Suisse : Malgré sa grande dépendance de l’aide sociale, une mère turque voit son permis de séjour renouvelé. Elle a déjà encaissé 685’000 francs.

Le Tribunal fédéral revient sur la décision du Service des migrations du canton de Zurich qui avait refusé de renouveler le permis de séjour d’une Turque vivant depuis 24 ans en Suisse.

 

 

Dans un arrêt publié mardi, la 2e Cour de droit public a estimé que l’intérêt privé de cette Kurde à rester en Suisse primait sur l’intérêt public à son renvoi. Depuis 2010, elle a certes reçu 685’000 francs de l’aide sociale.

Un montant qui doit être relativisé du fait qu’elle s’occupe seule de ses deux fils âgés de 10 et 11 ans et qu’elle reçoit à peine 200 francs de son mari dont elle est séparée.

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TdG.ch


Rappels :

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Turquie. Basilique Sainte-Sophie : Le premier prêche musulman a été fait épée à la main et traitait de la conquête islamique

Musulmans à Francfort : « Nous devons faire de l’Allemagne un califat islamique »

Union Européenne : La Turquie va recevoir 500 millions d’euros supplémentaires pour financer les « réfugiés »

La Jeunesse Socialiste Genevoise diffuse sa haine de la Suisse lors du 1er Août : « La JSG ne vous souhaite pas une bonne fête nationale. »

Erdogan bloque la livraison de 200.000 masques de protection à destination de l’Italie

Erdogan menace de faire déferler 3,7 millions de migrants sur l’Europe

Suisse : la Police Fédérale finance des aumôniers musulmans sous prétexte de combattre l’extrémisme

Péril turc : lâchés par Bruxelles, les Grecs se tournent vers Israël

28 juillet 2020 - par

On savait que les autorités de Gaza, tous religieux, n’avaient pas en eux de charité chrétienne, ni même d’empathie pour les victimes, qu’elles soient musulmanes, par la formation d’enfants à devenir des futurs « martyrs », et le peu de chrétiens qui reste.

Ces autorités religieuses, qui adorent Mahomet l’esclavagiste et pédophile prophète, ont décidé de s’en prendre aux enfants des familles israéliennes en leur envoyant des ballons piégés avec des livres et des jouets pour les attirer. De plus,  Ismail Haniyeh, le chef du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, a rejeté un plan économique d’un montant de 15 milliards de dollars (12,7 milliards d’euros) en échange d’un démantèlement de la branche armée du groupe terroriste, a rapporté lundi le Jerusalem Post.

On sent bien le courage de ces religieux qui dirigent d’une poigne de fer Gaza et n’ont pas comme priorités le bonheur des Gazaouis. Ceux-ci vivent dans un enfer politique où les libertés sont supprimées “au nom de la cause palestinienne“.

C’est sûr que ces dirigeants n’en souffrent pas trop, eux qui sont bien à l’abri, et sous la protection des hôpitaux si nécessaire, en cas de conflits directs.

En Israël, rien de neuf ? C’est ce qui semble être une réalité pour les médias de France. Nous vivons dans un pays sous anesthésie où toutes les chaînes de télévisions et les radios sont occupées à diffuser la peur d’un virus diabolisé.

Israël, la Russie, l’Europe, l’Asie, le reste du monde n’intéressent pas nos médias. Ce qui compte en France, c’est le port du masque, nouvelle panacée nous disent les pouvoirs publics après nous avoir dit que cela ne servait à rien.

L’économie s’effondre en France et notre Président s’évertue à poursuivre son œuvre de destruction de notre pays pour en faire une simple province de l’Union européenne, et envoie un islamo-collabo en Algérie pour mieux détruire l’image de la France lors de la guerre d’Algérie.

Mais le monde poursuit sa route et les nations continuent de vivre. Ce n’est pas parce que les Français l’ignorent que cela ne se fait pas.

Demandez à un patriote, un gauchiste, un indigéniste, à un islamo-collabo s’il a des informations sur la Grèce en quasi-conflit avec la Turquie ? Il ne le sera que s’il porte son regard au-delà de France 2, TF1, France3, et autres BFM TV. Un patriote, je pense, le fait probablement. J’en doute pour le reste du panel obsédé par son nombril.

Ces gens-là se fichent que des entreprises grecques et israéliennes aient signé un accord de coopération pour la construction de navires de guerre pour faire face aux besoins d’Athènes en cas de futurs conflits à l’est de la Méditerranée. On peut facilement deviner avec qui. Qui en parle sur nos chaînes d’infos ?

On notera par ailleurs que le ministère de la Défense national grec a conclu un accord avec le ministère israélien de la Défense pour louer de deux drones Heron.  D’après les médias grecs, les engins seront utilisés pour élargir la collecte d’informations des services de renseignement, mais aussi pour renforcer les capacités de dissuasion du pays face à la Turquie, qui, elle, a déployé des drones au-dessus de la région d’Évros et de la mer Égée bordant les deux pays. Pas un mot en France sur ce conflit qui s’annonce entre des alliés de l’Otan.

Chaque jour sur nos radios, nos télévisions, c’est le même discours sur le retour du virus meurtrier et ce malgré les alertes de beaucoup de scientifiques qui expliquent qu’il n’y a pas péril en la demeure. Ce n’est pas la peste noire. Ce n’est pas le choléra. Même les masques ne seraient pas très utiles compte tenu de l’air ambiant et des nanoparticules que nos masques n’arrêtent pas, dans un sens comme dans l’autre.

La question est : à qui profite cette peur diffusée à fortes doses ? À qui profite cette anesthésie de tout un peuple ? Quel est le but ?

Le Moyen-Orient est au centre d’un futur conflit qui met face à face deux civilisations ! En France, nous avons décidé de nous coucher devant l’Islam. J’en veux pour preuve la déclaration d’un ministre de l’Intérieur qui met en avant son deuxième prénom, Moussa. Pour quelle raison ? Faire une allégeance ou par bêtise ? Les deux probablement ?

Que disent nos politiciens face à la déclaration du Hezbollah, ce cancer qui vit au dépend des Libanais, qui affirme avoir la capacité de frapper “des cibles très précises” n’importe où en Israël. Je fais le même constat qu’avec Gaza. Ces gens sont incapables de proposer quoi que ce soit pour les peuples qu’ils dominent, hormis la mort à court et long terme. Aucun projet économique, politique pour favoriser les habitants et les sortir de la misère dans laquelle ils sont pour la plupart.

Si on compare les avancées économiques, politiques et technologiques d’un pays comme Israël, pourtant infesté par les juifs orthodoxes avec le Liban, lui-même infesté par l’islamisme, tout comme Gaza, aucun n’atteint le niveau de performance d’Israël avec pourtant, l’état de guerre permanent ! Pourtant, Israël n’est pas, loin de là, une étoile au firmament social et politique.

Même la France aurait des leçons à tirer de son système politique si ce n’est électoral.

Pourquoi cette haine contre un pays si petit et qui ne présente pas de dangers particuliers pour le reste du monde ? La question mérite vraiment d’être posée !

L’islam est, lui, véritablement le danger absolu, tout comme des pays comme la Turquie islamiste et le Qatar. Mais en France, le Qatar domine nos gouvernements. Le Qatar met à genoux des hommes comme Sarkozy, Hollande, Macron et autres dirigeants de France. L’avenir nous dira peut-être pourquoi cet avilissement de la France devant cet État à la religion archaïque et violente.

Les Grecs ont bien compris, face à la Turquie qui a la volonté de spolier la Grèce de ses droits sur le pétrole et le gaz en Méditerranée, qu’ils devaient passer outre la volonté de l’Union européenne de bouder Israël et de financer, à nos frais de contributeurs, l’autorité palestinienne (celle-ci finance des terroristes).

Athènes est plus loin de Bruxelles que d’Ankara. Les Grecs se souviennent encore des souffrances qu’ils ont subies du fait de la Turquie qui occupait son pays autrefois, des exodes et des massacres commis par les Turcs.

C’est pourquoi la Grèce se tourne vers un partenaire bien plus fiable que l’UE en renforçant un partenariat militaire entre Israël et elle-même. Pour la Grèce, c’est une priorité absolue, a déclaré Konstantinos Floros, chef d’état-major grec.

On peut dire la même chose pour la Hongrie. Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Péter Szijjártó, s’est rendu en Israël le 20 juillet pour signer un accord concernant la recherche spatiale. La Hongrie et Israël ont des liens étroits et le pays est considéré comme un “ami très proche” d’Israël.

Quid de la France ? Nous préférons soutenir des perdants, des arriérés religieux, des fomenteurs d’attentats, un islam qui nous hait et veut nous mettre à genoux. Pouvons-nous imaginer La France à genoux devant les représentants d’un islam rétrograde qui valide par ses livres, la misogynie, la haine des athées, des chrétiens et des juifs ? Un islam qui hait la démocratie parce qu’il considère que les peuples n’ont pas à décider par eux-mêmes, mais à se soumettre à leur dieu sanguinaire.

On voit l’exemple concret des peuples qui vivent au Moyen-Orient. Pour ma part, je préférais vivre en Israël qu’au Liban ou à Gaza.

Gérard Brazon

source et commetaires: https://ripostelaique.com/peril-turc-laches-par-bruxelles-les-grecs-se-tournent-vers-israel.html

Turquie. Basilique Sainte-Sophie : Le premier prêche musulman a été fait épée à la main et traitait de la conquête islamique

Le président de la Direction des affaires religieuses de Turquie, Diyanet, Ali Erbas, a fait le premier prêche dans la Grande Mosquée Ayasofya (Sainte-Sophie), à l'occasion de la grande prière du vendredi, célébrée pour la première fois 86 ans après la transformation de l'édifice en musée en 1934.

Voici le texte complet du sermon du Professeur Erbas:

"Oh Musulmans!

Que la grâce, la paix et les bénédictions d'Allah vous accompagnent en ce vendredi.

En ce temps béni, en ce lieu saint, nous sommes ensemble, les témoins d'un moment historique. A l’approche de l'Aïd al-Adha et du mois du Hajj, la Mosquée Sainte-Sophie (Ayasofya) renoue avec ses fidèles.

Le profond chagrin de Mehmed II le Conquérant prend fin. Louanges à Allah le Tout-Puissant.

Aujourd'hui, c’est le jour où les Adhans, les Tekbirs et les Salavats résonnent à nouveau dans les minarets d’Ayasofya.

Aujourd'hui, c’est le jour où les croyants se lèvent avec des larmes de joie, et se prosternent avec humilité et gratitude.

Aujourd'hui, c’est le jour de l'honneur et de l'humilité. Que soit loué le Tout-Puissant qui nous amène à un jour si honorable, nous rassemble dans les mosquées, qui sont les lieux les plus sacrés du monde, et nous accueille à Ayasofya.

"Constantinople sera sûrement conquise. Quel grand commandant que son commandant qui l’a conquise ! Et quelle grande armée que cette armée !", c’est par ces paroles que le prophète Mohammed Mustafa, que la paix et la bénédiction soient sur lui, annonça la conquête.

Que la paix soit sur les compagnons du prophète et sur ceux qui suivent leurs saintes traces, en particulier Abu Ayyub al-Ansari, l'architecte spirituel d'Istanbul. La conquête n'est pas la destruction mais la construction. Dans notre civilisation, la Conquête, c’est ouvrir les portes d'une ville à l'Islam, à la paix et à la Justice. Je salue nos martyrs et vétérans, tous les commandants et les soldats qui ont conquis l'Anatolie pour nous la confier comme État.

Que la paix soit sur le sultan des cœurs, de la science et de la sagesse, Aksemseddin, celui qui a brodé l'amour de la conquête dans le cœur du Sultan Mehmed, et qui a conduit la première prière du vendredi, le 1er juin 1453.

"Donc, quand vous décidez d'une affaire, faites confiance à Allah. Allah aime ceux qui lui font confiance". Que soit loué le jeune Sultan, Mehmed II Le Conquérant, lié au plus profond de son cœur à ce verset du Coran, ce génie de l'histoire, de la littérature, de la science et de l'art, qui a produit la technologie la plus avancée de son époque, qui a transporté ses navires par la terre, qui a conquis Istanbul avec la permission d'Allah et qui n'a laissé personne nuire à une seule pierre de cette ville sainte.

Nous saluons le grand artiste Mimar Sinan, le pionnier des architectes qui veulent honorer l'âme de leurs ancêtres en ornant Ayasofya de minarets, en la solidifiant et en la maintenant debout pendant des siècles.

Nous saluons tous nos frères croyants qui attendent et se réjouissent de la réouverture d'Ayasofya aux quatre coins du monde.

Nous saluons nos glorieux ancêtres qui se sont dévoués à la voie de la bonté et de l'humanité pour établir le droit et la vérité, la moralité et la justice sur terre. Nous saluons nos ancêtres qui ont travaillé dur pour qu'Ayasofya retrouve l'adhan, la mosquée, le sermon, la prière, la récitation, les activités scientifiques et son immense congrégation.

Salutations à nos scientifiques, à nos pionniers du savoir qui considéraient Ayasofya comme "leur chambre de sainteté et d'âme dans leur propre maison" et semaient l'espoir et la patience en disant, "Ayasofya s'ouvrira absolument ! Attendez les jeunes ! Il y a une inondation derrière chaque pluie. Que voudrais-je si j'étais un brin de paille dans cette inondation ? La mosquée s'ouvrira comme un livre saint. Que Dieu les bénisse tous.

Chers croyants !

Avec son existence de plus de quinze siècles, Ayasofya est l'un des lieux du savoir, de la sagesse et du culte les plus précieux de l'histoire de l'humanité. Cet ancien édifice est l'expression splendide de servitude et de soumission à Allah.

Ayasofya est le symbole de la conquête, confié par Fatih Sultan. Le Sultan Conquérant Mehmed Han a confié cet édifice magnifique aux croyants, à condition qu'elle demeure une mosquée jusqu'au jour du jugement dernier. Pour nous, une propriété de la fondation est intouchable, elle brûle ceux qui la touchent ; la condition annoncée par le dépositaire est indispensable, ceux qui la piétine seront damnés. Ainsi, depuis ce jour, Ayasofya est l'endroit saint non seulement de notre pays, mais aussi de la Oummah du prophète Mohammed.

Ayasofya est le lieu où la miséricorde infinie de l'Islam est à nouveau déclarée au monde. Après la conquête, Fatih Sultan s'est adressé aux gens qui s'étaient réfugiés dans Ayasofya, pour attendre le verdict sur leur sort : "N'ayez pas peur ! À partir de maintenant, n'ayez aucune peur pour votre liberté et votre vie ! Aucun bien ne sera pillé, personne ne sera persécuté, personne ne sera sanctionné à cause de sa religion." Voilà, Ayasofya est le symbole du respect de la foi et de l'esprit de la coexistence.

Chers musulmans !

L'ouverture d'Ayasofya au culte relève de la fidélité à son acquis historique. C'est la transformation d'un endroit sacré à son caractère principal, endroit qui avait accueilli les croyants pendant cinq siècles.

L'ouverture d'Ayasofya au culte prouve que la civilisation islamique, dont le fondement est le monothéisme, ses briques sont la science et son mortier est la vertu, continue son ascension malgré toutes les difficultés.

L'ouverture d'Ayasofya au culte est donner une source de vie à tous les masjids attristés et tous les croyants opprimés, en particulier la mosquée Al-Aqsa.
L'ouverture d'Ayasofya au culte est la détermination de notre peuple à construire un avenir solide, grâce à la force qu'elle puise dans ses racines.
Chers musulmans !

Notre civilisation place la mosquée à son centre. Les mosquées sont la source de notre unité, de notre force, de notre croyance et de notre calme. Les mosquées sont des lieux où nous nous rencontrons moralement et physiquement, où nous faisons connaissance et apprenons à nous connaître. Notre Créateur parle ainsi de ceux qui construisent des mosquées et des salles de prières [masjid] : « Les masjids d’Allah ne peuvent être construits que par ceux qui croient en Allah, au jugement dernier, qui prient comme il se doit, qui donnent leur zakat et qui ne craignent personne d’autre qu’Allah. Voilà, ils sont ceux qui espèrent être sur la bonne voie. »

Mes frères et sœurs !

Que peut-il y avoir de plus triste qu’une mosquée dont les minarets sont silencieux, dont le minbar est seul, dont le jardin est vide ? Aujourd’hui, dans diverses régions du monde, les musulmans, dont les mosquées sont victimes d’attaques islamophobes, sont fermées et même parfois bombardées, sont régulièrement victimes d’oppression. Pour cette raison, je veux montrer au monde entier le Sultan Mehmet II le Conquérant comme modèle du fait de son comportement vis-à-vis d’Ayasofya, et je veux inviter l’ensemble de l’humanité à dire « stop » aux discours et actes anti-Islam.

Mes frères et sœurs !

Pour nous musulmans qui connaissons la valeur de cet héritage sacré qu’est Ayasofya, ce qu’elle représente, notre devoir aujourd’hui est d’œuvrer pour instaurer la bonté et la tolérance partout dans le monde, afin que la paix, la prospérité et le bien dominent le monde. C’est bien là l’objectif du Prophète de l’Islam, dont le nom signifie paix et libération. Il nous incombe donc de travailler jour et nuit pour propager définitivement le bien et la justice sur ce monde. Nous devons être l’espoir de l’humanité qui fait face, avec impuissance, à de gigantesques difficultés. Être les garants de la justice dans les régions dominées par la tyrannie, l’injustice, les larmes et le désespoir. C’est d’appliquer l’appel suivant : « Oh Musulman, vit l’Islam et agit de telle manière que celui qui vient te tuer se réincarne devant toi ».

Nous avons foi en ce que disait aussi le Grand Calife Ali : « Les hommes sont soit frères en religion soit égaux dans la création ». Nous croyons que le monde est notre maison commune à tous. Nous croyons que chaque homme, quelle que soit sa couleur, sa croyance ou son origine, en tant que membre de cette maison commune, a le droit de vivre en toute sécurité, dans l’honneur, librement.

Sous la coupole d’Ayasofya, j’invite l’ensemble de l’humanité à la justice, à la paix, à la bonté. J’appelle à préserver toutes les valeurs universelles et éthiques qui protègent l’honneur de l’humanité. En tant que fidèle de la Dernière et Juste religion qui instaure que la vie de chaque être vivant, hommes-femmes, enfants-jeunes-personnes âgées, est intouchable, j’invite l’humanité à s’entraider pour protéger les vies, les religions, les biens et les générations. Car aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de réunir note raison et nos cœurs, à réunir les hommes et à réunir les hommes et la nature.

En terminant mon prêche dans ce lieu honorable, je veux m’adresser au monde entier :

Oh humains !

Les portes de la mosquée Ayasofya, comme celles de Suleymaniye, de Selimiye, de Sultanahmet (mosquée bleue) et nos autres mosquées, resteront ouvertes à tous les serviteurs d’Allah, sans aucune distinction. Le chemin qui mène à la foi, au culte, à l’Histoire et à la réflexion se poursuivra, sans interruption, dans l’atmosphère spirituelle de la mosquée Ayasofya.

Que le Créateur nous offre l’honneur de servir comme il se faut la mosquée Ayasofya qui a une place particulière dans notre histoire et dans nos cœurs.

Qu’Allah compte parmi ses serviteurs qu’Il aime et dont Il est satisfait, tous ceux qui ont œuvré et permis la reconversion d’Ayasofya en mosquée.

Aa.com.tr


[...]

Ce qui n’est pas rassurant, c’est le fait que le Président des affaires religieuses (Dinayet) de Turquie, le Professeur Ali Erbaş, a tenu son sermon du vendredi avec un sabre. Un islamologue a doctement expliqué qu’elle était tenue de la main gauche en signe de pacification mais il précise tout de même que c'est une tradition qui accompagne les bannières vertes de la conquête de Constantinople en 1453… À l’évidence, ce symbole est avant tout guerrier. D’ailleurs, selon  Jana Jabbour, spécialiste de la Turquie et enseignante à Sciences Po Paris et à l’Université Saint-Joseph à Beyrouth, «  Les autorités turques ont délibérément voulu faire en sorte que la première prière à Sainte-Sophie apparaisse comme une « nouvelle conquête de Constantinople ». Tout était fait de manière à présenter cette prière comme la preuve d’une « reprise » musulmane d’Istanbul ».

Il y a aussi  les déclarations de fidèles turcs interviewés par une chaîne d’État (contrôlée étroitement par le pouvoir) qui affirment que la « prise de Sainte Sophie est une victoire de l’islam sur la chrétienté »

[...]

Atlantico.fr


Note : Les médias romands ont non seulement soigneusement évité de retranscrire la teneur de ce prêche mais également la présence de ce sabre :

Swissinfo.ch

Lenouvelliste.ch

Lematin.ch

20min.ch

 

Rappels :

Jacques Neirynck, conseiller national (PDC/VD) : Pourquoi il est crucial de reconnaître l’islam

Erdogan s’offre une prière à Sainte-Sophie reconvertie en mosquée. Comble de la provocation, il invite le Pape à la prière musulmane.

Grégoire Nappey, rédacteur en chef du Matin: « Il faut accepter que l’univers musulman fasse partie de notre paysage »

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Berne inquiet: « La Turquie organise dans 15 pays un programme pour ses ressortissants sous le prisme de l’islam et de l’empire ottoman. »

Erdogan: l’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah

Lorsque le Parti socialiste suisse milite en arabe et en turc pour la naturalisation facilitée

Turquie : « Les chrétiens perdent tous leurs biens »

 

Erdogan s’offre une prière à Sainte-Sophie reconvertie en mosquée. Comble de la provocation, il invite le Pape à la prière musulmane.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan participe vendredi à la première prière musulmane dans l'ex-basilique Sainte-Sophie depuis sa reconversion en mosquée, l'occasion pour ce nostalgique de l'Empire ottoman de s'offrir un coup d'éclat malgré les condamnations.

Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle et monument le plus visité d'Istanbul, Sainte-Sophie a successivement été une basilique byzantine, une mosquée ottomane et un musée. Le 10 juillet, Recep Tayyip Erdogan a décidé de rendre l'édifice au culte musulman après une décision de justice révoquant son statut de musée.

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RTS

Nos remerciements à Wilhou


La Turquie invite le pape François à venir visiter Sainte-Sophie

Le président Recep Erdogan, par la voix de son porte parole, Ibrahim Kalin, a invité « tout le monde, y compris le pape François » à la cérémonie d’ouverture à la prière musulmane de Sainte-Sophie le 24 juillet, rapporte l’agence turque Anadolou.

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Aleteia.org

 


Note : A ce jour, le pape n'a eu que peu de réactions. Or ce même pape a invité Erdogan au Vatican, dans des lieux inaccessibles au commun des Chrétiens, avec tous les fastes possibles et imaginables, les gardes suisses au garde-à-vous devant cet islamiste.

 

C’est officiel : Sainte-Sophie va devenir une mosquée

Plusieurs associations ont obtenu l’annulation d’une décision gouvernementale datant de 1934 conférant à Sainte-Sophie à Istanbul le statut de musée.

Turquie : Sainte Sophie sera transformée en mosquée

Sainte Sophie ou Ayasofya en turc, est une grande basilique chrétienne de Constantinople. Sa construction remonte au VI e siècle. Elle devient une mosquée lors de la reconquête en 1453. Suite à la création de la république turque en 1923, Mustafa Kamal Ataturk décide de la transformer en musée en 1935.

Le conseil d’Etat a annulé le 8 juillet le statut de musée pour redéfinir Ayasofya en tant que mosquée. Selon Selim Agrun, directeur des affaires religieuses en Turquie, la redéfinition de la Ayasofya comme une mosquée est un acte « symbolique de notre reconnaissance et loyauté envers Sultan Fatih, le conquistador. »

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Ajib.fr / Aa.com.tr

La basilique Sainte-Sophie va-t-elle redevenir une mosquée ?

Cenator : Erdogan encourage ce changement en arguant que le sultan Mehmet avait déjà transformé l’édifice, et qu’une reconversion en mosquée s’impose par respect envers ce sultan. Le respect dans l’islam ne va pas aux descendants de l’Empire byzantin mais aux musulmans, leur prophète ayant déclaré que tout territoire une fois conquis appartient à jamais aux musulmans.

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Erdoğan ne s’arrête jamais. En perte de vitesse dans son pays (chute dans les sondages et revers électoraux aux dernières municipales), le néo-sultan fait feu de tout bois : intervention en Libye, occupation d’une partie de la Syrie, forages illégaux en Méditerranée, agressions contre des pétroliers italiens – la liste est longue.

Mais en même, la situation est délicate. La crise économique est lourde et le mécontentement croissant. Les pertes d’Istanbul et d’Ankara aux municipales de 2019 en disent long sur une certaine désaffection de la population qui reproche au tout-puissant dirigeant de s’occuper davantage de conquêtes extérieures que du bien-être de son peuple.

Le nouveau maire d’Istanbul, très populaire, pourrait même être une menace lors des prochaine élections générales de 2023.

Alors, pour resserrer les rangs, pourquoi pas un beau symbole qui ravira le peuple turc qui, ne l’oublions pas, est profondément nationaliste et musulman, même dans l’opposition ?

La transformation de l’extraordinaire basilique en mosquée ferait l’unanimité (ou presque) dans ce pays si fier de la conquête de Constantinople en 1453.

Sainte-Sophie fut longtemps considérée comme la plus belle église de la chrétienté. Construite par Justinien au VIe siècle sur les ruines de la basilique édifiée par Constantin au IVe siècle, sa majesté a toujours ébloui les visiteurs. La funeste chute de Constantinople provoqua, bien sûr, sa transformation en mosquée après un pillage en règle et un terrible massacre.

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article complet: https://www.bvoltaire.fr/la-basilique-sainte-sophie-va-t-elle-redevenir-une-mosquee/

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«Nous exhortons les autorités turques à continuer de conserver Sainte-Sophie comme musée, en tant qu’illustration de leur engagement à respecter les traditions cultuelles et la riche histoire qui ont façonné la République turque, et à assurer qu’elle demeure ouverte à tous», a ainsi déclaré mercredi le secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

source: https://www.24heures.ch/musee-ou-mosquee-la-turquie-tranche-sur-sainte-sophie-365693284447

 

Union Européenne : La Turquie va recevoir 500 millions d’euros supplémentaires pour financer les “réfugiés”

L'UE veut augmenter les fonds destinés aux réfugiés en Turquie. Comme l'ont rapporté les journaux du groupe de presse Funke (éditions du samedi), la Commission européenne veut offrir 485 millions d'euros supplémentaires pour financer deux projets d'aide aux réfugiés. Cet argent doit être versé en complément des six milliards d'euros que l'UE avait promis dans l'accord avec la Turquie en 2016.

À l'époque, Ankara s'était engagée à reprendre tous les réfugiés arrivant dans les îles grecques de la mer Égée et à prendre des mesures plus fermes contre les bandes de passeurs. En retour, l'UE avait promis des milliards d'aide à la Turquie. Mais pendant des mois, Ankara a accusé les Européens de verser l'argent trop lentement, et a menacé à plusieurs reprises de ne pas respecter l'accord.

A présent, afin de désamorcer le conflit, la Commission européenne veut fournir des fonds supplémentaires. Selon le rapport, ces fonds doivent être mobilisés directement et à court terme via le budget actuel de l'UE 2020. Toutefois, le Parlement européen et le Conseil des États membres doivent encore se mettre d'accord sur une modification du budget 2020 à ce sujet.

La Commission européenne met en garde : "En raison de l'épidémie de Covid19, la situation économique en Turquie s'aggrave et les réfugiés non protégés sont parmi les plus touchés par la crise.

Par conséquent, les ressources nécessaires devraient être mobilisées d'urgence pour financer la poursuite des deux principales opérations d'aide humanitaire de l'UE.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Die Welt


Rappels :

La Turquie continue ses provocations : Deux nouveaux incidents de tirs à la frontière

Coronavirus : 90 000 détenus amnistiés en Turquie “Des auteurs de féminicide, des violeurs, des pédophiles sont libérables, mais pas les détenus d’opinion”

Mevlut Cavusoglu, ministre turc : « L’ UE doit accueillir les réfugiés et accélérer le processus d’adhésion de la Turquie, grand pays européen »

Syrie : la Turquie bombarde l’armée syrienne et annonce qu’elle n’empêcherait plus les millions de réfugiés présents sur son territoire de se rendre dans l’UE

Minneapolis : Erdogan dénonce un meurtre « raciste » et « fasciste »

Les événements de Minneapolis prennent une dimension internationale. Vendredi 29 mai, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié de « raciste » et « fasciste » le meurtre d’un Noir américain, George Floyd, lors de son interpellation musclée par la police aux États-Unis.

(…)

Le Point

 

Via Fdesouche

Lien vers un autre article sur ce dictateur, ici

La Turquie continue ses provocations : Deux nouveaux incidents de tirs à la frontière

Les autorités grecques ont rapporté deux nouveaux incidents de tirs en l'air en moins de 24 heures par des gardes turcs sur la rivière Evros, à la frontière avec la Grèce, dans le nord-est.

Le premier incident aurait eu lieu tôt dans la nuit de mardi, lorsque des fonctionnaires de la police et de l'armée grecques ont déclaré avoir entendu des coups de feu à proximité du village de Marasia, qui se trouve sur les rives de l'Evros.

Mercredi après-midi, d'autres coups de feu ont été tirés par la police turque qui patrouillait le long de la rivière près du village grec de Tychero.

Les deux incidents sont similaires à celui de jeudi dernier, lorsque des officiers militaires turcs ont tiré des coups de feu en l'air près de Tychero, qui se trouve également à la frontière.

Les responsables de la sécurité grecque pensent que ces incidents pourraient être liés aux efforts turcs pour maintenir la pression sur la Grèce, tandis que d'autres affirment qu'ils pourraient indiquer une tentative de la Turquie de contrôler des points de passage spécifiques le long de la frontière fluviale.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Ekathimerini.com


Rappel :

Frontière grecque : Des soldats turcs auraient tiré sur des responsables allemands de Frontex

Frontière grecque : Des soldats turcs auraient tiré sur des responsables allemands de Frontex

À la frontière terrestre turco-grecque, un incident dangereux s'est produit entre les gardes-frontières turcs et allemands. Les soldats turcs ont visé des officiers allemands et ont tiré au moins un coup de feu ; on ne sait pas exactement où la balle est allée.

C'est ce qui ressort d'un document interne de l'agence européenne de protection des frontières Frontex, dont le SPIEGEL dispose. Personne n'a été blessé lors de l'incident.

Le ministère allemand de l'Intérieur confirme l'incident. Un soldat turc a tiré un coup de feu mardi soir vers 19h15 alors que des officiers allemands se trouvaient de l'autre côté de la frontière.

Les policiers allemands sont stationnés en Grèce dans le cadre d'une mission Frontex. L'incident s'est produit près de la ville grecque de Tychero. Selon les informations du SPIEGEL, un garde-frontière allemand a entendu un coup de feu provenant du côté turc de la frontière mardi soir. Le policier allemand s'est alors immédiatement mis à l'abri.

A travers les jumelles, les gardes-frontières allemands ont vu un soldat turc de l'autre côté de la rive pointer une arme automatique sur le côté grec.

Le soldat turc a alors montré son majeur droit et est retourné à sa tente. D'autres soldats ont crié "venez, venez". Peu de temps après, six autres soldats turcs sont apparus et ont à nouveau pointé leurs armes sur les gardes-frontières allemands et grecs.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Spiegel.de

Nos remerciements à Victoria Valentini

Une juge belge recadre un mari violent qui revendiquait ses origines turques pour expliquer sa violence à l’égard de sa femme

Une juge belge recadre un mari violent qui revendiquait ses origines turques pour expliquer sa violence à l'égard de sa femme

 

Mevlut Cavusoglu, ministre turc : “L’ UE doit accueillir les réfugiés et accélérer le processus d’adhésion de la Turquie, grand pays européen”

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que la Turquie ne pourra continuer à protéger seule les frontières de l’OTAN et de l’Union européenne.

M. Cavusoglu a rédigé un article intitulé « L’inaction de l’UE concernant les réfugiés syriens est une tache sur la conscience humaine » pour le Financial Times.

Il précise que l’UE prétend être une puissance mondiale montrant la voie à suivre dans le respect à l’ordre mondial basé sur les droits de l’homme. « Néanmoins, si rien n’est fait face au comportement de la Grèce à l’égard des réfugiés et au soutien stupéfiant de l’UE, cette affirmation s’effondrera », poursuit-il. […]

« En cette année de Brexit, s’aliéner le seul grand pays européen aspirant encore à rejoindre l’UE – et qui, de surcroît, joint le geste à la parole en tant qu’acteur responsable – est la plus grande folie politique depuis des générations. La Turquie, le Royaume-Uni et l’UE doivent s’unir pour stabiliser notre voisinage commun, tandis que l’UE accélère également le processus d’adhésion de la Turquie », conclut-il.

TRT

Via Fdesouche

Belgique. 5 millions de masques ont disparu, le SPF Santé publique porte plainte pour fraude et accuse une entreprise turque

L'entreprise de Turquie qui devait livrer des masques à la Belgique d'ici dimanche soir fait l'objet d'une enquête pour fraude, indique le cabinet de la ministre de la Santé Maggie De Block. Les chances que les masques soient livrés comme prévus sont "minimes", reconnaît-on du côté de Mme De Block.

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5 millions d’euros

La Belgique avait effectué cette commande, comprenant différents matériels de protection pour un montant de cinq millions d'euros, dans le cadre d'un achat groupé européen, il y a plusieurs semaines. Les produits étaient destinés aux généralistes et aux hôpitaux. Un montant de 3,5 millions d’euros avait déjà été versé.

La justice soupçonne principalement le producteur turc. Celui-ci a-t-il finalement décidé de vendre les masques à un client plus offrant?

“Gros problème”

Le virologue Marc Van Ranst avait déjà évoqué plus tôt dans la journée le fait que la fenêtre de livraison était en train de se fermer. "Pourtant, nous avons vraiment besoin de ces masques. Nous faisons face à un gros problème", a-t-il alerté.

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7sur7.be

Via Fdesouche

Migrants : Erdogan gardera ses frontières ouvertes jusqu’à ce que l’Europe réponde aux exigences turques

L’Allemagne, la France, la Finlande, le Portugal et le Luxembourg prêts à accueillir une partie des migrants poussés vers l’Europe par Erdogan

La «coalition des volontaires» ne fait plus recette. Elle accueillait en 2003, sous la bannière franco-allemande, les opposants à la guerre en Irak.

Le gouvernement allemand a réutilisé l’expression lundi en présentant son programme d’accueil de 1000 à 1500 enfants migrants bloqués sur l’île de Lesbos. La moitié des pays européens s’étaient ralliés à l’époque à la bannière pacifique, mais seule une minorité semble cette fois disposée à suivre le mouvement. Berlin veut accueillir avec «ordre et humanité» une partie du contingent des «enfants malades ou les filles non accompagnées âgées de 14 ans et moins».

Une autre condition implique la participation d’autres pays de l’UE. Personne ne sait si et quand cette nouvelle verra le jour. Selon l’annonce faite par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, la France, le Portugal, le Luxembourg, la Finlande et l’Allemagne se disent prêts à accueillir des réfugiés mineurs isolés.

Turquie : Erdogan à Bruxelles aujourd’hui pour discuter de « l’ouverture de nouveaux chapitres des négociations d’adhésion »

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé ce dimanche 8 mars la Grèce à « ouvrir ses portes » aux migrants – auxquels Ankara a annoncé fin février avoir ouvert ses frontières – et à les laisser entrer dans le reste de l’Union européenne. Le chef de l’État turc est attendu à Bruxelles lundi 9 mars et compte apparemment obtenir une révision de l’accord migratoire de mars 2016

Recep Tayyip Erdogan a précisé qu’il ne demandait pas à la Grèce d’accueillir les migrants. « Ces gens ne resteront pas chez toi. Ils ne feront que passer pour aller dans d’autres pays d’Europe », a-t-il déclaré. Et d’ajouter, toujours, à l’attention d’Athènes : « Libère-toi de ce fardeau. »

Négociations d’adhésion : « nouveaux chapitres »

C’est donc bien aux dirigeants européens que Recep Tayyip Erdogan s’adressait derrière cet appel à la Grèce. Il doit les rencontrer ce lundi 9 mars, pour sa première visite à Bruxelles depuis le changement d’équipe à la tête des instances de l’Union européenne.

Selon la présidence turque, Erdogan vient notamment discuter d’une « mise à jour de l’union douanière » entre la Turquie et l’UE et « de l’ouverture de nouveaux chapitres des négociations d’adhésion ». […]

rfi.fr

Via Fdesouche


Migrants: Marine Le Pen appelle l'UE à "menacer" Erdogan de "sanctions"

Marine Le Pen a appelé lundi sur RTL l'Union européenne à "menacer" de "sanctions" le président turc, et Emmanuel Macron à "remettre en place nos frontières", face à "l'acte de guerre" selon elle d'Ankara qui a permis un afflux de migrants aux frontières grecques.

Recep Tayyip Erdogan est attendu lundi à Bruxelles où il doit aborder la question migratoire alors que des dizaines de milliers de migrants tentent de passer la frontière entre la Turquie et la Grèce.

M. Erdogan avait annoncé le 29 février qu'il cessait de respecter un accord de mars 2016 prévoyant que les migrants restent en Turquie, en échange d'une aide financière européenne à Ankara.

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Actu.orange.fr

 

Sebastian Kurz : « L’Europe ne doit pas céder à la pression turque, bientôt ils seront des centaines de milliers, peut-être des millions »

Des milliers de migrants et de réfugiés affluent vers la frontière turco-grecque. Le chancelier autrichien Kurz accuse le président turc Erdogan d’avoir « organisé une attaque contre l’Europe » […]

Monsieur le Chancelier, l’Europe connaît un nouveau drame de réfugiés à sa frontière extérieure. Comment l’UE doit-elle réagir ?

Sebastian Kurz : résolu et uni à la fois. Ce que nous avons vécu en 2015 ne doit pas se répéter. Tous ceux qui ont dit à l’époque qu’elle avait besoin de frontières extérieures fonctionnelles doivent maintenant apporter leur plein soutien à la Grèce. Pour que ces frontières soient réellement protégées. Il ne peut y avoir une Europe sans frontières intérieures que si les frontières extérieures sont sécurisées.

Quelque 13 000 réfugiés sont bloqués à la frontière turco-grecque. Que va-t-il arriver aux gens ?

Nous assistons à une attaque organisée contre la Grèce par la Turquie et par le président Erdogan. Il y a une semaine, nous n’avions pas de crise humanitaire en Grèce, pas de crise à la frontière turco-grecque et pas de crise en Turquie. Il s’agit d’une attaque planifiée et ciblée, contrôlée et organisée par l’État. L’Europe ne doit pas céder à cette pression.

Mais que faire des réfugiés ?

Si ces personnes, dont certaines sont également prêtes à recourir à la violence, se retrouvent en Europe centrale, il ne restera pas les 13 000. Bientôt, ils seront des centaines de milliers, puis peut-être des millions. Nous nous retrouverions avec les mêmes conditions qu’en 2015.

Si les flux de réfugiés deviennent une arme politique, comme le démontre actuellement le président Erdogan : le droit fondamental à l’asile dans l’UE peut-il être respecté ?

Non ! La Grèce refuse à juste titre d’accepter les demandes d’asile pendant un mois. Après tout, les personnes qui arrivent maintenant à cette frontière ne sont pour la plupart pas des réfugiés fuyant la zone de guerre syrienne. Pour la plupart, ce sont des migrants qui vivent en Turquie depuis des années. Ces personnes n’ont pas droit à l’asile en Grèce, car elles ne sont pas persécutées en Turquie. Mais ils sont maltraités, leur souffrance est exploitée. Et ils sont instrumentalisés pour faire pression sur l’UE. Nous ne devons pas jouer à ce jeu. […]

Les Grecs n’ont-ils pas été laissés en plan pendant bien trop longtemps ?

Non, des centaines de millions d’euros ont été versés. De nombreux pays ont accepté plus de réfugiés que la Grèce ou l’Italie. Il s’agit par exemple de l’Autriche, de l’Allemagne et de la Suède. Nous sommes donc les principales victimes. Oui, nous devons aider la Grèce – mais de la bonne manière. Il n’est d’aucune aide aux Grecs si nous les condamnons ou si nous tenons des débats sur la distribution. Cela attirera peut-être davantage de réfugiés. Les Grecs veulent de l’aide pour la sécurité des frontières. L’Autriche est prête à intervenir financièrement, matériellement et avec des policiers. […]

Y aura-t-il à nouveau des contrôles aux frontières à l’intérieur de l’Europe si la protection de la frontière extérieure ne fonctionne pas ?

Si les frontières extérieures ne fonctionnent pas, il y aura à nouveau des frontières à l’intérieur de l’Europe. Permettez-moi de vous rappeler que l’Allemagne a été le premier pays à introduire des contrôles aux frontières dans le cadre de la crise des réfugiés en 2015. J’espère vraiment que l’Europe a tiré les leçons de cette période. […]

waz.de et ouest-france.fr

Via Fdesouche

Turquie : 500 millions d’euros d’aides et faciliter la délivrance de visas, les mesures de la commission européenne pour apaiser Ankara

La commission européenne prépare une nouvelle aide additionnelle de 500 millions d’euros pour les réfugiés syriens en Turquie et plusieurs autres mesures afin d’apaiser les tensions avec Ankara, a appris jeudi l’AFP de source européenne

Le financement de 500 millions d’euros viendra en complément des 6 milliards alloués dans le cadre de l’accord conclu en 2016 pour financer les programmes mis en oeuvre par les ONG en faveur des quelque 3,7 millions de réfugiés syriens en Turquie, a expliqué cette source. L’exécutif présidé par l’Allemande Ursula von der Leyen propose par ailleurs de faciliter la délivrance de visas en faveur des ressortissants turcs.

Apaiser Ankara

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a pour sa part annoncé mercredi le déblocage d’une aide d’urgence de 170 millions d’euros « pour les plus vulnérables en Syrie » lors de son déplacement à Ankara.

[…]

Rtbf.be

Via Fdesouche

Définitif : Erdogan ouvre grand les portes au coronavirus

Publié le 3 mars 2020 - par

J’aimerais dédier cet article à Matteo Salvini qui s’est fait honteusement écarter par les cohortes de sardines. Je donnerais volontiers un an de ma vie pour savoir ce qu’il pense, en ce moment même.

Pendant que la Grèce est en état d’alerte maximale depuis la décision d’Erdogan d’ouvrir les vannes de l’immigration, on apprend, juste en passant, que le coronavirus est copieusement installé en Afrique.

Le 28 février, le dictateur turc a décidé d’ouvrir sa frontière avec l’Union européenne, provoquant l’afflux de milliers de migrants. Pour la presse, le spectre d’une nouvelle crise migratoire fait naître des réactions multiples.

https://ripostelaique.com/erdogan-menace-de-faire-deferler-37-millions-de-migrants-sur-leurope.html

L’Afrique subsaharienne, jusqu’alors épargnée par l’épidémie, a enregistré son premier cas, au Nigeria – un Italien ayant séjourné à Milan et hospitalisé dans l’État de Lagos (The Punch).

The virus, which emerged in China, has spread to more and more countries. The World Health Organization (WHO) said the world should do more to prepare for a possible coronavirus pandemic. Iran, an immediate neighbor of Afghanistan, has now the highest number of deaths outside China (The Diplomat)

“La Grèce fait face à une menace asymétrique”, titre le quotidien Ta Nea en reprenant les propos du porte-parole du gouvernement grec, compte tenu de la crise qui se dessine dans le pays.

Les envahisseurs viennent de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie. Ils sont 15.000 encaqués à la frontière grecque, mais plus de 3,7 millions patientent encore en salle d’attente ! 6 pays africains sont les plus touchés. L’Égypte, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Nigeria et le Sénégal.

« Malgré les mesures de prévention, le Sénégal n’a pas échappé à l’épidémie», précise Walf Quotidien .

Alors, « avis gros temps sur nos hôpitaux, s’exclame 24 Heures, et particulièrement au Service des maladies infectieuses de l’Hôpital Fann de Dakar. Tous les yeux sont braqués sur notre système sanitaireOn entre dans le dur avec une épidémie qui a affecté beaucoup de systèmes sanitaires à travers le monde. Certains Africains se réfugient plus volontiers derrière les prières et les incantations, plutôt que d’appliquer les conseils des médecins. »

Le stéthoscope autour du cou, un chapelet à la main, des barbus en blouse blanche et des voilées par cheptels arpentent d’un pas nonchalant et oisif les couloirs crasseux des CHU. Ces praticiens se cachent derrière des formules incantatoires et religieuses pour exprimer leur impuissance et souvent leur incompétence. Une spécialiste de pathologies lourdes ponctue ses discours et ses consultations des « inchallah », «staghfir allah», « hamdouallah ». En guise de sonnerie de téléphone, un verset coranique vous accueille, avant d’avoir la chance de discuter avec Docteur ès Exégèses. « Qal allah, qal rassoul ». Pauvre médecine ! Pauvres patients !

Atteint d’une maladie redoutable, Marzouk B. a eu pour seul réconfort un Coran entre les mains de la part de son médecin traitant, qui encourage la diffusion continue des versets dans son service.

Interrogé par Enquête, le responsable des Opérations de réponse pour l’OMS en Afrique, Michel Yao, précise : il y a le minimum, en ce moment, pour gérer les premiers cas. Néanmoins, il va falloir penser au pire scénario, celui d’une contamination massive. »

Bientôt toute l’Afrique de l’Ouest ?

« Il ne fallait pas rêver, soupire Aujourd’hui à Ouagadougou. Même les pays dont les systèmes sanitaires sont performants ont le coronavirus chez eux. De Wuhan et Hubei à Washington, New York, Paris, Milan, ce virus ne connaît pas de frontières. Le Sénégal étant touché, il faut s’attendre tôt ou tard à ce que la Guinée, le Mali, le Burkina, la Somalie, la Syrie, la Côte d’Ivoire le soient également, compte tenu de la porosité de nos frontières, de nos systèmes de santé défaillants ou mal adaptés à une telle pathologie. Il faut déjà se dire que le Covid 19 est dans les murs de la zone UEMOA pour ne pas dire de la CEDEAO. »

Si les hôpitaux en milieu urbain sont plus des mouroirs que des lieux de soins efficaces, les centres de santé en zones rurales manquent de tout.

Dans un hôpital au Sénégal

Dans ces conditions, comment détecter rapidement des malades ? Comment organiser leur quarantaine, dans cette précarité financière qui empêche même les individus de jouir du minimum vital ? Où trouver de l’argent pour se soigner alors que les trois repas sont passés de quotidiens à hebdomadaires pour nombre de familles ?

Pire encore, comment prévenir et guérir le Covid-19 dans les pays sahéliens confrontés aux attaques terroristes récurrentes qui conduisent à des flots chaque jour plus importants de déplacés ? La propagation du mal en Afrique risque d’être plus rapide, car en plus des difficultés existentielles, le continent a pour fondement culturel la communauté au sein de laquelle tout se partage. »

Alors que l’épidémie a déjà fait plus de 2 800 morts et plus de 80 000 contaminés dans une quarantaine de pays, le continent africain, qui n’a pour l’instant recensé que trois cas, semble étonnamment épargné par le virus.  Curieux, n’est-ce pas? Il suffit que les experts commencent à s’interroger sur le faible nombre de cas détectés sur le continent, pour qu’un cas soit confirmé en Afrique subsaharienne, au Nigeria.

Masque de protection testé sur un animal domestique

Pierre-Marie Girard directeur des Affaires internationales à l’Institut Pasteur.:

De façon globale, on ne comprend pas (et si je comprenais, moi, qui ne suis même pas infirmière ?) pourquoi il n’y a pas plus de cas en Afrique. Disons qu’il y en a eu, qu’il y en a encore, et qu’on passe à côté. Et voilà ! Le temps passant, il devient de plus en plus étrange que les cas n’apparaissent pas de façon plus évidente.

D’autres hypothèses sont évoquées. Premièrement, que peu de personnes infectées seraient venues en terre africaine. Mais cela paraît peu probable, sachant qu’on estime qu’un million de Chinois vivent en Afrique ou font des allers-retours réguliers entre la Chine et le continent, et vu les mouvements de population qu’il y a eu avec la fête du Nouvel An chinois début février. Une deuxième hypothèse consiste à dire que le climat, les températures tropicales ne seraient pas propices à la virulence du virus. Là aussi, c’est peu probable parce qu’in vitro, le virus se multiplie très bien dans la chaleur. Enfin, troisième hypothèse : l’idée d’une forme de résistance à un profil génétique qui expliquerait que les personnes vivant en Afrique soient moins sensibles à l’infection. Là aussi, on ne voit pas très bien pourquoi. On peut aussi imaginer aussi qu’il n’y ait que très peu de formes graves ou des formes asymptomatiques. Dans ce cas-là, le dépistage n’étant pas systématique, on pourrait passer à côté de l’épidémie pendant longtemps.

En Algérie,  par exemple, on ne sait pas si le travail d’enquête, quasiment « policière », a été fait pour retrouver les personnes qui ont été contact avec le malade, d’autant que ce travail n’est pas simple et qu’il demande des moyens. Et on ne sait pas non plus si d’autres personnes en lien avec le malade ont été testées.

L’OMS s’inquiétait de la propagation du virus dans des pays dont les systèmes de santé sont ‘précaires’, pour rester courtois.

L’infirmière en chef se charge personnellement des questions d’hygiène

C’est tout ce monde-là qui se presse contre les grilles !

Anne Schubert

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