des déductions pour enfants qui a provoqué sur la page du PS 384 partages.
La page des Verts, 5000 abonnés, dans son dernier post du 15 septembre sur l’initiative, affichait 48 commentaires pour 21 partages. 15 commentateurs étaient pour l’initiative et 5 contre, dont le modérateur des Verts. Dans un post du 13 septembre 2 commentateurs étaient en faveur du OUI et 6 contre, mais avec une riposte de groupe contre un seul commentateur UDC. Le 12 septembre montrait 2 commentateurs pro initiative contre aucun opposant.
Le plus grand nombre de commentateurs a été trouvé dans leur post du 2 août. 112 commentaires pour 30 partages. 31 commentateurs étaient pour l’initiative mais seulement 10 contre, plus le modérateur vert, l’argument de la discussion le plus fréquent était la contradiction entre la croissance démographique voulue par les verts et leur affirmation de décroissance et de réduction de la pollution.
La page du PDC, bilingue, avec 14'000 abonnés, mais à l’argumentation sommaire, n’appelait en français quasi aucun commentateurs et très peu de partage.
Pour le PLR sa publication principale du 14 septembre contre l’initiative montrait 5 commentateurs pour le OUI et 2 contre et fut assez peu partagée, 13 partages pour environ 7500 abonnés. De même celle du 26 août mettant en vedette Karin Keller-Sutter ; 8 partages avec pour 9 commentaires 9 commentateurs pro initiative et contre Karin Keller-Sutter et aucun opposant.
Il faut dire que le PLR se concentrait visiblement sur sa page de propagande du Comité romand du NON à l'initiative de résiliation.
Les publications les plus commentées dans le camp des opposants à l’initiative ont été celles du Comité romand du NON à l'initiative de résiliation, dont pour ma part j’ai reçu le plus de contenus sponsorisé sur ma propre page Facebook pour me convaincre de dire non. Un groupe très actif mais assez limité avec seulement 896 personnes abonnées.
Leur campagne a commencé sur Facebook le 11 février. Il semble y avoir eu au début une tentative d’interventions de modérateurs pour contrer les commentaires pro initiative. Mais dans une publication suivante du 25 février les 8 commentateurs présents disent tous oui à l’initiative de l’UDC.
Le premier post du comité du NON qui a appelé beaucoup de commentaires fut celui du 10 mars qui reprenait un article de la RTS déclarant qu’un élu UDC s’opposait lui aussi à l’initiative (affaire Spuhler). 24 partages pour 173 commentaires. Mais 32 commentateurs étaient pro initiative et 15 contre.
Un second post important fut celui du 22 juin avec 89 commentaires et 31 partages. 30 commentateurs pour l’initiative contre seulement 2 qui s’y opposent ! Le suivant de cette importance du 2 août « Renforçons la Suisse » montra 195 commentaires pour 38 partages. 65 en faveur de l’initiative pour 10 contre. Avec beaucoup d’attaques contre les auteurs de la page les traitant de menteurs.
Suivait le 17 août un autre post qui attira beaucoup de commentaires, 176 mais pour seulement 11 partages. 20 commentateurs pour le oui pour 7 contre.
La publication suivante du 24 août (une publicité diffusée sur tout le réseau) qui se prononçait sur la déclaration des gouvernements cantonaux qui « sonnaient l’alarme » contre l’initiative déclencha 210 commentaires pour 36 partages. Et un score de commentateurs pro initiative de 61 à 13…
Celle du 28 août appelant à la conférence d’Alain Berset à Payerne déclencha 368 commentaires et 64 partages, avec 63 commentateurs pour le oui contre 14 non, avec un commentaire qui se demandait si Facebook appartenait à l’UDC, mais aussi avec des personnes plutôt neutres qui faisaient un lien avec l’attitude d’Alain Berset dans la crise du Covid et qui allait voter oui à l’initiative en disant qu’elles n’avaient plus confiance dans le Conseil fédéral.
17 septembre, 137 commentaires, 37 partages. 50 oui contre 7 non.
Le post le plus commenté fut celui qui fut épinglé en haut de leur page, daté du 2 septembre et qui entraîna 334 commentaires pour 101 partages et un score de 89 pour l’initiative et 14 contre ! De cette publication du comité du NON il ressortait que leur ton de menace autoritaire avec un libellé « NON c’est NON ! » passait très mal au sein des internautes.
Les publications qui ont attiré le plus grand nombre de commentaires sur Facebook furent celles de la page du comité du OUI à l’initiative et qui ont compté parfois jusqu’à 1500 commentaires, et avec presque chaque fois des proportions de 2/3 de commentateurs en faveur du oui et 1/3 contre, avec souvent une petite armada de quelques commentateurs visiblement socialistes dont l’argumentaire principal portait souvent sur des attaques personnelles visant à discréditer l’UDC plutôt que l’initiative et avec parfois Christophe Blocher en figure quasi obsessionnelle.
Sur la page Facebook de l’UDC suisse les publications vidéo comme l’intervention de Michaël Buffat du 15 septembre ont elles aussi attirés beaucoup de commentaires (664) mais alors avec un nombre important de commentaires totalement hors du sujet de la libre circulation, et parfois carrément illisibles ou incompréhensibles. Entre des patronymes (écrit parfois en arabe) et des réflexions dont rien ne puisse indiquer que leurs auteurs avaient le droit de vote, et des personnes clairement d’extrême gauche provoquant et tentant d’envenimer le débat en le décrivant comme raciste, cette publication comme celle du 15 septembre peut clairement être définie comme ayant été trollée (comportement de commentateurs hostiles appelés trolls dont le but est de pourrir le débat en créant des attaques et de le rendre impossible). Bien qu’ayant dû exclure un nombre important de commentateurs du fait de commentaires illisibles dans une langue française parfois approximative la proportion générale y semblait toutefois respectée, 42 en faveur de l’initiative et 17 contre.
L’intervention vidéo de Céline Amaudruz du 16 septembre (449 commentaires et 466 partages) un peu plus calme donna 42 commentateurs en faveur de l’initiative et 20 contre. Celle d’Oskar Freysinger du 20 septembre (393 commentaires et 218 partages) donna 79 en faveur de l’initiative contre 18 opposants mais avec beaucoup d’attaques personnelles hors sujet.
L’ensemble des publications qui ont été analysées a indiqué, quel que soit le parti politique ou la position de la page sur lesquelles elles ont été consultées, qu’une majorité claire globalement d’environ les 2/3 des intervenants étaient en faveur de l’initiative de l’UDC.
QUELQUES PARTICULARITES OBSERVEES
1)
La page du comité du NON à l’initiative a montré qu’elle possédait 8 responsables de page, dont 2 domiciliés en France !
2)
La page Facebook d’Operation Libero soulève beaucoup de questions. La première est que ce groupe est un de ceux qui réunit apparemment le plus d’abonnés 30'000 (3x plus que l’UDC suisse) mais que malgré cela il n’y a eu quasi aucun commentaire sur ses publications et qu’en moyenne elles n’ont jamais dépassé 2 partages. Ce groupement a réuni une fois de plus des fonds considérables (220'000.- juste pour contrer l’initiative de limitation) et prétend s’adresser à des jeunes. Comment alors une telle absence d’activité des internautes sur leur page peut-elle s’expliquer en regard de la grande quantité de publications faites par ce groupe ?
En cherchant à savoir si Operation Libero avait diffusé des publicités sur Facebook (qui à fin de transparence après le scandale Cambridge Analytica met à disposition des internautes une bibliothèque des publicités pour permettre de voir qui finance quoi, toutefois de manière limitée en Suisse) est apparu cette étrange curiosité.
Operation libero n’a fait aucune publicité sur Facebook durant cette campagne, mais des relevés de campagnes publicitaires précédentes faites par Operation libero (qui est donc un groupement suisse) indiquent que ces campagnes était liées aux Antilles Néerlandaises… ! Un territoire minuscule des Caraïbes qui est un paradis fiscal… Et la question se pose alors du rapport entre Operation libero et les Antilles Néerlandaises ? Il n’est bien évidemment pas possible de le savoir, Facebook ne répond pas aux questions des internautes. Mais la réponse la plus probable à ce lien entre une campagne publicitaire d’Operation libero et les Antilles Néerlandaises est que ces campagnes précédentes ont vraisemblablement été financées par des moyens de paiement liés à ce paradis fiscal… (il est fréquent sur internet que des moyens de paiements ne fonctionnent que lorsque l’on indique l’origine exacte du lieu depuis lequel on paie). La question reste ainsi complètement ouverte.
3)
Une page Facebook genevoise ne contenant aucune publication fixe a été utilisée seulement pour diffuser des publicités sur le réseau social. Intitulée Les-accords-bilatéraux-nous-concernent-toutes-et-tous, et diffusant de la propagande contre l’initiative de l’UDC, elle était reliée à un site internet mis en place par le Département du Développement Economique (DDE) du canton de Genève.
Intitulé projet informatif (sic !) la page a diffusé des publicités dont j’ai reçu quelques exemplaires jusque vers la mi-août, et qui pour l’essentiel reprenait l’une ou l’autre des vidéos montrant des entrepreneurs genevois et qui étaient diffusées originairement sur le site internet de vidéos interactives mises en place par le DDE sur un site dédié.
Les vidéos publicitaires se sont dispersées sur le réseau sans qu’on puisse les situer sur une page fixe. Les modérateurs de la page Facebook étaient assez agressifs voir dictatoriaux. Donc ici pas de décomptes possibles.
Curieusement, malgré que j’aie reçu sur ma page plusieurs de ces vidéos, la bibliothèque de publicité Facebook n’en indique plus aucune. Il semble que la page ait arrêté ses diffusions vers la fin août.
Cette page Facebook et son dispositif avec le site internet de la DDE est extrêmement problématique. Les vidéos diffusées sur Facebook provenaient du site internet dédié de la DDE qui lui contenait une page de 25 vidéos interactives de très grande qualité. On peut estimer ici qu’au minimum 50'000.- ont été investis entre les publicités sur Facebook et les vidéos avec le site de base. Et aucune autre indication n’existe que celles qui renvoient au DDE.
Si cette opération destinée à contrer unilatéralement l’initiative de l’UDC a été financée avec de l’argent public, ce qui semble être le cas à partir de ce que l’on a pu observer (il n’y a aucune autre mention à nulle part que le DDE) alors on voit immédiatement la nature du problème.
A ce que l’on sache l’argent de la collectivité publique ne peut pas servir à financer unilatéralement des campagnes d’opposition de partis politiques ou servir à financer les positions politiques des élus en place.
NOTES
[1]
UNIGE - Initiative de limitation : vers la fin des Accords bilatéraux ? [13 :45]
https://www.youtube.com/watch?v=au3Rl3MwHcc
Un veau et deux moutons sans doute tués par des loups
Des loups ont probablement attaqué des troupeaux dans le Jura vaudois: un veau a été tué sur un alpage dans le massif de la Dôle et deux moutons ont été retrouvés morts à la Vallée de Joux. Des analyses ADN sont en cours, a indiqué jeudi le canton.
Un veau appartenant à un troupeau de vaches allaitantes a été trouvé mort le samedi 22 août sur l’alpage du Reculet sur le versant nord-ouest de La Dôle. L’examen de la dépouille de l’animal semble indiquer que des loups seraient responsables [...]
article complet: https://www.tdg.ch
*****
rappel:
Loi sur la chasse: «C’est une législation de régulation de la faune, pas d’abattage»
Votations fédérales Le comité du Valais romand pour le oui à la nouvelle loi sur la chasse a présenté ses arguments en conférence de presse mardi. [...]
«C’est une loi de régulation de la faune, pas d’abattage», lance Grégory Logean, chef de groupe UDC au Parlement cantonal et coordinateur de ce comité de campagne pour le oui à la nouvelle loi sur la chasse. En réponse au slogan des opposants, ce leitmotiv est repris par chacun des intervenants. [...], il ne s’agit pas d’exterminer, mais d’équilibrer et même de mieux protéger certaines espèces. [...]
article complet: https://www.lenouvelliste.ch/
Berne : Les Verts relancent le droit de vote à 16 ans
La question du droit de vote à 16 ans est relancée dans le canton de Berne. Le Grand Conseil a adopté lundi par 83 voix contre 66 une motion des Verts chargeant la gouvernement de modifier la constitution cantonale pour accorder le droit de vote aux jeunes dès 16 ans en matière cantonale et communale. Le dernier mot appartiendra au peuple.
[...]
Les votes liberticides du 9 février
Le 9 février arrive à grands pas - nous sommes déjà dans la dernière ligne droite de la votation qui présente deux objets au peuple: l'initiative "Davantage de logements abordables", et le référendum contre l'Interdiction de la discrimination en raison de l'orientation sexuelle. (Les Vaudois auront aussi la chance de voter pour Juliette.)
Le premier de ces deux textes, "Davantage de logements abordables", semble promis à l'échec selon les sondages. Il n'y a donc pas de raisons de s'y attarder outre mesure. L'initiative issue de la gauche demande grosso modo que 10% des nouveaux logements construits soient à "loyer modéré". Comme d'habitude, mais c'est inévitable lorsqu'on dépose une initiative fédérale, le règlement devra avoir un effet sur toute la Suisse ; les Cantons et Communes qui n'ont pas encore le merveilleux droit de spoliation préemption devront s'en doter afin de mener à bien leur nouvelle mission.
Pour utiliser correctement une formule souvent creuse, l'initiative pointe du doigt les bons problèmes mais y apporte de mauvaises solutions. Ici, le problème est la cherté des loyers. Le logement est cher en Suisse, en particulier dans certains centres urbains. Mais, on le sait parce que l'évolution des prix le montre clairement, cette pression est due à l'immigration de masse depuis 2002 et la libre-circulation (exemple dans le Canton de Vaud). Les gens le savent très bien. Essayer de construire des logements à bas coût (et de qualité inférieure, on ne va pas se mentir) sans s'attaquer au problème de base de l'afflux d'immigrés en Suisse ne résoudra évidemment rien. De plus, et j'en ai des exemples jusque dans ma ville de Renens, l'attribution de ces logements préférentiels ne sera certainement pas à l'avantage des Suisses, mais plutôt à celui des immigrés, forcément plus mal lotis.
Bref, poubelle.
Le second objet porté au vote est nettement plus intéressant, le référendum contre l'Interdiction de la discrimination en raison de l'orientation sexuelle. La loi combattue fait de toute "incitation à la haine ou à la discrimination" [C'est moi qui souligne] une personne en fonction de son appartenance sexuelle un crime puni jusqu'à trois ans de prison. Les "LGBTQI+" (selon le dernier acronyme connu) rejoindront donc ainsi le club des populations protégées, comme le sont déjà les étrangers, les personnes de couleur et les musulmans.
(C'est vrai, le texte de loi mentionne de façon large "l'appartenance raciale, ethnique ou religieuse" ou "l'orientation sexuelle", mais j'attends encore la moindre condamnation contre quiconque insulte un Suisse, un blanc, un chrétien, et, à partir du 9 février, un hétérosexuel.)
Le texte est détaillé mais vise très, très large. Un "geste" est ainsi un motif suffisant pour enfreindre la loi...
Je pourrais rappeler que les lois de censure provoquent l'abêtissement du discours et renforcent précisément les préjugés contre les gens qu'elles sont censées défendre, mais ce serait prêcher dans le désert. Ces discours ne toucheront déjà plus grand-monde en Suisse - ce qui reste de son peuple a déjà capitulé.
Le problème n'est pas dans la diffamation ou l'insulte mais dans la pénalisation de la simple critique. Sera-t-elle encore permise? Selon la brochure, l'appréciation en sera laissée au tribunaux - une étape certainement agréable à vivre, même en ressortant acquitté. Les associations en chasse contre les pensées déviantes le savent fort bien. La suite est assez facile à deviner, puisqu'elle a déjà cours dans d'autres pays. La criminalisation de la pensée anti-LGBTQI+ donnera le champ libre à tous les promoteurs de toutes les sexualités les plus invraisemblables (je n'ose parler de perversion) pour en faire la publicité, et surtout, l'imposer aux enfants.
Le 10 février, si je publie ce genre d'image...
Gay Pride à Dublin, 2019 (source)
...Et que j'estime que ce n'est pas un très bon spectacle à offrir aux mineurs au second plan, serai-je coupable d'une odieuse Crimepensée?
Pourra-t-on encore dire qu'une image de ce genre est malsaine?
Pourra-t-on critiquer la promotion de dessins animés LGBT auprès des plus jeunes?
Pourra-t-on critiquer une école pro-trans où des enfants de 4 ans sont punis pour avoir "attribué un genre" leurs camarades?
Pourra-t-on critiquer l'enseignement forcé des thèses LGBT jusque dans les écoles catholiques, comme en Irlande?
Comme la plupart des gens, je n'ai que faire des comportements que des adultes consentants adoptent dans leur intimité. Mais ce que nous votons le 9 février va beaucoup plus loin que cela. Il sera intéressant d'ailleurs de voir ce qui se passera lorsque surviendra une confrontation entre deux groupes protégés par la même loi contre la discrimination et l'incitation à la haine - on devine ici la collision inévitable entre les exubérants LGBT et certains musulmans à l'esprit un tout petit peu plus borné sur le sujet. Comme le résume une image:
Les deux populations étant courtisées à l'identique par les mouvements de gauche, certaines assemblées de parti promettent d'être animées lorsqu'il faudra donner priorité aux uns ou aux autres.
Grâce au vote de la majorité des Suisses, les conséquences à moyen terme du vote de ce dimanche seront très instructives.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 4 février 2020
Suisse. Votation : Coca-Cola part en campagne politique
C'est une bouteille aux courbes mythiques qui se détache d'un fond arc-en-ciel et déclinant sur elle une série de mots comme diversité, couleur de peau, orientation sexuelle, ou religion. La nouvelle campagne de Coca-Cola qui s'affiche depuis lundi dans les pages de plusieurs journaux romands et alémaniques se veut un plaidoyer pour la tolérance et contre l'homophobie. «Avec ce manifeste, nous voulons donner l’exemple et prenons position pour une société moderne, diverse et sans discrimination, explique Martin Kathriner, porte-parole de Coca-Cola Suisse. Nous allons poursuivre notre campagne toute l'année.»
Le fait que cette campagne soit lancée à quelques semaines de la votations du 9 février n'est pas un hasard, loin de là. Pour rappel, le peuple devra se prononcer sur un élargissement de la norme antiraciste introduite dans le Code pénal en 1995.
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Suisse : Les Verts gagnent 17 sièges au National, l’UDC perd 11 sièges
Les Verts effectuent une percée impressionnante de +5,9 points à 13% et deviennent la 4e force politique du pays avec 28 sièges, devant le PDC (11,4%, 25 sièges), selon la deuxième projection SSR. L’UDC perd 3,6 points à 25,8% (-11 sièges).
Le PS lâche 5 sièges et le PLR 4. Les Vert'libéraux gagnent de leur côté 3,3 points à 7,9% et décrochent 9 sièges supplémentaires. Le PBD recule à 3 sièges et ne pourra plus former de groupe parlementaire.
- Dans la course au Conseil des Etats, les écologistes créent la surprise à Neuchâtel en ravissant le siège socialiste et dans le canton de Glaris en enlevant le fauteuil UDC. Les Vertes Lisa Mazzone (GE) et Adèle Thorens (VD) réalisent de leur côté de très bons scores.
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Fédérale 2019 : Vague verte dans certaines communes vaudoises
La situation des élections fédérales en ce moment :
Argovie: le PS et le PDC gagneraient chacun un siège au National
Fribourg: Les sortants Christian Levrat (PS) et Beat Vonlanthen (PDC) devant
Vaud : Pierre-Yves Maillard (PS) en tête
NeuchâteL: deux PLR en tête pour le Conseil des Etats
Genève: duo vert-rose en tête aux Etats
BS: Eva Herzog (PS) quasiment élue au Conseil des Etats
Vaud: Le duo rose vert au coude à coude aux Etats
BE: Regula Rytz (Verts) et Hans Stöckli (PS) en tête aux Etats
Vague verte dans les petites communes vaudoises
Les premiers résultats laissent entrevoir une forte poussée des Verts. A Veytaux, la liste obtient 16,42% contre 8,41% il y a quatre ans. A Montagny-près-Yverdon, elle passe de 6,34% à 15,18%. Encore plus impressionnant, à Bussy-Chardonney, les Verts récoltent 22,26% des voix contre 6,37% en 2015!
Pour le Conseil des Etats, la Verte Adèle Thorens-Goumaz fait même la course en tête, devant sa colistière Ada Marra (PS) et le PLR Olivier Français.
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Modification de la directive de l’UE sur les armes – Votation populaire du 19 mai 2019
Der Schweizerische Bundesrat - Le Conseil fédéral suisse - Il Consiglio federale svizzero
Cenator:
Directive européenne sur les armes. Petites corrections, Monsieur Felley !
Editorial
En réponse à votre article dans le Matin-Dimanche du 17 courant, "Schengen, dernière fusillade avant les élections"
Le citoyen n'est pas dans la mire il aurait de la peine à s'insérer dans une notion abstraite. Il peut en revanche se retrouver dans la ligne de mire, c'est à dire la ligne de visée. Je vois que - sur ma suggestion - les amis de la gâchette (pièce interne d'une arme) sont devenus ceux de la détente (la pièce sur la queue de laquelle le doigt presse pour déclencher le départ du coup).
Ensuite, dans votre second paragraphe, vous laissez clairement entendre que l'UDC est derrière le référendum. Ce parti politique, dont nous espérons, il est vrai, le soutien, ne s'est même pas encore prononcé sur un soutien actif au référendum.
Au 3e paragraphe, je vous rejoins entièrement: le terroriste se fournit en armes illégales et ne demande que très rarement un permis d'acquisition. Mais le " partenariat sur la sécurité bien plus vaste et complexe"… laissez nous rigoler. Même la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a renoncé à prétendre qu'il s'agissait de lutte contre le terrorisme. C'est devenu une lutte contre le banditisme et le trafic. On sait bien sûr que les citoyens suisses sont friands d'attaques de banque au Fass 90, qu'il revendent ensuite - sur le marché noir - aux terroristes précités.
La campagne sécuritaire dont vous parlez met en porte-à-faux les adversaires de la directive. Ah ? Comment et pourquoi ? Nous n'avons rien à voir avec les contrôles aux frontières (auxquels nous sommes d'ailleurs plutôt favorables).
Et de nouveau, vous chargez l'UDC, qui n'a pas réagi. Il ne s'agit pas du même sujet. Unité de matière, Monsieur Felley, unité de matière…
Enfin, pour le risque de se tirer une balle dans le pied, j'ai plus de crainte pour vous que pour nous, qui sommes bien entraînés.
Frank Leutenegger