Martine Brunschwig Graf, dans sa vêture de caution morale, énonce les codes de bonne conduite à respecter dans les carnotzets valaisans.
« C'est quelqu'un qui a été élu [Oskar Freysinger, ndlr], et donc il doit assumer maintenant la responsabilité qui est liée à son élection. Je ne désespère pas de penser qu'il comprenne que ce qu'il fait et ce qu'il dit a une importance et que donc il ne peut pas se permettre d'avoir, dans son carnotzet, des symboles néo-nazis »
Rappelons tout de même au passage qu'il s'agit d'un emblème créé près de 20 ans avant la naissance d'Adolf Hitler...
Mais ce qui est reproché ici, sans rire, à Oskar Freysinger, par Hans Stutz "spécialiste de l'extrême-droite", c'est, tenez-vous bien, que « si un extrémiste de droite entre dans la pièce et qu'il voit ce drapeau, il va se sentir bien, son coeur va vibrer. Ce drapeau, on ne peut pas l'utiliser sans savoir la signification qu'il a eue pendant l'Allemagne nazie ».
Or il n'en a eu aucune, et pour cause, puisqu'il a été changé encore à deux reprises avant 1935 et l'avènement de la Svastika sur les emblèmes allemands.
L'autre argument consiste à reprocher à un professeur de "langue et culture allemande" de ne pas tout connaître des arcanes de la symboliques néo-nazie. Argument fortement discriminatoire, qui revient à amalgamer des siècles de culture germanique à la tragédie nazie de façon assez peu pertinente (mais si pratique). Argument qui se retrouve, évidemment, dans la bouche du président du parti socialise du Valais romand, Gaël Bourgeois, lequel s'autorise à touver « cela inquiétant pour quelqu’un qui a un minimum de culture » et repris en choeur par leurs compères Verts: « Les explications fournies jusqu’à ce jour ne sont absolument pas satisfaisantes venant d’un enseignant de langue allemande qui ne pouvait ignorer la signification d’un tel drapeau »; entendez la signification qui est donnée aux médias à un drapeau qui ne signifie rien d'autre que ce qu'il montre.
Ces mêmes Verts demandent encore à Oskar Freysinger « de se distancier clairement et officiellement de l’idéologie véhiculée par les milieux d’extrême droite qui utilisent le même drapeau », comme s'il y avait d'autre doute que celui qu'ils veulent à tout prix insinuer (Source). Signalons aux uns et aux autres que la communauté juive de Suisse attend toujours, depuis 8 ans, les excuses du président des Jeunesses socialistes du Valais romand, Mathias Reynard, pour sa dépréciation scandaleuse de la Shoah, de même que l'on attend des Verts qu'ils se distancient des drapeaux israéliens à croix gammées, de bien vraies celles-là, derrière lesquels ils ont défilé en rangs serrés en 2006 (Source).
La chose n'est relevante ici qu'en ce qu'elle constitue un cas d'école de montage médiatique. Oskar Freysinger a-t-il dit ou fait quelque chose d'illégal ou d'inconvenant ? Non, il a un drapeau de la marine impériale allemande (1872-1919) dans son carnotzet.
Et le dessin du Matin de ce jour:
A ce propos: Caramba ! Encore raté
Dites-nous voir Monsieur Gachoud, voudriez-vous également imposer aux citoyens de ce pays ce qu’ils doivent aimer ou ce qu’il doivent mettre dans leur espace privé au nom du politiquement correct?
Si Monsieur Freysinger a une passion pour l’Histoire allemande et plus particulièrement l’Histoire militaire, je pense qu’il est dans son droit le plus absolu d’acheter ce type de drapeau.
Vous apprécierez également le billet de Philippe Souille qui si je n’avais pas compris qu’il était antifasciste m’a donné l’impression qu’il en utilisait les méthodes. Comment pouvoir accuser quelqu’un d’adepte du fascisme en visitant l’Histoire!
Vous constaterez que l’individu a fermé les commentaires. A votre avis pourquoi?
http://philippesouaille.blog.tdg.ch/archive/2013/03/28/quand-la-suisse-a-failli-eclater-sous-la-menace-du-iieme-rei.html
Merci aux observateurs et aux commentateurs de nous faire un petit cours de sémiotique et de “drapologie”. Merci à M. Freysinger de nous expliquer qu’il trouve ce drapeau joli et qu’il l’a suspendu pour cette raison dans son carnotzet. On ne peut rien lui reprocher, formellement… Il n’en demeure pas moins qu’un doute persiste quant aux bonnes intentions de M. Freysinger. Ce dernier ferait bien de faire le ménage dans ses affaires, avant que des journalistes ne trouvent pièce plus évocatrice!
Oui la méthode de la scientologie c’est le lavage de cerveau et prendre autorité sur l’individu.
Hans Stutz “spécialiste de l’extrême-droite”. Ce journaliste vert lucernois est un fin limier, un vrai Bénédictin que la Stasi aurait bien aimer avoir. Seulement quand un spécialiste d’extrême gauche “informe” la presse en recherche de vérité, le journaliste devrait connaitre ses sources et en informer le lecteur/auditeur. Une seule visite de son site ainsi que ses sources nous donne rapidement une idée du spécialiste! Antifa Bern, chaire à canon gauchiste et une de ses référence! Ils auraient pu interoger Andrea Stauffacher une autre spécialiste Zürichoise. En plus ne dit on pas que les extrêmes se rejoignent. C’est du grand journalisme, digne de nos médias subventionés!
Je propose à tous les lecteurs d’aller de ce pas sur tous les forums néo nazis pour leur expliquer la situation et leur demander d’utiliser la rose du parti socialiste comme logo dorénavant…. Juste histoire de voir comment ils gèrent….
Il est patent que les « experts » autoproclamés du fascisme et les néonazis sont aussi imbéciles les uns comme les autres : Évidemment ils ne savent pas distinguer entre un symbole nazi et celui de l’Allemagne Impériale qui, il faut impérativement le dire, n’était pas seulement l’Allemagne du Kaiser Wilhelm mais aussi de la Social-démocratie (SPD), majoritaire au parlement de l’époque à Berlin! Ce drapeau fut donc hissé par la marine allemande avec la bénédiction des sociale-démocrates qui ont voté ultérieurement en faveur des crédits de guerre!!!!
L’Allemagne du Kaiser (et implicitement des sociale-démocrates) étaient beaucoup trop sociale (beaucoup plus sociale que les États-Unis de nos jours et beaucoup moins brutalo-capitaliste) et pire encore, les bourses de Londres et de New York ne contrôlaient pas encore l’économie allemande. (Ce problème fut d’ailleurs réglé après la 2e Guerre mondiale : La RDA et devenue le meilleurs « profit center » of the United Empire (Londres et New York) et on l’embête plus depuis.)
En bon « démagogue » je vous explique la suite : La marine impériale et accessoirement sociale-démocrate s’attaquait courageusement aux navires de la City of London et – quand les Britanniques n’avait plus de sous – celle de la Wall Street dont les pays respectifs venaient tout juste d’exterminer des millions d’autochtones en Amérique, en Australie et dans le reste du monde.
Or, grâce aux provocations d’Oskar on ne peut plus se soustraire à la fondamentale question d’ordre moral : Combien de drapeaux américains et britanniques peut-on tolérer dans nos caves et combien de d’avions de l’OTAN dans notre ciel? La survie de notre conscience politiquement correcte en dépend.
Signé, un Bâlois du Haut-Valais.
Méfiez-vous quand même, il me semble avoir vu des néo-nazis manger des saucisses une fois…
Il y a longtemps, j’ai rédigé une thèse sur les systèmes totalitaires sous la direction de Jean Starobinski. J’ai étudié les origines intellectuelles du nazisme à partir, entre autres, des ouvrages de Fritz Stern ou Enzo Traverso. Jamais je n’ai vu une reproduction de ce drapeau et je ne vois aucun lien entre les positions d’Oskar Freysinger et le troisième Reich. Mais je suis probablement un demeuré qui devrait apprendre à connaître la vérité sous la haute direction de Hans Stutz qui nous offre, sur Internet, d’innombrables photos de sa charmante grillade d’été et en plein air. M’invitera-t-il, lors de sa prochaine petite fête, à déguster une saucisse pour que je comprenne, enfin, les horreurs de l’extrémisme de droite?