France: Une militante porte plainte contre le PS pour… abus de confiance après le soutien de Valls à Macron

Une militante socialiste n'a (vraiment) pas apprécié que Valls donne son soutien à Emmanuel Macron, au détriment du vainqueur de la primaire de la gauche, Benoit Hamon. Elle souhaite que le Parti socialiste lui rembourse ses 2 euros.

C'est une militante qui n'a pas froid aux yeux. Sylvie Lyons-Noguier, originaire de Marseille (Bouches-du-Rhône), a déposé plainte dans un commissariat de la cité phocéenne, ce mercredi, à l'encontre du Parti socialiste (PS) et de la Haute autorité des primaires pour abus de confiance, a repéréLa Provence.

Ce mercredi, Manuel Valls a annoncé officiellement qu'il ne soutiendrait pas Benoit Hamon, le candidat du PS pour la présidentielle, mais Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche.

Dans la plainte qu'elle a publié sur Facebook, la militante s'explique. «Suite aux élections primaires (...) qui ont coûté 2 euros (les deux tours) pour chaque citoyen, l'ensemble des membres du Parti socialiste se devait de soutenir le candidat élu et particulièrement Manuel Valls, car il a signé une charte mentionnant qu'en cas de défaite de sa part, il soutiendrait le candidat élu», est-il écrit dans la plainte.

«Cette clause n'a pas été respectée par Manuel Valls et ses acolytes»

 

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«Cette clause n'a pas été respectée par Manuel Valls et ses acolytes. Je m'estime donc victime d'un abus de confiance», continue la plainte.

Elle fustige le manque de sanctions du PS

Dans son statut Facebook, Sylvie Lyons-Noguier en remet une couche et commente : «J'estime que certains au Parti Socialiste ont les moyens de faire respecter les chartes signées ...et leurs hésitations sont fort douteuses ...s'ils en sont incapables voilà qui va les y contraindre soit Valls et ses acolytes démissionnent soit ils sont sanctionnés soit on me REMBOURSE mes 2 euros !».

«Ca m'est pénible de faire cela», commente Sylvie Lyons-Noguier qui fait là référence à la lettre de Jean-Christophe Cambélis envoyée aux militants ce mercredi. Le patron du PS y déplore la «triste» décision de Manuel Valls mais refuse «toute Sainte-Barthélémy socialiste» à l'égard «des manques individuels de certaines de ces personnalités.» Benoit Hamon avait appelé à «sanctionner» l'ancien Premier ministre.

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Gifle en Bretagne : Manuel Valls va porter plainte

Christian Hofer: Nous en parlions déjà ici et ici.

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L'ancien Premier ministre Manuel Valls a annoncé qu'il allait porter plainte contre le jeune homme qui l'a giflé lors d'un déplacement de campagne en Bretagne, pour «ne pas laisser passer un acte de violence».

«Je porterai plainte parce que c'est un coup», a déclaré à des journalistes le candidat à la primaire socialiste élargie, dans le train qui le ramenait à Paris. «L'acte physique est violent, ce n'est pas comme la farine», a-t-il souligné, en référence à un premier incident de campagne le 22 décembre à Strasbourg, où il avait été enfariné par un homme lui reprochant l'usage du 49-3. «Si vous laissez passer un acte de violence, si vous ne portez pas plainte, vous donnez l'impression que c'est possible», a fait valoir l'ancien Premier ministre.

Manuel Valls a été giflé par un jeune homme alors qu'il se trouvait à Lamballe, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Brieuc. «Ici, c'est la Bretagne !», a lancé distinctement son agresseur, avant qu'un membre du service de sécurité ne le plaque au sol.

Sur sa photo de profil Facebook, ce jeune homme, décrit par l'entourage de Manuel Valls comme «un jeune proche de l'extrême droite autonomiste bretonne», pose en faisant une «quenelle», geste à connotation antisémite véhiculé par le polémiste Dieudonné. Fin 2013, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, s'était personnellement engagé contre Dieudonné, qui a été condamné à plusieurs reprises par la justice, notamment pour des propos racistes.

Remis à la gendarmerie de Lamballe, l'agresseur de Manuel Valls, âgé de 18 ans, a été placé en garde à vue pour «violences sur une personne chargée d'une mission de service public», a-t-on appris auprès du parquet de Saint-Brieuc.

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France: Un jeune tente de gifler Manuel Valls en Bretagne

Le candidat à la primaire de gauche a été agressé par un jeune homme, mardi, à Lamballe. Il a été rapidement maîtrisé.

Un jeune homme a tenté de gifler mardi l'ex-Premier ministre français Manuel Valls alors qu'il était en déplacement à Lamballe, dans les Côtes d'Armor. L'adolescent a été maîtrisé par le service d'ordre du candidat socialiste à la présidentielle.

Sur le site du quotidien «Le Télégramme», on voit ce jeune tenter de gifler le candidat à la primaire de la gauche avant d'être rapidement plaqué au sol par la sécurité qui entoure M. Valls.

Le jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, aurait crié «Ici, c'est la Bretagne», selon France Bleu Armorique. Il a été interpellé et placé en garde à vue, a précisé une source proche de l'enquête.


Lamballe. Manuel Valls giflé par Letelegramme

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Manuel Valls: “L’islam est la deuxième religion de France. Il faut le voir comme une chance.”

Je vous ai entendu dire dans une interview que la prochaine élection se jouerait sur des enjeux culturels et identitaires, que ce serait une des grandes questions de cette élection. Pourriez-vous être, d’une certaine façon, à gauche, le porteur de l’identité heureuse ? Indépendamment de celui qui a inventé et porté ce concept, est-ce une idée qui vous parle ?

Il n’est pas illogique que la France s’interroge, en tout cas maintenant, sur son destin et sur ce qu’elle est. Cela explique en grande partie une forme de dépression nationale, qui n’est pas nouvelle. Peut-être parce que ce pays, qui est une grande puissance, qui a une grande histoire, on ne lui dit pas suffisamment ce que doit être son rôle dans le monde - c’est ce que j’essaie de faire. Mais je ne sais pas s’il faut accoler un mot. C’est comme la mondialisation, heureuse ou pas ? L’identité heureuse ? En tout cas, il faut que nous soyons capables de réexpliquer ce qu’est la France. Je le fais en rappelant que nous avons des racines chrétiennes, pourquoi les nier ? Nous accueillons aussi la plus vieille communauté juive d’Europe, et l’islam est la deuxième religion de France. Il faut la voir comme une chance. Moi, je veux une France fière, fière de ce qu’elle est, fière de sa diversité, fière aussi de son métissage, le métissage n’étant pas l’oubli des origines des uns et des autres. C’est ce que je veux porter et incarner : une France fière et heureuse.

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Pour Manuel Valls, les propos de Trump sur le Brexit sont une “déclaration de guerre à l’Europe”

LE POIDS DES MOTS - Dans une interview ce lundi à BFMTV, Manuel Valls a condamné les propos du président américain élu Donald Trump sur l'avenir de l'Europe après le Brexit et la politique allemande en matière de réfugiés. Pour le candidat à la primaire, Trump "propose tout simplement la dislocation de l'Europe".

Voici une formule que l'on aurait pas imaginé entendre un jour, venant d'un Européen et s'adressant à un Américain. Pour l'ex-Premier ministre Manuel Valls, les propos polémiques du président élu Donald Trump sur l'avenir de l'Europe et la politique allemande en matière d'accueil des réfugiés méritent cette réponse :

Manuel Valls: C'est un déclaration de guerre à l'Europe

Une réponse pour le moins musclée et assez peu diplomatique, lundi soir sur BFMTV, que le candidat à la primaire de gauche pense à la mesure des propos tenus par Donald Trump dans deux quotidiens européens. Dans cet entretien, le nouveau président américain fustigeait la politique d'accueil des réfugiés de la chancelière allemande Angela Merkel, y voyant la cause du Brexit, qu'il salue par ailleurs comme "une bonne décision". Ces propos ont déjà suscité une levée de bouclier en Europe.

Pour Donald Trump, la crise identitaire que traverse l'UE a été causée par une gestion désastreuse de la crise migratoire. Avec Angela Merkel comme principale responsable.

https://youtu.be/yOrqSAs-9zg

Au cours d'un long entretien accordé aux quotidiens allemand Bild et britannique Times, Donald Trump s'est longuement exprimé sur l'Europe. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à quelques jours de sa prise de fonction, il n'a pas mâché ses mots. Avec cette  sombre prédiction en point d'orgue : "Après le Royaume-Uni, d'autres pays vont quitter l'UE". Première bombe lâchée.

Donald Trump: Les peuples, les gens, veulent leur propre identité 

Car si Donald Trump ne donne pas cher de l'avenir de l'Europe, c'est en raison selon lui, de la crise migratoire qu'elle traverse. "Je crois vraiment que si les pays de l'UE n'avaient pas été obligés de prendre tous les réfugiés, avec tous les problèmes qui vont avec, il n'y aurait pas eu de Brexit", poursuit-il.

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L’autre Face de Fillon

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Michel Garroté - Je suis personnellement content que Fillon ait gagné. En fait, je suis surtout content qu'il ait gagné contre Ali Juppé que j'ai toujours trouvé détestable. Voici que selon un sondage Odoxa, publié ce mercredi 30 novembre 2016, François Fillon est en tête du classement des personnalités avec 37% d'opinions favorables. Par ailleurs, toujours selon Odoxa, Manuel Valls, avec 31% d'opinions favorables, a une cote de popularité très supérieure à celle de François Hollande du Flanbistan qui lui plafonne à 17%. On trouve Emmanuel Macron à 35%, tout de même...
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Cela dit, 68% des Français ont une opinion défavorable de Valls et 83% ont une opinion défavorable de Hollande. Selon un autre sondage Odoxa, Manuel Valls ferait un meilleur candidat que François Hollande lors de l'élection présidentielle, que ce soit pour les Français dans leur ensemble ou pour les seuls sympathisants de gauche. Bien. Mais quelle est l''autre Face de Fillon ? Qu'a-t-il dit dans le passé ? Que dit-on de lui, à droite, aujourd'hui ? Quelle est l'autre Face de Fillon ? "The dark side of de moon"...
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Fillon dans Le Nouvel Observateur du 22 juin 2008 : "Nous avons beaucoup, beaucoup ouvert notre pays. Nous sommes dans une perspective d’augmentation de l’accueil des Algériens en France".
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Fillon en 2011 sur RMC : "La France n’est pas fermée, écoutez : 200'000 autorisations de séjour par an Jean-Jacques Bourdin. C’est l’équivalent d’une ville comme Rennes, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente".
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Ce qu'on dit de Fillon, à droite, aujourd'hui :
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Patrick Buisson : "La France de François Fillon n’est pas la France en souffrance des catégories populaires. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle pour la droite. La bonne, c’est que la droite redevient la droite en se libérant partiellement de l’hégémonie idéologique de la gauche avec l’écrasante défaite de Juppé. La mauvaise, c’est que la droite ne semble pas en mesure pour l’instant d’élargir sa base sociologique. Il [Fillon] a été porté par un électorat conservateur et catholique qui n’était pas du tout tenté par le vote Le Pen compte tenu de ses positions sociétales. L’élection de Fillon ne dit rien sur le comportement des 20 millions d’électeurs de la 'France périphérique' qui feront l’élection présidentielle. Et pour cause : ceux-là ne sont pas déplacés dimanche".
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Henri Guaino : "C'est le candidat [Fillon] d'une droite qui n'a aucune générosité, aucune humanité. C'est une très bonne nouvelle pour le Front national parce qu'avec un programme pareil, les classes populaires et les classes moyennes ne vont pas aller voter pour cette droite-là".
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Bernard Antony, membre de l’Institut du Pays Libre : Je précise tout de même que, si l’élection de Fillon n’avait pas, à l’évidence été assurée, je me serais peut-être déplacé dimanche, considérant que Juppé était vraiment le pire futur président de la République que la droite pourrait élire, c'est-à-dire le plus idéologiquement, politiciennement et démagogiquement pervers. Sans parler de sa hautaine suffisance. Exit donc Juppé et tant mieux.
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Pour ce qui est de Marine Le Pen et de François Fillon, avec mes amis de l’Institut du Pays Libre, nous attendrons pour leur attribuer une note de classification politique déterminant notre choix, de voir leurs campagnes se développer et leurs programmes se préciser. Bien sûr, on pèsera aussi à cette fin leur action politique de jadis, au gouvernement pour l’un et au Parlement Européen pour l’autre.
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Mais on ne négligera pas non plus le facteur important des personnages essentiels dont ils s’entoureront ou se sépareront. Je suis donc parmi ceux, très nombreux je crois, qui se situent dans une authentique droite de conviction (pour la vie, la patrie, la justice sociale), qui attendent de Marine Le Pen qu’elle en finisse avec la mauvaise ligne philippotarde, ajoute Bernard Antony.
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Hilaire Crémiers (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le vote Fillon a rallié toute une France que tout le système politico-médiatique voudrait ne plus voir apparaître. Il est le signal d’une dynamique nouvelle. Toute la question est de savoir si elle pourra aboutir. La droite catholique a voté. Tout le monde en convient. C’est le signe le plus clair des primaires de la droite. Suivant la rumeur qui s’amplifia soudain dans le corps électoral, selon aussi les consignes données sur les réseaux sociaux et sous des instigations qui se devinent, elle s’est portée sur François Fillon. Il s’agissait de faire barrage à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy : le vote utile, comme on dit toujours. Tout aussi bien ces voix auraient pu se porter sur Jean-Frédéric Poisson, quant aux convictions profondes. Il était le seul « affiché » catholique ; le mécanisme institutionnel est tel qu’il rend impossible un vote franc et massif de conviction.
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Les électeurs en sont réduits à faire un choix « contre ». Mais il est certain que derrière un tel vote, il y a un choix « pour ». « Pour » l’ordre, « pour » une restauration de l’autorité et des libertés, « pour » la vie, « pour » les familles, « pour » un redressement. Et ce vote « pour » a fait peur aux tenants du système, mot simple mais qui n’est équivoque pour personne. La pression dès la fin du premier tour a recommencé à s’exercer. Après le second tour il est à prévoir que ce sera pire et plus sournois. François Fillon est sommé à chaque instant, qu’il le veuille ou non, de s’expliquer sur l’avortement, sur les droits de la femme, sur ses liens supposés avec la droite catholique, voire avec l’extrême droite, sur son amitié avec Poutine, sur son libéralisme qualifié de radical.
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On feint de croire Fillon en rupture avec le système. Il a beau dire que ce n’est pas le cas, confirmer qu’il a voté toutes les lois sur l’avortement, celles qui vont le plus loin, ajouter qu’il n’est pas question pour lui de remettre en cause la loi Taubira, préciser qu’il ne touchera pas à l’organisation sociale, il est soupçonné d’intentions perverses par tous les défenseurs patentés des « valeurs républicaines ». Les chiens aboient et vont aboyer encore plus fort. Il devra de plus en plus attester publiquement de sa soumission aux normes de la classe politique et médiatique. Lui sera refusée même la réserve la plus intime sur ses convictions les plus personnelles, philosophiques comme il dit, ou religieuses. à ce prix il sera le candidat de toute la droite ou prétendue droite et du centre. Es-tu « catho » ou non ? Es-tu « républicain » ou non ? Telle est encore aujourd’hui la vraie question. C’est intéressant de le noter.
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En dépit de tous les ralliements cléricaux à la République. Nos institutions n’en sortent pas et c’est la raison, la seule et vraie raison, pour laquelle Juppé était placé en tête dans les prévisions du premier tour. Tout le monde le pensait tant c’était l’homme des appareils et des habitudes du système. Les pronostics ont été déjoués, manifestation une fois de plus éclatante de l’appel profond d’une France humiliée et outragée vers l’homme d’État attendu pour une vraie rupture et qui, lui, ne décevrait pas. Tel est le sens du vote Fillon. Qui ne le sait, mais qui ose le dire ? Lui-même, cerné qu’il va être, que peut-il faire ? Faire était le titre de son opuscule de campagne. Mais faire quoi au juste ? S’il doit d’abord adhérer à toutes les inepties qui font le contrat social de la politicaillerie au pouvoir et s’abaisser devant les criailleries des médias, s’il ne peut réclamer une vraie politique familiale, réanimer une morale publique, dire « non » à l’Europe de Maastricht et de Lisbonne, renouer avec notre histoire nationale ? N’a-t-il pas déjà trop acquiescé ? Un chef de l’État doit, d’abord, être libre.
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C’est la première chose qu’il eût fallu déclarer à la primaire. Au lieu de discuter sur l’âge auquel un enfant doit être orienté. Ce que vit la France est typique. Tout est fait pour que Fillon ne soit un « dur » qu’en apparence. L’idée est de faire en sorte qu’il soit trop lié au système pour se permettre de rompre avec lui. Or, les primaires ont révélé une France en réalité très « à droite » selon les classifications habituelles des analystes politiques, c’est-à-dire de plus en plus soucieuse de son identité historique, attachée à ses familles, alors que tout est entrepris pour les démolir, inquiète pour son patrimoine, pour ses villages, sa ruralité, ses industries, pour la convivialité de ses villes, pour sa défense et sa sécurité, cherchant un avenir dans un ordre retrouvé. Fillon a donné l’impression de partager ses manières de voir et de sentir. Il a rallié naturellement toute cette France qui croit encore en la France.
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Mais c’est cette France que tout le système politico-médiatique ne veut plus voir apparaître ; il la pensait morte et enterrée. Elle ne l’est pas ; elle ne l’est jamais. C’est un très bon signe. Fillon devrait normalement en faire partie, ne serait-ce que par ses attaches familiales. Le vote en sa faveur n’est dû qu’à ce sentiment. La contrainte du mécanisme institutionnel risque de tout fausser. Déjà, sur le plan public – et pour avoir la paix –, il a remisé tout ce qui aurait pu le distinguer fondamentalement des autres. Il a si bien compris, senti même l’impasse où le mènent de telles élections, trop partisanes pour lui donner les coudées franches, qu’il se contente d’axer sa volonté de réforme essentiellement sur l’économie. Alors qu’un Trump a réussi à obtenir une liberté d’action, Fillon sait très bien comment et pourquoi il sera contrecarré. Il connaîtra très vite les limites de sa stratégie : tous ses projets seront bloqués, aussi bien à la base qu’au sommet, du côté européen comme du côté prétenduement social français.
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D’autant plus qu’il est maintenant probable qu’il sera le candidat républicain face à Marine Le Pen et qu’après avoir droitisé son discours, il sera obligé de le gauchir. D’où, pour se distinguer et pour tenter de se libérer, sa volonté de procéder par ordonnances sur ses priorités. Imagine-t-on les difficultés qu’il va rencontrer ? Un État en faillite, des administrations qui n’obéissent plus, une Europe qui lui mettra des bâtons dans les roues, un esprit public qui se salira et qui ne correspondra plus à l’élan patriotique et pur qui l’a soutenu aux primaires, l’immigration sauvage, le terrorisme islamique et, pire que tout, un monde politicien et médiatique assoiffé de pouvoir et de vengeance.
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Guillaume Bernard dans son livre La guerre à droite aura bien lieu (Desclée de Brouwer), montre parfaitement ce qu’il appelle « le mouvement dextrogyre », c’est-à-dire ce besoin d’ordre, de sécurité, d’autorité, qui repousse maintenant vers la gauche les idées et les mouvements politiques dont l’inspiration puise encore aux sources des vieilles idéologies du xixe et du xxe siècles. Robert Ménard, le maire de Béziers qui, lui, n’a peur de rien, dans son Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir (Pierre-Guilaume de Roux) explicite en termes simples et clairs les mesures sages qui s’imposent de toute évidence aujourd’hui, en réduisant les fausses objections à ce qu’elles sont en réalité : des « mots » qui permettent à des politiciens, à des journalistes, à des fonctionnaires sans responsabilité réelle, de faire semblant d’exister. Fillon ou pas Fillon, le jour viendra du choix crucial : « pour » ou « contre » la France, conclut Hilaire Crémiers (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Guillaume Thieulloy dans Les 4 Vérités : Ce qui est plébiscité, c’est donc une ligne politique de libertés économiques et de conservatisme social. Il est évidemment très discutable que François Fillon incarne réellement cette ligne politique, lui qui a grandi dans l’ombre de la Chiraquie. Mais, en politique, les images comptent autant, sinon plus, que la réalité. Et il n’y a guère de doute que c’est cette ligne qui l’a emporté, le 27 novembre. Il faut ajouter aussi que le profil sérieux et enraciné de François Fillon a beaucoup joué – à la fois pour le distinguer d’un Nicolas Sarkozy, virevoltant trop souvent d’une prise de position à son contraire, et d’un Alain Juppé, chantre d’une « identité heureuse » à laquelle les Français ne croient plus guère.
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Ajoutons à cela que les primaires se sont relativement bien passées. J’avoue que je pensais que les attaques seraient beaucoup plus brutales entre les différents candidats et que, par conséquent, il serait beaucoup plus difficile de « recoller les morceaux ». Mais, là, les conditions sont optimales pour François Fillon : les débats ont été assez sereins (à l’exception de quelques attaques un tantinet surréalistes entre les deux tours), la participation a été élevée et le score du vainqueur est sans appel au premier comme au deuxième tour. Tout devrait donc favoriser le rassemblement. Après ce succès, on pourrait donc penser que la droite est en ordre de bataille pour la présidentielle et les législatives, qu’elle a désormais un programme et un champion.
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Cependant, la gauche a ceci de remarquable que, même battue largement, elle ne désarme jamais et prétend faire endosser son programme par le vainqueur. En l’occurrence, dès le 27 novembre, plusieurs voix – notamment autour de Jean-Christophe Lagarde, d’autres dirigeants centristes ou d’anciens soutiens d’Alain Juppé – se sont élevées pour réclamer un infléchissement du programme. C’est évidemment absurde. Si François Fillon l’a emporté, c’est pour appliquer son programme et non celui d’Alain Juppé. Mais c’est une tentation que beaucoup vont sans doute relayer, dans les prochains jours, dans le propre camp de M. Fillon. Plusieurs scénarios sont donc possibles à l’heure où j’écris ces lignes.
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On peut imaginer que M. Fillon, heureux de sa victoire, tende la main au centre, voire aux fameux « déçus du hollandisme », pour bâtir la mythique « France apaisée », et reproduise l’erreur sarkozyste de l’ouverture à gauche. Auquel cas, il peut perdre en 2017 – et, en tout cas, ayant déçu, il sera sèchement battu en 2022. On peut aussi imaginer que le Front national renchérisse sur la ligne que certains de ses élus ont défendue sur les réseaux sociaux entre les deux tours de la primaire en dénonçant un « ultra-libéral » et un « ultra-conservateur ». Ce serait, cette fois, suicidaire pour le FN. La candidature Fillon est clairement un danger pour ce dernier.
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Sa seule chance est de l’attaquer « sur sa droite », en demandant pourquoi nous devrions faire confiance à un homme qui doit être solidaire du bilan des quinquennats Chirac et Sarkozy, puisqu’il en a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Attaquer François Fillon sur sa gauche, en « surfant » sur la critique du PS et des médias du système, aura l’effet exactement inverse, en crédibilisant une alternance « radicale » avec l’élection de François Fillon. Et donc siphonnera l’électorat FN, déjà déboussolé par bon nombre de déclarations et de symboles contradictoires.
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Le fait de proclamer que l’islam est compatible avec la république, comme l’a récemment déclaré Marine Le Pen ; de comparer la défense de la famille à la culture du bonsaï, comme le fit naguère Florian Philippot ; ou de remiser les questions identitaires au second plan, loin derrière les préoccupations économiques et sociales, sont déjà, me semble-t-il, des fautes politiques. Attaquer François Fillon comme « trop à droite » serait dévastateur. La course au centre, qu’elle soit le fait de François Fillon ou de Marine Le Pen, serait, en tout cas, un suicide électoral, ajoute Guillaume Thieulloy.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-sens-du-vote-Fillon
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http://www.les4verites.com/
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La tension entre Hollande et Valls est à son comble

Après un week-end d'offensive de Manuel Valls et avant leur tête à tête hebdomadaire à 13H00 au déjeuner, le chef de l'Etat a intensifié le bras de fer l'opposant à son Premier ministre, réaffirmant, par la voix de ses soutiens, qu'il gardait bien la main pour décider s'il se lançait dans la compétition.

«Il n'y aura pas de primaire entre le président de la République et le Premier ministre», a ainsi affirmé sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, indéfectible soutien de François Hollande.

«Ça n'existe pas, ça ne peut pas s'imaginer sauf dans des esprits qui ont un petit peu tendance à confondre leur ressentiment personnel avec l'intérêt général», a également déclaré M. Le Foll, en réponse à l'hypothèse lancée samedi matin par le président (PS) de l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

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“Demain, les demandeurs d’asile de Calais seront Français”, déclare Manuel Valls

Le Premier ministre s'est félicité de l'évacuation du bidonville de Calais, en clôture d'une cérémonie de remise de prix de la laïcité à la mairie de Paris.

"Demain, [les demandeurs d'asile de Calais] parleront français. Demain, ils porteront nos valeurs. Demain, certains seront députés, membres du gouvernement..." Le Premier ministre Manuel Valls a évoqué le récent démantèlement de la "jungle" de Calais, mercredi 2 novembre, à la mairie de Paris, en clôture d'une cérémonie de remise de prix de la laïcité. Il a notamment cité le cas d'une jeune Erythréenne rencontrée lors d'un déplacement le mois dernier dans la Marne, "qui va au lycée, qui parle français".

 

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France: cinq villes privées de policiers afin de protéger l’ex-femme de Manuel Valls

Deux policiers affectés 24 heures/24 devant l’appartement de l’ex-femme de Manuel Valls à Évry. Trois autres avec le rabbin de Ris-Orangis, Michel Serfaty, dès qu’il quitte son domicile. Deux de plus qui accompagnent le recteur de la mosquée de Courcouronnes, Khalil Merroun. Sans compter les nombreux équipages nécessaires à la protection du Premier ministre lors de ses récurrentes visites dans le département. Les policiers de l’Essonne sont chargés de protéger de nombreuses personnalités. Mais face au manque de moyens et d’effectifs, ils sont de plus en plus nombreux à considérer cette mission comme « une tâche indue ».

Une situation qui a atteint son paroxysme ce lundi matin, vers 6 heures. Pour « surveiller la résidence de la famille du Premier ministre » à la demande du centre de commandement d’Évry, le commissariat de Brunoy a été contraint d’envoyer un équipage sur place… Et s’est retrouvé sans policier disponible sur sa propre circonscription. Car comme le précise une note de service confidentielle, c’était « l’unique patrouille disponible » pour intervenir durant toute la matinée sur ce secteur de 55 000 habitants comprenant les villes de Boussy-Saint-Antoine, Brunoy, Epinay-sous-Sénart, Quincy-sous-Sénart et Varennes-Jarcy (…)

Source Via CivilWarInEurope

France. Islamisme: «Des attentats sont déjoués tous les jours».

Manuel Valls a averti dimanche que la menace d'attentats jihadistes visant la France est «maximale», ajoutant qu'«au moins deux» attentats ont été déjoués cette semaine.

«La menace est maximale, nous l'avons encore vu ces derniers jours, ces dernières heures et encore au moment où nous parlons», a déclaré le chef du gouvernement, après la découverte d'une voiture chargée de bonbonnes de gaz en plein centre de Paris il y a une semaine et l'arrestation de plusieurs suspects. «Tous les jours, les services de renseignement, la police, la gendarmerie, tous les jours, déjouent des attentats, démantèlent des filières irako-syriennes», a déclaré le chef du gouvernement, invité du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Les Echos.

De nombreuses femmes et mineurs

Le Premier ministre a également porté à environ 15'000, contre environ 10'000 jusqu'à présent, l'estimation du nombre de personnes radicalisées en France, en dressant un dernier bilan des «filières». «Nous avons près de 700 jihadistes français et résidents en France, qui combattent actuellement en Irak et en Syrie», a-t-il rappelé, soulignant que ce chiffre incluait «275 femmes et plusieurs dizaines de mineurs». Toujours en Irak et en Syrie, 196 jihadistes français et résidents ont été tués à ce jour.

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Valls: “L’islam a trouvé sa place en France contrairement à ce que prétend le populisme de droite et d’extrême droite”

Manuel Valls estime que "l'islam a trouvé sa place dans la République" mais que, "face à la montée du djihadisme", il y a "urgence" à "bâtir un véritable pacte" avec la deuxième religion de France, via "la Fondation pour l'islam de France", dans une tribune publiée dans "Le Journal du Dimanche".

france

Le drapeau du jihad en temps de guerre, dans les rues de la France. Oui bien sûr, tout va bien Valls.

"L'islam a trouvé sa place dans la République (...) contrairement aux attaques répétées des populismes, à droite et à l'extrême droite", qui ont mis cette religion au "coeur de leur rhétorique du bouc émissaire", déclare le Premier ministre.

Source

Pétainisme européen et terreur islamique

Coran-1

   
Michel Garroté - Face à la terreur islamique, l'Europe se comporte comme les collaborateurs se comportaient, sous l'occupation allemande, à l'époque de Pétain. A ce propos, je note que suite à l'assassinat, en France, du père Jacques Hamel, le chroniqueur - un brin fougueux et téméraire - Bernard Antony, a  écrit sur son blog, dans un esprit de résistance sans concession (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) que c’est au nom d'Allah que le prophète Mahomet, dictateur de Médine, a fait égorger, fouetter, amputer, lapider, torturer (ndmg - oups..., il n'est pas politiquement correct, ce monsieur Antony...).
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Allez donc - poursuit Bernard Antony - si vous êtes honnêtement mû par le souci de la vérité, acheter le Coran et aussi les Hadîths à la plus proche librairie islamique. Contentez-vous peut-être, si une trop longue lecture vous ennuie, de parcourir la Sira du prophète (biographie) en vente aussi dans toutes les librairies islamiques et ailleurs, ou encore, contentez-vous de lire la grande islamologue Anne-Marie Delcambre, 'Mahomet, la parole d’Allah', ed. Découvertes, Gallimard.
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Vous lirez, ajoute Bernard Antony, dans un de ces livres de votre choix le récit de la décapitation, après la « bataille du Fossé », du millier de Juifs de la tribu Banû Qorayza, décapitation effectuée tout au long d’une journée et d’abord par Mahomet lui-même, bien sûr au nom d’Allah le Miséricordieux. Et le miséricordieux Mahomet distribue lui-même femmes et enfants à ses hommes, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Car oui, en effet, après l'assassinat du père Jacques Hamel, le 26 juillet, rien ne semble indiquer, comme l'écrit le site Atlantico (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page), que le gouvernement s'inquiète de l'islam. Au contraire, écrit Atlantico, on entend le gouvernement, plus que jamais, fantasmer sur le spectre du Front National, au lieu de s'exprimer sur l'islam, l'islamisme et le terrorisme islamique. L'esprit munichois, qui consiste à s'effacer devant le plus fort, semble n'avoir toujours pas quitté les élites.
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Atlantico a demandé, à plusieurs personnalités, quelles étaient les raisons du désarmement idéologique européen, face au terrorisme islamique. Ces personnalités ont expliqué à Atlantico le lien entre, d'une part, le pacifisme originel de l'après-guerre ; et d'autre part, le sentiment d'impuissance actuel. Ci-dessous, des extraits adaptés des deux premiers numéros de cette série, avec Gilles-William Goldnadel et avec Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Gilles-William Goldnadel :
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Atlantico : Avec l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray qui a vu deux islamistes mettre à mort un prêtre, et la multiplication des attaques en Europe, n'est-il pas plus tentant de considérer notre époque comme celle d'un conflit de civilisation ?
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Gilles-William Goldnadel (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Très sincèrement, je ne partage pas votre postulat définitif. Je ne suis pas sûr que cet attentat marque une prise de conscience des conséquences des événements que nous rencontrons. On ne compte plus le nombre d'attentats, d’islamistes impliqués. Au-delà effectivement d'une prise de conscience générale, par le monde réel, de ce qui arrive, le monde virtuel retombe très vite dans son idéologie récurrente. Peu de temps après Nice, nous avons eu le droit au retour des vieilles lubies immigrationnistes, omettant la dangerosité de certaines de celles-ci. Madame Taubira a relevé la tête sans tirer les conséquences d'une politique qu'elle n'a certes pas initiée mais considérablement aggravée. En réalité, le combat contre l'idéologie et le réel est loin d'être achevé. Je crois malheureusement qu'il faudra encore beaucoup d'attentats avant que les prélats des églises cathodiques rejoignent le champ de la réalité. L'état médiatique est post-chrétien aujourd'hui. Aucune raison pour que le réel surgisse de l'égorgement d'un prêtre catholique.
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Atlantico : Pourquoi est-ce que l'Europe échoue aujourd'hui à garantir la paix qu'elle s'était jurée de faire advenir en 1945 ?
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Gilles-William Goldnadel : D'une certaine manière, la réponse est contenue dans votre question. C'est bien parce que l'Europe s’est construite sur une idée pacifiste dans un monde ouaté dans lequel la guerre n'existait pas et ne saurait revenir, où l'usage par l’État de ses prérogatives était vu comme une réminiscence de l’État-nation occidental qui soit, c'est-à-dire l’État nazi. Parce que cette idéologie-là a construit une sorte de monde irréel que l'on a bâti dans cette Europe une justice qui ne devait pas punir et encore moins enfermer, où il n'était pas question de construire une identité européenne, sauf bien sûr à ressembler à l'exemple honni, nous avons fait de l'Europe une machine à fabriquer des monstres. L'Europe des idéologues et des technocrates - qui allaient tellement bien ensemble par ailleurs -, loin de celle qu'on aurait pu construire, a fait ce monde-là. C'est dans les laboratoires européens que sont les éprouvettes dont sont issues les monstres que nous connaissons aujourd'hui. Il est faux de croire qu'il s'agit des produits d'importation islamique. Ce sont des croisements monstrueux de l'Islam sommaire dans sa consistance la plus guerrière – qui ne représentent pas l'ensemble de l'Islam – et de gens à qui des tiers totalement inconscients ont laissé penser qu'ils étaient détestés et détestables, qu'ils étaient des victimes. Il n'y a rien de plus facile que de fabriquer le ressentiment chez un être humain et le laisser penser qu'il est une victime. C'est un sentiment ouaté et confortable que de penser qu'on est une victime. Et lorsque c'est l'autre qui vous laisse penser que vous êtes une victime, alors il y a tout lieu de le croire. Ce sont ces monstres hybrides-là, fabriqués très largement dans l'Europe post-chrétienne, qui sont à la manœuvre aujourd'hui. On peut parler d'un désarmement, d'une émasculation, d'une décérébration. Car ce sont bien 30 ans de déconstruction cérébrale qui ont forgé ce surmoi, et nous aurons donc encore des phases de réminiscence et de régression. L'homme européen sort de cet état par électrochocs successifs.
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Atlantico : Que faut-il faire aujourd'hui pour refonder une identité commune viable et protectrice en Europe ?
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Gilles-William Goldnadel : L’État-nation est le premier rempart contre la barbarie. Il y a un combat culturel qu'on doit continuer de mener. Et le produit de ce combat culturel, ce sont évidemment des mesures techniques au plan juridique, comme le rétablissement de la double peine (que je n'aime pas beaucoup, mais qui de fait n'est pas réellement une double peine). Il faut réellement mettre un coup d'arrêt à l'immigration venant des états islamiques pour l'instant, le temps de réussir l'intégration tout à fait désastreuse de ces dernières années. Il faut faire respecter les lois de la République pour toutes les personnes en situation illégale. Si on ne fait pas cela dans un monde ouvert et de liberté, on est sûr de perdre. Il ne faut pas tomber dans la fatalité, dire que cela va encore arriver, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Alexandre Del Valle :
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Atlantico : Après l'assassinat d'un prêtre dans une église de Saint-Etienne-de-Rouvray le 26 juillet dernier, comment trouver le juste équilibre face à une double menace : d'un côté celle des dégâts que pourrait générer le fait de ne rien faire parce qu'on ne veut rien voir, et de l'autre celle d'un embrasement généralisé contre l'islam ?
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Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Je ne crois pas qu'il y ait de risques d'embrasement généralisé contre l'islam. Je n'en suis pas convaincu, d'autant que ce que je constate depuis des années, à raison ou à tort, c'est que plus les islamistes frappent, plus la plupart des gouvernements démocratiques occidentaux, à part le gouvernement populiste de Viktor Orban en Hongrie, redoublent de profession de foi anti-islamophobie. Et à chaque fois qu’un attentat meurtrier est commis aux cris d’Allahou Akbar, nos élites politiques, nos intellectuels - à part quelques-uns -, et les responsables religieux disent que cela n’a rien à voir avec l’islam et redoublent de zèle anti-islamophobe, ce que cherchent d’ailleurs les terroristes dont c'est le leitmotiv, et nos dirigeants renforcent à chaque fois un peu plus l'arsenal visant à punir l'opposition à l’islam, l'islamophobie, ceci en confondant d'ailleurs souvent à mon avis à tort le racisme et la critique de la religion musulmane, le premier étant condamnable par la loi, le second une liberté républicaine et démocratique, conclut Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/sur-lislam-linsupportable-deni-de.html
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http://www.atlantico.fr/decryptage/nus-face-au-terrorisme-comment-europe-pourrait-se-rearmer-moralement-et-ideologiquement-gilles-william-goldnadel-2775960.html?yahoo=1
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https://fr.news.yahoo.com/entre-pacifisme-inappropri%C3%A9-l-esprit-munich-risques-d-061638829.html?nhp=1
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Pays officiel et pays réel – La rupture

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Michel Garroté - J'apprends à l'instant que la Brigade de Recherches et d'Intervention (BRI) de Rouen (France) a donné l'asaut,  mardi 26 juillet 2016 vers 11 heures, car un prêtre, le père Jacques Hamel ainsi qu'une autre personne ont été égorgés. Un autre fidèle a été blessé. Un policier a été blessé. Les preneurs d'otages ont, eux, été abattus alors qu'ils sortaient de l'église armés de couteaux.
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Ils ont crié "Allah Akbar" en se précipitant sur les hommes de la BRI. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. L'enquête sera diligentée par la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) et la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).
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D'autre part, L'Etat Islamique (EI) a revendiqué, mardi 26 juillet 2016, l'attentat à la hache commis par un réfugié musulman dans un train en Allemagne près de Wurzbourg. Pendant ce temps, la caste politico-médiatique allègue que le vrai danger, ce serait "l'extrême-droite" et "la montée des populismes". On nage en plein délire. La rupture semble définitive entre le pays officiel et pays réel.
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A ce propos, sur Liberté Politique, François Marcilhac écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs - bilan encore provisoire à cette heure.
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Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.
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Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre - et mourir - « avec ».
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Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».
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Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet 2016) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.
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Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial - ne sommes-nous pas en guerre ? - non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ?
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Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers - le cas de Nice -, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire - un « plum-pudding  » pour le très compétent Cazeneuve - de traitement des radicalisés, - la calinothérapie ne suffit manifestement pas - ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.
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Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ?
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Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France.
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Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre.
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Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande - Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] -, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère.
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Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA - des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.
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[1] Nous apprenons qu’un bébé Merkel - un mineur « réfugié » afghan - a agressé lundi 25 juillet 2016 au soir, à la hache, des voyageurs dans un train bavarois. Vérité islamiste en-deçà et au-delà du Rhin. En France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient. Encore un déséquilibré ?, conclut François Marcilhac (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-demission-du-pays-legal
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Valls avoue: plusieurs tentatives d’attentats en France ont été déjouées ces derniers mois

Christian Hofer: Preuve que nous ne savons pas la moitié de ce qui se passe réellement avec les attaques islamistes en Europe, la police et les autorités préfèrent cacher ce qui se passe à la population et continuent leur propagande multiculturelle en sachant très bien que la droite patriote a raison.

La tragédie de Nice n'est qu'une petite partie de ce qu'ils essaient de nous faire.

Bien entendu, cela ne prive pas nos différents gouvernements de financer les officines anti-racisme et anti-Blancs tout en faisant la chasse aux récalcitrants, en diabolisant l'UDC. Nous serons mis devant le fait accompli, démographique, migratoire, tout en ingurgitant des clips de propagande en boucle.

Un peuple anesthésié, shooté à l'humanisme abstrait, qui laisse ses enfants se faire massacrer au nom de "Bien".

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Un attentat possiblement très meurtrier a été déjoué «juste avant» l'Euro 2016 de football, a affirmé lundi le premier ministre Manuel Valls pour démontrer l'efficacité de l'état d'urgence, qui doit être prolongé de trois mois après l'attentat à Nice.

«Nous avons déjoué un certain nombre d'attentats encore ces derniers mois, un juste avant l'Euro qui aurait pu être particulièrement meurtrier», a affirmé le chef du gouvernement à la sortie d'«un point de situation» à Matignon après la tuerie du 14 juillet.

Source

Valls : “La France va devoir vivre avec le terrorisme pour longtemps”

Trois jours après la tuerie de la promenade des Anglais à Nice, Manuel Valls estime que "le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps""Soyons clairs : nous avons changé d'époque", souligne le Premier ministre dans le Journal du dimanche dans son édition du 17 juillet"La menace terroriste est désormais une question centrale, durable", prévient-il.

Selon lui, "on pourrait refuser de voir la réalité en face, oublier, passer à autre chose, mais je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps".

 

"La réponse ne peut pas être la 'trumpisation' des esprits"

"Chacun connaît ma détermination, l'autorité est pour moi une valeur essentielle. Mais remettre en cause l'État de droit, remettre en cause nos valeurs serait le plus grand renoncement", fait-il valoir. "La réponse à l'État islamique ne peut pas être la 'trumpisation' des esprits", en référence à Donal Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, estime M. Valls.

Source

Mais qui donc provoque cette guerre civile française ?

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Michel Garroté - "Guerre civile", cette formule apparait de plus en plus souvent, en France, dans les médias classiques ainsi que sur les sites et blogues. Récemment, elle a été à nouveau utilisée par Ivan Rioufol, Olivier Damien, Matthieu Chaigne (voir ci-dessous quelques extraits de leurs analyses) et d'autres encore tel par exemple Gilles William Goldnadel ou Bat Ye'Or. La France serait au bord de la guerre civile et celle-ci aurait même déjà - un peu - commencé. Mais que se passe-t-il donc ? La formule se justifie-t-elle ou est-elle utilisée à la légère ?
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Cela fait maintenant plus d'un an que l'on brandit la menace d'une guerre civile, mais elle ne vient toujours pas. Se fait-elle attendre comme une femme coquette ou comme une bombe à retardement ? J'étais au Liban durant la guerre dite civile. Une guerre civile, comme j'ai pu le voir de mes propres yeux, ce n'est pas une formule creuse, ce n'est pas une mince affaire. Une guerre civile, c'est une chose absolument abominable qui peut durer des années.

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Pour ce qui me concerne, l'un des vecteurs de la guerre civile, c'est le problème des "quartiers sensibles" né sous De Gaulle (n'en déplaise aux néo-gaullistes d'aujourd'hui). Ce qui est nouveau, ce ne sont pas les zones de non-droit. Ce qui est nouveau, c'est qu'avec l'afflux massif de clandestins illégaux musulmans -- surnommés "migrants" par la caste politico-médiatique -- et avec l'infiltration de ce flux massif par des terroristes de l'Etat Islamique, nous nous dirigeons peut-être vers la guerre civile dans toute l'Europe et même aux Etats-Unis.
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A cet égard, la persécution judiciaire dont font l'objet les sites et blogues Internet francophones de droite révèle l'impuissance de la caste politico-médiatique à gérer cette situation de crise. Au lieu de prôner l'envoi de l'armée dans les zones de non-droit, la caste politico-médiatique intente des procès à la blogosphère de droite et tente ainsi de l'asphixier financièrement.
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Ivan Rioufol :
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Dans Le Figaro, Ivan Rioufol écrit (source en bas de page) : La décision du préfet de police de Paris, mercredi 22 juin 2016, d’interdire la énième manifestation contre la loi travail, prévue jeudi par la CGT et ses alliés, est porteuse de tous les risques. Elle oblige l’Etat faible à imposer par la force une autorité qu’il n’a plus naturellement. L’engrenage dans de possibles provocations de l’extrême gauche, en rupture avec le système démocratique, est un risque qu’ont apparemment choisi de prendre François Hollande et Manuel Valls, même si l’Elysée assure n’être pour rien dans cette décision attribuée à Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur (1). Le choix souligne, en tout cas, la défiance gouvernementale vis-à-vis des organisations qui appellent à la mobilisation (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl).
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Ivan Rioufol : A l’évidence, elles sont considérées comme incapables de se libérer des éléments les plus radicaux qui sèment le chaos à chaque défilé. Ces ultras poussent à l’affrontement contre la police et à la guérilla urbaine, dans une quête de victimisation destinée à rendre justifiable une légitime défense contre l'Etat. Dans ce jeu dangereux, la perspective d’un mort chez les protestataires serait presque une aubaine pour les incendiaires en quête de martyrs, prêts à partir à l’assaut d’un système politique et économique que rejette également l’idéologie islamisme. Dans mon livre, La guerre civile qui vient, je rappelle les écrits de théoriciens islamistes qui prônent ce rapprochement entre l’extrême gauche et le salafisme.
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Ivan Rioufol : Dans son guide, Comment survivre en Occident, l’Etat islamique avalise l’union de l’islamo-gauchisme quand il écrit (2), s’adressant aux musulmans : "Quand les musulmans et les mosquées seront attaqués par des néo-nazis dans des manifestations, alors les musulmans rejoindront dans ces manifestations les groupes antifascistes. C’est là que votre rôle d’agent secret sera activé". En réalité, la jonction révolutionnaire et guerrière est déjà faite. "Nous sommes au bord de la guerre civile", reconnait à son tour Patrick Calvar, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le responsable des services secrets a fait cette déclaration récemment, devant une commission d’enquête parlementaire ouverte après les attentats du 13 novembre.
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Ivan Rioufol : Le diagnostic de ce grand professionnel du renseignement confirme mon constat, dressé dans l’essai publié début mars. Je reste néanmoins perplexe quand Calvar, dans une déclaration précédente, met en cause "l’ultra-droite", qu’il soupçonne de vouloir "déclencher des affrontements intercommunautaires". Je crains de reconnaître, dans cette désignation commode, la diversion habituelle qui permet de sous-estimer la menace des djihadistes et de leurs collaborateurs marxistes. Ce qui se voit, pour qui veut bien regarder, est bien une extrême gauche déchaînée, prête à accompagner dans sa montée aux extrêmes une idéologie islamiste apocalyptique. La guerre civile n’est pas dans le risque d’une autodéfense promue par l’extrême droite ; aucun signe sérieux ne le montre.
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Ivan Rioufol : Elle est, en revanche, dans la confrontation entre une partie minoritaire de la société, en guerre contre le modèle républicain, et les forces chargées de le protéger. Dans Le Figaro de ce mercredi, ma consoeur Marie-Amélie Lombard-Latune rapporte que le "théâtre national" est désormais une priorité pour l’armée, qui a déployé 10.000 hommes en France. Leurs armes sont aujourd'hui "chambrées", c’est-à-dire chargées. Le souvenir algérien revient à grandes enjambées, conclut Ivan Rioufol (source en bas de page).
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(1) Rajouté à 15h, mercredi 22 juin 2016 : L'autorisation de manifester a finalement été accordée, après avoir eté refusée.
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(2) Alexandre Mendel, La France djihadiste, Ring
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Olivier Damien :
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Sur Boulevard Voltaire, Olivier Damien écrit (source en bas de page) : En reprenant les propos de Patrick Calvar, le patron de la DGSI, selon lesquels « nous serions au bord de la guerre civile », propos tenus devant la commission de la défense nationale et des forces armées, puis devant les membres de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre, Le Figaro n’a pas manqué de réveiller les craintes qui sommeillaient en chacun de nous. Il est vrai qu’un tel avertissement, émis par l’un des plus éminents connaisseurs du Renseignement, ne pouvait que susciter de nouvelles interrogations. Parmi celles-ci, il en est une des plus importantes. En quoi la période troublée que traverse notre pays nous exposerait-elle au risque évoqué par cet expert de la lutte antiterroriste ?
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Olivier Damien : Par ailleurs, en désignant les éventuels coupables comme se situant dans les milieux de l’ultra-droite, Patrick Calvar n’ajoute-t-il pas le trouble à la perplexité ? Dans son audition devant les représentants du peuple, le directeur général de la DGSI esquisse en partie les réponses. Il souligne d’abord que les faiblesses de l’Europe face à la lutte antiterroriste, notamment du fait d’un arsenal juridique commun inadapté, participent grandement à la fragilisation de nos États. Dans ce contexte, poursuit-il, « tous les extrémismes ont intérêt à se manifester, il faut provoquer le maximum de désordre pour aboutir, suivant son bord, à la grande révolution (l’ultra-gauche) ou bien à un ordre mieux établi (l’ultra-droite) ».
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Olivier Damien : Ainsi, les risques de guerre civile ou, à tout le moins, de profonds désordres sociaux sont-ils plus importants dans des pays aux politiques sécuritaires indécises et approximatives. Il ne faut pas oublier, en outre, que la provocation au chaos et aux luttes intercommunautaires fait partie intégrante de la stratégie de l’État islamique. Plus les communautés seront remontées les unes contres autres, plus les chances de victoire de Daech seront importantes. En France, il est vrai que ces risques se sont aggravés à mesure que l’on a laissé se développer les communautarismes dans des quartiers livrés à eux-mêmes et aux délinquants. Toutefois, en l’état actuel de la mouvance ultra-droitière – quelque deux milles individus environ, répartis dans une myriade de groupuscules -, les risques d’actions individuelles et ciblées semblent plus importants que ceux d’une véritable guerre.
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Olivier Damien : Il n’en demeure pas moins que le manque de pugnacité de nos dirigeants nationaux et européens constitue un péril majeur pour la sécurité des populations. Si la surveillance des groupuscules extrémistes – de droite et de gauche – doit être une réalité, il convient surtout de se doter des outils stratégiques et juridiques pour combattre, au niveau des États concernés, le terrorisme dans toutes ses dimensions. Le temps de la fermeté et de la détermination doit venir, c’est d’ailleurs ce que suggère avec franchise et sans détour le patron français du Renseignement. À défaut, alors oui, le risque d’une guerre civile ne manquera pas de se transformer en réalité, conclut Olivier Damien (source en bas de page).
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Matthieu Chaigne :
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Encore dans Le Figaro, Matthieu Chaigne écrit (source en bas de page) : Une écrasante majorité de Français avoue être angoissée au quotidien pour soi et ses proches. Un climat qui a conduit presque un quart des Français à changer ses habitudes. Baisse de fréquentation des restaurants et des bars, musées amputés d'une partie des touristes, fan zones à moitié vides: les indicateurs quantitatifs corroborent le sentiment de lourdeur qui transpire des villes. Un cancer de la suspicion généralisé, qui amène chacun à voir dans l'autre une menace potentielle. C'est le portrait d'une société fracturée qui se dessine, et sur lequel l'extrémisme islamiste cherche dorénavant à importer sa guerre, conclut Matthieu Chaigne (source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/06/ceux-qui-veulent-provoquer-la-.html
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http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/la-france-proche-de-la-guerre-civile,264048
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/06/21/31001-20160621ARTFIG00146-france-deja-la-guerre-civile.php
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Attentats : « D’autres innocents vont perdre la vie », prévient Manuel Valls

La premier ministre, Manuel Valls, a défendu, mercredi 15 juin, l’action du renseignement et de l’antiterrorisme en France, critiquée par certains au lendemain de l’assassinat d’un couple de policiers lundi soir. Il a souligné sur France Inter le risque de nouveaux attentats.

« C’est l’affaire d’une génération : combattre ces centaines d’individus qui se sont radicalisés », a-t-il expliqué.

Le monde

La France est moins démocratique que la Russie

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Oser écrire, comme je le fais ici, que la France est moins démocratique que la Russie, ou, inversément, que la Russie est plus démocratique que la France, c'est politiquement très incorrect, mais alors vraiment, très, très incorrect. Je ne suis ni Russe, ni Français. Je ne vis ni en France, ni en Russie. Mais depuis quelques années, j'ai le sentiment hautement désagréable que la France n'est plus gouvernée et qu'elle est en fait soumise à un régime : le régime socialiste français.
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En tant que chrétien, je pense que la liberté d'être chrétien est mieux défendue en Russie qu'en France. En tant que libéral conservateur, je pense qu'il est plus facile de faire des affaires en Russie qu'en France. En tant que politologue, je pense que les analystes et experts russes sont intelligents et que leurs homologues français ne le sont pas. Voilà, tout est dit, écrit, en toute simplicité.
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Ci-après, on lira les extraits adaptés d'une longue interview accordée par Yvan Blot, à propos de la sortie de son livre "La Russie de Poutine", livre préfacé par Philippe de Villiers. Yvan Blot déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les médias occidentaux se placent dans le cadre d’un courant qui consiste à vouloir créer artificiellement une opposition entre la Russie et l’Europe, cela pour le seul avantage des États-Unis. Cela correspond à la doctrine Brzezinski, qui souhaite depuis plusieurs années couper la Russie de l’Europe le plus possible. Les médias sont souvent dans cette ligne.J’ai une expérience de la Russie depuis de nombreuses années. Je me suis occupé de la Russie quand j’étais au Parlement européen et, depuis trois ans, je fais beaucoup de coopération avec la Russie et je travaille avec deux clubs de réflexion russes en science politique.
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Yvan Blot : J’ai voulu casser un certain nombre de mythes sur la Russie, avec des expériences vécues ou des éléments statistiques difficiles à contester, notamment en provenance de la Banque Mondiale. J’ai voulu m’attaquer à quelques mythes. Le premier, c’est que la Russie serait intrinsèquement un pays d’agresseurs, ceci pendant toute son histoire : or, mon sentiment est que la Russie a plutôt été l’agressée. C’est un pays qui a été envahi par les Mongols, par les Suédois, par les chevaliers teutoniques, les Polonais, Napoléon et, pour finir, Hitler. Ils ont toujours fini par triompher. Donc, pour moi, c’est un peuple de résistants, beaucoup plus que d’agresseurs. Le deuxième mythe – c’est celui qui surprendra le plus – c’est qu’à mon avis, la Russie est un pays plus démocratique que la France.
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Yvan Blot : Ensuite, on nous explique que c’est un pays sous-développé. J’ai entendu des responsables politiques français importants dire que la Russie n’était pas différente de l’Arabie Saoudite, car c’est un pays qui ne vend que du pétrole. Ce n’est pas très sérieux. Si vous vous référez aux chiffres de la Banque Mondiale, vous constaterez que le pétrole c’est 9% du PIB de la Russie, contre 45% en Arabie Saoudite. Ensuite, le produit intérieur brut de la Russie a rattrapé celui de l’Allemagne en 2014. On peut dire que l’économie russe a à peu près la même force de création de richesses que l’économie allemande. On ne trouve cela nulle part, sauf dans les statistiques du FMI et de la Banque Mondiale.
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Yvan Blot : En matière de technologies, la Russie a prouvé qu’elle était capable de faire des produits de haute technologie. Elle exporte des centrales nucléaires, elle exporte des armements extrêmement sophistiqués et, si vous voulez aller dans une station orbitale, il faut prendre une fusée russe parce que les Américains n’en fabriquent plus. Yandex, qui est le moteur de recherche le plus connu en Russie, a été créé deux ans avant Google. L’antivirus Kaspersky, que tout le monde a sur son ordinateur, c’est un brevet russe également. La plus grande surprise s’est produite il y a quelques mois, lorsqu’un bateau de guerre américain est passé en mer Noire, un avion russe est passé au-dessus et le commandant du bateau a constaté que les radars n’avaient pas indiqué la présence de cet avion.
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Yvan Blot : Les techniciens se sont aperçus que tout le système électronique du bateau était entièrement paralysé. L’avion s’est éloigné et, à partir d’un certain moment, tous les appareils se sont remis à fonctionner. C’est de cette manière que l’on a découvert que certains avions russes avaient la capacité de paralyser totalement tous les équipements électroniques d’un adversaire. Ce qui fait qu’à l’OTAN, on s’est beaucoup inquiété et l’on s’est dit que les Russes, en cas de conflit, étaient capables de paralyser toutes les communications des armées occidentales. Donc, dire qu’ils n’ont pas de technologies, cela ne tient pas debout.
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Yvan Blot : L’idée la plus répandue dans les médias, c’est que Vladimir Poutine est un dictateur, mais l’état d’avancement de la démocratie en Russie, notamment à travers ce comité qui permet au peuple de vérifier que toutes les réformes sont bien faites, en faisant remonter leur expérience vis-à-vis de chaque fonctionnaire. C’est une organisation qui a des ramifications un peu partout, qui s’appelle le front national pan-russe, qui comprend des milliers de citoyens qui ont pour tâche de surveiller le parti au pouvoir et de surveiller les élus aussi, parce que Vladimir Poutine n’a pas confiance dans les corps intermédiaires et il se méfie de la bureaucratie. Donc, à l’intérieur de son propre système, il a créé un mécanisme de contrôle démocratique pour s’assurer que les décrets sont bien appliqués par les fonctionnaires et les élus locaux.
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Yvan Blot : C’est très ingénieux comme système et c’est un élément de démocratie à l’intérieur du système russe. Par ailleurs, en matière d’élections, les dirigeants politiques sont élus et même de façon plus directe en Russie. Les maires sont élus directement, alors que chez nous ce n’est pas le cas, et les préfets, qui étaient nommés autrefois, sont maintenant élus par la population. C’est une décision de Vladimir Poutine et les Russes ont beaucoup apprécié la possibilité d’élire leurs propres préfets. Enfin, pour une dictature, vous trouvez des journaux pro-Poutine et des journaux anti-Poutine en quantité. Or, à l’époque soviétique, il n’y avait jamais de journaux contre le gouvernement. Les Russes peuvent sortir de Russie et revenir en Russie quand ils le veulent.
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Yvan Blot : A mon avis, c’est une démocratie plus forte que la France, parce que le gouvernement fait la politique que le peuple souhaite. C’est pour cette raison que Poutine a 80% de soutiens. En France, comme les élites politiques ne font pas du tout la politique que les gens souhaitent, Hollande se retrouve avec 15% à 20% de soutiens. La Russie est plus démocratique que la France, car la France est une oligarchie qui pratique une politique sur des tas de sujets, qui n’a rien à voir avec ce que souhaite le peuple : je pense à la fiscalité, l’immigration, l’insécurité ou le chômage. Est-ce ce qui explique les 80% d’opinions positives pour Poutine en Russie ? C’est indiscutable.
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Yvan Blot : Les sondeurs occidentaux sont étonnés par leurs propres résultats, parce que ce ne sont pas des sondages faits par le Kremlin. Pour eux, Poutine c’est la stabilité et la croissance économique. Il faut voir que le niveau de vie des Russes a quadruplé depuis que Poutine est là, les deux dernières années ont été stagnantes, c’est vrai, mais la richesse par habitant a quadruplé. Il y a une très forte croissance qui est due, bien sûr, au gaz et au pétrole, mais tout ne s’explique pas par cela. La production d’électricité de la Russie est le double de celle de l’Allemagne, c’est le quatrième pays du monde. C’est un pays qui a très fortement progressé et le niveau de vie est maintenant celui d’un pays occidental, conclut Yvan Blot (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 18.4.2016
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http://www.kernews.com/yvan-blot-a-mon-avis-la-russie-est-un-pays-plus-democratique-que-la-france/3825/
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Khattabi, titfoudmageule ?

France-l’imâm-Khattabi

   
Marie Bethanie, sur Le Salon Beige, écrit : Condamné pour fraudes à la CAF, l’imâm Khattabi de Montpellier restera en France. Outre sa qualité de fraudeur, Khattabi est de plus étranger et musulman radical. Cela fait beaucoup pour le même bonhomme, mais ne semble pas du tout déranger les autorités françaises.
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De son côté, Joachim Véliocas, sur l'Observatoire de l'islamisation, s'en indigne à juste titre : "Condamné à six mois de prison avec sursis en ce 13 avril 2016 pour recel de fraudes aux allocations et “travail dissimulé”, son assignation à résidence avait été levée en décembre comme nous le révélions en exclusivité. Une de ses femmes a été également condamnée pour se prétendre “parent isolé” , technique bien connue dans les familles polygames pour toucher l’allocation liée. L’imâm de la mosquée Aisha est aussi accusé par le parquet de travail dissimulé.
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Joachim Véliocas : Il est incroyable que malgré ses prises de positions en faveur des moudjahidines et de moult dérapages, il soit encore toléré sur le sol français. Même le Canada - dont il a aussi la nationalité- n’en veut plus. Son titre de séjour en France a été renouvelé vingt fois, il s’en vante, mais sur quels critères ?  Manuel Valls qui a surtout le ministère de la parole, ne compte pas l’expulser de notre territoire, ce qui démontre son double discours à l’endroit des imâms radicaux, fussent-ils étrangers", conclut Joachim Véliocas.
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Michel Garroté
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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http://islamisation.fr/2016/04/13/condamne-pour-fraudes-a-la-caf-limam-etranger-radical-khattabi-de-montpellier-restera-en-france/
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