Une pétition veut obliger la Suisse à financer la formation de requérants d’asile déboutés

Nombre de Suisses rencontrent des problèmes financiers pour accomplir leurs formations mais c'est pour des individus qui n'ont rien à faire ici que ce groupement se mobilise. Cela en dit long sur la mentalité qui fait loi dans notre pays.

Ainsi non seulement ces personnes ne partiront pas alors qu'elles sont déboutées (à quoi sert de statuer dans ce cas?) mais encore elles bénéficieront de notre argent de manière indue alors que nous en avons besoin pour les nôtres. Ce système de pompe aspirante permettra également à quiconque d'envoyer ses enfants en Suisse en sachant qu'il restera à notre charge sans risque de se faire expulser.  Et c'est cela le but de la gauche. Ainsi les faux requérants se hâteront de "commencer une formation" pour être à la pleine charge de la Suisse. Une telle magouille ne choque pas la Verte Lisa Mazzone.

La Suisse devient magiquement responsable de n'importe quel jeune qui pose les pieds dans notre pays. Les Suisses doivent payer et se taire. Imaginez le système de pompe aspirante que cela génère: n'importe qui dans le monde pourra nous envoyer ses enfants, en sachant que nous allons payer pour leur donner éducation, foyer, habits, nourriture, soins.

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Mardi, près de 10'500 signatures ont été remises à la Chancellerie fédérale pour soutenir la formation des jeunes requérants déboutés.

Les jeunes requérants d'asile doivent pouvoir terminer la formation qu'ils ont entamée en Suisse, même s'ils ont entre temps reçu une réponse négative à leur demande. L'association «Une formation - un avenir» leur apporte son soutien, notamment via une pétition forte de près de 10'500 signatures et transmise mardi à la Chancellerie fédérale et au Grand Conseil bernois.

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20min.ch

Nos remerciements à Wilhou

Limiter les dépenses pour les requérants d’asile déboutés

Par Andreas Glarner, conseiller national, Oberwil-Lieli

La modification de la loi sur l’asile introduit des exigences plus élevées concernant l’assignation des requérants d’asile dans un centre spécial pour les déboutés. En outre, les tribunaux doivent concrétiser la notion de «menace grave». Ce qui ne manquera pas d’entraîner un surplus d’affaires juridiques inutiles et des coûts supplémentaires, et de donner un mauvais signal. Il faut donc garder la réglementation actuelle.

Si cela n’était pas écrit noir sur blanc dans la nouvelle loi sur l’asile, on aurait de la peine à le croire: le Conseil fédéral et le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) veulent assouplir les critères relatifs aux conditions où un requérant d’asile doit être conduit dans un centre spécial pour les requérants déboutés.

Les critères pour une mise en danger ou une entrave étaient effet clairement définis jusqu’ici, alors que la nouvelle loi sur l’asile ne parle plus que de « mettre en danger » ou « d’entraver considérablement », et ce d’une manière très générale. Les tribunaux seront donc bien obligés d’interpréter ces notions au cas par cas, ce qui induira immanquablement des coûts supplémentaires ainsi qu’un ralentissement sensible des procédures, alors que celles-ci devraient être accélérées.

On se demande automatiquement s’il s’agit d’intention ou d’inadvertance. Autrement dit, le SEM a-t-il fait preuve d’incompétence ou est-ce qu’il ne veut pas tout bonnement introduire d’autres avantages pour les requérants d’asile déboutés?

L’industrie de l’asile a le bras long au sein du SEM
Si l’on regarde d’où viennent les dirigeants du SEM, alors on s’aperçoit bien vite l’intention qui se cache là derrière. Le « syndrome Mère Theresa de Caritas » ne cesse de se propager. Ce qui ne saurait étonner outre mesure car ces dirigeants, y compris la cheffe du département, ont tous été des cadres de l’industrie de l’asile!

Le directeur du SEM, le secrétaire d’Etat Mario Gattiker, était responsable du service juridique chez Caritas. Sa remplaçante, Barbara Büschi, était quant à elle présidente de Caritas Berne. Esther Maurer, qui occupe le poste de vice-directrice, était présidente de « Solidar Schweiz » (ancienne œuvre d’entraide) et a signé un appel pour que la Suisse accueille 50’000 réfugiés. Mentionnons également que Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale, a été présidente de Swissaid pendant 5 ans. Encore des questions?

L’UDC réclame le retour à l’ancien régime
L’UDC se positionne contre ce renchérissement et ce ralentissement de la procédure. Elle a présenté une motion à ce propos et réclame le retour à l’ancienne réglementation. Nous sommes curieux de voir si les représentantes et les représentants du PLR et du PDC vont nous soutenir dans les commissions et au Parlement.

Source

La Cour européenne déboute un Erythréen

La CEDH constate que l'expulsion d'un jeune homme ne violerait pas l'article interdisant la torture et les traitements dégradants.

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a écarté mardi la requête d'un Erythréen frappé d'une mesure d'expulsion après le rejet de sa demande d'asile. Le jeune homme invoquait une violation de l'interdiction de la torture et des traitements dégradants.

Suite

Berne veut un passeport pour les requérants d’asile déboutés

Le Conseil fédéral a décidé d'introduire en Suisse le nouveau passeport européen pour les requérants d'asile déboutés et les étrangers en situation irrégulière, a indiqué dimanche la NZZ am Sonntag.

Ce passeport européen s'apparente plutôt à une forme de laissez-passer pour des ressortissants de pays tiers en situation irrégulière qui ne peuvent être renvoyés dans leur pays d'origine faute de documents officiels. Cette solution a été adoptée par le Parlement européen l'automne dernier pour améliorer les renvois effectifs. Selon la Commission européenne, moins de 40% de l'ensemble des décisions de renvoi ont été exécutées en 2014.

En Suisse, environ 2800 personnes sur 4300 seraient concernées, notamment des ressortissants d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de Chine, qu'il n'était pas possible d'expulser jusqu'à présent, faute de documents officiels.

Solution par le dialogue

Le Conseil fédéral souhaite emboîter le pas, mais les écueils restent nombreux. Il faut un accord de réadmission et les Etats de provenance ne veulent pas forcément reprendre leurs ressortissants déboutés.

Les décisions de renvois donnent lieu en Suisse à des entretiens avec les autorités du pays tiers pour tenter de trouver une solution. Un tel laissez-passer imposé aux forceps pourrait les braquer, estime-t-on du côté d'organisations comme Amnesty international. Mieux vaut passer par le dialogue et la voie diplomatique. Le Mali vient d'ailleurs d'annoncer qu'il ne reconnaîtrait pas ce document.

Sylvie Belzer/lan / RTS

VAUD : LA MAJORITÉ DE GAUCHE DU CONSEIL D’ÉTAT REFUSE IMPUNÉMENT D’APPLIQUER LA LOI EN MATIÈRE D’ASILE

Lundi passé, le Conseil fédéral a dû rappeler le canton de Vaud à l’ordre au Conseil national car la majorité de gauche qui oriente les décisions du Conseil d’Etat a mis notre canton hors-la-loi. En matière d’asile, le canton de Vaud viole la Loi fédérale sur l’asile ainsi que la Constitution fédérale, a rappelé le Conseil fédéral. Cette nouvelle exception vaudoise n’est pas sans rappeler l’épineux dossier dit « des 523 » qui a secoué notre canton pendant toute une législature. L’UDC est déterminée à faire appliquer la loi en matière d’asile et dénoncera toute infraction de la majorité gouvernementale.

 

Lors de son intervention devant le Conseil national, suite à des questions posées par notre conseiller national Michaël Buffat, le Conseil fédéral a informé que le canton de Vaud possède un taux de 57% de cas en attente de renvois de trop par rapport au taux calculé par le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) pour notre canton. Cette incroyable différence s’explique parce que le Conseil d’Etat, sous pression de la majorité de gauche, n’applique tout simplement pas les mesures de renvois selon la Loi fédérale sur l’asile et en conformité avec l’article 46 de la Constitution fédérale.

 

Ce n’est pas la première fois que le canton de Vaud est le mauvais élève confédéral en matière d’asile. Il y a dix ans, la classe politique a été secouée plusieurs années par le dossier « des 523 » que les ministres UDC Jean-Claude Mermoud et Christoph Blocher avaient finalement pu solutionner. Faut-il craindre une nouvelle affaire « des 523 » ?

 

Ainsi, en toute illégalité, le Conseil d’Etat décide que des gens qui n’ont rien à faire chez nous peuvent rester à la charge des Vaudoises et des Vaudois. Un laxisme qui ne serait naturellement pas toléré à l’égard des contribuables ou des automobilistes. Si vous ne payez pas vos impôts ou votre place de parking, vous serez sanctionné.

 

La conseillère nationale socialiste Cesla Amarelle, ancienne présidente de la commission des institutions politiques du Conseil national, rien que ça, et professeur de droit qui plus est, a admis qu’il existait un accord tacite entre la Confédération et le canton de Vaud pour ne pas appliquer rigoureusement la loi. Si on comprend bien, une conseillère nationale socialiste aurait convenu avec une conseillère fédérale socialiste un accord tacite pour ainsi permettre à un Conseil d’Etat majoritairement socialiste de ne pas appliquer la loi.

 

L’UDC ne tolère pas de dérogations aux devoirs du Conseil d’Etat en matière d’asile. Notre parti est déjà souvent intervenu sur les plans fédéral et cantonal et continuera de le faire dès la semaine prochaine, au Conseil national et au Grand Conseil. Le canton de Vaud ne doit plus être la victime du laxisme illégal de la majorité socialiste du Conseil d’Etat.

 

Avec nos meilleures salutations

 

Secrétariat général de l’UDC du canton de Vaud

 

Kevin Grangier

Secrétaire général

Renvoi des migrants déboutés : Simonetta Sommaruga rappelle à l’ordre le canton de Vaud

RTS : TJ du 6 juin 2016

http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/vdrenvoi-des-migrants-simonetta-sommaruga-a-rappele-a-lordre-le-canton?id=7782677

RTS : Le taux de renvoi des demandeurs d’asile déboutés est bas dans le canton de Vaud. Le problème est manifeste à Renens […]. Le canton compte 57% de cas en attente de renvoi de plus que ce qui est prévu. Aujourd’hui, la conseillère fédérale rappelle à l’ordre les autorités vaudoises :

Simonetta Sommaruga : « Les cantons sont tenus d’exécuter les décisions de renvoi prises dans le domaine de l’asile. Les cantons ne disposent pas de marge d’appréciation pour suspendre l’exécution des renvois en l’absence de tout obstacle à l’exécution. Ainsi, la non-exécution des décisions de renvoi constitue une violation de la loi fédérale sur l’asile, voire de l’article 46 de la Constitions fédérale. Le Conseil fédéral estime qu’il revient au Canton de Vaud d’exécuter les renvois des étrangers en situation irrégulière qui ont récemment élu domicile à Renens. »

 

Rappels :

Renens et Lausanne demandent l’évacuation d’une cinquantaine de migrants

Vaud : les autorités communales de Renens haussent le ton face aux migrants

Suisse: Pas assez de places pour les requérants déboutés

La Suisse ferait face à une pénurie de places de détention pour les migrants qui attendent d'être renvoyés.

La Suisse ne sait plus où placer les requérants d'asile déboutés par la Confédération. Il manquerait actuellement près de 150 de places de détention administrative pour les migrants qui attendent d'être renvoyés, a révélé mercredi la RTS sur ses ondes, dont 47 rien qu'en Romandie.

C'est d'ailleurs à Genève que le problème est le plus marqué. Le taux d'occupation des places pour le canton a explosé à 150% en 2015. Du coup, selon la RTS, il arrive que les autorités relâchent tout simplement les migrants en attente de renvoi, faute de place.

Source

Sommaruga ou la poussière sous le tapis

On apprend ce matin que 5447 requérants d'asile déboutés ont disparu en Suisse ou à l'étranger, ceci sur la base des statistiques du Secrétariat au migrations (SEM). Ce chiffre correspond tout-de-même à près de 40% de tous les requérants qui doivent quitter la Suisse. Les autorités avouent ne pas avoir la moindre idée quant au lieu de résidence des personnes intéressées et se content de les enregistrer dans la catégorie "départs incontrôlés". L'intitulé n'est pas choisi au hasard, bien qu'à moitié vrai seulement. Le terme "incontrôlé" correspond bien à la situation de l'asile en Suisse sous la houlette de notre très efficace Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. S'agissant du mot "départ", il est très clairement abusif et vise avant tout à masquer la véritable situation qui prévaut dans notre pays. En dissimulant l'état réel des choses, notre ministre cherche à cacher sa propre incurie dans un domaine que les femmes socialistes s'entêtent à nous présenter comme sous contrôle.

L'intitulé choisi par le SEM cherche à nous faire croire que les requérants déboutés, soucieux de préserver les finances fédérales, auraient choisi d'assumer eux-mêmes les frais de retour plutôt que de profiter du billet d'avion gratuit qui leur est proposé. C'est trop gros pour relever de la naïveté, c'est clairement de l'enfumage. Ce libellé trompeur vise également à occulter une réalité regrettable, à savoir de quelle manière les requérants disparus gagnent leur vie chez nous. Dans la mesure où leur simple présence constitue déjà une infraction, on les imagine mal se lever chaque matin pour aller gagner leur pain honnêtement. Leurs seuls recours, ce sont bien sûr les activités illégales, trafic de drogue en tête. Coïncidence, les Nigérians notamment sont très présents dans l'une et l'autre statistique.

Malgré ces pathétiques efforts de dissimulation, la réalité finit par nous rattraper. Après avoir tenté de minorer le nombre de requérants prévus pour 2015, la Confédération a finalement dû consacrer non pas 746 millions à l'aide sociale en faveur de l'asile mais 953 vu que le nombre de demandes d'asile fut presque deux fois supérieurs à ce qui avait été planifié initialement. Une erreur presque du simple au double ne peut qu'inquiéter quant à la qualité de la boule de cristal dans laquelle Simonetta Sommaruga peaufine ses prévisions.

Pour 2016, on peut reprendre les mots de Coluche à ses compatriotes, cette année, c'était très bien, l'année prochaine, ce sera pire. On nous annonce en effet quatre fois plus de migrants pour l'année à venir qu'en 2015 alors que nombre de membres de l'espace Schengen retrouvent la raison et ferment leur frontière. En valet fidèle d'Angela Merkel, Simonetta Sommaruga ne saurait admettre pareille extrémité et veillera à maintenir nos portes ouvertes, portes qui ne manqueront pas d'être fort sollicitées au cours des prochains mois. Le SEM prévoit d'ailleurs qu'il faudra consacrer 1,5 milliard de fonds publics pour l'asile en 2016. Vu la précision des augures fédéraux, on peut sans grand risque sre hasarder à penser qu'on sera nettement plus près de 2 milliards que d'un 1,5 mais l'avenir seul nous le dira.

Ceci dit, on ne saurait nier le caractère visionnaire de celle qui devrait penser de temps à autre à la population suisse. Simonetta Sommaruga a pris depuis longtemps ses précautions avec la révision de la Loi sur l'Asile. Elle prévoit d'y incorporer les avocats gratuits pour les requérants et le droit d'expropriation pour les loger. Il reviendrait donc selon elle aux contribuables de payer les mandataires dont la tâche consistera à prolonger le séjour de ceux qui devraient partir et aux propriétaires de céder leur bien si d'aventure notre ministre le trouve digne d'accueillir le flot venu d'ailleurs.

L'UDC ne saurait accepter pareille politique et compte d'ores et déjà sur vous pour soutenir le référendum lancé par notre parti et dire non à ces funestes innovations le 05 juin prochain.

Céline Amaudruz, le blog

Requérants d’asile déboutés ou NEM : Il faut appliquer la loi avec rigueur !

Jusqu’à quand les requérants d’asile déboutés et les NEM vont-ils séjourner illégalement à Genève ? Ces personnes dont la demande d'asile a déjà été étudiée mais refusée sont plus de 300 à être restés à Genève. Ceci sans compter toutes celles qui ont disparu dans la nature.

Pourtant, la loi sur l’asile (art. 45 al. 2) stipule clairement que le renvoi, par le canton d’exécution, des requérants d’asile et des personnes visées par une décision de non-entrée en matière (NEM) doit être exécuté dans les 7 à 30 jours.

Les Directives du Secrétariat d’État aux migrations précisent d'ailleurs que si la décision de renvoi est immédiatement exécutoire, le renvoi ou l’expulsion (selon l’art. 69 al. 1, let.b, LEtr) peut intervenir sur le champ, la personne renvoyée ou expulsée devant même attendre à l’étranger la décision concernant un éventuel recours.

La réalité à Genève est toute autre. Ces hommes célibataires et en bonne santé qui ne viennent pas de pays en guerre et qui ne sont pas persécutés refusent de partir et continuent de vivre ici à nos frais grâce à la condescendance  des autorités cantonales qui n'appliquent pas les décisions fédérales de manière rigoureuse !

Or, ces hommes posent de nombreux problèmes aux autorités.

-  En termes de légalité, il n’y a aucune raison qu’ils jouissent de privilèges ou de statuts au-dessus des citoyens de ce canton. De plus, certains ont commis des infractions pénales même parfois à répétition ;
- En termes financiers, ils coûtent aux contribuables 400'000 francs en moyenne par mois selon le Conseil d'État !
- En termes d’infrastructures, ils occupent la place de nouveaux requérants dont certains seront admis comme de vrais réfugiés politiques. A cause de leur refus, l’État doit prévoir d’autres lieux d’hébergement, tels des abris de protection civile dont les coûts sont élevés : 1’500 francs par personne au lieu de 380 francs par personne dans un logement proposé par l’Hospice général.

A l’heure où la gauche genevoise propose au Conseil municipal d’augmenter la capacité d’accueil de la commune de Genève de 500 réfugiés (quel que soit leur statut ou même sans statut!), l’UDC-Ville de Genève dépose une résolution pour que ce même Conseil municipal exige que le canton applique rigoureusement la loi et renvoie immédiatement les requérants d’asile déboutés et NEM frappés d’une décision de renvoi exécutoire.

Information :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97
Eric Bertinat, conseiller municipal et chef de groupe, 076 / 391 25 03

Le problème des migrants sans abri éclate au grand jour

Le campement qui s’est formé dans le jardin du Sleep In de Renens révèle une réalité qui sort des écrans radars.

«J’ai fait une demande d’asile, mais elle a été refusée. Après trois mois dans un abri PCi à Lausanne, ils m’ont dit qu’ils viendraient me chercher pour m’expulser. Alors je suis parti.» Emmanuel* vient du Nigeria et fait partie des quelque 50 à 70 migrants, principalement africains, qui occupent un campement sauvage au Sleep In de Renens.

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Lausanne: L’église occupée pour soutenir les expulsés

Une cinquantaine de personnes ont occupé l'Eglise St-Laurent à Lausanne pendant quelques heures samedi pour rappeler que pour beaucoup de migrants les fêtes de Noël se passeront dans la peur d'être expulsés. Une pétition adressée au Conseil d'Etat vaudois a été lancée.

Le texte demande au gouvernement un moratoire sur tous les renvois en Italie des demandeurs d'asile. Tous ces cas doivent être réexaminés en fonction de la récente jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), souligne Michaël Rodriguez, membre du Collectif du 20 décembre, qui rassemble des groupes de défense des migrants.

Dans le canton de Vaud, plusieurs centaines de personnes, dont près de 200 Erythréens, sont actuellement menacées de renvoi vers l'Italie, selon le collectif «Droit de rester». En novembre, la CEDH avait désavoué la Suisse qui voulait refouler une famille afghane dans ce pays.

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