Le génie de l’extrême gauche pour empêcher la police de secourir la population

À Seattle, des « manifestants pacifiques » ont érigé un tas de neige de près d’un mètre de haut devant le garage du poste de police, pour empêcher les voitures de patrouille de répondre aux appels d’urgence pendant la tempête de neige samedi soir.

Pendant qu’une voiture tentait de franchir l’obstacle puis reculait pour ne pas prendre de risques, une douzaine d’anarchistes sautaient de joie, criaient et lançaient des boules de neige.

De échauffourées ont suivi quand la police s’est mise à pelleter la neige.

Le même poste de police avait dû être fermé pendant près d’un mois en juin pendant les émeutes de Black Lives Matter. Il avait été la cible de tentatives d’incendie en août et en septembre.

Article complet : Furious Seattle cops confront Antifa for barricading a police precinct with SNOW to stop patrol cars responding to emergency calls during storm (trad. auto.)

Résumé Cenator

Voir aussi : Antifa blocks Seattle police from responding to emergencies with snow barrier (trad. auto.)

La police cantonale fribourgeoise accueille une brigade de requérants d’asile en formation pour exploiter son restaurant d’entreprise

 

Depuis le 17 août 2020, la Police cantonale fribourgeoise confie l’exploitation de son restaurant d’entreprise de Granges-Paccot « Le Vidocq » à la société ORS, mandatée pour accueillir et intégrer les personnes du domaine de l’asile du canton.

Une collaboration originale se concrétise dans ce véritable centre de formation et confirme une volonté d’ouverture qui existe déjà depuis quelques années. Quatre jeunes requérant-e-s d’asile effectuent leur apprentissage sous l’œil avisé de Serkan Varli. Les client-e-s se régalent!

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Fr.ch


Notez l'écriture inclusive pour un site traitant de la police...

Rappels :

Deux personnes blessées dans un train à Fribourg : le requérant d’asile débouté avait attaqué « par hasard »

Fribourg : Quatre personnes soupçonnées de terrorisme ont été arrêtées

Fribourg : Deux voleurs algériens arrêtés. Ils sévissaient dans 5 cantons romands

Fribourg : un homme agressé par « trois individus à la peau noire »

Fribourg : Une femme et un jeune homme blessés par un Africain à coups de tesson de bouteille

Fribourg : un Afghan reconnu coupable de 12 chefs d’accusation « agression sexuelle, violation de domicile, séjour illégal, harcèlement… »

Fribourg : Ado harcelée, menacée et frappée par un Afghan «J’ai constamment peur qu’il soit là à m’attendre»

Police bernoise accusée de «racisme institutionnel» par des partis de gauche

La police cantonale bernoise se retrouve sous le feu des critiques après une intervention remontant à mardi, dans la capitale. Les forces de l’ordre ont en effet dispersé des manifestants à coups de balles en caoutchouc, substance irritante et lances à eau. Les personnes s’étaient réunies à Berne sans autorisation pour témoigner de leur solidarité envers les requérants d’asile déboutés et pour remettre en cause le régime d’aide d’urgence, jugé défaillant.

Des partis de gauche et diverses organisations reprochent alors à la police d’avoir réagi de manière «excessive» et, surtout, de s’être montrée plus violente envers ces manifestants qu’à l’égard de ceux en faveur du climat, qui ont occupé la place Fédérale le même jour.

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20min.ch

Grenoble. Des policiers témoignent : “On nous demande de fermer les yeux. La politique de la ville, c’est la verbalisation de véhicules”

Quand il part en intervention avec son taser et sa matraque, David, policier municipal depuis plusieurs années à Grenoble, sait qu'il n'a pas les moyens pour ses missions.

 

“L’arme de poing, il ne veut pas en entendre parler. Il y a des individus qui se baladent avec des couteaux ou avec une arme à feu et dans ce cas-là, on se retrouve coincé. Les policiers municipaux se sentent dénigrés”, assure-t-il.

 

Après son élection en 2014, Eric Piolle avait annulé la commande des armes à feu.

Et aujourd'hui Julie, policière municipale elle aussi, a l'impression de ne plus faire son métier correctement. “On nous demande simplement de fermer les yeux. La politique de la ville, c’est la verbalisation de véhicules et pas du tout d’aller dans les quartiers s’occuper des problèmes de délinquance”, précise-t-elle.

Un manque d'effectif

À Grenoble, les 93 policiers municipaux sont assistés de 90 caméras de vidéo-protection, Un tiers d'entre elles seraient hors-service.

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Bfmtv.com


Note : Cette ville est évidemment dirigée par un maire de gauche.

Rappels :

Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble revendique publiquement la violation de la loi française pour accueillir les clandestins et provoque le procureur « Condamnez-moi. »

France : pendant que Grenoble subit violences et insécurité, le maire de gauche rappe des « fuck » au volant d’une voiture…

France : Grenoble, ville dirigée par un maire rouge-vert, est devenue un «Chicago français», selon un syndicat policier

Le retour des Khmers rouges ? Le maire de Grenoble veut « dégenrer » les cours des écoles

France. Grenoble : il déambulait avec deux couteaux de cuisine et criait « Allah Akbar »

Grenoble. Un ex-prof de math, né au Maroc, condamné à 2 ans de prison pour apologie du terrorisme

France. Grenoble: Les politiques de gauche détruisent la ville « Plus de 52 ans pour rembourser la dette. »

Grenoble: Les dealers et les immigrés violents hébergés par le maire écologiste. Un restaurant attaqué, les gens forcés à se taire…

Marseille : la police violemment chassée de La Castellane par des dealers (2 policiers blessés)

Hier après-midi, deux policiers ont légèrement été blessés à la tête et au cou à la suite de jets de projectiles au coeur de la cité La Castellane dans le 16e arrondissement. Membres de la Bac, les agents étaient en patrouille dans le quartier pour une mission de lutte contre les stupéfiants.

L’arrivée de renforts a permis l’interpellation d’un homme soupçonné d’être un des auteurs des jets de projectiles. De la résine de cannabis et de la cocaïne ont également été saisis.

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La Provence

Via Fdesouche

Vaud : Un socialiste veut intégrer des étrangers dans la police

Un député demande à ce que les détenteurs de permis C soient acceptés dans les rangs des forces de l’ordre. La pratique n’est en vigueur qu’à Neuchâtel et dans le Jura.

«Plus de diversité dans nos polices»: c’est le titre de la motion déposée ce mardi au Grand Conseil par le député Jean Tschopp (PS). L’élu demande à ce que les étrangers détenteurs de permis C soient autorisés à intégrer les rangs des corps de polices vaudois.

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20min.ch

 


Rappel :

Le chef de l’armée suisse veut une armée ouverte à tous, quelle que soit la religion.

Environ 140 policiers blessés en trois semaines lors de manifestations et de rave parties illégales à Londres

Cenator : Après les manifestations Antifa et Black Lives Matter qui ont fait de nombreux blessés parmi les policiers à Londres, voici le tour des street parties comme prétexte pour attaquer la police.

Cette perte de respect pour la police britannique, armée seulement d’une matraque, réputée dans le monde entier pour son flegme et sa gentillesse, est particulièrement alarmante.

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Une vingtaine de policiers ont été blessés lors d’une fête qui s’est terminée dans la violence à Brixton. Les fêtards ont jeté des bouteilles sur les agents et les ont finalement chassés de la zone. La ministre de l’intérieur, Priti Patel, a parlé de «scènes totalement ignobles».

Sources :

https://www.telegraph.co.uk/news/2020/06/25/dozen-police-officers-injured-brixton-party-ends-violence/

https://www.telegraph.co.uk/news/2020/06/26/police-attacked-illegal-party-notting-hill/

 

 

 

 

 

 

 

USA 2020

La dernière vidéo promotionnelle de One America News Network propose un scénario fictif qui soulève la question :
Quelles mesures faudrait-il prendre éventuellement pour garantir que les forces de l'ordre ne soient pas confrontées à des problèmes de race, d'âge, d'orientation sexuelle, de genre, et que les citoyens qui appellent à l'aide soient traités d'une manière correcte ?

Type au téléphone: J'ai besoin d'aide, quelqu'un s'est introduit dans ma maison par le garage, envoyez-moi la police !

Policière: Quel genre de police ?

Type: Comment, quel genre de police ?

Policière: Il y a de nouvelles directives: on doit être sûr que les agents qu'on envoie ne seront pas vus comme racistes ou discriminateurs. […] Avant de vous envoyer des agents, il faut que je sache de quelle race sont les suspects, leur âge, leur orientation sexuelle, leur genre, s'ils ont un casier judiciaire, s'ils sont sous l’influence de drogues, s'ils ont une arme, si oui laquelle […]

RTS. Affaire Floyd. Attaques contre la police. Ça suffit !

Stop à la chasse aux policiers.

Suite à la mort de Georges Floyd des manifestations et des protestations ont eu lieu dans le monde entier, déchaînant des actes de violence et de haine durant plusieurs semaines. Floyd a été présenté comme un martyr et un héros par des mouvements politiques puis par la presse. Il y a là une inversion totale des valeurs.

Georges Floyd est un criminel qui un jour, déguisé en agent de service public, avec cinq complices (!) munis d’armes à feu, est entré de force dans le domicile d’un couple qui était là avec leur petite fille d’une année. Dans le but de les dérober Floyd a menacé la femme de la tuer en lui pointant son pistolet contre le ventre, avant qu’un de ses complice la frappe à la tête à coup de crosse lorsqu’elle s’est mise à crier. Huit ans auparavant, Floyd était déjà entré de force avec des complices dans le domicile d’un homme seul en le menaçant de mort et en lui pointant dessus son pistolet [1]. Le décrire aujourd’hui comme un martyr et un héros c’est inverser le sens des valeurs.

Quelques jours après la mort de Floyd un homme de trente-cinq ans, père d’une petite fille de six mois, un homme qui se lève tous les matins pour aller travailler, paie ses impôts, a été abattu. Il était policier. Personne n’en a entendu parler.

Les héros sont ceux qui prennent des risques pour protéger la vie des autres, pas les Georges Floyd.

L’affaire Floyd a véhiculé dans le monde entier toute une narration politique totalement contraire à la réalité des faits, une narration orchestrée avec la complicité de la presse. C’est totalement inacceptable.

Car non, si le drame de Floyd est déplorable et condamnable, il n’existe pas aux États-Unis de violence policière systémique et « blanche » contre les noirs, c’est un hoax. C’est même le contraire qui est vrai.

L’instrumentalisation politique qui a été faite de cette affaire et le rôle joué par la presse sont totalement inacceptables. Y compris dans notre pays et particulièrement par la Radiotélévision Suisse Romande.

Les vrais héros qui doivent être mis à l’honneur ce sont les policiers. Pas les Georges Floyd.

Le fact checking qui suit rétablit la vérité.

Michel Piccand

Hoax : Mensonge délibérément fabriqué et propagé par les médias dans le but de manipuler l’opinion publique.

FACT CHECKING

Note. Lorsque les sources ne sont pas expressément citées, les chiffres proviennent tous des statistiques du FBI ou du Département de la Justice américain. Dans leurs statistiques les États-Unis utilisent des classifications raciales et ethniques, principalement les blancs, les noirs, les hispaniques et les asiatiques. Les blancs et les hispaniques sont en général deux groupes séparés, lorsqu’ils sont comptés comme un seul groupe le texte l’indique.

La communauté noire aux Etats-Unis est-elle affectée par une sous-culture de la violence ?

La réponse est malheureusement oui. Les statistiques le montrent sans ambiguïté. Si les noirs représentent environ 13 % de la population ils sont à l’origine de 53 % des homicides et cela sans discontinuité depuis des décennies. Cette violence se retrouve dans toutes les formes d’homicides et est essentiellement intraraciale, sur la période 1975-2006 les victimes noires ont été abattues à 94 % par des noirs.

Les jeunes hommes noirs sont disproportionnellement impliqués dans les homicides comparé à leur poids dans la population. Ils en sont aussi disproportionnellement les victimes.

Le fort taux d’homicide et de criminalité violente parmi les jeunes hommes noirs a des effets désastreux sur la structure de leur communauté. Un nombre important de garçons noirs grandit sans aucunes figures paternelles avec des pères absents ou manquants.

Les noirs sont-ils victimes d’une violence systémique qui s’exercerait contre eux par les blancs ?

La réponse est non. Aux Etats-Unis les meurtres sont essentiellement intra-raciaux. 86 % des victimes blanches ont été tuées par des blancs (qui incluent ici les hispaniques). 94 % des victimes noires ont été tuées par des noirs.

Si l’on prend l’ensemble des crimes violents comptabilisant alors les meurtres, les agressions, les viols, les vols à main armée, et qu’on compare les victimes par groupes ethniques, alors les noirs sont la communauté la moins agressée par d’autres communautés ethniques.

A l’inverse en 2018 les blancs sont le seul groupe ethnique surreprésentés parmi les victimes d’actes violents. En proportion de la population les blancs sont plus souvent victimes de crimes violents que les autres ethnies et par les autres ethnies (NCJ 253043, Criminal Victimization, 2018, BJS).

Les crimes reconnus comme motivés par de la haine raciale, qui représentent une infime proportion de la criminalité totale, montrent que les noirs sont surreprésentés parmi les victimes. 47% des crimes raciaux ont été dirigés contre des afro-américains en 2018, mais parmi les auteurs de crimes raciaux les blancs (comprenant ici les hispaniques) étaient sous-représentés en ayant été dans 54 % des cas les auteurs alors qu’ils représentent ensemble 79 % de la population.

Existe-t-il une violence policière systémique de la part des policiers blancs contre les délinquants noirs aux USA ?

Non, c’est un hoax. Rien dans les statistiques ne permet d’affirmer que les policiers blancs exerceraient systématiquement une violence disproportionnée contre les noirs. Certains chiffres indiquent même le contraire, c’est-à-dire que les délinquants noirs sont d’abord abattus par des policiers noirs, voire que ce sont les blancs qui sont surreprésentés dans les victimes abattues par la police.

Dans les relations faites par la presse le facteur ethnique de la police américaine est la plupart du temps oublié. Aux Etats-Unis tous les policiers ne sont pas blancs, il existe des villes comme Jackson capitale du Mississipi où 85 % des policiers sont noirs.

Si l’on applique les interprétations (simplistes) qui veulent accuser une violence policière blanche contre les noirs en raison de la surreprésentation des noirs tués par la police, alors ces interprétations se retournent aussi contre les policiers noirs et des autres minorités.

A Atlanta, capitale de la Géorgie, la majorité des policiers est noire (58%) et 87 % des personnes abattues le sont aussi. A Miami ce sont des policiers hispaniques et noirs qui abattent des délinquants hispaniques et noirs, les blancs ne représentent que 10 % des policiers et 20 % des délinquants abattus. À Los Angeles ou 2 policiers sur trois sont issus de minorités 85 % des personnes abattues sont issues de minorités et sont principalement hispaniques. A la Nouvelle Orléans 85 % des délinquants abattus sont noirs comme 60 % des policiers. A Baltimore 87 % de délinquants noirs abattus pour 1 policier sur 2 issu de minorité. Chicago 70 % de noirs abattus pour 1 policier sur 2 issu de minorité. Washington DC 85 % de délinquants abattus étaient noirs pour 60 % de policiers noirs.

Une des rares études qui avait été faites dans le passé sur la question et à partir des données 1974-1978 de la police de Chicago, à un moment où 81 % des policiers y étaient blancs, montrait que proportionnellement les policiers noirs abattaient plus de délinquants noirs que les policiers blancs.

Un policier noir était 2.5 fois plus susceptible qu’un policier blanc d’abattre un délinquant noir. Les policiers noirs et hispaniques étaient d’autre part 1.6 et 1.2 fois plus susceptibles qu’un policier blanc de tirer sur un délinquant (Geller and Karales, 1981, T8). De même que si les noirs étaient surreprésentés dans le nombre de délinquants abattus en proportion de leur population, ce sont les blancs qui étaient proportionnellement le plus abattus par 1'000 délinquants violents (id. T3). [2]

Jusqu’en 2019, faute de données suffisantes, il était impossible aux Etats-Unis d’établir des statistiques croisées sur les races et ethnies à la fois des délinquants abattus et des policiers pour l’ensemble du pays. Les études publiées mais reposant sur des données limitées relevaient cependant que rien ne montrait au niveau national que les policiers blancs étaient plus susceptibles que les policiers non blancs d’utiliser la force meurtrière contre les minorités. [3]

Une autre étude partielle trouva une corrélation entre les endroits où les noirs sont surreprésentés dans les tués par la police et le niveau de croyance défavorable aux noirs à cet endroit, mais sans pouvoir établir aucune relation de cause à effet ou d’antécédence entre ces deux variables [4]. La totalité des études partielles disponibles indiquent que rien ne montre une disparité anti-noire dans les tirs fatals et même que lorsque l’on prend pour base de mesure les délinquants violents et non la population totale d’une ethnie alors la surreprésentation des noirs tués disparait et même s’inverse et les blancs sont proportionnellement plus tués. [5]

Le 1er janvier 2019 le FBI a lancé un programme statistique sur cette question (National Use-of-Force Data Collection) de même qu’a été publiée pour la première fois cette année une étude conjointe des Universités du Michigan et de Californie reposant cette fois sur des données étendues à tout le pays.

Les premiers résultats sont sans ambiguïté, il n’y a pas de policiers blancs qui abattraient spécialement des noirs, cela relève du mythe. L’étude a par ailleurs révélé que dans 90 à 95 % des cas le délinquant était en train d’attaquer la police ou des personnes au moment où il a été abattu, et, fait jusqu’ici peu documenté, 50 % des blancs, 20 % des noirs et 30 % des hispaniques abattus étaient atteints de troubles mentaux.

Comme le relève cette dernière étude il n’y a pas de surreprésentation des noirs tués par la police, plus une race à un taux élevé de crimes violents plus elle est susceptible d’être abattue par la police indifféremment de la couleur ou de la race du policier. Rien ne montre que les policiers blancs soient plus susceptibles que les non-blancs de tirer sur des délinquants issus de minorité. Il n’existe aucune preuve de discrimination anti-noirs ou anti-hispaniques, alors même qu’il semble y avoir ici aussi une légère disparité au détriment des délinquants blancs. [6]

À la question donc de savoir s’il existe une violence policière systémique de la part de policiers blancs contre les délinquants noirs aux USA, la réponse est clairement non.

Dans sa discussion l’étude précitée indique en outre que l’augmentation de policiers issus de minorité ne changerait potentiellement rien au nombre et à la race des délinquants tués et que le résultat le plus clair pour obtenir une amélioration ne peut passer que par la réduction du taux de crimes violents.

Cette réduction du taux de crimes violents est un élément essentiel à comprendre dans toute cette affaire, puisque la plus importante mesure de politique pénale de ces dernières décennies susceptible de réduire ce taux de criminalité violente a été signée en 2019 par le président Donald Trump. Alors même, et c’est un comble, que les médias du monde entier l’accusent d’être responsable.

(Voir ci-après les questions sur la règle des Trois coups et sur l’instrumentalisation).

La communauté noire est-elle le groupe le plus à risque de perdre la vie dans une intervention policière ?

Non. Le groupe de population le plus à risque de perdre la vie dans une intervention policière ce sont les policiers eux-mêmes.

En 2019, sur 38 millions de noirs aux USA 250 ont perdu la vie suite à une intervention policière. Mais pour environ 700'000 officiers de police assermentés et ayant le droit d’arrestation, environ 160 perdent la vie chaque année en service, un tous les deux jours. En moyenne un policier par semaine est abattu par un délinquant. Un policier américain a quarante fois plus de chance de perdre la vie qu’un afro-américain. Chaque années 50'000 policiers sont victimes d’agressions et 13'000 sont plus ou moins grièvement blessés. Il faut aussi aller lire les pages de mémorial des policiers abattus aux Etats-Unis. [7]

En 2019 sur 48 policiers abattus, 40 étaient blancs, 7 afro-américains, et 1 asiatique.

Existe-t-il une violence policière systématique et générale aux États-Unis ?

Personne ne peut nier que les interventions de la police américaine peuvent être violentes. De même qu’il existe de toute évidence des abus et des bavures, et aussi parfois une protection des policiers entre eux et par le système judiciaire.

Mais la question de l’incivilité croissante d’une partie de la population américaine est aussi aujourd’hui une des causes importantes des réactions parfois très musclées de la police. Cette incivilité est difficile à mesurer statistiquement. Mais elle se voit dans les attitudes comportementales que chacun peut observer dans les nombreuses vidéos publiées sur les réseaux sociaux (YouTube), les interventions des policiers étant filmées puis diffusées.

Lorsqu’on regarde un certain nombre de ces vidéos on voit assez vite apparaitre des schémas communs de résistance chez les personnes interpellées : la personne interpellée refuse d’obtempérer et de décliner son identité, elle dit qu’elle n’a rien fait, elle crie immédiatement à l’abus policier pour essayer de mobiliser les gens qui se trouvent autour pour qu’ils prennent sa défense ; ce schéma est bien connu des policiers et souvent utilisé par les malfrats qui espèrent ainsi créer du trouble et de la confusion dans l’espoir d’arriver à s’enfuir au milieu du désordre créé. C’est une attitude qui augmente d’autant les difficultés et les risques pour les policiers.

L’incivilité croissante montre qu’aujourd’hui cette forme de résistance s’est répandue de l’adolescent à petites infractions au senior qui conduit sa voiture. L’instrumentalisation politique des questions policières contamine désormais toutes les interventions de police.

Dans le contexte de violence meurtrière particulièrement dangereux auquel doivent faire face les policiers américains, ces pratiques de résistance et de refus d’obtempérer d’une partie de la population a créé des situations de plus en plus dangereuses pour la police, qui se voit elle-même obligée de recourir de plus en plus systématiquement à la force même contre des personnes qui ne sont pas des délinquants dangereux.

Et cette situation ne vient donc pas des policiers mais bien de cette sorte de contre-culture antipolicière de plus en plus généralisée et instrumentalisée. On rappelle que la règle fondamentale (et pénale) de non-violence et de sécurité dans une intervention de police c’est la conscience du citoyen qu’il a l’obligation légale de collaborer et d’obtempérer aux ordres de la police (une obligation qui n’est pas enseignée dans nos écoles).

Le « I can’t breathe » (je ne peux pas respirer) du malheureux Georges Floyd n’est pas nouveau, dans une vidéo type on peut entendre par exemple une jeune femme alcoolisée le prononcer comme un motto avant même d’avoir été maîtrisée, et la vidéo date de deux ans en arrière. Nous sommes ici quasiment face à une sorte de contre-culture anti policière qui s’est généralisée dans certaines parties de la population américaine.

Les actes de résistances aux ordres de la police sont en augmentation constante dans tous les pays occidentaux (+ 60 % en Suisse sur la dernière décennie). Il y a là un changement fondamental dans la culture civile et civique de base d’une partie de la population dans nos sociétés.

Dans un conteste de violence extrême comme aux USA chaque résistance représente un risque vital pour le policier et toute intervention devient alors potentiellement pour lui un risque majeur, l’escalade du rapport de force est garantie. L’incivilité et l’irresponsabilité grandissante de certains groupes de population sont donc aussi une des causes de l’attitude musclée de la police.

Si les policiers peuvent rapidement se montrer musclés ou violents aux USA, dans des circonstances qui normalement ne devraient pas l’être, il y a donc aussi des raisons qui ne sont pas imputables à la police.

Affirmer que les policiers américains seraient systématiquement violents n’est pas la réalité, celui qui prend le risque de refuser d’obtempérer prend alors le risque lui-même d’être considéré comme un individu potentiellement dangereux avec toutes les conséquences que cela suppose.

Certains s’étonnent de l’immobilisation physique immédiate des suspects fréquemment utilisée aux Etats-Unis, mais dans un pays où un policier est tué chaque semaine, où chaque suspect peut potentiellement cacher une arme ou se saisir de celle du policier, aucune autre tactique qu’une immobilisation physique rapide et totale du suspect ne permet de garantir la sécurité des policiers. Il faut donc bien garder tous ces éléments à l’esprit avant de porter des jugements hâtifs.

Existe-t-il une cause spécifique qui expliquerait la violence des rapports entre policiers et délinquants aux USA ?

La réponse est oui. Outre, comme on vient de le voir, la résistance généralisée d’une partie de la population qui ne coopère pas, ainsi que l’extrême violence d’une partie des délinquants qui met en danger la vie des policiers, se pose aussi le problème de la règle dite des « Trois coups tu sors » (Three-strikes law).

Dans certains Etats lorsqu’un délinquant est condamné pour la troisième fois pour un délit ou un crime il peut être condamné à la perpétuité. Le délinquant qui après deux condamnations n’a toujours pas compris est tout simplement « sorti » de la société. Peu importe parfois la gravité du troisième crime ou délit qu’il commet, les modalités varient selon les Etats.

La majorité des Etats ne l’applique que pour les crimes violents à la notable exception de la Californie qui l’applique même aux délits mineurs comme le vol à l’étalage ou la simple possession de marijuana. En 1997, la règle des Trois coups était appliquée en Californie pour des délits sans grande gravité dans plus de 60 % des cas [8]. En 1995 un vétéran qui avait volé 5 cassettes vidéo pour ses enfants a été condamné en Californie à 50 ans de prison parce qu’il avait auparavant déjà été condamné pour cambriolage et transport de marijuana.

La loi des « Trois coups tu sors » a été introduite au niveau fédéral en novembre 1993 par Bill Clinton, lorsque les Démocrates avaient la majorité dans les deux chambres du Congrès. Lors de la première condamnation selon cette loi qui a envoyé un récidiviste noir derrière les barreaux pour le reste de sa vie, le président Clinton a interrompu ses vacances pour venir faire une déclaration publique à la radio et manifester son contentement. [9]

Cette loi a été vue dans un premier temps comme amenant un effet dissuasif et une soi-disant baisse de la criminalité, baisse qui fut ensuite contestée. Certains (dont je suis) pensèrent que cette loi contenait un effet pervers absolument dramatique, la peur de la prison à vie amenant le délinquant à s’armer d’emblée et à ne pas hésiter à tuer toute personne qui s’oppose ou empêche sa fuite. Cette crainte a depuis été confirmée. Une étude de 2015 a révélé que la loi des Trois coups est associée à une augmentation de 33% du risque d'agressions mortelles contre les agents des forces de l'ordre. Et on ne parle pas des civils.

Cette loi est une des causes principales de la violence des rapports entre policiers et délinquants aux USA.

Depuis cette étude, un président a signé la suppression de cette loi des Trois coups sur le plan fédéral. Et ce président s’appelle Donald Trump. Il en a signé le décret et le projet bipartisan en décembre 2018 dans le cadre d’une profonde réforme pénale initiée depuis plusieurs années par des Républicains avec le First Step Act dont le nom de premier pas (first step) indique une volonté politique de faciliter la réinsertion des détenus libérés mais aussi d’en diminuer le nombre, une réforme qui a beaucoup bénéficié à la communauté noire. [10]

En 2019 le taux de personnes condamnées à la prison a été le plus bas depuis 1996. Le taux de personnes noires condamnées le plus bas depuis 30 ans. La plus importante baisse en 2019 de condamnés à plus d’un an de prison a eu lieu en Alabama dans un Etat gouverné exclusivement par des Républicains et dont le gouverneur, lui aussi Républicain, avait en 2007 déjà signé une résolution d’Etat exprimant son "profond regret" pour l'esclavage passé.

Quasiment personne en Europe et en Suisse n’en a entendu parler. La presse a passé la réforme du First Step Act sous silence (préférant disserter sur des tweets que le président Trump n’écrit d’ailleurs pas lui-même) et alors qu’il s’agit d’une des réformes pénales les plus importantes que les Etats-Unis ont prises ces dernières années et qui améliore non seulement la conditions des prisonniers et leur réinsertion mais la protection et la sécurité de l’ensemble des citoyens et des forces de police.

Le tableau ci-dessous du nombre d’incarcérés aux USA parle de lui-même, en rappelant que Trump a commencé son mandat en 2016. Les Démocrates ont eu la majorité dans les deux chambres du Congrès de 2008 à 2010. Depuis 2011 une des deux chambres ou les deux sont contrôlées par les Républicains. Bien que les réformes pénales dont il est ici question passent grâce à des compromis bipartisans, c’est bien sous mandat Républicain que le nombre de prisonniers (et de prisonniers noirs) diminue ces dernières années, et certains représentants noirs au Congrès ne s’y sont pas trompé. (Voir plus loin la question de l’instrumentalisation).

La police aux États-Unis est-elle protégée par la justice ?

Dans une certaine mesure oui. Depuis 1967 les policiers américains bénéficient d’une « immunité qualifiée » contre les poursuites civiles (dommages et intérêts) tant que leurs actes ne sont pas reconnus clairement illégaux, et dans le droit américain cette définition laisse des marges abyssales d’interprétation.

Ainsi il est par exemple clairement illégal qu’un chien policier morde un suspect qui se rend en étant couché par terre, mais n’est pas clairement illégal lorsque le suspect se rend en restant seulement assis et en levant les mains, l’illégalité de la morsure devant alors être établie par la victime ce qui peut être extrêmement difficile puisque tout son comportement entre en jeu. Les critiques de « l’immunité qualifiée » disent que c’est une pratique qui laisse la porte ouverte aux brutalités policières.

Mais ici aussi on se gardera de tout jugement hâtif, spécialement dans un pays où les dommages et intérêts peuvent être astronomiques et où il n’est pas rare de voir des personnes chercher à se mettre elle-même en situation de victimes dans l’espoir de s’enrichir en touchant des indemnité élevées.

En matière de police il suffit de regarder le nombre de vidéos d’interpellation ou c’est le suspect ou la personne contrôlée qui visiblement cherche la confrontation et provoque les réactions musclées de la police, par exemple des suspects qui crient ne me touchez pas ou lâchez-moi, alors que la police n’a encore procédé à aucun contact physique.

A l’inverse, il est fréquent de voir des interpellations où le policier demande à la personne contrôlée s’il le trouve « rude » » c’est-à-dire excessif. Les policiers semblent avoir une véritable hantise de cette problématique qui rend extrêmement difficile et compliqué leur travail. Cette façon de demander s’ils sont excessifs répond aussi au besoin des policiers de se prémunir contre toute attaque en justice ultérieure puisque leurs interventions sont en principe filmées et enregistrées par leurs caméras de corps BWC (Body Worn Camera).

N.B. Dans l’intervention contre Georges Floyd les policiers portaient une BWC et étaient en outre filmés par des passants. Ce qui exclut techniquement que ces policiers aient intentionnellement voulu ou accepté de donner la mort à Georges Floyd. A ce que l’on sache les personnes qui tuent délibérément ne le font pas lorsqu’elles portent des caméras qui enregistrent le moindre de leurs gestes et leurs paroles et qui au surplus savent qu’elles sont en plus surveillées par les caméras de rues et filmées pas des passants.

L’affirmation selon laquelle Georges Floyd aurait donc été délibérément tué est totalement contraire à la réalité visible par chacun, elle a néanmoins été largement propagée à travers le monde entier par la presse et on mesure donc ici une partie de la portée du problème. (Voir ci-après la question de l’instrumentalisation).

On relève en outre que l’intervention contre Floyd ne peut être traduite comme un excès de policiers blancs sur un noir, puisque si le policier qui posait le genou sur son cou a été mis en accusation principale par la justice et par la presse, il apparait aussi que si l’asphyxie est bien la cause de son décès (ce qui a l’heure d’écrire ces lignes est encore contesté) alors le poids du policier de couleur sur son torse a au moins eu un effet aussi important que le genou sur le cou, puisqu’il empêche le diaphragme, principal muscle servant à la respiration, de fonctionner normalement. Si l’on considère que Georges Floyd était encore capable de parler, qu’à un moment on le voit même lever son cou, alors c’est probablement plus le poids sur le diaphragme que le genou sur le cou qui a pu diminuer son fonctionnement pulmonaire. Ceci dit avec la réserve que l’intervention était sous la responsabilité de l’officier en chef qui était celui qui appliquait le genou et qui avait le pouvoir de décision. Il ressort toutefois que parler dans ce contexte de violence policière spécifiquement blanche et raciste à l’encontre d’un noir est totalement infondé.

Existe-t-il un profilage racial de la part de la police ?

La réponse est à la fois oui et non. Lorsqu’un policier décide de procéder à un contrôle la couleur de la personne ne devrait pas intervenir comme seul critère, lorsque c’est le cas le policier est alors accusé de délit de faciès. Mais les débats sur ces questions sont largement hypocrites. En effet, comment ferait un policier pour ignorer la couleur d’une personne lorsqu’il sait que statistiquement la communauté dont fait partie cette personne est surreprésentée dans la criminalité.

La discrimination visuelle est inévitable dans le travail policier. La police contrôle par exemple plus les jeunes hommes que les hommes de plus de 50 ans parce qu’elle sait que les hommes jeunes sont plus susceptibles de violer la loi. La police est obligée de faire des choix et il serait absurde d’exiger qu’elle contrôle plus d’hommes de 50 ans pour ne pas faire de discrimination.

Aux Etats-Unis pour les derniers chiffres disponibles, 2015, la police a contrôlé (initié le contact avec) les blancs, les noirs et les hispaniques à proportions strictement égales. Environ 11.2 % de la population blanche a été contrôlée par la police, comme 11.3 % de la population noire et 9 % des hispaniques (chiffre hispanique incertain). Dans 2.4 % des contrôles les blancs ont été menacés ou se sont vu appliquer l’usage de la force par la police, contre 5.2 et 5.1 % des cas pour les noirs et les hispaniques.

Dans les contrôles routiers la proportion des fouilles et arrestations ont été quasi identiques pour les blancs et les noirs et pourtant, et bien que les contrôles soient effectués tant par des policiers blancs que noirs ou issus de minorité, 89 % des blancs ont estimé que le comportement de la police avait été approprié contre seulement 59 % des noirs, on ne peut ici exclure que la perception des noirs soit biaisée. Lorsque le contact avec la police est initié par le citoyen (requête, demande d’aide ou d’intervention) le taux de satisfaction répondu par les citoyens est strictement identique pour les blancs et les noirs. [11]

En Suisse, puisqu’il n’existe pas de statistiques ethniques ou raciale, il est impossible d’avoir une vue réelle de la situation. Les études – si l’on peut les appeler ainsi – se fondent sur des récits (subjectifs) et peu nombreux de particuliers collectés par des organisations fortement politisées. Ces organisations prétendent qu’il existe une tendance à l’augmentation des contrôles d’identité à l’égard des personnes paraissant être d’origine étrangère ou étant de couleur, mais le nombre de ces personnes a aussi fortement augmenté en Suisse ces dernières années de même que leur nombre résidant de manière illégale sur le territoire.

Si l’on prend en compte le nombre de sans-papiers résidant illégalement en Suisse on peut clairement douter que la police pratique le délit de faciès. Si les personnes de couleur ou étrangère se plaignent d’un délit de faciès alors elles devraient commencer par demander que les lois migratoires soient strictement appliquées pour ne pas créer de confusions et ainsi en appeler aussi à leur responsabilité communautaire.

Y-a-t-il une instrumentalisation politique de la question policière et raciale (et de l’affaire Floyd) aux États-Unis ?

La réponse est clairement oui. Plusieurs éléments importants le montrent.

2020 est une année d’élection présidentielle aux USA et le vote de la communauté noire pèse son poids dans la balance. Trump a gagné l’élection de 2016 grâce à de grands électeurs qui furent élus avec des avances de voix parfois peu marquées (Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Floride) dans des États où la communauté noire est nombreuse. Les électeurs noirs qui avaient porté Obama au pouvoir en 2008 et 2012 puis s’étaient désistés de 765'000 voix en 2016 pourraient faire la différence en 2020. L’opinion et la mobilisation de la communauté noire sont donc cruciales. Ce n’est donc pas un hasard si les insinuations incessantes de racisme contre le président Trump inondent la presse et sont tous les deux jours dans la bouche des Démocrates.

Le problème pour les Démocrates, contrairement à ce que raconte la presse, c’est que le président et l’administration Trump et les Républicains ont considérablement travaillé pour améliorer la condition des noirs durant son mandat, notamment avec la suppression de la loi des Trois coups et les réformes pénales. Tandis qu’à l’inverse le concurrent Démocrate Joe Biden, qui fut le père de cette sinistre loi des Trois coups et de la très dure réforme pénale qui l’accompagnait, est accusé aujourd’hui d’avoir été l’architecte de l’incarcération en masse des délinquants noirs.

En septembre 1989, Joe Biden, alors à la tête de la Commission judiciaire du Sénat avait publiquement interpellé Georges Bush et influencé la réforme en exigeant qu’elle soit durcie, et aille plus loin et vise beaucoup plus d’incarcérations, ce qui dans le contexte de l’époque visait majoritairement les noirs. [12]

On comprend ainsi que le 22 avril dernier l’élu au Congrès Vernon Jones, noir et Démocrate, représentant la Virginie, ait déclaré publiquement qu’il soutiendrait la réélection de Donald Trump !

Sa déclaration a déclenché un tollé chez les Démocrates, des attaques et des pressions pour qu’il démissionne du parti. La presse lui ayant demandé de s’expliquer, voici ses réponses.

« C'est très simple pour moi. La gestion de l'économie par le président Trump, son soutien aux universités historiquement noires et ses initiatives de justice pénale m'ont amené à approuver sa campagne. »

« Lorsque vous regardez les taux de chômage chez les Noirs américains avant la pandémie, ils étaient à des niveaux historiquement bas. C’est juste un fait. »

« Donald Trump a fait plus pour les Noirs américains que tout autre président de l'histoire moderne. Un «raciste» ferait-il cela ? ».

« J’ai apporté mon soutien au gars Blanc (Donald J. Trump) qui a laissé les Noirs sortir de prison, et eux (les Démocrates) ils soutiennent le Blanc (Joe Biden) qui a mis les Noirs en prison ». [13]

Depuis le début de son mandat Trump est par ailleurs le président qui a débloqué les plus importants montants de financements pour les universités historiquement noires, plus qu’Obama et 4 fois plus que l’administration Clinton.

La question raciale et policière, celle du traitement policier et pénal de la communauté noire, les avancées amenées sur plusieurs plans à la communauté noire par Trump sont au cœur de l’élection 2020. Le terrible drame de Georges Floyd a donc été utilisé par les Démocrates comme une occasion pour tenter de retourner une situation très défavorable à Joe Biden. Au vu de ce qui a été dit sur l’inexistence d’une violence systémique policière blanche contre les noirs l’instrumentalisation de la mort du pauvre Floyd saute aux yeux.

D’autres éléments confirment cette instrumentalisation politique. Le fait que Black Lives Matter qui a appelé aux émeutes fonctionne avec les mêmes circuits de financement que le parti Démocrate et qu’il soit porté fiscalement par une organisation proche des Démocrates. De même le silence de l’autorité morale que représente l’ancien président Obama qui s’est abstenu d’appeler à l’arrêt des violences et des pillages, ne cessant au contraire de souligner dans ses discours l’importance de cette révolte pour marquer les esprits et pouvoir la transformer ensuite dans les urnes. S’y joint l’incessante volonté de la presse à vouloir imputer l’exacerbation des violences à Trump alors qu’il n’a aucun pouvoir sur la police qui ne relève pas de la compétence de l’Etat fédéral, et qui au surplus a plusieurs fois appelé lui à la coopération plutôt qu’à la confrontation, appels qui ont aussi été passés sous silence par les médias.

Cette instrumentalisation est probablement historique. Alors que la mort de Georges Floyd, pour brutale et inacceptable qu’elle soit, n’en était pas moins un fait particulier, elle a été répandue et diffusée tout autour de la planète par les médias qui ont fait croire à l’ensemble de leurs lecteurs que la police américaine est blanche et profondément raciste, de même que le président Trump, toutes choses comme on vient de le voir qui sont parfaitement contraires à la vérité.

Il y a là de sérieuses et très inquiétantes questions à se poser sur le pouvoir d’une presse mondiale qui arrive à faire croire aux gens et à l’opinion publique exactement le contraire de la réalité. La manipulation de l’information comme problème majeur de ce début de XXIe siècle trouve ici un point d’acmé absolument inacceptable.

Existe-t-il une instrumentalisation politique de cette question en Suisse ?

Oui. On peut d’emblée dire qu’elle est évidente. Il suffit de constater que les faits qui ont été présentés par la presse helvétique l’ont été de manière totalement unilatérale, rien des chiffres et des réformes pénales montrés dans ce fact checking n’a été porté à la connaissance de la population suisse, l’information a été massivement biaisée.

Si l’on regarde d’autre part le contexte de la Suisse et la nature même de cette instrumentalisation qui consiste à faire croire à un racisme systémique blanc et policier à partir d’un cas particulier, dont le racisme n’existait pas, alors bien sûr qu’il y a aussi instrumentalisation en Suisse.

L’utilisation émotionnelle du drame de Georges Floyd pour faire croire qu’un cas particulier est une généralité ou serait aussi répandu en Suisse, n’est rien d’autre que de faire passer trompeusement une idée fausse dans l’esprit des gens pendant que leur esprit critique est submergé par l’émotion. C’est une manipulation de base de toute instrumentalisation. Appelez à l’émotion des gens et vous leur ferez croire tout ce que vous voulez, c’est bien connu. L’usage en devient si fréquent en Suisse ces dernières années qu’on se demande comment une partie de la population ne s’en aperçoit toujours pas.

S’il faut rappeler que l’histoire des noirs aux Etats-Unis et dans certains pays coloniaux est extrêmement douloureuse en raison de l’esclavage passé, mais aussi en raison d’une discrimination sociale persistante et réelle dont les causes peuvent également être imputées à ces communautés elles-mêmes, il faut aussi rappeler que la communauté de couleur en Suisse est issue d’une migration économique, volontaire, et récente, et que les noirs en particuliers sont un groupe de population qui reçoit plus que d’autre des aides sociales dans notre pays. Venir affirmer et revendiquer politiquement aujourd’hui une discrimination systémique et institutionnelle (Black Lives Matter suisse, RTS, 12h45, 10.06.2020) historique et maintenant policière des noirs en Suisse et dire qu’ils sont spécialement maltraités est particulièrement inapproprié, voir choquant par l’ingratitude qu’elle suppose envers la société d’accueil.

Que la mort de Georges Floyd soit inacceptable est une évidence, qu’elle doive être sanctionnée – et elle le sera – l’est aussi. Porter Georges Floyd en héros ou martyr de la question raciale en Suisse, comme l’a fait la presse main stream n’est pas acceptable. Le contexte de la Suisse n’a rien à voir avec celui des États-Unis.

Vouloir importer la question raciale américaine (voir la question raciale de la France) en Suisse est une manipulation de la réalité historique de notre pays qui n’est pas acceptable, d’autant qu’une telle importation est le fait de partisans politiques qui instrumentalisent systématiquement la défense de minorités au détriment de la défense de l’intérêt commun et général depuis plusieurs années. Importer l’idée de racialisme systémique en Suisse porte atteinte à l’équilibre du pays et amène le communautarisme, il introduit la division raciale comme un motif supplémentaire de division politique dans le pays.

L’instrumentalisation de la question dans le contexte suisse est évidente. L’affirmation au cœur de la lutte antiraciste, qui est de dire que celui qui ne défend pas les noirs est du côté des oppresseurs, est ensuite dérivée pour pouvoir l’assimiler à la question migratoire, ou l’affirmation devient, qui est contre la migration est du côté de l’oppresseur.

Alors que la migration en Suisse pose des problèmes graves de structures, de macroéconomie, d’environnement, de culture sociétale, que la migration est en passe de faire perdre aux Suisses leur souveraineté, la mort de Georges Floyd, la douleur des gens de couleur, toute l’émotionnalité qu’ils véhiculent, est utilisée pour tenter d’influencer une question politique et une votation migratoire à venir qui en Suisse n’a rien à voir. C’est inacceptable.

Se saisir de la mort d’un homme pour tenter d’influencer une votation politique qui n’est en rien impliquée dans la mort de cet homme est particulièrement odieux.

La RTS s’en est-elle prise particulièrement à la police ?

La RTS, comme les autres médias mainstream a totalement biaisé la relation des faits sans ne rien montrer de ce qui est dit dans ce fact checking. Et sans surprise devrait-on dire.

Le présentateur du journal principal de la RTS, Philippe Revaz, avait déjà fait l’objet de plainte pour désinformation lorsqu’il était correspondant aux États-Unis. Plainte que l’autorité de surveillance a botté en touche en jouant sur les mots et en refusant de constater que les affirmations et les amalgames de Revaz selon lesquels les crimes racistes avaient augmentés aux USA à cause de Donald Trump étaient faux, une étude sur la question, conduite par un Démocrate, ayant démontré que ces crimes avaient commencé avant son élection et qu’ils étaient liés aux attentats terroristes islamistes d’alors.

Ce n’est un secret pour personne que la RTS reprend systématiquement tout le discours Démocrate et anti Trump sans aucune nuance et de manière partisane et le propage en Suisse par ses journalistes récidivistes et intouchables.

On laisse au lecteur le soin de chercher le nombre de défenses de la police que la RTS a mise en avant durant l’affaire Floyd, et de le comparer au nombre de reportages portant le discours de Black Lives Matter et du parti Démocrate et de soi-disant violences policières et blanches. C’est sans appel.

Comme tous les autres médias main stream, la RTS ne cesse de focaliser à répétition sur des violences policières qui ne sont que des cas particuliers, tout en passant sous silence la violence générale des délinquants qui a été montrée dans ce fact checking. Elle a fait de même en montrant à foison des protestations pacifistes mais en passant largement sous silence les inacceptables pillages et déchainements de violence qui ont eu lieu. Le biais et la manipulation sautent aux yeux.

Pour un média que les citoyens ont l’obligation de payer c’est un véritable scandale.

Une telle manipulation des faits devrait amener des interpellations politiques sur la façon dont les journalistes de la RTS font leur métier. Leur manipulation de l’information au moyen du média public est inacceptable. Ils doivent maintenant expliquer comment ils font pour propager l’idée que la police aux États-Unis serait par essence raciste et blanche et viserait spécifiquement les noirs alors que c’est un hoax.

[© mp/Obs.CH 2020]

NOTES

[1]

The State of Texas vs. Georges Floyd. Criminal Record.

https://thecourierdaily.com/wp-content/uploads/2020/06/george-floyd-criminal-record-3.jpg

https://thecourierdaily.com/wp-content/uploads/2020/06/george-floyd-criminal-record-4.jpg

[2]

William A. Geller, Kevin J. Karales, Shootings of and by Chicago Police: Uncommon Crises--Part I: Shootings by Chicago Police, 72 J. Crim. L. & Criminology 1813 (1981).

https://scholarlycommons.law.northwestern.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=6284&context=jclc

[3]

Do White Law Enforcement Officers Target Minority Suspects? Charles E. Menifield, Geiguen Shin, Logan Strother, 2018.

[4]

Disproportionate Use of Lethal Force in Policing Is Associated With Regional Racial Biases of Residents, Hehman, Flake, Calanchini, 2017.

[5]

Is There Evidence of Racial Disparity in Police Use of Deadly Force? Analyses of Officer-Involved Fatal Shootings in 2015–2016, Joseph Cesario, David J Johnson, William Terrill. 2018.

https://www.semanticscholar.org/paper/Is-There-Evidence-of-Racial-Disparity-in-Police-Use-Cesario-Johnson/e5656cb73289baa9458ae8d1dd414e33b77f79fc

[6]

Officer characteristics and racial disparities in fatal officer-involved shootings. David J. Johnson, Trevor Tress, Nicole Burkel, Carley Taylor, Joseph Cesario. 2019, How to Calculate Racial Disparities in FOIS, 20,23,25.

https://www.pnas.org/content/116/32/15877

Discussion. Officer characteristics and racial disparities in fatal officer-involved shootings. David J. Johnson, Trevor Tress, Nicole Burkel, Carley Taylor, Joseph Cesario. 2019.

« La crainte que des officiers blancs tuent de manière disproportionnée les minorités raciales peut avoir des effets puissants sur la légitimité de la police. En utilisant une base de données complète du FOIS en 2015, la race, le sexe ou l'expérience des officiers n'ont pas prédit la race d'une personne mortellement abattue au-delà des relations expliquées par la démographie du comté. (…)

Nous n'avons trouvé aucune preuve de disparité anti-noire ou anti-hispanique dans l'utilisation de la force par la police dans toutes les fusillades, et, le cas échéant, nous avons trouvé des disparités anti-blanches lors du contrôle des crimes spécifiques à la race. Bien que la disparité raciale varie selon le type de tir, aucun type de tir n'a montré de disparité anti-noire ou hispanique significative. L'incertitude entourant ces (dernières) estimations met en évidence la nécessité de disposer de davantage de données avant de tirer des conclusions sur les disparités dans certains types de tirs. »

[7]

Officer Down Memorial Page

https://www.odmp.org/

[8]

Stanford Law and Policy Review. 65 (1999-2000) Striking out: The Failure of California's Three Strikes and You're out Law.

[9]

Déclarations de Bill Clinton à la radio.

"Jusqu'à cette semaine, Thomas Farmer (NDT un noir) avait été un cas d'école de ce qui ne va pas avec notre système de justice pénale", a déclaré le président. Il a ensuite récité la litanie des crimes de M. Farmer, concluant : "Pas étonnant que les Américains respectueux des lois en aient assez d'un système qui permet à trop de criminels de carrière de sortir de prison sans frais."

M. Clinton a promis plus tard : "Thomas Farmer a été le tout premier criminel de carrière que nous avons mis de côté dans le cadre des" trois coups tu sors ". Mais il ne sera pas le dernier. "

In for Life: The Three-Strikes Law -- A special report.; First Federal 3-Strikes Conviction Ends a Criminal's 25-Year Career. Sept. 11, 1995. The New-Yok Time.

https://www.nytimes.com/1995/09/11/us/for-life-three-strikes-law-special-report-first-federal-3-strikes-conviction.html?pagewanted=all&src=pm

[10]

https://www.bop.gov/inmates/fsa/index.jsp

« Cette loi (NDT le First Step Act) a supprimé la disposition relative aux peines de réclusion à perpétuité pour les « trois coups » pour certaines infractions, élargi le pouvoir discrétionnaire des juges en matière de détermination de la peine pour les crimes non violents, et plus encore. »

ACHIEVING LANDMARK JUSTICE REFORMS: President Donald J. Trump championed the First Step Act, delivering the largest reform of our justice system in years.

https://www.whitehouse.gov/briefings-statements/president-donald-j-trump-championed-reforms-providing-hope-forgotten-americans/

En avril 2019 mois du First Step Act, le président Trump a annoncé que la prochaine priorité de la justice pénale pour son administration serait un Second Step Act visant à atténuer les obstacles à l'emploi pour les personnes anciennement incarcérées.

Remarks at a Prison Reform Summit and First Step Act Celebration April 1, 2019

https://www.govinfo.gov/content/pkg/DCPD-201900200/pdf/DCPD-201900200.pdf

[11]

BJS Contacts Between Police and the Public, 2015, NCJ 251145

https://www.bjs.gov/content/pub/pdf/cpp15.pdf

[12]

Senator Joe Biden (D-DE) responded to President George H.W. Bush’s speech on an anti-drug plan.

Min 2 : 16

https://www.c-span.org/video/?8997-1/democratic-response-drug-policy-address

[13]

https://www.ajc.com/blog/politics/georgia-democratic-lawmaker-endorses-trump-presidential-bid/dpqTbn2pBPIivHNgPdNSdN/

https://www.ledger-enquirer.com/news/state/georgia/article242197361.html

https://twitter.com/RepVernonJones

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Arrestation en Californie, aucun blanc n’est présent.

Les policiers, confrontés aux émeutiers, pouvaient-ils faire autrement ? (dossier)

Le lieutenant du NYPD s'excuse de s'être agenouillé aux côtés des manifestants pour George Floyd

Par Tina Moore, Amanda Woods et Aaron Feis, 11 juin 2020

Un lieutenant du NYPD de Manhattan s'est excusé auprès de ses collègues du département après s'être agenouillé aux côtés des manifestants pour George Floyd - leur disant que "le flic en moi a envie de se botter le cul".

Dans un courriel du 3 juin obtenu par le Post, le lieutenant Robert Cattani du Midtown South Precinct a écrit qu'il avait perdu le sommeil à cause de l'horrible décision prise de "céder aux demandes d'une foule de manifestants".

Cattani est un des policiers (au moins quatre) qui se sont soumis au slogan des manifestants "NYPD, take a knee" lors de la manifestation du 31 mai à Foley Square (au bas de Manhattan).

Ce geste symbolique contre la discrimination raciale est devenu célèbre quand l'ancien stratège des 49ers de San Francisco, Colin Kaepernick, s'est agenouillé pendant l'hymne national.

Le mois dernier, il a pris encore une nouvelle signification lorsqu'un policier blanc de Minneapolis a été vu, sur une vidéo, le genoux sur le cou de Floyd peu avant sa mort. Cette vidéo a suscité une indignation, et une protestation, généralisée.

Dans son courriel, Cattani a déclaré qu'il avait agi ainsi pour tenter d'apaiser la foule.
"Les conditions précédant la décision de s'agenouiller étaient très difficiles car nous étions au centre de la scène avec toute la foule qui criait des slogans", a-t-il écrit.
"Je sais que j'ai pris la mauvaise décision. Nous ne savions pas comment les manifestants auraient réagi si nous ne l'avions pas fait et nous essayions de réduire toute violence supplémentaire".

Selon la police, dans toute la ville, du 31 mai au 1er juin, environ 250 personnes ont été arrêtées et sept policiers ont été blessés, mais on ne sait pas exactement combien de ces arrestations et de ces blessures étaient liées à la manifestation de Foley Square.

"J'ai pensé qu'un manifestant, ou un émeutier, qui verrait cela, réfléchirait peut-être à deux fois avant de se battre ou de blesser un flic", a écrit M. Cattani.
"J'avais tort. Du moins, c'est ce que je me suis dit lorsque nous avons pris cette mauvaise décision. Je sais que c'était mal et que j'en serai honteux et humilié pour le restant de ma vie".

Des sources policières ont exprimé leur soulagement de voir que M. Cattani s'était excusé mais elles se sont interrogées sur ce qu'il pensait tout d'abord.
"Je suis content qu'il ait renié son geste, parce que vos agents se battent contre ces types et c'est ce que vous faites en signe de respect ? Ne montrez jamais votre faiblesse", a déclaré une personne de la police.
"Vous l'avez fait pour apaiser ces gens qui n'avaient de toute façon aucun respect pour vous."

Plusieurs autres policiers se sont agenouillés lors des manifestations qui ont eu lieu dans toute la ville pendant les troubles - notamment le chef de département Terence Monahan, le plus haut gradé des agents en uniforme de la police de New York - et ils ont reçu les éloges du commissaire de police Dermot Shea et du maire Bill de Blasio.

Cependant, Cattani regrette maintenant de ne pas être resté debout.
"J'ai passé la première partie de ma carrière à m'efforcer de me construire une réputation de bon flic", écrit-il. "J'ai jeté tout ça à la poubelle ce dimanche 31 mai."
Il a néanmoins condamné les actes du désormais ex-policier de Minneapolis, le sergent Derek Chauvin – actuellement – qui a maintenu Floyd à terre.
"Nous savons tous que ce qu’a fait ce *** à Minneapolis était une erreur", a écrit Cattani.
"Pourtant, nous ne condamnons pas les erreurs des autres agents. Je ne blâme personne d'autre que moi pour ne pas avoir tenu bon."

Contacté par téléphone, Cattani a renvoyé les questions au service de presse du NYPD.
Le NYPD a refusé de commenter.

Source et liens: https://nypost.com/2020/06/11/nypd-lieutenant-apologizes-for-kneeling-alongside-protesters/

***

Pour Carlson Tucker, s'agenouiller ne sera jamais suffisant pour les émeutiers.
Pourquoi les Américains capitulent-ils devant les foules violentes ? Parce qu'on leur a dit de le faire !

Lien vers la vidéo: Tucker: Kneeling will never be enough for the mob

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Dans ce contexte, nous remettons également en cause la police suédoise, qui a délégué une policière blanche et blonde pour s'agenouiller face à une foule d'Antifa excitée. Lorsqu'elle se relève, les manifestants la prennent dans leurs bras et elle a l'air de pleurer d'émotion, d'être l'objet de cette effusion d'amour antiraciste partagé. Et ceci en pleine pandémie, sans la moindre protection. Il se peut que cette policière ait tellement intériorisé la culpabilité de sa blancheur qu'elle ait fait son geste volontairement, mais il est également possible qu'elle ait dû se faire violence pour se jeter devant cette foule et que ce soit pour cette raison qu'elle n'a pas pu retenir ses larmes. Les émotions sont difficiles à interpréter dans les circonstances où le faux-self doit dominer pour se préserver.

*****

Partout durant les émeutes, les policiers paient un lourd tribut. Rien qu’à Chicago, 130 policiers ont été blessés en trois jours

Le 8 juin, un décompte informel montre que 17 personnes sont mortes aux USA dans des incidents liés aux troubles qui ont suivi la mort de Floyd

Policière très grièvement blessée en chutant de son cheval :

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Bruxelles (attention, image violente) :

Londres :

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Attention, les scènes peuvent choquer!

Plus de 100 personnes ont été arrêtées lors d'un affrontement entre les militants Black Lives Matter et les policiers du quartier des monuments.
-14 juin 2020

***

Pour le chef du parti Brexit, Nigel Farage, le responsable de l’anarchie et des destructions en cours n'est pas la police mais la faiblesse du gouvernement de Boris Johnson.

Nigel Farage: "Un leadership doit être capable de se tenir debout, d’être courageux et prendre des décisions difficiles." C’est le "vide de leadership" qui est responsable de l'anarchie qui fait rage dans les rues de Londres.
"C'est sous sa direction que nous avons vu la foule faire la loi dans les rues de Londres".  "Le Premier ministre britannique Boris Johnson sera jugé comme 'un des dirigeants les plus faibles' des temps modernes, à moins qu'il ne mette rapidement fin à la "loi de la populace dans les rues de Londres."

Plus de 100 personnes ont été arrêtées au cours d'une journée de troubles dans le centre de Londres ce week-end, la police luttant pour garder séparés les manifestants antiracistes et les opposants aux pillages, dits « militants d'extrême droite », qui ont essayé de protéger des statues.

En réponse aux troubles, M. Johnson a tweeté : "La brutalité raciste n'a pas sa place dans nos rues. Quiconque attaque la police sera traité avec toute la force de la loi. Ces marches et protestations ont été détournées par la violence et violent les directives actuelles. Le racisme n'a pas sa place au Royaume-Uni et nous devons travailler ensemble pour que cela devienne une réalité."

Farage vient de perdre son travail à la télévision après avoir comparé les émeutiers qui ont détruit des statues historiques avec les talibans.

lien vers la vidéo:

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Une manifestation Black Lives Matter tourne à l'émeute, pillages à Santa Monica - Los Angeles : la police est totalement dépassée !

(sous-titres en français disponibles)

https://www.youtube.com/watch?v=ZboJLBtoaV0

À Chicago, les policiers sont tenus responsables des pillages. Quatre policiers étaient censés tenir tête à la meute des pilleurs !

CBS 2 (une télévision pro-Démocrates) rapporte que des agents ont été vus en train de faire la sieste, de se prélasser, de faire des pop-corns et de préparer du café dans le bureau du député américain Bobby Rush, alors que des pillages étaient en cours dans le centre commercial voisin, selon la maire de Chicago, Lori Lightfoot, qui promet des sanctions. Lori Lightfoot est une femme politique et procureure américaine, maire de Chicago depuis 2019. Elle est la première maire homosexuelle et la première femme maire noire de la ville.

(sous-titres en français)

source 2: https://www.foxnews.com/us/chicago-mayor-lightfoot-video-police-relaxing-popcorn-near-riots

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Le chef de la police de Webster (Massachusetts), Michael Shaw, à plat ventre avec les manifestants :

https://www.youtube.com/watch?v=43DD6kVsQLE

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Le président d'un syndicat de police fait un discours enflammé sur le climat "anti-flic" qui se développe :

Un haut policier de New York accuse la presse de "diffamer" les policiers.

Michael O'Meara, président d'un syndicat de police de l'Etat de New York, s'est adressé aux médias lors d'une conférence de presse mardi, dans des propos qui ont été critiqués comme étant hypocrites et sans nuances.

"Arrêtez de nous traiter comme des animaux et des voyous. Et commencez à nous traiter avec un peu de respect", a déclaré M. O'Meara aux journalistes lors de la réunion de New York. Il a ajouté : "On ne nous a pas donné la poarole. On nous a vilipendés. C'est dégoûtant".

Lors de la conférence, O'Meara - debout devant une rangée d'hommes qui semblaient être pour la plupart des hommes blancs portant des masques - s'est opposé aux nombreux Noirs américains qui ont déclaré publiquement à la suite du meurtre de George Floyd qu'ils avaient peur des forces de l'ordre.

"Nous avons tous lu dans le journal toute la semaine que dans la communauté noire, les mères ont peur que leurs enfants soient tués poar un flic en rentrant de l’école", a dit M. O'Meara. "Dans quel monde vivons-nous ? Cela n'arrive pas. Cela n'arrive pas !"

Si, cela arrive. Le risque d’être tué par balle par un policier était beaucoup plus élevé chez les Noirs américains que chez toute autre race ou ethnie, rapporte le département de recherche de Statistica, en chiffres compilés entre 2017 et 2020. Malgré cela, les procès et les condamnations de policiers dans ces affaires sont rares.

Néanmoins, O'Meara est allé jusqu’à dire que ce sont les policiers qui sont les victimes. "Tout le monde essaie de nous faire honte. Les législateurs. La presse. Tout le monde veut que nous ayons honte de notre métier", a-t-il brandir, avant de brandir un insigne de la police. "Vous savez quoi ? Ceci n'est pas terni par quelqu'un de Minneapolis. Notre badge brille et ceux des autres policiers aussi.

https://www.advocate.com/crime/2020/6/09/ny-police-boss-stop-treating-us-animals-and-thugs

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Et voici le message de Marjorie Greene, candidate républicaine à la Chambre des représentants pour la Géorgie,  face aux menaces de Black Lives Matter :

https://www.youtube.com/watch?v=_CCZ-_tLSTw

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Partout dans les États Démocrates, le démantèlement de la police est envisagé.

"Defunding the police" : se dirige-t-on vraiment vers un démantèlement de la police à Minneapolis ?

https://www.lci.fr/international/defund-the-police-mort-de-george-floyd-etats-unis-se-dirige-t-on-vraiment-vers-un-demantelement-de-la-police-a-minneapolis-2156025.html

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                                 Que signifie « defund the police » ?

Où commence la lâcheté des forces de l’ordre, où faut-il applaudir leur courage, combien de policiers se sont-ils soumis à contre-cœur au chantage des Black Lives Matter pour préserver la paix de leur communauté, éviter que les émeutes n’aggravent encore la situation ou simplement défendre leur peau et protéger leur famille des représailles ?

Les réponses ne sont pas simples, mais ce qui est certain que c’est un chapitre très douloureux de la démocratie, de l’histoire des États-Unis et de toute sa police.

Voici un résumé de l’analyse de Carlson Tucker, un éditorialiste chez Fox News, qui met en évidence le fait que Black Lives Matter est devenu maintenant un parti politique, ce qui représente une prise de pouvoir non démocratique aux conséquences imprévisibles.

Tucker explique que des  procureurs généraux, des célébrités de Hollywood, des députés démocrates comme Nancy Pelosi sont favorables aux revendications de Black Lives Matter :  « defund the police ».
Beaucoup d’agents fédéraux du FBI ont montré une totale soumission à cette idéologie révolutionnaire.

« Defund the police », définancer la police, c’est une revendication des manifestations de Black Lives Matter qui balaient les villes de gauche aux États-Unis. Définancer la police, est-ce que cela signifie la supprimer ou la réformer ? Réduire sa dimension et donner l’argent épargné aux Noirs ?

Dans des villes comme Minneapolis, c’est clairement l’abolition qui est réclamée : « Full abolition ».
Les récents sondages (sondés démocrates et républicains à parts égales) montrent que 16% de la population sont favorables à ce projet, 65% le refusent, et ceux qui sont les plus favorables ont un revenu net supérieur à 100’000 dollars par année. Eux, ils se sentent déjà en sécurité, disposent d'un abonnement pour le « Sécuritas » local.  

Nous savons que c’est le propre de la gauche de chercher à toujours accaparer plus de pouvoir : leur devise est « plus d’État ». Comment se fait-il alors qu’ils veuillent renoncer à la police, qui est sous leur responsabilité dans les villes démocrates ? Simplement parce que, malgré le fait que ces villes veillent depuis longtemps à la mixité des engagements dans la police (voir article ci-dessous « À propos de la diversité ethnique dans les forces de police »), les policiers restent en majorité résolument anti-Démocrates.
Donc, en passant le pouvoir aux haïsseurs de Trump, à la soi-disant « société civile », c’est-à-dire aux Black
Lives Matter/Antifa et autres joyeusetés semblables, le seul bastion de la résistance à la réélection de Trump sera éliminé. Et par là, Black Lives Matter sera devenu une force politique à part entière.

La prochaine étape, déjà programmée après le « définancement », c’est le « law enforcement », ou « application de la loi », qui consiste en fait à désarmer totalement la population, afin que les civils n’aient plus la possibilité de défendre leur famille et leurs biens.  Ainsi, la population sera à la merci des gangs  dits « société civile », qui seront les seuls ayant le droit d’être armés. Les Noirs et les manifestants réclament que ce soit seulement une minorité choisie qui ait le droit d’être armée, sous prétexte de « pacifier la société ».
Et au bout du projet ce sera l’anarchie et la terreur pour tous !

La liberté de parole est également violemment réprimée depuis le début des émeutes et la vague de « white bashing » qui balaie le monde.
La critique du mouvement Black
Lives Matter est criminalisée, les carrières des « contrevenants » sont brisées. Carlson Tucker cite en exemple un footballeur célèbre qui a été licencié parce que sa femme (!) avait critiqué BLM dans un tweet (voir ici ou ici). C’est la censure à tout va, et même Carlson Tucker a perdu plusieurs gros annonceurs après l’émission que nous venons de résumer.
Un autre exemple: des écrivains et des universitaires demandent le renvoi des journalistes qui ont critiqué Black Lives Matter et le projet « defund the police ». Cet anathème vise même Harald Uhlig, professeur d’économie et rédacteur en chef du prestigieux Journal of Political Economy. En même temps, le professeur Brian Leiter de l’université de Chicago suscite les sympathies en réclamant dans ses tweets que les chefs militaires « déposent » le président Donald Trump et l’emprisonnent.

Paul Krugman, du New York Times, s’est joint à la chasse aux mal-pensants. Il s’en prend à une personne qui a donné un avis contraire au sien – la posture de l’intolérance devenue la politique officielle du New York Times. Tout cela fait partie du nouvel ordre où les journalistes appellent à la censure et les universitaires à la suppression des libertés académiques.

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Les camionneurs refuseront de livrer dans les villes où la police aura été « définancée » :

Truck Drivers Say They Won't Deliver To Cities with Defunded Police Departments

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À propos de la diversité ethnique dans les forces de police

La diversité ethnique dans la police est déjà une réalité. Les revendications démocrates à ce sujet ne sont qu’un prétexte.

Larry Elder : Diversité des forces de police - voici les véritables intentions de la gauche derrière ses appels à réformer la police

Ce sont des maires démocrates, à quelques exceptions près, qui dirigent les plus grandes villes américaines. Ils ont promis depuis longtemps de fournir des forces de police qui ressemblent à la communauté qu'ils contrôlent. Certains y sont parvenus.

Mais à la suite des nombreuses protestations suscitées par la mort de George Floyd lors de son arrestation, il faut se demander si la "diversité" raciale et ethnique des policiers fait vraiment une différence dans la perception qu'a le public de la police.

La diversité n'a pas fait une grande différence à Baltimore en 2015, lorsque des manifestations et des émeutes ont eu lieu après la mort du suspect noir Freddie Gray. Au moment de la mort de Gray, le maire était noir, tout comme les deux principaux responsables du service de police. Le procureur de l'État du Maryland, qui a porté plainte contre les six agents accusés, était noir.

Sur les six agents inculpés, trois étaient noirs, tout comme le juge devant lequel deux des agents ont ont été jugés. La majorité des membres du Conseil municipal de Baltimore étaient noirs, tout comme le procureur général des États-Unis et, bien sûr, le président des États-Unis. Cela n'a pas empêché les accusations de mauvaise conduite de la police. Cela n'a pas empêché les émeutes.

Prenons Los Angeles, où certains manifestants, soi-disant en colère après la mort de George Floyd, ont pillé des magasins et incendié des voitures de police. Los Angeles compte près de 4 millions d'habitants. La démographie raciale, selon les estimations du Bureau du recensement de 2019, se présente ainsi :

48,6 % d'Hispaniques
28,5 % de Blancs
8,9 % de Noirs
11,6 % d'Asiatiques
0,2 pour cent d'habitants des îles du Pacifique
0,7 % d'Amérindiens

Au 12 avril, le LAPD comptait 10 013 agents assermentés, avec la répartition raciale et ethnique suivante :

49,3 % ou 4 941 Hispaniques
30,1 % ou 3 012 Blancs
9,6 % ou 962 Noirs
7,8 %, soit 783 Asiatiques
2,5 %, soit 247 Philippins-Américains
0,3 % ou 33 Amérindiens
0,3 % ou 35 autres

De 1992 à 2002, le département de police de Los Angeles a eu deux chefs de police noirs consécutifs, le premier nommé par le premier maire noir de la ville. C'est vrai, lors de l'affaire O.J. Simpson, le LAPD était dirigé par Willie Williams, son premier chef noir.

En raison des allégations de mauvaise conduite de la police formulées lors du procès Simpson, Williams a procédé à un examen à l'échelle du département pour en avoir le cœur net. Son rapport n'a trouvé aucune preuve de mauvaise conduite de la part de la police. Mais pour ceux qui tenaient à voir en Simpson un homme innocent piégé par le LAPD raciste, ni Williams ni son rapport n'ont fait une différence.

À New York, des émeutiers ont pillé des magasins à Manhattan et dans les autres arrondissements. Quelle est la diversité et la représentativité des quelque 36 000 policiers de New York par rapport à la démographie de la ville ?

Estimations du Bureau du recensement de la ville de New York pour 2019 :

29,1 % d'Hispaniques
32,1 % de Blancs
24,3 % de Noirs
13,9 % d'Asiatiques
0,1 pour cent d'habitants des îles du Pacifique
0,4 % d'Amérindiens

NYPD :

29 % ou 10 526 Hispaniques
47 % ou 17 192 Blancs
15 % ou 5 515 Noirs
9 % ou 3 120 Asiatiques
0,08 % ou 27 Amérindiens

Quant au récit selon lequel les Noirs détestent et craignent la police, les sondages disent le contraire. À la question de savoir s'ils étaient "très satisfaits" ou "assez satisfaits" de la police locale, un sondage de l'université de Monmouth a révélé que tant les Noirs (21 % très ; 51 % assez) que les Blancs (45 % très ; 27 % assez) ont donné des réponses positives totalisant 72 %.

Tout cela ne ressemble pas vraiment à un plaidoyer pour "définancer la police". Comme l'a dit le rappeur Tupac Shakur dans une interview en 1994, les Noirs des ghettos craignent et accusent les mêmes criminels, les mêmes "méchants" que la police craint et accuse.

La "diversité" raciale atteinte par les services de police municipaux, comme à New York et à Los Angeles, n'a pas mis fin et ne mettra pas fin aux accusations de "racisme institutionnel" tant que la véritable intention de nombre de "réformateurs" sera que les criminels noirs restent impunis.

Larry Elder est un auteur à succès et animateur d'émissions de radio diffusées à l'échelle nationale.

https://www.foxnews.com/opinion/police-force-diversity-what-left-really-wants-larry-elder

Résumés, traductions, commentaires : Cenator

 

Castaner : « Chaque soupçon avéré de racisme » chez un membre des forces de l’ordre entraînera sa suspension

Dans un point presse ce lundi, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a demandé la suspension « systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré » de racisme dans les forces de l’ordre, rappelant qu’il prônait une « tolérance zéro » du racisme dans les forces de l’ordre.

 

Via Fdesouche


Rappels :

Christophe Castaner interdit aux maires de rendre obligatoire le port du masque

Christophe Castaner: « Nous ne toucherons pas au regroupement familial »

Castaner a menti, l’assassin musulman était surveillé depuis 2015 !

 

 

Bâle. Affaire Floyd : Les policiers s’agenouillent avec les manifestants

Samedi après-midi, plus de 5000 personnes se sont rassemblées à Bâle pour une manifestation non autorisée contre le racisme. La police était présente et a distribué des tracts concernant les règles de conduite à suivre du Conseil fédéral [NDLR : règles liées au Coronavirus], mais dans un premier temps, elle n'est pas intervenue.

[...]

Manifestation malgré le Coronavirus

Durant le manifestation, il y a eu également des manifestations spontanées de solidarité entre la police et les manifestants. Des policiers se sont mis à genoux avec les participants de la manifestation pour rendre hommage à George Floyd, tué lors d'une opération de police.

Des photos de cet événement circulent sur les médias sociaux. La police savait que de tels gestes pourraient se produire. "Le commandant de l'incident a laissé aux policiers la possibilité de décider s'ils voulaient participer au geste. Certains l'ont fait", a déclaré le porte-parole de la presse.

[...]

Pour des raisons de proportionnalité et pour éviter l'escalade, le rassemblement n'a pas été dispersé.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

20Minuten.ch

 

Le ministre de l’Intérieur signale au Procureur de la république les propos racistes des fonctionnaires Racisme dans la police

Après les révélations de StreetPress, Christophe Castaner saisit la justice

Le ministre de l’Intérieur saisit la justice après les révélations de StreetPress. Ce jeudi, nous publiions une enquête révélant que des milliers de fonctionnaires de police partageaient des messages et des montages racistes dans un groupe Facebook.

Ce jeudi 4 juin, en début de soirée, StreetPress publiait une enquête révélant que des milliers de fonctionnaires de police partageaient des messages et des montages racistes et sexistes au sein d’un groupe Facebook privé. Selon l’hebdomadaire Le Point, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a signalé au Procureur de la république les propos racistes des fonctionnaires. « S’ils sont avérés, ces propos inacceptables sont de nature à porter gravement atteinte à l’honneur de la police et de la gendarmerie nationales, dont les hommes et les femmes sont engagés au quotidien pour protéger les Français, y compris contre le racisme et les discriminations », commente auprès de l’AFP une source dans « l’entourage du ministre de l’Intérieur ».Vendredi soir, une enquête a bien été ouverte et a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), selon l’AFP. Les chefs d’ouverture sont l’injure publique à caractère raciste et la provocation publique à la haine raciale. En parallèle, l’association La maison des potes a annoncé qu’elle allait déposer plainte contre X pour ces messages à caractère racistes.Sur le réseau social, un groupe Facebook privé, baptisé « TN Rabiot Police Officiel », réunit plus de 8.000 personnes : des policiers principalement (ou se présentant comme tel), et quelques gendarmes et membres de familles de fonctionnaires. À l’abri des regards indiscrets, les fonctionnaires se lâchent : dans des posts ou en commentaires, on peut lire des centaines de message racistes, sexistes ou homophobes et des appels au meurtre.

On a infiltré un groupe Facebook où des milliers de policiers s'échangent des messages racistes

4 juin 2020

 

France. Colombes : 2 motards de la police percutés volontairement par un automobiliste qui aurait des motivations terroristes

Selon les premiers éléments, il s’agit d’un acte délibéré du conducteur, qui a été interpellé et qui aurait avoué avoir agi volontairement. Ses motivations restent à déterminer, plusieurs pistes sont étudiées.

 

 

 

 

 

 

Actu17.fr

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5000 policiers confinés avec des symptômes, dont 650 à Paris selon un syndicat : « Ils n’ont pas pu être testés parce qu’on ne teste plus au Covid-19 »

Selon Rocco Contento, secrétaire départemental Paris du syndicat Unité SGP Police, 5000 policiers sont confinés « avec des symptômes similaires au Covid-19 », assure-t-il sur BFMTV. Dont 650 à Paris.

« Ils n’ont pas pu être testés parce qu’on ne teste plus au Covid-19 », regrette le syndicaliste policier.

Pour lui, « cela devient de plus en plus difficile de faire respecter ce confinement, il y a de plus en plus de gens qui y sont réfractaires », indique-t-il. Il regrette que, jusqu’à présent, les policiers ne soient pas autorisés à porter des masques de protection face au risque de contamination.

« Vous avez des collègues qui se sont fait cracher dessus encore hier, sans masque… on va finir par le payer cash. »

BFMTV

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Armée d’une mitraillette, la police genevoise arrête deux Français à Lausanne (Vidéo)

Samedi soir, vers 19h30, deux véhicules banalisés de la police genevoise ont allumé leurs gyrophares à Lausanne. Après une brève course-poursuite qui s'est terminée à l'avenue de Morges, les policiers ont entouré une voiture immatriculée en France.

 

 

Ils ont ensuite braqué des mitraillettes sur le conducteur et son passager. «L'un des policiers criait: «regarde-moi, mets les mains sur le tableau de bord, bouge pas!» C'était impressionnant! Je n'avais jamais vu ça», explique un témoin de la scène.

[...]

20min.ch

8 décembre 2018 : «Allez-y franchement, n’hésitez pas à percuter. Ça fera réfléchir les suivants», le jour où la doctrine du maintien de l’ordre français a basculé

Le président Macron appartient à la gauche. Il occupait le poste de ministre de l'Economie dans le gouvernement socialiste de Hollande.

Libération ne cachait d'ailleurs pas sa préférence lors de l'élection présidentielle.

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Après le saccage de l’Arc de triomphe, les autorités modifient leur stratégie face aux « gilets jaunes » : arrestations sur des motifs flous, dispersions violentes et tirs de LBD. Le 8 décembre 2018, 126 personnes sont blessées à Paris, dont quatre éborgnées. « Le Monde » a reconstitué la journée.

[…] Sur son compte Twitter, Emmanuel Macron publie un message de félicitations adressé aux policiers et gendarmes mobilisés : «Merci pour le courage et l’exceptionnel professionnalisme dont vous avez fait preuve.» Le chef de l’Etat respire : la Préfecture de police a remporté la « bataille » de la rue face aux manifestants. Les autorités, qui avaient vécu le saccage de l’Arc de triomphe la semaine précédente comme une humiliation, voulaient reprendre la main. C’est désormais chose faite.

«Si vous vous demandez pourquoi vous êtes entrés dans la police, c’est pour un jour comme celui-ci !», clame un haut gradé. A la salle de commandement de la Préfecture de police, sur l’île de la Cité à Paris, le dernier briefing a des allures de veillée d’armes, vendredi 7 décembre. Le matin même, six personnes liées à l’ultradroite et soupçonnées d’avoir participé à des dégradations sur l’Arc de triomphe ont été perquisitionnées. La pression est forte sur les épaules de Michel Delpuech. Le préfet de police sait que son siège est en jeu après le fiasco du 1er décembre. […]

Le Monde

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France : les policiers victimes d’un guet-apens tendu par une centaine de jeunes aux cris de « Tuez-les tous »

25/10/19

Au lendemain de ces événements, le syndicat Alliance dénonce une « banalisation de ces guet-apens et de ces violences urbaines » dans le département des Yvelines.

« Dans la même soirée une heure plus tôt c’était le commissariat des Mureaux qui était attaqué à coup de jets de mortiers et malheureusement quelques minutes après les événements de Mantes-la-Jolie c’est un véhicule de BAC sur Trappes qui était attaqué par une quinzaine d’individus avec des jets de projectiles », souligne sur BFMTV Julien Le Cam, secrétaire départemental Alliance dans les Yvelines.

Les policiers mettent en cause un manque d’effectif et « un sentiment d’impunité des jeunes ».

BFMTV

 

 

Des policiers ont essuyé de nombreux tirs de projectiles jeudi soir à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, a appris BFMTV de source policière. Peu avant 23 heures, les pompiers avaient été appelés pour éteindre une voiture incendiée au Val-Fourré, quartier sensible de Mantes-la-Jolie. Comme c’est le cas dans ce genre de situation, les pompiers se sont rendus sur les lieux de l’incendie accompagnés de policiers pour sécuriser l’intervention.

Les policiers encerclés

Mais selon une source policière, une fois arrivés sur place, les policiers ont réalisé qu’il s’agissait d’un guet-apens. Les pompiers ont réussi à repartir, sans éteindre le véhicule en feu mais les policiers se sont eux retrouvés encerclés par une centaine de jeunes. Ils décident d’appeler des renforts et sont visés par de nombreux jets de projectiles: des tirs de mortier d’artifice et des cocktails Molotov.

Les policiers ont répliqué avec leurs moyens de défense, lanceur de balles de défense (LBD), grenades de désencerclement et grenades lacrymogènes. Un jeune homme de 20 ans a été touché à l’oeil et transporté au centre hospitalier de la ville. Un autre, a également été admis pour une blessure à la jambe.

Ces affrontements n’ont donné lieu à aucune interpellation pour l’instant. Le calme est revenu aux alentours de minuit dans ce quartier où des affrontements entre des policiers et une cinquantaine de jeunes avaient déjà eu lieu le 12 octobre dernier.

BFMTV

 

Via Fdesouche