Uli Windisch, du site «Lesobservateurs.ch», estime que la diversité de la presse est en danger en Suisse romande. Et prévient d'un proche «réveil des peuples».
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Les Français très sceptiques face aux médias
Michel Garroté - Sur Le Salon Beige, Michel Janva signale (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : les médias multiplient les instruments pour débusquer l'intox, le désintox, le décodex, sans s'apercevoir que cela ne renforce pas leur crédibilité. L'AFP vient de s'associer au réseau First Draft qui lance le projet CrossCheck et à Facebook avec son outil de fact-checking, intégré au réseau social. CrossCheck, lancé par le réseau First Draft et Google News Lab, est un outil collaboratif qui rassemble des partenaires médias, technologiques et académiques pour lutter contre la propagation de la désinformation en ligne et faciliter l’accès du grand public à une information vérifiée. Le réseau First Draft rassemble toujours les mêmes désinformateurs professionnels, jaloux de leur pré-carré et qui craignent pour leur suprématie intellectuelle.
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Samedi, Louis Aliot attaquait en direct sur BFMTV : "les médias parlent, mentent et manipulent". A droite, de nombreux militants de François Fillon accusent les mêmes médias d’avoir orchestré l’affaire Penelope. Le discrédit croissant du secteur éclate dans la dernière livraison de l’enquête sur "La confiance des Français dans les médias", publiée chaque année par le quotidien La Croix et la société Kantar.
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L’enquête réalisée début janvier montre que le divorce entre les Français et leurs médias s’aggrave : "Cette méfiance se manifeste d’abord par un certain désintérêt pour l’information, qui surprend en pleine campagne électorale. Plus d’un Français sur trois suit les nouvelles avec peu d’intérêt. Il faut remonter 30 ans en arrière, en 1987, pour retrouver une telle indifférence. Ensuite, la perte de confiance n’épargne aucun média. La radio reste le média le plus sûr, mais avec un taux de crédibilité de 52% seulement, en baisse de trois points sur un an. Suivent dans l’ordre, la presse (44% de crédibilité, -7 points) et la télévision (41%, -9 points, la plus forte baisse). Internet (26%, -5 points) ferme la marche: trois Français sur quatre ne font pas confiance aux informations venues du web.
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Tous les médias sont donc en baisse et tous, sauf la radio, évoluent sous la barre des 50% de crédibilité. Plus inquiétant encore, parmi les Français, les champions du scepticisme sont les moins de 35 ans. On ne sait pas comment les attraper, insistait le directeur de la rédaction de France Inter. "Tout un pan de l’opinion considère qu’on lui raconte des cracks et que la vérité se trouve dans des sites parallèles.
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Dans l’optique de la présidentielle, c’est une problématique sérieuse". Le discrédit de la politique a déteint sur les médias qu'ils ne ménagent pas. "Nous sommes mis dans le même sac que la classe politique que nous interviewons, constate le directeur général de BFMTV, Hervé Béroud. Pour beaucoup de Français, nous sommes du même monde et ce monde-là n’est pas le leur, ajoute Michel Janva (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, dans une allocution reprise par Polémia, Jean-Yves Le Gallou déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En 2016, la réinfosphère et les médias alternatifs ont accumulé les victoires : le Brexit, l’élection de Trump, l’élimination d’Alain (« Ali ») Juppé. Mais les médias de propagande n’ont rien perdu de leur superbe : ils ont leur candidat à l’élection présidentielle : le sémillant Macron. Ils espèrent prendre leur revanche en le faisant élire. Tout est fait pour promouvoir Macron.
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Tout est fait pour le protéger : il n’y aura pas d’investigation sur les conditions du bradage à des intérêts étrangers d’Alsthom et de Technip, deux fleurons de la technologie française ; il n’ y aura pas plus d’investigation sur les liens de Macron avec le groupe Drahi à qui il a permis d’acquérir SFR lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée.
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Pas d’investigation non plus sur la levée de fonds que Macron est allé effectuer à Londres sans respect des règles du financement politique ; pas davantage d’investigation sur le financement de la société de stratégie électorale PROXEM qui fournit à Macron ses éléments de langage à coups d’algorithmes ; et pourtant ce serait intéressant de savoir qui a réglé les factures de cette société et sur quel compte politique cela figure ; pas d’investigation non plus sur ce banquier d’affaires qui a accumulé les millions tout en ayant des coquetteries avec l’impôt sur la fortune.
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Ah ! Comme nos médias de propagande savent ne pas être curieux quand il le faut ! Ils ne le sont pas davantage sur le programme de Macron. Il est vrai que son projet est clair : défendre le Système et s’aligner en tous points sur la bien-pensance, cette bien-pensance dont le philosophe Marcel Gauchet nous dit qu’elle « engendre la crétinisation ».
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Les #MédiasDePropagande vont utiliser tous les moyens pour nous imposer Macron : Avant le premier tour : la démolition de Fillon ; Entre les deux tours : l’hyper-diabolisation de Marine Le Pen. Voilà le scénario des médias. Voilà pourquoi il est essentiel de saper ce qui leur reste de crédibilité. Montrer les mensonges d’hier pour faire douter des affirmations de demain. Ils vous ont menti dans le passé, ils vous mentiront dans l’avenir ! Voilà pourquoi il faut pointer les désinformations et les mensonges des médias de propagande, ajoute Jean-Yves Le Gallou (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com
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http://www.polemia.com/cloture-de-la-8e-ceremonie-des-bobards-dor-intervention-de-jean-yves-le-gallou-president-de-polemia/
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Faillite de l’Hebdo: Le Conseil d’Etat vaudois veut contraindre les contribuables à passer à la caisse pour la presse!
Les députés ont adopté mardi une résolution déposée après la fin de L'Hebdo. L'UDC Fabienne Despot s'est fendue d'une diatribe contre une presse, selon elle, univoque, de gauche, pro-européenne et hostile «aux bouseux» à qui l'on fait la morale.
Par 89 voix contre 27 et 16 abstentions, le Grand Conseil a accepté après de longs débats la résolution du Vert Vassilis Venizelos. Elle demande au gouvernement de «tout mettre en œuvre pour préserver et promouvoir l’implantation dans notre canton et en Suisse romande d’éditeurs de médias de qualité se faisant l’écho d’un large spectre d’opinions et d’idées».
Pour la gauche et une partie du centre, il est temps de «briser le tabou» d’une aide directe.
Source et article complet
Nos remerciements à Info
La presse en détresse
En Suisse, les tirages des journaux payants se sont réduits de 1,15 million d’unités en 20 ans, selon une étude. Les annonces ont chuté de 60%. La faute à la SSR, dénoncent certains qui voudraient la priver de recettes publicitaires
Suite
Le Conseil de l’Europe Recommande à la Presse Britannique de ne PAS dire que les Terroristes sont Musulmans
- Nous sommes arrivés au point où les lois contre le discours de haine menacent plus ouvertement la démocratie et la liberté d'expression que le discours de haine lui-même.
- En France, les terroristes musulmans ne sont jamais des terroristes musulmans, mais des « déséquilibrés », des « fous » ou des « jeunes ».
- S'en prendre à la liberté de la presse et à la liberté d'expression n'est pas lutter contre le discours de haine ; c'est de la soumission.
- Si le gouvernement britannique avait suivi ces recommandations, il aurait conféré aux organisations musulmanes une situation de monopole : elles seraient devenues la seule source d'information autorisée sur les musulmans. Un ordre informationnel totalitaire aurait été institué.
- Créés pour empêcher le retour des propagandes xénophobes et antisémites qui ont frayé la voie à l'Holocauste, les lois nationales contre les discours de haine ont été utilisées de manière croissante pour criminaliser la liberté d'expression chaque fois qu'elle était jugée « insultante » pour une race, une ethnie, une religion ou une nationalité
- Il est permis de s'inquiéter de l'énergie que le Conseil de l'Europe compte déployer à l'avenir, à travers ses experts et son influence, pour éliminer les obstacles juridiques qui empêchent d'interdire la critique de l'islam, au risque de se soumettre aux valeurs du djihad.
Selon la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), organe de protection des droits de l'homme du Conseil de l'Europe - la presse britannique est à blâmer pour sa contribution au discours de haine et de violence raciste qui augmente en Grande Bretagne. Le 4 octobre, 2016, l'ECRI a rendu public un rapport uniquement dédié à la Grande - Bretagne. Selon ce rapport :
...certains médias traditionnels, en particulier les tabloïds ... sont en position de quasi-monopole dans l'utilisation de termes offensants, discriminatoires et provocateurs. The Sun, par exemple, en avril 2015, a publié un article intitulé « Des canots de sauvetage pour les migrants ? Plutôt des vedettes de guerre pour les arrêter » (« Rescue boats ? I'd use gunships to stop migrants »), dans lequel le chroniqueur a comparé les migrants à des « cafards » ...
The Sun a également publié des manchettes antimusulmanes enflammées, telle celle du 23 novembre 2015 sur laquelle on peut lire « 1 musulman britannique sur 5 a de la sympathie pour les djihadistes » ; articlé orné d'une photo figurant un terroriste masqué armé d'un couteau ...
Il n'est pas inutile de noter que l'IPSO (Independent Press Standards Organisation), le régulateur de la presse écrite britannique a obligé The Sun à reconnaître que le titre concernant « 1 musulman britannique sur 5 » mentionné par le rapport de l'ECRI report « était grossièrement trompeur ».
Mais le rapport de l'ECRI va plus loin en établissant un lien de causalité direct entre les titres à sensation des tabloïds britanniques et la sécurité des musulmans au Royaume-Uni. En d'autres termes, la presse britannique inciterait ses lecteurs « islamophobes » à des passages à l'acte contre les musulmans :
« L'ECRI estime que, compte tenu du fait que les musulmans sont sous les projecteurs en raison des actes terroristes de l'Etat islamique, alimenter les préjugés contre eux constitue un mépris total, non seulement de la dignité de la grande majorité des musulmans du Royaume-Uni, mais aussi de leur sécurité ».
ECRI a construit son rapport sur une étude récente de Matthew Feldman, Professeur à Teesside University, qui a compilé les incidents antimusulmans avant et après les attaques terroristes.
« Au cours des sept jours qui ont précédé le massacre de Charlie Hebdo à Paris, où 12 personnes ont été tuées, 12 incidents (antimusulmans) ont été signalés. Mais dans les sept jours qui ont suivi, 45 incidents ont été recensés. La même tendance a eu lieu en relation avec les attaques terroristes de Sydney, en décembre et Copenhague, en février ».
Ainsi, selon l'ECRI et les chercheurs de l'Université de Teesside, quand les djihadistes musulmans tuent et que la presse signale l'appartenance religieuse des tueurs, c'est la presse et non les islamistes qui sont à l'origine de la recrudescence d' « incidents islamophobes » en Grande-Bretagne. Selon Christian Ahlund, président de l'ECRI, « ce n'est pas une coïncidence que la violence raciste augmente au Royaume-Uni parallèlement à ces inquiétants exemples de discours de haine et d'intolérance dans les journaux, en ligne et même parmi les politiciens. »
Pour l'ECRI, le plus gros problème tient :
« ... à l'insistance des médias sur l'origine musulmane des auteurs d'actes terroristes. A chaque fois, la réaction violente contre les musulmans est susceptible d'être plus grande que dans les cas où la motivation des auteurs est minimisée ou abandonnée en faveur d'une explication de rechange ».
Le rapport ne précise pas ce que pourraient être ces « explications de rechange ». Mais il suffit de se pencher sur la presse française pour en avoir une idée : ainsi, en France, quand un musulman attaque un soldat et essaie de lui prendre son fusil, il n'est pas un terroriste islamiste, mais un « déséquilibré ». Les attaques de « déséquilibrés » sont très fréquentes en France.
La presse française a une autre manière de minimiser les attaques islamistes en refusant de nommer leurs auteurs musulmans : incriminer un « Mohamed » pourrait, dans l'esprit des journalistes français, inciter à des représailles contre les musulmans. Alors, les noms sont gommés. Autre exemple encore, pour éviter d'incriminer les gangs de jeunes musulmans qui se livrent à des violences religieuses, à des violences contre les femmes ou à différentes formes de rackets et vols, ils deviennent des « jeunes ». En France, les terroristes et les délinquants musulmans ne sont jamais des terroristes ou des délinquants musulmans, mais des « fous », des « maniaques » ou des « jeunes. »
Mais c'est la France. En Grande - Bretagne, les tabloïds ne sont pas si polis – ni politiquement corrects - , et ils comprennent parfaitement les intentions du rapport de l' ECRI: il s'agit de bannir le mot « musulman » chaque fois qu'il risque d'être associé à un acte de « violence terroriste ».
Trump a convoqué les journalistes pour leur passer un MÉGA savon
Trump a convoqué une trentaine de journalistes. Toutes les stars et les directeurs des grands médias se sont faits secouer un coup par le nouveau président. La rencontre était censée rester off, c’est à dire confidentielle. Mais le New York Post a sorti quelques infos.
Une personne présente rapporte ainsi :
C’était un putain de peloton d’exécution. (…) Trump a commencé avec Jeff Zucker et a dit « je déteste votre chaine, vous êtes tous des menteurs à CNN et vous devriez avoir honte.
Les présentateurs et dirigeants pensaient qu’ils auraient droit à un briefing sur la façon de travailler avec Trump, donc ils ont été plutôt médusés.
Une deuxième source a confirmé ces informations :
La réunion a eu lieu dans une salle de conseil d’administration où il y avait 30 à 40 personnes, incluant les grands présentateurs de toutes les chaines.
Trump aurait martelé :
Nous sommes dans une salle de menteurs, les médias trompeurs et malhonnêtes qui n’ont rien compris. (…)
Trump a insisté sur CNN, en les traitant de menteurs de façon répétée.
Cette façon de remettre la presse en place a quelque chose de jouissif, le FN devrait s’en inspirer.
Source: L'insoumis
Robert Ménard : « il ne faut prendre aucun gant avec la presse. Elle est contre nous, elle est contre le peuple »
[...] R&N : Vous expliquez justement être, en tant que maire, contraint de signer des demandes de regroupement familial. Quelles sont finalement les possibilités pour un maire de résister quand l’État et les différentes strates du millefeuille administratif sont contre vous ?
Robert Ménard : Le sous-préfet m’a écrit pour me dire que, comme je disais trop souvent non à certains regroupements familiaux ou à l’attribution de cartes de séjour de dix ans, il fallait dorénavant que je justifie les refus. Il ne m’a jamais demandé de justifier les réponses positives… Bien sûr, ma marge de manœuvre est étroite. C’est bien pour cela que je participe – avec ce livre notamment – au débat national. Bien des problèmes auxquels je suis confronté comme maire ne peuvent trouver de solution qu’à Paris ou à Bruxelles. [...]
Robert Ménard : Ce que je veux retenir de Trump, c’est tout d’abord qu’il faut dire les choses telles qu’elles sont. J’entends des commentateurs moquer le fait qu’il n’emploierait que 700 mots dans ses discours. Et alors ? Il emploie les mots des gens. Il faut convaincre les gens avec leurs mots. Quand je m’adresse à mes concitoyens, je ne fais pas une thèse de troisième cycle, je m’adresse à eux avec leurs mots qui, ça tombe bien, sont les miens.
La deuxième chose à retenir, c’est qu’il ne faut prendre aucun gant avec la presse. La presse est contre nous, elle est contre le peuple. [...] Il faut en tirer toutes les conséquences. Demain au pouvoir, il faudra commencer par supprimer toutes les aides publiques à la presse. On verra bien qui survivra, qui répondra aux attentes du public… [...]
R&N : Vous écrivez que les patriotes, s’ils ont le pouvoir, devront agir assez vite.
Robert Ménard : C’est l’expérience que j’ai tirée des erreurs à une toute petite échelle, celle de ma ville : il faut réagir immédiatement. Il ne faut pas hésiter à se séparer d’une partie de ceux qui peuplent la haute administration. Un peu à la manière du système américain.
R&N : Et d’un point de vue législatif ?
Robert Ménard : Je crois qu’il va falloir, dans un premier temps, diriger ce pays par ordonnance. Vous avez vu l’hystérie médiatique entre les deux tours des régionales ? Vous imaginez ce que cela va être entre les deux tours de la présidentielle. Alors si Marine Le Pen l’emporte… Il faudra aller vite et frapper fort !
Le Rouge & Le Noir via Fdsouche.com
Manipulation: Le Temps publie 24 articles anti-Trump en 30 jours.
Ceci est un simple décompte effectué sur la base des articles du Temps qui prétend informer: J'ai bien essayé de chercher des articles favorables à Trump: il n'y en a quasiment aucun. Les articles neutres (traitant de l'avancée de tel ou tel candidat par exemple) ne sont pas pris en compte.
Il s'avère que l'on est face à une propagande impressionnante, à sens unique. Ici, le décompte des articles effectué se base sur 30 jours (du 22 septembre au 21 octobre 2016) alors que le bourrage de crâne dure depuis de nombreux mois, sans discontinuer.
Qu'ils soient à charge, insultants, jouent sur la peur (ce que les journalistes reprochent hypocritement à l'UDC) ou ridiculisent le candidat républicain, nous avons un florilège d'articles qui démontrent l'arrogance journalistique.
Plus encore, c'est un splendide aveu de leur manipulation qui vise à "éduquer la population" afin que leur idéologie politique s'imprègne dans nos esprits, comme si nous n'étions que des gueux à leur service.
Au-delà de ce parti pris répugnant, on peut se demander si ces journalistes connaissent encore le mot "déontologie".
1. Trump sape la légitimité des élections
Par Stéphane Bussard, publié le
Lors du troisième débat présidentiel, le candidat républicain a souligné une nouvelle fois qu’il n’était pas prêt à reconnaître le verdict des urnes. Pour lui, les médias et la corruption du système électoral œuvrent à sa défaite. Son attitude est condamnée tant par les démocrates que par les républicains
2. Trump-l’œil
Par Séverine Saas, publié le
A l’aube de la présidentielle américaine, la chevelure de Donald Trump s’impose comme la tendance la plus poilante de la saison
3. L’éloquente Michelle Obama accable Donald Trump
Par AFP, publié le
La première dame a éreinté jeudi le candidat républicain à la Maison-Blanche, qui se dit victime de «mensonges éhontés»
4. Donald Trump, cet authentique vaurien révélé dans sa lubricité
Par Joëlle Kuntz, publié le
Les femmes et les filles des Etats-Unis ne s’accordent pas sur le projet d’une présidence féminine. Mais elles éloigneront un prédateur de la Maison-Blanche. L’hypocrisie a du bon
5. L’assaut des médias américains pour stopper Donald Trump
Par Stéphane Bussard, publié le
Depuis quelques semaines, les journaux regorgent d’éditoriaux, de chroniques et de tribunes pour dénoncer la démagogie du candidat républicain à la Maison-Blanche. Même des titres très républicains comme l’Arizona Republic appellent à soutenir Hillary Clinton
6. Donald Trump, l’impunité de l’éphémère
Par Stéphane Bussard et Philippe Mottaz, publié le
Le millionnaire a appuyé toute sa campagne sur les réseaux sociaux, persuadant 14 millions d’Américains de lui donner l’investiture d’un parti dont il n’était même pas un élu. Le livre «#Trump» raconte ce rapt viral, l’irruption d’un candidat surprise qui se prépare à être président des Etats-Unis depuis trente ans. Extrait
7. Berzelius Windrip, ancêtre de Donald Trump?
Par André Clavel, publié le
Dans un récit d’anticipation écrit dans les années 1930, Sinclair Lewis met en scène un démagogue américain qui arrive au pouvoir. (...) Son programme? Désinformation (sic!), censure de la presse, propagande, création d’une milice paramilitaire et de camps de détention où seront expédiés les dissidents. (...)
8. Le hara-kiri des démocraties
Par Frédéric Koller, publié le
Donald Trump est un danger pour la démocratie et son image dans le monde
9. Donald Trump refuse de dire qu’il va respecter le résultat de la présidentielle
Par Stéphane Bussard, publié le
Le candidat républicain aurait dû livrer un excellent débat pour renverser la vapeur lors de cette troisième rencontre télévisée. Il n’y est pas parvenu
10. Donald Trump sort la Silicon Valley de son apolitisme
Par Yves Genier, Palo Alto, publié le
Le candidat républicain horrifie l’industrie technologique, qui redoute la fermeture des frontières qu’il préconise. La Silicon Valley aurait beaucoup à perdre s’il était élu: ses subsides, sa ligne directe avec la Maison-Blanche, et jusqu’à sa vision du monde. Reportage
11. Le «New York Times» publie le témoignage de femmes harcelées par Donald Trump
Par AFP, publié le
Plusieurs femmes ont accusé mercredi Donald Trump de harcèlement sexuel, un nouveau coup dur pour le candidat républicain en difficulté dans la course à la Maison-Blanche même s’il dément. (Nd Christian Hofer: On appréciera le fait que le journaliste se moque éperdument de la présomption d'innocence.)
12. Donald Trump ferait bondir le franc, Hillary Clinton l’affaiblirait
Par Mathilde Farine, publié le
Dans une étude, UBS étudie l’impact de la victoire de l’un ou l’autre candidat à l’élection présidentielle américaine pour l’économie suisse. Elle en conclut, comme d’autres économistes, que celle-ci s’en tirerait mieux avec une victoire démocrate. (Nd Christian Hofer: En clair, pour le bien de notre pays, il faudrait une victoire de Hillary Clinton.)
13. Avec Donald Trump, les républicains craignent une déconfiture au Congrès
Par Valérie de Graffenried, publié le
Outré par les propos du candidat sur les femmes, Paul Ryan, le président républicain de la Chambre des représentants, se détourne de Donald Trump et se concentre sur les élections législatives. Il craint que les républicains ne perdent la majorité au Congrès
14. Coup dur pour Donald Trump, abandonné par le patron des républicains
Par AFP, publié le
«Ecœuré» par les propos dégradants tenus par Donald Trump, le président républicain de la Chambre des représentants Paul Ryan coupe tout lien avec le candidat, se consacrant désormais au sauvetage du Congrès
15. Donald Trump dit vouloir jeter Hillary Clinton en prison s’il est élu
Par Stéphane Bussard, publié le
Le second débat présidentiel s’est déroulé dimanche dans un climat extraordinairement tendu. Donald Trump a fait mieux que prévu après trois jours de chaos provoqué par une vidéo compromettante. Mais Hillary Clinton a montré une attitude plus présidentielle
16. Le coup peut-être fatal asséné par Michelle Obama à Donald Trump
Par Stéphane Bussard, publié le
La First Lady a tenu jeudi à Manchester dans le New Hampshire un discours d’une extraordinaire puissance qui restera sans doute dans l’histoire (sic!) comme un moment crucial de la présidentielle 2016
17. Donald Trump, Marine Le Pen: l’Occident au bord du basculement
Par Joschka Fischer, publié le
L’ancien ministre allemand des affaires étrangères Joschka Fischer dresse un constat pessimiste de la montée des nationalismes en Europe et aux Etats-Unis
18. Donald Trump fait plonger le Parti républicain dans une crise sans précédent
Par Stéphane Bussard, publié le
La diffusion vendredi d’une vidéo montrant le candidat républicain à la Maison-Blanche tenir des propos qui en font, selon les plus critiques, le profil type du «prédateur» et de l’abuseur sexuel n’en finit pas de faire des remous. Une quarantaine de républicains ont retiré leur soutien au candidat et certains lui demandent même d’abandonner la course à la Maison-Blanche
19. La fondation et les impôts de Donald Trump épinglés
Par AFP, publié le
Une nouvelle affaire éclabousse le candidat. Mal enregistrée auprès des autorités, sa fondation pourrait avoir été utilisée à des fins personnelles. Il n’a plus le droit de collecter des fonds à New York
20. Donald Trump pourrait avoir évité de payer des impôts pendant 18 ans
Par Le Temps/AFP, publié le
Le «New York Times» s'est penché sur les déclarations du candidat républicain qui multiplie les casseroles et conclut une semaine désastreuse pour sa campagne
21. Donald Trump est accusé d’avoir violé l’embargo avec Cuba
Par Julie Conti, publié le
L’hebdomadaire «Newsweek» publie une enquête affirmant que le candidat à la présidentielle a fait des affaires avec Cuba en 1999. Alors que c’était une pratique illégale, et qu’il clamait son anticastrisme
22. Paul Krugman: «Avec Trump, la démocratie pourrait se défaire assez vite»
Par Frédéric Koller, publié le
Pour l’économiste américain Paul Krugman, la présidence de Barack Obama a permis d’inverser la révolution néolibérale engagée par Ronald Reagan. Il craint à présent l’élection à la Maison-Blanche d’un homme dont le moteur électoral est le racisme et qui pourrait mettre en danger la démocratie
23. En cas de victoire, Trump serait le «Mussolini américain», juge l’écrivain Douglas Kennedy
Par AFP, publié le
Le romancier américain Douglas Kennedy estime que le phénomène Donald Trump est significatif de «la montée de l’extrême droite partout dans le monde»
24. Michelle Obama, la dignité démocratique
Par Stéphane Bussard, publié le
Dans un discours qui fera date, la First Lady a dénoncé le comportement de Donald Trump avec les femmes. Acculé, le candidat républicain joue l’une de ses dernières cartes: la victimisation
France – La presse écrite se meurt
Michel Garroté - La socialiste Audrey Azoulay, Ministre française de la Culture et de la Communication, a annoncé une « mesure nouvelle » à l’Agence France Presse (AFP) devant l’Assemblée Nationale. En 2017, le soutien de l'Etat à l’AFP passe de 127,5 millions d'euros en 2016 à 132,5 millions d’euros en 2017, donc, 5 millions d’euros supplémentaires.
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Si on y ajoute les abonnements que l’Etat prend pour son propre compte (dans les ministères etc.), on passe ainsi, effectivement, au soutien de 132,5 millions d’euros susmentionné à l'officine gauchiste AFP, avec l'argent des contribuables qui apprécieront. Pendant ce temps, la presse écrite française -- bien que subventionnée par l'Etat (et donc par les Français) -- se meurt.
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(Extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En effet, à de rares exceptions près, la presse écrite a de nouveau vu ses ventes baisser au premier semestre, selon les derniers chiffres de l'ACPM. La presse quotidienne nationale a vu ses ventes diminuer de -2,3% sur les 7 premiers mois de l'année, davantage que la baisse de 1,4% sur l'ensemble de 2015. Concurrencés par l'info gratuite sur internet, pénalisés par les fermetures de kiosques, la plupart des titres ont subi une baisse de leurs ventes papier, que la hausse des ventes numériques n'a pas suffit à compenser.
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Le quotidien le plus touché est de loin "Libération" (groupe SFR Média) dont les ventes ont chuté de 21,5%, à 73.506 exemplaires en moyenne par jour, mais à comparer à un début 2015 marqué par les attentats de janvier où ses ventes avaient fortement augmenté. Libération a vu ses ventes en kiosques et ses abonnements s'éroder depuis le début de l'année et ses ventes numériques stagner.
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Sont également en baisse Le Parisien/Aujourd'hui en France, à -4,9% (341.000 exemplaires quotidiens en cumulé dont 209.000 pour Le Parisien), Le Figaro (-2,8%, 307.000 ex.), Le Monde (-1,8%, 267.000 ex.) et La Croix (-0,4%, 93.000 ex). Seuls titres en hausse, Les Echos (+1,2% à 127.000) et L'Equipe (+5% à 228.000). Dans la presse magazine, au premier semestre (comparé au 1er semestre 2015) c'est L'Express (groupe SFR Média) qui souffre le plus (-21%), avec des ventes en kiosque et des abonnements qui ont dégringolé malgré une nouvelle formule alors que les ventes numériques restent très faibles.
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Les news magazines sont également en difficulté, à l'instar de Marianne (-12%) mais aussi du Point (-8%) et, sur le même créneau, du Journal du Dimanche qui est en recul de 9% (L'Obs n'a pas encore transmis ses chiffres). Seuls quelques titres sont en hausse : Valeurs Actuelles (+5%) et Challenges (+3%). Dans la presse people, Public chute de 14% et Closer recule de 7%, tandis que Voici, VSD et Gala limitent la casse avec des reculs de 3 à 5%.
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Dans la presse quotidienne régionale, les 67 titres recensés sont tous en recul, entre -0,5% et -9% sur un an (entre juillet 2015 et juin 2016). Le leader, Ouest France, a vu ses ventes baisser de 2,3% sur un an, à 688.000 exemplaires, Sud Ouest de -3,6%, La Voix du Nord de 4,6% et Le Parisien de -6% (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/la-presse-papier-continue-de-s-etioler_1833297.html
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Réflexions sur la déformation médiatique
Nous vivons encore un de ces moments de tourmente ou la violence des émotions tend à prendre le pas sur la réflexion.
C'est maintenant, plus que jamais lorsque nous subissons un état de choc que nous devons redoubler de vigilance face aux manipulations possibles des médias volontaires ou non.
Il nous faut prendre le recul nécessaire, nous détacher de l’immédiateté et tenter, je dis bien tenter de regarder au dessus du troupeau.
Ces journalistes qui s’évertuent à nier le réel…
Qui nie l’évidence n’inspire pas franchement confiance.
Comment endiguer la montée de l’extrême droite ? Telle est la question angoissante, lancinante, inextricable qui vient et revient, comme la marée, dans tous les débats politiques de la grande presse française, et maintenant européenne. On se gratte le menton, on conjecture, on échafaude : jouer de la flûte traversière, sauter à l’élastique, mimer « le papa pingouin » ? Et simultanément, même, si cela pouvait fonctionner.
Parfois, pourtant, il s’agit moins de faire que de ne pas faire.
de Gabrielle Cluzel
LA PRESSE
Par Kevin Grangier, secrétaire général de l’UDC Vaud
La crise migratoire sans précédent que subit tout notre continent impose aux Etats européens et donc à la Suisse des défis titanesques en matière de scolarisation, intégration, emplois, aides sociales, retraites. Que faire des millions de personnes qui arrivent ? La politique en vigueur à Berne consiste à offrir un refuge à chaque personne qui se présente, menaçant ainsi les équilibres – parfois précaires – par la prise en charge soudaine et pérenne d’un nombre très élevé d’individus. De quelle manière les autorités élues envisagent-elles la gestion de cette situation ? Pas un seul journal ne semble s’y intéresser. Aucune question critique n’est posée à l’endroit de Mme Sommaruga et de ses soutiens.
Passé le choc des images et des reportages sur la misère des migrants qui tentent de rejoindre l’Europe au péril de leur vie, vient maintenant le temps de chiffrer le coût et les conséquences de la prise en charge de la politique d’accueil des migrants que les Etats européens ont toléré sans opposer de résistance. Près de 1'500'000 personnes sont venues illégalement en Europe depuis janvier 2015 et ceci avec la bénédiction des médias. Pourquoi cette immigration illégale est-t-elle tolérée ? Comment expliquer l’impuissance de l’UE à résoudre cette crise ? Les grands médias de notre continent n’ont pas remis en question cette politique.
Bien sûr, la presse relève les faits divers. Elle a informé que des terroristes de Paris et Bruxelles avaient pu s’infiltrer en Europe en profitant de la politique d’accueil généreuse. Bien sûr, elle a rapporté que des quartiers entiers de grandes villes européennes sont devenus des ghettos islamisés dans lesquels règnent la charia et la loi coranique. Mais y a-t-il eu un seul journaliste qui est allé à l’encontre des autorités socialistes qui ont permis entre 1992 et 2012 – par tolérance naïve – à ces ghettos de se constituer sans entrave et de devenir des zones de non droit en moins de dix ans ?
Plus près de nous, 20 Minutes a relevé hier qu’à Bâle-Campagne, des établissements scolaires permettent aux élèves musulmans de déroger au devoir de saluer leur enseignant en raison de leur foi. A Genève, Le Matin informait récemment que les horaires d’un établissement scolaire voisin de la mosquée étaient adaptés pour éviter d’heurter la sensibilité des fidèles. En France voisine des revendications islamiques sont de fait appliquées dans des établissements scolaires au mépris de la sacro-sainte laïcité de la République, selon Le Matin de ce jour.
La presse informe mais n’ose pas interroger les autorités politiques sur leur responsabilité dans la descente aux enfers que subit notre continent. Pas un journaliste pour remettre en question le droit du sol qui permet à un enfant né en France ou en Belgique d’obtenir la citoyenneté française ou belge, donc d’être un ressortissant UE et de pouvoir jouir de la libre circulation des personnes avec la Suisse notamment. Pas un journaliste ne critique la politique actuelle du Conseil fédéral qui s’est aligné sur les directives européennes sans se demander si cette dernière était soutenable financièrement et socialement. Près de 40'000 demandes d’asile ont été déposées en Suisse en 2015 alors que 23'000 avait été déposées en 2014 et 21'000 en 2013. Comment financer cette dérive politique ? Quelles sont les sacrifices et qui va en faire les frais ?
Pour répondre, le Conseil fédéral propose une réforme – celle qui sera soumise au vote des Suisses le 5 juin prochain – qui lui permet de réquisitionner des infrastructures communales ou cantonales, voir privées, afin de loger les migrants. Aucune question critique de la part de la presse à ce sujet. Aucun journaliste ne demande non plus comment les autorités fédérales, cantonales et communales vont faire face à l’analphabétisme dans les écoles, à la sécurité et à l’hygiène de l’espace public, aux coûts sociaux que représente la prise en charge financière des réfugiés. Qui va payer ? Les contribuables via une augmentation d’impôts ? Ou alors va-t-on renoncer à des investissements ? Ou alors va-t-on diminuer des prestations ailleurs, comme par exemple dans l’agriculture ou la sécurité ? Ou alors va-t-on diminuer les rentes ou les indemnités ? Et si on commençait par abolir les subventions aux artistes et acteurs culturels prompts à nous moraliser en profitant de leur notoriété pour nous rappeler que la Suisse a le devoir de prendre encore plus de migrants et que ceux qui s’y opposent ne sont que de sales fascistes ?
Personne dans les grandes rédactions ne se demande même pourquoi et au nom de quoi tolérons-nous les migrants illégaux qui déferlent en Europe. Comment se fait-il que l’Arabie Saoudite refuse l’asile à des arabo-musulmans fuyant la Syrie sans que les pays européens s’en offusquent. A-t-on vu ou entendu un journaliste demander à François Hollande, Angela Merkel ou Simonetta Sommaruga leur avis à ce sujet ? Si un journal enquêtait, peut-être mettrait-il en lumière l’inféodation des démocraties occidentales - gardiennes des Droits de l’Homme - aux salafistes de La Mecque et Médine. Peut-être pourrait-on apprendre que les milliards d’euros de chiffres d’affaires réalisés en Europe par les Saoudiens permettent de financer l’Etat islamique.
Alors que la film Spotlight – qui relate les enquêtes journalistiques ayant permis de confondre les coupables d’un vaste réseau pédophile protégé par le clergé catholique à Boston – est diffusé en Suisse romande et que la presse suisse semble fière d’avoir contribué à la vaste enquête internationale sur le financement obscure de célébrités via des sociétés écrans installés à Panama, il faut l’encourager à user de son droit d’investiguer et d’enquêter sur l’action des responsables politiques; il faut que la presse critique les autorités et qu’elle réclame des comptes. Les journalistes ne doivent pas seulement se contenter des informations fournies mais ils doivent aller plus loin, ils doivent confronter les responsables aux conséquences de leurs décisions.
En démocratie, la presse joue un rôle central. Etre critique contre l’action de ceux qui ont le pouvoir politique est un devoir pour chaque journaliste.
Avec nos meilleures salutations
Secrétariat général de l’UDC du canton de Vaud
Kevin Grangier
Secrétaire général
Agressions de Cologne : 73 inculpés, dont « une large majorité » de migrants, malgré les mensonges de certaines presses
La police allemande a déjà inculpé 73 suspects soupçonnés de vols ou d’agressions à l’encontre de femmes se trouvant aux alentours de la gare de Cologne durant la nuit du 31 décembre 2015.
Le procureur de la ville, Ulrich Bremmer, a indiqué lundi 15 février à la Deutsche Presse Agentur qu’il s’agissait dans « une large majorité » de demandeurs d’asile ou d’individus entrés illégalement en Allemagne.
Sans entrer dans les détails, M. Bremmer a ajouté que, parmi les deux groupes les plus représentés, figuraient 30 ressortissants du Maroc et 27 de l’Algérie, rapporte l’agence Associated Press. Trois individus allemands ont également fait l’objet de ces inculpations, précise-t-on, tout comme des citoyens en provenance d’Irak, de Syrie, de Tunisie de Libye, d’Iran et du Monténégro.
La descente aux enfers de la presse allemande
Les citoyens se détournent non seulement des éditions papier, mais aussi des sites. Ce qui se passe en Allemagne est énorme.
Suite sur Bd Voltaire
Uli Windisch : Critique de la presse et des élites / ASIN 21.11.2015 – Genève
Auteur de la vidéo : Bernard Migy que nous remercions chaleureusement
Le gouvernement veut priver Valeurs actuelles et Minute d’aides à la presse
"Charlie Hebdo, Le Monde diplomatique, Society ou encore Le 1 : ces titres ne touchent pas de fonds publics au titre des aides au pluralisme de la presse, contrairement à leurs confrères des quotidiens L'Humanité, La Croix ou Libération. Une anomalie pour Fleur Pellerin, qui a lancé une réforme destinée à élargir l'attribution de ces subsides, qui représentaient un total de 9 millions d'euros en 2014. Mais la ministre de la Culture veut filtrer. Pas question d'être accusée de financer des hebdomadaires comme le très droitier Valeurs actuelles ou l'extrémiste Rivarol.
Pour cela, Fleur Pellerin a un plan. Elle l'a livré succinctement le 2 novembre, au détour d'une intervention devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, comme l'a relevé la Correspondance de la presse. Evoquant l'extension des aides au pluralisme aux périodiques, Fleur Pellerin a indiqué que cette réforme serait "mise en œuvre avec une condition qui est l'absence de condamnation pénale pour incitation à la haine raciale" - contacté pour des précisions, son cabinet n'a pas encore répondu à nos sollicitations (...)
Parmi les titres visés par cette mesure, on trouve d'abord Valeurs actuelles, connu pour ses couvertures controversées. Le patron de l'hebdomadaire, Yves de Kerdrel, a été condamné en mars dernier à 3.000 euros d'amende pour "provocation à la discrimination, à la haine ou la violence" et pour diffamation. En cause, une couverture d'août 2013 sobrement intitulée : "Roms : l'overdose".
Contacté par Marianne, Yves de Kerdrel ne se dit "pas surpris" par la décision de Fleur Pellerin. "C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République qu'un gouvernement s'attaque à la presse de manière aussi frontale", tempête-t-il, affirmant que "la liberté d'expression est menacée en France" (...)
Autre titre dans le collimateur : l'hebdomadaire d'extrême droite Minute. Sa condamnation à 10.000 euros d'amende pour "injure à caractère racial" a été confirmé par la cour d'appel de Paris en septembre, après sa couverture de novembre 2013 comparant Christiane Taubira à un singe (...)"
Pour vous abonner à Minute, c'est ici. pour Valeurs actuelles, c'est ici.
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Menaces jihadistes · Un journal turc sous protection policière
La police turque a renforcé la protection autour du siège du journal d'opposition Cumhuriyet à Istanbul après avoir reçu des menaces d'attentat jihadiste.
LCN
Extrait de: Source et auteur
La liberté de la presse s’effondre dans le monde selon RSF
Le nouveau classement de la liberté de la presse dans le monde par RSF vient de sortir. La conclusion de ...
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Revue de presse internationale, désinformation locale
Les élections fédérales du 18 octobre ont eu lieu dimanche dernier, comme chacun sait. Les médias étrangers ne sont pas tendres avec la Suisse. Citons par exemple ce qu'en rapporte la RTS, dont le chapeau de l'article donne le ton:
De manière générale, la presse étrangère est moins surprise par le résultat de l'UDC que par son ampleur. Certains rappellent que la Suisse n'est que peu concernée par la crise migratoire.
Les médias étrangers s'attendaient donc à une victoire de l'UDC (même si les sondages donnaient la plus grande marge de progression au PLR) et "certains" rappellent que la Suisse n'est que "peu concernée" par la crise migratoire. Apparemment, ces gens-là n'ont semble-t-il jamais entendu le vieil adage "gouverner c'est prévoir". Les médias francophones confirment cette position:
En France, Le Monde titre sur la confirmation de la "poussée de la droite populiste", alors que le Figaro parle d'une "progression spectaculaire" des démocrates du centre. Le journal donne la parole à la candidate socialiste Rebecca Ruiz pour qui "les gens ont voté guidés par la peur".
Libération met en relation la centralité de la question de l'immigration durant la campagne électorale et le fait que pour le moment "la Suisse a été épargnée par la vague de migrants qui arrivent en Europe".
Diable. Les Suisses auraient voté sur des problèmes imaginaires qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Zoom sur la presse étrangère
En allant voir les articles en détail, la sentence est confirmée. Le Figaro, un des plus modérés sur le parti UDC de la "droite populiste", publie un texte de l'AFP retouché par la rédaction, incluant l'inévitable commentaire d'une haut gradée de l'Armée du Bien:
"Les gens ont voté guidés par la peur", selon une candidate socialiste, Rebecca Ruiz, ajoutant que le thème des réfugiés et de l'immigration, favori de l'UDC, avait été "malheureusement très dominant dans la campagne".
Eh oui, que voulez-vous, les médias ont un peu parlé de la crise des réfugiés ces derniers jours, c'est ballot, il aurait peut-être fallu attendre le 19 octobre pour évoquer le sujet et ne pas nuire aux chances électorales des socialistes?
L'article est d'ailleurs involontairement comique en évoquant un "système complexe de proportionnelle" pour expliquer le "décalage" entre le score de l'UDC (29,5% de l'électorat) et sa représentation au Conseil National - 65 sièges au lieu des 59 mathématiques. Repensant à la représentativité de leur propre assemblée législative vis-à-vis du Front National, les Français apprécieront!
Du côté de Libération, on fait dans le convenu ; l'article explique le succès de l'UDC par ses affiches provocatrices (sachant que l'électeur de droite, particulièrement stupide, ne vote que pour l'affiche qu'il voit le plus souvent). Mais comme le texte du quotidien de gauche n'est qu'une reprise banale d'agence de presse, ne nous attardons pas outre mesure.
Karl Marx, Rosa Luxembourg, Friedrich Engels: l'affiche des jeunes socialistes genevois
annonçait pourtant la couleur. Pourquoi n'a-t-elle pas séduit l'électorat?
(cliquez pour agrandir)
A tout seigneur tout honneur, concluons avec Le Monde, qui lui aussi regrette la "poussée" de la "droite populiste" - pardon, ai-je dit populiste? On trouve encore mieux dans le texte:
...le parti d’extrême droite Union démocratique du centre (UDC)...
Le "journal de référence" n'a pas osé le terme néo-nazi mais le cœur y était. Suit le commentaire obligatoire d'une autre perdante de gauche, Mme Thorens des Verts:
Les Verts et les Verts libéraux subissent de leur côté une défaite cuisante en perdant respectivement 5 et 6 sièges au Conseil national. La coprésidente des Verts suisses, Adèle Thorens Goumaz, se dit « inquiète, car c’est le prochain Parlement qui devra voter la stratégie énergétique du pays… ».
Fermez le ban.
Une sous-traitance bien pratique
On pourrait s'amuser des imprécisions de la presse étrangère lorsqu'elle parle de la Suisse. La même presse qui étale en permanence sa grande connaissance des dossiers face au bas peuple incapable de s'informer... Mais derrière les approximations l'hostilité envers l'UDC est palpable.
La plupart des articles ne sont que des reprises à peine retouchées de dépêches publiées par des agences de presse. Ce n'est d'ailleurs pas une excuse, car l'agence de presse dispose de journalistes permanents sur place, théoriquement capables de fournir une information locale exacte sans tomber dans des préjugés entretenus depuis l'extérieur. Le moins que l'on puisse dire est que le résultat n'est pas au rendez-vous.
Des trois articles des principaux quotidiens français, seul l'un d'eux est signé, celui du Monde, par "Marie Maurisse (Genève, correspondance, avec AFP)". C'est aussi le seul à oser qualifier l'UDC de parti d'extrême-droite, l'accusation la plus exagérée de tous ces compte-rendus électoraux.
D'après sa page LinkedIn, Marie Maurisse est française, correspondante au Monde, et en Suisse depuis 2008. Cela fait donc sept ans qu'elle pratique le pays. La journaliste dispose d'un site personnel rarement mis à jour mais dont les articles permettent de se faire une idée des thèmes de prédilection de la jeune femme ; après un rapide survol nous trouvons pêle-mêle:
- La Suisse, coffre-fort du dictateur érythréen
- Trois raffineries suisses fondent pour l’or des cartels de la drogue colombiens
- Cette Suisse qui craint l’invasion
- La Suisse raffine l’or illégal de Madre de Dios
- Corée du Nord : «Kim Jong-un a caché plus de 3 milliards de dollars en Suisse»
- « Les capitaux français ont grandement profité à la place financière suisse »
- Suisse: femmes enceintes, au boulot !
Et ainsi de suite... Marie Maurisse est aussi passée par Le Matin Dimanche, une autre officine médiatique romande fièrement anti-UDC, à l'instar de l'Hebdo ou du Temps.
A ce qu'il semble, le qualificatif d'extrême-droite employé à l'encontre de l'UDC helvétique par Le Monde n'a rien d'un accident.
Retour à l'envoyeur
Comment critiquer une élection sans déchirer les derniers lambeaux d'intégrité dont même le plus engagé des éditorialistes cherche à se parer? Comment, sans se dévoiler, dire du mal de ces citoyens qui ont si piètrement voté?
La Revue de presse internationale est un outil parfait pour cela. Au nom de l'information, les médias internationaux rendent compte de l'actualité helvétique et se servent de leurs relais locaux dans ce but - des journalistes professionnels, installés dans le pays, fréquemment engagés idéologiquement, et qui n'hésitent pas à livrer leur interprétation toute particulière des événements.
Une fois publiés dans la presse étrangère, ces mêmes articles reviennent au pays et servent à vilipender le citoyen: "à cause de votre vote, regardez ce qu'on dit de nous à l'étranger!"
Combien de gens réalisent-ils que "la voix de l'étranger" a une source tout à fait locale? Il suffit d'une toute petite coterie de journalistes pour obtenir des textes biaisés à souhait qui seront repris, échangés, cités, rassemblés comme lorsqu'on jette un caillou dans une mare et que les vaguelettes se propagent, reviennent et s'entrechoquent longuement après que la pierre a été avalée par les eaux.
Cela ne pourrait évidemment se faire sans complicité ; de la part des rédactions étrangères qui acceptent ces textes avec complaisance pour en faire des nouvelles officielles, mais surtout d'autres journalistes locaux qui se contentent ensuite de faire des synthèses aux titres outranciers pour ensuite culpabiliser le citoyen.
Et la boucle est bouclée.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 23 octobre 2015