Votation à Zurich pour obliger la police à donner la nationalité des suspects et mentionner les naturalisés

24heures: Depuis trois ans, la police municipale de Zurich ne mentionne plus la nationalité de suspects dans ses communiqués, sauf sur demande des médias. La pratique est généralisée en Suisse. En plus de l'âge et du sexe, la police communique en général la nationalité des suspects ou des auteurs d'un délit.

L’origine de délinquants naturalisés devrait aussi être dévoilée.

article de Gabiel Sassoon, Zurich, réservé aux abonnés

[...] L’UDC se défend de vouloir diviser la société. Mais elle ne cache pas sa volonté de se servir des communications de police pour remettre en question la politique de naturalisation suisse. «Nous voulons en démontrer les failles» [...]

article complet: https://www.24heures.ch/la-police-doit-elle-donner-la-nationalite-des-suspects-33725984722

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Naturalisations : 62 % des nouveaux Français sont d’origine africaine.

– Nos confrères du Parisien publient quelques informations intéressantes pour qui veut comprendre les flux migratoires qui alimentent les naturalisations en France.

Selon les données 2018 d’Eurostat, les Maghrébins sont de loin les ressortissants les plus accueillis, à commencer par les Marocains, puis les Algériens et les Tunisiens. Suivent les Turcs et des personnes originaires de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, comme le Mali, le Sénégal, le Cameroun ou les Comores, proches de Mayotte. Les Européens les plus nombreux à obtenir la nationalité française sont originaires du Royaume-Uni, sur fond de Brexit.

source: https://lalettrepatriote.com

Zurich: L’UDC exige la nationalité des auteurs de délits

Rappelons que c'est un individu de gauche qui a pris cette décision, d'où la victimisation des délinquants.

Bien entendu, les Suisses ne pourraient jamais invoquer la pauvreté ou le manque d'éducation selon le même schéma gauchiste.

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L'UDC du canton de Zurich a déposé mercredi une initiative exigeant que les polices du canton précisent dans leurs communiqués la nationalité des auteurs présumés de délits. La ville de Zurich renonce à cette précision depuis novembre dernier.

Pour l'UDC, la décision de la ville de Zurich de ne plus donner la nationalité des auteurs présumés de délits et des victimes est de la "censure". C'est pourquoi la section cantonale a lancé une initiative. Elle a récolté 9500 signatures (6000 étaient nécessaires).

Le texte exige que la loi cantonale sur la police stipule expressément que la police informe avec transparence sur les délits. Dans les communiqués et pendant les conférences de presse, la nationalité, l'âge et le sexe des auteurs présumés de délits et des victimes devront être précisés. En cas de demande, il faudra aussi dire si l'auteur ou la victime sont issus de la migration.

Intérêt public

Il existe un véritable intérêt public à connaître la nationalité, souligne l'UDC dans un communiqué. Si l'initiative est acceptée, la ville de Zurich "devra corriger sa pratique de désinformation".

Depuis novembre 2017, la police de la ville de Zurich ne précise la nationalité des auteurs présumés de délits que sur demande. Le responsable de la police Richard Wolff a mis en pratique un postulat du PS et des Vert'libéraux adopté en 2015.

"Préciser la nationalité ne sert la transparence qu'en apparence", avait alors indiqué le département de la sécurité de la ville de Zurich. Ca laisse suggérer que l'origine du délinquant ou du criminel explique l'acte tout en cachant les causes exactes, qui sont notamment la pauvreté, un bas niveau d'éducation et la consommation de drogues.

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Source

Nos remerciements à Info

 

Rappels:

Zurich: Pour la Présidente de l’Eglise catholique romaine qui est favorable à l’islam « un bon chrétien ne peut pas voter UDC »

Zurich: le PS contourne la décision du peuple et continue à financer les « réfugiés admis provisoirement ».

Zurich : un groupe de jeunes Suisses agressés à coups de tesson de bouteille par une quinzaine d’Afghans

Zurich: Des policiers attaqués à coup de barres de fer par des extrémistes de gauche

Zurich: Un musulman se prénommant «Jihad» souhaite être naturalisé.

Suisse : pour la première fois, les données sur les personnes condamnées sont publiées selon la nationalité

L’Office fédéral de la statistique (OFS) publie pour la première fois des chiffres sur la nationalité des personnes condamnées. Ces chiffres font la distinction entre les personnes qui séjournent longtemps en Suisse (Suisses et étrangers titulaires d’un permis B ou C) et les autres catégories d’étrangers. Simultanément paraît un rapport de méthode qui montre les possibilités de comparaison de la criminalité par nationalité, et ses limites.

Suisses et étrangers titulaires d’un permis B ou C: nombre de personnes condamnées et taux de condamnation pour un crime ou un délit du code pénal (CP), selon la nationalité, l’âge et le sexe(doc excel)

Autres étrangers (non titulaires d’un permis B ou C): nombre de personnes condamnées pour un crime ou un délit du code pénal (CP), selon la nationalité, l’âge et le sexe (doc excel)

Via Fdesouche.com

Pour Cesla Amarelle, la nouvelle loi sur la naturalisation est anti-démocratique…

Par contre, lorsqu'il s'agit d'imposer des migrants dans nos villages suisses, cela ne pose aucun problème démocratique... n'est-ce pas Cesla?

Pour cette socialiste, notre passeport doit être offert au premier venu alors même que les pays d'émigration ne bradent en aucun cas leur nationalité, alors même que leurs ressortissants ne se privent pas pour violer nos lois. Tout ne doit se faire que dans un seul sens pour la gauche.

Enfin on rappellera que pour cette personne, le parlement peut invalider une initiative populaire: la démocratie n'est agitée que lorsqu'il s'agit d'étrangers, jamais des Suisses. Une hypocrisie totale mais tellement banale.

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cesla

 

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Suisse: Les citoyens binationaux terroristes ne seront pas automatiquement déchus de la nationalité suisse.

Les citoyens binationaux impliqués dans des activités de terrorisme ne seront pas automatiquement déchus de la nationalité suisse. Le Conseil des Etats a enterré mardi, par 27 voix contre 12, une initiative parlementaire en ce sens approuvée par le National.

Le texte du conseiller national Toni Brunner (UDC/SG) est univoque et ne tient pas assez compte de cas spécifiques, a plaidé Andrea Caroni (PLR/AR) au nom de la commission. Son exigence absolue de retrait «automatique» de la nationalité couplée à sa formulation très vague font que l'auteur de n'importe quel délit isolé peut tomber sous le coup de la loi et se faire confisquer son passeport.

La majorité a jugé plus prudent de s'en tenir à la législation actuelle, qui permet déjà de déchoir de la nationalité un double national dont la conduite porte une atteinte grave aux intérêts du pays. Cette disposition, qui n'a encore jamais été appliquée, date du début de la Guerre Froide, a d'ailleurs rappelé M. Caroni.

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Berne envisage de retirer le passeport à un jihadiste… qui serait déjà mort

Ce serait une première en Suisse depuis plus de cinquante ans. Berne songe à déchoir de sa nationalité un Suisse pour des raisons de sécurité. En effet, le secrétariat d'Etat aux migrations a lancé la semaine dernière une procédure en ce sens contre un jeune homme de 19 ans, Christian I., résidant à Wintherthour, révèle vendredi le Tages-Anzeiger.

Ce citoyen a rejoint, selon la presse, le groupe Etat islamique en Syrie en 2015. Il a posté des photos de lui avec la tête décapitée de l'une de ses victimes. Où est-il aujourd'hui? Personne ne le sait. Mais un journaliste spécialisé dans le conflit syrien a affirmé à la télévision suisse qu'il était mort.

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Les nationalités des agresseurs du Nouvel An à Cologne établies

Sur les 153 personnes suspectées d'avoir commis des agressions notamment à caractère sexuel lors du Nouvel An à Cologne, 103 sont de nationalité algérienne ou marocaine, ont indiqué mardi les autorités.

Selon les autorités allemandes, seuls quatre Allemands figurent parmi eux. Au total, 68 suspects disposent du statut de demandeur d'asile et 18 se trouvaient au moment des faits en situation illégale en Allemagne.

Pour 47 d'entre eux, leur nationalité ou leur statut n'a pas pu être établi avec certitude, selon la même source.

Nouvel An cauchemardesque

La Saint-Sylvestre s'était transformée en nuit de cauchemar pour des centaines de femmes à Cologne. Ce soir-là, sur le parvis de la gare, des femmes étaient devenues des proies sexuelles pour des jeunes migrants, éméchés et présentés rapidement par la police et les responsables politiques comme principalement d'origine nord-africaine.

Ces viols, attouchements sexuels et vols de téléphones portables ont provoqué un immense choc en Allemagne, qui avait jusqu'ici accueilli plutôt favorablement les quelque 1,1 million de migrants arrivés en 2015.

Actuellement, 24 des personnes interpellées se trouvent toujours en détention préventive.

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Déchéance de la nationalité : quand le débat se complique

La question avait été lancée par François Hollande, dans son intervention devant les parlementaires réunis en congrès à Versailles, le 16 novembre 2015. Dans ses vœux du 31 décembre dernier, il avait appelé à inscrire cette question dans la Constitution. Le débat fait rage et divise les différentes familles politiques.

Justement que se passe t il ?

Certains se réjouissent de cette annonce, y compris le FN. Pour Florian Philippot, la déchéance de la nationalité doit être envisagée pour des motifs autres que le terrorisme. Mais il existe des divisions aussi bien au PS que chez les Républicains. Des associations proches du PS comme SOS racisme ont appelé à manifester contre ce projet. Le planning familial s’est même prononcé contre la déchéance de nationalité sans que l’on voit le rapport avec ses actions. Les Républicains n’ont toujours pas pris position et doivent se réunir aujourd’hui en bureau politique. Ils semblent désunis. On peut se demander si la démarche n’aura pas pour effet de diviser la droite parlementaire, de rendre Sarkozy inaudible et de satisfaire François Hollande. Le refus des centristes et des Républicains pourrait se retourner contre eux dans la mesure où l’opinion publique est pour la déchéance de nationalité. Rappelons qu’une révision de la Constitution suppose notamment une majorité de trois cinquièmes des parlementaires, ce que François Hollande pourrait obtenir en raison du contexte.

Il y a d’autres problèmes que cela soulève…

Il y a évidemment le risque de surcharger la Constitution française de dispositions qui relèvent du Code pénal et du Code civil. La Constitution est sollicitée pour des mesures qui pourraient tout simplement être prises au niveau législatif. Le débat est similaire à celui de l’état d’urgence : sa reconnaissance constitutionnelle ne change rien. Pour information, il existe déjà des dispositions qui permettent de déchoir de sa nationalité une personne qui se comporte comme le national d’un pays étranger ou qui occupe un emploi dans une armée ou dans un service public étranger.

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Le National veut retirer la nationalité aux terroristes. La socialiste Cesla Amarelle s’y oppose!

La mesure devrait être automatique, selon la décision votée lundi par le Conseil national, donnant suite à une initiative parlementaire UDC.

Un peu plus de trois semaines après les attentats de Paris, la Chambre du peuple a donc souhaité un tour de vis en approuvant le texte du président de l'UDC Toni Brunner (SG). Sa commission, qui avait siégé à la mi-janvier, proposait de justesse, par 13 voix contre 11 et 1 abstention, de ne pas y donner suite. Les récents attentats ont peut-être fait pencher la balance en plénum.

La mesure proposée est purement symbolique et ne saurait dissuader un djihadiste de réaliser ses projets criminels ni renforcer la sécurité du pays, a plaidé en vain Cesla Amarelle (PS/VD) au nom de la commission. Au contraire, le retrait de la nationalité suisse pourrait conduire à ce qu'une personne ayant commis des délits en Suisse ou à l'étranger ne soit plus extradée vers la Suisse.

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Selon l'administration, seules quatre personnes pourraient aujourd'hui potentiellement perdre leur passeport à croix blanche, avec cette initiative.

Le Conseil fédéral s'est déjà prononcé sur une motion PDC en ce sens. En novembre 2014, il a rejeté l'idée, l'estimant disproportionnée et superflue.

La disposition permettant le retrait du passeport remonte à 1953 et n'a encore jamais été appliquée, relevait l'exécutif.

Ce sera au tour, maintenant, de la commission des institutions politiques du Conseil des Etats de se prononcer sur l'initiative parlementaire de l'UDC.

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5 questions sur l’arrivée des migrants dans l’Allier

Ci-dessus : migrants rejoignant l'Allier
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Provenant de Paris, environ 200 migrants sont arrivés, hier, sur le site de l’ancienne base militaire de Varennes-sur-Allier, transformée en centre d’hébergement. D'où viennent-ils ? Combien de temps vont-ils rester ? A quoi ont-ils droit ? Qui paye ? Quelles sont les mesures de sécurité ? Voici les réponses.
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1. D’ou viennent-ils ?

« Ils arrivent de Paris suite à l’évacuation des 1.308 personnes qui se trouvaient au lycée Jean-­Quarré et à qui on n’a proposé un hébergement comme ici, à Varennes », explique le préfet de l’Allier, Arnaud Cochet. Une dizaine de nationalités sont représentées : Soudanais, Afghans, Erythréens, Ethiopiens, Libyens, Maliens, Tunisiens, Somaliens...
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Ndlr : Où sont les Syriens ?

Le PS français accusé de vouloir accorder « la nationalité automatique aux clandestins »

Le député Guillaume Larrivé, orateur du groupe Les Républicains sur le projet de loi sur le droit des étrangers, a accusé le Parti socialiste de vouloir accorder "la nationalité automatique pour les clandestins", via un amendement déposé sur le texte.

Cet amendement N.363 (voir texte ci-dessus) "propose une chose folle: élargir le droit du sol, c'est-à-dire l'accès à la nationalité, en réalité à la Terre entière", a accusé M. Larrivé au micro de RMC.

Cet amendement, qui n'a pas encore été examiné, tend à insérer dans le projet de loi que "les enfants nés à l'étranger de parents étrangers, arrivés sur le territoire français avant l’âge de six ans et ayant depuis lors résidé habituellement en France, acquièrent la nationalité sur déclaration à leur majorité".

Il vise à "unifier les droits des enfants, notamment au sein d'une même fratrie. En effet, lorsque des parents arrivent sur le territoire français, munis d’un titre de séjour, avec un ou plusieurs enfants en bas-âge, et qu'ils ont par la suite des enfants sur le territoire français, la situation de leurs enfants est différente, notamment au sein même de la fratrie, ce qui n’est pas satisfaisant", selon l'exposé des motifs.

"Selon le Parti socialiste, il faudrait que lorsqu'un immigré entre clandestinement en France, qu'il fait venir ses enfants clandestinement en France, ses enfants deviendraient automatiquement français dès l'âge de 18 ans. C'est une folie. La nationalité française automatique pour les clandestins, c'est le projet du Parti socialiste, ça n'est pas notre projet", a poursuivi le député de l'Yonne.

Le groupe Les Républicains a proposé "une soixantaine d'amendements. Malheureusement, les socialistes les rejettent et ont des idées qui sont malheureusement dangereuses pour la France", a dit M. Larrivé.

"Depuis trois ans, l'immigration vers la France a augmenté dans des proportions très, très fortes, par exemple le regroupement familial a augmenté en trois ans de 55%, le nombre de visas délivré par nos consuls a augmenté de 32%", a dit M. Larrivé.

La France accueille environ 200.000 nouveaux immigrants réguliers chaque année, chiffre à peu près stable depuis dix ans. Il n'existe en revanche pas de chiffre officiel sur le nombre d'immigrés clandestins.

Suite

Merci à Pierre H.

Le Canada adopte la déchéance de nationalité pour « terrorisme »

Les Canadiens binationaux peuvent être privés de leur nationalité canadienne s’ils sont déclarés coupables de « terrorisme » ou « d’espionnage », une mesure destinée à « lutter contre la menace de terrorisme djihadiste », a indiqué vendredi Chris Alexander (photo), ministre de l’Immigration.

L’entrée en vigueur de la loi donne les moyens « au Canada de révoquer la citoyenneté des citoyens ayant une double citoyenneté qui ont été déclarés coupables d’infractions de terrorisme, de trahison, de haute trahison ou d’espionnage pour le compte de gouvernements étrangers », selon le ministère. Cette loi avait été présentée en début d’année, en parallèle à une loi antiterroriste déposée dans la foulée des attaques mortelles au Québec et au parlement d’Ottawa perpétrés par de jeunes radicalisés aux idées djihadistes.

La loi antiterroriste a été adoptée à une large majorité des députés il y a quelques semaines et est soumise à l’examen du Sénat. Pour le ministre Alexander, l’objectif est clairement « d’assurer la sûreté et la sécurité » des Canadiens: « nous n’avons jamais hésité à appeler franchement le terrorisme jihadiste par son nom, c’est pourquoi nous adoptons des mesures pour lutter contre la menace de terrorisme jihadiste ».

Le Canada accueille environ 250.000 immigrés permanents chaque année, dont environ 85% obtenaient jusqu’ici la nationalité canadienne après trois ans de résidence permanente. Le texte prévoit que pour obtenir cette citoyenneté, toute personne devra justifier de 4 ans passés sur le sol canadien au cours des six années précédant la demande. [...]

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Socialisme: La France envisage de taxer ses ressortissants où qu’ils se trouvent

La France pourrait bouleverser les fondements de sa fiscalité en cherchant à l’avenir à imposer ses propres ressortissants établis à l’étranger sur le seul critère de leur nationalité. Pour les quelque 160 000 Français de Suisse, dont près de 3000 bénéficieraient d’une imposition au forfait, les conséquences pourraient être considérables.

La récente convention de double imposition signée le 2 avril 2013 avec Andorre, qui doit encore recevoir l’approbation du parlement français, contient en effet une clause qui permettrait à la France, si elle devait le décider un jour, d’imposer pleinement ses ressortissants établis dans la principauté «comme si la présente convention n’existait pas». Ce texte «laisse la porte ouverte à une évolution de la fiscalité française qui aurait pour objet d’imposer les personnes de nationalité française sur ce seul critère, quel que soit le lieu de leur résidence fiscale et de la source de leurs revenus», peut-on lire dans le rapport de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale relatif à la ratification de cette convention, daté du 15 octobre dernier.

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Italie: Provocation du gouvernement qui veut assouplir l’acquisition de la nationalité italienne pour les étrangers

Les enfants nés en Italie de parents étrangers pourraient obtenir la nationalité italienne

Au lendemain d’une grande manifestation anti-immigration à Milan, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a promis lundi 20 octobre de faire voter d’ici à la fin de l’année une législation qui changerait la loi sur la nationalité italienne, basée jusqu’à présent sur le « droit du sang ». Si elle devait être adoptée, les enfants nés en Italie de parents étrangers pourraient obtenir la nationalité italienne, à la condition qu’ils y aient effectué au moins un cycle scolaire, primaire ou secondaire.

le chef du gouvernement italien Matteo Renzi


PLUS DE QUATRE MILLIONS D’ÉTRANGERS

Plus de quatre millions d’étrangers, dont plus de la moitié provient d’Europe, résident légalement en Italie, dont plus de 25 % de jeunes de moins de 20 ans, selon l’Institut de statistiques (Istat). L’Italie est aussi l’un des pays européens où le nombre de naissances est le plus bas, avec un taux de natalité inférieur à 1,6. Il faut un taux de 2,1 pour le simple renouvellement de la population existante.

PROJET D’UNIONS CIVILES

Matteo Renzi a donc également promis pendant trois ans un bonus de 80 € par mois pour chaque nouveau-né en faveur des foyers gagnant moins de 90 000 € par an. Il a également évoqué un projet de loi sur les unions civiles, à l’image du « partenariat » allemand ou du Pacs français, en faveur des homosexuels. Les Italiens sont dans leur grande majorité favorables à ces unions civiles pour les couples homosexuels, mais restent opposés au mariage gay.

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