Allemagne : Les villes de Rhénanie-du-Nord-Westphalie déplorent un déficit de 750 millions d’euros à cause des réfugiés

Düsseldorf. Selon leurs propres calculs, les villes et communes de Rhénanie-du-Nord-Westphalie supportent au moins 750 millions d'euros de frais d'accueil de réfugiés chaque année. Mardi, elles ont demandé au gouvernement du Land de rembourser enfin intégralement les frais de subsistance des réfugiés.

Le montant forfaitaire en vigueur depuis 2016 est loin d'être suffisant.

"Actuellement, les villes de Rhénanie-du-Nord-Westphalie reçoivent en moyenne moins de 30% des frais nécessaires pour assurer les moyens de subsistance des réfugiés" a critiqué dans un communiqué le président de l'Association des villes, Thomas Hunsteger-Petermann (CDU), le maire de Hamm.

Son adjoint, le maire de Bielefeld, Pit Clausen (SPD), a soulevé un autre problème : "Les réfugiés tolérés n'ont pas été suffisamment pris en compte par le Land." Le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter, mais l'État n'en assume les coûts que durant trois mois.

Selon les chiffres de l'Association des villes allemandes, il y avait plus de 58'000 personnes tolérées en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en juillet 2019 - 15'000 de plus qu'à la fin de l'année 2015.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Rp-online.de

Energie, économie, social, immigration : L’Allemagne de Merkel est en feu et vit dans le mensonge.

Si l'Allemagne était une entreprise, il y aurait un panneau accroché à l'entrée déclarant : "On ferme." Infrastructures endommagées, Internet plus lent qu'en Roumanie, écoles sales, système énergétique en panne, avenir gâché : Le pays de Merkel est en feu.

Autrefois, l'Allemagne était un pays de précision, de fiabilité et de fabrication de la plus haute qualité, dont les produits sont demandés et appréciés dans le monde entier. Après quatorze ans de gouvernement Merkel, l'Allemagne n'est pas seulement un champ de ruines sur le plan économique. Et la prochaine crise frappe déjà à la porte.

La récession bat déjà son plein. Et cette fois, les choses ne se passeront pas aussi bien qu'il y a dix ans, pendant la crise financière mondiale. Car à présent, le noyau industriel souffre. Audi, BASF et Bayer, Thyssen-Krupp, Siemens et SAP annoncent des licenciements et des suppressions d'emplois.

Les constructeurs automobiles sous pression

Et il ne s'agit que des grands noms. D'autres grands constructeurs automobiles sont également en difficulté, aux prises avec des pertes, des problèmes massifs de ventes et des restructurations. Les entreprises de taille moyenne et les leaders du marché sont également sous pression depuis longtemps - des noms brillants comme Krone, WMF ou Vorwerk.

Dans le sillage des grands acteurs, les petits et moyens sous-traitants tombent également dans le piège. Si une petite entreprise de Basse-Bavière ou de Lusace doit fermer ses portes, ce n'est peut-être pas une grande nouvelle nationale. Mais pour la région touchée, quelques centaines d'emplois perdus sont aussi une catastrophe.

La classe moyenne se vide de son sang

Ce ne sont pas des cas isolés. Avec les nombreuses petites et grandes faillites et autres pertes d'emplois, la structure industrielle nationale, qui était jusqu'à présent l'épine dorsale de la prospérité allemande, est en train de s'effriter. Par le biais de cette hémorragie, la crise s'installe dans les salons de la classe moyenne et de la classe ouvrière.

Rien de tout cela ne tombe du ciel

Des politiciens, qui veulent continuer à collecter et à redistribuer l'argent des contribuables comme s'il n'y avait pas de lendemain, insistent encore à l'envi sur Donald Trump et sa guerre commerciale avec la Chine, ou sur le "démoniaque" Boris Johnson et son adhésion au "Brexit" : Or cette crise économique est essentiellement interne.

La "protection du climat" ruine le noyau industriel

[...] Les raisons des difficultés rencontrées par le principal équipementier automobile Continental sont déterminées par l'abaissement des limites d'émissions de gaz d'échappement et de CO2 pour les voitures à moteur à combustion interne et le passage forcé aux voitures électriques, ce que les politiciens veulent, mais pas les acheteurs de voitures. [...]

En période de récession, les politiciens forcent l'économie et l'industrie allemandes à s'attaquer à plusieurs projets de changement structurel important à la fois. Après la sortie du nucléaire, la sortie du charbon est également prévue. Pour les régions minières de lignite d'Allemagne de l'Ouest et de l'Est, cela signifie que même le dernier employeur industriel va migrer.

[...]

Le réseau routier et ferroviaire est depuis longtemps devenu obsolète et inefficace. Pendant des années, les investissements nécessaires à la préservation et au développement des infrastructures de transport n’ont pas été effectués. Malgré les recettes fiscales records - durant les années Merkel, les recettes fiscales des administrations publiques ont presque doublé - il n’y a jamais eu assez d’argent. [...]

L'argent dilapidé aujourd'hui fera cruellement défaut lorsque, dans une ou deux décennies, les baby-boomers d'aujourd'hui prendront leur retraite et que la demande de paiements augmentera fortement. Le conte de fées du "pays riche", avec lequel chaque gouvernement fédéral a justifié la poursuite du pillage des contribuables, a depuis longtemps cessé d'être vrai : en ce qui concerne le patrimoine moyen des ménages privés, l'Allemagne est presque au bas de la liste de l'UE, et se situe même loin derrière les pays du sud, qui demandent des transferts toujours plus urgents de l'Allemagne.

[...]

Le système éducatif allemand produit un grand nombre de diplômés de l'enseignement secondaire qui non seulement ne sont souvent pas apte aux études universitaires, mais ont également des difficultés avec l'allemand et les mathématiques, ainsi que des diplômés universitaires qui maîtrisent les études de genre et la pédagogie sociale, mais qui ne sont pas adaptés aux tâches complexes d'une société industrielle moderne. Parallèlement au déclin des Hautes Ecoles et des Ecoles secondaires, le nombre de spécialistes et de travailleurs qualifiés dont l'économie a un besoin urgent diminue également.

Les politiciens prétendent que les travailleurs qualifiés qui font défaut seront importés. La réalité est différente : Sur les deux millions de "travailleurs qualifiés" qui sont entrés dans le pays depuis l'ouverture des frontières par Merkel, une grande partie ne trouvera jamais sa place dans le monde du travail allemand ; une proportion considérable d'entre eux est analphabète et incapable de se former.

En revanche, les professionnels ont tendance à négliger les tentatives de recrutement allemandes. Qui voudrait travailler dans un pays qui offre des salaires plus bas et des impôts plus élevés que les pays d'immigration ? Face à l'escroquerie fiscale, les autochtones hautement qualifiés fuient également à l'étranger, tandis que le gouvernement importe constamment de nouveaux prolétariats migratoires.

Outre les projets idéologiques, les charges fiscales exorbitantes surtout liées à l'expansion incontrôlée de l'industrie du social, pèse sur la population active. Dans les partis et les médias dominants, des mécènes et des partisans maintiennent fermement le lobby social sous contrôle.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour les Observateurs.ch)

Deutschland-kurier.org/

Suède : des municipalités en danger financier en raison de l’afflux de migrants. « Cela va devenir un gros problème à l’avenir. »

L'augmentation de la migration devient problématique pour plusieurs municipalités suédoises. Ceux qui ont reçu beaucoup d'étudiants "arrivés récemment" à l'école doivent "prioriser" et "couper dans l'aide sociale", rapporte Sverige Radio.

Pour les municipalités, les nouveaux arrivants entraînent des coûts supplémentaires importants, qu'ils ne peuvent pas se permettre, parce que la contribution du gouvernement est trop faible.

Lorsqu'un étudiant est un demandeur d'asile, la municipalité reçoit une compensation financière pour la scolarité du Conseil des migrations.

Lorsque le permis de séjour est accordé, la commune reçoit 133 200 SEK (environ 14 000 euros) pour deux ans. Après cela, les contributions de l'État prennent fin et l'étudiant est «intégré» aux frais de la municipalité.

Mais à Östra Göinge, dans le comté de Scanie, plus d'un étudiant sur cinq est un migrant et le conseiller municipal, Patrik Åberg, estime que la municipalité pourrait être contrainte de "réduire l'aide sociale" pour financer leur intégration.

L'économiste d'Östergötland, Oscar Nilsson, explique que les coûts supplémentaires seront «un gros problème» pour la municipalité dans les années à venir. Selon Nilsson, il faut "donner la priorité à d'autres choses pour résoudre cela".

Les municipalités et les conseils de comté de Suède, partagent le même point de vue selon lequel la compensation de l'État est trop faible et que deux ans ne suffisent pas à «intégrer» les immigrants.

Plus une municipalité reçoit d'immigrants, plus la situation économique doit s'attendre à être difficile.

Source Source2 Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

 

Sarkozy: « Je ne regrette pas d’avoir supprimé 12 469 postes de policiers. On croulait sous les dettes il fallait faire des économies »

Rappels:

"Air Sarko One", un avion devenu symbole du "bling-bling" présidentiel

L'appareil, qui accomplit son premier vol présidentiel, a toujours été dénoncé comme trop luxueux.

La Départementalisation de Mayotte voulue par Sarkozy : une bombe à retardement, selon la Cour des comptes

Sans parler évidemment de son augmentation salariale à 172%, merci à Nicolas Didier pour le rappel:

http://www.liberation.fr/actualite/2007/11/06/172-la-veritable-augmentation-de-sarkozy_8317

 

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sarkozy

Situation explosive en Italie: L’état n’a plus d’argent pour les centres pour migrants

Depuis le début de l'année, l'Italie a vu arriver 132'000 migrants sur ses côtes -- presque tous originaires d'Afrique --, soit un niveau comparable aux deux dernières années (138'000 en 2014, 129'500 en 2015). Et des milliers d'autres sont aussi arrivés par la terre.

Budget d'accueil insuffisant

Le budget de l'accueil des migrants, qui a dépassé le milliard d'euros en 2015, n'a été que partiellement reconduit pour cette année. Selon la presse italienne, il manque 600 millions d'euros pour éponger les dettes actuelles et encore 400 millions pour finir l'année.

Dans son bras de fer continuel avec Bruxelles sur la stabilité budgétaire, le chef du gouvernement, Matteo Renzi évoque pourtant souvent les dépenses liées à l'immigration pour réclamer plus de flexibilité. «Nous avons fait les hotspots, fermé les frontières, l'Europe a une dette énorme envers l'Italie. Nous dépenserons tout ce qu'il faudra pour cela», a-t-il encore répété mardi soir.

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Guy Parmelin va à la Défense alors qu’Ueli Maurer passe aux Finances

Guy Parmelin sera ministre de la Défense dès le 1er janvier. Son collègue de parti Ueli Maurer lui a cédé ce portefeuille vendredi pour reprendre les Finances. Tous les autres ministres conservent leur dicastère.

Spécialiste au Parlement des assurances sociales, l'UDC Guy Parmelin aurait bien aimé reprendre le Département de l'intérieur des mains du socialiste Alain Berset, peu enclin à le lâcher en pleine réforme de la prévoyance vieillesse.

Le viticulteur vaudois s'était dit ouvert à tous les départements. A ceux qui pointaient du doigt son manque d'expérience de direction, l'UDC a maintes fois répété qu'il avait été caporal. Il s'agira désormais pour Guy Parmelin, en tant que chef du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), de porter la réforme de l'armée à son terme.

Gestion des services secrets

Le Vaudois sera vraisemblablement appelé à défendre devant le peuple la nouvelle loi sur le renseignement. Un référendum de gauche a été lancé contre ce projet qui vise à attribuer davantage de moyens aux agents de la Confédération en matière de surveillance.

Il devra aussi gérer ce service, maintes fois décrié ces dernières années et dont le rôle pourrait prendre de l'importance avec la menace terroriste.

Premier ministre UDC des Finances

Ueli Maurer sera le premier conseiller fédéral UDC en charge des Finances. Contrairement à Eveline Widmer-Schlumpf, le Zurichois n'est pas un spécialiste de la finance internationale même s'il est comptable.

Secret bancaire, programme d'économies, imposition des entreprises: la Grisonne laisse de lourds dossiers à son successeur. Le nouveau ministre des Finances devra se jeter à l'eau rapidement car le peuple se prononce le 28 février sur l'imposition des couples.

ats/gax/tmun

La Défense, chasse gardée de l'UDC

La Défense est une vieille chasse gardée de l'UDC. Le premier conseiller fédéral de ce parti, Rudolf Minger, a dirigé ce département de 1930 à 1940. Ce fut le cas également de Rudolf Gnägi de 1968 à 1979. Adolf Ogi a repris le flambeau en 1995. Depuis, aucun autre parti n'a dirigé le DDPS. Si ce n'est le PBD pendant un an, Samuel Schmid n'ayant pas terminé sa carrière comme démocrate du centre.Au Département des finances (DFF), c'est aussi une page de l'histoire qui se tourne. Depuis 1960, le DFF a été dirigé pendant 26 ans et demi par le PLR, 16 ans par le PS, 8 ans et demi par le PDC et 5 ans par le PBD.

Une répartition sans conflit

La répartition des Départements fédéraux s'est faite sans conflit et dans la collégialité. Il s'agit d'un bon départ pour le Conseil fédéral dans sa nouvelle composition et cela devrait continuer ainsi, a commenté vendredi la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga."J'ai discuté avec tous les conseillers fédéraux et me suis fait une image claire", a expliqué la socialiste devant la presse. Cinq ministres voulaient conserver leur département. Seul Ueli Maurer a souhaité changer et passer aux Finances.