Exposé de Céline Amaudruz, Thomas Aeschi, Marcel Dettling, à l’Assemblée des délégués de l’UDC Suisse à Uri

UDC Suisse

Exposé de Céline Amaudruz (GE) à l'Assemblée des délégués de l'UDC Suisse à Uri, 30. mars 2019.

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Le discours de Thomas Aeschi (en allemand)

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Le discours de Marcel Dettling (en allemand)

 

 

Criminalité en Suisse : en baisse, mais plus violente, surtout dans les zones frontalières. « Pas de quoi s’alarmer » pour le Conseil fédéral

Pas question de s'alarmer a précisé le Conseil fédéral qui rappelle que la criminalité a fortement baissé ces dernières années.

Les députés ont débattu mercredi à Berne sur la question urgente de la criminalité en Suisse, particulièrement dans les zones frontalières.

Céline Amaudruz (UDC/GE), qui avait déposé l'interpellation pour ce débat, a notamment donné des exemples récents de femmes agressées. [...]

 

 

L'Etat doit assumer sa tâche principale, à savoir assurer la sécurité des personnes et des biens, a-t-elle ajouté. La Confédération doit, en collaboration avec les cantons, assumer les responsabilités qui sont les siennes en matière de sécurité des frontières.

[...]

20min.ch


A voir : Dans ce reportage de la RTS, vous pouvez apprécier la réponse pleine de mépris de Sommaruga tournant en ridicule la question posée quant à la sécurité des transports de fonds (à 15:00).

https://www.rts.ch/play/tv/temps-present/video/alerte-aux-braqueurs?id=10885811

No Billag: Céline Amaudruz face à Jean-Jacques Lagrange

Oui ou non à «No Billag» Rarement initiative fédérale aura mis le monde des médias au cœur d’une votation populaire. La proposition de supprimer la redevance obligatoire qui apporte trois francs sur quatre à la SSR et à ses chaînes radio-TV et Web aux quatre coins du pays a déclenché des débats passionnés sur plusieurs thématiques: le mode de financement de l’information, le rôle de la SSR dans la culture suisse, le (ou la) mode du «pay per view» (tu paies seulement ce que tu regardes, écoutes, consultes ou lis), l’indépendance des médias et des journalistes et la qualité de leurs produits. Notre premier face-à-face oppose Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC et Jean-Jacques Lagrange, cocréateur de TV Genève et de la TSR. Réponse à une question qui se résume à un oui ou un non le 4 mars :

 Suite

Céline Amaudruz critiquée par l’UDC Adrian Amstutz pour avoir dénoncé des cas de harcèlement sexuel

Mardi, lors de la séance du groupe UDC aux Chambres fédérales, Céline Amaudruz, qui avait dénoncé des cas d'attouchements et de harcèlement a dû faire face aux critiques du Bernois Adrian Amstutz. Cet épisode démontre combien il est difficile pour une victime de dénoncer publiquement des actes.

 

 

Source Via le Facebook du PNS

 

 

 

 

Droit du sol, l’ultime but

A force de persévérance, n'importe qui peut parvenir à déplacer une montagne. A l'évidence, le Parti socialiste a fait sien cet adage chinois au sujet du bradage du passeport suisse. Les camarades reviennent avec un texte visant à octroyer la nationalité suisse à toute personne dont parents et grands-parents pourraient attester de liens avec notre pays.

Sous le titre séducteur "La Suisse doit reconnaitre ses enfants", c'est bien une nouvelle étape en vue du droit du sol tant voulu par la gauche qui nous est proposée. Le texte prévoit la naturalisation facilitée des étrangers de la 3ème génération, à savoir les requérants dont grands-parents et parents peuvent justifier des liens étroits avec notre pays. Comme l'a relevé la conseillère nationale vaudoise Ada Marra, à l'origine du texte, à la tribune du Conseil national le 27 septembre dernier : "Le vrai changement de cette loi, c'est que celui qui demande la naturalisation ne doit plus prouver qu'il est intégré, puisqu'il est considéré comme intégré de facto. En cas de doute, les communes peuvent intervenir par voie de recours".

L'intégration ne serait plus une condition
Exemple pratique, les élèves de Therwil  (BL) qui refusent de serrer la main de leurs enseignantes ont un père établi en Suisse. L'intéressé prêche au sein de la mosquée du Roi Faysal à Bâle, établissement visité par la police à l'heure même où Ada Marra s'exprimait à Berne. Eduqués par pareil personnage, les jeunes gens auront un jour eux-mêmes des enfants qui seront dits de la 3ème génération. On postulera dès lors qu'ils sont intégrés, ce qui leur vaudra le passeport suisse.

Oui, avec cette nouveauté, l'intégration n'est plus une condition préalable mais un présupposé qui n'a pas à être remis en cause.

Perte de nos valeurs
Depuis fort longtemps, la gauche milite pour faire de la naturalisation un simple acte administratif en supprimant une à une les conditions à remplir pour obtenir le passeport suisse. Il s'agit ici d'une nouvelle étape qui s'attaque cette fois au principe d'intégration qui postule que pour être admis au sein de la communauté nationale, il faut y être intégré. C'est loin d'être le cas pour bon nombre de requérants qui défendent une vision de la société diamétralement opposée à notre propre conception du vivre ensemble. Revenons à l'auteure du texte qui évoquait en 2014 le soi-disant terrorisme religieux, ajoutant constater que les mouvements religieux sont des lieux d'intégration.

Soutenir le texte, c'est partager les valeurs d'une femme qui estime que le terrorisme religieux n'existe pas et que les mosquées salafistes sont des lieux d'intégration. Le djihad, la lapidation des femmes adultères, le massacre des homosexuels, des apostats, la burqa, la charia bientôt valeurs helvétiques ?

Non merci, Madame Marra.

Source

 

Suisse: Une commission du National refuse de lier accord de réadmission et visas car contraire à Schengen

Actuellement, la suppression du visa peut être imposée par l'Union européenne avant même la conclusion d'un accord de réadmission entre Berne et le pays concerné, critique la conseillère nationale Céline Amaudruz (UDC/GE). Et de pointer du doigt le risque que la Suisse doive admettre sur son sol des personnes qu'elle n'est pas sûre de pouvoir renvoyer au terme légal de leur séjour.

La majorité de la commission se dit consciente du problème mais il n'est pas question pour elle de remettre en cause les accords de Schengen. Une acceptation de l'initiative contraindrait la Suisse à les dénoncer faute de les appliquer.

La conclusion d'accords de réadmission avec des pays qui ne sont pas démocratiques et dans lesquels on constate des violations des droits de l'homme pourrait en outre être mal interprétée sur le plan politique, fait valoir la commission.

Source

 

 

Par le peuple et pour le peuple. Communiqué UDC

La démocratie directe telle que nous la concevons, qui place le citoyen au sommet de la pyramide décisionnelle, est bien mal en point.

Depuis trop longtemps, le Parlement s'est octroyé la prérogative de revisiter les dispositions constitutionnelles introduites par le biais d'initiatives populaires. On ne sera pas étonné que ces hold-up démocratiques frappent exclusivement les textes déposés par l'UDC, parti qui remporte l'adhésion populaire de plus en plus fréquemment, au grand dam des autres formations. Oubliant qu'il incombe au Parlement de transcrire dans une loi d'application les dispositions constitutionnelles soutenues en votations populaires, les partis s'ingénient à ôter toute force aux textes en question.

On vient de le voir ces jours-ci avec l'application de l'initiative contre l'immigration de masse qui heurte de plein fouet ce que Suisses et Suissesses avaient décidé, ceci simplement pour s'aplatir une nouvelle fois devant Bruxelles. Les adeptes de l'adaptation libre ont évoqué la mise en œuvre du texte de l'UDC pour expliquer cette scandaleuse retraite en rase campagne, faisant mine d'oublier que s'il s'agissait effectivement d'un texte UDC avant la votation, c'est maintenant en revanche une disposition constitutionnelle. Dans la pratique, rien ne changera, la volonté populaire restera lettre morte.

Autre exemple avec l'expulsion des criminels étrangers. Là encore, le monde politique était vent debout contre l'UDC qui souhaitait renvoyer chez eux les délinquants venus d'ailleurs. Frappés par le crime vagabond, la population et les cantons avaient apporté leur soutien au texte, pour la plus grande irritation de la classe politique. Cette dernière n'allait pas tarder à se venger en interprétant de façon audacieuse les dispositions constitutionnelles pourtant claires. La montagne allait cette fois encore accoucher d'une souris avec la notion de cas de rigueur qui permet de renoncer à une expulsion, exceptions qui deviendront très vite la règle comme de bien entendu. Peu satisfaite de voir de quelle manière Parlement et Gouvernement foulent aux pieds la volonté populaire, l'UDC a déposé une seconde initiative visant à faire appliquer la première. Au terme de la campagne, la population a soutenu le texte d'application avec ses dispositions aléatoires. Manifestement, les amis de la délinquance sans frontière sont toujours hostiles à l'idée d'expulser les étrangers qui prennent notre pays pour un terrain de jeu.

On ne sera donc pas surpris que le canton de Genève prenne la tête de la fronde en signalant que l'application de la loi posera d'énormes problèmes, énormes problèmes qui conduiront sans doute à une mise en œuvre aussi légère que possible. On évoque une surcharge des tribunaux qui auront à se pencher sur la question de l'expulsion, ce qui ajoutera à l'asphyxie dont ils sont déjà victimes. Ensuite, c'est au niveau de la population carcérale que le bât blessera, impliquant l'incarcération de nombreux condamnés en attente de départ dans des prisons déjà surchargées.

Manifestement, l'appareil judiciaire explique préventivement pourquoi la loi ne sera appliquée qu'avec retenue compte tenu des problèmes qu'elle cause. Pas un mot bien sûr quant à la sécurité qui sera considérablement améliorée avec le départ des criminels hors sol si d'aventure justice et administration voulaient bien faire ce que le peuple attend d'elles.

Face à tant de désinvolture de la part de nos autorités, souvenons-nous des mots d'Abraham Lincoln dans son discours de Gettysburg qui évoquait le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Prononcés le 19 novembre 1863, ces propos restent d'une étonnante modernité face aux fossoyeurs de la démocratie directe.

Source UDC

Genève, un Conseil d’Etat entre chantage et islamisme

Ce n'est une surprise pour personne, notre canton a pour habitude de se signaler à l'attention du reste du pays par le fait qu'il s'y passe toujours quelque chose qui serait impensable ailleurs. Cette semaine, c'est le gratuit 20Minutes qui nous faisait part de deux exploits du Conseil d'Etat.

Le premier, c'est la tentative de chantage exercée sur le numéro deux de la police Christian Cudré-Mauroux suite aux événements de décembre. Suspendu depuis février, l'homme constitue un fusible rêvé pour ses supérieurs qui souhaitent être exonérés de toute responsabilité dans le saccage de la vielle ville. Monica Bonfanti et surtout son chef Pierre Maudet redoutent comme la peste une éventuelle enquête de la Commission de gestion du Parlement. Pareille démarche serait sans doute de nature à démontrer que le commandant n'a pas démérité et donc mettrait en évidence la culpabilité de celle et celui qui la portent véritablement. Comme le relève Marc Baudat, président du syndicat de police UPCP, si Christian Cudré-Mauroux avait fauté, il eût été révoqué depuis bien longtemps déjà. Hélas, il se trouve qu'il n'y a pas grand-chose à reprocher au haut fonctionnaire, il faut donc procéder différemment. C'est ainsi que le Conseil d'Etat se comporte aujourd'hui en vil maître-chanteur, se livrant à une pratique dont le code pénal suisse résume le principe à son article 156.

Cette affaire est bien une spécificité genevoise où, pour sauver la réputation d'un ministre PLR, on se livre aux plus basses besognes, n'hésitant pas à salir un policier brillant pour lui faire endosser la médiocrité de ses accusateurs.

Bien que déjà bien entachée, la réputation du Conseil d'Etat en prend un autre coup dans les gencives avec l'affaire Hani Ramadan. En effet, le directeur du centre islamique de Genève, promoteur de la lapidation des femmes adultères ou du Sida punition divine a été invité à parler d'islamophobie devant des adolescents dans une classe du Centre de la transition professionnelle.

Surpris par la présence de cet orateur d'un autre âge, de nombreux parents se sont inquiétés et ont signalé la chose au département de l'instruction publique qui souligne par le biais de son porte-parole Pierre Antoine Preti que le directeur du centre islamique est "connu comme prédicateur militant en faveur d'une conception particulière de l'Islam; son intervention unilatérale dans un cadre scolaire n'est pas compatible avec l'approche neutre et scientifique du fait religieux". C'est clair. Mais alors, si l'homme préside un centre qu'il voudrait plus islamiste qu'islamique, comment a-t-il pu s'exprimer sans la moindre contradiction devant des élèves contraints à écouter des sornettes orientées ?

Et bien tout simplement parce qu'une enseignante dont on dit qu'elle a bonne réputation a décidé toute seule, dans son coin, d'inviter le triste idéologue sans en référer le moins du monde à sa hiérarchie. La faute est d'autant plus lourde qu'Hani Ramadan a été exclu des rangs de l'instruction publique en 2003 eu égard au caractère incompatible entre ses fonctions ecclésiastiques et le principe de laïcité. Même s'il n'y a pas photo quant à la responsabilité de l'enseignante, le cas est épineux pour le Conseil d'Etat. Comment désavouer la personne sans être taxé d'islamophobie ? Allez, parions qu'il y aura deux poids, deux mesures !

Céline Amaudruz : Agressions sexuelles à Nouvel-An, l’analyse pertinente de Cesla Amarelle.

Elle nous manquait.

Après sa fameuse sortie sur la personne en danger de mort dans son pays que nous n'avons pas le droit de renvoyer même si c'est un terroriste, Cesla Amarelle avait hélas fait preuve d'une certaine retenue.

Le 11 novembre 2015, elle nous avait tout-de-même proposé son appréciation sur la situation en matière d'asile s'agissant d'un éventuel déclenchement du plan d'urgence prévu par le Conseil fédéral.

Dans sa grande sagesse, l'intéressée nous recommandait de regarder la situation de manière très objective et de voir à quel moment il y aurait lieu de mettre en place des situations d'urgence. Elle ajoutait que pour l'instant on ne savait pas si ces mouvements qui arrivaient de manière importante sur la Suisse orientale allaient se pérenniser. D'une manière générale, rien ne semble indiquer que le flux est sur le point de se tarir et on se réjouit d'entendre cette professeure de droit nous livrer ses prochaines réflexions sur la question.

L'asile la tarabuste pourtant grandement, elle et ses consœurs des Femmes socialistes suisses. Ces dames font savoir dans un communiqué du jour que "L'Europe ne s'est pas réveillée le 1er janvier avec un nouveau problème : le sexisme et la violence sexuelle dans les espaces publics sont malheureusement eux aussi ancrés depuis longtemps dans nos mœurs" et déplorent donc la récupération raciste des agressions survenues à Cologne et d'autres villes européennes. Elles s'appuient pour leur démonstration sur une étude menée au niveau européen montrant que 33% des femmes de plus de 15 ans ont été victimes de violence physique ou sexuelle au moins une fois dans leur vie. Les intéressées n'en restent pas là, accusant les autorités de ne pas prêter toujours une attention suffisante à la sécurité des femmes. Ces dames un peu sur les nerfs évoquent ces viols, ces brimades et ces violences de rue en tous genres commis dans l'espace urbain, en plein jour et à des heures d'affluence. Diantre !

Complètement hors sujet comme d'habitude, ce texte mérite tout de même une lecture attentive. On relève donc que viols, brimades et violences sont régulièrement commis dans l'espace urbain sans la moindre réaction du public. Au vu de cette situation, on peut se demander ce qui peut bien provoquer une telle inaction de la part de notre Ministre de la Justice Simonettta Sommaruga, femme socialiste s'il en est. On s'étonne pareillement que le résultat de cette étude menée en 2014 ne suscite des cris d'orfraies qu'aujourd'hui seulement. N'aurait-il pas été bon de s'indigner immédiatement ou cette étude n'a-t-elle été rendue publique qu'aujourd'hui ?

Les femmes socialistes avouent qu'il n'a pas fallu attendre le 1er janvier pour connaître pareil phénomène. Y aurait-il donc un lien entre le 1er janvier et les faits évoqués ? Pourquoi déplorent-elles une récupération raciste si les auteurs ne sont pas dans leur immense majorité venus d'ailleurs ?

En fait, la réalité est nettement plus simple. Comme le disait un de leurs devanciers, les faits sont têtus et les Femmes socialistes sont bien contraintes de constater que pour l'essentiel, les auteurs nous viennent de pays arabes où la triste coutume du "taharrush gamea" a cour. A ce sujet, la police allemande, aux premières loges, reconnait que ce phénomène d’agressions sexuelles collectives lors de grands rassemblements est tellement répandu dans le monde arabe qu’il existe un terme spécifique pour le désigner.

Confrontées à la vague sans précédent, ces dames inversent comme à leur habitude le rapport auteurs-victimes et font savoir que la chose est déjà bien connue chez nous. On s'étonne qu'une pratique aussi habituelle n'ait de nom qu'en arabe et non en français. Si d'aventure ce que les femmes socialistes dénoncent était aussi fréquent qu'elles le prétendent, nous aurions nous aussi trouvé un vocable pour désigner la chose.

On s'étonne aussi d'apprendre que ces égéries autoproclamées de la condition féminine soutiennent l'idée de donner des cours aux migrants afin de les informer qu'ici, il est d'usage de solliciter l'accord de la personne désirée avant de passer à l'acte. Pourquoi réserver ces cours de respect élémentaire aux seuls migrants si la population autochtone était aussi vile que ces dames le disent ? Il faudrait au contraire astreindre toute la population masculine du pays à ce genre d'initiation.

Pour le reste, on se souvient que les plus violents adversaires de l'initiative pour l'internement des criminels dangereux et non-amendables étaient précisément à chercher dans les rangs du parti socialiste alors que la clientèle visée était constituée pour l'essentiel de délinquants sexuels. Parler de protection des femmes après avoir défendu leurs agresseurs est pour le moins audacieux.

On se rappelle également que lors du dépôt de la motion 09.4017 le 25 novembre 2009 visant à améliorer la protection des femmes battues par le biais du bracelet électronique, on ne trouvait qu'une seule femme socialiste parmi les 65 cosignataires. Etonnant de la part de ces dames que la question préoccupe ces temps-ci. La provenance peut-être ?

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Les étrangers nés en Suisse seront-ils concernés par l’initiative sur les renvois?

Les étrangers nés en Suisse sont-ils une catégorie à part? Et dans le contexte du renvoi des criminels étrangers, initiative sur laquelle les Suisses voteront le 28 février, sont-ils concernés par le texte? Débat entre Céline Amaudruz, conseillère nationale (UDC/GE) et Ada Marra, conseillère nationale (PS/VD).

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Le bâton qui frappe deux fois

Voici quelques passages de l'intervention de Céline Amaudruz lors de l'assemblée des délégués UDC qui s'est tenue samedi 31 octobre à Villeneuve.

Comment peut-on imaginer un instant que les conditions de l’Etat de droit soient à tel point déficientes dans notre pays pour qu’il faille doter de manière systématique tous les requérants d’asile d’un avocat gratuit, payé par les contribuables, alors que les citoyens suisses disposent d’une assistance juridique que sous certaines conditions restrictives ?

Je crois que si la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga avait voulu faire venir en Suisse le plus grand nombre de migrants, elle ne s’y serait pas prise différemment. Seul un référendum permettra de stopper la politique de Simonetta Sommaruga et de la majorité de centre-gauche du parlement.

Personne ne demande de mettre fin à la tradition humanitaire de la Suisse. Mais le peuple suisse ne souhaite pas non plus rendre son pays plus attractif qu’il ne l’est aujourd’hui en continuant à développer son pouvoir d’attraction auprès des immigrants illégaux comme cela est désormais le cas avec la «restructuration» de l’asile votée par une majorité de centre-gauche au Parlement.

C’est également la première fois que l’on fait le choix, sous prétexte d’une accélération des procédures, de recourir à des avocats vivant du business du social, sans imaginer un instant, que ces avocats multiplieront les recours inutiles pour lesquels ils seront rémunérés par les contribuables. Le principe de célérité auquel veulent nous faire croire les partisans de la révision ne repose sur rien. Enfin, l’accélération promise de la procédure n’a de sens que si les décisions de renvoi prononcées sont exécutées immédiatement.

Pour s’attaquer aux problèmes de l’asile, les bases légales actuelles sont suffisantes, sans qu’il soit nécessaire de concevoir une révision prétexte de la loi sur l’asile, dont le seul mérite est de masquer l’absence de volonté du département de Madame Sommaruga à mener une politique d’asile équitable et rigoureuse. Cette révision ne s’attaque absolument pas aux problématiques des requérants non coopératifs, à l’absence de centres spéciaux pour les récalcitrants ou au cas des personnes admises provisoirement.

La Confédération voit les choses en grand en se lançant dans la réalisation de centres d’asile dans le but d’accueillir un nombre illimité de nouveaux arrivants. Pour y parvenir, le Département fédéral de justice et police met sur pied, au mépris de l’autonomie des cantons et des communes, une procédure centraliste d’autorisation de projets où il s’arroge toutes les compétences nécessaires pour autoriser des projets, si besoin en passant par l’expropriation.

Accepter cette modification de loi revient à demander au contribuable d'acquérir avec ses propres deniers le gourdin avec lequel on va le battre deux fois ! Une première fois en finançant l'avocat auquel le requérant aura automatiquement droit ; une seconde fois en réglant les frais d'un séjour prolongé par les bons soins du mandataire.

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