Cenator : Les notes à l’école, c’est un problème qui froisse les gauchistes depuis longtemps, car elles vont à l’encontre de la religion de l’égalitarisme. Il suffirait alors de les supprimer et les élèves seront tous égaux. Nous avons appris qu’à Genève 50% des élèves n’ont plus du tout d’origine suisse, et à Lausanne la proportion est certainement encore plus élevée. Ces classes métissées rassemblent des enfants provenant de milieux socioculturels si disparates qu’il n’est plus possible de cuire une soupe potable dans un tel melting pot.
Les uns acquièrent la lecture et le calcul sans difficulté, apprennent hors école à jouer d’un instrument de musique, etc., et sont encadrés par leurs parents dans leur développement mental et leur épanouissement personnel.
D’autres parents, venant de cultures incompatibles avec la nôtre, pour parler pudiquement, continuent à élever leurs enfants selon les normes de leurs pays d’origine. Les uns vont de toute évidence faire des études supérieures ou exercer un métier avec passion et seront des adultes équilibrés et accomplis. Les autres seront à la traîne, ils présenteront à cause de ce décalage de plus en plus de problèmes de comportement, d’absences scolaires, de redoublement, et prendront un retard toujours plus difficile à combler par rapport aux bons élèves.
Face à ce problème, insoluble pour un marxiste qui a par essence de la peine avec la réalité, la solution qui s’impose est de supprimer les notes pour rendre le monde plus juste.
Seulement voilà, la vie est terriblement injuste car inégalitaire. Il y a des beaux et des laids, des petits et des grands, des stupides et des intelligents, etc. Être né dans une famille saine qui a des valeurs justes à transmettre, qui prend soin de l’éducation et du développement de ses enfants, va toujours avantager ceux qui viennent d’un milieu « défavorisé ».
Apprendre à gérer cette réalité depuis le tout jeune âge est une des bases indispensables de la vie. Refuser cette loi crée au pire des personnes atteintes de troubles de la personnalité, au mieux des névrosés complexés, et de ces deux groupes va se former la masse des décervelés manipulables qui se rueront dans toutes les causes du marxisme culturel croyant pouvoir réparer l'injustice du monde.
Des notes scolaires permettent de dire aux enfants défavorisés qu’en se challengeant, ils peuvent surmonter la fatalité et défier leur destin malgré tout. Ces enfants deviendront alors des adultes solides qui refuseront de dépenser leur énergie à envier les mieux lotis.
La Suisse romande a laissé les marxistes prendre le pouvoir dans l’enseignement de A à Z.
L'enseignement, le système juridique et les médias sont totalement noyautés par l'idéologie du marxisme culturel. L'enseignement est un de ces volets les plus importants où ces forces agissent contre la Suisse démocratique et prospère.
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Rappel : Cesla Amarelle est une conseillère d’État vaudoise socialiste, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC).
Elle est née à Montevideo, en Uruguay. Le prénom « Cesla » est donné par ses parents, militants de gauche, comme acronyme de « Communauté des États socialistes latino-américains »..
Fuyant la dictature, ses parents viennent travailler pour des organisations internationales à Genève. (source)
Comme tous les sujets qui touchent à la vie politique, la notation des élèves est également relatée de manière biaisée par Wikipedia/Wikidébats (voir l'article Wikipedia orientée). Le nombre des arguments contre les notes dépasse largement le nombre des arguments en faveur de celles-ci :
source : https://wikidebats.org/wiki/Faut-il_supprimer_les_notes_à_l%27école_%3F
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Un grand projet de refonte du système d’évaluation des élèves vaudois est prévu d’ici à 2022. Non consulté puisque la loi n’est pas modifiée, le PLR critique cette nouvelle direction.
De nombreuses voix, d’élèves comme d’enseignants, s‘élevaient depuis des années pour dénoncer un système de notes trop dense et trop quantitatif dans l’école vaudoise. Mardi, la Conseillère d’Etat en charge de l’éducation a annoncé une réforme de ce système. «L’objectif est de se concentrer sur la qualité des évaluations et non plus sur leur quantité», décrit-elle dans «Le Temps». Moins de tests (ou TS), fin des Épreuves cantonales de référence (ECR) dès la 10e année Harmos, allègement du poids de l’examen de certificat de fin de scolarité obligatoire: les mesures annoncées sont conséquentes.
De quoi faire grincer des dents le PLR, ajoute «24 heures». Pour le parti, qui s’en émeut dans un communiqué de presse mercredi, il s’agit d’un «virage dogmatique à 180 degrés» faisant craindre que la ministre veuille «sonner la fin de la paix scolaire» en vigueur depuis la votation sur la Loi sur l’enseignement obligatoire (LEO) en 2012. Pour les libéraux-radicaux, cette annonce rouvre le débat sur les notes et sur le système de progression de l’élève.
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article complet: https://www.20min.ch/fr/story/cesla-amarelle-veut-moins-de-notes-le-plr-grince-des-dents-399321979268
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voir aussi: Evaluations allégées pour les élèves vaudois
extrait: [...] Le DFJC entend poursuivre ses «grands chantiers», dont la pertinence s’est retrouvée renforcée à ses yeux par cette période de crise, comme la revalorisation de la formation professionnelle, le renforcement de l’éducation numérique (dont la première phase du projet a reçu le soutien du Grand Conseil fin 2019 sous la forme d’un crédit d’investissement de 30 millions de francs sur trois ans) et le concept 360 visant à une école plus inclusive. [...]
[...] «La pandémie ne pose pas seulement la question de la réactivité de l’école face à la crise. C’est un bouleversement puissant, un changement de paradigme, au même titre que l’urgence climatique, qui implique de remettre en question certaines de nos habitudes, et d’aller plus loin», plaide encore Cesla Amarelle. [...]
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Serait-ce le moment de repenser l’évaluation à l’école? Raphaël Pasquini revient sur la problématique des Épreuves cantonales de référence.
Raphaël Pasquini, 20.06.2019
Le stress qu’engendrent les Épreuves cantonales de référence (ECR) en 8e année chez les élèves («24 heures» du 18 mai 2019) revient sur le devant de la scène: une récente interpellation au Grand Conseil pourrait conduire à faire évoluer leur statut. Ce serait une bonne nouvelle. En effet, outre la pression qu’elles suscitent, on observe que certaines de leurs caractéristiques influencent les pratiques d’évaluation des enseignants au quotidien, d’une manière dommageable.
[...] On constate d’abord le développement d’un effet appelé par la recherche «enseigner pour le test». Les enseignants, soucieux de voir leurs élèves réussir le mieux possible, préparent ces derniers ardemment à l’épreuve, tentant de combler l’hypothétique écart entre ce qu’ils ont enseigné et ce que le test va évaluer. Dans ces situations, l’enseignement se réduit aux contenus supposés de l’épreuve et a donc pour effet de diminuer et d’affaiblir l’apprentissage. Ce surentraînement démotive les élèves et augmente leur anxiété.
[...] L’existence de ces tests, plébiscités voire parfois imposés par des conseils de direction, soutenus par certains enseignants qui y voient un gain de temps, s’appuie sur une croyance forte, très probablement issue des épreuves cantonales: les tests communs traitent tous les élèves de la même manière. Or cette croyance est pédagogiquement erronée. L’égalité de traitement revient à donner à tous les élèves les mêmes enseignements, opportunités d’apprentissage et modalités d’évaluation, elles-mêmes en lien avec ce qui a été enseigné et appris. Ce que les tests communs ne permettent pas.
Enfin, une forme de standardisation des évaluations en classe est en marche, avec l’utilisation de barèmes de notation chaque fois identiques, qui ne tiennent pas compte de la matière évaluée, des élèves, ou de la difficulté du test. Parfois même, les notes sont élaborées par rapport à la moyenne de classe, ce qui, entre autres, pénalise les élèves obtenant un score médian.
Le stress des élèves n’est donc probablement pas dû uniquement aux ECR, mais plutôt à une évaluation omniprésente à forts enjeux dont les fondements pédagogiques sont parfois difficiles à saisir et qui, régulièrement, poursuit d’autres finalités que la certification des apprentissages.[...]
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article complet : https://www.24heures.ch/signatures/reflexions/seraitce-moment-repenser-evaluation-lecole/story/27910214
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Dans la même logique égalitariste et de nivellement par le bas :
Sciences Po a supprimé son concours d'entrée, plus personne n'en parle
Depuis trente ans, les élites françaises ont détruit méthodiquement tout ce qui faisait le génie national, estime Éric Zemmour du Figaro. Le bac est donné à tout le monde et les mentions TB fleurissent à tous les coins de rue ; et Sciences Po supprime son concours écrit, le seul qui assurait, avec l’anonymat, la garantie d’une sélection honnête.
Cela fait trois semaines et déjà plus personne n’en parle. Plus le moindre article, pas la moindre polémique. Frédéric Mion a réussi son (mauvais) coup. Le patron de Sciences Po a supprimé les épreuves écrites de son concours d’entrée et tout le monde s’en moque. Il a expliqué que désormais tous les étudiants de l’école seraient recrutés sur dossier, et tout le monde — ou presque — a gobé son discours lénifiant, mélange de rêve américain (les universités anglo-saxonnes agissent ainsi) et de lutte des classes (il faut lutter contre l’entre-soi). Au moins, lorsque le prédécesseur de Mion, le « disruptif » Richard Descoings, avait imposé la discrimination positive à l’entrée de l’école, il y a quinze ans, la polémique avait été énorme. On s’était étripé au nom de la République, de la méritocratie, de l’égalité des chances.
Cette fois, rien. Ou presque rien. Pourtant, Mion finit le (sale) boulot de Descoings. Le prestige séculaire de l’ancienne École libre des Sciences politiques reposait sur un concours d’entrée fort sélectif, et en particulier une épreuve écrite d’histoire exigeante. La renommée de toutes les grandes écoles françaises, de l’X à l’ENA, était fondée sur le même patron. Qui lui-même reposait sur un enseignement secondaire de haut niveau. C’était la vraie différence avec le modèle anglo-saxon.
Tous les thuriféraires du modèle anglo-saxon font semblant de ne pas voir que l’extraordinaire renommée des universités américaines tient avant tout à leurs moyens financiers énormes qui leur permettent de payer les meilleurs profs du monde et d’attirer les meilleurs étudiants du monde entier.
Depuis trente ans, les élites françaises ont détruit méthodiquement tout ce qui faisait le génie national.
Le secondaire est d’une rare médiocrité ; le bac est donné à tout le monde et les mentions TB fleurissent à tous les coins de rue ; et Sciences Po supprime son concours écrit, le seul qui assurait, avec l’anonymat, la garantie d’une sélection honnête.
Désormais seront privilégiées non la culture et le travail, et l’intelligence du candidat, mais les valeurs que l’école veut promouvoir : altruisme, générosité, énergie. Bref, Mion veut des étudiants à sa main, soumis à son idéologie bien-pensante. Il veut pouvoir prendre tous les élèves de banlieue qu’il souhaite puisque ceux-ci s’obstinent à ne pas avoir le niveau scolaire de l’épreuve écrite. Entre le mérite personnel et l’endoctrinement idéologique, la direction de Sciences Po a choisi. Tout cela au nom de la République qu’on renie et de la méritocratie qu’on méprise.
Le nihilisme de nos classes dirigeantes est sans limites. Et il se pare de surcroît des atours de la vertu.