Requérants d’asile déboutés ou NEM : Il faut appliquer la loi avec rigueur !

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Jusqu’à quand les requérants d’asile déboutés et les NEM vont-ils séjourner illégalement à Genève ? Ces personnes dont la demande d'asile a déjà été étudiée mais refusée sont plus de 300 à être restés à Genève. Ceci sans compter toutes celles qui ont disparu dans la nature.

Pourtant, la loi sur l’asile (art. 45 al. 2) stipule clairement que le renvoi, par le canton d’exécution, des requérants d’asile et des personnes visées par une décision de non-entrée en matière (NEM) doit être exécuté dans les 7 à 30 jours.

Les Directives du Secrétariat d’État aux migrations précisent d'ailleurs que si la décision de renvoi est immédiatement exécutoire, le renvoi ou l’expulsion (selon l’art. 69 al. 1, let.b, LEtr) peut intervenir sur le champ, la personne renvoyée ou expulsée devant même attendre à l’étranger la décision concernant un éventuel recours.

La réalité à Genève est toute autre. Ces hommes célibataires et en bonne santé qui ne viennent pas de pays en guerre et qui ne sont pas persécutés refusent de partir et continuent de vivre ici à nos frais grâce à la condescendance  des autorités cantonales qui n'appliquent pas les décisions fédérales de manière rigoureuse !

Or, ces hommes posent de nombreux problèmes aux autorités.

-  En termes de légalité, il n’y a aucune raison qu’ils jouissent de privilèges ou de statuts au-dessus des citoyens de ce canton. De plus, certains ont commis des infractions pénales même parfois à répétition ;
- En termes financiers, ils coûtent aux contribuables 400'000 francs en moyenne par mois selon le Conseil d'État !
- En termes d’infrastructures, ils occupent la place de nouveaux requérants dont certains seront admis comme de vrais réfugiés politiques. A cause de leur refus, l’État doit prévoir d’autres lieux d’hébergement, tels des abris de protection civile dont les coûts sont élevés : 1’500 francs par personne au lieu de 380 francs par personne dans un logement proposé par l’Hospice général.

A l’heure où la gauche genevoise propose au Conseil municipal d’augmenter la capacité d’accueil de la commune de Genève de 500 réfugiés (quel que soit leur statut ou même sans statut!), l’UDC-Ville de Genève dépose une résolution pour que ce même Conseil municipal exige que le canton applique rigoureusement la loi et renvoie immédiatement les requérants d’asile déboutés et NEM frappés d’une décision de renvoi exécutoire.

Information :
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97
Eric Bertinat, conseiller municipal et chef de groupe, 076 / 391 25 03

9 commentaires

  1. Posté par silvanaC le

    La loi c’est la loi et doit être appliquée! D’ailleurs, ne dit-on pas que nul n’est sensé à l’ignorer????? Sinon ça devient du n’importe quoi, comme dans les dossier des requérants. Mais il me semble qu’actuellement il y a une partie de la population qui a seulement des devoirs et l’autre qui a seulement des droits!!!!

  2. Posté par DS le

    Depuis 1988 le domaine de l’asile est un grand business économique. Plus de 80 % de l’argent du contribuable, soit le budget alloué chaque année au Département fédéral en charge de l’asile est redistribué dans l’économie suisse.
    Ce même budget est dépensé pour démontrer que seul 10 % de la totalité des requérants d’asile (RA) ayant déposé une demande d’asile durant l’année en cours reçoivent le statut auquel ils ont droit.
    Dans le 90 % restant, il faut encore déduire 20 %, qui sont mis au bénéfice de l’admission provisoire, pour les personnes dont l’asile est refusé et dont le renvoi n’est pas exigible (Lors d’une décision en matière d’asile deux aspects sont étudiés, soit les conditions relatives à la loi sur l’asile et l’exigibilité du renvoi).
    Pour le 70 % restant et qui devraient être renvoyés, il faut savoir que 95 % sont totalement démuni de papiers de légitimation. Il est fréquent par exemple que des RA provenant d’un pays où il n’y a pas matière à demander l’asile se fassent passer pour un pays qui pourrait le justifier, tromperie facilitée par le fait que le RA parle le même dialecte que le pays d’où il prétend faussement être originaire.
    Lors de l’exécution du renvoi outre les questions posées par l’autorité pour tenter de définir la véritable provenance, le RA débouté est présenté auprès de la représentation de son pays ou pays présumé.
    Les représentations sont libres de reconnaître ou non les personnes qui leurs sont présentées. Souvent les gouvernements des pays en question préfèrent que leurs ressortissants restent hors de leur pays. Ceci sont des problèmes en moins dans le pays et de part leurs activités légales ou illégales se sont des devises qui rentrent dans ces pays. Ces devises représentent généralement deux à deux fois et demi, l’aide internationale allouées à ces mêmes gouvernement.
    Aussi ces RA déboutés prennent la place des nouveaux arrivant en matière d’asile et saturent les lieux d’hébergement.
    Souvent les requérants déboutés, à qui sont notifié une décision NEM, sont déjà recrutés dans les centres d’enregistrement et de procédure, par d’autres requérants qui déposent une multiples demande d’asile en Suisse.
    La décision politique en matière d’asile la plus judicieuse à prendre serait la suivante.
    – Etablir un quota annuel de RA pouvant déposer une demande d’asile, quota proportionnel au taux de la population suisse.
    – Ne plus enregistrer de demandes d’asile de RA arrivant par ses propres moyens en Suisse, soit en entrant illégalement en Suisse. Seules les demandes d’asile présentée à l’un des aéroports suisses, uniquement muni de papier de légitimation et du billet d’avion devraient être enregistrées.
    Lee SEM (actuel Secrétariat au Migration) compétent en matière d’asile devrait se rendre dans les camps de réfugiés pour y choisir les personnes les plus démunies, ayant besoin d’une aide sanitaire d’urgence et faisant partie des minorités religieuses ou ethniques.
    Le SEM en matière de participation vis à vis des pays européens pourrait également décider de prendre en Suisse des personnes DEJA reconnues réfugiées dans ces pays européen, ayant possibilité d’avoir accès aux dossiers de ces personnes pour concrétiser ce choix.
    – Les personne ainsi acheminées en Suisse occuperaient un certain temps les 4 centres fédéraux mis sur récemment sur pieds. Ils apprendraient la langue en fonction du canton d’attribution, ainsi que les us et coutume de notre pays et d’autres éléments servant à leur intégration. Puis, ils seraient dirigés vers les cantons désignés.
    Cette méthode permettrait d’avoir en Suisse des vrais réfugiés, avec des papiers d’identités, de pouvoir permettre un diversification des nationalités, religions et ethnie, augmentant la sécurité intérieure de la Suisse, de préparer les personnes dans les centres et permettre de leur trouver un lieu de résidence décent, ainsi qu’un emploi, de façon contrôlée et efficace. Ceci à l’inverse d’une dépendance totale en fonction des arrivées de RA en Suisse. L’argent serait dépensé de manière totalement optimale.
    Une partie des ces réfugiés pourraient, une fois leur pays sécurisé, vouloir retourner dans leur pays pour participer à sa reconstruction, comme par exemple les Syriens.
    L’expérience a démontré que les vrais réfugiés se sont toujours intégrés sans aucun problème (Vietnamiens, hongrois, ex- Tchécoslovaquie etc.).
    A méditer.

  3. Posté par aline le

    Tout se règle à travers le porte-monnaie: réduire d’une manière drastique les frais par personne/par jour, voire couper totalement ce soutien financier.

  4. Posté par JDV le

    Mettre la, ou les, facture(s) sur le dos de ces « collectifs de gauchistes » qui pistonnent ces NEM, qui leur donnent les conseils sur le comment faire pour contourner les lois. Ces « collectifs » exploitent la situation pour acquérir une certaine visibilité, ils font miroiter à ces personnes uniquement leurs droits et jamais les devoirs.

  5. Posté par Dufour R. le

    La plupart des demandeurs d’asile déboutés restent en Suisse. Le problème ne se pose pas seulement à Genève. D’après les faits divers évoqués dans les médias, on constate lors d’infractions pénales (vols, agressions, viols, trafic de drogue, etc.) commises par des étrangers que ceux-ci sont souvent des demandeurs d’asile déboutés depuis plusieurs années ou des personnes entrées illégalement en Suisse. Il est clair que ni les autorités politiques ni les autorités judiciaires ne font leur travail en ce qui concerne les renvois d’étrangers séjournant illégalement dans notre pays. L’UDC a raison de demander l’application de la loi. Comme par hasard, c’est le seul parti à le faire. Je pense que l’UDC devrait recourir à la voie judiciaire contre les ministres et magistrats qui ne font pas leur boulot, autrement dit qui bafouent la loi !

  6. Posté par Joye Rodolphe le

    Dites-moi qui Genève veut envoyer aux conseils des États à Berne?
    Un Vert et un Socialos, comme Vaud.
    Ces cantons sont des Partisants de Gauche qui se plaignent que leurs caisse soit vide.
    Mais à qui la faute, à ceux qui les dirigent et ceux qui les élisent.
    Plus besoin de leurs verser des contributions fédérales, s’ils sont plus malins que les autres.
    Qu’ils appliquent la lois et ensuite qu’ils viennent éventuellement ce plaindre.

  7. Posté par Un observateur le

    La Suisse , si elle laisse la gouvernance à la gauche et aux gauchos internationalistes, immigrationistes ira à la catastrophe. Il suffit de voir la France où chaque année , plus de 40.000 déboutés du droit d’asile restent , s’imposent en toute illégalité vu la mollesse des pouvoirs publics pour la satisfaction des associations d’aide à l’immigration massive .
    Il y a un problème qu’on ne veut pas regarder et qui va créer une situation ingérable et irréversible. En plus du détournement du droit d’asile pour immigrer illégalement, toutes les failles de nos lois très protectrices et des aberrations administratives sont bien utilisées par les passeurs, trafiquants etc…
    Toutes les sub-Sahariennes qui posent illégalement le pied en France, sont enceintes immédiatement ( témoignage des bénévoles du secours catholique intriguées de ne jamais voir une seule subsaharienne qui n’attend pas un enfant). Vu la loi Française ( droit du sol), on ne peut expulser un étranger en situation illégale s’il est malade et s’il a un enfant né en France.
    Ces femmes se retrouvent inexpulsables , régularisables et rentrent dans le cadre « fille mère isolée » et bénéficient de belles prestations sociale et d’un logement. L’affaire est dans le sac …et l’aspirateur fonctionne à merveille .T

  8. Posté par Pierre Müller le

    « 1’500 francs par personne au lieu de 380 francs par personne dans un logement proposé par l’Hospice général » ?

    Avec une dépense UNIQUE de 1’500 francs par personne renvoyée, on couvre largement leur billet de retour chez eux, les soldats qui les encadrent et un charter.

    Et terminé, on n’en parle plus !

    Il est où le problème ?

    On est dans un état de droit et on applique les décisions de renvoi, ça se résume à ça.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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