Référendum contre l’aide aux médias: les 50’000 signatures atteintes

ndlr: Merci à INFO -  08.09.2021

La collecte des signatures en vue d’un référendum contre les 178 millions de francs promis aux médias a porté ses fruits selon le comité «Non aux médias contrôles». Le peuple suisse pourrait se prononcer sur l’objet en février prochain.

A lire aussi: L’aide aux médias combattue par un référendum de la droite

Les 50’000 paraphes nécessaires ont été rassemblés un mois avant la fin du délai référendaire, fixé au 7 octobre, a écrit le comité «Non aux médias contrôlés» dans un communiqué. La votation devrait avoir lieu en février prochain, selon les opposants au texte.

Soutien de la distribution matinale

Le train de mesures en faveur des médias propose entre autres d’étendre l’aide indirecte à la presse en soutenant à l’avenir également la distribution matinale des journaux. Une enveloppe de 120 millions est prévue pour ce volet.

Le paquet crée également une aide aux médias en ligne, dotée de 30 millions de francs par an, et visant à favoriser la transition numérique. Les contributions versées pourront atteindre au maximum 60% du chiffre d’affaires généré par l’entreprise. Une aide est aussi prévue pour les agences de presse, les écoles du journalisme ou encore le Conseil suisse de la presse.

Plusieurs comités

Le comité «Non aux médias contrôlés» est présidé par le conseiller en communication et ancien conseiller national Peter Weigelt (PLR/SG). Il est dirigé par Philipp Gut, journaliste à la Weltwoche et éditeur.

Plusieurs comités ont vu le jour depuis juin contre ces mesures d’aide à la presse. Un comité parlementaire interpartis s’est notamment formé après la décision des chambres. Il réunit une septantaine de députés, notamment de l’UDC, du PLR et du Centre.

ATS

 

 

L’UDC soutient un référendum contre une loi CO2 onéreuse et excessive

Le Conseil national a durci la loi sur le CO2 par rapport aux projets du Conseil fédéral et du Conseil des Etats. Concrètement, cela signifie que les particuliers tout comme les entreprises subiront des ponctions financières massives. Il est donc évident aux yeux de l’UDC que le peuple suisse doit avoir son mot à dire, si bien qu’elle soutiendra un référendum.

Ce n’était pas une surprise: le résultat des dernières élections parlementaires fédérales s’est directement répercuté sur la révision totale de la loi sur le CO2. Un Conseil national fortement glissé à gauche a durci la loi sur le CO2 contre la volonté de l’UDC. Cette révision coûte cher à la population et l’économie. Elle prévoit non seulement une foule de nouvelles interdictions, taxes et redevances, mais aussi un alourdissement de la bureaucratie.

Chauffer, se rendre au travail, faire des vacances – tout coûte plus cher

Concrètement, la gauche écologiste de tous les partis a décidé de prélever 12 centimes supplémentaires par litre de carburant. En réalité, la hausse se monte cependant à 20 cts/litre, car il faut y ajouter le financement d’une réduction de 4 centimes pour les carburants dits bio ainsi que 4 autres centimes pour le fonds des routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA), augmentation qui avait déjà été approuvée dans le passé.

Mais ce n’est pas tout: à partir de 2023 les valeurs limites d’émission pour le CO2 des chauffages ont été abaissées à tel point que cette réduction équivaut en réalité à une interdiction des nouveaux chauffages à l’huile. La hausse prévue de la taxe d’incitation à 210 francs au maximum par tonne de CO2 émise renchérit l’huile de chauffage de 27 centimes par litre et entraîne pour un ménage moyen une augmentation des charges annuelles de plusieurs centaines de francs. A cela il faut ajouter une autre décision parfaitement antisociale, à savoir une taxe de 30 à 120 francs sur les billets d’avion en fonction des destinations et un objectif de réduction des émissions de CO2 déraisonnable à l’intérieur de la Suisse.

La gauche écologiste ponctionne une fois de plus la classe moyenne

Ces nouvelles taxes et redevances approuvées par la gauche écologiste frappent une fois de plus les classes moyennes qui travaillent durement. Pour l’UDC, il est donc évident que les citoyennes et les citoyens doivent avoir le dernier mot. Partant du principe que les organisations économiques, directement touchées par ces excès, lanceront un référendum contre la loi sur le CO2, l’UDC a décidé de soutenir celui-ci.

source:

RIP, Référendum d’Initiative Populaire

Quand l’idée de cet article m’est venue, la révolte des gilets jaunes n’avait pas encore commencé. J’essayais de trouver des arguments pour convaincre que la démocratie directe à la Suisse était la meilleure voie pour gouverner un pays en lui assurant justice, calme et stabilité.

La démocratie représentative fut un grand pas en avant, en tous cas pour nombre de pays qui vivaient, auparavant, sous des régimes totalitaires. Si l’on considère que la politique est la façon non-violente de résoudre les conflits, on ne peut que se féliciter de voir s’opposer des gens raisonnables dans des débats d’idées, avec fougue, et même avec rage, mais toujours en-deçà de toute violence physique.

Mais aujourd’hui, la démocratie représentative arrive à bout de souffle : elle a été dévoyée et dans beaucoup de pays, des dysfonctions graves empêchent l’exercice serein de cette forme de politique. Qu’est-il donc arrivé pour que ces systèmes de démocratie en arrivent là ? Certains leaders, sans aucune expérience, sans aucun sens pratique, sans aucune considération pour les aspirations du peuple, sans aucune vision ni aucun sens de l’anticipation, sont parvenus au pouvoir et gouvernent uniquement selon l’idéologie dont ils sont pétris.

La désinvolture avec laquelle un Chef d’Etat se croit autorisé à prendre toutes sortes de décisions sans consultation du peuple ne peut que pousser les gens à désirer un système dans lequel ils ont leur mot à dire, c’est-à-dire un système de démocratie directe à travers le référendum, pas le référendum déclenché depuis le haut par la seule volonté du président, mais par le référendum d’initiative populaire déclenché par le bas.

Ceux qui s’opposent au référendum sont pour leur part favorables à une dictature de minorités, partis, groupes, clans, cliques, syndicats, qui cherchent à pérenniser leurs intérêts. Or le référendum est la piqûre de rappel nécessaire à celui qui a tendance à oublier qu’il n’est où il est que pour servir les autres. Car le Chef d’Etat n’est là que pour le bien être de son peuple et ce dernier a le droit de le lui rappeler et doit avoir le moyen de le lui imposer.

Pour que le peuple garde constamment à l’esprit ce qui doit être sa priorité, il lui faut adopter un moyen visible dans toutes les manifestations : un signe comme un badge, un emblème, une cocarde, un écusson, un ruban, en tout cas une marque bien reconnaissable avec, en son centre, sur fond clair, se détachant en sombre les trois lettres suivantes : RIP (pour Référendum d’Initiative Populaire) ou RIC (pour Référendum d’Initiative Citoyenne).

Partout où des rassemblements importants ont lieu (dans les stades, dans les manifestations sur la voie publique quelles qu’elles soient, dans les déplacements du chef de l’Etat ou des ses ministres, dans les apparitions publiques des représentants de l’état et des députés, dans les marches, manifestations, grèves, etc.), que partout on voit s’agiter une forêt des signes estampillés RIP ! Si nous voulons une société où règne la vraie justice, il faut instaurer le RIP.

Mais diront certains : la majorité n’a pas toujours raison. A cet argument qui ne peut être contredit complètement, j’en opposerai deux autres : d’une part, la minorité n’a pas toujours raison non plus. D’autre part, si l’on analyse l’état des rares pays qui pratiquent le RIP aujourd’hui, leur situation est en général plus qu’enviable. La Suisse en est le symbole éclatant. Quand le référendum a parlé, les tensions baissent car le résultat est accepté et les polémiques se taisent jusqu’au prochain référendum. La Suisse est le cas d’école à étudier. Pourquoi l’Europe ne tirerait-t-elle pas profit de l’expérience helvétique ? La Suisse pourrait devenir un phare pour le continent tout entier.

Et pas question de faire une sarkozerie en faisant annuler le résultat d’un référendum par un tour de passe-passe (en 2007, Sarkozy utilise la voie parlementaire pour ratifier le Traité de Lisbonne, annulant du même coup le non massif du peuple français à la Constitution européenne en 2005). Il faut cadenasser le système contre de tels coups de force en instaurant une clause qui stipule qu’un résultat de référendum ne peut être annulé ou amendé que par un autre référendum. Qu’un Sarkozy décide unilatéralement contre 55 % des Français est un exemple flagrant d’une minorité qui n’écoute pas ce que veut le peuple.

Un Chef d’Etat est élu pour défendre son pays et protéger son peuple. Toutes les grandes questions concernant le pays doivent être soumises à référendum : immigration, sécurité, réforme des retraites, réforme du chômage, réforme de l’impôt, questions sociétales, pouvoir d’achat, etc. Tant que l’exécutif n’aura pas accepté cela, il gouvernera à contre-courant et fera montre d’autoritarisme le rapprochant des régimes totalitaires. A moins que les Gilets jaunes …

Sur le revers de la veste,

sur mes cahiers d’école,

sur les portes des mairies,

sur le sable et sur la neige,

sur les murs des Préfectures,

sur la pluie épaisse et fade,

sur les murs des Conseils régionaux,

sur chaque main qui se tend,

sur les tableaux de classe,

sur la vérité physique,

sur les marches de l’Assemblée nationale,

sur chaque bouffée d’aurore,

sur l’avenue des Champs-Elysées,

sur les marches de la mort,

sur les grilles de l’Elysée,

J’écris ton nom,

Référendum

Bertrand Hourcade, avril 2020

Aboutissement des référendums contre la RFFA et la directive sur les armes

Communiqué de la Chancellerie Fédérale :

Berne, 06.02.2019 - Les référendums contre la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA) et contre l’arrêté fédéral relatif à la directive modifiée de l’UE sur les armes (Développement de l’acquis de Schengen) ont formellement abouti.

Le 17 janvier 2019 les comités référendaires ont déposé 61'381 signatures contre la loi fédérale du 28 septembre 2018 relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA). La Chancellerie fédérale a constaté, après vérification, que 60'749 signatures déposées sont valables.

Également le 17 janvier 2019, 125'692 signatures ont été déposées contre l’arrêté fédéral du 28 septembre 2018 portant approbation et mise en œuvre de l’échange de notes entre la Suisse et l’UE concernant la reprise de la directive (UE) 2017/853 modifiant la directive de l’UE sur les armes (Développement de l’acquis de Schengen). La Chancellerie fédérale a constaté, après vérification, que 125’233 signatures déposées sont valables.

Les deux référendums ont donc formellement abouti. Conformément à la décision du Conseil fédéral du 16 janvier 2019, les deux objets seront soumis au vote populaire le 19 mai 2019.

On peut relever que la gauche fait déjà des choux gras de son succès. Notre camp reste pour l'instant discret. Pourtant, ce succès est véritable. 125'000 signatures valables, contre 60'000 . Et en plus avec un taux nettement moins important de ratés: 632 mauvaises signatures pour le référendum fiscal, seulement 459 pour le référendum contre la LArm.

En Rugby, on dirait qu'un essai a été marqué. Reste à le transformer. NON, le 19 mai !

Les Pays-Bas suppriment le référendum. L’extrême droite furieuse.

Ce qui est qualifié d'extrême droite défend donc la démocratie... merveilleux aveu.

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Les partis de la coalition au pouvoir ont été échaudés. Ils ne veulent plus traîner le résultat des consultations comme un boulet.

Les députés néerlandais ont adopté par 76 voix contre 69, jeudi, un projet de loi qui prévoit la suppression du référendum consultatif. Jusqu'à maintenant, lorsqu'une pétition avait récolté plus de 300 000 signatures, le gouvernement se voyait contraint d'organiser un scrutin. Un référendum de ce type sur le pouvoir des services de renseignements est prévu le 21 mars. Ce pourrait bien être le dernier.

Le texte préparé par la ministre des Affaires intérieures, Kajsa Ollongren, met en fureur une partie de l'opposition. À commencer par le nouveau parti d'extrême droite Forum pour la démocratie qui, dans les sondages, concurrence désormais sérieusement le Parti pour la liberté du sulfureux Geert Wilders. « Kajsa Ollongren est l'assassin de la démocratie », a lancé le chef de Forum pour la démocratie, Thierry Baudet.

De 1952 à 2015, seuls deux référendums, dont celui qui a vu le rejet de la Constitution européenne en 2005, avaient été organisés aux Pays-Bas. Mais depuis peu, les consultations se multipliaient. En 2016, les Néerlandais ont dû répondre « oui » ou « non » à l'accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine. Et en mars, ils doivent se prononcer sur les pouvoirs accordés aux services des renseignements néerlandais.

Dans le cas du référendum sur l'Ukraine, le « non » l'avait emporté. Pendant des mois, le gouvernement néerlandais avait traîné le résultat comme un boulet, avant de décider de ne pas remettre en cause l'accord entre Bruxelles et Kiev.

Source

Nos remerciements à Λlex Λ via Jérémy TRIBOQUE 

 

Catalogne – L’Espagne n’a plus honte d’être espagnole

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Michel Garroté  --  A propos de la Catalogne et de l'Espagne, Ivan Riougol écrit notamment : Les Espagnols, à leur tour, passent outre les éructations de ceux qui, depuis des lustres, traitent de fachos les patriotes. Beaucoup de braves gens ne se sentent plus honteux d’être attachés à leur nation et à leur drapeau. Une inhibition idéologique est tombée là-bas, comme elle tombe en France et ailleurs en Europe. Il suffit d’écouter les témoignages de l’Espagne silencieuse, ces derniers jours dans les reportages, pour se convaincre d’un réveil de la nation unifiée. Ceux des Catalans qui militent pour l’indépendance de leur région ont probablement perdu leur combat. Ils ne peuvent reprocher à l’Espagne ce qu’ils s’apprêtaient à faire dans l’illégalité : affirmer l’identité d’un peuple autour d’un Etat.
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Mardi soir, le leader séparatiste, Carles Puigdemont, a reconnu sa position de faiblesse en se contentant d’annoncer une indépendance symbolique. Cet aveu d’échec risque de conforter Madrid dans son intransigeance légaliste. La manifestation monstre de dimanche, qui a fait descendre des milliers d’anti-indépendantistes dans les rues de Barcelone, a libéré l’expression d’un sentiment d’appartenance, naguère interdit par le terrorisme intellectuel né en réaction au nationalisme franquiste. La monarchie pourrait bien être le grand vainqueur de ce bras de fer : c’est la fermeté inattendue du roi Felipe VI, mercredi dernier, qui semble être à l’origine de ce sursaut collectif. Pour ceux qui persistent à considérer les questions identitaires comme marginales, la Catalogne et l’Espagne leur apportent en tout cas deux spectaculaires démentis, ajoute Ivan Rioufol.
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/10/les-espagnols-a-leur-tour.html
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La Catalogne espagnole est-elle devenue une affaire française ?

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Michel Garroté  --  Pour ce qui me concerne, je suis étonné de l'importance -- démesurée et paternaliste -- que la classe politique française, les médias français et les historiens français, en bons donneurs de leçons, accordent à la question catalane espagnole. Ainsi, Le Figaro, qui titre "Référendum en Catalogne : la gauche française condamne les violences, Macron soutient Rajoy". Et Le Point qui titre "Valls : une proclamation d'indépendance de la Catalogne serait une folie" (tout ça nous fait une belle jambe...).
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Catalogne espagnole - "une affaire française" :
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A noter, car c'est tout de même énorme, qu'entre 6 et 7 millions de bulletins utilisés lors du référendum, sur l’indépendance de la Catalogne, dimanche 1er octobre, ont été imprimés et stockés en France ! Ils proviennent de l’imprimerie Salvador d’Elne, au sud de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales françaises. Ils ont été acheminés vers la Catalogne dans une dizaine de véhicules !
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Imaginez l'inverse : des bulletins, destinés à un référendum illégal dans une région française, imprimés et stockés en Espagne, puis acheminés en France !  Imaginez la réaction - outrée - de la classe politique française et des médias français ! (Comment ? Comment ? L'Espagne participe au viol la Constitution Française ?!)
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Ma foi oui -- notons-le une fois de plus -- ces dernières semaines, les médias français, parisiens et régionaux, écrits, radiophoniques et audiovisuels, ont diffusé, non pas des centaines, mais des milliers de prétendues "analyses" sur le sujet, au point qu'à un moment donné, j'ai vraiment cru, que la Catalogne espagnole (un peu comme la "Cisjordanie"...), était une région française (j'ai vraiment cru ça, moi, le Suisse, l'Helvète...).
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Notons aussi que tout en souhaitant ne plus être espagnole, la Catalogne reste grande ouverte à la Migration Musulmane Massive (MMM), ce qui signifie qu'une éventuelle Catalogne souveraine et indépendante serait en fait une République catalane islamo-gauchiste.
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La position de l'Union Européenne (UE) :
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A Bruxelles, l'Union Européenne (UE) a déclaré : "C’est un problème interne à l’Espagne mais la violence ne peut jamais être un instrument en politique, il faut passer au dialogue. Au regard de la Constitution espagnole, le vote en Catalogne n'était pas légal". Bon. Voilà pour la réaction de l'UE, elle qui, visiblement, a la trouille que d'autres régions, dans d'autres Etat-membres de l'UE, ne passent aux référendums d'indépendance... Il est vrai qu'en la matière, suite à l'exemple (bon ou mauvais) catalan, ça risque, désormais, de se bousculer au portillon, côté velléités irrédentistes de tout poil...
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Le référendum catalan viole l'Etat de Droit et la Constitution :
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Il est vraiment nécessaire, selon moi, de rappeler, je le souligne encore et toujours, car c'est extrêmement important, qu'au regard de la Constitution espagnole, le référendum catalan n'est pas légal, qu'il viole la Constitution espagnole, et, qu'il s'en prend, ainsi, à l'Etat de droit, ce qui n'est pas rien.
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Le petit grain de sel serbe :
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Notons -- en passant cette fois car c'est au-delà de l'Espagne et de l'UE -- que le président serbe Aleksandar Vucic a critiqué la position de l'UE sur le référendum catalan - que l'UE juge donc illégal et c'est juste qu'elle le juge ainsi - et Aleksandar Vucic a rappelé, avec justesse, que Bruxelles avait reconnu la déclaration (illégale) d'indépendance du Kosovo en 2008, alors que celle-ci n'avait même pas fait l'objet d'un vote ou d'un référendum.
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Un Kosovo, je le rappelle, indépendant, mais aussi mafieux et islamique, qui, un jour, deviendra un Etat-membre de l'Union Européenne ; un Califat kosovar made in UE : "elle est pas belle, la vie ?", comme dirait l'autre... Pour tout compliquer, certains Albanais du sud serbe souhaitent se rattacher au Kosovo ; comme le disait l'autre, décidément oui : "elle est pas belle, la vie"...
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Ce que veut (ou pas) Carles Puigdemont :
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A noter, encore, que le président de l'exécutif catalan, Carles Puigdemont, réclame une médiation internationale, pour résoudre la crise avec Madrid. Mais quelle genre de "médiation internationale" ? Carles Puigdemont veut-il des casques bleus de l'ONU déployés en Catalogne ? (ça va, c'est bon, je plaisante...).
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Ma petite conclusion à moi (pour ce qu'elle vaut...) :
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Pour ce qui me concerne (encore, désolé...), j'aimerais conclure comme ceci : la Catalogne, c'est, me semble-t-il, un peu, la "cata-logne". Certains vont peut-être me suspecter de ne pas approuver le référendum catalan du fait de mon nom de famille : "Garroté". Car "Garroté", ne serait-ce pas un nom plus espagnol que catalan, voire totalement espagnol et pas du tout catalan, hien ?
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Le "Garroté" de service, pour votre gouverne, est un citoyen suisse, né en Suisse, et, résidant, encore et toujours, sur sol suisse. Ah, oui, j'allais oublier : le "Garroté" susmentionné est un Suisse d'origine germano-espagnole ("Garroté-Steiger" avec les noms de famille paternel et maternel).
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Certains peuvent donc parfaitement suspecter le "Garroté" en question de ne pas approuver le référendum catalan. Et bien, navré, je n'approuve, ni ne désapprouve, le référendum catalan ("ni pour, ni contre, bien au contraire", comme dirait l'idiot du village).
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En "bon Suisse fédéraliste", je suis - certes - très attaché au fédéralisme ; mais aussi très attaché au respect de l'Etat de Droit, et, donc, au respect de sa Constitution (souvenons-nous tout de même que l'actuelle monarchie espagnole est à la fois constitutionnelle et fédérative, mais elle n'est pas pour autant fédérale).
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Ce que je désapprouve ("c'est mon avis et je le partage", comme dirait un autre benêt, lui aussi idiot du village), c'est, légitimement me semble-t-il, le non-respect de l'Etat de Droit ; et ce que je désapprouve aussi, encore, toujours et légitimement, c'est la  violation de la Constitution de l'Etat de Droit. Ce n'est pas du pur droit constitutionnel ; ou une doctrine purement juridique ; c'est une doctrine à la fois juridique et politique.
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Indépendances à tout-va :
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Imaginez des dizaines de régions, de provinces, de principautés et d'enclaves, dans des dizaines de pays européens et extra-européens, qui déclareraient leur indépendance, dans le non-respect de l'Etat de Droit, et, ce faisant, dans la violation de la Constitution.
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Les Ecossais (qui mangent de l'agneau et qui n'ont jamais supporté les Anglais mangeurs de rosbeef, cette version barbare du boeuf charolais). Le pays de Galles (qui est gallois et non pas anglais : "We love Wales !"). Et en Italie : la Lombardie, la Sicile, le Califat de Lampedusa et la ville de Trieste (qui intégrerait aussitôt la Slovénie).
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En France : la Savoie qui fusionnerait aussitôt avec un canton suisse qui s'appellerait le nouveau Canton du Valais Central ; la Corse ; la Bretagne ; l'Occitanie ; le Pays basque français ; ah, oui, les Catalans français ; l'Alsace ; les Hautes-Pyrénées ; et la Franche-Comté qui fusionnerait aussitôt avec le Canton suisse du Jura pour devenir la République helvétique du Grand Jura.
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Encore en Suisse, et, au-delà de la France, le Canton de Genève deviendrait un Etat indépendant, une République Souveraine de Genève, pour pouvoir enfin virer les frontaliers et remettre enfin au pas les islamo-socialistes de la Cité de Calvin.
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Toujours en Suisse, le nouveau Valais Central susmentionné (le nouveau Canton du Valais Central), deviendrait souverain et indépendant ; pour se débarrasser de l'Oberwallis, cette minuscule entité sauvageonne et germanophoïde ; et pour se débarrasser du Bas-Valais, cette prolongation artificielle, cet abcès du Chablais vaudois ; et le nouveau Valais Central fusionnerait donc, comme mentionné plus haut, avec la Savoie devenue indépendante le temps d'un instant.
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Et hop, ce serait la Fête, mais la Fête entre nous. Terminé le "Yodel und Röstigraben" ! Ce sera La Manif de Fondue et de Fendant pour Tous sauf pour les intrus ! La Petite Arvine restant bien entendu un vin délicieux exclusivement réservé aux Valaisans qui sont souchiens depuis cinq siècles, notamment ceux de la Noble et Louable Contrée.
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Du côté des Germains, la Bavière, qui de toute façon n'a jamais été allemande, deviendrait, elle aussi, un Etat souverain (avec l'Oktoberfest toute l'année et Louis II de Bavière, Ludwig Der II., pour tous). Certaines régions autrichiennes, comme par exemple le Vorarlberg ou le Salzkammergut, idem, référendum et indépendance.
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Et, encore au Royaume-Uni, l'Irlande du Nord (que j'allais presque oublier). En Chine, les Nǚzhēns de Mandchourie proclameraient le Nǚzhēnsland et les Ouïgours du Xinjang proclameraient l'Ouïgouristan. Plus loin, mais de l'autre côté, les Miskitos du Nicaragua proclameraient la Republica Miskita sin mosquitos mejicanos.
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Et hop, je continue : le Jutland (pas) danois ou le Groenland ("Kalaallit Nunaat" en groenlandais), lui aussi (pas) danois ; la Laponie (pas) finlandaise (les Lapons n'ont jamais été Finnois non mais sans blague). Au Mexique, les peuples du Chiapas ("Chiapas independiente para siempre") proclameraient la Republica chiapatera.
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Ah ! J'allais oublier, encore à propos de l'Espagne : la Catalogne (on l'a vu...), mais aussi la Galice (à ne pas confondre avec la Galicie) et le Pays basque. En Suède (vous savez, en Europe boréale) : l'enclave islamique de Malmö proclamerait son indépendance et instaurerait "La Charia malmöide Pour Tous". Bref, j'en passe et des meilleures, en veux-tu en voilà quoi.
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Annexions illégales "à gogo" (à discrétion) :
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A l'inverse (bon sang, mais c'est bien sûr...), la France pourrait annexer, illégalement, la Principauté de Monaco ; et tant qu'à faire, celle d'Andorre (déclenchant ainsi un guerre franco-espagnole qui mettra la Catalogne dans l'embarras). La Suisse ou l'Autriche pourraient annexer la Principauté du Lichtenstein, qui elle, alors, demandera, aussitôt, de pouvoir adhérer à l'Allemagne, juste pour se débarrasser des Suisses et des Autrichiens.
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Bien : Ma conclusion, c'est la défense et la valorisation de l'Etat de Droit, le "Rechtsstaat", pilier de la liberté et de la démocratie. Si certains préfèrent les Etats de non-droit, je leur souhaite beaucoup de plaisir, car ils vont rapidement déchanter, dans des Etats de non-droit qui deviendront très vite des Etats arbitraires et totalitaires, avec leur Pravda, leur KGB, leur Stasi, leur Securitate, leur Geheime Staatspolizei, Gestapo en abrégé, et, bien entendu, leurs arrestations (arbitraires, puisqu'il s'agira d'Etats arbitraires...).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch 6.10.2017

Erdogan – Un petit “oui” au référendum (truqué) du dictateur islamiste

   
Michel Garroté  --  Le président-dictateur islamiste turc Recep Tayyip Erdogan a remporté de justesse le référendum lui donnant désormais les pouvoirs d'un "Führer", comme l'appellent ses supporters. Car il s'agit bien de la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul individu. Concrètement, le "oui" l’a emporté avec 51,3% seulement des suffrages. C'est une défaite claire et nette pour Erdogan-le-moustachu. Une défaite, car les 51,3% en question, c'est peu, puisque concrètement, cela signifie que 48,7% -- près de la moitié des électeurs -- ont désavoué le nazislamiste Erdogan (qui traite les européens de "nazis"...), désavoué son référendum et désavoué ses méthodes dictatoriales.
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De plus, il y a eu fraude électorale, intimidations et irrégularités du scrutin, avec, dans certains bureaux de vote, des opposants empêchés d'aller voter, et, aussi, des bulletins de vote non tamponnés par les scrutateurs présents dans les bureaux. En clair, les 51,3% de "oui" sont sans doute au-dessus de ce que serait réellement le résultat du scrutin, si l'on ne tenait pas compte de cette fraude, de ces intimidations et de ces irrégularités, si l'on recomptait les voix en annulant celles obtenues par fraude, intimidation et irrégularités. Recompter les suffrages donnerait-il un résultat de moins de 50% de "oui" ? - Possible. - Presque certain même.
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Le "non" a gagné dans les grandes villes turques, Istanbul, et, la capitale, Ankara notamment, ainsi que, dans le sud-est du pays, à majorité kurde,  où le "non" l’a emporté avec des scores allant de 57% à 73% des voix. A signaler que 65% des Turcs de France et 77% de ceux de Belgique ont voté "oui" au référendum. En pourcentage, le référendum a donc été largement approuvé dans ces deux pays, nettement plus qu'en Turquie même !
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Et c'est donc -- encore -- une mauvaise nouvelle, pour la France et la Belgique, qui, indépendamment du référendum turc, sont déjà fortement islamisées. Les résultats du référendum turc ont provoqué des affrontements, dimanche soir, en France, affrontements qui ont eu lieu entre membres de la communauté turque.
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Des voitures ont été vandalisées et un policier a été blessé : Chaos et Califat, voilà l'Hexagone en avril 2017, à quelques jours du premier tour des présidentielles. Il ne restera plus -- au futur président -- qu'à gérer la partition du territoire français, en zones de droit laïques et en zones de non-droit islamiques.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Slovaquie : le Premier ministre demande aux dirigeants de l’UE de ne plus organiser de référendums

Alors que le séisme politique déclenché en Europe par le Brexit ne s'estompe pas, le chef du gouvernement slovaque, visiblement inquiet pour l'avenir de l'UE et de l'euro, ne veut plus entendre parler de référendums dans les pays-membres de l'UE.

Le Premier ministre slovaque Robert Fico a lancé une bombe le lundi 2 janvier en déclarant : «Je demande aux dirigeants de l'Union européenne d'arrêter les aventures comme les référendums britannique et italien... sur des questions intérieures qui constituent une menace pour l'UE.»

Source et article complet

Juncker déplore le «manque d’amour» des Européens pour l’UE… et demande l’arrêt des référendums

Le président de la Commission européenne craint le résultat des élections autrichiennes du 4 décembre. Selon lui, les Etats ne devraient pas consulter leurs peuples sur la question de l'UE, car cela «rajouterait de la défiance à la défiance».

«Je crois qu'il n'est pas sage d'organiser des débats sur l'appartenance à l'Union européenne», a affirmé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, qui dit «craindre le résultat» qui en découlerait.

Cette déclaration intervient à quelques jours de l'élection présidentielle autrichienne du 4 décembre, dont le candidat Norbert Hofer, profondément eurosceptique, est donné favori par les sondages. «Je ne crois pas que le prochain président autrichien, quel qu'il soit, se lancera dans ce genre d'aventure», a commenté Jean-Claude Juncker. Selon lui, un tel processus ne ferait que «rajouter de la défiance à l'énorme défiance déjà présente au cœur de l'UE».

«Il y a un manque d'amour» des Européens pour l'UE, selon Jean-Claude Juncker, qui s'est dit préoccupé par la montée des partis anti-européens après le Brexit, notamment en Autriche, aux Pays-Bas, ou en France. Il a considéré comme «possible» la victoire du Front national en 2017, qui a annoncé vouloir organiser un référendum sur une sortie de l'UE. Autre préoccupation pour le président de la Commission européenne : l'Italie, où un référendum constitutionnel est également organisé ce dimanche 4 décembre, dont l'issue pourrait contraindre le gouvernement à démissionner et ouvrir les portes du pouvoir au Mouvement 5 étoiles, parti réputé très peu favorable à l'UE.

Par le passé, Jean-Claude Juncker a souvent fait scandale à cause de ses déclarations pour le moins directes et de ses prises de position parfois jugées autoritaires sur la question de l'UE. «Je suis pour le secret, les débats sombres», avait-il par exemple déclaré, ajoutant : «Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens».

Source

Photo: Juncker et S. Sommaruga. A présent, on comprend mieux pourquoi ces deux individus s'entendent aussi bien, leur haine de la démocratie étant palpable. L'UE avec son président strictement élu entre députés européens est un modèle d'oligarchie. Quant à Sommaruga, c'est la même personne qui veut réduire nos libertés à néant tout en imposant une immigration de masse contre l'avis de la population.

Universités suisses: Lorsque les juristes et avocats apprennent à détester les initiatives UDC jugées “populistes”

"Cours de droit constitutionnel, 1ère année de droit...
Voilà comment on bourre le crâne aux "bataillons" de juristes et avocats qui sortent de nos uni !"

Nos remerciements à Damien Raboud,

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Christian Hofer: On retrouve le vocabulaire d'extrême gauche, accusant en filigrane l'UDC sans nommer le parti. Vous noterez toute l'hypocrisie de la méthode alors que ce même support ne se prive pas pour formater comme il le désire des centaines de futurs juristes sous couvert "d'éducation".

Bien évidemment, ce livre n'évoque en aucun cas la présence de certaines ethnies qui sont responsables d'une violence que l'on n'avait jamais vue auparavant. Ne pas vouloir de ces délinquants est considéré comme xénophobes alors que ces criminels se moquent bien des conséquences pour la population autochtone. Tout ne doit être vu que sous l'angle victimaire et xénophile. Il est vrai qu'il est commode de parler de "bas instincts" lorsqu'on habite les beaux quartiers et qu'on ne côtoie pas le multiculturalisme que l'on impose aux autres.

Dans ce cadre, au nom du "combat contre le populisme", cette élite peut imposer sa vision bien-pensante et culpabilisatrice. Tout ce qui pourrait être positif pour la population devient magiquement mauvais. C'est ainsi que l'on se retrouve aujourd'hui avec une Suisse multiculturelle où la gauche a pu importer les problèmes d'un dogme étranger à notre pays, dont les conséquences se traduisent par des lois intrusives et restrictives.

Enfin, ce livre oublie que ce n'est ni le Conseil fédéral ni l'Assemblée fédérale qui doit décider dans ce pays mais le peuple souverain. Si celui-ci vote en faveur de certaines mesures, il le fait sur la base de son vécu, des difficultés qu'il rencontre. Si un manque de loyauté existe, c'est celui du Conseil fédéral et de cette assemblée qui trahissent la volonté du peuple comme on peut le constater aujourd'hui avec l'application de la volonté populaire contre l'immigration de masse.

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"L'initiative populaire et le référendum peuvent aussi conduire à un certain populisme par le biais d'initiatives populaires ou de demandes de référendum flattant les bas instincts de la population. La Suisse en a fait l'expérience avec le lancement d'initiatives ou de procédures référendaires à la population étrangère.

Ces instruments peuvent, enfin, conduire à certains partis politiques à une forme de double jeu.

Ainsi, en Suisse, les partis représentés au gouvernement - les "partis gouvernementaux" - lancent parfois des initiatives populaires ou des procédures référendaires allant à l'encontre de la volonté du Conseil fédéral et de l'Assemblée fédérale. On (qui?) leur reproche parfois, dans ce contexte, un manque de loyauté."

 

Quel bilan tirer du référendum hongrois?

• Le résultat : 98,33% de NON à la relocalisation de migrants imposée par Bruxelles sans l'aval du Parlement hongrois.
• Le taux de participation, objet de tous les commentaires, a été bon : 43,35%, alors que toute la gauche a appelé au boycott et à l'abstention, et que le référendum qui a le plus mobilisé d'électeurs (en 2008) a eu 50,51% de participation. Les réjouissances de la gauche hongroise sont donc à relativiser.
• Davantage d'électeurs ont dit NON aux quotas de migrants en 2016 (3 282 723) que OUI à l'adhésion à l'Union Européenne en 2003 (3 056 027).
• Le seuil de 50% de bulletins exprimés pour valider légalement un référendum est une disposition récente, introduite par le Fidesz lors des réformes constitutionnelles de 2011-2012. C'est la raison pour laquelle le parti d'opposition nationaliste Jobbik a qualifié ce référendum de "but contre-son-camp" pour Orbán.
• L'important est ailleurs : la stratégie politique de Viktor Orbán, qui dirige une puissance secondaire de 10 millions d'habitants, consiste à s'appuyer sur les opinions publiques (dans son pays, mais également en dehors) pour s'en servir contre la volonté des élites dirigeantes. Il joue la carte de la démocratie et s'efforce de montrer les contradictions des élites dirigeantes qui s'opposent aux décisions démocratiques des populations. À ce titre, le référendum – même diminué d'une participation insuffisante – constitue un nouvel atout dans son opposition à Bruxelles.
Virginie Joly, membre de la coordination des sites de la Réinformation francophone, 3 octobre 2016

Libération: « Le référendum, c’est l’exact contraire de la démocratie »

Christian Hofer: Libération, journal de gauche par excellence, qui a milité en faveur des pédophiles dans les années 70, vient ici nous dire que le référendum est à l'opposé de la démocratie. Le modèle suisse serait donc totalitaire!

Pour eux, le droit de choisir n'est plus légitime dès qu'il contrevient au dictat d'élites autoproclamées. Pire, il devient dangereux. La gauche ne s'oppose absolument pas au totalitarisme, elle en est même l'un des rouages centraux. Quant au parallèle imbécile avec le caviar, on constate tout le mépris de cette gauche friquée pour le simple peuple: ce n'est ni plus ni moins qu'un racisme social comme évoqué dans cet article.

******

Le Brexit montre une nouvelle fois à quel point le référendum est à la démocratie ce que les œufs de lump sont au caviar, un vague succédané et non le summum de la souveraineté populaire qu’il est devenu depuis une vingtaine d’années sous l’impulsion de partis que l’on dit à tort «populistes», alors qu’ils sont xénophobes, nationalistes, autoritaires, à l’image du FN.

[...] Référendum après référendum, on ne peut que constater les dommages qu’ils causent à la démocratie représentative, car ils procèdent de l’idée que les représentants du peuple, pourtant démocratiquement élus, sont illégitimes pour engager leur pays, car incompétents, manipulateurs, soumis aux puissances de l’argent et bien sûr indifférents aux citoyens.

Le référendum, c’est l’exact contraire de la démocratie, qui n’est pas la dictature brutale de la majorité sur la minorité, mais un mécanisme complexe de pouvoirs-contrepouvoirs destinés à éviter les décisions prises à l’emporte-pièce, sur la base de mensonges ou pour des motivations qui n’ont rien à voir avec le sujet, et les réponses simplistes à des questions complexes, comme celle de l’appartenance à l’UE. [...]

Jean Quatremer

Libération

Référendum contre la révision du droit de l’adoption – Début de la récolte de signatures –

Communiqué de presse / 28 juin 2016

ARGUMENTAIRE DU REFERENDUM :

● Oui à la famille naturelle avec une mère, un père et un (des) enfant(s)

Un enfant ne peut être conçu, conformément à la loi de la nature, que par un homme et une femme et ce, même s’il se considère comme appartenant aux deux genres. Les familles monoparentales et arc-en ciel ne sont pas voulues à l’origine comme telles, mais sont le résultat d’événements tragiques et douloureux. L’adoption de l’enfant d’un partenaire de même sexe consacre le principe d’une séparation d’avec au moins l’un des deux parents biologiques. Un droit de l’adoption fondé sur le principe de l’intérêt de l’enfant doit exclure toute adoption par un couple de même sexe.

● Oui au droit de l’enfant d’avoir une mère et à un père

Le nouveau droit rompt avec le principe selon lequel l’enfant adoptif a, lui aussi, le droit d’avoir une mère et un père, conformément à son origine naturelle. La nouvelle loi porte ainsi atteinte au bien de l’enfant et viole l’art. 11 de la constitution fédérale qui le garantit. L’adoption de l’enfant du partenaire enregistré consacre dans une certaine mesure le risque que l’un des parents de l’enfant soit éradiqué de la vie de ce dernier. Après un divorce éventuel de ses parents biologiques, l’enfant est donc exposé à vivre une séparation plus radicale encore d’avec son autre parent.

● Oui à la différence de la mère et du père comme condition naturelle

Il est prouvé que le développement de l’enfant est particulièrement favorisé quand il peut s’identifier par rapport à sa mère et à son père. L’enfant élevé dans une famille monoparentale peut souffrir du manque tragique de père ou de mère et chercher à le compenser de manière positive. Si l’on affirme que la famille composée de deux parents de même sexe est une famille complète simplement d’une forme différente, le manque (ou la perte) du père ou de la mère peut influencer négativement le développement psychosocial de l’enfant.

● Oui au lien avec la mère biologique et le père biologique

La nouvelle loi favorise la dissimulation de l’identité d’un des parents. Elle encourage le don d’ovules et le trafic indigne des mères porteuses à l’étranger. Elle trace en outre une voie royale à la reconnaissance, encore refusée par le Tribunal Fédéral en mai 2015, d’un enfant « né sans mère mais de deux pères ». Le recours à une mère porteuse représente une vente d’enfants et doit être combattu conformément à l’art. 35 de la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant. Selon l’art. 7 de la même convention, l’enfant a, dans la mesure du possible, « le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ».

 

Référendum contre la révision du droit de l’adoption – Début de la récolte de signatures

Avec la publication de la nouvelle loi sur l'adoption dans la feuille fédérale débute aujourd'hui le délai référendaire. Le comité interpartis et non confessionnel « Non à ce droit de l'adoption » lance aujourd’hui la récolte de signatures avec les arguments suivants :

Oui à la famille naturelle avec une mère, un père et un (des) enfant(s)

Une femme et un homme sont nécessaires à la conception naturelle d’un enfant. Les personnes de même sexe doivent aussi leur vie à une mère biologique et un père biologique.

Oui au droit de l’enfant à une mère et à un père

La loi viole le principe du droit qu’ont les enfants à avoir également un père et une mère, car cela traduit leur origine naturelle. Ainsi cela est contre le bien de l’enfant et l’article 11 de la Constitution Fédérale.

Oui à la différence de la mère et du père en tant que condition naturelle

Il est prouvé, que les enfants ont besoin d’un père et d’une mère pour un développement et identité idéale.

Oui au lien avec la mère biologique et le père biologique

La modification de la loi permet la suppression de la part d‘identité d‘un des parents. Elle offre la possibilité du don d‘ovocytes et est un encouragement à la vente inhumain de mères porteuses étrangères. De surcroît, le Tribunal Fédéral a refusé en mai 2015 d‘ouvrir la voie à la reconnaissance de „deux pères/aucune mère“.

Vous pouvez dès à présent télécharger les feuilles de signatures sur le site www.non-ce-droit-
adoption.ch ou les commander auprès de notre secrétariat, ainsi que d'autres moyens de documentation écrite.

Le comité est convaincu que ces investissements pour le bien de l'enfant et de la société dans son ensemble en valent la peine.

Jean-Philippe Gay-Fraret, Coprésident

Fritz Kohler, Coprésident

Pressesprecherin: Lisa Leisi

Londres exclut un second référendum sur le Brexit: “Cela ne serait pas démocratique.”

David Lidington a exclu la tenue d'un deuxième référendum sur le Brexit, déclarant dans une interview parue mardi dans le quotidien conservateur polonais «Rzeczpospolita», qu'«en démocratie, il fallait respecter les résultats des consultations».L'idée d'un nouveau référendum a été avancée la veille par le chef du parti au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski.

«Je ne pense pas que cela soit correct (répéter le référendum - ndlr). En démocratie, il faut respecter les résultats des élections et s'y soumettre», a déclaré M. Lidington

Source

Brexit: des Britanniques demandent un nouveau référendum

Au lendemain du vote historique qui a révélé la volonté du Royaume-Uni de quitter l’UE, nombreux sont ceux qui s’insurgent contre ce résultat et exigent de leur donner une seconde chance.

Les auteurs de l'initiative appellent le gouvernement à appliquer la règle suivante: si le nombre d'électeurs qui se sont prononcés pour ou contre le Brexit est inférieur à 60% et que le taux de participation ne dépasse pas 75%, alors un nouveau vote doit être organisé.

Pour l'heure, la pétition a recueilli plus de 650.000 signatures, ce qui dépasse six fois le minimum nécessaire.

Source et suite de l'article

Référendum contre la révision de la Loi sur l’armée et le „Développement de l’armée“

Communiqué de presse

Un comité de citoyens lance un référendum contre l’ainsi nommé «Développement de l’armée»

Un comité de citoyens politiquement neutre a lancé un référendum contre la révision de la loi militaire, qui a été adopté le 18 Mars 2016, par le Parlement. Cette démarche devra donner au peuple suisse la possibilité de se prononcer sur l'armée de milice suisse.

Zoug/Berne, 6 avril 2016. Un comité de citoyens qui rassemble, aujourd’hui, déjà plus de 80 personnes, a lancé le référendum contre la loi militaire (référence 14.069 du Conseil fédéral) laquelle introduit le soi-disant «développement de l'armée» (DEVA) et qui a été adoptée le 18 Mars 2016, par le Parlement. Willi Vollenweider, membre du comité citoyen: «Nous croyons que la Suisse devrait voter non seulement sur la vignette autoroutière ou les frais radio-tv Billag, mais peut également s’exprimer sur la politique de sécurité de la Suisse. Avec ce référendum, nous permettons à la population suisse de décider si l'armée de milice suisse devrait être réduite de moitié ou pas.»

Celui qui analyse en détail la révision de cette loi militaire, s’apercevra que la communication ne dit pas ce qu'elle promet. François Villard, un membre du comité référendaire affirme: «au lieu de la continuation d’un développement on lit qu’il s’agit en fait d’une nouvelle réduction l'armée.» Pour fixer les améliorations prévues – du reste longtemps constatées et incontestées – dans les domaines de la formation (cadres), de l’équipement (équipement pour toutes les troupes), et de l’état de préparation (mobilisation), une révision de la loi n’est absolument pas nécessaire.»

Selon l’avis du comité référendaire, la révision de la loi militaire entraîne un fort dangereux affaiblissement de la sécurité de la Suisse et doit, de ce fait, être combattu par le dépôt d’un référendum. Le délai référendaire est fixé pour la fin du mois de juin 2016. Jusque-là, le Comité référendaire veut recueillir aussi rapidement que possible les 50'000 signatures nécessaires, de telle façon que le peuple puisse se prononcer, lui-même, sur le ci-nommé DEVA.

Notes: Cinq principales raisons pour un référendum

Personnes de contact:

Comité citoyen Pour notre sécurité – Non à la réduction de l’armée !
CP 7701, 6302 Zoug

Feuilles de signature  ICI

François Villard: (Tél.) 079 635 77 63, (E-Mail) [email protected]

Martin Fricker: (Tel.) 079 713 28 06, (E-Mail) [email protected]

Willi Vollenweider: (Tél.) 044 732 40 00, (E-Mail) [email protected]

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Referendum contre la révision de la Loi sur l’armée et le „Développement de l’armée"

Simon Küchler*

Un comité indépendant de citoyens Suisse a lancé début avril le referendum contre la révision de la Loi sur l’armée et l’administration militaire (Loi sur l’armée – LAAM) adoptée par le Parlement en date du 18 mars 2016. L’objectif du referendum est de permettre aux électrices et électeurs de décider souverainement de l’avenir de notre armée de milice. L’article ci-dessous souhaite présenter à nos lecteurs l’objet dans un esprit critique et objectif, libérée de toute influence de la propagande officielle. (Rédaction).

La modification de la Loi sur l’armée est volontiers présentée par la Berne fédérale sous l’appellation simplificatrice de « Développement de l’armée » (DEVA). Quel partisan d’une défense crédible peut-il sérieusement s’opposer à un développement de l‘ armée, en particulier si il s’agit d’enfin corriger les graves défauts de l’Armée XXI ? Il n’y a en principe pas grand-chose à opposer à une telle volonté, encore moins si celle-ci est accompagnée de la décision du Parlement d’accorder à l’armée un crédit cadre de 20 milliards de francs en quatre ans. Ceci étant, ne manquons pas de souligner que les graves défauts de l’Armée XXI auraient pu être éliminés de longue date en s’appuyant sur la seule Loi militaire actuellement en vigueur. Le problème posé vient du fait que, mise à part la correction tardive des défauts signalés, le reste de la réforme n’est de loin pas aussi positif que la propagande officielle veut bien nous le faire croire. Celui qui, par exemple, prend la peine d’examiner en détail la proposition de « Développement de l’armée » (DEVA) doit bien vite déchanter et constater que celle-ci comporte de telles faiblesses que même ses partisans admettent que la réforme en cours ne serait qu’un premier pas vers le nécessaire renforcement de l’armée.

Quels sont les arguments du DEVA ?
La proposition de loi s’appuie sur des documents de base dépassés et caduques, le Rapport sur la politique de sécurité 2010 et le Rapport sur l’armée 2010. La menace a depuis largement et négativement évolué au plan mondial. La situation géo-politique et sécuritaire actuelle rappelle celle de la Guerre froide et la montée en puissance du terrorisme, particulièrement en Europe, menace directement notre sécurité intérieure. La France est toujours à ce jour en « état d’urgence ». Le DEVA, en accélérant la diminution des effectifs et l’abandon d’infrastructures, ne tient absolument pas compte du durcissement de la situation. La réforme en cours, plutôt que de mettre l’armée au diapason des menaces présentes et de la situation la plus dangereuse, table sur un «cas beau temps » qui appartient hélas au passé.

La déconstruction engagée ne saurait être corrigée dans le court terme. Le Conseiller aux Etats Alex Kuprecht (UDC, SZ), Président de la Commisssion de politique de sécurité du Conseil des Etats, s’affirme lui-même convaincu qu’une montée en puissance de l’armée ne serait ni possible, ni nécessaire dans l’avenir !

Le Conseil fédéral s’efforce sans convaincre de justifier la Réforme en publiant dans la précipitation un Rapport sur la politique de sécurité 2016. Les conclusions de ce rapport ont été tout simplement balayées, aussi bien par l’Union suisse des arts et métiers (Usam) que par la Société Suisse des Officiers (SSO).

Les avocats du DEVA prétendent que l’augmentation de la menace a bien été prise en compte et que, c’est justement pour cette raison que la Réforme devrait être mise en place dès maintenant avec une armée, certes réduite de moitié, mais bien équipée.

Quel effectif réglementaire pour l’armée DEVA ?
Avec cette quatrième réforme de l’armée en l’espace de 25 ans, l’effectif serait réduit de moitié pour la troisième fois pour arriver à 100'000 militaires.

Dans son message du 3 septembre 2014 au Parlement, le Conseil fédéral confirme : « Avec un effectif réglementaire ramené à 100'000 hommes, celui-ci serait diminué de moitié ; il était encore de 600'000 il y a vingt ans. ». Le nombre de jours de service à accomplir se verrait en plus réduit pour chacun des militaires astreints. Cela semble pourtant ne pas suffire à l’administration. Le concept de stationnement lié à la réforme conduit lui à l’abandon d’une infrastructure de combat aussi importante qu’utile.

A ce sujet, un seul exemple. Les Forces aériennes ne disposeraient à l’avenir plus que de trois places d’aviation, celles d’Emmen, Meiringen et Payerne. L’abandon de l’aérodrome de Sion conduira l’aviation à ne plus pouvoir voler en cas de conditions météorologiques défavorables au nord des Alpes (fort brouillard persistant sur le Plateau). La surveillance aérienne serait globalement remise en question. En particulier celle liée à la protection du World Economic Forums (WEF) de Davos en cas de fort brouillard au sol.

Les avocats de la Réforme basent leur argumentation sur le fait que ni la motivation de la troupe, ni la sécurité du pays ne sauraient être garanties si l’armée, disposant comme aujourd’hui d’un effectif suffisant, n’était pas en mesure d’être équipée entièrement et correctement par manque de moyens financiers. Les mêmes avocats prétendent que les opposants à la Réforme s’appuient sur des chiffres dépassés. L’effectif réel de l’armée actuelle est, fin 2015, de 170'000 militaires (actifs et de réserve). L’armée actuelle, selon les partisans de la réforme, ne pourrait de toute façon plus survivre longtemps car les effectifs (troupe et cadres) ne seraient plus garantis.

Quelle garantie pour notre sécurité intérieure?

Personne ne conteste sérieusement le fait que le danger terroriste s’est considérablement accru. Selon les articles 173 et 185 de la Constitution fédérale l’Assemblée fédérale, respectivement le Conseil fédéral, sont responsables de prendre les (des) mesures nécessaires pour préserver la sécurité intérieure. Le Conseil fédéral en est bien conscient puisqu’il a approuvé en date du 18 septembre 2015 la «Stratégie de la Suisse pour la lutte contre le terrorisme ».

L’intention du Conseil fédéral est de veiller à la protection d’infrastructures et d’objets d’importance vitale. Les 17 bataillons d’infanterie restants ne permettront de protéger du terrorisme qu’une petite partie des près de 1000 objets et infrastructures critiques recensés (énergie, communication, transports). Nous négligeons ainsi notre propre protection puisque ces objets vitaux doivent nécessairement faire l’objet d’une protection rapprochée.

Les avocats du DEVA ne cessent eux d’affirmer que la sécurité intérieure est l’affaire des seuls cantons, même si ils ne disposent que de faibles moyens. Notons ici que des troupes modernes, mobiles et bien équipées, sont parfaitement en mesure d’assurer des tâches de protection.

Quelle structure de conduite pour l’armée ?

La Réforme DEVA introduirait une structure de conduite bureaucratique, lourde et centralisatrice et ainsi parfaitement en contradiction avec le caractère de milice de notre armée autant qu’inefficace en cas d’engagement. Les troupes de protection et de combat seraient subordonnées à des commandements différents.

Les Forces aériennes seraient reléguées en Challenge League, faussement structurées et difficilement en mesure de faire face à des menaces aériennes qui, aujourd’hui, interviennent aussi rapidement que soudainement. Le nouveau concept de stationnement qui serait introduit par le DEVA entraînerait de facto la destruction ou l’abandon d’importantes infrastructures militaires.

Les avocats du DEVA affirment que l’organisation de conduite choisie du Département de la défense est la plus adaptée de toutes celles évaluées. Le concept de stationnement serait lui le seul et sans alternative possible en fonction du cadre financier défini.

Que reste-t-il de la milice ?

Le respect du principe de milice, tel qu’analysé dans les études approfondies du Professeur Dr. Dietrich Schindler (Université de Zurich, 1999) et du Professeur Dr. Rainer J. Schweizer (Université de St-Gall, 2010) implique que l’armée puisse être, y compris dans les plus hautes fonctions, conduite par des cadres issus de la milice.

L’Armée XXI s’était déjà appliquée à ne pas respecter ce principe. La nouvelle mouture va dans la même direction. Si seule la troupe et les cadres subalternes sont issus de la milice, alors il faut renoncer à cette appellation.

Le DEVA prévoit même de supprimer radicalement toutes les brigades d’infanterie, autant dire qu’un officier de milice ne pourra plus désormais accéder, au mieux, qu’au commandement d’un bataillon.

Que deviendraient par ailleurs les sociétés de milice, leurs 10'000 officiers (SSO) et leurs 15'000 sous-officiers (ASSO), sensées ancrer l’armée dans la population ?

Les avocats du DEVA avancent malicieusement de leur côté que l’esprit est toujours respecté, aussi longtemps que le gros de la troupe est toujours constitué par des soldats de milice.

Le DEVA n’est pas conforme à la Constitution

Une armée réduite de moitié n’est plus en mesure de remplir les devoirs qui lui sont confiés par la Constitution (articles 58, 173 et 185), en particulier la défense du pays et de sa population, de même que l’appui aux autorités civiles en cas de menaces sur la sécurité intérieure.

L’armée n’est plus en mesure de faire respecter notre neutralité.

Le moment est venu pour le Conseil fédéral et le Parlement de répondre aux nombreuses interrogations au sujet de la conformité de l’armée issue du DEVA à la Constitution, autant que de son rapprochement, toujours plus marqué, sur l’OTAN et l’Union Européenne (voir à ce sujet l’éditorial de « Pro Militia 1/2016).

Il est, par ailleurs, urgent et impératif de mettre un terme à l’affaiblissement continuel des effectifs engendré par les nombreux refus de servir, la plupart du temps opportunistes et contraires à la loi, ou par la dérive et l’abus du service civil.

Les avocats du DEVA prétendent que la Suisse ne dispose pas d’une juridiction permettant d’apprécier la conformité à la Constitution et que, de ce fait, la réponse à la question posée ne peut trouver de réponse claire. Cette affirmation est purement académique.

De la nécessité d’un débat public et citoyen sur la sécurité du pays !

Le peuple a eu la dernière fois l’occasion de s’exprimer le 18 mai 2003 lors d’un vote référendaire sur la révision de la Loi militaire conduisant à l’Armée XXI. Un comité de citoyens souhaite aujourd’hui qu’un débat public ait enfin lieu sur une réforme au sujet de laquelle on a bien trop évité jusque là la discussion. On est en droit de se poser la question de savoir si un tel affaiblissement de l’armée ne porte pas gravement et durablement atteinte à la sécurité du pays. La reconstruction ultérieure de cette armée, étape par étape, nécessiterait un tel effort, entre autre financier, que ce scénario démolition-reconstruction est juste incroyablement risqué.

Les avocats du DEVA admettent aujourd’hui qu’un débat public au sujet de la politique de sécurité de la Suisse devrait plus souvent avoir lieu. Les mêmes, en parfaite contradiction, affirment pourtant que ce débat devrait faire abstraction ou éviter une discussion publique et citoyenne sur la réforme dite du Développement de l’armée (DEVA).

*Simon Küchler était officier de milice jusqu’au grade de brigadier. Il commanda par la suite quatre ans la Division de montagne 9 et sept ans le Corps d’armée de montagne 3. Il représenta en tant que milicien la Société Suisse des Officiers durant dix ans au Conseil de la Défense générale. 

Les cinq principales motivations pour le référendum :

1. Grand débat public sur la sécurité de la Suisse!
Le peuple s’est exprimé le 18 mai 2003 dans le cadre de la votation référendaire sur la révision de la Loi militaire (’Armée XXI). Le Comité citoyen souhaite, par le biais du referendum, permettre d’ouvrir une discussion, jusque là bien discrète voire étouffée, sur la réforme en cours.
2. Diminution de moitié de l’effectif réglementaire à 100‘000 militaires ! Avec la quatrième réforme de l'armée dans les 25 derniers ans, l’effectif serait réduit de moitié pour la troisième fois – à encore 100.000 militaires, dont environ 24.000 troupes de combat. Pour une utilisation continue de 365 jours 24 heures sur 24, par exemple, pour protéger des objets vitaux étaient disponibles que 1.200 militaires pour l'ensemble du territoire suisse. Le Comité citoyen juge la dimension de moitié des effectifs prévue irresponsable et demande que l’on maintienne l’effectif légalement prévu aujourd’hui de 220'000 militaires astreints (140'000 actifs, 80'000 de réserve).

3. La conformité du projet à la Constitution fédérale manque ! Une armée réduite de moitié ne serait plus en mesure de protéger la liberté et d’assurer l’indépendance et la sécurité du pays comme le veut l’article 2 de la Constitution. La défense du pays et de sa population, de même que l’aptitude à soutenir les autorités civiles lorsqu’elles doivent faire face à une grave menace pesant sur la sécurité intérieure ou à d’autres situations d’exception (Article 58) ne seraient plus correctement assurées. L’armée ne serait plus en mesure de garantir notre neutralité armée. Le principe de milice, également inscrit dans la Constitution, ne serait plus respecté et les associations basées sur ce même esprit irrémédiablement affaiblies. Les très nombreuses questions en suspend liées à la conformité à la Constitution ou à notre positionnement au plan international (Union Européenne, OTAN) méritent de trouver des réponses claires.

4. Les rapports dépassés sur la politique de sécurité de 2010 et antérieurs!
Le soit disant Développement de l’armée (DEVA) se fonde sur des analyses et documents dépassés (Rapport sur la sécurité 2010 et le Rapport sur l’armée 2010). La situation s’est visiblement considérablement modifiée et aggravée aux niveaux de la sécurité extérieure et intérieure. Le Conseil fédéral a tenté de justifier à posteriori le projet de réforme DEVA en publiant le peu convaincant Rapport de sécurité 2016 (projet du 26 octobre 2015).

5. Structure déficiente de commandement et de conduite politique et militaire! La version modifiée de l’Ordonnance de l’Assemblée fédérale sur l’organisation de l’armée (OOrgA) propose une structure de commandement et d’organisation bureaucratique, lourde et centralisatrice. Les Forces aériennes en particulier ont été reléguées, mal structurées et seraient difficilement en mesure de faire face aux menaces aériennes d’aujourd’hui. Le nouveau concept de stationnement prévu avec le soi-disant DEVA, détruira des parts importantes de l’infrastructure militaire.

 

Un référendum contre la nouvelle loi sur l’asile, pourquoi faire?

Le 5 juin le peuple votera sur le référendum contre la révision de la loi sur l'asile - et approuvera vraisemblablement la nouvelle loi, selon ce qu'indiquent les sondages.

Il faut dire que l'absence de campagne digne de ce nom n'aide pas les adversaires de la révision. Sur ce dossier, l'UDC, à l'origine du référendum, semble retenir ses coups ; échaudée par son échec cinglant sur le renvoi effectif des criminels étrangers, elle souhaite sans doute réserver ses moyens - qui ne sont pas infinis, n'en déplaise à ses contempteurs - pour des combats plus importants, comme la soumission de la Suisse à l'Union Européenne à travers un accord "institutionnel".

Résultat, le grand public est laissé dans l'incertitude. Les éditorialistes salivent d'impatience devant une défaite annoncée. Ils affûtent leur plume dans l'anticipation d'une nouvelle déconvenue de cette UDC honnie, qui semble cette fois-ci avoir carrément déserté le champ de bataille. Les absents ont toujours tort ; le terrain médiatique est entièrement abandonné aux partisans de la nouvelle loi. Il suffit de lire un article du Matin - présentant le sujet "en un clin d’œil", alors qu'il façonnera l'avenir du peuple suisse pendant les prochaines décennies - pour avoir l'impression que l'UDC s'oppose par pur esprit de contradiction, voire, selon les plus vicieux, pour "saboter" une réforme qui résoudrait pour le bon son thème de prédilection... Si seulement!

Sur le principe, pourquoi rejeter la nouvelle loi? Réunir tous les acteurs de l'asile dans de grands centres fédéraux afin d'être plus efficace semble couler de source. De même que le raccourcissement des procédures ; qui pourrait être contre? On annonce même une économie de moyens, c'est merveilleux!

Évidemment, tout cela n'est qu'illusion. La loi ne peut pas garantir la vitesse de traitement des demandes, et si elle tentait de le faire, vous pourriez être sûr que l'échec de l'administration à tenir ses délais serait au bénéfice des demandeurs.

Le coût de l'ensemble est encore plus invraisemblable. Non seulement le Conseil Fédéral s'est fait totalement dépasser par le phénomène continental du nouveau tourisme de l'assistanat social sous couvert d'asile, mais les chiffres sur lesquels il fait reposer ses calculs sont grossièrement sous-évalués. Il tablait sur 24'000 demandes d'asile par année ; la Suisse en a reçu 40'000 en 2015 et s'attend à en recevoir 60'000 pour 2016. Et nul n'en voit la fin.

Bien sûr, les coûts prendront l'ascenseur ; chacun le sait, mais pendant la campagne, c'est silence radio. Les centres d'accueils fédéraux, devant recevoir chacun 5'000 demandeurs, vont pousser comme des champignons dans toute la Suisse, ne serait-ce que pour gérer l'afflux. Car l'objectif d'un raccourcissement des délais est sans doute l'argument le plus mensonger de tous. Il faut être un escroc de premier ordre pour clamer sans sourciller que les procédures seront plus rapides "si les requérants acceptent des décisions négatives sans faire recours" alors même que la Confédération leur fournira des conseils et une protection juridique gratuite précisément pour leur expliquer leurs voies de recours...

Les "avocats gratuits" dont disposeront les requérants d'asile les mettra encore une fois en situation privilégiée par rapport à l'autochtone qui doit payer sa défense rubis sur l'ongle à la moindre incartade devant les tribunaux. L'UDC s'oppose également à la terrifiante dérive de l'administration fédérale qui s'arrogera pour l'occasion un véritable privilège d'expropriation, en violation des droits humains fondamentaux - une "avancée" qui fait saliver nombre d'élus de tous niveaux, et dont on devine qu'elle sera immanquablement étendue à d'autres domaines dans les années qui viennent.

Bref, la nouvelle loi sur l'asile est une coquille aussi vide que mensongère sur les sujets qu'elle prétend résoudre. Comment s'en étonner alors qu'elle émane des services de Mme Sommaruga dont la position pro-immigration n'est plus à démontrer?

Les discussions sur les effets de la nouvelle loi sur l'asile ne doivent pas faire oublier le cadre du phénomène global dans lequel elle s'inscrit: l'attractivité des pays d'Europe pour des hordes déferlantes d'Afrique, du Moyen-Orient et même au-delà. Le flot d'immigrant n'a, de loin, pas été endigué. Comprenant qu'il en va de leur survie, les pays exposés violent sciemment les Accords de Dublin, rejettent la tutelle de l'Union Européenne, rendent plus difficile le détournement de l'asile à des fins économiques, réinstaurent des contrôles et - crime parmi les crimes - finissent par admettre que les gens qui se pressent à leurs frontières ne sont absolument pas des réfugiés en danger de mort.

Avec enthousiasme, la Suisse va totalement à contre-courant. Elle rejette toute idée de surveillance de son territoire. Elle ne ménage pas ses efforts pour accueillir toute la misère du monde - littéralement. Jusque chez le particulier.

J'avais coutume de le dire mais je ne plaisante qu'à moitié: pour résoudre les problèmes de logement, de pauvreté, de faiblesse en Suisse, il suffit de distribuer des passeports syriens. Là, on s'occupera de vous - comme jamais.

Oublieuse de ses faibles, de ses pauvres, de ses aînés et pour tout dire de toute sa population, la Suisse de 2016 définit les demandeurs d'asile comme les nouveaux Übermensch légaux, le nouveau peuple élu. Ils ont droit au gîte, au couvert, au ménage, aux cours, aux soins médicaux et dentaires, aux distractions, à des smartphones dernier cri et maintenant aux avocats - le tout gratuitement, c'est-à-dire payé par des contribuables qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts.

L'approbation de la réforme de la loi sur l'asile par le peuple suisse représentera une sorte de consécration dans cette trajectoire de suicide collectif. Les générations futures le paieront chèrement. Mais qu'importent des lendemains de chaos face à la perspective d'infliger une défaite politique à la vilaine UDC!

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 11 mai 2016

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