Merci à Anne Lauwaert
Nicolas Sarkozy au MEDEF - extrait question surpopulation •22 sept. 2019
Merci à Anne Lauwaert
Nicolas Sarkozy au MEDEF - extrait question surpopulation •22 sept. 2019
Sarkozy a été soutenu par des "patriotes" car ce politicien d'opérette proclamait qu'il allait utiliser "le karcher contre la racaille" (ce qu'il n'a jamais fait, bien au contraire).
Il suffit d'une déclaration pour que certains fantasment après l'énonciation d'une simple phrase à visée politique pour gogos (tout comme le fameux débat sur l'identité nationale qui n'a débouché sur rien).
On relèvera le mépris dont fait preuve l'UE concernant la "démocratie" : exactement ce que les socialistes suisses rêvent de nous imposer.
C’est un déjeuner qui a duré plus de deux heures autour de Nicolas Sarkozy. Invité, vendredi 7 février, par le vice-président du Conseil d’Etat avec quelques-uns de ses anciens conseillers, tous membres de cette institution, l’ancien président de la République était « dans une forme éblouissante », d’après plusieurs participants.
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Michel Garroté -- Quelles sont les collusions supposées entre le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, la diplomatie française et le pouvoir d’Alassane Ouattara au lendemain de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire ? Des journalistes (cf. source en bas de page) ont pu consulter des documents qui témoignent d’un montage conçu par l’ex-procureur pour transférer l’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, derrière les barreaux à La Haye.
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Il existe les preuves d’un montage dans le procès Gbagbo, une vraie opération aux airs de Françafrique. La preuve : un document confidentiel du Quai d’Orsay, qui révèle que la Cour pénale internationale a demandé en avril 2011 de garder prisonnier le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.
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Laurent Gbagbo est donc victime d’un montage politico-judiciaire ourdi par le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, et quelques diplomates français. Au moment de l’arrestation de l’ex-chef d’Etat ivoirien, le 11 avril 2011, dans sa résidence de Cocody, la Côte d’Ivoire n’avait pas encore ratifié le statut de Rome qui préside à l’adhésion du pays à la Cour pénale internationale.
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Ce qui n’a pas empêché l’équipe d’Ocampo de demander à la diplomatie française -- en l’occurrence le directeur Afrique du Quai d’Orsay -- que Ouattara ne relâche pas Gbagbo le temps qu’un Etat de la région renvoie l’affaire à la CPI au plus vite.
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Le procureur Ocampo ne dispose alors d’aucune base légale pour tenter d’incriminer Laurent Gbagbo dans les exactions passées. Et les échanges entre Ocampo, le ministère français des Affaires étrangères et le camp Ouattara n’ont rien d’anodin à l’époque.
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C’est même la preuve que le procureur de l’institution outrepasse son devoir de réserve en collaborant avec certains protagonistes de la crise au détriment des autres. Quid de l’impartialité et de l’indépendance d’Ocampo ?
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.rfi.fr/afrique/20171006-cpi-mediapart-revele-montage-derriere-arrestation-laurent-gbagbo
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Michel Garroté - Je suis personnellement content que Fillon ait gagné. En fait, je suis surtout content qu'il ait gagné contre Ali Juppé que j'ai toujours trouvé détestable. Voici que selon un sondage Odoxa, publié ce mercredi 30 novembre 2016, François Fillon est en tête du classement des personnalités avec 37% d'opinions favorables. Par ailleurs, toujours selon Odoxa, Manuel Valls, avec 31% d'opinions favorables, a une cote de popularité très supérieure à celle de François Hollande du Flanbistan qui lui plafonne à 17%. On trouve Emmanuel Macron à 35%, tout de même...
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Cela dit, 68% des Français ont une opinion défavorable de Valls et 83% ont une opinion défavorable de Hollande. Selon un autre sondage Odoxa, Manuel Valls ferait un meilleur candidat que François Hollande lors de l'élection présidentielle, que ce soit pour les Français dans leur ensemble ou pour les seuls sympathisants de gauche. Bien. Mais quelle est l''autre Face de Fillon ? Qu'a-t-il dit dans le passé ? Que dit-on de lui, à droite, aujourd'hui ? Quelle est l'autre Face de Fillon ? "The dark side of de moon"...
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Fillon dans Le Nouvel Observateur du 22 juin 2008 : "Nous avons beaucoup, beaucoup ouvert notre pays. Nous sommes dans une perspective d’augmentation de l’accueil des Algériens en France".
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Fillon en 2011 sur RMC : "La France n’est pas fermée, écoutez : 200'000 autorisations de séjour par an Jean-Jacques Bourdin. C’est l’équivalent d’une ville comme Rennes, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente".
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Ce qu'on dit de Fillon, à droite, aujourd'hui :
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Patrick Buisson : "La France de François Fillon n’est pas la France en souffrance des catégories populaires. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle pour la droite. La bonne, c’est que la droite redevient la droite en se libérant partiellement de l’hégémonie idéologique de la gauche avec l’écrasante défaite de Juppé. La mauvaise, c’est que la droite ne semble pas en mesure pour l’instant d’élargir sa base sociologique. Il [Fillon] a été porté par un électorat conservateur et catholique qui n’était pas du tout tenté par le vote Le Pen compte tenu de ses positions sociétales. L’élection de Fillon ne dit rien sur le comportement des 20 millions d’électeurs de la 'France périphérique' qui feront l’élection présidentielle. Et pour cause : ceux-là ne sont pas déplacés dimanche".
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Henri Guaino : "C'est le candidat [Fillon] d'une droite qui n'a aucune générosité, aucune humanité. C'est une très bonne nouvelle pour le Front national parce qu'avec un programme pareil, les classes populaires et les classes moyennes ne vont pas aller voter pour cette droite-là".
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Bernard Antony, membre de l’Institut du Pays Libre : Je précise tout de même que, si l’élection de Fillon n’avait pas, à l’évidence été assurée, je me serais peut-être déplacé dimanche, considérant que Juppé était vraiment le pire futur président de la République que la droite pourrait élire, c'est-à-dire le plus idéologiquement, politiciennement et démagogiquement pervers. Sans parler de sa hautaine suffisance. Exit donc Juppé et tant mieux.
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Pour ce qui est de Marine Le Pen et de François Fillon, avec mes amis de l’Institut du Pays Libre, nous attendrons pour leur attribuer une note de classification politique déterminant notre choix, de voir leurs campagnes se développer et leurs programmes se préciser. Bien sûr, on pèsera aussi à cette fin leur action politique de jadis, au gouvernement pour l’un et au Parlement Européen pour l’autre.
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Mais on ne négligera pas non plus le facteur important des personnages essentiels dont ils s’entoureront ou se sépareront. Je suis donc parmi ceux, très nombreux je crois, qui se situent dans une authentique droite de conviction (pour la vie, la patrie, la justice sociale), qui attendent de Marine Le Pen qu’elle en finisse avec la mauvaise ligne philippotarde, ajoute Bernard Antony.
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Hilaire Crémiers (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le vote Fillon a rallié toute une France que tout le système politico-médiatique voudrait ne plus voir apparaître. Il est le signal d’une dynamique nouvelle. Toute la question est de savoir si elle pourra aboutir. La droite catholique a voté. Tout le monde en convient. C’est le signe le plus clair des primaires de la droite. Suivant la rumeur qui s’amplifia soudain dans le corps électoral, selon aussi les consignes données sur les réseaux sociaux et sous des instigations qui se devinent, elle s’est portée sur François Fillon. Il s’agissait de faire barrage à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy : le vote utile, comme on dit toujours. Tout aussi bien ces voix auraient pu se porter sur Jean-Frédéric Poisson, quant aux convictions profondes. Il était le seul « affiché » catholique ; le mécanisme institutionnel est tel qu’il rend impossible un vote franc et massif de conviction.
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Les électeurs en sont réduits à faire un choix « contre ». Mais il est certain que derrière un tel vote, il y a un choix « pour ». « Pour » l’ordre, « pour » une restauration de l’autorité et des libertés, « pour » la vie, « pour » les familles, « pour » un redressement. Et ce vote « pour » a fait peur aux tenants du système, mot simple mais qui n’est équivoque pour personne. La pression dès la fin du premier tour a recommencé à s’exercer. Après le second tour il est à prévoir que ce sera pire et plus sournois. François Fillon est sommé à chaque instant, qu’il le veuille ou non, de s’expliquer sur l’avortement, sur les droits de la femme, sur ses liens supposés avec la droite catholique, voire avec l’extrême droite, sur son amitié avec Poutine, sur son libéralisme qualifié de radical.
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On feint de croire Fillon en rupture avec le système. Il a beau dire que ce n’est pas le cas, confirmer qu’il a voté toutes les lois sur l’avortement, celles qui vont le plus loin, ajouter qu’il n’est pas question pour lui de remettre en cause la loi Taubira, préciser qu’il ne touchera pas à l’organisation sociale, il est soupçonné d’intentions perverses par tous les défenseurs patentés des « valeurs républicaines ». Les chiens aboient et vont aboyer encore plus fort. Il devra de plus en plus attester publiquement de sa soumission aux normes de la classe politique et médiatique. Lui sera refusée même la réserve la plus intime sur ses convictions les plus personnelles, philosophiques comme il dit, ou religieuses. à ce prix il sera le candidat de toute la droite ou prétendue droite et du centre. Es-tu « catho » ou non ? Es-tu « républicain » ou non ? Telle est encore aujourd’hui la vraie question. C’est intéressant de le noter.
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En dépit de tous les ralliements cléricaux à la République. Nos institutions n’en sortent pas et c’est la raison, la seule et vraie raison, pour laquelle Juppé était placé en tête dans les prévisions du premier tour. Tout le monde le pensait tant c’était l’homme des appareils et des habitudes du système. Les pronostics ont été déjoués, manifestation une fois de plus éclatante de l’appel profond d’une France humiliée et outragée vers l’homme d’État attendu pour une vraie rupture et qui, lui, ne décevrait pas. Tel est le sens du vote Fillon. Qui ne le sait, mais qui ose le dire ? Lui-même, cerné qu’il va être, que peut-il faire ? Faire était le titre de son opuscule de campagne. Mais faire quoi au juste ? S’il doit d’abord adhérer à toutes les inepties qui font le contrat social de la politicaillerie au pouvoir et s’abaisser devant les criailleries des médias, s’il ne peut réclamer une vraie politique familiale, réanimer une morale publique, dire « non » à l’Europe de Maastricht et de Lisbonne, renouer avec notre histoire nationale ? N’a-t-il pas déjà trop acquiescé ? Un chef de l’État doit, d’abord, être libre.
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C’est la première chose qu’il eût fallu déclarer à la primaire. Au lieu de discuter sur l’âge auquel un enfant doit être orienté. Ce que vit la France est typique. Tout est fait pour que Fillon ne soit un « dur » qu’en apparence. L’idée est de faire en sorte qu’il soit trop lié au système pour se permettre de rompre avec lui. Or, les primaires ont révélé une France en réalité très « à droite » selon les classifications habituelles des analystes politiques, c’est-à-dire de plus en plus soucieuse de son identité historique, attachée à ses familles, alors que tout est entrepris pour les démolir, inquiète pour son patrimoine, pour ses villages, sa ruralité, ses industries, pour la convivialité de ses villes, pour sa défense et sa sécurité, cherchant un avenir dans un ordre retrouvé. Fillon a donné l’impression de partager ses manières de voir et de sentir. Il a rallié naturellement toute cette France qui croit encore en la France.
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Mais c’est cette France que tout le système politico-médiatique ne veut plus voir apparaître ; il la pensait morte et enterrée. Elle ne l’est pas ; elle ne l’est jamais. C’est un très bon signe. Fillon devrait normalement en faire partie, ne serait-ce que par ses attaches familiales. Le vote en sa faveur n’est dû qu’à ce sentiment. La contrainte du mécanisme institutionnel risque de tout fausser. Déjà, sur le plan public – et pour avoir la paix –, il a remisé tout ce qui aurait pu le distinguer fondamentalement des autres. Il a si bien compris, senti même l’impasse où le mènent de telles élections, trop partisanes pour lui donner les coudées franches, qu’il se contente d’axer sa volonté de réforme essentiellement sur l’économie. Alors qu’un Trump a réussi à obtenir une liberté d’action, Fillon sait très bien comment et pourquoi il sera contrecarré. Il connaîtra très vite les limites de sa stratégie : tous ses projets seront bloqués, aussi bien à la base qu’au sommet, du côté européen comme du côté prétenduement social français.
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D’autant plus qu’il est maintenant probable qu’il sera le candidat républicain face à Marine Le Pen et qu’après avoir droitisé son discours, il sera obligé de le gauchir. D’où, pour se distinguer et pour tenter de se libérer, sa volonté de procéder par ordonnances sur ses priorités. Imagine-t-on les difficultés qu’il va rencontrer ? Un État en faillite, des administrations qui n’obéissent plus, une Europe qui lui mettra des bâtons dans les roues, un esprit public qui se salira et qui ne correspondra plus à l’élan patriotique et pur qui l’a soutenu aux primaires, l’immigration sauvage, le terrorisme islamique et, pire que tout, un monde politicien et médiatique assoiffé de pouvoir et de vengeance.
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Guillaume Bernard dans son livre La guerre à droite aura bien lieu (Desclée de Brouwer), montre parfaitement ce qu’il appelle « le mouvement dextrogyre », c’est-à-dire ce besoin d’ordre, de sécurité, d’autorité, qui repousse maintenant vers la gauche les idées et les mouvements politiques dont l’inspiration puise encore aux sources des vieilles idéologies du xixe et du xxe siècles. Robert Ménard, le maire de Béziers qui, lui, n’a peur de rien, dans son Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir (Pierre-Guilaume de Roux) explicite en termes simples et clairs les mesures sages qui s’imposent de toute évidence aujourd’hui, en réduisant les fausses objections à ce qu’elles sont en réalité : des « mots » qui permettent à des politiciens, à des journalistes, à des fonctionnaires sans responsabilité réelle, de faire semblant d’exister. Fillon ou pas Fillon, le jour viendra du choix crucial : « pour » ou « contre » la France, conclut Hilaire Crémiers (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Guillaume Thieulloy dans Les 4 Vérités : Ce qui est plébiscité, c’est donc une ligne politique de libertés économiques et de conservatisme social. Il est évidemment très discutable que François Fillon incarne réellement cette ligne politique, lui qui a grandi dans l’ombre de la Chiraquie. Mais, en politique, les images comptent autant, sinon plus, que la réalité. Et il n’y a guère de doute que c’est cette ligne qui l’a emporté, le 27 novembre. Il faut ajouter aussi que le profil sérieux et enraciné de François Fillon a beaucoup joué – à la fois pour le distinguer d’un Nicolas Sarkozy, virevoltant trop souvent d’une prise de position à son contraire, et d’un Alain Juppé, chantre d’une « identité heureuse » à laquelle les Français ne croient plus guère.
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Ajoutons à cela que les primaires se sont relativement bien passées. J’avoue que je pensais que les attaques seraient beaucoup plus brutales entre les différents candidats et que, par conséquent, il serait beaucoup plus difficile de « recoller les morceaux ». Mais, là, les conditions sont optimales pour François Fillon : les débats ont été assez sereins (à l’exception de quelques attaques un tantinet surréalistes entre les deux tours), la participation a été élevée et le score du vainqueur est sans appel au premier comme au deuxième tour. Tout devrait donc favoriser le rassemblement. Après ce succès, on pourrait donc penser que la droite est en ordre de bataille pour la présidentielle et les législatives, qu’elle a désormais un programme et un champion.
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Cependant, la gauche a ceci de remarquable que, même battue largement, elle ne désarme jamais et prétend faire endosser son programme par le vainqueur. En l’occurrence, dès le 27 novembre, plusieurs voix – notamment autour de Jean-Christophe Lagarde, d’autres dirigeants centristes ou d’anciens soutiens d’Alain Juppé – se sont élevées pour réclamer un infléchissement du programme. C’est évidemment absurde. Si François Fillon l’a emporté, c’est pour appliquer son programme et non celui d’Alain Juppé. Mais c’est une tentation que beaucoup vont sans doute relayer, dans les prochains jours, dans le propre camp de M. Fillon. Plusieurs scénarios sont donc possibles à l’heure où j’écris ces lignes.
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On peut imaginer que M. Fillon, heureux de sa victoire, tende la main au centre, voire aux fameux « déçus du hollandisme », pour bâtir la mythique « France apaisée », et reproduise l’erreur sarkozyste de l’ouverture à gauche. Auquel cas, il peut perdre en 2017 – et, en tout cas, ayant déçu, il sera sèchement battu en 2022. On peut aussi imaginer que le Front national renchérisse sur la ligne que certains de ses élus ont défendue sur les réseaux sociaux entre les deux tours de la primaire en dénonçant un « ultra-libéral » et un « ultra-conservateur ». Ce serait, cette fois, suicidaire pour le FN. La candidature Fillon est clairement un danger pour ce dernier.
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Sa seule chance est de l’attaquer « sur sa droite », en demandant pourquoi nous devrions faire confiance à un homme qui doit être solidaire du bilan des quinquennats Chirac et Sarkozy, puisqu’il en a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Attaquer François Fillon sur sa gauche, en « surfant » sur la critique du PS et des médias du système, aura l’effet exactement inverse, en crédibilisant une alternance « radicale » avec l’élection de François Fillon. Et donc siphonnera l’électorat FN, déjà déboussolé par bon nombre de déclarations et de symboles contradictoires.
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Le fait de proclamer que l’islam est compatible avec la république, comme l’a récemment déclaré Marine Le Pen ; de comparer la défense de la famille à la culture du bonsaï, comme le fit naguère Florian Philippot ; ou de remiser les questions identitaires au second plan, loin derrière les préoccupations économiques et sociales, sont déjà, me semble-t-il, des fautes politiques. Attaquer François Fillon comme « trop à droite » serait dévastateur. La course au centre, qu’elle soit le fait de François Fillon ou de Marine Le Pen, serait, en tout cas, un suicide électoral, ajoute Guillaume Thieulloy.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-sens-du-vote-Fillon
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http://www.les4verites.com/
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Michel Garroté - Je n'éprouve ni allégeance, ni allergie, à l'égard du Front National (FN). A supposer qu'il soit présent au second tour des présidentielles, je pense qu'il perdra, car hormis les électeurs du FN, tous les autres électeurs voteront pour le rival ou la rivale de Marine Le Pen (sans doute Juppé).
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A ce propos, voici une intéressante analyse critique de Marine Le Pen et du FN parue sur le blog de Guillaume Faye (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voter FN et Marine Le Pen aux prochaines élections –présidentielle et législatives– sera-t-il un vote utile, purement protestataire, ou sans aucun intérêt ? J’ai souvent critiqué le programme – officiel – socio-économique du FN, social–étatiste et passéiste, à mon avis faussement ”national” ou ”souverain”, dont les conséquences seraient contre–productives ; et regretté un certain recul de ce parti sur ses fondamentaux. Mais le désespoir comme l’idéalisme sont, en politique, inopérants. Le FN est très loin d’être parfait, mais serait-il moins imparfait que les autres ?
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Le FN, au moins, peut s’améliorer, parce qu’il est le seul à ne pas communier dans la vulgate idéologique dominante, alors qu’aucune autre formation politique n’est perfectible parce que toutes y adhèrent. Il bénéficie encore du plus grand capital de sympathie dans le peuple parce qu’il est perçu comme la seule chance de rupture crédible – jamais encore tentée. Ce capital, il ne doit pas le dilapider.
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Car, pour l’instant, des millions de Français dépossédés, désespérés, votent pour le FN, plus pour ce qu’il représente (espoir ?), pour son image de marque identitaire que pour le discours de ses dirigeants actuels, qui ont semblé reculer sur ses principes. À cet égard, les propos de Marine Le Pen, doutant de la réalité du « grand remplacement » ethnique et démographique et refusant cette formulation, sont dommageables. Cette posture de repli idéologique est un déni de la simple réalité ; ces paroles sont, heureusement pour elle, passées plus ou moins inaperçues de son électorat. Coup de chance qui ne durera pas : elle ne doit pas récidiver. Sinon, elle verrait s’éroder rapidement son potentiel de partisans. Ces derniers pencheraient massivement pour l’abstention – le principal parti concurrent du FN – plutôt que pour le vote ”droite et centre”, hameçon politicien inconsistant.
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En effet, c’est une chance pour le FN : une bonne proportion de Français voit bien que les candidats de la ”primaire de la droite et du centre” (pugilat d’égos et d’écuries qui fera des ravages dans le panier de crabes de LR) sont des chevaux de retour, politiciens baratineurs. Sans illusions, ils se doutent que si Juppé – surtout– ou Sarkozy – vraiment peu probable– sont portés à l’Élysée, rien ne changera par rapport à la politique catastrophique menée par la droite et la gauche depuis 40 ans, ils feront ce qu’ils ont toujours fait au pouvoir : rien, ou plutôt si, appliquer un programme de gauche en demi-teinte.
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Il faut comprendre que l’identité est plus importante dans l’esprit des Français que la souveraineté, notion plus abstraite. Certes, la souveraineté nationale de la France est fondamentale, mais diaboliser la technocratie bruxelloise, comme la fait sans cesse MLP, (et Dieu sait si l’on peut dénoncer ce monstre antidémocratique !) devient un argument trop répétitif ; comme pour éviter de parler d’autre chose. Car l’électeur de base perçoit que les maux qui accablent son pays ne viennent pas seulement de Bruxelles mais aussi et surtout des gouvernements français successifs, qui s’affaissent ou trahissent. Abandonner l’euro, hypothèse mal vendue et très délicate, est une urgence moindre que protéger les frontières des masses migratoires invasives et de l’islamisation intérieure, non ?
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Deuxième point, le FN, dans sa communication, devrait insister, de manière beaucoup plus forte et claire qu’aujourd’hui, sur des engagements centraux, concernant : l’arrêt total de tous les flux migratoire, l’expulsion réelle de tous les clandestins, la limitation drastique du droit d’asile, l’abandon du droit du sol, l’abrogation du regroupement familial, l’arrêt de toutes les aides sociales aux étrangers (désamorcer la pompe aspirante), la désislamisation de la France, et, plus généralement, la volonté d’entamer un mouvement de reflux, de ”rémigration”. Car la source du problème est principalement démographique et ethnique, beaucoup plus que sociale ou religieuse. Il ne faut pas traiter les symptômes du mal mais en éradiquer les causes.
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Mais, Le FN, pour gagner, doit aussi insister sur des sujets qui pèsent dans l’esprit de la ”France d’en bas” et des classes moyennes : rétablir la politique familiale cassée par la gauche, cesser le matraquage fiscal, restaurer l’école sélective, disciplinaire et patriote, en finir avec le laxisme judiciaire et pénal, abolir les privilèges des fonctions publiques pachydermiques et des salariés apparentés, rompre avec un système socio-économique surtaxé, etc. La liste est longue. En réalité, il faut commencer par abolir pratiquement 100% des mesures et lois décidées par la gauche depuis 2012 et 70 % de celles prises par la droite depuis 2007.
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S’il veut séduire et l’emporter, le FN de Marine Le Pen devrait présenter un programme révolutionnaire (de ”rupture”, pour parler soft) complet, cohérent, praticable et crédible. Et doté d’une bonne communication, ce qui est loin d’être le cas… En restant très prudent sur une sortie de l’euro (pente verglacée) ; mais – nous sommes d’accord– en promettant de désobéir franchement à la Commission de Bruxelles et à la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, institutions oligarchiques sans légitimité démocratique. Et en mettant la pédale douce sur des promesses socialistes, démagogiques, électoralement inefficaces et surtout nuisibles à l’économie, conclut Guillaume Faye (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La crise des migrants, les questions européennes, le traité de libre-échange avec le Canada, le chômage. Tout cela n’est envisagé qu’en fonction du score du FN que cela pourrait provoquer. Et tout semble d’ailleurs fait pour faire monter le FN – à rebours des déclarations larmoyantes ou belliqueuses sur la république en danger. Des décennies de gabegie gouvernementale ont amené la France au bord du précipice. Aux plans social, sécuri- taire, identitaire, économique, la situation est en tout point catastrophique.
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Là se trouve la première raison du vote FN. Pourtant, les dirigeants du PS continuent à imaginer que le clientélisme électoral et l’ouverture des frontières vont tout régler. Quant aux dirigeants LR, ils ne semblent pas disposés à rompre avec le socialisme, trop préoccupés de ce que les médias pourraient dire d’eux. On entend même le favori des sondages nous bercer d’un lénifiant refrain sur l’« identité heureuse », plagiant le gourou social-démocrate Alain Minc qui parlait naguère de « mondialisation heureuse ». Or, ce que tous les Français constatent, c’est que, loin des utopies, la situation se dégrade gravement.
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La deuxième raison du vote FN tient, de toute évidence, au manque de confiance envers les « élites » – qui, non seulement ont échoué, mais, en outre, ne cessent de nous matraquer avec une propagande sans rapport avec la réalité. Or, là aussi, tout est fait pour ancrer, plus profondément encore dans l’esprit des Français, que les médias et les politiciens mentent, refusent de voir la vérité en face, et pratiquent une forme de propagande. À cet égard, la mâle déclaration du directeur du « Monde », Jérôme Fénoglio, signalant que son quotidien, prétendument objectif, refuserait systématiquement toute tribune d’un cadre du FN, semble faite tout exprès pour faire monter l’exaspération des électeurs. Le même numéro du « Monde » contenait un long dossier pour montrer que le FN n’avait pas changé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Monde » n’a pas changé non plus. Ce quotidien reste ce qu’il est depuis longtemps : un organe de propagande de gauche.
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Je ne parle pas ici du sempiternel « front républicain », auquel Nicolas Sarkozy semble s’être, une nouvelle fois, rallié – ce qui risque de compliquer sa campagne, puisque, jusqu’à présent, toute sa communication consistait à dire que lui seul était en mesure de séduire les électeurs du FN et de les ramener dans le « giron républicain ». À nouveau, nous constatons la contradiction: le FN doit bien être un parti républicain, puisqu’il participe à toutes les élections ; pourtant, il persiste à être présenté comme non républicain.
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Pourquoi donc le traiter différemment des autres ? Ne serait-il pas possible de dire : je suis d’accord avec tel point de son programme, pas avec tel autre. On pourrait alors nouer des alliances ponctuelles et s’opposer sur les points de désaccord. Mais tout se passe comme si personne ne pouvait débattre du programme du FN. Il semble impossible de dire : ceci me semble inacceptable, cela ne me pose aucun problème, et ce dernier point mériterait clarification. Dans un pays où l’on débat de tout, y compris des sujets les plus futiles, il est donc à peu près impossible de débattre du programme du FN.
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À vrai dire, la liberté de débat est sévèrement encadrée. Et même la liberté de vote est sous tutelle. Tout récemment, Christophe Habbas, grand maître du Grand Orient, obédience maçonnique très liée à la gauche, déclarait : « À quoi bon le suffrage universel, si c’est pour voter extrême droite ? » Je serais tenté de lui répondre : à quoi bon vanter le suffrage universel si vous récusez les votes qui ne vous plaisent pas, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.gfaye.com/faut-il-voter-fn-et-marine-le-pen/
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http://www.les4verites.com/politique/le-fn-et-linterdiction-du-debat-rationnel
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Rappels:
"Air Sarko One", un avion devenu symbole du "bling-bling" présidentiel
L'appareil, qui accomplit son premier vol présidentiel, a toujours été dénoncé comme trop luxueux.
Sans parler évidemment de son augmentation salariale à 172%, merci à Nicolas Didier pour le rappel:
http://www.liberation.fr/actualite/2007/11/06/172-la-veritable-augmentation-de-sarkozy_8317
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"Je ne regrette pas d'avoir supprimé 12 469 postes de policiers. On croulait sous les dettes il fallait faire des économies" @NicolasSarkozy pic.twitter.com/UTVKzYNV8s
— RMC (@RMCinfo) 27 octobre 2016
Sarkozy : « Et je vais mettre les banlieues en location gérance parce que nous on n’est plus capables de le faire. »
Quant à Juppé, le « dhimmi », le « bouclier de l’islam »... il prend aussi son paquet.
Depuis plusieurs décennies, la police de la pensée décide qui est raciste et qui est antiraciste. Dans les années 1980, cette police de la pensée focalisait son combat essentiellement sur la droite nationale. A l’époque, les intellos-gauchistes traquaient l’antisémitisme, tantôt réel, tantôt présumé, en vogue dans les mouvances de Jean-Marie le Pen, feu François Brigneau et feu Jean Madiran notamment. Il est vrai que ces mouvances n’ont rien fait pour lever le doute sur leur antisémitisme.-
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Entre les ambiguïtés, les sous-entendus et quelques énormités, tel le « point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale », formule de Jean-Marie Le Pen pour définir les chambres à gaz, il est vrai qu’avec tout cela, les mouvances de la droite nationale n’ont fait qu’augmenter les soupçons relatifs à leur antisémitisme.
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La réhabilitation du maréchal Pétain réclamée par feu François Brigneau de son vivant et la confusion – typiquement maurrassienne – entretenue par feu Jean Madiran de son vivant entre mondialistes, francs-maçons et Juifs, cela aussi, n’a fait qu’augmenter les soupçons relatifs à l’antisémitisme de la droite nationale.
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Il est frappant que cette mouvance nationale et traditionaliste - en dépit de ou à cause de - ses effectifs réduits et divisés, soit, encore et toujours, incapable de sortir de ses œillères et de ses anachronismes.
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Certes, aujourd'hui, en 2016, le mouvement bleu marine n'est pas antisémite et il intervient sur un autre niveau. Mais la mouvance nationale et traditionaliste, elle, continue de s'enfermer dans une judéophobie pathologique.
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Il reste cependant une réalité incontestable, à savoir que dans les années quatre-vingt, l’antiracisme prenait principalement les allures d’une lutte sans merci, des intellos-gauchistes, contre la droite nationale.
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On peut d'ailleurs se demander – quelle était à l’époque et quelle est aujourd’hui – la légitimité de cet antiracisme d’inspiration intello-gauchiste. Car les intellos-gauchistes soi-disant antiracistes étaient, aussi, et, sont, encore, aujourd'hui, les porte-drapeaux de l’antisionisme. Et en cela, ils sont les catalyseurs d’une haine primaire, systématique et viscérale à l’égard de Etat juif et à l'égard des citoyens juifs de cet Etat juif : l’Etat Israël.
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Pour ce qui me concerne, le problème numéro un - est et reste - l’idéologie islamiste et son racisme anti-judéo-chrétien. Et pour ce qui me concerne, la priorité numéro un - est et reste - la défense et la valorisation de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Force est de constater, que la police de la pensée, n’a guère évolué, depuis les années 1980, ni sur ce point, ni sur les autres. Elle a même empiré.
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Car c’est désormais la simple critique du multiculturalisme qu’elle assimile à une nouvelle forme racisme. La police de la pensée cautionne l’interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France de renoncer à la centralité de son identité.
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Nous sommes donc ici confrontés une fois encore à l’interdiction de défendre et de valoriser la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. La pénalisation de la défense de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne signifierait concrètement l’interdiction – et par conséquent la fermeture – de certains blogues.
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En clair, l’accusation d’islamophobie est devenue un obstacle à l’expression de l’esprit critique. Défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne est donc - selon la police de la pensée - un délit d’islamophobie, délit qu’il faudrait pénaliser.
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En revanche, nul désir, chez les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste de pénaliser ou d’interdire le racisme anti-juif qui - la plupart du temps - se cache derrière l’antisionisme. La police politique veut pénaliser les fils spirituels de Jacques Maritain (que nous sommes) comme si nous étions des maurrassiens (alors que nous ne le sommes pas).
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La police de la pensée prône, de façon inconditionnelle et exclusive, une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - donne la part belle à l’idéologie islamiste ; une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - ostracise la pensée laïque judéo-chrétienne.
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Notons que ce choix est typiquement intello-gauchiste : peu importe que derrière la société multiculturelle se profile l’idéologie islamiste ; l’essentiel, pour les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste, c’est d’en finir avec la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, société qu’ils méconnaissent et haïssent à la fois.
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Michel Garroté, 22. 9.2016 pour https://lesobservateurs.ch/
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Michel Garroté - En ce mois de septembre 2016, il y a environ 235.000 migrants en Libye, prêts à partir pour l'Italie dès que l'occasion s'en présentera. Le nombre de migrants arrivés en Italie par la Méditerranée depuis le début de l'année 2016 a déjà atteint 128'397 personnes. En 2015, ils étaient plus de 100'000. Un chose est ainsi de plus en plus claire : l'intervention militaire anti-Kadhafi a fait de la Libye l'une des principales portes d'entrée vers l'Europe pour des centaines de miliers de musulmans illégaux dont des centaines de terroristes de l'Etat Islamique (EI).
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Fait révélateur, dans un rapport publié le mercredi 14 septembre 2016, des parlementaires britanniques accablent, eux aussi, l’intervention militaire menée par la France et le Royaume-Uni en Libye en 2011 contre l'ex-chef de l'État libyen Mouammar Kadhafi (voir lien vers source en bas de page) : "La stratégie du Royaume-Uni fut fondée sur des postulats erronés et sur une analyse partielle des preuves". Le rapport n'est pas non plus tendre à l'égard de l'ex-président français Nicolas Sarkozy, fer de lance de l'opération militaire en Libye. Les parlementaires britanniques citent notamment les conclusions d'un conseiller d'Hillary Clinton après une conversation avec les services de renseignements français.
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Selon le rapport britannique, conseiller d'Hillary Clinton a détaillé auprès de celle-ci, qui était à l'époque secrétaire d’État américaine, les motivations du président français, qu’il résume en cinq points : accéder au pétrole libyen ; accroître l’influence de la France en Afrique du Nord ; servir son propre intérêt politique en France ; fournir à l’armée française l’occasion d’asseoir sa position dans le monde ; couper court aux ambitions de Kadhafi visant à supplanter la domination de la France sur l’Afrique francophone. Aucune mention donc de la protection des civils réprimés par Mouammar Kadhafi, officiellement brandie pour justifier l'intervention militaire sur le sol libyen.
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L'échec de la transition post-Kadhafi en Libye est également un sujet sensible aux États-Unis, où Hillary Clinton a dû répondre à des accusations après l'attaque de l'enceinte diplomatique américaine de 2012 à Benghazi, dans laquelle l'ambassadeur américain Christopher Stevens et trois autres Américains ont été tués. L'actuelle candidate démocrate à la présidence, qui était secrétaire d'État du président Barack Obama au moment des faits, a dû témoigner dans un climat tendu devant le Congrès, et l'opposition républicaine a dénoncé un scandale politique.
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En Libye, cinq ans après la chute et la mort de Mouammar Kadhafi, le chaos continue de régner dans le pays où le gouvernement d'union nationale (GNA), soutenu par l'ONU, peine à asseoir son autorité sur l'ensemble du pays depuis son installation en mars à Tripoli.
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Mardi 13 septembre 2016, les forces du gouvernement libyen - non reconnu - qui siège dans l'Est se sont emparées du dernier des quatre terminaux du Croissant pétrolier, des installations cruciales pour l'économie du pays situées entre Benghazi et Syrte, une ville d'où les forces du GNA tentent, depuis quatre mois, de chasser le groupe jihadiste État islamique (EI) qui en avait fait son bastion (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Source :
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http://www.france24.com/fr/20160914-intervention-militaire-2011-libye-rapport-parlementaires-britanniques-cameron-sarkozy
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Michel Garroté - Une enquête de l’émission de France 2 sur l’affaire Bygmalion, dans laquelle le parquet a demandé le renvoi de Nicolas Sarkozy, provoque de grosses tensions à France TV. La programmation d'un enquête d'Envoyé Spécial sur Bygmalion provoque d'importants remous à France Télévisions. Le camp de Nicolas Sarkozy, l'un des protagonistes de l'affaire, aurait fait pression pour que cette diffusion, initialement prévue le 29 septembre, n'ait pas lieu.
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Le patron de l'information, Michel Field, a finalement indiqué que l'enquête serait diffusée avant la fin de l'année. Pourquoi l’enquête fait-elle du bruit ? Dès l’été, l’équipe de Nicolas Sarkozy apprend l’existence d’un tournage d’Envoyé Spécial sur Bygmalion et "menace France Télés de représailles". L’ex-président a menacé la télévision publique d’annuler sa participation le 15 septembre à la première édition de l’"Emission politique" de David Pujadas et de Léa Salamé.
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Une version des faits contredite par le directeur de l’information. A l'AFP, Michel Field dit avoir averti les équipes de l’émission que l’enquête devait être prête "début septembre ou début décembre, car diffuser un sujet au moment où la primaire des Républicains bat son plein fait courir le risque d’instrumentaliser France Televisions". Michel Field a également ajouté qu’à cette date, la venue de Nicolas Sarkozy dans l’"Emission politique" n’avait pas été évoquée.
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Du côté de l’équipe de Sarkozy, on récuse toute pression, "tout en s’interrogeant sur l’opportunité des choix de France, en pleine campagne des primaires". Qui s’affronte à France Télé ? La nouvelle présentatrice d’Envoyé Spécial, Elise Lucet, et Michel Field se sont affrontés tout l’été, la première criant à la censure. "Tu vas encore te retrouver cloué au mur", lui aurait dit l’ancienne présentatrice du JT. Une allusion à la motion de défiance votée en avril contre le patron de l’information.
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Lundi soir, Michel Field fait finalement une proposition : diffuser le reportage dès jeudi mais dans une version réduite puisque l’enquête n’est pas totalement bouclée. Elise Lucet aurait refusé. L'un des membres de son équipe a confié au Canard : "Field a voulu la coincer mais elle n’a pas accepté". Mais mardi matin, le directeur de l’info décide de passer en force et le site Ozap annonce un "reportage exclusif de 26 minutes, jeudi à 20h30 sur France 2".
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Qu’a-t-il été décidé ? Finalement, il n’y aura pas de reportage exclusif de 26 minutes. Mercredi après-midi, Michel Field a tranché, en "accord" d’après lui avec Elise Lucet. La diffusion de l'enquête est repoussée après la primaire de la droite, qui a lieu les 20 et 27 novembre, mais avant la fin de l’année, écrit l'AFP. Néanmoins, France 2 diffusera un extrait de l’interview de Franck Attal, l’ex-patron de la branche événementielle de Bygmalion qui organisait les meetings de Nicolas Sarkozy en 2012.
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Par ailleurs, je lis, ça et là, que Patrick de Carolis, raconte, dans un livre, les pressions de Sarkozy, pour faire virer Ruquier. L'ancien patron de France Télévisions affirme, en effet, dans un livre, qu'il aurait pu être reconduit à son poste par Nicolas Sarkozy s'il avait viré Laurent Ruquier ou Patrick Sébastien. Patrick de Carolis n'avait jamais été très prolixe sur les coulisses de son mandat à la tête de France Télévisions.
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L'ancien PDG, qui a dirigé le groupe de 2005 à 2010, se livre aujourd'hui dans un ouvrage à paraître jeudi, intitulé Les Ailes intérieures. S'il évoque longuement les accusations à son encontre pour favoritisme, Patrick de Carolis glisse aussi quelques révélations sur ses relations avec l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.
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Chabot, FOG, Ruquier ou Sébastien. L'actuel directeur du musée Marmottan Monet à Paris explique en effet que Nicolas Sarkozy aurait pu le reconduire à la tête de France Télévisions s'il accédait à une condition : se séparer de plusieurs personnalités médiatiques bien connues des téléspectateurs. Parmi elles, Patrice Duhamel, Arlette Chabot, Franz-Olivier Giesbert, Laurent Ruquier et Patrick Sébastien.
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Une décision "clairement" inenvisageable pour Patrick de Carolis. "Patrice Duhamel était au courant, il m'a proposé sa démission. J'ai refusé parce que, humainement, ce n'est pas comme ça que je gère ma vie", confie-t-il dans une interview au Parisien mercredi.
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Stratégiquement, le PDG de France Télévisions ne trouvait dans cette option que des mauvais côtés. "Accepter aurait fragilisé mon second mandat. On ne bâtit pas l'avenir en laissant tomber ses collaborateurs. Surtout qu'ils n'avaient pas démérité", insiste-t-il. "Je préférais ne pas être réélu plutôt que l'être par bassesse. Pourtant, j'ai cru à ma réélection jusqu'au bout, j'étais peut-être le seul". A l'été 2010, Nicolas Sarkozy avait fini par nommer Rémy Pfimlin pour lui succéder à la présidence de France Télévisions.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.europe1.fr/medias-tele/bygmalion-cette-enquete-denvoye-special-qui-agite-france-televisions-2840338
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http://www.europe1.fr/medias-tele/patrick-de-carolis-raconte-les-pressions-de-sarkozy-pour-faire-virer-ruquier-2840047
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Michel Garroté - Je n'aime pas Sarkozy et je préfère le dire d'emblée. Je l'ai "soutenu" en 2007. J'ai invité mes lecteurs à voter contre Hollande - et donc à contrecoeur "pour" Sarkozy - en 2012. Je n'aime pas Sarkozy parce qu'il nul (il y a encore plus que lui, c'est vrai), inculte, arrogant et dangereux (sa guerre irresponsable, aux conséquences désastreuses, en Libye).
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J'aurais souhaité ne plus avoir à écrire à son sujet. Seulement voilà : il veut redevenir locataire de l'Elysée et il vient de l'annoncer. Alors j'en remets une couche : je n'aime pas Sarkozy. En 2017, je n'inviterai pas mes lecteurs à voter pour lui comme je l'ai fait en 2007 (avec naïveté) et en 2012 (à contrecoeur).
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Sarkozy veut donc - de nouveau - être président de la République (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A Londres, la BBC liste les raisons pour lesquelles la victoire n’est pas encore acquise. Un tweet, un livre, et voici l’ancien chef de l’Etat français de retour dans la course présidentielle. Le 22 août, Nicolas Sarkozy a annoncé sur Twitter être candidat à la primaire à droite. Et si “son énergie ne fait aucun doute”, écrit la BBC ce mardi, “Nicolas Sarkozy devra faire face à plusieurs obstacles pour regagner l’Elysée”. Le site d’information britannique en dresse une liste de cinq.
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En 2012, le républicain avait laissé un pays “qui n’était pas heureux”, où le chômage frôlait de nouveau les 10 %, où le déficit gonflait et où la compétitivité restait un rêve lointain, estime la BBC. L’ancien chef de l’Etat se présente comme le candidat du centre droit. “Mais, malheureusement pour lui, il n’est pas le seul à avoir eu cette idée”, souligne la BBC. La primaire à droite qui se tiendra en novembre compte désormais 13 concurrents ; dont François Fillon et Alain Juppé, qui, aux yeux du site britannique, représentent des concurrents sérieux.
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La justice : “La liste des affaires dans lesquelles l’ancien président est impliqué est longue et complexe”, explique la BBC, qui en cite deux : le dépassement du plafond légal de dépenses électorales en 2012 et l’affaire des écoutes. Cependant, remarque le site, “les rouages de la justice française tournent très lentement”. Une expression “qui ne veut rien dire”, estime la BBC ; n’empêche que, lors de son mandat, de nombreux Français n’aimaient pas le style de Sarkozy “et ne l’aiment toujours pas”. L’élection de 2017 risque de voir une réédition du match Hollande-Sarkozy. Un danger pour la BBC, qui qualifie ce cas de figure comme le “pire réquisitoire contre la politique française” et un terrain fertile pour Marine Le Pen (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-presidentielle-les-cinq-obstacles-que-va-devoir-affronter-nicolas-sarkozy
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Michel Garroté - J'apprends à l'instant que la Brigade de Recherches et d'Intervention (BRI) de Rouen (France) a donné l'asaut, mardi 26 juillet 2016 vers 11 heures, car un prêtre, le père Jacques Hamel ainsi qu'une autre personne ont été égorgés. Un autre fidèle a été blessé. Un policier a été blessé. Les preneurs d'otages ont, eux, été abattus alors qu'ils sortaient de l'église armés de couteaux.
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Ils ont crié "Allah Akbar" en se précipitant sur les hommes de la BRI. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. L'enquête sera diligentée par la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) et la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).
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D'autre part, L'Etat Islamique (EI) a revendiqué, mardi 26 juillet 2016, l'attentat à la hache commis par un réfugié musulman dans un train en Allemagne près de Wurzbourg. Pendant ce temps, la caste politico-médiatique allègue que le vrai danger, ce serait "l'extrême-droite" et "la montée des populismes". On nage en plein délire. La rupture semble définitive entre le pays officiel et pays réel.
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A ce propos, sur Liberté Politique, François Marcilhac écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs - bilan encore provisoire à cette heure.
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Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.
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Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre - et mourir - « avec ».
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Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».
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Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet 2016) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.
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Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial - ne sommes-nous pas en guerre ? - non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ?
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Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers - le cas de Nice -, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire - un « plum-pudding » pour le très compétent Cazeneuve - de traitement des radicalisés, - la calinothérapie ne suffit manifestement pas - ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.
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Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ?
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Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France.
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Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre.
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Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande - Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] -, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère.
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Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA - des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.
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[1] Nous apprenons qu’un bébé Merkel - un mineur « réfugié » afghan - a agressé lundi 25 juillet 2016 au soir, à la hache, des voyageurs dans un train bavarois. Vérité islamiste en-deçà et au-delà du Rhin. En France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient. Encore un déséquilibré ?, conclut François Marcilhac (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-demission-du-pays-legal
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L'hebdomadaire français "Valeurs Actuelles" passe pour "le media de la vraie droite". Il serait lu "par les électeurs du FN". Il se distingue nettement de "Le Point" ou de "L'Exrpess". Bref, "Valeurs Actuelles" serait le seul hebdo lisible si l'on est vraiment de droite. Qu'en est-il réellement ? Et si en réalité "Valeurs Actuelles" roulait pour Sarkozy ? Ci-dessous, une enquête sans concession sur un media "pas si de droite que ça" (voir liens vers sources en bas de page).
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Qui sont Yves de Kerdrel et Denis Tillinac ?
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Sur Lafautearousseau, Dominique Bonnétable écrit à ce propos (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le rendez-vous que Robert Ménard avait proposé ne manquait pas d’intérêt : débattre en toute liberté des sujets qui réunissent ou divisent la droite nationale française, contribuer à réduire les hostilités, permettre l’établissement d’un consensus de nature à remettre en cause le « Front républicain » et donc la domination idéologique de la Gauche. Faire contrepoids, enfin, à la tendance jugée trop socialisante, sur le plan sociétal et sur le plan économique, de Florian Philippot. Le maire de Béziers avait bien fait les choses : les bâtiments publics avaient été préparés pour accueillir les participants, dans une ville dont la propreté et la bonne tenue témoignaient de l’efficacité de son nouvel édile.
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Dominique Bonnétable : Malheureusement les personnes que Ménard avait choisies pour animer cette réunion et réaliser cette mission n’étaient pas toutes nécessairement les mieux placées pour cela, et cette situation s’est révélée dès les premières minutes de parole. L’ouverture des débats avait été confiée à Yves de Kerdrel, rédacteur en chef de « Valeurs actuelles », et à Denis Tillinac, écrivain réputé. Or, le premier, qui ne fait pas mystère de son désir de voir Sarkozy revenir aux affaires, ou à défaut Fillon ou Juppé, a considéré que son ennemi désigné était le Front National, déclarant en liminaire qu’il existait une « extrême-extrême droite sectaire » qui défendait le dirigisme et combattait les lois du marché. Quant à Denis Tillinac, au cours d’un exposé destiné à définir la « Droite », au cours duquel il a répété avec talent que la Droite, ce sont « des sentiments, des valeurs et des images », laissant ainsi les idées à la Gauche, il a soutenu que le Front National était depuis l’origine un soutien du parti socialiste.
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Dominique Bonnétable : On aurait pu penser que les résultats des dernières élections régionales dissuaderaient quiconque de répéter ce type de slogan absurde, mais le mépris du réel est enraciné chez certains. Quoiqu’il en soit, après cela, il était évident que les seules personnalités politiques présentes, à savoir Marion Maréchal Le Pen et Louis Alliot allaient se trouver de trop et quitter les lieux. M. Ménard lui-même répéta pour faire bon poids qu’il n’était pas là pour « servir de marchepied au Front National ». Les choses avaient donc mal commencé. Le lendemain, les débats furent inégaux et marqués, comme il en est toujours, par les oppositions personnelles et partisanes : ainsi Mme de La Rochère refusa de se trouver en présence de Mme Bourges à la même table ronde sur la famille. A noter tout de même, et au grand dam de M. de Kerdrel, une étonnante et complète unanimité contre l’Union Européenne, tant parmi les intervenants que parmi les participants, au premier rang desquels Hervé Juvin, qui donna un échantillon de sa rigueur et de son audace.
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Dominique Bonnétable : Malheureusement, la teneur des tables rondes ne permit pas de déboucher sur des propositions solides : les 51 articles de la motion finale, malgré leur bon esprit, sont quelquefois redondants et même démagogiques, et surtout laissent de côté l’économie, l’Europe et notamment l’euro, la politique étrangère et les questions idéologiques, pourtant essentielles. On n’a pas abordé l’idéologie de la non-discrimination, ni l’idéologie mortifère des droits de l’homme. En bref, seules les questions secondaires faisaient l’objet d’une proposition. Evidemment, les mandants de M. de Kerdrel, actionnaires de sa revue, n’auraient pas aimé qu’il en fût autrement. Or, pour faire de la force en faveur du clan national, on ne peut pas faire l’impasse sur la remise en cause de la démocratie idéologique.
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Dominique Bonnétable : En conclusion, et malgré les tentatives timides de Robert Ménard pour atténuer l’effet de ses propos, la réunion se solde par un demi-échec pour leurs organisateurs : ils ne pourront se fonder sur ses résultats pour passer à l’action, et les relations entre FN et Ménard seront compromises quelque temps. Quant à Kerdrel, il ne pourra réaliser son but inavoué, à savoir arracher suffisamment de voix au Front National pour mettre en selle son candidat libéral et atlantiste. Il reste le plaisir d’avoir pu rencontrer des personnalités marquantes, d’avoir resserré les liens avec nos amis de près ou de loin, d’avoir échangé des propos roboratifs et d’avoir pu apprécier la qualité de la gestion municipale de Béziers. Ce n’est pas tout à fait rien, conclut Dominique Bonnétable (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Valeurs actuelles roule-t-il pour Nicolas Sarkozy ?
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A ce propos, il faut savoir que Valeurs Actuelles, d'une part, change de rédacteur en chef ; et d'autre part, tiendra un rôle important pour 2017 (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page). C'est Geoffroy Lejeune qui prend cette responsabilité au sein de l'hebdomadaire : "Geoffroy Lejeune a couvert l'élection présidentielle de 2012 pour l'hebdomadaire, avant de devenir rédacteur en chef du service politique. Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Paris en 2011, Geoffroy Lejeune doit prendre ses fonctions le 1er juin, épaulé au cours des quatre mois à venir par Yves de Kerdrel, directeur du groupe Valmonde qui effectuait l'intérim. Geoffroy Lejeune arrive à cette rédaction d'une vingtaine de journalistes plutôt jeunes dans une période faste pour l'hebdomadaire, dont les ventes ont progressé de 5,4% en 2015, à 116.000 exemplaires par semaine, alors que le marché est globalement morose pour les magazines.
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"Je suis très fier de diriger un groupe de presse dont le navire amiral, Valeurs actuelles, a le plus jeune directeur de la rédaction de France", a déclaré Yves de Kerdrel à l'AFP. Geoffroy Lejeune représente déjà l'hebdomadaire dans de nombreuses émissions de télévision et de radio, notamment dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel sur RTL. "Nous ne sommes pas sur la même ligne que le FN, mais nous faisons des efforts pour ne pas être sectaires", et "parler à tout le monde, de Florian Philippot à François Bayrou": Geoffroy Lejeune définissait ainsi dans Le Monde daté de dimanche la ligne du journal, qui titre cette semaine sur "Les dynamiteurs de la droite". Présent le week-end dernier à Béziers (Hérault), où Valeurs actuelles coorganisait des "Rendez-vous" de la droite dure, il expliquait vouloir "flirter partout où il y a du débat à droite". "Mais nous voulons être aussi le journal de la primaire des Républicains", assurait le journaliste.
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Le magazine organise dès mercredi un débat avec François Fillon, avant de recevoir tous les candidats à la primaire". L'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique analyse et rappelle le passé sarkosyste de l'hebdomadaire : "À 27 ans, Geoffroy Lejeune, va donc piloter la rédaction d’un des cinq newsmagazines français. Malgré ces bons résultats, dus à la reprise en main éditoriale de Valeurs actuelle par son directeur, Yves de Kerdrel, la promotion de Lejeune forcera ce dernier à prendre du recul. Kerdrel, qui remplaçait Branca dans l’interim, aurait vu ses rapports se détériorer depuis plusieurs mois avec ses nouveaux actionnaires, Iskandar Safa, Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve. Associés au sein de Prinvinvest Medias, ces derniers déploreraient en coulisses le coup de barre à droite donné par Kerdrel à Valeurs actuelles depuis trois ans.
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Ils n’auraient guère approuvé notamment le parrainage de l’hebdomadaire du récent Rendez-vous de Béziers, à l’initiative de son maire proche du Front national, Robert Ménard. En perspective de l’élection présidentielle de mars 2017, Mougeotte et Villeneuve – à l’époque sarkozystes – militeraient pour un recentrage en faveur des Républicains. Lassé des critiques, Yves de Kerdrel aurait finalement accepté de ne plus diriger la rédaction, tout en plaçant Geoffroy Lejeune, très proche de lui. Il garderait ainsi une partie du contrôle". De son côté, Yves de Kerdrel vient de se montrer très critique vis-à-vis de Robert Ménard et s'estime même trahi par ce dernier : Yves de Kerdrel, directeur général de Valeurs actuelles, a expliqué à l'Agence France-Presse être "mal à l'aise" après le rendez-vous de Béziers coorganisé avec le maire de la ville Robert Ménard, estimant avoir été trahi par celui-ci après un week-end qui a tourné à la création d'un "mouvement ménardiste".
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"Notre journal cherche à être indépendant. Je cherche pas à faire de l'épicerie politicienne", a déclaré Yves de Kerdrel, interrogé par téléphone, se disant "mal à l'aise" alors que son journal a participé au financement de cette réunion de la droite de la droite et de l'extrême droite, qui s'est, selon lui, transformée en "rampe de lancement pour les législatives ou une autre ambition de Ménard". Hasard de calendrier ou réaction de cause à effet, il se trouve aussi que Robert Ménard vient de clarifier son positionnement vis-à-vis de 2017 suite aux critiques qu'il a essuyées : le « mouvement citoyen » appelé « Oz ta droite », dont il a annoncé le lancement mercredi 25 mai, sera-t-il une rampe de lancement pour la présidentielle 2017 ?
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« C'est pas une rampe de lancement », a répondu M. Ménard sur BFMTV, avant de déclarer qu'il ne serait pas candidat pour cette échéance : « Je ne suis pas mégalo, je ne suis pas stupide. Il y a assez de candidats ». Vous allez soutenir qui en 2017 ? « Moi, personnellement tout le monde sait que je vote Marine Le Pen » a répondu l'ancien patron de Reporters sans frontières. Ce que je souhaite, c'est que Marine Le Pen comme les autres partis de droite entendent ce qui s'est dit à Béziers. Ce rassemblement servait à faire discuter ensemble des gens qui ne se parlent jamais. A droite, on est spécialiste de l'oukase » a lancé Ménard. « Ca agace le FN, en même temps ils reviendront », veut-il croire. « Il y avait tout un tas de militants FN qui étaient là, qui étaient contents. Ca agace les états-majors ».
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Valeurs actuelles arrivera-t-il à se débarrasser du soupçon de rouler pour Nicolas Sarkozy et à devenir un véritable hebdomadaire prônant l'union des droites ? L'avenir nous le dire mais il jouera de toute évidence un rôle important à droite en vue de 2017 (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/05/31/que-s-est-il-passe-a-beziers-5808987.html
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http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/un-jeune-journaliste-a-la-tete-de-la-redaction-de-valeurs-actuelles_1797509.html
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http://www.ojim.fr/vent-de-renouveau-a-valeurs-actuelles/
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http://www.lepoint.fr/politique/rendez-vous-de-beziers-kerdrel-estime-avoir-ete-trahi-par-menard-01-06-2016-2043754_20.php
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Sur Liberté politique, Roland HUREAUX écrit notamment, à propos de la France et la Syrie : Comment a été possible cette chose incroyable : les gouvernements français ont apporté une aide importante en armes, en entraînement militaire et même un appui occasionnel direct sur le terrain aux forces d'opposition islamistes en Syrie de 2001 à 2005. Sans doute la posture de la France en Syrie a-t-elle changé depuis les attentats du Bataclan. Laurent Fabius qui s'était particulièrement engagé dans cette politique a rejoint le Conseil constitutionnel. Nous avions combattu le gouvernement Assad et désormais, nous ne combattons plus, nous dit-on, que Daesh et Daesh seulement. Mais même si nous ne combattons plus l'armée syrienne officielle du gouvernement de Bachar el Assad, nous continuons à proclamer que nous voulons le départ de ce dernier. Quant aux autres mouvements rebelles que nous aidions, presque tous islamistes, l'ambigüité reste de mise. L’attentat du 7 janvier 1995 qui semblait pourtant montrer des liens entre les auteurs et certains mouvements islamiques au Yémen, n'avait pas suffi à faire bouger d'un pouce la posture française.
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Il a fallu que s'y rajoutent les attentats du 13 novembre revendiqués bruyamment par Daesh pour que les Français changent enfin leur fusil d'épaule et cessent de faire la guerre aux cotés des islamistes contre le gouvernement Assad - et tous ceux que ce dernier protégeait, notamment les chrétiens tombés en quatre ans dans ce pays de 2 millions à 1,2 millions. Il est vrai qu'officiellement nous n'avons pas aidé Daesh, mais seulement une Armée syrienne libre, composée d'opposants "modérés" au régime, dont on peut se demander si elle a jamais vraiment existé ou des islamistes autres que Daesh, notamment le Front Al-Nosra qui pourtant est le successeur d'Al-Qaïda et qui se trouve sur la liste des organisations à combattre figurant dans la Résolution du 18 décembre 2015 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il est vrai aussi que nous n'étions pas les seuls, l'alliance en faveur des rebelles syriens, de fait islamistes, étant aussi large que celle qui aujourd’hui prétend combattre Daesh : États-Unis, Royaume Uni, Allemagne (plus active qu'on le croit), Turquie, Arabie Saoudite, Qatar et sans doute Israël. N'y manquaient que la Russie et l'Iran qui soutenaient au contraire le gouvernement Assad quoique pas autant qu'aujourd’hui.
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Mais cette alliance ne suffit pas à rendre compte de la véhémence de l'engagement français au moins sur le plan diplomatique : Fabius disant à la tribune des Nations Unies que Bachar El Assad "ne méritait pas de vivre" : même Roosevelt ne disait pas cela d’Hitler. Juppé n'avait pas été en reste, annonçant en 2011 que Assad n'en avait que pour une semaine. Sarkozy, Hollande furent au diapason. Les médias français, AFP en tête, violant toutes les règles de la déontologie, n'eurent d'autre source qu'un Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres, tenu par un frère musulman à la fois juge et partie. Il y eut les actes : la rupture des relations diplomatiques (ce que nos partenaires n'ont pas eu la stupidité de faire), la fermeture du Lycée français (qui continue à fonctionner en autogestion grâce à des parents syriens), le refus de toute collaboration avec les services de sécurité syriens, qui est sans doute une des raisons pour lesquelles nous n'avons pas vu venir les attentats de 2015.
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Il est clair que personne au Quai d'Orsay ne se souvenait de ce vieux proverbe arabe qui devrait être inscrit sur la porte de toutes les écoles diplomatiques : "Traite ton ennemi comme s'il devait un jour être ton ami ; traite ton ami comme s'il devait un jour devenir ton ennemi". Le temps n'est plus de ramener à la raison les auteurs de ces dérives, il est de comprendre comment ils ont pu, à ce point, la perdre. Pour expliquer un comportement aussi aberrant, il faut bien sûr faire la part de l'incompétence. Aucun des quatre protagonistes principaux de la diplomatie française, Sarkozy, Juppé, Hollande et Fabius n'avait fait de la diplomatie sa préoccupation principale au cours des dernières années. Il était facile de prévoir que le régime d'Assad appuyé sur une majorité alaouite menacée de mort et sur une Russie qui ne lâche jamais ses alliés, ne céderait pas la place en une semaine comme le pronostiquait sottement Juppé.
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La diplomatie française, qui a fini par se trouver complètement en porte à faux, peine à trouver des justifications pour le revirement auquel les faits l'ont contrainte aujourd’hui. "C'est Assad qui fait le lit de Daesh" ont dit conjointement Fabius et Juppé, alors même que c'est l'armée syrienne qui, depuis cinq ans lutte seule sur le terrain contre les islamistes et que, si elle ne l'avait pas fait, Daesh serait aujourd'hui à 60 km de Jérusalem. Pour ces gens là, si Daesh monte, c’est la faute de « Bachar » puisqu’il les combat, mais pas la faute de ceux qui financent Daesh – Arabie, Qatar, Turquie, Occident. Sarkozy n'est pas en reste en traitant de « gugusses » les députés qui on fait le voyage de Damas pour tenter de débloquer une situation complexe.
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Notre diplomatie a fini, après toutes les autres, par comprendre que la cible principale devait être Daesh et sa réserve de terroristes : comme le dit Olivier Berruyer, « il a fallu 4 ans pour comprendre qu’un dictateur laïc qui ne nous menace pas est largement préférable à des wahhabites adeptes du djihad. Ça fait cher la leçon de diplomatie quand même ». D'autant que trois des principaux protagonistes sont parmi les gens les plus diplômés de France (deux Normale Sup-ENA et un HEC-ENA). On peut aussi expliquer cette ligne aussi excessive qu'absurde par l'argent et les intérêts. Pas tant ceux qui sont liés au pétrole saoudien dont les prix s'effondrent car les pays producteurs ne savent quoi en faire, mais ceux qui concernent les marchés juteux, en particulier d'armement, que nous avons trouvés dans la péninsule arabique. L'argent des monarchies a permis à Daesh et aux autres mouvements rebelles islamistes de Syrie et d'Irak d'acheter des armes à la France.
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Nous avons agi en marchands de canon : c'est ainsi que les successeurs de Jaurès font la politique étrangère. Il faut prendre aussi en compte le suivisme pur et simple. Depuis la réintégration complète de l'OTAN opérée par Sarkozy en 2008 [1], il n'y a plus de politique indépendante de la France qui tienne. Cet état d'esprit suiviste que l'on observe aussi dans le refus de livrer les Mistral à la Russie par Hollande, ordonné par Washington, présente un avantage : il dispense de réfléchir. Exécuter est plus facile que décider par soi-même, surtout si on manque de ces points de repère et de la vision qui sont nécessaires pour faire des choix. Mais ce suivisme ne justifiait pas que la France tente à plusieurs reprises de faire de la surenchère, notamment dans la crise d'août 2013 où une attaque à l'arme chimique a été attribuée au gouvernement de Damas et a failli entraîner une guerre élargie.
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C'est finalement Obama, avec l'aide de Poutine, qui a calmé le jeu mais la France surexcitée était prête à frapper la Syrie sans tenir compte des conséquences incalculables que cela aurait pu avoir. Alors que ses dirigeants savaient dès le départ que l'usage de ces armes n'était pas le fait de Damas. Aujourd’hui, avec la constitution de la grande coalition contre Daesh en août 2015, « la diplomatie française est la dernière, ou presque, à s’en tenir à la ligne du refus de toute discussion avec Bachar qui était celle de Nicolas Sarkozy et la mienne. » dit Alain Juppé. Hollande a cependant infléchi la position de la France dans le dossier syrien: Bachar el-Assad, dit-il, « ne peut constituer l'issue en Syrie, mais notre ennemi, c'est Daesh ».
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Selon un article de l’avocat Robert Kennedy Junior, neveu de JFK, publié dans le magazine américain Politico : « La décision américaine d’organiser une campagne contre Bachar el-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2000, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour dix milliards de dollars qui traverserait l’Arabie saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie » [2]. Incompétence, cupidité, inféodation : il y a aussi l'idéologie, inséparable de l'inféodation. De même que, dans les années 1940-45 ("les heures les plus sombres de notre histoire") l'idéologie de la Révolution nationale avait servi de paravent à notre inféodation à l'Allemagne, l'idéologie droit-de l'hommiste a servi dans les affaires du Proche-Orient, de couverture à notre inféodation aux Etats-Unis.
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Le droit de promouvoir par la force les idéaux occidentaux de la démocratie et des droits de l'homme, est le fond de la pensée tant des néoconservateurs américains que des socialistes français. Comme toutes les idéologies, celle-là est simplificatrice, elle fait perdre de vue la complexité du réel, spécialement au Proche-Orient. Comme toutes les idéologies, elle est messianique : elle implique que nous entrons dans une ère nouvelle où régneraient le libéralisme économique et la démocratie élective, dont il faut précipiter l'avènement (« la fin de l'histoire » disait Fukuyama). Comme toutes les idéologies, elle obéit à la « loi des effets contraires au but recherché » (Hayek) : au lieu de la protection des droits, le massacre de centaines de milliers d'individus (4 millions, dit Michel Onfray, principalement en Irak), le déclenchement de guerres excessivement meurtrières, en Syrie notamment, et l’encouragement aux islamistes qui promettent tout sauf une démocratie à l'occidentale.
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Ajoutons y l'antichristianisme qui fait le fond de presque toutes les idéologies de droite et de gauche, ces guerres ayant été fatales aux chrétiens d'Orient que la diplomatie française se faisait fort, depuis cinq siècles, de protéger et qu'elle a totalement ignorés au cours des dernières années. L'idéologie obscurcit l'esprit , divisant le monde de manière sommaire entre les bons et les méchants. Il ne faut pas chercher ailleurs que dans l'idéologie l'obscurcissement du cerveau des responsables de notre diplomatie. et de nos médias. Mais elle n'abêtit pas seulement, elle rend aussi furieux. Ce manichéisme sommaire a conduit à faire de Bachar el-Assad une sorte de nouveau Léviathan, au mépris de la réalité historique qui place les dictatures classiques très en deçà des régimes vraiment totalitaires comme la Corée du Nord.
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Ce manichéisme conduit les dirigeants à transformer l'action diplomatique en une propagande grossière. Un des agents de cette propagande, Bernard-Henri Lévy, est ainsi tombé dans le travers idéologique que le nouveau philosophe qu'il était dénonçait autrefois en URSS, retournement qui est assez habituel dans l'histoire des idées où ceux qui dénoncent les paille dans l'œil du voisin se retrouvent généralement avec une poutre dans le leur. On n'a pas dit qu'Assad était une vipère lubrique, mais Fabius n'a-t-il pas dit pire ? A peu près toutes les turpitudes qui lui ont été prêtées ont été démenties ou demeurent douteuses : assassinat d'Hariri, massacre de Homs, usage d'armes chimiques. Cela n'a pas empêché un Fabius de réitérer ses accusations à la radio le matin de son départ du ministère.
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La frénésie idéologique fait éclater les règles élémentaires de la prudence administrative, notamment le souci de s'appuyer sur une administration objective. Concernant l'affaire des armes chimiques, Georges Malbrunot et Christian Chesnot ont révélé que la conclusion du rapport rendu public par la France avait été « élaguée » par le conseiller spécial du ministre de la Défense pour manipuler l’opinion publique et la pousser à la guerre. Une des hypothèses faite par les informateurs dans leurs rapports était la suivante : « Il est possible que des bombardements classiques de l’armée syrienne sur un laboratoire clandestin des rebelles ait provoqué une fuite de gaz. Mais cette conclusion a été « purement et simplement coupée » du texte du rapport final". Deux rapports, l'un du MIT, l'autre de la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie, basée à Genève, ont enlevé toute crédibilité à l'hypothèse de la culpabilité d'Assad (ce qui ne veut pas dire qu'il soit innocent sur tous les sujets mais qui, au Proche-Orient et ailleurs, l'est ? ).
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Si l'inféodation aux États-Unis et l’intérêt mercantile sont, sur fond d'incompétence, les déterminations en dernière instance de l'action calamiteuse de la France au Proche-Orient au cours des dernières années, l'idéologie a constitué un multiplicateur qui a fait perdre tous les repères aux acteurs concernés, jusqu'à brouiller gravement leur jugement. L'opinion commence à prendre conscience du caractère monstrueux d'une diplomatie qui a conduit à armer les islamistes (qui massacraient les chrétiens, nos protégés ) dans les quatre années qui ont précédé les attentats de Charlie et du Bataclan. Aujourd’hui, les yeux s'ouvrent peu à peu : il ne faudra pas longtemps pour que nos concitoyens prennent pleinement conscience de la manière dont notre pays s'est déshonoré au cours de ces années, conclut Roland HUREAUX.
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[1] Il y avait encore quelques interstices à remplir. Il y a quelques jours, le Parlement français a ratifié un protocole comblant cette lacune: désormais nos bases et nos états-majors seront la disposition permanente de l'OTAN. Hollande parachève l'œuvre de Sarkozy.
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[2] Boulevard Voltaire , 29 février 2016
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/L-ACTION-DE-LA-FRANCE-EN-SYRIE-POURQUOI-TANT-D-AVEUGLEMENT
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Kadhafi avait pris la décision de quitter le pouvoir, et ce n'était un secret pour personne, révèle un expert français (voir lien vers source en bas de page). Mouammar Kadhafi était prêt à lâcher le pouvoir, a déclaré Robert Dulas, ex-conseiller spécial chargé des Affaires étrangères auprès de la Présidence de la république. Riche d'une expérience de 40 ans en Afrique, ce dernier dirigeait une société de sécurité privée à l'époque de l'action militaire en Libye.
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"J'ai rencontré personnellement le colonel Kadhafi et il était décidé à laisser le pouvoir", déclare-t-il dans un entretien à Rachel Marsden qui sera bientôt disponible sur le site de Sputnik. Et de préciser que le message était passé : "On a fait passer le message en disant qu'il était prêt à laisser le pouvoir et lui-même avait dit "je suis prêt à me transformer en reine d'Angleterre pour inaugurer les chrysanthèmes". Robert Dulas explique que Mouammar Kadhafi voulait rester une icône dans son pays, laisser pendant les six mois qui suivaient le pouvoir à son fils en attendant de préparer des élections transparentes, démocratiques.
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"Je lui ai demandé s'il était prêt à communiquer là-dessus. Il a dit oui. Et Delphine Minoui qui travaillait à l'époque pour Le Figaro, pour le New York Times et pour TFI m'a rejoint à Tripoli et je l'ai introduite auprès du guide (de la révolution libyenne, ndlr). Elle l'a donc interviewé et dans la fin de l'enregistrement télévisé le guide disait "Je suis prêt à me retirer". L'enregistrement est passé mais la fin de l'enregistrement n'a jamais été diffusée sur les antennes", explique-t-il.
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A la question de savoir pourquoi une opération militaire avait été montée pour enlever quelqu'un qui avait l'intention de partir, M. Dulas a répondu que Mouammar Kadhafi lui-même ne comprenait pas les raisons de ce brusque changement d'attitude et avouait que "le contact avec notre pouvoir (la France, ndlr) de l'époque était excellent: il est venu planter sa tente dans les jardins de l'Elysée", mais "quelques mois après il ne comprenait pas pourquoi cette attitude".
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Et dire que Kadhafi avait raison
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Robert Dulas pense qu'il y avait certainement des choses qui ennuyaient le gouvernement de l'époque. "Ce n'est pas par hasard si les juges aujourd'hui essaient de savoir comment a eu lieu le financement de la campagne (électorale de Nicolas Sarkozy, ndlr) et je pense qu'il a des liens directs avec cette opération. Il y a aussi certainement des liens directs avec les puits de pétrole sur la région de Benghazi qui intéressaient du monde. Donc le fait de dégager Kadhafi ouvrait la porte à certaines choses et supprimait peut-être un témoin gênant", conclut-il.
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Ce qu'avait compris Kadhafi
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Robert Dulas est auteur du livre "Mort pour la Françafrique", qui décrit un incident mystérieux où un de ses amis fut "froidement exécuté". Une révolte dirigée contre le dirigeant Mouammar Kadhafi a éclaté en Libye à la mi-février 2011. Les rebelles ont formé un Conseil national de transition (CNT) soutenu par l'Otan qui s'est impliqué dans le conflit aux côtés des insurgés. Le 17 mars, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une résolution permettant le recours à la force pour instaurer une zone d'exclusion aérienne. Après 42 ans de pouvoir et 8 mois de révolte, le colonel Kadhafi a été capturé et violemment assassiné par des insurgés près de sa ville natale de Syrte le 20 octobre 2011.
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Michel Garroté
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https://fr.sputniknews.com/international/201604131024219675-libye-kadhafi-meurtre/
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[...] Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé ce mercredi lors du dîner annuel du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer (Créfom) qu’il était « prêt à regarder » la suppression du mot « race » dans la constitution.
Interrogé à ce sujet par Patrick Karam, le président du Créfom, Manuel Valls a affirmé que la suppression du mot permettra d’enlever des arguments à ceux qui « hiérarchisent ». « Face à ceux qui voudraient réduire la France à un pays de race blanche, nous devons affirmer que Marianne n’a pas de race, pas de couleur » a-t-il ajouté avant de se dire prêt à « regarder de près comment évoluer ensemble sur le plan législatif ».
Plus surprenant, le Premier ministre a affirmé « prendre la main que nous a tendue Nicolas Sarkozy». L’ancien chef de l’État, qui s’était exprimé juste avant, avait jugé « complètement stupide », «l’idée de réduire la France à une race » avant de lancer que « toute personne qui assimilera la race blanche à la France ne portera pas l’étiquette de (son) parti politique ». […)
Grâce à l'entraide judiciaire entre la Suisse et la France, les enquêteurs français ont eu accès le 4 février 2016 à des documents récoltés en Suisse à la demande du Tribunal de grande instance de Paris.
Cette "remise de moyens de preuve" - selon les termes de l'arrêt diffusé mardi par le Tribunal pénal fédéral - permet d'établir avec certitude l'existence de transactions bancaires, jusqu'ici seulement soupçonnées.
Le TPF fait état de la vente d'une villa par l'Etat libyen par l'intermédiaire de deux sociétés en France. Il affirme que "ce contrat aurait été passé dans le but de détourner des fonds, le prix versé par la seconde entité précitée à la première ayant été sciemment surévalué".
"L'utilisation, par les dirigeants d'une société, de fonds appartenant à celle-ci en vue d'obtenir une contre-prestation d'une valeur qu'ils savent inférieure, peut a priori tomber sur le coup de la gestion déloyale", conclut l'arrêt.
ats/dk
Avec son livre, Sarkozy ouvre, en janvier 2016, la campagne présidentielle d'avril-mai 2017. Cette campagne électorale va donc durer quinze mois. Plus de 450 jours durant lesquels, Sarkozy, va envoyer, "chaque jour, une carte postale aux français". Il n'a donc tiré aucune leçon du passé. Il est même passé de la carte postale au livre. Non seulement Sarkozy n'a pas changé, mais son état mental s'est aggravé.
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A ce propos, j'aimerais tout de même rappeler que l'immature et impulsif Sarkozy a déclenché une guerre aux conséquences désastreuses en Libye, un pays situé à seulement 300 km (par voie maritime) de l'Italie et donc de l'Union européenne. Cette guerre a provoqué le chaos islamique en Libye et a elle permis (et permet encore) à des centaines de milliers de "migrants" de déferler sur l'Europe. Ni François Hollande, ni Marine Le Pen ne se lanceraient dans une telle mésaventure, une telle erreur, un telle faute géopolitique.
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A propos de Sarkozy, l'homme politique français de droite Philippe de Villiers déclare (extraits ; voir lien en bas de page) : Je pense que Nicolas Sarkozy, comme la plupart des politiciens français, n'a aucune conviction, ou plutôt il a des convictions changeantes en fonction du vent. Quand il lui semble que le vent souffle dans le sens de la famille, au sens hétérosexuel de la filiation, alors il prend une position en flèche sur la famille. Et quand il lui semble que cette question pourrait lui enlever une partie de son électorat, alors, il prend la position contraire. Il ne faut pas voir plus de propos idéologique que cela. C'est simplement la politique du chien crevé qui suit le fil de l'eau, comme on dit. La droite classique ressemble à la gauche classique. Les deux, la gauche et la droite, sont libérales, mondialistes, islamophiles, migrationnistes, et soumises au politiquement correct. Et là, dans cette annonce de Nicolas Sarkozy, on voit un très bel exemple de soumission au politiquement correcte.
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Philippe de Villiers : Il y a encore des électeurs en France, qui disent qu'il y a une très grande différence entre la droite et la gauche. Alors qu'il n'y en a aucune. La droite et la gauche françaises sont pour rester dans l'OTAN, sont pour rester dans l'euro, pour rester dans l'Europe, pour continuer à abattre nos frontières. La droite et la gauche sont europhiles, et craignent toute forme d'estampille qui viendrait les qualifier de xénophobes, d'europhobes, d'homophobes ou d'islamophobes. Donc c'est la trouille qui les guide. Ce sont des trouillards. Et en l'occurrence, c'est très grave de la part d'un ancien président de la République de ne pas comprendre que la famille c'est la filiation, et qu'il n'y a pas de société possible, qu'il n'y a pas d'avenir pour la société sans la filiation, la filiation suppose une société qui ne soit pas sans sexe ni patrie.
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Philippe de Villiers : Juppé, Sarkozy, Le Maire, Fillon, Valls ou Hollande sont les gens qui ont coulé le navire France. S'il n'y a pas de sexe, s'il y a des théories du genre, s'il y a l'idée d'un sexe unique, alors, il n'y a pas de patrie durable. Et je pense que Nicolas Sarkozy est comme tous les politiciens en admiration devant la chanteuse Conchita Wurst, et des gens de ce sort, qui ont été reçus au Parlement européen et à l'ONU.
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Philippe de Villiers : Pour moi ce n'est pas une surprise. Ce qui est une surprise pour moi c'est le courage. Quand je vois Juppé, Sarkozy, Le Maire, Fillon, Valls ou Hollande, ce sont les gens qui ont coulé le navire France, ce sont des naufrageurs en cravate. De toute façon la position qu'il (ndmg - Sarkoty) vient de prendre rejoint celle de Bruno Le Maire, de François Fillon, d'Alain Juppé. Il s'aligne sur les autres. Nicolas Sarkozy est un ludion électronique qui virevolte.
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Philippe de Villiers : Donc ce sont les mêmes candidats, avec les mêmes programmes, avec les mêmes idées. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais ce que je dis c'est que Nicolas Sarkozy continue à être Nicolas Sarkozy, un homme qui virevolte. Je l'ai appelé dans mon livre «Le moment est venu de dire ce que j'ai vu» un ludion électronique. Vous savez, il y avait une publicité sur le lapin-tambour Duracell, avec un petit lapin qui tape sur son tambour avec des baguettes et qui dit « j'aime la politique, j'aime la politique ». Alors en l'occurrence c'était le lapin-tambour - et on a un lapin-tambour Duracell, le Sarkollande. Tous les leaders politiques sont pour la poursuite de la politique antifamiliale.
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Philippe de Villiers : Dans la situation actuelle je suis très pessimiste. Je ne vois aucun grand leader qui se prononcerait pour l'annulation de cette loi. Moi, je suis pour son annulation, mais aujourd'hui je ne suis plus dans l'arène. Et ceux qui sont dans l'arène sont tous pour la poursuite de cette politique antifamiliale, politique contraire à l'idée de filiation. Donc oui, je ne peux pas vous dire que cette loi va être annulée, puisque je ne vois aucun candidat à l'élection présidentielle qui soit pour l'annulation. Aucun, conclut Philippe de Villiers (voir lien en bas de page) .
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De son côté, le chroniqueur catholique français de droite Bernard Antony écrit (extraits ; voir lien en bas de page) : Titrant sans vergogne son médiocre bouquin « la France pour la vie », Nicolas Sarkozy s’est manifestement inspiré mimétiquement du procédé dialectique d’inversion de la vérité du docteur Pierre Simon publiant jadis « de la vie avant toute chose ». Ce dernier, qu’il admirait, fut le père de la loi Veil. Il développait dans son livre que pour la meilleure vie de la société, on devrait désormais pouvoir décider à plusieurs, collectivement, socialement donc, de la suppression des enfants non désirés ou socialement indésirables. Somme toute comme dans le communisme ou le nazisme. Depuis, la loi Chirac-Giscard-Veil est devenue un tabou qu’il est politiquement suicidaire de contester.
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Bernard Antony : Voici que Nicolas Sarkozy s’aligne maintenant sur la dernière loi en date de la culture de mort, la loi Taubira, instaurant le « mariage » homosexuel ; nouvelle étape dans le processus de désintégration familiale et sociale en attendant les prochaines lois mortifères sur l’euthanasie. L’ancien président de la République avait en substance lancé l’an dernier un « je vous ai compris » aux jeunes partisans, au sein de son parti « les républicains », de l’abrogation de la loi Taubira. Un peu naïfs et faute, bien excusablement, de mémoire politique, ils l’avaient cru sur parole. Ne saisissant pas que le petit homme bonimenteur, imitait comme il le pouvait son grand modèle politique, le général De Gaulle, dans le seul registre à sa portée : celui de la tromperie.
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Bernard Antony : Hervé Mariton, son concurrent à l’investiture de « Les Républicains », l’a traité de parjure. Nicolas Sarkozy a expliqué qu’il avait bien le droit de changer d’avis et donc de ne pas défendre une position qui n’est plus la sienne. Mais n’est-ce pas plutôt parce que « la politique, c’est du marketing », comme le croit et le dit Louis Aliot ? Nicolas Sarkozy a donc simplement changé de marché. Il a probablement estimé que, dans « Les Républicains », les bons jeunes gens de Sens Commun issus de la Manif Pour Tous ne seraient pas d’une aussi bonne rentabilité électorale et surtout médiatique que le « lobby gay ». Il préfère donc faire son marché auprès de celui-ci sous la houlette de l’homocrate Jean-Luc Romero par ailleurs prosélyte de l’euthanasie, de la GPA et bien sûr de l’idéologie du genre que déjà « le Républicain » Luc Châtel commençait à vouloir imposer dans l’Éducation Nationale quand il en était ministre dans le gouvernement Fillon.
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Bernard Antony : La vérité, c’est que Nicolas Sarkozy n’a jamais opposé de résistance sincère et durable à l’instauration des lois de désintégration de la personne, de la famille, de la société. Or le refus de l’écologie humaine fondée sur le respect de la vie innocente, l’imposition totalitaire des lois de culture de mort, c’est très exactement ce qui constitue le degré le plus élevé du racisme, le racisme anti-humain. Nous nous devions de relever que Nicolas Sarkozy n’est pas l’homme qu’il faut pour défendre la valeur fondamentale de la vie sans laquelle la vie de la France ne saurait durer. Le titre de son livre est un mensonge, conclut Bernard Antony (voir lien en bas de page).
Michel Garroté
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https://francais.rt.com/opinions/14468-phillippe-villiers-sarkozy-chien-creve
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http://www.lagrif.fr/communiques/actualites/515-sarkozy-sous-l-enfumage-de-la-france-pour-la-vie-la-culture-de-mort
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