Une trentaine d’ONG attaque la France pour avoir “enraciné l’islamophobie et la discrimination à l’égard des musulmans”

Une plainte a été déposée au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDH), à l’encontre de la France, à cause de son soutien à la diffusion de caricatures de Mahomet et de la loi contre les séparatismes.

(...)

La raison ? « La plainte souligne que les actions du gouvernement français ont tacitement soutenu la publication de caricatures dégradantes dépeignant le Prophète (que la paix soit sur lui) et pour la promulgation d'un éventail de politiques d'Etat islamophobes », est-il écrit. Les ONG font référence au soutien d’Emmanuel Macron à la diffusion des caricatures de Mahomet lors de l’hommage à Samuel Paty - le professeur décapité par un terroriste pour avoir montré ces dessins à ses élèves. Le projet de loi contre les séparatismes, qui compte lutter contre l’islamisme en France, est aussi visé. La plainte aurait rassemblé des témoignages de cas de discrimination afin de prouver « comment la France a exploité la peur et les préjugés ».

(...)

Valeurs Actuelles

 


Note : Ces ONG osent parler de "préjugés" alors qu'un professeur a été décapité par un musulman en pleine rue, que de nombreux musulmans ont fêté cet acte sur les réseaux sociaux et que la discrimination envers les non musulmans est inscrite en toutes lettres dans le coran. Toute remise en question est impossible dans l'islam.

Non seulement ces ONG permutent les faits, non seulement elles réussissent à travers cette plainte à inverser les victimes et les coupables mais encore elles mentent. Dans nombre de pays, il n'y a pas eu besoin de "caricatures" pour subir les violences de l'islam.

Rappels :

Réseaux sociaux : la décapitation du professeur est saluée comme un acte héroïque: « Un avertissement à tous les critiques de l’islam »

Terrorisme islamique à Morges : Le Kurde dit avoir agi pour « venger le Prophète » et « contre l’Etat suisse ». Il a été retrouvé avec un exemplaire du Coran et un couteau.

Inde : 3 musulmans violent une adolescente pakistanaise, et revendiquent l’avoir fait “car elle est chrétienne”

Favoriten (quartier de Vienne): « L’arbre de Noël n’a pas sa place dans un quartier musulman ».

Egypte : 3 musulmans acquittés après des sévices contre une copte qui avait été dévêtue et exhibée nue. Des maisons de chrétiens avaient été incendiées.

Haut-Karabakh : Comme attendu, les musulmans profanent les symboles chrétiens (Vidéos)

Dans les centres pour réfugiés, les musulmans déclarent qu’ils veulent islamiser l’Allemagne

En France, 57 % des jeunes musulmans pensent que la charia est plus importante que le droit français

Turquie. Basilique Sainte-Sophie : Le premier prêche musulman a été fait épée à la main et traitait de la conquête islamique

Lyon : accusé d’islamophobie, un prof est contraint de quitter son collège après avoir été agressé, ses collègues en grève car le rectorat ne l’a pas défendu

Choqué, cet enseignant d’un collège lyonnais, accusé d’islamophobie par un père, a préféré partir de l’établissement. Ses collègues sont en grève.

Par un malheureux hasard, le collège des Battières, à Lyon, en grève depuis deux jours, est celui où Samuel Paty, le professeur assassiné le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), avait commencé sa carrière peu avant 2000. Des enseignants de ce collège public relativement favorisé socialement, situé dans le 5e arrondissement de la ville, ont rapidement établi un lien «symbolique» entre cette affaire terroriste et l’agression verbale subie par l’un des leurs en novembre.

(…)

Le Figaro

 

 

04/01/2021

Un professeur d’histoire-géographie du collège des Battières, à Lyon 5e, a été pris à partie par un parent après un cours traitant de la laïcité. Il doit aujourd’hui quitter son établissement. Ses collègues ont débrayé ce lundi 4 janvier. Ils dénoncent le fait que le rectorat n’ait pas réglé le problème.

(…) « Un parent d’élève a pris à partie notre collègue devant le collège, devant des témoins. Il remettait en cause le contenu de son cours d’histoire-géographie sur le principe de laïcité », dénonce une enseignante du collège. Après cette altercation, le professeur avait déposé plainte.

« Là où on a été complètement choqué, c’est d’apprendre le 18 décembre, au détour d’un mail, que notre collègue partait, met en avant l’enseignante. On a fait confiance à la hiérarchie pour qu’elle gère le problème et cela n’a pas été fait. On aurait aimé que les choses soient gérées localement, rapidement, il était possible de le faire. Notre collègue se retrouve malgré lui à devoir partir. Il va se retrouver on ne sait où ».

(…) Les enseignants du collège des Battières mettent aussi en avant le fait qu’un des enfants du parent d’élève incriminé est venu avec un objet contondant au sein de l’établissement (…)

Le Progrès

Face au refus de la famille de toute conciliation, l’enseignant porte plainte pour agression et diffamation. Et depuis, il est en arrêt maladie.

(…)

Indignation, sentiment d’insécurité. Les réactions sont vives chez ces enseignants, qui craignent de voir perdurer la problématique soulevée par l’assassinat de Samuel Paty : “le fait qu’un parent d’élève puisse être intrusif quant au contenu de nos cours, on va être obligé de s’auto-censurer“. Et l’annonce du départ de l’enseignant visé par un parent d’élève est d’autant plus mal vécu, que celui-ci “a fait énormément pour des enfants en difficulté“. Il s’était “courageusement” investi dans l’organisation de la journée d’hommage du 2 novembre, un travail reconnu par sa hiérarchie. “15 jours plus tard, quand il est victime d’une agression, c’est lui qui doit partir par la petite porte, en catimini. C’est scandaleux“.

(…)

France 3

Via Fdesouche

Italie : Silvia Romano, convertie à l’islam après avoir été enlevée par des djihadistes, milite à présent contre l’islamophobie

Silvia Romano, kidnappée au Kenya et retenue prisonnière en Somalie pendant un an et demi, devient le témoin et l'opératrice d'un nouveau projet européen de lutte contre l'islamophobie.

Le journal Repubblica en parle dans les pages locales de Milan. La jeune fille, âgée de 24 ans, a justement fait son retour dans la capitale de la Lombardie le 11 mai.

Durant les prochains mois, elle travaillera à un programme européen du nom de "Yes".

Sur une photo publiée par le journal romain, elle est représentée souriante dans une image promotionnelle lancée sur les pages Facebook de l'initiative contre la haine religieuse de certaines associations de jeunes musulmans.

Elle a été intégrée dans une équipe en tant que "master equity defender" avec sept autres jeunes de Lombardie, presque tous des migrants de deuxième génération. En résumé, ce groupe luttera contre l'islamophobie, en commençant par les jeunes, en recueillant des rapports de cas et des plaintes, en fournissant également un soutien psychologique et éventuellement juridique.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Ilmessaggero.it

Nos remerciements à Panterina


Rappels :

Une Italienne, bénévole en Afrique, se convertit à l’islam après son enlèvement par des islamistes

La rançon pour libérer Silvia Romano, convertie à l’islam, servira pour faire le jihad

Des musulmans d’Italie souhaitent joyeux Ramadan et bienvenue dans l’islam à l’otage italienne Silvia Romano convertie à l’islam: aucune critique sur les Jihadistes

L’Arabie saoudite appelle les Nations Unies à « éliminer l’islamophobie » !

A la mi-juillet, l’Arabie saoudite a appelé les Nations Unies à continuer leurs efforts pour « éliminer l’islamophobie ».

C’est assez curieux quand on connaît l’état des droits de l’homme dans ce pays gardien de l’islam : torture de prisonniers, atteintes à la liberté d’expression, statut inférieur des femmes, loi islamique donnant tous les droits aux musulmans, etc. (Rapport du Département d’Etat américain sur la pratique des droits de l’homme en Arabie saoudite, 2018).

*

Article en français sur le même sujet (publié par l’Iran, qui pourrait aussi balayer devant sa porte) :

Un violateur des droits humains appelle à combattre les discriminations et l'islamophobie !

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Rappels :

[…] L’Arabie saoudite s’est opposée à plusieurs dispositions de la DUDH [Déclaration universelle des droits de l’homme], notamment les articles 1, 13, 16 et 18. Elle s’est déclarée: 1) contre le principe selon lequel «tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits»; 2) contre le fait que «toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État», considérant qu’il est interdit aux non-musulmans de circuler à la Mecque; 3) contre le «libre consentement des époux» en cas de mariage, car, dans le royaume de la débauche, la pédophilie est légitimée par des mariages arrangés avec des petites filles; enfin, 4) contre «la liberté de pensée, de conscience et de religion», car ce droit implique la liber­té de changer de religion. Or, l’apostasie est un crime qui appelle la peine capitale. […]
Source

L’Organisation de la Conférence Islamique a défini sa propre Déclaration des droits de l’homme islamo-compatible... qui s’avère très éloignée de la Déclaration universelle :
Droits dévoyés de l’homme, islam conquérant…
Sami Aldeeb : Islam et droits de l’homme, le grand écart [vidéo]

Etre ou ne pas être islamophobe : telle est la question

   
Michel Garroté  --  Selon l’idéologie islamophile à la mode (idéologie islamophile qui juge et condamne l’islamophobie), l’islam aiderait, soi-disant, l’Occident, à redéfinir son identité ; à pratiquer le dialogue des cultures ; et à pratiquer le multiculturalisme. A cet égard, l’idéologie islamophile reproche, à l’Occident, d’avoir une identité judéo-chrétienne monolithique. Et dans ce cadre, l’islam apporterait, paraît-il, quelque chose de nouveau.
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L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à redéfinir leur relation avec les autres. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à lutter contre le racisme ; contre la discrimination ; contre le regard porté sur les musulmans. Un regard colonial, nous  dit l’idéologie islamophile, un regard colonial influencé par l’histoire de l’Occident face à l’islam.
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L’islam aiderait, soi-disant, les Occidentaux, à transcender l’ère coloniale et les croisades. L’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à devenir multiculturels. Et l’islam aiderait, paraît-il, les Occidentaux, à faire de la lutte contre la discrimination, une priorité. Voilà résumée, en quelques lignes, l’idéologie islamophile.
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Je n’invente rien. C’est bel et bien ainsi, qu’est formulée, l’idéologie islamophile, par les journalistes, les historiens, les sociologues, les enseignants, les chercheurs, les faiseurs d’opinion et les politiciens. Et quiconque n’adhère pas à cette idéologie islamophile, est, automatiquement, accusé d’être islamophobe.
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Car l’idéologie islamophile, non seulement s’est construite sur du sable mouvant ; mais en plus, elle ne peut souffrir quelque débat que ce soit. Quiconque n’adhère pas à l’idéologie islamophile ne peut qu’être islamophobe. Et quiconque est islamophobe ne peut qu’être raciste. On le voit ici, le niveau du débat, est à peu près aussi lamentable, que l’était, le débat sur le communisme.
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A ce propos, Ivan Rioufol écrit notamment : En réalité, le pouvoir macronien n’est guère différent des précédents : il reste fort avec les faibles et faible avec les forts. Les lourds silences du chef de l’Etat sur le terrorisme, l’islam, la cohésion nationale suffisent à mesurer ses faiblesses. Le lynchage d’une policière par des "jeunes sensibles", lors du Nouvel An à Champigny-sur-Marne, est venu rappeler ce qu’est devenue la France : une nation éclatée, conflictuelle, gagnée par un néo-racisme porté par des minorités querelleuses.
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Il est des lieux où une contre-société islamisée s’est installée, dans la haine de la France, de ses représentants, de sa démocratie. C’est en France qu’un philosophe, Robert Redeker, est sous protection policière depuis plus de dix ans, cible d’une fatwa. C’est en France que les journalistes de Charlie Hebdo vivent dans un bunker et ne peuvent sortir qu’escortés par des flics. D’anciens collaborateurs du journal satirique subissent aussi ce sort.
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C’est en France que des politiques irresponsables persistent à s’indigner d’une "islamophobie" sans comprendre qu’en usant de ce mot piégé ils consolident une idéologie totalitaire qui cherche à embrigader les musulmans. Mais que pense Macron ? Ses évitements, camouflés derrière la logorrhée d’une "pensée complexe", ressemblent de plus en plus à des renoncements. Face à l’islam conquérant, sa main tremble, conclut Ivan Rioufol.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 9.1.2018
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/01/macron-sabre-en-bois-et-main-t.html
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Londres: Incapable de traquer les Jihadistes, la police arrête 25 personnes pour “islamophobie”. C’est la priorité du maire musulman.

Deux jours avant les élections générales en Grande-Bretagne, le maire de Londres, Sadiq Khan, s'est rendu à l'émission Good Morning Britain d'ITV.

Dans un débat animé avec Pierce Morgan, il a été interrogé sur le fait de ne pas garder un œil sur les djihadistes revenant des zones de guerre.

En réponse, il a accusé les compressions budgétaires de la police métropolitaine, qui, selon Sadiq Khan, rendent impossible le suivi de ceux qui reviennent. Il a déclaré:

"Je ne peux pas suivre 400 personnes (...) le budget de la police, dont environ 15 à 20 pour cent est financé par moi, le maire. Le reste est financé par le gouvernement central. Si le budget de la Metropolitan Police Service est réduit, ils doivent prioriser et utiliser leurs ressources d'une manière sensible et éclairée".

 

https://youtu.be/xcQo8C8bwKw

Alors, quelle est la manière judicieuse de dépenser ces ressources «en décroissance» selon le maire Sadiq Khan et la police métropolitaine? En l'espace d'une semaine, les terroristes locaux tuent des innocents à Birmingham et à Londres, deux autres attaques dans une longue série qui ne cesse de s'aggraver, d'attaques terroristes d'inspiration islamique.

Comment répondez-vous à cela?

La réponse du maire Khan est claire: se plaindre sur Facebook et Twitter à propos

"D'une hausse significative d'incidents de crime de haine et incidents islamophobes."

 

 

Sadiq

 

Pendant ce temps, la police métropolitaine utilise ses ressources, qui sont insuffisantes selon le maire, pour:

"Augmenter le nombre de policiers dans les rues et dans les communautés pour rassurer les populations locales qui peuvent profiter de leur vie quotidienne en paix et sans crainte de harcèlement ou d'intimidation".

 

 

 

 

Il n'y a pas d'argent pour suivre 400 combattants étrangers, mais il y a de l'argent pour des «agents de quartier dédiés» qui établissent des contacts avec "les lieux de cultes locaux afin de les encourager à dénoncer les crimes de haine et afin de les rassurer que la police prendra au sérieux ces crimes."

La police métropolitaine se vante même d'avoir procédé à 25 arrestations suite à des "crimes de haine" depuis samedi.

Entre-temps, quelle est la réponse de la police métropolitaine aux attaques terroristes?

 

 

"Après les incidents terroristes en Europe au cours des dernières années, nous avons prévu que des incidents similaires au Royaume-Uni pourraient conduire à un besoin accru de soutien pour les communautés vulnérables qui sont susceptibles de devenir victimes de crimes haineux et nous avons pris des mesures en conséquence.

Tous les crimes haineux sont examinés par un inspecteur-détective et le MPS a également augmenté le nombre d'inspecteurs spécialisés dans les 32 unités de sécurité communautaires de l'arrondissement de Londres de 30 pour cent, avec plus de 900 membres spécialisés dédiés à l'enquête sur tous les crimes de haine et les crimes de violences domestiques ".

 

Il n'est pas étonnant que «l'année dernière [la Police métropolitaine] ait constaté une augmentation dans tous les domaines des crimes haineux.» C'est la «hiérarchisation des priorités» que le maire Sadiq Khan a demandée: investir dans la capacité d'attraper les gens en raison de «crimes de haine" après une attaque terroriste d'envergure. Se plaindre des compressions budgétaires est une arnaque électorale.

Ce sont les priorités qui sont tordues.

 

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à 

L’islam est omniprésent et il ne s’intègre pas

   
Michel Garroté  --  Derrière la lutte contre la soi-disant "islamophobie" se cachent l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et ses 57 pays membres. De plus, l'islam est omniprésent chez nous et il ne s'intègre pas à notre société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Enfin, la "radicalisation" a un fondement idéologique : la charia. Le terrorisme a une théorie : le djihad. Ce sont en réalité deux éléments d’un seul et même système politico-religieux nommé "islam".
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L’Organisation de la Coopération Islamique :
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A ce propos, sur causeur.fr, André Versaille écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si l’islamophobie n’est pas un racisme, quel est donc le sens de la lutte menée contre l’islamophobie ? Cette lutte n’est pas une opération défensive entreprise par une population minoritaire en danger, mais une stratégie offensive et internationale conduite par des États islamistes pour interdire mondialement toute critique à l’endroit de la religion musulmane et sacraliser celle-ci sur la terre entière. L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui compte 57 pays membres, se mobilise en faveur de la pénalisation de toute forme de « diffamation religieuse » de par le monde.
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André Versaille : L’OCI juge que l’attaque des croyances sacrées et la diffamation des religions, des symboles religieux, des personnalités et des dogmes contrarie la jouissance des Droits de l’homme des fidèles de ces religions et elle réclame que l’on introduise, dans le « traité contre le racisme », l’interdiction de toute « insulte à ce qui est tenu pour sacré par la religion ». Il s’agit donc de sanctuariser l’islam et non de protéger les musulmans qui le sont déjà puisque le droit international condamne toute discrimination fondée sur la religion, conclut André Versaille (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L'islam omniprésent ne s'intègre pas :
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De son côté, Dom Louis-Marie, père abbé du monastère du Barroux, a tout récemment déclaré dans 'La Nef' (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'islam est omniprésent, et, dans l'ensemble, pas du tout intégré, non intégrable pour des raisons de fond. Le Coran n'invite pas à la réflexion mais plutôt à la soumission. C'est un tissu d'affirmations catégoriques et non une histoire comme dans la Bible, qui exige une interprétation.
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Dom Louis-Marie : L'islam ne connaît ni la distinction entre le spirituel et le temporel, ni la juste liberté religieuse. L'islam progresse sur le fond d'une dialectique de fait entre d'un côté, les tenants du terrorisme, et, de l'autre, les tenants d'un islam irénique, tenants qui investissent le sport, la mode, l'alimentation et la finance.
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Dom Louis-Marie : Je vous avoue que j'ai été effrayé, lors d'un passage à Paris, de voir de nombreux jeunes arborant le tee-shirt d'un club de foot aux armes des émirats. Je me suis dit que ces jeunes étaient prêts pour la mosquée. Le véritable danger actuel est l'ignorance, le relativisme et la paresse intellectuelle d'un grand nombre de responsables politiques et religieux, a tout récemment ajouté Dom Louis-Marie, père abbé du monastère du Barroux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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L'islam est un système politico-religieux :
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De son côté, Gérard Couvert a tout récemment écrit sur bvoltaire.fr (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’attentat de Manchester a apporté son lot habituel de compassions médiatiques et convenues. En France, les nouveaux cooptés du système y ont révélé leur bassesse d’âme et le peu d’envergure de leurs pensées, qu’elles soient politiques ou humaines. Rien de nouveau, ils font le dos rond, utilisent les mêmes psalmodies, lancent leurs demi-soldes en contre-feu.
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Gérard Couvert : Que pourrions-nous, d’ailleurs, attendre de la part des incendiaires ? La "radicalisation", pour utiliser le nouveau dérivatif à la mode, a un fondement idéologique : la charia. Le terrorisme a une théorie : le djihad. Ce sont deux éléments d’un système politico-religieux nommé "islam", conclut Gérard Couvert (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.causeur.fr/lutte-islamophobie-islamisme-droit-homme-44646.html
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http://www.lanef.net/t_article/rien-de-resiste-a-l-appel-de-dieu-dom-louis-marie-26352.asp?page=0
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http://www.bvoltaire.fr/lislam-reste-impropre-a-dialectique/
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Islam – La France ne s’éveille toujours pas

France-Râleur-1

   
Michel Garroté  --  Un vieux souvenir me revient à l’esprit : en 1983, à l’occasion d’un reportage au Liban, plus précisément, lors d’un périple de nuit, depuis Beyrouth-Est jusqu’à Rosh Hanikra, j’ai vu et humé la ruine, les décombres, les cratères d’obus et une odeur persistante de poudre à canon et de cadavres. J’ai mis six heures pour parcourir une distance ridicule, un peu plus de 100 km.
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Six heures à cause des innombrables barrages de miliciens qui contrôlaient les véhicules à Beyrouth et dans ses faubourgs, à Tyr, à Saïda, et, encore ailleurs, dans le Sud-Liban. Je ne me souviens même plus des milices tant elles étaient nombreuses : les Forces Libanaises, la milice Amal du chiite Nabih Berri, les Druzes de Walid Joumblatt, l’Armée du Sud-Liban de Haddad, l’OLP, sans compter les soldats inutiles de la Force multinationale et ceux de l'inutile Finul.
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Aujourd’hui, en 2017, je reste persuadé d’une chose qui me semble capitale : les chrétiens libanais étaient, à l’époque déjà, trop divisés pour gagner. Ce vieux souvenir me revient à l’esprit quand je songe à la France d’aujourd’hui face à l’islam. Car les Français ne s'éveillent toujours pas. Ils râlent. C'est tout.
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Les Français, tous, râleurs et pas râleurs  --  athées de culture à la fois judéo-chrétienne et gréco-romaine ; juifs et chrétiens croyants ou croyants et pratiquants  --  sont à leur tour trop divisés pour gagner. Je me pose donc légitimement la question : la France de 2017, trop divisée, ressemblera-t-elle, bientôt, au Liban de la période 1975-1990 ?
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Il ne s’agit pas de me faire mousser, mais d’analyser un problème que j’étudie et que je traite depuis plus de trente ans et après avoir sillonné  --  en prenant des risques concrets  --  des pays musulmans, ni libres, ni démocratiques. Et je crois qu’il est nécessaire et urgent d’appréhender d’une part, l’islam en terre d’islam ; et d’autre part, l’islam en Occident. Car il s’agit, dans les deux cas, du même islam et du même coran.
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Le discours islamophile officiel ne changera rien à cette réalité et ne changera rien au bien réel syndrome "islamophobe" (islamophobie : inquiétude légitime face à l'islam conquérant et violent). En Occident, l’islam doit respecter l’ordre constitutionnel et laïc. Les zones de non-droit sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit. Il semblerait que désormais, les Français dans leur grande majorité, pensent cela, comme en témoignent de nombreux sondages.
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Ainsi, selon un sondage Ifop, 60% des sondés pensent que cette l'islam a désormais trop d’importance en France. En 1989, 33% des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. Ils ne sont plus que 18% depuis 2012. Pour le voile dans la rue, les personnes opposées passent de 31% à 60%. Quant au voile à l’école, on passe de 75% opposés à 89%. Question : qu'attendent les Français, râleurs et pas râleurs, pour descendre dans la rue ?
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Islamophilie & islamophobie – Accueillir ou expulser les migrants musulmans ?

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Michel Garroté - Accueillir ou expulser les migrants musulmans ? Ni l'un, ni l'autre. Si l'on n'accueille pas (ou plus du tout ou un peu moins), il n'y a personne à expulser... Bien. Venons-en aux faits. En baisse dans les sondages de ces dernières semaines (ah les sondages...), le gouvernement d'Angela Merkel tente de rassurer l'opinion à l'approche des élections de l'automne prochain. Le directeur de la chancellerie allemande évoque la nécessité d'expulser en priorité « les délinquants » (cela dit, côté sonde-âges, les chrétiens démocrates CDU-CSU de la Chancelière Angela Merkel sont repassés en tête des intentions de vote devant les sociaux-démocrates allemands du SPD, selon un sondage INSA pour le quotidien Bild, paru le 20 février 2017).
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Afin de ne pas effrayer inutilement nos lectrices et nos lecteurs, j'aimerais mentionner, pour commencer, les trois parties de la (très) longue analyse publiée ci-dessous :
- Peter Altmaier, Directeur de la Chancellerie allemande évoque la nécessité d'expulser en priorité « les délinquants » ;
- l'islamophilie et de l'islamophobie vues par Guillaume Faye ;
- Franck Jullié et Eric Kayayan nous rapellent que la bible, dans la précision de son vocabulaire, distingue quatre mots pour décrire les étrangers.
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Maintenant revenons-en gouvernement d'Angela Merkel qui tente de rassurer l'opinion. Peter Altmaier, directeur de la chancellerie fédérale allemande et proche collaborateur d'Angela Merkel, a annoncé (ou prétendu...) que les 300'000 migrants dont la demande d'asile avait été refusée par les autorités allemandes en 2016 seraient, dit-il, « rapidement expulsés » (on attend pour voir...). « Sans cela, la crédibilité de notre Etat de droit est engagée », a expliqué Peter Altmaier, dans un entretien avec l'hebdomadaire Bild am Sonntag.
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Entretien de Peter Altmaier avec ROMAN EICHINGER, MIRIAM HOLLSTEIN et NIELS STAR­NICK ; extraits adaptés ; voir lien vers Bild am Sonntag en bas de page) : «Nous devons surtout expulser les délinquants et les individus qui représentent une menace pour notre sécurité dans les plus brefs délais», a-t-il ajouté, s'exprimant en sa qualité de coordinateur de la politique migratoire du gouvernement. «L'an passé, près de 80 000 migrants ont déjà été reconduits dans leurs pays», a-t-il tenu à souligner, affirmant par ailleurs que « ce nombre grimperait » en 2017.
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Alors que la défiance de l'opinion allemande à l'égard de la politique migratoire conduite par Angela Merkel s'accroît depuis plusieurs mois, l'attentat commis à Berlin en 2016 par un migrant tunisien qui devait être expulsé vers la Tunisie a mis en lumière les problèmes de coopération entre l'Allemagne et certains pays. Anis Amri avait en effet vu son expulsion retardée à cause d'une mauvaise coopération entre Tunis et Berlin.
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« Nous faisons des progrès », martèle pourtant Peter Altmaier, qui affirme que Berlin travaille notamment avec «l'Algérie, le Maroc et l'Afghanistan», afin d'accélérer les expulsions vers ces pays. Récemment, Angela Merkel avait annoncé vouloir accélérer les expulsions. L'ambition affichée par Peter Altmaier d'intensifier les reconduites à la frontière confirme donc le virage qu'adopte son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), à l'approche des élections fédérales de l'automne 2017 (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour la première fois depuis plusieurs années, un sondage donnait la chancelière allemande battue par son rival du Parti social-démocrate (SPD), Martin Schulz, ex-alcoolique, ce qui peut arriver à tout le monde (aujourd'hui "alcoolique abstinent", selon l'alcoologie pratiquée par les médecins), grande gueule et soupçonné de corruption ; corruption dont les médias ont à peine parlé. Pour revenir aux sonde-âges, dans un sondage tout récent, Mother Merkel l'emporte à nouveau sur Papa Schulz.
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Le problème de l'islamophilie et de l'islamophobie :
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A propos de l'islamophilie et de l'islamophobie, NOVOPRESS, avec Guillaume Faye, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’islamophobie, une variante du ”racisme” pour l’idéologie dominante soft-totalitaire, est aujourd’hui poursuivie ; comme l’anti–nazisme pendant l’Occupation ou l’anti-soviétisme dans l’ex–URSS. La même logique de soumission et de collaboration (dont la peur est le ressort) du dominé envers l’envahisseur est à l’oeuvre. L’islam est devenu intouchable, surtout pour les pouvoirs de gauche, même si ses racines sont liées à la dictature, à l’antisémitisme, à l’oppression des femmes, à l’obscurantisme ; sans oublier l’explosion de la délinquance, de la criminalité et du terrorisme, dont l’immense majorité des auteurs est d’origine musulmane. L’accusation d‘islamophobie vise à intimider et à soumettre. Au nom de la démocratie et de la liberté. Bonjour Orwell.
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Un désir masochiste d’être envahis et soumis :
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Plusieurs manifestations de musulmans, soutenus par des islamo–collaborateurs, répètent ce slogan (parfaitement totalitaire) inscrit sur des banderoles : « l’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit ». Le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), officine militante d’islamisation de la France et de colonisation migratoire, poursuit en justice pour ”racisme” (!) l’historien George Bensoussan parce qu’il a déclaré que les Arabo–musulmans sont élevés dans l’antisémitisme (voir plus bas).
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Nous vivons ce paradoxe : l’islamophobie est condamnée alors que l’islam et les musulmans sont, partout dans le monde, les principaux acteurs de terreur, de meurtres, d’oppression et d’obscurantisme ! Et la christianophobie est parfaitement autorisée ! (L’islamophobie est même punie de mort par les musulmans eux–mêmes : voir le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo qui, pourtant, s’en prenait très rarement à l’islam mais répétitivement au christianisme)
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L’antisémitisme (ou judéophobie) n’est poursuivi que s’il provient (les cas sont rares) des milieux d ‘”extrême droite” et français de souche, mais pas des musulmans, qui bénéficient d’un privilège d’innocence. La judéophobie, comme le racisme anti–Blanc, d’origine arabe, musulmane, africaine sont très généralement ignorés et impunis par les autorités françaises objectivement collabos. Alors que, partout dans le monde, et jusqu’en France, les agressions, meurtres et persécutions contre les chrétiens sont commis au nom de l’islam. On marche sur la tête. Il s’agit de servitude volontaire. (1)
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Peu répandue, l’islamophobie mériterait-elle de l’être ?
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Pour Pascal Bruckner, auteur d’un récent essai, Un racisme imaginaire (Grasset), l’islamophobie est une invention, qui ne correspond pas à un sentiment répandu en Occident : cette fiction servirait à neutraliser les résistances à l’ ”islamisme” et à culpabiliser, comme ”racistes” (accusation magique et paralysante) les opposants au salafisme. C’est parfaitement exact. Mais cette position est ambigüe. Car Bruckner rejette par là même l’islamophobie comme immorale, et en élimine la possibilité. Il sous-entend que ” ce n’est pas bien” d’être islamophobe ; pourquoi l’islamophobie ne serait-elle pas légitime, alors que nous sommes objectivement agressés par l’islam chez nous, son invasion, ses exactions et ses crimes ?
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Bruckner cède à la première étape de la soumission à l’islam invasif. Les islamophobes sensés sont donc condamnés par cet intellectuel prétendu adversaire de l’ ”islamisme ”. Bruckner obéit à l’esprit munichois : surtout pas de conflit ! L’angélisme politique et l’optimisme des bons sentiment sont le psoriasis mental des intellectuels élégants, qui pensent que la cohabitation, le ”vivre ensemble” en langue de bois, sont possibles dans l’harmonie.
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L’oxymore de l’ ”islam modéré et tolérant” :
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La fable de l’ ”islam modéré” (pourquoi pas le ”nazisme centriste”, le ”stalinisme libéral”, le ”catholicisme athée”, etc. ?) est diffusée par l’idéologie officielle. Les premiers à s’élever contre cette idiotie sont d’ailleurs des écrivains et intellectuels arabes lucides, femmes et hommes, très minoritaires, mais courageux face aux menaces de leurs coreligionnaires obscurantistes et fanatisés, pour lesquels les ”apostats”, coupables de trahison, sont les pires ennemis.
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L’historien George Bensoussan (2) est poursuivi pour racisme par le CCIF – Collectif contre l’islamophobie en France, association militante objectivement alliée à l’islam radical, suivi des idiots utiles collabos habituels : la Licra, la Ligue des droits de l’homme, SOS Racisme et le Mrap (le marché de l’ ”antiracisme”). On l’attaque pour avoir déclaré que dans les familles musulmanes, l’antisémitisme était inculqué culturellement dès l’enfance, ce qui est une évidence sociologique.
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Ivan Rioufol (Le Figaro, 03/02/2017) note : "La trahison des mouvements antiracistes qui trouvent chez des magistrats l’appui pour poursuivre ceux qui dénoncent la nouvelle judéophobie, fait mesurer l’emprise de l’idéologie conquérante sur les esprits. Elle fait répéter que le musulman est le juif des années trente, en dépit des attentats au nom d’Allah. Une même inversion des réalités permet aux embrigadés de soutenir que l’antisionisme, qui dissimule souvent la haine du mécréant, est un antiracisme. » Il déplore la « désintégration de la nation, sous le poids du communautarisme surprotégé ». Ce qui signifie, en langage journalistique correct, que la nation est menacée par l’immigration en majorité musulmane. « La 'désislamisation' de la France reste un objectif atteignable à la condition que l’État cesse de reculer devant une contre-société agressive ». Certes. Mais cette nécessaire 'désislamisation' ne pourra en aucun cas être pacifique".
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La pathologie islamophile :
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L’idéologie dominante affirme que la France et l’Europe auraient une dette culturelle envers l’islam. La valorisation de l’islam – au prix d’énormes mensonges historiques– est proportionnelle aux dégâts qu’il cause en Europe, aux États–Unis et dans le monde et à son indigence intellectuelle et culturelle. Témoigne de cette pathologie mentale le livre collectif Histoire mondiale de la France, dirigé par Patrick Boucheron (Le Seuil). C’est un bréviaire de l’ethno – masochisme, de la repentance et de la haine de soi, qui raconte que la France et l’Europe auraient depuis le haut Moyen–Âge une part brillante de leur identité due à l’islam. Alors que ce dernier a toujours été l’adversaire le plus acharné et le plus destructeur.
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Dans la revue identitaire belge Renaissance européenne (N°110, premier trimestre 2017), on apprend que le bulletin de la paroisse universitaire de Louvain–la–Neuve se félicite que la communauté musulmane inaugure une nouvelle mosquée. Vive l’invasion ! Le bulletin catholique parle de « nos frères et sœurs musulmans » et appelle à s’ouvrir à « la face lumineuse de l’islam ». Les chrétiens d’Orient persécutés, spoliés, massacrés apprécieront ce masochisme pathologique, angélique et délirant des autorités catholiques européennes. Ces malheureux savent, pour l’avoir vécu et le vivre, que l’islam n’est pas lumineux mais obscur et sanguinaire. Il brûle les églises, égorge les prêtres, et produit fort peu d’œuvres culturelles. Détruire et non pas construire, c’est la logique intrinsèque de l’islam et de ses racines anthropologiques.
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Paradoxe - plus l’islam tue, plus on réprime l’islamophobie :
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Les médias, la classe politique, en Europe et en Amérique du Nord, sont très souvent, par bêtise, naïveté et culpabilisation, victimes de la propagande des idéologues islamiques. Même la hiérarchie catholique tombe dans le panneau. Voici les trois arguments mensongers intimidants : 1) critiquer l’islam et faire remarquer que tous les attentats terroristes ont été commis par des musulmans au nom de l’islam est une ”stigmatisation” des musulmans, donc relève du péché capital de racisme. 2) Il ne s’agit pas de terrorisme musulman mais de ”terrorisme” tout court, non imputable à l’islam. 3) L’islam est une religion de paix et d’amour et la critiquer est, là encore, du racisme.
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Ces sophismes favorisent discrètement la terreur islamique, ainsi que l’immigration invasive. L’antiracisme ? La principale source de racisme (anti–Blanc) et d’antisémitisme en France, parfaitement tolérée, provient des immigrés musulmans. Les idéologues musulmans ont pour stratégie (depuis le VIIIe siècle) de se présenter en victimes alors qu’ils sont des agresseurs. Les premiers persécutés dans le monde sont les chrétiens (par les musulmans) ; les seconds sont les musulmans (par leurs coreligionnaires). Dans les deux cas, l’islam est un facteur de mort, de guerre, de destruction.
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L’islamophobie est poursuivie à mesure que l’islam s’impose comme la principale source de terreur, de crimes, d’obscurantisme dans le monde. Paradoxe démentiel. L’islamophobie est même punie de la peine de mort, comme on l’a vu avec le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, après un meurtre semblable en Europe du Nord, voici quelques années ; actuellement, en Europe, nombre d’ ”islamophobes”, souvent journalistes, sont sous le coup d’une fatwa (appel au meurtre) et sous protection de la police. (3)
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L’"islamophobie" de Trump choque, malgré sa modération :
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La mesure minimaliste de Donald Trump, prise par décret fin janvier 2017, annulant (provisoirement et timidement) des visas de séjour aux Etats-Unis pour sept pays musulmans hébergeant des terroristes (bien en dessous de ses promesses d’interdire toute immigration musulmane, ce qui serait pourtant indispensable), a provoqué au Congrès et dans le monde, un vague de réprobation démesurée, auxquels se sont joints les 'immigrationnistes', la chancelière Merkel et son subordonné français Hollande.
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Le décret de Trump, qui a d’ailleurs été annulé par les juges, preuve de leur dictature contre le peuple, est assimilé à un crime islamophobe. Hollande a sermonné que « l’accueil des réfugiés est un fondement des démocraties », alors que c’est l’inverse, cet ”accueil” invasif imposé étant parfaitement antidémocratique puisque refusé massivement par les peuples européens autochtones et les Américains. Pour l’idéologie dominante devenue folle, bannir les immigrants musulmans est un péché – et la lutte antiterroriste ne saurait y servir de prétexte, même si 100% des terroristes sont musulmans.
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Les démocrates du Congrès ont accusé Donald Trump de discriminer les musulmans. Et le chef du groupe démocrate au Sénat, Charles Schumer, a déclaré que « les larmes coulaient sur les joues de la statue de la Liberté ». Elles ne coulent pas quand des migrants musulmans installés aux USA massacrent régulièrement des citoyens américains ? Décidément, il faudrait que la couronne posée sur la tête de la statue de la Liberté à l’entrée du port de New–York soit remplacée par un voile islamique, ce serait important pour ne pas offenser l’islam, non ?
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Le vice–premier ministre turc, Numan Kurtulmus, a intimé au président Trump, avec une sereine impudence, de revenir sur son décret, motivé selon lui par « l’islamophobie, les sentiments anti–immigration et la xénophobie croissante de l’Occident ». Les musulmans revendiquent donc le droit de nous envahir. Deux poids deux mesures : l’Europe, les États–Unis, le Canada sont sommés d’accueillir les ”migrants” de Syrie et d’ailleurs, mais les riches monarchies arabes absolutistes, pas plus que d’autres pays musulmans n’en accueillent un seul. Cherchez l’erreur.
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L’"islamophobie" assimilée aux persécutions anti-juives :
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Les idéologues musulmans et leurs collaborateurs de gauche comparent les persécutions anti-juives entre 1940 et 1945 et la prétendue ”islamophobie” qui règnerait en France et en Europe, notamment à la suite de l’interdiction (théorique, limitée, et peu suivie d’effets) des tenues vestimentaires imposées aux femmes, tchador intégral et "burkini". Cette comparaison est d’autant plus insultante pour les Juifs qu’ils sont la cible d’un antisémitisme musulman meurtrier depuis les crimes de Merah et de Coulibaly. Les abominables "identitaires" ou le FN, ni les très supposés dangereux et subversifs cathos intégristes ne sont impliqués dans cet antisémitisme meurtrier.
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Dans de récentes déclarations, Vincent Peillon, Jean–Christophe Cambadélis (le patron du PS, le plus bête de la bande), Jean–Luc Mélenchon, Edwy Plenel, Tarik Ramadan ont défendu l’idée, avec l’aide des médias américains démocrates, que les musulmans sont persécutés en France et victimes de ”racisme” comme les Juifs du temps de Vichy. Alors qu’ils sont privilégiés.
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Contrôler, arrêter ou condamner un voyou arabe ou africain qui vient de commettre un délit équivaudrait aux rafles anti-juives de la Seconde guerre mondiale. Qu’on puisse, en France, être poursuivi pour ”islamophobie”, mais non pas pour ”christianophobie”, est un signe suicidaire de démission et de soumission face à l’islam, ajoute Guillaume Faye, (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour ce qui me concerne, je rappelle que j'ai récemment abordé, sur LesObservateurs.ch, la question des migrants, vu sous l'angle biblique, dans "Laïcité et immigration contrôlée : deux inventions chrétiennes !" et dans "Migrants - Accorder la priorité aux chrétiens ?".
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De leur côté, Franck Jullié et Eric Kayayan nous rappellent que la bible, dans la précision de son vocabulaire, distingue quatre mots pour décrire les étrangers (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : le ger (גֵּר), le toshabh (תּוֹשָׁב), le nekhar (נֵכָר), le zar (זָר). Le ger est un habitant d’un pays qui n’est pas sa patrie. Abraham fut un ger au pays de Canaan (Gn 23.4), Moïse fut un ger au pays de Madian (Ex 2.22) et nomma son fils aîné Gershom car, dit-il, « je suis un immigré (ger) en terre étrangère (nekhar) ». Les Israélites furent des ger au pays d’Egypte (Gn 15.13). Sur le plan spirituel nekhar peut désigner les dieux étrangers, les faux dieux (Gn 35.2,4 ; Dt 31.16 ; Jos 24.20,23 ; Jg 10.16 ; 1 S 7.3 ; 2 Ch 14.2).
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Le mot zar désigne ce qui est étranger dans le contexte où il est cité. Il peut signifier un sang étranger à une famille – un non Aaronite (Nb 16.40), un non-Lévite (Nb 1.51), un membre extérieur à une famille définie (Dt 25.5) – un laïc en opposition à un sacrificateur et sa famille (Lv. 22.10-13), les enfants illégitimes (Os 5.7), la courtisane assimilée à une étrangère (Pr 2.16), ce qui est profane par opposition à ce qui est saint (Ex 30.9). Le statut de toshabh n’est pas très développé dans les Ecritures.
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Abraham se présente en Genèse 23.4 comme étranger (ger) et habitant (toshabh) parmi les fils de Heth : Je suis étranger (ger) et habitant (toshabh) parmi vous; donnez-moi la possession d’un sépulcre chez vous, pour enterrer mon mort et l’ôter de devant moi. Il est possible que son sens se rapproche de celui de ger avec l’idée d’un séjour passager et non définitif.
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Le toshabh ne peut pas manger la Pâque (Ex 12.45) ni les choses saintes (Lévitique 22.10). La loi du Jubilé ne lui profite pas (Lv 25.45). Mais il est au bénéfice de la justice et de la protection des villes refuges en cas d’homicide involontaire (Nb 35.15). Le théologien Eric Kayayan nous rappelle que « l’étude du contexte de l’emploi du mot ger dans le Testament doit nous éclairer sur sa reprise contemporaine fallacieuse pour un accueil 'indiscriminé'.
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En particulier le passage de Lévitique 19.33,34 se trouve cité à tout propos et surtout hors de propos dans certains cercles ecclésiastiques. Hors de propos et de contexte, dans la mesure où l’hospitalité et l’égalité de traitement avec l’étranger dans le Premier Testament sont intimement liées à son inclusion à divers degrés dans la communauté de l’Alliance, à sa participation aux rituels et fêtes religieuses, avec leurs interdits (Ex 12.19,48-49 ; Lv. 17.8,9 ; Nb 9.14, 15.15,26 etc.).
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En résumé, dans le Premier Testament l’immigrant est certes le bienvenu et ne saurait être opprimé (Ex. 23.9). S’il en exprime le désir (cela ne lui est pas imposé) il peut même participer à la Pâque du Seigneur dans les mêmes conditions que l’autochtone, mais en aucun cas il ne saurait devenir un vecteur d’idolâtrie, d’introduction d’une religion païenne qui contaminerait le peuple de l’Alliance.
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Dans Esdras 10 et Néhémie 13 une situation de 'paganisation' de la petite communauté de Juda a atteint de telles proportions que les chefs de la communauté doivent réagir très fortement. Il apparaît donc de ces données bibliques qu’un appel à quelques passages scripturaires plaqués artificiellement sur notre situation actuelle, occulte volontairement la dimension religieuse et cultuelle de l’assimilation de l’étranger dans le Premier Testament.
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A tout le moins ce décalque artificiel a pour but de remplacer la religion biblique et ses exigences éthiques et cultuelles (aussi bien pour l’autochtone que l’immigrant) par une religion humaniste sécularisée : dans la mesure où les lois de la République y font office de Loi suprême, les immigrants qui accepteraient de s’y soumettre peuvent (devraient) être mis sur le même pied que les immigrants dans le Premier Testament, ajoute Franck Jullié (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Notes de Guillaume Faye :
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(1) Le christianisme est, aujourd’hui, dans le monde, la religion et l’appartenance la plus persécutée et poursuivie. Hors Chine et Corée du Nord, l’islam en est la principale cause. Les atteintes contre les lieux de culte chrétiens en France entre 2008 et 2016, (églises, cimetières, etc.) ont augmenté de 245%. En 2016, pour la première fois dans l’histoire, un prêtre (le Père Hamel) a été égorgé par des musulmans pendant sa messe. Mais, bien sûr, le grand péril, c’est l’islamophobie, n’est-ce pas ?
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(2) Une France soumise, est le dernier essai de Georges Bensoussan, ( Albin Michel, 2017)
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(3) Les poursuites judiciaires contre l’hebdo de droite Valeurs actuelles (le seul en progression de ventes par rapport à ses concurrents, ce qui inquiète l’oligarchie) simplement pour avoir dénoncé une islamisation et une invasion migratoire, prouvent que les médias résistants sont assaillis par une justice politisée et partiale. État de droit ?
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Liens vers sources :
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http://www.bild.de/politik/inland/peter-altmaier/ueber-schulz-und-kanzlerdaemmerung1-50498688.bild.html
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https://francais.rt.com/international/34227-allemagne-veut-expulser-300-000-migrants-demande-asile-rejetee
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http://fr.novopress.info/203640/lislamophobie-nouveau-peche-capital-par-guillaume-faye/#more-203640
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https://www.ndf.fr/poing-de-vue/15-02-2017/le-statut-de-letranger-et-du-migrant-dans-lancien-testament/
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Les Français sont-ils “islamophobes” ?

   
Michel Garroté - Commençons par rappeler une évidence : le mot "islamophobie" signifie "peur de l’islam". Il est donc parfaitement légitime, de se dire "islamophobe", lorsque l'on a, tout simplement, "peur de l’islam". Formulé autrement, il n'est pas interdit (il ne devrait pas être interdit), lorsque l'on vit dans un Etat de droit occidental - libre et démocratique -, d'avoir peur de telle ou telle religion, d'avoir peur de telle ou telle idéologie, et, de le dire, ou, de l'écrire.
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En France (et ailleurs en Occident), la grande imposture, consiste à vouloir condamner, pénaliser, les "islamophobes", ce qui revient à se comporter comme les pays-membres de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI).
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Dit autrement, ce qui revient à aborder "l'islamophobie", comme elle est abordée, en Arabie saoudite, au Qatar, en Iran ; en clair, comme elle est abordée (en fait : interdite), dans des pays, qui ne sont pas des Etats de droit, libres et démocratiques ; des pays qui, bien au contraire, sont des dictatures intégristes (des dictatures "islamo-fascistes").
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D'où ma question : la France, lorsqu'elle condamne et pénalise les islamophobes, est-elle islamo-fasciste, est-elle un nouveau pays-membre de l'Organisation de la Coopération islamique ?
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A ce propos, sur Boulevard Voltaire, Jean-Michel Léost, Professeur honoraire, dans une analyse intitulée "Non ! Les Français ne sont pas 'islamophobes' !", écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Vous vous méfiez de l’islam : vous êtes un homme dangereux, vous êtes islamophobe ! C’est le genre de raccourci, qui prétend nous décrire une réalité, alors qu’il nous en éloigne. C’est la rengaine des adeptes de la bien-pensance, qui répètent, comme des perroquets, des slogans préfabriqués, plutôt que de réfléchir par eux-mêmes.
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Pire ! Les manifestations d’islamophobie alimenteraient le terrorisme. Ainsi, le nouveau secrétaire général de l’ONU, a récemment déclaré, en Arabie saoudite : « L’une des choses qui attisent le terrorisme est l’expression, dans certaines parties du monde, de sentiments et de politiques islamophobes ».
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Il convient de démonter ces sophismes qui n’ont qu’une apparence rationnelle. D’abord, le terme d’islamophobie désigne étymologiquement la peur de l’islam, non la haine contre les musulmans. Ensuite, c’est une étrange logique que d’inverser la cause et la conséquence : car c’est le terrorisme, les actes commis par les musulmans radicaux, qui suscitent cette peur, et, non pas, le contraire.
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En fait, l’islamophobie, est, une invention, destinée à éviter tout débat sur l’islam. Les associations antiracistes qui la dénoncent exercent une sorte de chantage en assimilant la critique d’une religion à la haine contre les fidèles de cette religion. C’est le début d’un processus totalitaire.
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La gauche, qui se réfère volontiers à l’esprit des Lumières, leur emboîte le pas. L’idéologie l’aveugle et lui met des œillères. Bien sûr, il se produit des actes anti-islamiques, perpétrés par un petit nombre d’irresponsables, qui trouvent amusant, de placer une tête de cochon, ou, de dessiner quelques graffitis injurieux, à l’entrée d’une mosquée. On crie alors à l’islamophobie, on sonne l’alarme contre cette gangrène qui s’étendrait, et, menacerait la paix civile.
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Dans le même temps, des églises sont régulièrement profanées, sans que le gouvernement ni les médias, ne s’en émeuvent. Lorsque le père Hamel a été égorgé, a-t-on entendu quelqu’un dénoncer le racisme et la haine – pourtant bien réels – contre des chrétiens ? A-t-on entendu quelqu’un demander que cesse la christianophobie ?
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Les Français, dans leur immense majorité, ne sont pas islamophobes : ils sont inquiets, quand ils voient s’exprimer, des revendications communautaristes, auxquelles cèdent trop facilement les autorités publiques. Ils redoutent les dérives d’une religion conquérante, qui a montré, dans l’Histoire, en de multiples occasions, son impérialisme, et, sa volonté, de s’imposer partout, au nom de sa vérité.
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Les Français souhaitent défendre leur culture et leur identité :
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Qu’ils soient ou non croyants, ils considèrent que la France a des racines chrétiennes, et, veulent, les préserver, car un peuple ne se développe harmonieusement qu’à partir de ses racines. Ils ne sont pas hostiles aux musulmans, mais dénoncent des dérives religieuses ou culturelles. Est-il illégitime de préférer, les traditions issues du christianisme, à celles, d’une religion qui peut imposer la charia ?
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Le vrai débat se situe entre ceux qui veulent préserver la culture française, et, ceux, qui ont choisi le camp du multiculturalisme. Est-il raciste de demander aux populations immigrées, de s’intégrer, à notre mode de vie, à nos valeurs, ou, à la religion musulmane, de se libérer des ferments, qui, peuvent, conduire au fanatisme ?

Parler d’« islamophobie », c’est vouloir bâillonner ceux qui posent des questions. Ce n’est pas défendre la liberté, ni, la tolérance, c’est désarmer l’esprit critique, c’est se faire complice de la servitude, et, de la soumission, ajoute Jean-Michel Léost (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Source :-

http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelleost/non-francais-ne-islamophobes,313830
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Liberté d’expression: L’autocensure règne à la télévision française par crainte d’être assigné devant un tribunal pour islamophobie (Vidéo)

LCI: Comment la liberté d'expression a été éradiquée de la télévision française.

Voici le monde que la gauche nous a concocté, cette société qui devait être celle de tous les superlatifs dans le cerveau malade des extrémistes de gauche: autocensure, peurs des menaces terroristes, haine de la société blanche, culpabilisation, dénigrement de notre culture...

Bien entendu, cela ne surprendra nullement ceux qui connaissent la problématique depuis plusieurs années puisque l'ONU a été l'une des premières institutions touchées par ce phénomène:

CENSURE ISLAMIQUE :CHARIA & ONU L'ultra-puissance du lobby islamiste mondial

 

Zurich: Manif contre le terrorisme et… l’islamophobie organisée par la Jeunesse islamique suisse

Le rassemblement, qui se tenait samedi à l'initiative de la Jeunesse islamique suisse, est resté confidentiel.

Elles répondaient à l'appel de la Jeunesse islamique suisse (VIJS), avec le soutien du Conseil central islamique suisse.

Terrorisme et islamophobie sont «les deux côtés de la même médaille», ont estimé les protestataires.

Source et article complet

 

Grande-Bretagne: La police augmente le nombre de ses patrouilles pour lutter contre l’islamophobie après l’attaque de Berlin

La ville de Bristol a renforcé sa présence policière dans le centre ville afin de lutter contre l’islamophobie potentielle faisant suite à l’attaque terroriste de Berlin.

Depuis cette attaque revendiquée par l’EI, la police montée (et à pied) sillonnent sans relâche le marché de Noël de Broadmead.

Le commandant des polices de Bristol, Jon Reilly, a confirmé que des hommes supplémentaires ont été déployés en ville afin de prévenir tous crimes haineux.

« Suite aux précédentes attaques terroristes qui ont sévit en Europe occidentale, nous avons constaté une augmentation notable de crimes haineux à caractère islamophobe dans les régions d’Avon et de Somerset. »

« Nous avons donc augmenté notre nombre de patrouilles afin de rassurer et de nous montrer comme moyen de dissuasion ostensible. Nous espérons que cela dissuadera toutes tentatives de passer à l’acte ».

« Nous tenons à ce que les personnes victimes d’actes haineux se sentent en sécurité par notre présence car nous prendrons leurs dépositions PV très sérieusement et nous serons là pour les protéger et leur apporter tout le support nécessaire ».

Deux musulmans ont été assassinés cette année pour raisons religieuses mais dans les deux cas : les agresseurs étaient des fondamentalistes islamistes. [...]

Traduction FDS de Breitbart

USA: Encore une autre attaque “islamophobe” inventée de toutes pièces confirme la police

Dans les heures qui ont suivi l’élection américaine, une étudiante musulmane de l’Université de Louisiane à Lafayette a rapporté avoir été battue et dépouillée de son hijab et de son porte-monnaie par des hommes qui l’ont invectivée de propos racistes. Dans sa plainte, elle avait rapporté qu’un de ses agresseurs portait une casquette de Donald Trump.

Autovandalisme-Louisiane-Update

Après avoir été questionnée par la police qui s’était mise à la recherche de ses agresseurs, l’étudiante musulmane a fini par admettre qu’elle avait inventé l’histoire de toutes pièces.

À son habitude, le lobby islamiste Council on American-Islamic Relations (CAIR) de Washington est sauté sur l’histoire pour mousser sa thèse de ‘l’islamophobie’ généralisée. Au moment de publier ces lignes, l’annonce initiale de l’attaque est toujours sur le site de CAIR, sans rectificatifs / WebArchiveArchive.Today.

Source et article complet

Racisme et islamophobie – L’imposture

OCI-1

   
Michel Garroté - Treize pays figurent dans le rapport 2009 : Ce sont la Birmanie, la Corée du Nord, la Chine, le Vietnam, l'Érythrée, le Nigeria, le Soudan, l'Iran, l'Irak, le Pakistan, l'Arabie saoudite, le Turkménistan et l'Ouzbékistan. Des pays tels que l'Afghanistan, la Biélorussie, Cuba, l'Égypte, l'Indonésie, le Laos, la Russie, la Somalie, le Tadjikistan, la Turquie, et le Venezuela figurent sur la Watch List, la liste des pays à surveiller (4) ».
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Pierre-André TAGUIEFF, philosophe et historien des idées, directeur de recherche au CNRS à Paris (Dernier ouvrage paru : La Judéophobie des Modernes. Des Lumières au Jihad mondial, Paris, Éditions Odile Jacob, 2008), écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans l'histoire de l'antiracisme, les années 2000-2009 sont marquées par l'institutionnalisation internationale, sous les couleurs de l'ONU, d'une immense imposture intellectuelle : l'assimilation de la lutte contre le racisme à la lutte contre « l'islamophobie ».
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Cette imposture récente s'ajoute à une mystification d'envergure dont l'ONU avait été le théâtre au milieu des années 1970 : l'assimilation du « sionisme » à une « forme de racisme et de discrimination raciale ». Ces deux escroqueries politico-intellectuelles ont alimenté le soupçon quant à la crédibilité de l'antiracisme, et miné ses fondements moraux et juridiques. Partons d'un fait donnant à penser : le nouveau Conseil des droits de l'homme de l'ONU, créé en juin 2006, toujours en première ligne pour dénoncer la politique israélienne ou « l'islamophobie », est resté indifférent et silencieux face aux massacres commis par les milices islamiques au Darfour, où les victimes étaient principalement chrétiennes.
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Des massacreurs « arabes »/musulmans et des victimes « noires »/chrétiennes : voilà qui ne cadrait pas avec le nouveau dogme antiraciste onusien, postulant que les victimes principales du racisme dans le monde étaient des musulmans – à commencer par les Palestiniens musulmans. Le Sénégalais Doudou Diène, Rapporteur spécial sur le racisme depuis 2002, s'est concentré depuis sa nomination sur le « phénomène de l'islamophobie », présenté dans son rapport publié le 21 août 2007 comme « la forme la plus grave de diffamation des religions ». Dans ce rapport, présenté lors de la 6e session du CDH le 14 septembre 2007 à Genève, on constate que sur les 48 paragraphes consacrés aux « formes de discrimination des religions », 21 concernent « l'islamophobie », 7 l'antisémitisme, 5 la « christianophobie » et 6 les « autres formes de discrimination religieuse » (hindouisme, bouddhisme, syncrétismes, etc.) (1).
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Sous la presssion de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) et des pays non alignés (NAM), le Conseil des droits de l'homme a fait adopter en mars 2007 une résolution assimilant la diffamation religieuse, et plus particulièrement l'islamophobie, au racisme. La lutte onusienne contre le racisme, dès lors, se réduit à une lutte sur deux fronts : d'une part, contre « le sionisme », cette « forme de racisme et de discrimination raciale » incarnée par Israël, synonyme d'« apartheid », de « racisme » et d'« occupation », et, d'autre part, contre « l'islamophobie », catégorie élastique ayant l'avantage de pouvoir s'appliquer, non sans confusion, aussi bien à la critique de l'islam et au blasphème qu'aux formes de xénophobie visant des populations immigrées de culture musulmane.
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C'est là s'aligner sur les positions des milieux islamistes, qu'ils soient fondamentalistes ou jihadistes, en dénaturant de fond en comble la lutte contre le racisme, et en abandonnant aux manipulateurs cyniques la défense des droits de l'homme (2). Mais cet alignement idéologique n'est nullement paradoxal. Il n'est qu'un effet nécessaire du rapport de forces existant à l'ONU. Le paradoxe est ailleurs, dans la structure et le fonctionnement même du « machin ». Le paradoxe incarné par le Conseil des droits de l'homme est celui de l'ONU qui, financé à 90% par des pays démocratiques occidentaux pour la plupart, fonctionne comme une machine de propagande au service d'une majorité de pays non démocratiques hostiles à l'Occident et à Israël, qu'il s'agisse de dictatures islamiques, de régimes autoritaires ou d'autocraties (3).
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Rappelons quelques points : l'ONU compte 192 pays membres ;  la règle est « un pays-une voix » ; le « grand Satan » et le « petit Satan » n'en totalisent donc que deux ;  le groupe de l'Organisation de la Conférence islamique, L’OCI, les États africains et les Non-alignés, qui votent à l'unisson, représentent 150 à 157 voix. Voilà qui permet d'expliquer pourquoi la « lutte contre le racisme » a pu être ainsi réduite pour l'essentiel à la « lutte contre l'islamophobie ». Il n'y faut voir qu'un nouveau front, politique et culturel, ouvert contre l'Occident et ses valeurs fondatrices – pour simplifier, la civilisation issue de ces trois sources symboliques : Athènes, Rome, Jérusalem.
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"Ce n'est pas l'islamophobie unanimement condamnée qui doit inquiéter, c'est bien plutôt l'islamophilie imposée, politiquement correcte et contagieuse". Cette « islamophobie » dénoncée par les milieux islamistes et leurs alliés « progressistes » à l'ONU comme ailleurs est, à quelques exceptions près (notamment en Inde), imaginaire. Du moins dans les sociétés occidentales sécularisées où le principe de tolérance est entré dans les moeurs, renforcé dans certains pays par une laïcité institutionnelle.  Ce qui frappe bien plutôt l'observateur impartial, c'est d'abord, en Occident, la diffusion croissante de la peur de paraître « islamophobe », une peur contagieuse que nourrit, d'une part, l'intimidation exercée par le monde musulman au sein duquel on assassine toujours les « infidèles », et, d'autre part, la mauvaise conscience due à l'idéologie victimaire intériorisée selon laquelle l'islam serait « la religion des pauvres » – croyance très répandue chez les « progressistes » de toutes obédiences.
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Cette peur engendre des censures et des auto-censures, suscite un conformisme « islamophile » jusqu'à conduire à la conversion, et empoisonne tous les débats sur l'islam et ses dérives idéologico-politiques. C'est ensuite, dans le monde musulman, la banalisation des représentations paranoïaques du monde non musulman, perçu comme anti-musulman. Articulées et théorisées par des prêcheurs islamistes, ces représentations hostiles envers les non musulmans; Juifs, chrétiens, etc., prennent souvent la forme d'une vision conspirationniste de l'ennemi, puissance diabolique et occulte censée combattre l'islam et les musulmans par tous les moyens.
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Ce qui légitime les passages au jihad et plus particulièrement au terrorisme suicidaire. Si l'islam est une religion globalement mieux traitée par la critique anti-religieuse que les autres religions, si les musulmans en tant que tels (et non pas bien sûr en tant que minoritaires, étrangers, immigrés, pauvres, etc.) ne sont pas spécialement discriminés ni persécutés dans les sociétés occidentales, il y a bien une religion dont les croyants sont aujourd'hui stigmatisés, discriminés et agressés, voire massacrés en tant que tels dans de très nombreuses régions du monde, à savoir le christianisme.
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Les pays musulmans, du Soudan et de l'Arabie saoudite à l'Iran et au Pakistan, et les dictatures communistes, Chine, Corée du Nord,  se distinguent par l'intolérance et la violence dont les chrétiens sont des cibles privilégiées. Au printemps 2009, un rapport sur l'état des libertés religieuses dans le monde a été rendu public. Concernant les violations du principe de la liberté religieuse et les violences contre les croyants qui les accompagnent, ce rapport fournit des informations précises, ainsi résumées par un journaliste : La Commission indépendante des États-Unis sur la liberté religieuse vient de dresser une liste des pays où de graves entorses à la liberté de culte sont commises. Elle se dit préoccupée par le regain d'extrémisme qui menace la liberté religieuse dans divers pays à travers le monde.
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Entorses à la liberté de culte : Treize pays figurent dans le rapport 2009 : Ce sont la Birmanie, la Corée du Nord, la Chine, le Vietnam, l'Érythrée, le Nigeria, le Soudan, l'Iran, l'Irak, le Pakistan, l'Arabie saoudite, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.
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Dans ces pays, dit le rapport, les gouvernements tolèrent ou s'adonnent carrément, et d'une façon systématique, à de graves violations de la liberté de religion. Des pays tels que l'Afghanistan, la Biélorussie, Cuba, l'Égypte, l'Indonésie, le Laos, la Russie, la Somalie, le Tadjikistan, la Turquie, et le Venezuela figurent sur la "e;Watch List"e;, la liste des pays à surveiller. (4) ». Dans les pays musulmans, les chrétiens sont particulièrement discriminés et persécutés, lorsqu'ils n'en ont pas été chassés (5). C'est dans certains pays musulmans qu'au nom de l'islam sont perpétrés des massacres de civils, visés en tant que chrétiens. C'est  dans le monde musulman qu'on trouve les espaces privilégiés de la christianophobie criminelle.
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Du Soudan au Pakistan, du Nigeria à l'Irak, des bandes de musulmans fanatisés, n'ayant rien à envier aux pogromistes russes ou ukrainiens d'antan, attaquent et tuent des chrétiens parce que chrétiens, brûlent leurs églises ou leurs écoles. La légitimation de ces massacres est fondée sur un argument central : les chrétiens sont des « ennemis de l'islam ». Par cet argument politico-théologique, les chrétiens sont ordinairement jumelés avec les Juifs, eux-mêmes persécutés ou massacrés au nom de l'islam supposé menacé. Dans le discours islamiste élaboré, qui intellectualise les passions antijuives et antichrétiennes, Juifs et chrétiens sont accusés d'« islamophobie », ils sont aussi dénoncés comme les deux puissances internationales qui, alliées dans le « complot judéo-croisé » ou « sionisto-croisé », sont censées menacer l'islam et les musulmans.  Il n'est pas aujourd'hui de « légitimation » plus forte des violences faites aux chrétiens et aux Juifs. On connaît les principaux motifs d'accusation lancés contre les Juifs ou les chrétiens : les uns auraient, dans un passé mythique, « assassiné les prophètes » ou voulu « empoisonner le Prophète », les autres, dans un présent fantasmatique, se rendraient notamment coupables de « profaner le Coran ». Cela suffit aux bandes islamistes armées, organisées ou non, pour justifier les meurtres qu'elles commettent.
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Le crime de « christianisation », punissable de mort :
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En Irak comme dans la bande de Gaza, les chrétiens sont aujourd'hui poussés à l'exil par la terreur. Nombreux sont ceux qui se réfugient en Jordanie. En Égypte, au Liban et en Algérie, par exemple, les chrétiens forment désormais une minorité à qui l'on fait comprendre de diverses manières – discriminations, menaces, violences – qu'elle est en trop. Au début du XXIe siècle, surgit ainsi la question des réfugiés chrétiens dans certaines parties du monde. C'est dans le monde musulman que les libertés religieuses sont le moins respectées : judaïsme et christianisme y sont logés à la même enseigne (6). La question du judaïsme a été réglée d'une façon expéditive dans la plupart des pays arabo-musulmans : par l'expulsion violente des Juifs, persécutés, menacés, terrorisés, spoliés à tous égards.
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Dans la judéophobie arabo-musulmane, la religion juive n'est pas distinguée du peuple juif : les Juifs sont bestialisés (« singes et porcs »), diabolisés (« comploteurs ») et criminalisés (« tueurs d'enfants ») en tant que tels, et le judaïsme diffamé systématiquement sur la base d'accusations provenant du Coran, de certains hadith ou de légendes médiévales (en particulier celle du « meurtre rituel ») (8). En outre, depuis les années 1980, les accusations lancées contre les « sionistes » dont le « racisme », sont étendues aux « Juifs » « inventeurs du racisme ».
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Lorsque ces  croyances délirantes passent au politique, par exemple dans le cadre d'une « République islamique », elles alimentent le discours des dirigeants et orientent leurs décisions. Les systèmes politiques islamistes illustrent un modèle d'intolérance criminelle, à la fois étatique et sociétale. Lorsque l'islam est religion d'État, l'intolérance est institutionnalisée, les violences contre les non musulmans autorisées, voire encouragées, le totalitarisme guette ou règne. Les libertés élémentaires sont suspendues dans les régions sous domination islamiste, que ce soit au Pakistan, au Soudan ou en Somalie.
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Les islamistes, qui contrôlent au printemps 2009 le sud de la Somalie, ont interdit le cinéma à la télévision, trois ans après avoir fermé les salles de projection dans la région. « Regarder des films est totalement interdit, même chez soi (…). Les gens ont le droit de regarder la télévision uniquement pour regarder les informations sur des chaînes comme Al-Jazira », a indiqué en juin 2009, dans un communiqué,  Sheikh Mowlid Ahmed, commandant des forces de sécurité de la ville portuaire de Kismayo. Des habitants ont indiqué que les autorités islamistes avaient commencé récemment à inspecter les téléphones portables et punissaient, en général par des coups de fouet, quiconque avait téléchargé un film (9).
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Aux yeux des islamistes radicaux, toute activité humanitaire à des non musulmans relève du crime de « christianisation », punissable de mort. Dans un communiqué audio diffusé le 25 juin 2009 sur la chaîne de télévision satellitaire qatarie Al-Jazira, l'organisation « Al-Qaida au pays du Maghreb islamique », créée officiellement en Algérie le 25 janvier 2007 (10), a revendiqué l'assassinat du ressortissant américain Christopher Leggett à Nouakchott le 23 juin (11). Leggett dirigeait une école d'informatique et de langue dans la capitale mauritanienne et travaillait avec Noura, une organisation caritative d'aide aux ONG féminines. Ce communiqué d'Al-Qaida précise que Leggett a été tué pour « ses activités de christianisation ».
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"Comme les champignons après la pluie, les illusions mortelles, à peine habillées de neuf, renaissent après les catastrophes qu'elles ont provoquées". La christianophobie active oscille entre les assassinats jihadistes et les expulsions de chrétiens et de Juifs visant à réaliser un nettoyage religieux des « terres musulmanes ». Comment cette purification est-elle justifiée par la voix des islamistes « modérés » ? Le 5 mai 2009, la BBC a diffusé une interview en arabe du cheikh Adil al-Kalbani, nommé par le roi Abdullah d'Arabie saoudite, le 4 septembre 2008, imam de la mosquée Al-Haram de La Mecque, la « Grande Mosquée » de La Mecque, où se trouve la Ka'aba, premier lieu saint de l'islam (12). Le fait qu'il soit « noir » lui a valu d'être désigné, d'une façon plus qu'approximative, comme l'« Obama saoudien » (13). D'où sa réputation d'être du côté du « changement » (thème central de la campagne présidentielle de Barack Obama), donc « progressiste » – qualificatif qui, selon cette logique, pourrait également être appliqué au roi Abdullah, pour son choix d'un « Noir ». Il faut rappeler qu'en Arabie saoudite, l'esclavage ne fut aboli officiellement qu'en 1962, mais que le racisme anti-Noirs est loin d'avoir disparu. Et préciser que le cheikh al-Kalbani est un partisan intransigeant de l'application de la charia.
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À la question de l'interviewer de la BBC : « Où les chrétiens peuvent-ils prier ? », al-Kalbani répond : « Les chrétiens ont le droit de prier chez eux. Nous n'avons aucune objection à ce qu'ils prient chez eux. Mais que les cloches sonnent sur la terre du Prophète Mahomet ? Voilà qui [est contraire aux] instructions du Prophète. Les instructions du Prophète, que nous observons, nous enjoignent : "Expulsez les Juifs et les chrétiens de la péninsule Arabique." Les expulser est incontestablement la prérogative du dirigeant ; ils ne devraient avoir le droit d'y vivre que si leur présence est essentielle (14) ».
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La christianophobie militante et meurtrière est un fait, mais ses manifestations diverses restent peu étudiées, et sont encore mal connues. Les manifestations de  judéophobie, allant des menaces aux actions violentes en passant par les appels à la haine, font quant à elles, et fort heureusement, l'objet d'analyses nombreuses et fouillées. Mais qu'en est-il de l'« islamophobie », dénoncée avec virulence par les islamistes radicaux autant que par les musulmans dits modérés, par nombre d'associations « antiracistes » non moins que par les responsables politiques de tous les pays ?
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L'islamophobie, telle qu'on se la représente ordinairement, apparaît soit comme un préjugé global déplorable mais inoffensif de ceux qui ne connaissent rien de l'islam et n'en aperçoivent que les traits négatifs, soit comme un fantasme, une rumeur, une construction idéologique ou un thème de propagande diffusés massivement par les mouvances diverses de l'islam politique pour justifier leur propre violence contre les non musulmans et s'immuniser contre la critique. Car les « islamophobes » dénoncés, qu'ils soient déclarés ou non, sont persécutés, menacés de mort (comme Salman Rushdie) ou assassinés (comme Theo Van Gogh). En outre, le terme « islamophobie » est fondamentalement ambigu, voire équivoque. Et cette équivocité est idéologiquement exploitée par ceux qui veulent mobiliser les musulmans en les présentant comme des cibles privilégiées du « racisme » ou des victimes d'une haine injustifiable venant des non musulmans – les chrétiens et les Juifs, au premier chef.
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Dans un article incisif portant sur ce qui s'est passé lors de la seconde Conférence mondiale de l'ONU contre le racisme, organisée à Genève du 20 au 24 avril 2009 « Durban II », Jacques Julliard a souligné avec force l'imposture : « Les islamistes ont inventé et réussi à imposer à l'échelle internationale un délit d'"e;islamophobie"e;, destiné en principe à protéger les musulmans, en réalité à criminaliser toute critique de cette religion et, en sacralisant l'islam, à faire de tous les pays où elle est religion officielle des lieux où la charia peut être légitimement opposée à l'universalisme des droits de l'homme.
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Pis que cela, on se prévaut de l'antiracisme, devenu la vache sacrée du monde contemporain, pour constituer un délit de "diffamation des religions", qui est l'un des monuments les plus stupéfiants que la tartuferie moderne ait élevé à l'esprit d'oppression. En 2008, le délit de diffamation des religions a été voté par la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU, présidée par la Libye (15) ». La confusion qui règne dans les usages de l'étiquette polémique « islamophobie » a des conséquences graves : elle favorise la restriction croissante du champ d'exercice de la liberté d'expression et de pensée, et met en place un terrorisme intellectuel contraignant les citoyens à l'auto-censure, par peur des représailles pouvant aller jusqu'à l'assassinat ou simplement par crainte d'une mort sociale (inévitable effet des dénonciations publiques ou des appels au boycottage). Rien de tel n'est observable concernant les accusations de christianophobie.
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Pour faire que les débats cessent de ressembler à des dialogues de sourds, il importe d'apporter un minimum de clarification dans l'usage des termes employés, le plus souvent ambigus. Il est tout à fait légitime, dans le cadre d'une démocratie constitutionnelle-pluraliste,  de critiquer un « isme » quel qu'il soit, que ce système de croyances  se présente comme une idéologie politique (libéralisme, socialisme, nationalisme) ou comme une religion. L'examen critique relève de la liberté de penser et sa publicité de la liberté d'expression. Mais cette critique perd sa légitimité démocratique dès lors qu'elle s'étend aux adeptes ou aux croyants de l'« isme » considéré. Ce qui est absolument inacceptable, c'est l'appel à stigmatiser, à ségréguer, à discriminer ou à chasser a fortiori à massacrer les membres d'un groupe humain en raison des croyances que ses membres partagent. Telle est la distinction minimale mais nécessaire qui doit être faite pour que les controverses sur la question cessent de se réduire à des échanges polémiques où la mauvaise foi donne la main à la confusion des idées.
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Le vrai combat est ici d'abord intellectuel, et commence avec le choix des définitions. Si l'on entend par « islamophobie » la critique de la religion musulmane ou de la politique des États théocratiques où l'islam est la religion officielle, alors l'islamophobie est acceptable, voire respectable. Mais si l'on use du mot « islamophobie » pour désigner l'appel à la haine contre les musulmans en tant que musulmans, alors l'islamophobie est inacceptable, et doit être condamnée sans réserve. « Islamophobie » signifie dans ce dernier cas « haine des musulmans » et appel à la haine contre eux. Cette forme d'hétérophobie constitue l'une des figures contemporaines du « racisme culturel ».
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Rien n'est plus significatif que la différence de traitement des « islamophobes », des antijuifs et des « christianophobes ». Les antijuifs déclarés ne font pas l'objet de condamnations à mort sur le modèle des fatwas, ils ne sont pas non plus assassinés par des Juifs fanatiques. David Duke, Robert Faurisson, Dieudonné ou Alain Soral se portent bien et ne vivent pas cachés. Le président iranien Ahmadinejad peut avoir professionnalisé les déclarations publiques antijuives sans avoir plus à craindre pour sa vie que n'importe quel autre chef d'État. On imagine aisément qu'il n'en irait pas de même pour un chef d'État occidental tenant des propos violemment antimusulmans dans les médias et lors de réunions internationales.
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Dans les démocraties occidentales, les discours de haine contre un groupe humain particulier sont justement dénoncés dans l'espace public. Ils valent  à leurs énonciateurs d'être légalement poursuivis devant les tribunaux. C'est ainsi que les judéophobes patentés sont sanctionnés pour leurs appels à la haine ou à la violence contre les Juifs. Alors que les christianophobes les plus radicaux ne sont dénoncés par personne, hormis quelques rares esprits courageux, chrétiens ou non. Ils ne font qu'exceptionnellement l'objet de poursuites. Ils sont même le plus souvent applaudis, voire héroïsés, par des « défenseurs des droits de l'homme », des « antiracistes » ou des « défenseurs de la laïcité » essentiellement mus par la haine du christianisme ou des Églises chrétiennes.
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Terrible constat que celui du silence et de l'indifférence des manifestants « antiracistes » professionnels accompagnant les massacres de chrétiens. Et l'indifférence vire parfois à la complaisance, par exemple face aux massacres de chrétiens au Soudan. Il en va de même au Nigeria, ce géant de l'Afrique (150 millions d'habitants), où la charia est appliquée depuis le début des années 2000 dans le nord musulman (16). La loi islamique a été renforcée dans 12 des 36 États du nord du pays, notamment en ce qui concerne le droit criminel (17). Les pogroms antichrétiens se sont multipliés au cours des années 2000 dans les États du nord.
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Le 11 septembre 2001, dans la ville de Jos, se sont déclenchées des émeutes  qui, en quelques jours, ont entraîné la mort d'au moins mille personnes. En décembre 2008, au cours d'émeutes antichrétiennes dans certaines régions du Nigeria, plusieurs groupes musulmans locaux se sont attaqués aux chrétiens, dévastant leurs églises et leurs biens : plus de 300 chrétiens tués (18). En 2004, le même scénario s'était déroulé dans ce pays, faisant plus de 700 victimes chrétiennes. Aux assassinats s'ajoutent la dévastation des lieux de culte chrétiens, ainsi que l'enlèvement et la conversion forcée d'adolescents, spécialement de jeunes filles (19). Nulle « grande conscience » ne s'est indignée devant ces massacres à répétition, aucune organisation de gauche n'a appelé à descendre dans la rue pour protester.
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L'antiaméricanisme et l'antisionisme suffisent à nourrir de dogmes et  de slogans le nouveau catéchisme du « progressiste » ou du « révolutionnaire ». Les violences islamistes ont repris au Nigeria durant l'été 2009. Des émeutes provoquées par les islamistes radicaux du mouvement Boko Haram (créé officiellement en 2002) ont fait des centaines de victimes au cours des derniers jours de juillet 2009 dans différents États du nord et du nord-est. Action criminelle symbolique de ce nettoyage « religieux » :  deux pasteurs ont été assassinés et leurs églises brûlées.  Les attaques antichrétiennes ont été lancées le 26 juillet 2009 par cette secte islamiste guerrière, qui a pour tout programme l'instauration d'un État islamique « pur ».
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Son chef, Mohammed Yusuf (né en 1970), est un ancien étudiant en théologie de l'Université islamique de Médine -Arabie Saoudite, passé au jihadisme avant d'avoir terminé ses études. Les bandes islamistes armées qu'il dirigeait jusqu'à sa mort le 30 juillet 2009 prennent explicitement modèle sur les talibans. L'une des convictions motrices de ces « talibans » africains est que « l'éducation occidentale est un péché » – « l'éducation pécheresse » : telle est la traduction littérale du nom de la secte, en langue Haoussa. Ils considèrent que les écoles et les universités occidentales sont « décadentes », et donc à détruire. Ils légitiment leurs crimes par des accusations mensongères de blasphème portées contre les chrétiens.
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À en croire Mohammed Yusuf, les membres de son groupe sont prêts à mourir pour l'imposition de la charia dans l'ensemble du Nigeria (20). Un journaliste de Slate.fr, Pierre Malet, raconte ce qui s'est passé du 26 au 28 juillet 2009 : « Des "talibans" attaquent des commissariats en criant Allah-ou Akhbar. Ils égorgent un ingénieur, un pompier, brûlent vif un officier des douanes et un policier. Près de 260 morts en deux jours. Ces scènes d'horreur ne se déroulent pas en Afghanistan, ni même au Pakistan, mais le 28 juillet dans le nord du Nigeria à Maiduguri et dans l'État de Bauchi d'ordinaire si paisible, presque léthargique. Les "e;talibans"e; en question sont essentiellement des étudiants qui ont quitté l'université plus tôt que prévu. Ils ont créé un sanctuaire à la frontière du Tchad, baptisé "e;Afghanistan"e;. De ce lieu, leur mouvement (…) organise des attaques contre les "e;infidèles"e; et les représentants de l'État fédéral (21) ».
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Footballophobie :
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Du 26 au 30 juillet 2009, les émeutes provoquées par les groupes islamistes ont fait plus de 800 morts. Le chef de la secte Boko Haram a été abattu le 30 juillet 2009 au terme d'affrontements sanglants avec les forces de l'ordre. Mais les groupes islamistes n'ont fait que perdre une bataille. Et ils se sont fabriqué des « martyrs », qui deviendront des modèles à suivre.
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Des violences antichrétiennes mêlées de fantasmes antijuifs s'obervent à peu près partout en Afrique de l'Ouest. La situation tendue créée au Sénégal – pays longtemps épargné par l'offensive islamiste – sous la pression d'un islam politique aux multiples formes est ainsi décrite par Pierre Malet : « Même le paisible Sénégal ne semble plus tout à fait à l'abri. Des islamistes radicaux ont essaimé dans les quartiers populaires. Ils refusent tout contact avec l'islamisme confrérique, beaucoup plus tolérant. Ces nouveaux islamistes affichent une haine profonde de l'Occident. À leurs yeux, un "blanc" est soit un Américain, soit un Juif, ou quelqu'un qui travaille pour eux. Ce qui rend le dialogue ou le métier de journaliste des plus ardus. L'islam confrérique, lui-même, n'est pas à l'abri de certaines dérives.
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Ainsi, les mourides, la plus puissante des confréries du Sénégal, ont constitué un véritable État dans l'État à Touba, leur ville sainte qui compte près d'un million d'habitants. Dans cette "cité radieuse", les cinémas sont interdits, ainsi que la musique non religieuse. Les écoles de la République de ce pays officiellement laïque sont elles aussi interdites. Le football n'a pas davantage droit de cité. Décision étonnante dans un pays passionné de ballon rond. À la question "Pourquoi ?", des religieux répondent tout de go par un argument imparable : "Parce que ce jeu a été inventé par des Juifs qui jouaient avec les têtes des prophètes." (22) ». Pour ces musulmans africains, la footballophobie est donc une conséquence logique de la lutte contre l'islamophobie.
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On sait qu'au Pakistan, où l'islam est la religion dominante, profaner le Coran est passible de la peine de mort. L'islamophobie y est considérée comme un crime. La loi anti-blasphème, depuis 1988, stipule que toute personne soupçonnée de blasphème contre la religion musulmane peut être emprisonnée sur le simple témoignage d'un citoyen (23).  Elle est utilisée dans ce pays musulman pour justifier les persécutions religieuses dont les chrétiens, qui représentent environ 2,5 % de la population, sont les principales victimes. La vague d'attaques meurtrières contre les chrétiens a commencé quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001 : l'hostilité à l'égard des « croisés » occidentaux s'est fixée sur les chrétiens locaux, perçus comme complices des « envahisseurs ».
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Le 28 octobre 2001, un commando de 6 tueurs a tiré sur les fidèles rassemblés dans l'église Saint-Dominique de Bahawalpur (situé à l'est du Pakistan), faisant 16 morts et plusieurs dizaines de blessés. D'autres attaques antichrétiennes meurtrières ont eu lieu en 2002 (24). Le 1er août 2009, dans un village de l'ouest du Pakistan, un « groupe de musulmans en colère » a tué neuf chrétiens, dont deux enfants, et en a blessé une dizaine d'autres, les accusant d'avoir profané le Coran. Les agresseurs ont également incendié quarante maisons et une église.
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Le ministre des minorités Shahbaz Bhatti a précisé  que ces accusations de profanation étaient « sans fondement ». Et d'ajouter : « Les morts sont tous des chrétiens. On m'a dit qu'ils avaient été brûlés vifs (25). » Quelques jours plus tard, le journaliste italien Sando Magister revient sur le massacre  : « Ils ont lancé des pierres, incendié les maisons, poursuivi les fugitifs en tirant comme des fous. Bilan : neuf morts, dont sept portent le nom d'Hamid et font partie du même clan familial que le père Hussein Younis, franciscain. Parmi eux, deux enfants. Leur seul tort : être chrétiens. C'était au Pakistan, à Gojra, province de Faisalabad, au Penjab oriental. Il y a au Pakistan 1,3 million de catholiques et autant de chrétiens d'autres dénominations, sur une population totale de 160 millions d'habitants, presque tous musulmans. Mais l'intolérance contre cette minorité peu nombreuse, pauvre et pacifique, est désormais un fait constant qui, par moments, explose en agressions sanglantes (26).
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Le 1er août 2009, les agresseurs musulmans sont arrivés en car (au nombre de huit, selon les témoins), armés de mitraillettes et de bombes. Ils ont justifié leur attaque en lançant aux chrétiens présents qu'ils avaient la même religion que les soldats américains et qu'ils étaient donc des ennemis méritant la mort (27).-Les tueurs de chrétiens se représentaient comme des soldats de l'islam, en lutte contre les « croisés » ou les « infidèles », ces « profanateurs » ou ces « blasphémateurs » de l'islam.
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À leur manière, ils réalisaient le programme cher aux « antiracistes » majoritaires dans certaines instances de  l'ONU : engager une lutte impitoyable contre « l'islamophobie ». Les massacres antichrétiens commis par des musulmans fanatiques devraient contraindre à une autocritique dévastatrice ceux qui, abusant de leur pouvoir intellectuel, ont pris la responsabilité de réduire la « lutte contre le racisme » à la « lutte contre l'islamophobie ». Mais il est probable que leur bonne conscience les protégera contre le moindre souffle de culpabilité, en continuant de les aveugler face aux horreurs du réel. Quoi qu'il en soit, il faut constater qu'en matière de lutte contre l'islamophobie imaginaire, le Pakistan est exemplaire.
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On peut certes trouver aux autorités des circonstances atténuantes : la pression exercée par les islamistes radicaux sur les citoyens empêche la formation d'une société civile sécularisée et limite le domaine d'action de l'État. Mais la christianophobie sous toutes ses formes y apparaît comme une implication de la « lutte contre l'islamophobie », donc de la plus récente forme dominante de l'antiracisme – cette si « noble cause ». Dans le spectacle qu'offrent les paradoxes tragiques de l'histoire, les fautes intellectuelles greffées sur les plus nobles causes engendrent régulièrement  des conséquences meurtrières.
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« Néo-communisme et islamisme font rêver les nouveaux « anticapitalistes » du XXIe siècle ». Face à ces assassinats antichrétiens, à ces émeutes meurtrières et à ces massacres de chrétiens commis par les islamistes partout dans le monde, point de campagnes de presse portées par l'indignation, ni de manifestations de protestation. Comme si la peur de paraître « islamophobe » paralysait la faculté de percevoir l'intolérable. Seules certaines catégories de victimes paraissent mériter que la presse s'émeuve de leur sort, et que le monde de la militance « antiraciste » s'ébroue et défile dans les rues.
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Parmi ces victimes symboliquement privilégiées monopolisant la compassion militante, victimes titulaires qui ne peuvent être ni juives, ni chrétiennes, la palme revient aux Palestiniens musulmans, voire islamistes, perçus comme des « combattants » ou des « résistants ». Quoi qu'ils fassent, égorgements, attentats-suicides, ces derniers semblent monopoliser la faculté d'indignation ou les dispositions à la compassion, notamment dans les pays occidentaux.
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Ne peut-on faire l'hypothèse qu'un tel parti-pris révèle une haine profonde à l'égard des « Juifs » ou des « sionistes », perçus comme les ennemis absolus par lesdits « combattants » et « résistants » islamistes ? Ce n'est pas l'islamophobie unanimement condamnée qui doit inquiéter, c'est bien plutôt l'islamophilie imposée, politiquement correcte et contagieuse en raison de la peur provoquée par le monde musulman, qui, à force de glissements vers un fondamentalisme intolérant mâtiné de jihadisme, s'est lui-même donné un visage de violence. Ce mélange de peur et de compassion sélective s'exprime dans les attitudes ambivalentes des Occidentaux à l'égard de l'islam et des musulmans.
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Cette islamophilie contrainte, sous surveillance, devient insensiblement « islamismophilie » chez tous les ennemis des démocraties libérales/pluralistes à l'occidentale, abusivement réduites à l'expression d'un « capitalisme sauvage » ou d'un « néo-libéralisme » répulsif, constructions mythiques qui font opportunément oublier l'existence des dictatures anticapitalistes, de Cuba et du Venezuela à la Corée du Nord. Néo-communisme et islamisme font rêver les nouveaux « anticapitalistes » du XXIe siècle. Alors même qu'elles sont désormais choses du passé, les dictatures totalitaires jumelles du XXe siècle tendent à devenir l'objet exclusif du travail historique ou des analyses sociologiques. Jusqu'au ressassement. Les nouveaux totalitarismes en marche, quant à eux, ne sont guère étudiés, comme si les milieux universitaires ne voulaient surtout pas, une fois de plus, « désespérer Billancourt » – les Billancourts qui se multiplient dans l'ex-Tiers monde. Mais, lorsqu'ils font l'objet d'un discours public, les néo-totalitarismes sont célébrés par les « progressistes » et les « altermondialistes » aussi bien que par les « réalistes » cyniques et les opportunistes sans états d'âme. Tous se veulent « dans le sens de l'Histoire ».
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Et la « résistance à l'Empire » n'est-elle pas la seule manière d'aller dans le bon sens ? L'antiaméricanisme et l'antisionisme suffisent à nourrir de dogmes et  de slogans le nouveau catéchisme du « progressiste » ou du « révolutionnaire ».
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La conscience  antitotalitaire s'éloigne. Les « ismes » à visage inhumain continuent de séduire. Le communisme est toujours célébré par nombre d'intellectuels occidentaux comme une promesse ou comme une « hypothèse » défendable. Et l'islamisme semble à beaucoup d'entre eux une voie à explorer, et même la solution, pour ceux qui veulent en finir avec l'Occident, incarnation du diable à leurs yeux.
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Il faut se résigner à constater qu'il n'y a pas de « leçons de l'Histoire ». Les messianismes politiques continuent de tromper les peuples, les utopies mortifères n'ont pas cessé d'exalter les intellectuels. Comme les champignons après la pluie, les illusions mortelles, à peine habillées de neuf, renaissent après les catastrophes qu'elles ont provoquées, conclut Pierre-André TAGUIEFF (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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(1) Pour une analyse critique, voir Barbara Lefebvre, « Analyse et remarques de la Licra sur le Rapport  "Sur les manifestations de la diffamation des religions et en particulier sur les incidences de l'islamophobie sur les jouissances de tous les droits", rédigé par le Rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme », http://www.licra.org/ (repris dans Le Droit de Vivre, n° 620, décembre 2007/janvier 2008, pp. 29-34) ; Id., « L'Europe foyer du racisme anti-islamique ? », http://www.lemeilleurdesmondes.org.
(2) Voir Malka Marcovich, Les Nations Désunies. Comment l'ONU enterre les droits de l'homme, préface d'Élisabeth de Fontenay, Paris, Éditions Jacob-Duvernet, 2008.
(3) Voir Malka Marcovich, « ONU 2001-2007 : Durban ou l'éternel retour », Les Temps Modernes, n° 643, avril-juillet 2007, pp. 247-282 ; Id., « La tragi-comédie de Durban 2 », Controverses, n° 11, mai 2009, pp. 263-271.
(4) Aloys Evina, « Libertés religieuses dans le monde : 13 pays épinglés », Le Journal chrétien, 5 mai 2009, http://www.journalchretien.net/article17594.html.
(5) Voir Thomas Grimaux, Le Livre noir des nouvelles persécutions antichrétiennes, Lausanne, Favre, 2007 ; René Guitton, Ces Chrétiens qu'on assassine, Paris, Flammarion, 2009 ; Raphaël Delpard, La Persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde, Paris, Michel Lafon, 2009.
(6) Voir Bat Ye'or, Les Chrétientés d'Orient entre Jihâd et Dhimmitude, VIIe-XXe siècle, préface de Jacques Ellul, Paris, Les Éditions du Cerf, 1991 ; Id., Juifs et chrétiens sous l'Islam. Les dhimmis face au défi intégriste, Paris, Berg International, 1994 ; rééd.,  2005.
(7) Voir Shmuel Trigano (dir.), La Fin du judaïsme en terres d'islam, Paris, Denoël, 2009.
(8) Voir Bernard Lewis, Sémites et antisémites [1986], tr. fr. Jacqueline Carnaud et Jacqueline Lahana, Paris, Fayard, 1987, pp. 146-176, 213-342 ; Robert S. Wistrich, Antisemitism : The Longest Hatred, Londres, Thames Methuen, 1991, pp. 195-267 ; Anne-Marie Delcambre, L'Islam des interdits, Paris, Desclée de Brouwer, 2003, pp. 45-53 ; Andrew G. Bostom (ed.), The Legacy of Islamic Antisemitism : From Sacred Texts to Solemn History, foreword by Ibn Warraq, Amherst, New York, Prometheus Books, 2008.
(9) Guysen.International.News, 13 juin 2009.
(10) Voir Mathieu Guidère, Al-Qaïda à la conquête du Maghreb. Le terrorisme aux portes de l'Europe, Monaco, Éditions du Rocher, 2007. « Al-Qaida au pays du Maghreb islamique » a pris la suite du Groupe salafiste de prédication et de combat (GSPC), preuve et illustration du passage d'un islamisme local au jihadisme global, processus commencé avec la création officielle, le 19 octobre 2004, par Abou Moussab al-Zarqawi (1966-2006), d'« Al-Qaida du Jihad en Mésopotamie » (litt. : « La base de la guerre sainte en Mésopotamie »). Voir Jean-Pierre Milelli, in Gilles Kepel et Jean-Pierre Milelli (dir.), Al-Qaida dans le texte, Paris, PUF, 2005, p. 377. Zarquawi a été tué par l'armée américaine le 7 juin 2006. L'internationalisation du jihadisme s'est poursuivie avec les tentatives d'implantation d'Al-Qaida au Liban et dans la bande de Gaza, voire en Cisjordanie. Voir Georges Malbrunot, « Comment Al-Qaida exporte la terreur d'Irak », Le Figaro, 6 juillet 2007.
(11) « Al-Qaida revendique la mort de l'Américain travaillant pour une ONG en Mauritanie » (selon l'agence AP), 25 juin 2009,  http://www.magharebia.com.
(12) Robert F. Worth, « A Black Imam Breaks Ground in Mecca », New York Times, April 11, 2009.
(13) Voir Leïla Belghiti, « Cheikh Adil al-Kalbani, l'"Obama saoudien" », 4 mai 2009, http://www.saphirnews.com/Chrikh-Adil-al-Kalbani,-l-Obama-saoudien_a10041.html?print=1.
(14) MEMRI, Dépêches françaises, n° 108, 20 mai 2009 : « Le premier imam noir de la mosquée Al-Haram de la Mecque : les chiites sont des apostats, les Juifs et les chrétiens devraient être expulsés de la péninsule Arabique » ; extraits d'une interview du cheikh Adel al-Kalbani, imam de la mosquée Al-Haram de la Mecque, diffusée sur la BBC en arabe le 5 mai 2009.
(15) Jacques Julliard, « Les faussaires des droits de l'homme », Le Nouvel Observateur, n° 2321, 30 avril-6 mai 2009, p. 46.
(16) Sur les avatars de la charia au Nigeria, en particulier dans les États du nord musulman, voir Daniel C. Bach, « Application et implications de la charia :  fin de partie au Nigeria », Pouvoirs, n° 104 : « Islam et démocratie », janvier 2003, pp. 121-133.
(17) John Newton, « Le Nigeria est-il en train de se "talibaniser" ? » (tr. fr. Mario Bard), 30 juillet 2009, http://www.france-catholique.fr/Le-Nigeriaest-il-en-train-de-se.html.
(18) René Guitton, Ces Chrétiens qu'on assassine, op. cit., p. 15.
(19) John Newton, art. cit.
(20) « Nigeria : "alerte totale" après les violences » (AFP), http://www.lefigaro.fr, 27 juillet 2009 ;  « Nigeria/violences : 100 morts à Maidaguri » (AFP), http://www.lefigaro.fr, 28 juillet 2009 ; « La violence islamiste s'étend au Nigeria », http://www.courrierinternational.com, 28 juillet 2009.
(21) Pierre Malet, « Les talibans de l'Afrique noire », 29 juillet 2009, http://www.slate.fr/print/8603.
(22) Pierre Malet, art. cit.
(23) René Guitton, Ces Chrétiens qu'on assassine, op. cit., p. 251.
(24) Ibid., pp. 255-256.
(25) « Pakistan : six chrétiens tués pour avoir "profané" le Coran », lemonde.fr avec AFP, 1er août 2009 ; http://www.lemonde.fr/asiepacifique/article/2009/08/01/pakistan-six-chretiens-tues-pour-avoir-profane-le-coran_1225041_3216.html#ens_id=1162505.
(26) Sandro Magister, « Pakistan. Les pogroms de l'islam "pur" frappent les chrétiens », 5 août 2009, http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1339658?fr=y.
(27) Ibid. (d'après le témoignage du père Younis.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.resiliencetv.fr/?p=4978
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Anti-racisme et intello-gauchisme

   
Depuis plusieurs décennies, la police de la pensée décide qui est raciste et qui est antiraciste. Dans les années 1980, cette police de la pensée focalisait son combat essentiellement sur la droite nationale. A l’époque, les intellos-gauchistes traquaient l’antisémitisme, tantôt réel, tantôt présumé, en vogue dans les mouvances de Jean-Marie le Pen, feu François Brigneau et feu Jean Madiran notamment. Il est vrai que ces mouvances n’ont rien fait pour lever le doute sur leur antisémitisme.-
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Entre les ambiguïtés, les sous-entendus et quelques énormités, tel le « point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale », formule de Jean-Marie Le Pen pour définir les chambres à gaz, il est vrai qu’avec tout cela, les mouvances de la droite nationale n’ont fait qu’augmenter les soupçons relatifs à leur antisémitisme.
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La réhabilitation du maréchal Pétain réclamée par feu François Brigneau de son vivant et la confusion – typiquement maurrassienne – entretenue par feu Jean Madiran de son vivant entre mondialistes, francs-maçons et Juifs, cela aussi, n’a fait qu’augmenter les soupçons relatifs à l’antisémitisme de la droite nationale.
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Il est frappant que cette mouvance nationale et traditionaliste - en dépit de ou à cause de - ses effectifs réduits et divisés, soit, encore et toujours, incapable de sortir de ses œillères et de ses anachronismes.
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Certes, aujourd'hui, en 2016, le mouvement bleu marine n'est pas antisémite et il intervient sur un autre niveau. Mais la mouvance nationale et traditionaliste, elle, continue de s'enfermer dans une judéophobie pathologique.
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Il reste cependant une réalité incontestable, à savoir que dans les années quatre-vingt, l’antiracisme prenait principalement les allures d’une lutte sans merci, des intellos-gauchistes, contre la droite nationale.
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On peut d'ailleurs se demander – quelle était à l’époque et quelle est aujourd’hui – la légitimité de cet antiracisme d’inspiration intello-gauchiste. Car les intellos-gauchistes  soi-disant antiracistes étaient, aussi, et, sont, encore, aujourd'hui, les porte-drapeaux de l’antisionisme. Et en cela, ils sont les catalyseurs d’une haine primaire, systématique et viscérale à l’égard de Etat juif et à l'égard des citoyens juifs de cet Etat juif : l’Etat Israël.
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Pour ce qui me concerne, le problème numéro un - est et reste - l’idéologie islamiste et son racisme anti-judéo-chrétien. Et pour ce qui me concerne, la priorité numéro un - est et reste - la défense et la valorisation de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Force est de constater, que la police de la pensée, n’a guère évolué, depuis les années 1980, ni sur ce point, ni sur les autres. Elle a même empiré.
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Car c’est désormais la simple critique du multiculturalisme qu’elle assimile à une nouvelle forme racisme. La police de la pensée cautionne l’interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France de renoncer à la centralité de son identité.
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Nous sommes donc ici confrontés une fois encore à l’interdiction de défendre et de valoriser la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. La pénalisation de la défense de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne signifierait concrètement l’interdiction – et par conséquent la fermeture – de certains blogues.
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En clair, l’accusation d’islamophobie est devenue un obstacle à l’expression de l’esprit critique. Défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne est donc - selon la police de la pensée - un délit d’islamophobie, délit qu’il faudrait pénaliser.
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En revanche, nul désir, chez les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste de pénaliser ou d’interdire le racisme anti-juif qui - la plupart du temps - se cache derrière l’antisionisme. La police politique veut pénaliser les fils spirituels de Jacques Maritain (que nous sommes) comme si nous étions des maurrassiens (alors que nous ne le sommes pas).
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La police de la pensée prône, de façon inconditionnelle et exclusive, une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - donne la part belle à l’idéologie islamiste ; une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - ostracise la pensée laïque judéo-chrétienne.
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Notons que ce choix est typiquement intello-gauchiste : peu importe que derrière la société multiculturelle se profile l’idéologie islamiste ; l’essentiel, pour les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste, c’est d’en finir avec la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, société qu’ils méconnaissent et haïssent à la fois.
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Michel Garroté, 22. 9.2016 pour https://lesobservateurs.ch/
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L’islamophobie (n’) existe (pas)

   
Michel Garroté - Niqab et burkini, tel est le "débat", en ce moment, chez nos amis français. Enfin, dans les médias français et au sein de la classe politique (déjà...) en campagne pour 2017, oui. Chez nos amis français, en revanche, le débat est autre, plus élévé, et, en même temps, plus proche des réalités de chaque jour. Bref, au-delà du niqab et du burkini, le débat populaire (populiste, diront les bourgeois de gauche bien installés) c'est l'islam. Ci-dessous, nos lecteurs trouveront les extraits de deux chroniques, celle d'Ivan Rioufol et celle de Christian Vanneste. Et moi de proclame, un brin fatigué de le répéter : "l’islamophobie (n’) existe (pas)"...
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Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Oui, l’islam agresse la France. Et il revient d’abord aux musulmans – les démocrates, lucides et effarés – de faire entrer dans le lit de la laïcité une doctrine qui lui est étrangère. La raison critique ne peut soutenir plus longtemps, en effet, que le Coran est un texte tombé du Ciel, sacralisé par une signature divine.
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Ivan Rioufol : Après les tueries de Nice, qui ont ensanglanté, au nom d’Allah, la Promenade des Anglais (86 morts, 400 blessés) le soir du 14 juillet, après l’égorgement dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, du père Jacques Hamel, tentant de repousser ses deux bourreaux aux cris de "va-t’en Satan !", après les carnages précédents à Charlie Hebdo, à l’Hyper Cacher, au Bataclan, dans les cafés parisiens, après toutes les autres terreurs islamistes et avant les prochains massacres, il n’est plus possible de taire la question musulmane.
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Ivan Rioufol : Entendre les capitulards et les sophistes éluder cette confrontation nécessaire en associant les musulmans aux juifs persécutés par Vichy et les nazis témoigne de la confusion des esprits qui s’organise, au seul bénéfice d’une idéologie totalitaire et conquérante conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Christian Vanneste écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le mot (phobie) possède un sens rigoureux qui appartient au vocabulaire de la psychiatrie. La phobie est une peur paralysante, pathologique, démesurée par rapport à ce qui la provoque. La critique de l’islam, c’est de l’islamophobie ! Le procédé a fait recette. L’islamophobie présumée condamne a priori toute critique de la religion musulmane. Elle dresse un rempart à l’abri duquel on peut proclamer, contre toute évidence, que l’islam est une religion de paix et d’amour et en bas duquel les critiques pourtant fondées sur la lecture du coran et des hadiths, sur l’histoire et sur des pans entiers de l’actualité, passent pour de perfides attaques motivées par de méprisables préjugés.
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Christian Vanneste ajoute : Il est parfaitement légitime dans une démocratie libérale, dans un État de droit, d’exprimer des opinions désagréables pour des personnes ou pour des groupes dès lors qu’il ne s’agit pas d’injures, ni d’insultes ou de diffamations. Si la critique des religions est mal supportée par les croyants, elle est légitime dans la mesure où la religion exprime des idées et qu’on a le droit de les contester. Il est grand temps de revenir à plus de cohérence. Le terme de « phobie » en dehors de son emploi médical est scandaleux. Dans une société démocratique et libérale, il est indispensable que chacun puisse dire ce qu’il pense des idées ou des comportements d’autrui. L’islamophobie n’existe pas, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/bloc-notes-la-france-au-defi-d.html
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http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/lislamophobie-nexiste-pas,279194
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Peut-on encore critiquer l’islam ?

   
Michel Garroté - La réponse est : plus pour longtemps. Et dans certains cas, la réponse est : non. En effet, les Etats-membres de l'Union Européenne et les Etats-membres du Conseil de l'Europe ont conclu des accords, notamment avec l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et ses Etats-membres, accords stipulant que les Etats européens doivent combattre "l'islamophobie" et enlever sa légitimité à l'Etat d'Israël. En clair, les Etats européens ne doivent pas critiquer l'islam et ne doivent pas soutenir Israël. Ci-dessous, je publie, sur ce sujet, une analyse féroce de Giampaolo Rossi et une analyse, plus technique, de Gregor Puppinck. A lire et à diffuser sans modération.
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Dans 'Giornale', Giampaolo Rossi écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Arrêtez de vous foutre de nous ! Cette monstruosité, c'est vous qui l'avez créée et elle a un nom précis: elle s'appelle multiculturalisme, la déformation idéologique la plus flagrante de notre époque. Cette bête qui se cache dans le cœur de l' Europe et qui explose périodiquement avec une violence aveugle et inhumaine représente le véritable échec de tout ce que nous pouvions être, et que nous ne serons pas, à cause de vous. Peu importe de savoir si le "franco-tunisien" qui a massacré 84 personnes comme si c'était sur une piste de bowling, était un terroriste formé par l'ISIS, les amis de ces Saoudiens que Hollande reçoit à l'Elysée avec tous les honneurs, et qui une fois retournés chez eux financent ceux qui massacrent les Français (tout cela n'est que la reddition ignoble d'une classe politique européenne corrompue et lâche).
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Peu importe aussi de savoir si le meurtrier était un musulman pratiquant ou occasionnel, déprimé ou lucide; s'il a crié "Allah Akbar", ou rien du tout; s'il a espéré jusqu'à son dernier moment atteindre son paradis en déchaînant un enfer ou simplement offert son enfer pour l'éternité Ce qui est important, c'est de reconnaître la vérité que VOUS continuerez à refuser; à savoir qu'il était lui aussi le fils de ce morceau d'Europe qui hait l'Europe; de cette expérience folle et suicidaire que votre stupidité a produite. C'est vous qui avez généré tout cela: politiciens de gauche, intellectuels hypocrites, journalistes menteurs et prêtres. Ces monstres, c'est vous qui les avez créés avec votre buonisme irréel, avec vos craies de couleurs, avec votre mythe de l'accueil ; vous qui avez confondu l'égalité des droits avec la dictature d'un égalitarisme abstrait.
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Vous qui niez l'identité européenne parce que vous n'avez pas le courage de la défendre: lâches et stupides. C'est vous qui continuez à ne pas voir qu'ils détestent ce que nous sommes: ils détestent notre liberté, notre sens de la vie, notre idée de l'homme et de la femme. Ils détestent nos droits et notre culture. C'est vous qui êtes responsable de cette peur qui parcourt désormais le cœur de l'Europe ; vous qui avez permis les 'banlieue' (en français dans le texte) à Paris, les "quartiers de la charia" en Belgique et aux Pays-Bas (où des écoles et des mosquées sont financées par l'intégrisme salafiste), les tribunaux islamiques en Allemagne et en Grande-Bretagne, Husby (banlieue de Stockolm qui a été le théâtre d'émeutes raciales en 2013, ndt) et les laboratoires d'horreur sociale à Stockholm où vous travestissez en intégration des ghettos marginalisés.
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C'est vous qui continuez à ne pas lire les enquêtes qui nous disent que 30% des jeunes musulmans français sont pour l'Isis, et que près de la moitié des Turcs allemands préfèrent respecter la loi islamique que celle en vigueur en Allemagne. Ces monstres, c'est vous qui les avez créés, technocrates de Bruxelles qui détruisez les identités souveraines nationales pour construire un absurde projet de melting pot où, en vrais racistes, vous planifiez les projets de migration de remplacement qui transformeront l'Europe en Eurabia beaucoup plus tôt que ne l'imaginait Oriana Fallaci. Ces monstres, c'est vous qui les avez créés, va-t-en guerre, avec vos bombes humanitaires et les guerres "éclairées".
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Vous qui avez planifié le chaos du Moyen-Orient, qui avez béni le désastre en Libye, et celui en Syrie qui ont ouvert la route à l'exode de désespérés (rares) et de malins (nombreux) qui se déversent dans nos pays et à la propagation de l'islamisme; vous qui avez alimenté les printemps arabes, qui à leur tour ont alimenté le terrorisme; vous qui dites combattre l'Isis et Al-Qaïda, et ensuite les financez et les formez pour vos desseins stratégiques. Allez, les buonistes, maintenant offrez-nous encore un peu de votre indignation. Continuez à vous scandaliser et à nous marquer comme démagogues, xénophobes et obscurantistes; libérez vos bouffons de cour dans les journaux et à la télévision.
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Laissez les ménestrels qui chantent faux continuer à raconter la fable du multiculturalisme, peut-être avec l' argent public de Rai et l'inévitable Gad Lerner (ndt: il en était question hier, justement, cf. Attentat de Nice). Vous trouverez toujours quelqu'un qui vous donnera raison, en espérant que le monde irréel de votre hypocrisie ne jette pas définitivement l'Europe dans l'abîme. Mais ces morts sont sur votre conscience, conclut Giampaolo Rossi  dans 'Giornale' (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Par ailleurs, on peut lire dans un communiqué de Gregor Puppinck, directeur de l'European Centre for Law and Justice (ECLJ), communiqué sur la condamnation en Autriche d'une conférencière ayant osé parler de pédophilie au sujet de Mahomet (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : La Cour européenne des droits de l’homme est appelée à se prononcer sur l’étendue du droit de critiquer l’islam à l’occasion de la condamnation pour blasphème d’une conférencière ayant mis en cause les mœurs de Mahomet. La conférencière qui saisit la Cour de Strasbourg a été reconnue coupable d’avoir publiquement « dénigré une personne qui est un objet de vénération », à savoir « Mahomet », le prophète de l’islam, d’une manière « susceptible de susciter une indignation justifiée », en violation de l’article 188 du Code pénal autrichien.
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Les propos litigieux ont été tenus durant un cycle de conférences intitulé « Connaissances de base sur l’Islam » à l’Institut d’éducation du Parti autrichien de la liberté (FPÖ) devant une trentaine de participants. Il est reproché en substance à la conférencière d’avoir dit que Mahomet avait des tendances pédophiles (il « aimait le faire avec des enfants ») car il s’est marié avec une fille de six ans (Aïcha) et a consommé ce mariage lorsqu’elle n’avait que neuf ans. La conférencière notait que cela posait problème dans la mesure où « le plus haut commandement pour un homme musulman est d’imiter Mahomet », ajoutant plus généralement que « les musulmans entrent en conflit avec la démocratie et notre système de valeurs ». Suite à une plainte de journalistes, la conférencière fut condamnée à payer 480 euros ou à purger une peine de soixante jours d’emprisonnement en cas de défaut de paiement.
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Les juridictions autrichiennes avait jugé ainsi dans le but de protéger la sensibilité religieuse des fidèles musulmans ainsi que « la paix religieuse » en Autriche. La conférencière a porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme qui devra juger si la liberté d’expression peut céder le pas devant le respect de Mahomet et de la « sensibilité religieuse » des musulmans. L’ECLJ a été autorisé à soumettre des observations écrites à la Cour. Pour l’ECLJ, seule la diffusion d’obscénités gratuitement offensantes et inutiles au débat ainsi que les propos incitant à la violence immédiate peuvent être restreints. Tout autre propos –surtout lorsqu’il est appuyé sur des faits réels- devrait être toléré au titre de la liberté d’expression ; cela résulte d’ailleurs de la jurisprudence de Strasbourg.
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Dans son mémoire, l’ECLJ expose notamment la tentative menée au plan international par l’Organisation de la Conférence Islamique pour intégrer au sein du droit international un délit de blasphème sous l’appellation de « diffamation de l’islam ». L’ECLJ s’est opposé à cette initiative au sein des Nations Unies depuis plusieurs années, estimant que les libertés de religion et d’expression sont complémentaires et qu’il n’existe pas de droit pour des croyants (pas plus que pour des non-croyants)  à ne pas faire l’objet de critiques. Plus généralement, la recherche sincère de la vérité devrait toujours être encouragée et bénéficier de la liberté d’expression.
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En l’espèce, pour l’ECLJ, le droit à la liberté d’expression de la conférencière a été violé, celle-ci ayant été condamnée pour avoir dénigré une croyance en elle-même, c'est-à-dire pour blasphème, alors même que ses propos s’appuyaient sur des faits historiques avérés dont la diffusion, dans un contexte politique, participe au débat public, conclut Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for Law and Justice (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.ilgiornale.it/rossi/2016/07/16/buonisti-i-morti-di-nizza-sono-sulla-vostra-coscienza/?repeat=w3tc
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http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/lettre-ouverte-aux-bien-pensants.html
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http://www.eclj.org/
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http://www.eclj.org/pdf/ECLJ_French_submission_to_OHCHR_on_Combating_Defamation_diffamation_des_religions_Puppinck.pdf
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http://9afb0ee4c2ca3737b892-e804076442d956681ee1e5a58d07b27b.r59.cf2.rackcdn.com/ECLJ%20Docs/Obs.%20Aff.%20ES%20c.%20Autriche_001.pdf
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http://hudoc.echr.coe.int/fre?i=001-159843#{%22itemid%22:[%22001-159843%22]}
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Islamophobie: Comment la critique de l’islam a été interdite en Occident

Vidéo qui date de plusieurs années. Avec le recul, on perçoit à quel point nos gouvernements sont complices alors que la tactique de ces musulmans était claire, visible et reconnaissable.

Ils ne peuvent en aucun cas dire "On ne savait pas.". Le gouvernement suisse a docilement suivi les soubresauts pathétiques de ses voisins, spécifiquement la France.

On perçoit ici à quel point "l'antiracisme" a été une excellente base pour imposer l'islam dans nos pays.

Mieux, ce sont des officines financées par nos propres impôts qui procèdent à la police de la pensée contre les peuples européens.

Évidemment, cet "antiracisme" n'est pas effectif dans les pays musulmans lorsqu'il s'agit d'humilier le mécréant et de lui restreindre ses droits.

https://youtu.be/I4dp-WkI_8s

Sarajevo accueille le premier sommet européen sur l’islamophobie: Zapatero et Kouchner invités

Universitaires, hommes politiques et militants des droits de l'homme se réunissent du 24 au 26 juin pour parler de la montée de l’islamophobie en Europe. Une réunion au sommet qui fait suite au rapport européen sur l’islamophobie rendu en mai dernier par des universitaires turcs (!).

Parmi eux, on retrouve le président du Collège présidentiel de Bosnie-Herzégovine Bakir Izetbegovic, les anciens ministres des Affaires étrangères français et britannique Bernard Kouchner et Jack Straw, l’ex-Premier ministre espagnol José Luis Zapatero et l’ancien ministre algérien de l'Enseignement supérieur Mustapha Chérif. Le Koweitien Naïf Al Mutawa, auteur de la BD « Les 99 », sera aussi de la partie.

Les conclusions à l’issue du sommet déboucheront sur les points suivants :
-La création de meilleures pratiques politiques dans la lutte contre l’islamophobie au sein des pays européens, lesquelles seront prononcées par des experts universitaires internationaux.
Ces politiques seront regroupées au sein d’un rapport qui sera ouvert à tous les responsables politiques européens