Royaume-Uni : Le responsable de la lutte antiterroriste déclare que les musulmans ne devraient pas être forcés de s’assimiler

Le responsable britannique de la police antiterroriste, Neil Basu, a déclaré, dans un entretien au Guardian, que les musulmans du Royaume-Uni ne devraient pas être forcés à «s’assimiler». Pour lui, il est important que les gens puissent vivre selon leur «culture ou religion ouvertement».

Le responsable de la lutte contre le terrorisme, Neil Basu, a déclaré que le terrorisme national était causé par un manque de mobilité sociale et que les musulmans britanniques ne devraient pas être forcés de "s'assimiler".

  • Neil Basu a déclaré que la police et les services de sécurité avaient besoin d'aide pour lutter contre le terrorisme
  • Il a appelé à "l'inclusion sociale, à la mobilité sociale et à l'éducation" pour stopper la violence
  • Le Royaume-Uni est un pays «socialement inclusif» où les gens peuvent pratiquer leur propre culture

Le responsable britannique de la police antiterroriste a déclaré que le terrorisme est alimenté par un manque de mobilité et d'inclusion sociale.

Neil Basu, le commissaire adjoint de la police métropolitaine, a affirmé qu'une meilleure éducation et de meilleures opportunités pour les jeunes feraient davantage pour combattre le terrorisme que "l'appareil de police et de sécurité de l'État mis en place".

Il a également déclaré que les musulmans britanniques ne devraient pas être forcés à "s'assimiler". Il ajoute  : L'assimilation implique que je dois me cacher pour pouvoir continuer. Nous ne devrions pas être une société qui accepte cela.

M. Basu a déclaré au Guardian : "Rien de ce que je dis n'excuse ces actes odieux de violence criminelle."

"Mais les causes profondes doivent être examinées. [...]"

Dailymail.co.uk / Sputniknews.com

Le Canada adopte la déchéance de nationalité pour « terrorisme »

Les Canadiens binationaux peuvent être privés de leur nationalité canadienne s’ils sont déclarés coupables de « terrorisme » ou « d’espionnage », une mesure destinée à « lutter contre la menace de terrorisme djihadiste », a indiqué vendredi Chris Alexander (photo), ministre de l’Immigration.

L’entrée en vigueur de la loi donne les moyens « au Canada de révoquer la citoyenneté des citoyens ayant une double citoyenneté qui ont été déclarés coupables d’infractions de terrorisme, de trahison, de haute trahison ou d’espionnage pour le compte de gouvernements étrangers », selon le ministère. Cette loi avait été présentée en début d’année, en parallèle à une loi antiterroriste déposée dans la foulée des attaques mortelles au Québec et au parlement d’Ottawa perpétrés par de jeunes radicalisés aux idées djihadistes.

La loi antiterroriste a été adoptée à une large majorité des députés il y a quelques semaines et est soumise à l’examen du Sénat. Pour le ministre Alexander, l’objectif est clairement « d’assurer la sûreté et la sécurité » des Canadiens: « nous n’avons jamais hésité à appeler franchement le terrorisme jihadiste par son nom, c’est pourquoi nous adoptons des mesures pour lutter contre la menace de terrorisme jihadiste ».

Le Canada accueille environ 250.000 immigrés permanents chaque année, dont environ 85% obtenaient jusqu’ici la nationalité canadienne après trois ans de résidence permanente. Le texte prévoit que pour obtenir cette citoyenneté, toute personne devra justifier de 4 ans passés sur le sol canadien au cours des six années précédant la demande. [...]

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