Suisse : L’organisation des lesbiennes exige le retrait de la Garde suisse au Vatican

Le Vatican a réaffirmé son opposition à l’union de deux personnes du même sexe. Les représentants de la communauté réclament un message fort de la part de la Confédération.

 

«Un message fort doit être envoyé, et la Suisse, qui entretient des liens diplomatiques, politiques et financiers avec le Vatican, a son rôle à jouer.»

Muriel Waeger, directrice romande de l’association faîtière des organisations gays et lesbiennes

 

(...)

24Heures.ch

Covid-19 : au Vatican, les employés qui refusent le vaccin risquent le licenciement

Une note signée le 8 février par le président du gouvernorat du Vatican rend obligatoire le vaccin contre le Covid 19, à moins de disposer d’une « raison de santé avérée ».

Le Vatican fait un pas de plus dans son adhésion au vaccin contre le Covid-19. Le plus petit État du monde impose désormais à ses employés et à ses résidents d’être vaccinés sous peine de sanction. Et ces sanctions peuvent aller jusqu’au licenciement, selon un décret daté du 8 février et signé par le président du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le cardinal Giuseppe Bertello.

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La Croix

Nos remerciements à Tao li

Le pape incite à « se faire vacciner » et fustige un « négationnisme suicidaire »

François a indiqué, dans un entretien à la chaîne italienne de télévision Canale 5, que la campagne de vaccination allait démarrer au Vatican et qu’il se ferait lui-même vacciner « la semaine prochaine ».

Face au vaccin, « il y a un négationnisme suicidaire que je ne saurais pas expliquer, mais aujourd’hui il faut se faire vacciner », martèle François. « Je crois que d’un point de vie éthique tout le monde doit se faire vacciner, c’est un choix éthique, parce ce qu’on met à risque sa santé, sa vie, mais aussi la vie des autres », explique-t-il dans cet entretien.

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La Croix


Rappel :

Médecins également critiques face au vaccin

Le pape François : « La migration n’est pas une menace pour le christianisme. Rejeter un migrant c’est déformer le christianisme. »

Discours d’extrême gauche sur les migrants : Le Pape François cite désormais le grand imam du Caire

Le pape va lancer un appel à la fraternité avec les réfugiés : « Cet appui pontifical sera utile à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen « 

Erdogan s’offre une prière à Sainte-Sophie reconvertie en mosquée. Comble de la provocation, il invite le Pape à la prière musulmane.

Le chef de la diplomatie du Vatican : « Dans l’histoire des peuples, les migrations ont toujours été un bien pour l’humanité »

Texte de Mgr Gallagher, diplomate du Vatican.

«Quelle vision de l’Europe aujourd’hui? ». La célébration du cinquantième anniversaire de la présence du Saint-Siège au Conseil de l’Europe, dans cette faculté de Théologie de l’Université de Strasbourg, me donne l’occasion et le plaisir de partager avec vous quelques pistes de réflexion sur la vision catholique et chrétienne de ce Continent.

(…) Dans l’histoire des peuples, les migrations ont toujours été un bien pour l’humanité. Au cours des siècles passés, il s’est agi de migrations liées aux conquêtes, mais aussi à la déportation. Les occupations ont toujours entraîné une multitude de victimes et de dévastations. Des civilisations et des cultures ont souvent été anéanties et de nouvelles construites. Il reste que l’histoire est faite de migrations. Et les migrations font aussi partie de notre histoire contemporaine et moderne; elles touchent notamment de nombreux pays de notre chère Europe.

Le moment est sans doute venu de se poser la question: qui sont les migrants? Et le Pape François y répond clairement: ce sont «nos frères et sœurs qui cherchent une vie meilleure loin de la pauvreté, de la faim, de l’exploitation et de la répartition injuste des ressources de la planète qui devraient être divisées équitablement entre tous. N’est-ce pas le désir de chacun d’améliorer ses conditions de vie et d’obtenir un bien-être honnête et légitime, à partager avec les êtres qui lui sont chers ?»[10].

A mon avis, si l’on veut affronter la question des migrations de manière adéquate certains principes méritent aujourd’hui d’être affirmés avec clarté. Dans le même temps un certain nombre de malentendus doivent être dépassés. J’en évoquerai quelques-uns.

Un premier malentendu réside dans l’idée d’une assimilation comprise comme un renoncement à sa propre identité pour assumer l’identité du peuple dans lequel on s’établit et dans lequel on vit.

Un deuxième malentendu concerne l’idée d’un renferment des migrants sur eux-mêmes et sur leur identité propre. Il convient au contraire de favoriser la rencontre et l’enrichissement réciproque entre les divers «mondes» que la migration met en contact.

(…)

Vatican.va

Via Fdesouche


Rappels :

Liban: « L’immigration musulmane a détruit un pays chrétien prospère et tolérant »

Bruges (BEL): le père du jeune poignardé à mort par un migrant s’est suicidé. «Il ne s’en est jamais remis»

Finlande : un migrant afghan condamné pour un viol et des agressions sexuelles sur six jeunes femmes, dont une mineure

Espagne : trois sœurs américaines battues et violées, trois Afghans accusés. 2 des 3 violeurs sont des « réfugiés politiques »

Allemagne : Mohammad, un réfugié afghan, jugé pour avoir battu à mort sa voisine, une dame de 87 ans

Berne : Erika (presque aveugle) harcelée et volée dans un train par un groupe de migrants « Ils cherchaient une victime »

Vatican : Une femme saisit violemment le bras du Pape. Il s’en débarrasse en frappant la main de la femme.

Un incident malheureux s'est produit pour le pape François. Après la célébration solennelle du Te Deum dans la Basilique du Vatican, le Pape est descendu sur la Place Saint-Pierre afin d'admirer la grande crèche en plastique qui a été offerte par le Trentin. Alors qu'il se trouvait à quelques mètres de la Nativité, il s'est approché de la foule entassée derrière les barrières pour saluer les fidèles.

Soudain, une femme lui a saisi la main et lui a serré le bras.

 

 

Une grimace apparaît immédiatement sur le visage souriant du Pape, puis celui-ci, pour se libérer de l'emprise de la femme, est obligé de frapper la main de la femme qui continue à tirer sur la manche de la soutane blanche.

Depuis quelques temps, le Pape semble vouloir davantage de liberté dans ses mouvements. Par conséquent, son escorte reste toujours un peu en arrière.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Ilmessaggero

Vatican : Un individu provoque la peur à la basilique Saint-Pierre. Selon certains médias, il était armé d’un couteau

Moments de tension à l'intérieur de la basilique Saint-Pierre, dans la Cité du Vatican. Le soir du 18 octobre, un jeune homme âgé d'une trentaine d'année est devenu fou et a crié des phrases en allemand, tenant dans sa main un objet de 10 centimètres de long.

L'homme s'est mis à déambuler nerveusement dans la salle. Il n'a causé aucun tort aux visiteurs présents. Appréhendé par le service de sécurité du Vatican, il a ensuite été conduit à l'hôpital pour un traitement médical obligatoire.

 

 

Certains sites d'informations italiens prétendent que l'homme tenait un couteau :

Farodiroma.it / Ilmessaggero.it / Corriereadriatico.it / Notizie.it / Imolaoggi.it / Lacronacadiroma.it

D'autres un crucifix :

Tgcom24.mediaset.it / Ilgiornale.it / Ilmattino.it

Nos remerciements à Wilhou

Italie : un Irakien hurle “Allahou Akbar” et menace de s’immoler près du Vatican

Le Pape qui exige que l'Europe accueille des millions de musulmans est très bien protégé, contrairement à nos filles et à nos femmes. Cela démontre la situation hypocrite imposée par tous ces bien-pensants.

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Celui qui demandait la protection internationale en Italie a été interpellé après avoir crié "Allahou Akbar" en brandissant un briquet devant des agents en uniforme.
Les deux policiers en civil sont intervenus très rapidement pour éviter d'inquiéter les touristes et pélerins qui ont continué de passer devant la scène, comme si de rien n'était. Samedi 10 août, un Irakien, demandeur de protection internationale en Italie, a été interpellé après avoir crié "Allahou Akbar" et menacé de s'immoler à proximité du Vatican, selon plusieurs médias italiens citant la police.

 

 

L'homme, qui était très agité, a brandi un briquet devant des agents en uniforme en faction près de colonnade de Saint-Pierre, selon le quotidien romain Il Messagero. Il a prononcé des phrases dépourvues de sens où les témoins ont reconnu l'expression arabe "Allahou Akbar" (Dieu est le plus grand) avant d'être rapidement plaqué au sol par deux policiers en civil.

L'individu était vêtu d'un jean et d'un t-shirt noir et ne portait ni sac à dos ni bouteille incendiaire. Il a été conduit au commissariat voisin pour des vérifications, selon le Messagero, qui a diffusé des images de vidéosurveillance sur son site. Deux minutes seulement ont passé entre le début des menaces de l'homme et son arrestation.

Pendant qu'il s'adressait à eux en faisant de grands gestes, l'homme était constamment sous surveillance des agents en service devant le Vatican, a souligné le quotidien.

Rtl.fr

 

Rappels :

Selon le Vatican, « le monde musulman n’accepte pas le djihadisme ».

Le Pape préoccupé par le «souverainisme» et le «populisme» : « Leurs discours ressemblent à ceux d’Hitler »

Pape François: bâtir des murs contre les migrants est anti-chrétien

Pape François : « Une société multiethnique et multiculturelle est une richesse »

 

Selon le Vatican, “le monde musulman n’accepte pas le djihadisme”. Rien n’est plus faux.

La propagande du Vatican est également publiée par le site Cath.ch sans aucune critique. Le même site catholique ne se prive pas pour critiquer Trump alors que ce président américain a stoppé la guerre en Irak et en Syrie avec l'aide de Poutine, sauvant ainsi les derniers chrétiens. L'exact inverse d'Obama. C'est dire quelle idéologie "chrétienne" de gauche s'est imposée en Romandie. En réalité, tout ceci est assez amusant puisque l'extrême gauche est viscéralement anti-chrétienne. Mais ne comptez pas sur ce site pour le savoir.

Le site Cath.ch s'est aussi distingué par la haine qu'il porte aux identitaires, volant ainsi au secours des musulmans. Les musulmans qui portent un respect sans limite aux chrétiens comme chacun le sait après deux génocides (chrétiens d'Orient et chrétiens arméniens). L'islam lui-même traite les chrétiens de mécréants, soutient que Jésus n'est pas mort sur la Croix et qu'il n'est pas le Fils de Dieu. Il s'agit donc d'un rejet et de la négation du christianisme. Mais ce ne sont pas ces quelques insultes christianophobes qui pourraient déranger ce site.

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Le Pape François a nommé secrétaire du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux Mgr Indunil Janakaratne Kodithuwakku Kankanamalage, prêtre du diocèse de Badulla (Sri-Lanka), qui était jusqu’à présent sous-secrétaire de ce dicastère.

Lors d’un entretien confié à Rome Reports, le prélat a affirmé qu’il existe des « signes clairs que le monde musulman n’accepte pas le djihadisme ». Pour étayer cette affirmation il s’appuie sur le fait de la signature conjointe du Document sur la Fraternité humaine, par le pape François et l’imam d’Al-Azhar, à Abou Dhabi. Et il enchaîne : « c’est un exemple clair ».Cet exemple est on ne peut plus malheureux. Comme nous l’avons montré dans plusieurs articles (liens ci-dessous), le Document cité est erroné du côté catholique, et pèche par omission du côté musulman. Vouloir y trouver un « signe clair », c’est se mettre dans une illusion grave, qui se paye malheureusement en victimes. Mgr Kankanamalage aurait-il oublié les attentats islamistes de Pâques dernier, qui ont coûté la vie à 300 personnes dans son propre pays ?Cependant, le prélat insiste : en encourageant au dialogue interreligieux, ce texte donne « une orientation pour sortir du tribalisme », le principal problème selon lui. C’est vouloir réduire le phénomène islamiste et ne pas saisir la réalité même de l’islam.Le djihad, complètement passé sous silence par le Document, est pourtant un élément essentiel de l’islam pour les musulmans, prescrit par le Coran et la tradition (hadith) islamique. Certes, tout musulman n’est pas un terroriste, mais l’islam porte dans ses gênes ce combat, cette lutte armée pour la cause d’Allah. Pour le faire disparaître, il faudrait retrancher nombre de passages du Coran et annuler une partie de la tradition musulmane. Il peut exister une paix partielle fondée sur des éléments naturels, qui est certes déjà un bien, mais reste toujours fragile. Car la paix est œuvre de justice, et seul Jésus-Christ rend à Dieu le culte qui lui revient en justice. Par ses commandements et sa Loi d’amour contenue dans l’Evangile, il est le Roi pacifique qui doit régner sur les individus comme sur les sociétés.Malheureusement, depuis Vatican II, l’oubli de cette vérité éminemment religieuse conduit la hiérarchie actuelle à être infidèle au devoir de sa charge. Cet oubli mène à l’aveuglement qui s’aggrave à mesure que se développe sa politique interreligieuse.Fsspx.news/fr

Pavillon pour l’Aquarius : Médecins sans frontières lance un appel. Le Vatican pourrait accepter.

L'organisation Médecins sans Frontières (MSF) a lancé jeudi un appel pour que le navire humanitaire Aquarius obtienne un nouveau pavillon. Une offre en provenance du Vatican pourrait voir le jour, selon la presse.

"Afin de faire front et donner une réponse au phénomène actuel de la migration, il faut l'aide de toute la communauté internationale". En juin, le pape François avait appelé à soutenir les migrants, "isolés" et "vulnérables". Trois mois plus tard, le Saint-Siège va-t-il passer de la parole aux actes ? L'organisation Médecins sans frontières (MSF) a lancé ce jeudi un appel pour que l'Aquarius obtienne un pavillon.

"Nous faisons appel à tous les gouvernements, pas seulement européens, aux gouvernements qui ont à coeur la vie des gens afin qu'un pavillon nous soit donné", a déclaré Claudia Lodesani, présidente de MSF Italie lors d'une conférence de presse à Rome. Une conférence qui intervient alors que le navire sera bientôt de retour à Marseille, où il devrait se retrouver dans l'impasse : le Panama a annoncé samedi qu'il allait retirer son pavillon au navire, déjà privé d'immatriculation par Gibraltar, pour "non-respect" des "procédures juridiques internationales" concernant le sauvetage de migrants en mer.

Interrogé sur la possibilité pour l'Aquarius, évoquée dans la presse, de recevoir un pavillon du Vatican, Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée, a expliqué que l' offre serait "bien accueillie".

"Nous n'avons pas directement contacté le Vatican, il existe un registre (d'immatriculation maritime) au Vatican qui, selon moi, n'a pas été utilisé depuis plus d'un siècle", a-t-il déclaré.

"Mais nous accepterions volontiers une proposition du Vatican car nous avons besoin d'un pavillon pour que l'Aquarius poursuive sa mission en Méditerranée", a-t-il ajouté.

Interrogé, le porte-parole du Vatican, Greg Burke, a répondu ne pas avoir, "dans l'immédiat", de commentaire.

Rappels :

Un PDC, une PS, une Verte et un PLR veulent que l’Aquarius arbore le pavillon suisse

Migrants : qui finance l’Aquarius, le navire de l’ONG SOS Méditerranée ?

Migrants : l’Aquarius repart en mer, soutenu par 500 signataires (liste des signataires en annexe)

 

Vatican : un groupe djihadiste proche de l’Etat islamique promet «du sang pour Noël»

Dans un photomontage représentant un homme armé à bord d'une voiture lancée à grande vitesse vers Saint Pierre de Rome, la Wafa Media Foundation, un groupe djihadiste proche de l'Etat islamique, menace le Vatican d'un attentat à Noël.

Un groupe djihadiste affilié à l'Etat islamique, la Wafa Media Foundation, a publié sur internet un visuel menaçant d'une attaque sur le Vatican pour Noël. Publié le 14 novembre, l'affiche a été repérée et son origine vérifiée par le Site Intelligence Group, une société spécialisée dans le suivi de la propagande djihadiste sur internet.

L'image diffusée par le groupe djihadiste est un photomontage représentant un homme à bord d'une BMW lancée à vive allure en direction de la basilique Saint Pierre de Rome, siège de l'évêque de Rome. A bord du véhicule, un fusil est un sac à dos sont également visibles. «Du sang à Noël», peut-on lire au-dessus de l'image.

«Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant qu’un tel attentat se produise à Rome. Mais nous y sommes préparés», avait déclaré un responsable de la Garde suisse pour justifier le renforcement les mesures de sécurité au Vatican en août dernier. Depuis les attaques qui ont eu lieu à Barcelone et dans sa région l'été passé, la police italienne, responsable de la sécurité aux abords de l'Etat pontifical, à Rome, a nettement renforcé ses contrôles dans cette zone.

Source

Le Vatican active son réseau en faveur des migrants et des réfugiés

Un séminaire de la nouvelle section pour les migrants et les réfugiés (M & R) du Dicastère pour le développement humain intégral s’est tenu lundi 12 et mardi 13 juin à Rome

La section pour les migrants et les réfugiés (M & R) du Dicastère pour le développement humain intégral a organisé, lundi 12 et mardi 13 juin à Rome, un séminaire sur les migrants, les réfugiés et les victimes de la traite des êtres humains.

Des délégués d’une vingtaine de conférences épiscopales (évêques ou directeurs de commissions nationales) ont ainsi travaillé avec des responsables du Saint-Siège, dont des représentants de la Secrétairerie d’État et des missions à l’ONU.

« Les participants ont discuté des principaux défis qu’entraîne le contexte migratoire actuel et les réponses immédiates, à moyen et à long terme que l’Église peut apporter au niveau diocésain, national et régional, avec la contribution essentielle des organisations catholiques et les congrégations religieuses », note le communiqué final.

Source et article complet

Nos remerciements à 

 

 

Le mépris envers les “catholiques populaires”

   
Michel Garroté - En France, le problème des "migrants" divise l'Eglise en deux blocs : d'une part, le bloc des catholiques de gauche qui, dans le sillage du pape François, voient l'afflux massif de migrants musulmans comme une bonne chose ; et d'autre part, le bloc des catholiques populaires et identitaires, qui voient cet afflux migratoire comme une mauvaise chose. Deux blocs donc : le bloc des fidèles méprisables (les catholiques populaires et identitaires) et le bloc des gentilles élites (les catholiques de gauche), élites censées "guider" (en toute modestie...) ces mêmes fidèles, trop bêtes pour comprendre par eux-mêmes, que le Christ était dès le commencement, demeure et restera à jamais, un militant de la CGT, un messie mélenchonnique.
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A ce propos, sur Aleteia, Laurent Dandrieu écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans les années 1970, le père Serge Bonnet, sociologue et dominicain, était parti en guerre contre un certain clergé [gauchisant] qui faisait la chasse au catholicisme populaire, cette religiosité un peu trop basique aux yeux de ce même clergé [gauchisant] ; catholicisme populaire indigne du bel édifice théologique en lequel ce clergé [gauchisant]   avait caricaturé le catholicisme. Au nom de ce mépris du catholicisme populaire, on fit la traque aux processions, à la communion solennelle, aux dévotions mariales, à tout un tas de pratiques suspectées de transformer la religion en « opium du peuple ».
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Le père Serge Bonnet, lui -- dont plusieurs écrits ont été récemment réédités aux éditions du Cerf, sous le titre "Défense du catholicisme populaire" -- rappelait que quand l’Église ne répondait plus à ces besoins populaires de voir reconnu et exprimé « le sacré, la crédulité, le goût du merveilleux, la superstition, la peur », ces besoins populaires allaient se satisfaire ailleurs, dans toutes sortes de fausses religiosités et d’idoles néo-païennes. Et il dénonçait, avec une vigueur de polémiste, « l’abandon religieux dans lequel est laissé le grand nombre parce qu’une petite caste impose une conception élitiste, sectaire, politicarde et cléricale de la religion ». Au nom d’une « foi adulte », l’Église des années 60 et 70 a tourné le dos au peuple, méprisant au passage, comme le notait déjà le père Bonnet, le « patriotisme populaire ».
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Aujourd’hui, au nom d’une foi vide de tout attachement à sa communauté naturelle, attachement dénoncé comme un communautarisme et comme une « crispation identitaire », un certain cléricalisme [gauchisant], laïc ou religieux, d’ailleurs beaucoup mieux représenté au sommet de la hiérarchie ecclésiale qu’à la base, l’Église semblant souffrir de la même coupure que le reste de la société entre les fidèles et les élites censées les guider, ce cléricalisme [gauchisant] veut poursuivre cette stratégie suicidaire, aboutissant à se couper du peuple au nom d’un mépris du « catholicisme culturel », regardé de haut, ajoute Laurent Dandrieu (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://fr.aleteia.org/2017/01/25/la-nouvelle-tentation-cathare/
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Laurent Dandrieu est l'auteur de "Église et immigration : le grand malaise", paru aux éditions Presses de la Renaissance en 2017.
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“Thriller” au Vatican ?

   
La papauté de François a créé au Vatican une atmosphère très différente de celle de Jean-Paul II et de Benoît XVI, sous lesquels Rome était un lieu considérablement plus accueillant pour les fidèles en visite, laïcs et religieux. Très médiatisé (très aimé des médias et lui-même adorant se faire interviewer...), le Pape François, selon de nombreux témoignages, n'en reste pas moins un homme autoritaire ne supportant pas la moindre "critique" à son endroit au sein de l'Eglise. Des médias catholiques commencent à évoquer ce problème de "communication", médias catholiques tels que "Lifesitenews", "LifeSite Faithful Insight", "OnePeterFive" et "Reginamag.com", tous cités par le site catholique français "Le Salon Beige" (voir lien vers source en bas de page).
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"Lifesitenews" :
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Tout cela est notamment confirmé par cet article de "Lifesitenews" dont voici quelques extraits : Notre visite (ndmg - récente) à Rome a été la plus dramatiques des nombreuses visites bisannuelles que nous y avons faites au cours de ces dix dernières années. Après avoir rencontré des cardinaux, des évêques et d'autres membres des dicastères et institutions vaticanes, John-Henry Western, notre nouveau journaliste à Rome, Jan Bentz et moi-même avons observé une tendance générale et omniprésente à l'anxiété et à une peur bien réelle chez les fidèles serviteurs de l'Eglise. Beaucoup redoutaient de perdre leur position, d'être licenciés de leurs emplois dans les institutions vaticanes ou bien de souffrir de graves réprimandes publiques ou d'accusations personnelles de la part de l'entourage du pape ou même de François lui-même.
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Ils ressentent également un grand stress et de la peur devant les dommages occasionnés à l'Eglise, dommages qu'ils sont incapables d'arrêter. Vers la fin de notre visite, un clerc de haut rang a confirmé nos observations. Il a ajouté "On peut sentir la peur. Elle est tangible." Un autre, qui avait toujours été disponible pour aborder les crises difficiles, nous a immédiatement prévenu qu'il ne discuterait pas, même hors micro, des controverses actuelles. Il nous a été demandé de ne lui poser aucune question sur ces sujets. Vers la fin de notre visite nous avons pu aborder l'une de ces controverses et l'ampleur des informations qui lui étaient inconnues a pu être évaluée. La publication des lettres "dubia" par ceux que nous savons maintenant être six courageux cardinaux, silencieusement soutenus par 20 à 30 cardinaux, a très clairement initié une atmosphère accrue de peur et d'intimidation au Vatican.
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Le journaliste de LifeSiteNews, Pete Baklinski, a rapporté que l'évêque Athanasius Schneider (évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan) a raconté avoir ressenti une "grande stupéfaction" devant ce qu'il a appelé la nature "inhabituellement violente et intolérante" de la réaction à ces lettres, ajoutant qu'une telle réaction est contraire à l'appel du Pape pour le "dialogue et l'accueil d'une légitime pluralité d'opinions". La papauté de François a créé à Rome une atmosphère très différente de celle des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI, sous lesquels Rome était un lieu considérablement plus accueillant pour les guerriers de la Culture Catholique de la Vie que nous sommes.
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Un autre billet du 23 novembre informait que les cardinaux Burke et Pell ont été officiellement exclus de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et que "la composition de la Congrégation a récemment été saignée, tandis que de nombreux progressistes ont été nommés en remplacement". Ceci a efficacement neutralisé et rendu silencieux le très orthodoxe Cardinal Sarah, dirigeant de la Congrégation.
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Le Cardinal Ouellet, chef de la Congrégation des Evêques, n'a également plus d'autorité réelle, alors que des exécutants nommés par François ont maintenant la haute main sur la nomination des évêques. Les évêques nommés actuellement sont pour la plupart tenants des vues les plus radicalement libérales, tels que les désormais cardinaux Cupich et Farell ou encore l'évêque de San Diego Robert McEltoy. Et bien entendu, il a été fait interdiction au Cardinal Pell de poursuivre sa pourtant nécessaire réforme des institutions et procédures financières du Vatican, toujours minées par la corruption (cette information provient d'une source indiscutable).
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L'Académie pontificale pour la vie, à l'origine fondée personnellement par le pape Saint Jean-Paul II et le non moins saint Professeur Jérôme Lejeune, a été transformée en profondeur et l'archevêque kasperite Vincenzo Paglia a été choisi par le pape François pour en prendre la tête. La condition originelle établie par Saint Jean-Paul II et par le Professeur Lejeune selon laquelle les membres de l'Académie devaient signer une déclaration affirmant qu'ils défendaient l'enseignement pro-vie de l'Eglise a été supprimée ; le mandat de l'Académie a été changé en un assortiment harmonieux se concentrant désormais sur les questions environnementales. L'appartenance à vie de beaucoup des éminents membres originaux de l'Académie a été révoquée. Ce n'est sans doute pas une coïncidence qu'un nombre significatif de ces membres d'origine, amis chers à Jean-Paul II et au Professeur Lejeune, ont été permis les critiques les plus sévères et les plus pointus du pape François.
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Claire Chretien a rapporté que le pape François a encensé le théologien moral allemand Bernard Häring, l'un des plus importants opposants à l'encyclique Humanae Vitae du Pape Paul VI en 1968, pour sa nouvelle moralité, dont le pape a affirmé qu'elle aidait "la théologie morale à prospérer". Pouvez-vous imaginer l'impact de cette déclaration de François sur tous ceux à la curie et dans les institutions vaticanes, et sur tous les pasteurs du monde entier, qui tous ont reçu des papes Saint Jean-Paul II et Benoît XVI la consigne de défendre fermement Humanae Vitae ? Que va-t-il advenir d'eux désormais, dans le climat actuel de grave intimidation, s'ils poursuivent ce qui a pour eux été naturel durant des décennies en union avec les enseignements magistraux Catholiques sur le sujet de la contraception, enseignements qui courent depuis l'extrême origine de l'Eglise ?
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"LifeSite Faithful Insight" :
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Dans son éditorial du prochain numéro du magazine de "LifeSite Faithful Insight", John-Henry Westen expose d'autres choses qu'il a découvertes : Les universités catholiques de Rome sont observées et les enseignements des professeurs sont examinés pour s'assurer de ce qu'ils sont en conformité avec l'interprétation libérale d'Amortis Laetitia. Les clercs sont dénoncés à leurs supérieurs si on les a entendus exprimer quelque inquiétude au sujet du pape François. Beaucoup ont peur de parler ouvertement, même ceux qui, par le passé, étaient toujours prêts à le faire. Des journalistes du Vatican nous ont dit avoir été avertis de nombreuses fois de ne pas avoir à parler des lettres dubia.
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C'est comme si la Rome catholique s'était changée en un état religieux policier en raison de ce que les lettres dubia sont perçues comme une grande menace pour certains agendas politiques.
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"OnePeterFive" :
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Dans un article sur le site "OnePeterFive", le vaticaniste Maike Hickson a écrit : J'ai entendu des témoignages selon lesquels le Vatican est comme un Etat occupé. Certaines des sources avec qui j'ai parlé craignent que les communications avec des officiels du Vatican soient espionnées ; certains ont même rapporté d'étranges anomalies lors de certaines conversations téléphoniques, lesquelles, après une interruption de l'appel, se poursuivaient par une boucle audio répétée encore et encore des derniers instants de la conversation. Certaines personnes qui travaillent au Vatican conseillent à leurs contacts extérieurs de ne pas partager d'informations sensibles par mail ou via les téléphones mis à disposition par le Vatican.
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"Reginamag.com" :
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Hickson poursuit en citant la réponse de l'estimé correspondant vaticaniste Ed Pentin à l'occasion d'une longue interview au site "Reginamag.com", interview intitulée "Y a-t-il un règne de la terreur au Vatican ?" : La réaction du pape, qui est allé jusqu'à mettre en cause la santé mentale des quatre cardinaux, a été interprétée comme une manifestation de sa propre colère d'avoir son agenda politique perturbé. Et au lieu de prendre les quatre cardinaux au mot (lesquels ont dit avoir agit avant tout par devoir de charité envers le Saint Père, par équité et par une profonde inquiétude pastorale), ceux-ci sont vus comme des adversaires.
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A ce que je sais, le Pape a également travaillé derrière la scène pour s'assurer de ce que son agenda politique ne serait pas contrarié. A partir d'article publiés stratégiquement dans l'Osservatore Romano ou par des réponses ambigües à ceux qui l'interrogent si ceux qui critiquent publiquement les dubia l'ont fait à sa demande, François se comporte, ainsi qu'un observateur a pu le dire, comme "un lobbyiste politique en coulisse". Dans les trois semaines qui ont suivi la publication des dubia, le pape a donné trois interviews aux médias planétaires, toutes ayant pour objectif de légitimer sa position et dénigrer ses critiques.
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Enfin, il est important de noter qu'en juxtaposant simplement les déclarations du pape et de ses alliés il est clair qu'il y a de considérables mensonges et tromperies à l'oeuvre en ce moment, ainsi que des calomnies et des atteintes à la réputation de ceux qui sont étiquetés "à droite" simplement parce qu'ils ont ouvertement critiqués Amoris Laetitia, ou même simplement évoqué ces critiques. Cela me peine sincèrement de dire tout ceci, parce qu'en tant que journaliste catholique l'on ne souhaite aucunement porter atteinte au ministère de Pierre, mais je pense que j'ai une obligation de rapporter ce qui est en train de se produire".
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Italie : Expulsion d’un Marocain accusé de préparer un attentat contre le Vatican

La police italienne a annoncé mardi soir qu’elle a déjoué une tentative d’attaque terroriste contre le Vatican dont l’auteur serait un Marocain.

Le ministre de l’Intérieur Angelino Alfano a précisé que les autorités italiennes ont procédé à l’expulsion du Marocain après avoir reconnu sa volonté d’« attaquer le Vatican avec une voiture pleine d’explosifs et une Kalachnikov ».

L’individu, âgé de 32 ans, purge déjà une peine pour crimes de droit commun dans une prison de la ville de Cassino (sud), selon le média. Pour l’instant, ses liens possibles avec l’organisation « État islamique » (EI) restent inconnus, bien que les autorités italiennes ont noté qu’il s’était radicalisé lors d’une précédente incarcération dans la prison Regina Coeli à Rome et « avait été identifié comme responsable de l’endoctrinement d’un autre prisonnier ».

Pendant son séjour en prison, le Marocain avait confié à un détenu son intention de commettre, une fois libre, une attaque contre le Vatican. Le terroriste présumé a été expulsé mardi de l’Italie dans un avion à destination de Casablanca, où il serait mis à la disposition des autorités marocaines, a noté le ministre italien de l’Intérieur. L’individu est décrit comme un homme « violent (…), désireux de mourir au nom de Dieu (…) [et] avec des sentiments de vengeance contre l’Etat italien ».

Avec cette annonce, le nombre des expulsés d’Italie atteint 128 personnes depuis janvier 2015 à l’heure actuelle, dont 62 personnes en 2016, précise le média. Et de rappeler que l´EI avait exprimé son intention de « conquérir » Rome et placer son drapeau noir sur la basilique de Saint-Pierre.

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Avec François le Vatican s’est soumis à l’islam

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Michel Garroté - Le pape Benoît XVI a mis en doute publiquement la capacité d'adaptation de l'islam à une société pluraliste et il a pris ses distances avec le programme de dialogue inter-religieux des moines franciscains d'Assise. Il a fait sien le point de vue des modérés et conservateurs italiens qui estiment que le dialogue inter-religieux doit avoir pour principe directeur la réciprocité. Il a par exemple trouvé naïf que soit permise à Rome, la construction d'une mosquée financée par des capitaux saoudiens, - la plus grande d'Europe -, alors que les pays musulmans interdisent la construction d'églises et de missions. Dans sa conférence de Ratisbonne, Benoît a fait ce que le monde islamique interdit : discuter librement de la foi. Il a déclaré que Dieu est différent d'Allah.
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A ce propos, Giulio Meotti, rédacteur culturel à Il Foglio, journaliste et auteur italien, écrit notamment : Depuis, les excuses sont devenues la politique officielle du Vatican en direction du monde islamique. François a nié que l'Islam soit violent en soi et affirmé que toutes les religions ont un potentiel de violence, y compris le catholicisme. Auparavant, François a affirmé qu'« une guerre mondiale » était en cours, mais a nié que l'Islam y joue un rôle quelconque. « Il est clair que les musulmans ont un but ultime : la conquête du monde ... Mais il nous est difficile de reconnaître cette réalité et d'y répondre par une défense de la foi chrétienne. J'ai entendu plusieurs personnes émettre cette idée islamique : « là où, dans le passé, les armes ont échoué, nous réussirons aujourd'hui avec le taux de natalité et l'immigration ». La population est en train de changer. Si cela continue ainsi, des pays comme l'Italie auront une population qui sera en majorité musulmane. Et quelle peut être la plus belle conquête ? Rome ».
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Le 11 septembre a marqué le début du djihad contre l'Occident, mais le 12 septembre demeurera la plus belle génuflexion culturelle de l'Occident envers l'islam. Le 12 septembre 2006, le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger) a atterri en Bavière ou il est né et a commencé d'enseigner la théologie. La conférence qu'il a donné devant la communauté universitaire de Ratisbonne est aujourd'hui considérée comme le discours papal le plus controversé de ce dernier demi-siècle. En ce dixième anniversaire de la conférence de Ratisbonne, les mondes occidental et islamique auraient dû présenter leurs excuses à Benoit. Mais c'est le contraire qui a eu lieu : le Vatican a présenté ses excuses aux musulmans.
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A Ratisbonne, le pape Benoît a énoncé les contradictions internes de l'Islam contemporain, mais a également proposé un terrain de dialogue avec le christianisme et la culture occidentale. Le Pape a parlé des racines juives, grecques et chrétiennes de la foi de l'Europe, expliquant en quoi elles différaient du monothéisme islamique. Le pape a cité l'empereur byzantin, Manuel II Paléologue : « montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait ».
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Ce baril de dynamite était adouci d'une citation des sourates de jeunesse de Mahomet : « Il n'y a pas de contrainte en religion ». Une sourate écrite à une époque où « Mahomet était sans pouvoir et menacé » a précisé Benoit. Le discours du pape Benoît XVI n'a pas surpris. « L'inquiétude du pape envers l'islam n'était pas un secret » a écrit Christopher Caldwell dans le Financial Times. « Il a mis en doute publiquement la capacité d'adaptation de l'islam à une société pluraliste. Il a rétrogradé l'un des principaux conseillers de Jean-Paul II sur le monde islamique et a pris ses distances avec le programme de dialogue inter-religieux des moines franciscains d'Assise. Il a fait sien le point de vue des modérés et conservateurs italiens qui estiment que le principe directeur du dialogue inter-religieux doit être la réciprocité. Autrement dit, il trouvait naïf qu'on permette à Rome, la construction d'une mosquée - financée par des capitaux saoudiens -, la plus grande d'Europe, alors que les pays musulmans interdisent la construction d'églises et de missions ».
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Dans sa conférence de Ratisbonne, Benoît a dressé les tréteaux du drame de notre temps et, pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise catholique, un pape a parlé de l'Islam sans recourir aux habituelles platitudes. Il a fait ce que le monde islamique s'interdit : discuter librement de la foi. Dieu est différent d'Allah a-t-il dit. Des choses que l'on n'a plus jamais entendues. La citation de Manuel II Paléologue a fait le tour du monde, secouant la oumma [la communauté musulmane], qui n'a pas manqué de réagir violemment. Bien entendu, la presse internationale a unanimement condamné « l'agression du pape envers l'islam ». La réaction au discours du pape montre qu'il a eu raison. Des dirigeants musulmans au New York Times, le monde entier a exigé que le Pape présente des excuses et se soumette. Les grands médias ont fait de lui un incendiaire digne du « Choc des civilisations » de Samuel Huntington. Dans les zones sous contrôle de l'Autorité palestinienne, des églises ont brûlé et des chrétiens ont été attaqués. Les Islamistes britanniques ont appelé à « tuer » le pape, mais Benoît les a mis au défi.
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En réaction, en Somalie, une religieuse italienne a été abattue. En Irak, Al-Qaïda a décapité et mutilé un prêtre orthodoxe syrien faute d'avoir obtenu que l'Eglise catholique présente ses excuses. La Fraternité musulmane égyptienne a promis au pape des représailles. Un dirigeant pakistanais, Shahid Shamsi, a accusé le Vatican de soutenir « l'entité sioniste ». En Turquie, Salih Kapusuz, numéro deux du parti de celui qui était à l'époque Premier ministre (et qui est aujourd'hui président) Recep Tayyip Erdogan, a comparé le pape Benoît XVI à Hitler et Mussolini. En Iran, le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que les paroles du Pape Benoît prouvaient sa participation à « la conspiration américano-israélienne » et témoignaient de son appartenance à la « conspiration des croisés ».
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Le dispositif de sécurité autour de Benoît fut immédiatement renforcé. Deux ans plus tard, le pape fut interdit de parole à La Sapienza, la plus importante université de Rome. Après Ratisbonne, Benoît ne sera plus le même. Islamistes et conciliateurs occidentaux se sont entendus pour lui clouer le bec. Quelques jours après la conférence, épuisé et effrayé, le pape Benoît a présenté ses excuses. « Je suis profondément désolé des réactions de certains pays concernant quelques passages de mon adresse ... propos jugés offensants pour la sensibilité des musulmans », a déclaré le pape à des pèlerins qui le visitaient dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo. La citation « n'exprimait en aucune façon mes pensées personnelles. J'espère que cela apaisera les cœurs ».
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Ces propos du Pape ont sans doute eu pour but d'apaiser la violence. Mais depuis, les excuses sont devenues la politique officielle du Vatican en direction du monde islamique. « Les positions par défaut vis-à-vis de l'islam militant ne vont pas sans rappeler malheureusement les positions par défaut de la diplomatie vaticane vis-à-vis du communisme tout au long des 25 dernières années de la guerre froide », a écrit George Weigel, un éminent spécialiste américain. Dans son nouvel agenda, le Vatican cherche « des accommodements politiques avec les États islamiques et renonce à toute condamnation publique des islamistes et de l'idéologie djihadiste ».
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Dix ans après une conférence de Ratisbonne plus pertinente que jamais après les attaques de l'Etat islamique sur le sol européen, un autre pape, François Ier, a multiplié les tentatives de séparer musulmans et violence, tout en évitant systématiquement de mentionner le mot interdit : islam. Sandro Magister, l'un des journalistes italiens les plus compétents sur les questions catholiques, analyse la situation ainsi : « Face à l'offensive de l'islam radical, l'idée de François est que « nous devons apaiser le conflit. Et oublier Ratisbonne ». Pas un représentant de la diplomatie vaticane aujourd'hui qui n'évite soigneusement toute référence à l'« islam » et aux « musulmans », ni ne dénie qu'un choc de civilisations soit en cours. De retour de la Journée Mondiale de la Jeunesse en Pologne, en août dernier, François a nié que l'islam soit une religion violente en soi. Il a affirmé que toutes les religions, y compris le catholicisme, disposent d'un potentiel de violence. François a certes reconnu l'existence d'une « guerre mondiale », mais a nié que l'islam y joue un rôle quelconque.
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En 2006, le pape Benoit XVI a déclaré ce qu'aucun pape avant lui n'avait osé dire, à savoir qu'il existe un lien entre violence et islam. Dix ans plus tard, le pape François n'a jamais osé nommer les responsables des violences anti-chrétiennes et n'a jamais mentionné le mot « islam ». En mai, François a expliqué que l'« idée de conquête » était partie intégrante de l'islam religieux, mais il a rapidement ajouté que cela revenait à interpréter le christianisme comme la religion de l'autre joue tendue. « L'islam authentique et la bonne lecture du Coran sont opposés à toute forme de violence », a proclamé le pape en 2013. Un an plus tard, François a déclaré que « l'islam est une religion de paix, compatible avec le respect des droits de l' homme et la coexistence pacifique ». Il a affirmé que ce sont les maux de l'économie mondiale, et non l'islam, qui inspirent le terrorisme. Voilà quelques jours, le Pape a ajouté que « les gens qui se disent chrétiens mais ne veulent pas de réfugiés à leur porte sont des hypocrites ».
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Le pontificat de François laissera ainsi la marque d'une mise en équivalence morale entre le christianisme et l'islam, équivalence qui dissimule les crimes commis par les musulmans contre d'autres musulmans, contre les chrétiens d'Orient et contre l'Occident. Mais de courageux cardinaux existent encore qui tiennent un discours de vérité. Raymond Burke, un des leaders du catholicisme américain, est de ceux-là. A l'occasion d'un récent entretien accordé à des médias italiens, il a déclaré : « Il est clair que les musulmans ont un but ultime : conquérir le monde. L'islam veut imposer la charia, leur loi, au monde et autorise la violence contre les infidèles, notamment chrétiens. Reconnaître cette vérité et élaborer une défense de la foi chrétienne nous est difficile. J'ai entendu plusieurs personnes défendre cette idée islamique : « là où dans le passé, nos armes ont échoué, nous réussirons aujourd'hui avec notre taux de natalité et notre immigration ». La population est en train de changer. Si cela continue, dans bien des pays comme l'Italie, la majorité de la population sera musulmane. l'Islam se réalise dans la conquête. Et quelle peut être sa réalisation la plus importante ? Rome ! ».
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Malheureusement, le premier évêque de Rome, François, parait sourd et aveugle à ces vérités importantes. Benoît XVI a mis cinq jours pour présenter des excuses après sa courageuse conférence. Mais il a ouvert une longue saison d'excuses vaticanes - dix ans - au terrorisme islamique. La visite de François à l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, où le père Jacques Hamel a été assassiné par des islamistes se fait toujours attendre. Ce meurtre, dix ans après la conférence de Ratisbonne, prouve de la plus tragique manière que Benoît avait raison et François a tort, conclut Giulio Meotti.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9158/vatican-soumet-islam
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Le Vatican appelle les musulmans à un partenariat du bien

Le cardinal Jean-Louis Tauran relève que les textes sacrés de l'islam et du christianisme mettent l'accent sur la miséricorde envers les personnes éprouvées qui cherchent à « soigner leurs blessures ». Dans l'islam, poursuit-il, Dieu est « Celui qui pardonne (al-Ghafir), Celui qui pardonne beaucoup (al-Ghafour) ».

C’est pourquoi, au-delà des situations « très complexes » dont la solution « dépasse nos capacités », il est vital « que tous œuvrent ensemble pour venir au secours de ceux qui sont dans le besoin, indépendamment de leur appartenance ethnique et religieuse » et que « musulmans et chrétiens travaillent main dans la main ».

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Ramadan: Le Vatican envoie ses voeux aux musulmans du monde entier

(RV) Le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a envoyé un message de vœux à l’occasion du mois de ramadan que les musulmans du monde entier fêtent ces jours-ci. Intitulé « chrétiens et musulmans, bénéficiaires de la miséricorde divine », ce message, signé par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du dicastère et Mgr Ayuso Guixot, secrétaire,  rappelle les liens spirituels qui unissent les croyants des deux religions. « Aussi bien le christianisme que l'islam, nous le savons tous, croient en un Dieu Miséricordieux qui montre Sa miséricorde et Sa compassion envers toutes ses créatures, en particulier envers la famille humaine » écrit le cardinal Tauran. Il souligne aussi que le pèlerinage effectués aux lieux saints de l’islam est « sûrement une occasion privilégiée de faire l’expérience de cette miséricorde de Dieu. »

Source et article complet ici

Vatican et Qatar – Le grand amour

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L'agence catholique Zenit informe dans une dépêche que Mme Moza bint Nasser, présidente de la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire, a été reçue par le pape François, au Palais apostolique du Vatican. Les activités éducatives et la situation grave des écoles dans les différentes zones de conflit ont été au centre de la conversation entre le pape et la mère de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Cette rencontre « très cordiale » a duré environ 30 minutes.
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Mme Moza bint Nasser a également participé à la signature d’une entente entre la Bibliothèque apostolique du Vatican et la Fondation du Qatar pour l’éducation, la science et le développement communautaire au nom de la Bibliothèque nationale du Qatar. Le document a été signé par Hamad Al Kuwari pour la Fondation du Qatar, et, pour la Bibliothèque apostolique, par le préfet, Monseigneur Cesare Pasini.
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La Bibliothèque du Vatican et la Bibliothèque nationale du Qatar ainsi que la Fondation du Qatar partagent un intérêt commun pour rendre ces manuscrits accessibles à tous sous forme numérique pour le développement de la recherche. Un comité a donc été mis en place pour mettre en œuvre tous les aspects de l’accord signé. Mme Mozah bint Nasser « s’inscrit en faux contre la thèse du choc des civilisations entre l’islam et l’Europe », rapporte Radio Vatican, elle y voit « une thèse fatiguée et discréditée ». Elle allègue même : « Nos cultures ont une longue histoire de paix, d’amitié et de collaboration ». Je suppose qu'il faut en rire.
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Michel Garroté
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https://fr.zenit.org/articles/qatar-la-presidente-de-la-fondation-pour-leducation-recue-par-le-pape/
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http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/rome-riposte-catholique-blog/info-accord-entre-bibliotheque-vaticane-fondation-qatar-leducation-science-developpement-communautaire
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Le pape et l’imam Al-Tayeb ensemble au Vatican

      J'aimerais revenir sur un thème déjà évoqué sur ce blog.  Nos médias jubilent. Le pape François et l'imam égyptien Ahmed Al-Tayeb, se sont vus lundi 23 mai 2016 à la mi-journée au Vatican, pour une rencontre "historique" (catastrophique) et « très cordiale » selon le Saint-Siège. Les deux hommes ont salué « la signification importante de cette nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue entre l’Eglise catholique et l’islam ». - Selon le Vatican, ils se sont entretenus principalement de « la paix dans le monde, du refus de la violence et du terrorisme, de la situation des chrétiens dans le contexte des conflits et des tensions au Moyen-Orient, ainsi que de leur protection » (de leur déportation et de leur extermination). - En septembre 2006, le pape Benoît XVI avait prononcé un discours sur la foi et la raison, à Ratisbonne. Il y avait simplement osé glisser une citation d’un empereur byzantin, dans laquelle cet empereur évoquait la violence intrinsèque à l’islam. Les musulmans et nos médias, tous en coeur, en avaient fait une jaunisse. - Depuis son arrivée au sommet de l'Eglise catholique, le pape François ne cesse de multiplier les "messages de tolérance" envers l'islam (qui lui n'est toujours pas tolérant). Le pape a entre autre ramené trois familles musulmanes syriennes de sa visite en avril sur l’île grecque de Lesbos. On se s'était attendu à ce qu'il ramène trois familles chrétiennes syriennes, mais tel ne fut pas le cas. - Le cheikh Ahmed Al-Tayeb assistera mardi 24 mai 2016 au matin à un colloque organisé à la mairie de Paris, (coucou Anne Hildago, ça va toujours comme tu veux ?), sur le thème « Orient, Occident, dialogues de civilisation » et il sera reçu dans l’après-midi à l’Elysée par François Hollande (si celui-ci ne dégage pas d'ici-là). - Mercredi 25 mai 2016, l'imam se rendra à l’Institut "catholique" de Paris pour signer un partenariat permettant des échanges d’étudiants et d’enseignants, des séminaires doctoraux et des journées d’études. - Rappelons que le  cheikh Ahmed Al-Tayeb déplore les musulmans “laxistes” qui “souhaitent qu’un jour l’Orient se mue en une partie de l’Occident”...alors qu'en ce moment c'est plutôt l'Occident qui se mue en partie en Orient (en clair en terre d'islam...). Et nos médias jubilent, évidemment. -

Michel Garroté - http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/05/23/le-pape-et-le-grand-imam-d-al-azhar-haute-autorite-sunnite-se-sont-rencontres-au-vatican_4924709_1653130.html#xtor=AL-32280515 - http://www.la-croix.com/Religion/Pape/L-imam-d-Al-Azhar-a-la-rencontre-du-pape-Francois-2016-05-22-1200761998 -

Le pape François va recevoir l’imam de la prestigieuse institution sunnite Al-Azhar au Vatican

Le pape François va recevoir lundi pour la première fois au Vatican le cheikh Ahmed Al-Tayeb, grand imam d'Al-Azhar, plus haute autorité de l'islam sunnite dans le monde, a annoncé jeudi le porte-parole du Vatican.

"Cette audience est en préparation et elle est prévue pour lundi", a déclaré à l'AFP Federico Lombardi, sans donner plus de précisions sur l'entrevue avec le grand imam de cette institution sunnite basée au Caire.

Il n'y avait encore jamais eu de rencontre entre un pape et un grand imam d'Al-Azhar.

L'audience marquera aussi la fin du dégel entre l'institution sunnite et le Saint-Siège, dont les rapports sont très délicats depuis les propos controversés de Benoît XVI lors d'un discours à Ratisbonne (Allemagne) en 2006.

Les relations avaient même été complètement interrompues en 2011, la grande université du Caire ayant réagi avec force à une prise de position publique du pontife allemand après un attentat meurtrier contre une église copte orthodoxe d'Alexandrie. (ND Christian Hofer: 23 morts et plus de 70 blessés, mais demander une réelle protection pour les chrétiens est inadmissible pour ces musulmans!)

Le dialogue a repris petit à petit après l'arrivée de François, avec l'envoi d'émissaires de part et d'autre.

En mars 2014, un représentant de la mosquée, Mahmoud Azab, avait ainsi participé à une initiative interconfessionnelle pour lancer un réseau de lutte contre toutes les formes d'esclavage moderne et de traite des personnes.

"Le dialogue n'a jamais été coupé, il était juste suspendu", avait-il alors assuré.

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