Les criminels étrangers ne doivent pas profiter de l’épidémie corona

Au lieu de remplir leur mandat constitutionnel et protéger les habitants de Suisse contre des criminels étrangers, les autorités judiciaires helvétiques libèrent tout simplement ces individus et leur permettent disparaître dans la nature. C'est en vain que l'UDC a demandé à la Commission des institutions politiques de Conseil national de prolonger la peine des criminels condamnés et de placer sous surveillance les personnes sous le coup d'une décision de renvoi pour éviter qu'elles ne disparaissent. La majorité de la commission a refusé les propositions de l'UDC, préférant donc protéger les malfaiteurs.

Lorsque des étrangers sous le coup d'une décision de renvoi refusent de quitter la Suisse et risquent de disparaître dans la nature, l'Etat peut les placer en détention administrative pour les forcer à sortir du pays. La crise provoquée par le coronavirus empêche actuellement l'exécution de ces décisions de renvoi et, selon les autorités judiciaires, la détention administrative n'est pas applicable si un départ de Suisse est impossible. Le résultat de cette situation légale est que, par exemple, le canton du Berne a dû libérer 14 étrangers ayant fait l'objet d'une décision de renvoi, dont trois individus condamnés pour trafic de drogues. Ces personnes sont donc en liberté et l'autorité part de l'idée qu'elles vont disparaître dans la nature.

Des criminels prennent le large avec la bénédiction de la justice et des autorités
Pour l'UDC, cette décision de la justice est inacceptable et même révoltante. On ne peut tout de même pas admettre que l'Etat renonce à cause de la crise due au Covid-19 à exécuter des jugements prononcés contre des criminels et leur permette de prendre le large, donc de commettre de nouveaux délits, voire des crimes violents.

La conseillère nationale UDC Martina Bircher (AG) a donc proposé à la Commission des institutions politiques du Conseil national d'adresser une motion au Conseil fédéral pour lui demander de recourir au droit d'urgence pour créer une base légale permettant de prolonger la détention administrative de délinquants étrangers majeurs jusqu'à la fin de la situation extraordinaire, mais au maximum pour une durée de six mois. Les autres personnes ayant fait l'objet d'une décision de renvoi et qui sont relâchées doivent être munies d'un lien électronique ou soumises à une obligation de s'annoncer régulièrement pour empêcher qu'ils disparaissent dans la nature. La CIP-CN a rejeté ces idées de l'UDC. La majorité de cette commission donne manifestement plus d'importance aux intérêts des malfaiteurs qu'au droit de la population d'être protégée contre des criminels.

La détresse augmente en Suisse et la CIP-CN veut faire venir encore plus de migrants économiques
Lors de cette même séance la CIP-CN a invité contre la volonté de l'UDC le Conseil fédéral à faire venir encore plus de requérants d'asile des îles grecques alors qu'en Suisse la détresse économique augmente sans cesse. Des milliers de personnes ont perdu leur emploi et sont au bord de la ruine financière à cause la crise provoquée par la pandémie due au coronavirus. Plus de 30% des salariés suisses sont au chômage partiel et les experts annoncent que le taux de chômage pourrait atteindre 7%. C'est dire que la pauvreté et, avec elle, les charges sociales augmenteront massivement en Suisse. Nonobstant cette situation, la majorité de la commission veut faire venir par avion des migrants économiques supplémentaires en provenance de Grèce au lieu d'aider sa propre population – une attitude proprement scandaleuse.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/les-criminels-etrangers-ne-doivent-pas-profiter-de-lepidemie-corona/

La justice neuchâteloise freine les expulsions de criminels étrangers

En vigueur depuis un an, le renvoi automatique des criminels étrangers varie d'un canton à l'autre. A Neuchâtel, plus d'un cas sur deux n'aboutit pas à une expulsion, a appris dimanche la RTS.

Depuis le 1er octobre 2016, un étranger reconnu coupable de certains délits, qui vont de l'escroquerie et du vol par effraction au meurtre, doit être renvoyé après avoir purgé sa peine. Elaborées à la suite de l'initiative UDC votée en 2010, les nouvelles dispositions du code pénal prévoient toutefois une clause de rigueur.

Cette clause permet au juge de renoncer "exceptionnellement" à la procédure d'expulsion, notamment pour les personnes qui ont grandi en Suisse. Elle devait être appliquée avec parcimonie, promettaient les partisans de la loi au Parlement en 2015.

"On a fait un peu de résistance"

Deux ans plus tard, les cantons, plus ou moins enclins à l'utiliser, n'affichent pas la même ligne. A Neuchâtel, l'un des rares cantons à disposer d'une statistique, le Ministère public a indiqué à la RTS avoir renoncé à requérir l'expulsion dans 28 des 49 cas traités (57%) entre le 1er octobre 2016 et le 14 novembre 2017. Cinq renvois ont été prononcés et 16 cas sont encore pendants.

"On a fait un peu de résistance", reconnaît le procureur général neuchâtelois Pierre Aubert, qui assume une application souple de la loi. Il renonce à demander l'expulsion quand elle lui semble disproportionnée pour un étranger qui a toutes ses attaches affectives en Suisse.

"On peut avoir des discussions de cantine très fermes quand on boit une bière et qu'on mange des schubligs (...). Mais quand on est dans une salle d'audience avec des gens en face de soi, on est obligé d'avoir une pensée un peu plus fine", explique Pierre Aubert.

"Ce n'est pas le rôle du procureur d'avoir des scrupules"

Autre canton, autre philosophie. A Bâle-Campagne, le Ministère public, qui a requis entre le 1er octobre 2016 et le 21 novembre dernier 26 expulsions, n'a jamais invoqué la clause de rigueur. Il réclame systématiquement le renvoi, même pour les étrangers nés en Suisse.

"Ce n'est pas le rôle du procureur d'avoir des scrupules. Nous essayons d'appliquer la volonté du législateur, en tout cas tel que nous l'interprétons", indique Angela Weirich, procureure générale de Bâle-Campagne.

Pour l'instant, aucun cas de "secondo" n'a été tranché par les tribunaux de Bâle-Campagne. Mais la procureure Angela Weirich attend avec impatience de savoir s'ils confirmeront la sévérité qu'elle requière pour les étrangers criminels.

Pierre Nebel/vtom

Source RTS

Le renvoi des criminels étrangers est refusé: Les réactions des politiques

Selon les projections données par la SSR, les Suisses auraient dit «non» à 59% à l'initiative de l'UDC sur la mise en œuvre sur le renvoi des criminels étrangers.

Solution du Parlement

Le rejet de l'initiative de mise en œuvre ouvre la voie à la loi concoctée par le Parlement pour appliquer la première initiative sur le renvoi des criminels étrangers. Le Conseil fédéral n'a plus qu'à fixer la date d'entrée en vigueur.

Cela ne devrait pas être avant 2017 afin que les cantons aient le temps de se préparer. Ils doivent faire des adaptations d'organisation concernant les ministères publics, les tribunaux, les offices des migrations et la police.

Secondos ménagés

Ce dernier pourra exceptionnellement renoncer à une expulsion si la mesure met l'étranger dans une situation personnelle grave et que les intérêts publics à l'expulsion ne l'emportent pas sur les intérêts de l'intéressé à demeurer en Suisse. Le juge devra aussi tenir compte de la situation particulière d'une personne née et ayant grandi en Suisse.

Les réactions

13h55 La conseillère nationale PDC Géraldine Marchand Balet félicite les Valaisans pour leur forte mobilisation. "Le vote massif contre l’initiative UDC sur le renvoi est rassurant. Cela démontre un fort soutien des citoyens à notre état de droit et à notre justice".

Gaël Bourgeois, président du PSVR

"Concernant l’initiative UDC, je suis surpris par l’ampleur du non. Cela signifie pour l’UDC, les limites des initiatives trop populistes."

​Xavier Mottet, président du PLR valaisan 

Le non à l’initiative UDC démontre très clairement que ce parti a atteint ses limites en matière d’initiative populiste.

​Jérôme Desmeules, co-président de l’UDCVR

"Concernant notre initiative, je ne suis pas surpris par le score, car la tendance était claire ces dernières semaines. Je regrette simplement ce non pour les victimes de ces criminels, car tout le monde sait que la fable du voleur de pommes est fausse. Sur le Gothard, je me réjouis que le Tessin ne se retrouve pas isolé de la Suisse pendant de longs mois. On se tient les pouces pour l’initiative PDC, car on avait proposé à l’époque la même chose au Grand Conseil valaisan, à majorité PDC, qu’il l’avait refusé. Enfin, le non sur la spéculation alimentaire démontre que ce n’est pas une réponse à la faim dans le monde."

Serge Métrailler, président du PDCVR

"Je suis soulagé et agréablement surpris par le non à l’initiative UDC. Cela veut dire que ça suffit de jouer avec la peur des gens. Sur le plan cantonal, nos quatre mots d’ordre ont été suivis. Je ne peux donc être que satisfait. Mais ça risque d’être serré pour notre initiative sur le plan suisse. On verra."

13h10 Réaction du conseiller national UDC Jean-Luc Addor: "On n’avait jamais vu ça. Durant cette campagne sur le renvoi des criminels étrangers, l’UDC a dû faire face à une mobilisation quasi générale. On nous a tout sorti, y compris les gens payés pour se taire: les procureurs. A eux désormais de faire leur boulot en usant vraiment exceptionnellement de la clause de rigueur prévue dans la loi."

Source Source2

Pour l’Union Syndicale Suisse, les criminels étrangers sont l’avenir de la Suisse

En clair, ce syndicat prétend que les étrangers sont tous des criminels. Comme amalgame, on n'a pas fait mieux depuis longtemps. Bien évidemment, vous n'échapperez pas à l'argument massue "les pauvres enfants des criminels". Il fallait peut-être y réfléchir avant de commettre des délits non? Peut-on sérieusement considérer qu'un étranger est "dans son pays" lorsqu'il agresse l'autochtone sans le moindre remord ? On retrouve aussi la manipulation habituelle de la gauche: La Suisse est à tout le monde, il suffit simplement d'y habiter pour que ce pays appartienne au premier venu. Il n'y a guère qu'en Europe que l'on voit une pareille cohorte de bien-pensants s'escrimer à protéger la racaille au détriment de la population locale.

Quant à nos femmes agressées, nos hommes menacés de mort, l'hyperviolence que doivent supporter les Suisses jusque dans les écoles, tout cela ne compte pas et ne mérite aucun commentaire. Sans doute est-ce cela le côté "humain" de ce syndicat.

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Un NON pour l’avenir de la Suisse

Si l'initiative inhumaine de l'UDC devait passer la rampe, ce dimanche, ce serait une privation de droits sans précédent dans l'histoire de notre pays. Parce que plus d'un cinquième des personnes qui vivent et travaillent chez nous ne sont pas titulaires d'un passeport suisse. Parce qu'une heure de travail sur trois est effectuée par quelqu'un qui ne possède pas la citoyenneté suisse. Parce que des centaines de milliers d'entre eux sont nés en Suisse et ont toujours vécu ici. Parce que ce sont des gens du pays. L'initiative de l'UDC s'en prend directement à ces personnes. Elle porte atteinte à leurs droits. A ceux de leurs enfants et de leurs proches.

Source

Prisons engorgées par des criminels étrangers

Jean-François, un de nos lecteur, nous communique :

- Prison de Genève: 93% de criminels étrangers, dont 53% de criminels mahométans…et seulement 7% de criminels Suisses! (chiffres d'il y a 2 ans ! )

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Si les 93% des étrangers criminels, ayant payé leur crimes, sont ensuite expulsés en avion vers le pays de leur choix (240 pays à choix, mais plus la Suisse), Maudet pourra alors réduire de moitié sa prison!
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J’ai beau lire et relire le texte de l'initiative, je ne vois nulle part la condition qu’on doive les expulser « dans leur pays d’origine »: ils ont payé leur crime, ils sont donc libres d’aller où ils veulent, mais simplement plus en Suisse!
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Et que nos avocats de cette libre circulation imbécile commencent par nous montrer l'exemple, et remplacent chez eux leur portes d'entrées par des portes tournantes!
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Les juristes anti UDC nous embobinent et nous manipulent, car ils nous croient incapables de lire les textes pourtant très clair des initiatives UDC.
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Les ex-taulards, exclus de la Suisse,  perdront donc seulement un 240ème de leur liberté de voyager dans le monde entier: juste plus en Suisse!
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Et s'ils sont mahométans, et qu'ils souhaitent s'envoler dans un pays mahométan, là où la charia de Mahomet leur donne officiellement le droit de:
voler les judéo-chrétiens, tuer les judéo-chrétiens, violer les judéo-chrétiennes, épouser 4 gamines mahométanes de 9 ans achetées à leur papa, avoir autant d'esclave sexuelles non-mahométanes qu'ils peuvent prendre avec leurs armes:
il y a 50 pays mahométans à choix, tous régis par la charia de Mahomet, et donc pas uniquement leur pays d'origine!
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Ils seront évidemment entièrement libres de choisir leur destination et leur billet d'avion première classe, que notre pianiste SS socialiste se fera un plaisir de leur offrir, aux frais des contribuables Suisses...
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Nom du lecteur connu de la rédaction
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Voir rapport Champ-d'Ollon 2013 (page 10 sur la nationalité des prisonniers) ICI

Expulsion des criminels étrangers: Seules 46% des procédures de renvoi ont abouti!

Christian Hofer: Article lénifiant rappelant que le CF a stoppé le renvoi (de quel droit?) en prétextant qu'il fallait attendre la nouvelle votation. Cela démontre à loisir toute la liberté qu'ils prennent avec nos votations. On notera que c'est encore un UDC qui a mis la pression afin que la situation soit clarifiée, les autres partis seraient restés dans un flou statistique tout à leur profit. Quant au taux de renvoi, cela démontre à quel point Sommaruga nous ment en prétendant "qu'une personne qui représente un risque pour la sécurité est renvoyée".

Une motion Felix Müri (UDC/LU) a mis la pression et un nouvel appareil statistique fédéral est désormais prêt à l’usage, assure le SEM. La loi de 2015 sur le renvoi des étrangers criminels apporte la base légale à ce dispositif, mais elle a été suspendue jusqu’à la votation sur l’initiative de l’UDC dite de «mise en œuvre des renvois».

Bien documentée, l’expérience avec les renvois dans le domaine de l’asile invite à la modestie. En 2015,8928 renvois ont été exécutés – départs volontaires contrôlés ou expulsions sous contrainte policière jusqu’au stade du vol spécial. Mais 5357 personnes visées par une décision de renvoi y ont échappé en disparaissant dans la nature. La statistique des échecs est alourdie par les renvois décidés mais jamais exécutés, car les conditions ne sont pas réunies. Soit le pays ne coopère pas – l’Algérie, l’Iran, l’Ethiopie et le Maroc sont quatre Etats vers lesquels les renvois sont quasi impossibles. Soit le principe de non-refoulement s’applique (risque de torture dans le pays de renvoi). Leur nombre n’est jamais publié. Il y a encore les renvois Dublin qui échouent.

Au final, seulement une décision de renvoi sur deux a abouti en 2015 (46% des 17 460 procédures de renvoi ouvertes, chiffres au 31 novembre 2015).

Source

Il s’agit d’étrangers criminels et non pas de pauvres ignorants

Par Adrian Amstutz, conseiller national (photo)

L'initiative de mise en œuvre concerne des étrangers criminels et non pas des pauvres ignorants qui ont par malheur commis une bêtise. Le jeune étranger qui a "piqué" une pomme dans le jardin du voisin ne sera pas expulsé, pas plus que la femme de ménage italienne qui "oublie" de décompter deux heures de travail avec l'AVS. Et le reproche selon lequel une mère élevant seule son enfant et vivant de l'aide sociale serait expulsée parce qu'elle n'a pas annoncé au service social que son fils a reçu en cadeau un vélo de son parrain constitue le sommet des stupidités avancées contre l'initiative de mise en œuvre.

Complaisamment propagée par les médias, la propagande contre l'initiative de mise en œuvre orchestrée par les fronts unis de la politique, de la justice et de l'économie se surpasse tous les jours par de nouveaux mensonges et absurdités. C'est à croire que cette initiative vise à expulser des pauvres ignorants. On multiplie les exemples absurdes qui, en réalité, n'ont jamais donné lieu à une dénonciation à la police ou à une condamnation par un tribunal et qui, de ce fait, ne peuvent évidemment pas conduire à une expulsion. Et pour donner un tour encore plus dramatique à ces inepties, on prétend que l'UDC ne veut pas expulser avec son initiative les auteurs de mutilations sexuelles de jeunes filles. Si le journaliste qui a reproduit ces âneries dans son article pseudo-sérieux avait lu une seule fois notre initiative, il aurait peut-être eu du mal à poursuivre sa rédaction. D'une part, la mutilation des organes génitaux féminins ne figure dans le Code pénal suisse que depuis le 1er juillet 2012, donc quelques mois seulement avant le dépôt de l'initiative de mise en œuvre, d'autre part, cette mutilation constitue une lésion corporelle grave et elle est donc punie en conséquence. Enfin, cet acte correspond également au délit de mise en danger grave de la vie d'autrui et il est donc obligatoirement sanctionné par une expulsion. Notons en passant que l'UDC ne s'opposera certainement pas à ce que le Parlement étende éventuellement la liste des délits provoquant obligatoirement une expulsion d'étrangers criminels, comme cela est d'ailleurs déjà prévu dans l'article constitutionnel sur le renvoi des étrangers criminels.

Comme si on n'avait pas déjà largement dépassé les limites du bon sens par ces allégations, des professeurs et juges en rajoutent en qualifiant cette initiative de menace pour la démocratie. Ils prétendent que le peuple n'a pas toujours raison, suggérant du même coup qu'eux n'ont jamais tort. Certains d'entre eux osent même évoquer la triste période du nazisme. Comme si Hitler avait été élu chancelier du Reich dans le cadre d'une votation populaire, comme si le peuple allemand avait voté pour le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale et l'assassinat des juifs. A ces professeurs qui aiment à se donner des airs d'infaillibilité, on rappellera que c'est l'Université de Lausanne qui a offert un titre de docteur honoris causa au fasciste et assassin multiple Benito Mussolini. Et aussi que de nombreux juges allemands ont été les vassaux convaincus et complaisants d'Hitler et assumaient donc également une bonne part des responsabilités des crimes commis par ce régime monstrueux.

Jamais un peuple n'a approuvé dans le cadre d'une votation réellement démocratique des crimes de ce genre – le peuple suisse encore moins que les autres. Les coupables furent toujours lesdites élites. Oser qualifier de "régime de la populace" l'autorité de la majorité du peuple et des cantons, c'est faire preuve d'une arrogance et d'une grossièreté intolérables ainsi que d'un mépris profond de la démocratie. Pareilles dérives, qui en disent long sur l'état d'esprit de leurs auteurs, ne peuvent pas être acceptées!

Il sera intéressant de voir si ces milieux – ce sont toujours les mêmes – finiront par emporter ce scrutin, eux qui ont déjà peint le diable sur la muraille lors de la campagne de votation sur l'adhésion de la Suisse à l'EEE, eux qui, également contre l'UDC, ont soutenu les accords de Schengen/Dublin en promettant "moins de requérants d'asile et plus de sécurité". Obtiendront-ils une majorité comme lors de la votation sur la libre circulation des personnes où ils avaient pronostiqué une immigration de 8000 à 10 000 personnes alors que ces dernières années on en comptait en moyenne quelque 80 000 par an?

L'objectif de l'initiative de mise en œuvre est de protéger en premier lieu la victime et non pas le criminel. La victime est également un être humain et comme on ne cesse d'invoquer les droits de l'homme dans ce contexte, l'UDC le dit tout net: pour elle, les droits de l'homme d'une personne qui a été violée ou cambriolée pèsent plus lourd que ceux du violeur et du cambrioleur. Si nos prétendues élites voient une grande injustice et une justice à deux classes dans le fait que des étrangers de la deuxième génération peuvent être expulsés s'ils ont commis un crime, on leur rappellera que ces personnes peuvent parfaitement se faire naturaliser si elles n'ont pas commis de délit, la naturalisation impliquant cependant aussi l'obligation de faire du service militaire. Les étrangers de la deuxième génération, qui préfèrent garder la nationalité de leurs parents et ne veulent pas devenir Suisses, doivent supporter que ceux d'entre eux qui ont été condamnés dans le cadre d'une procédure judiciaire correcte soient, après avoir purgé leur peine, expulsés dans le pays auquel ils attachent manifestement plus de valeur qu'à la Suisse.

En fin de compte, la solution est très simple pour chaque étranger vivant en Suisse: s'il évite de commettre un acte criminel, comme c'est le cas pour la très grande majorité des étrangères et des étrangers résidant en Suisse, il ne sera pas expulsé. Cet effet préventif est d'ailleurs le principal mérite de l'initiative de mise en œuvre: moins de crimes feront moins de victimes, moins de criminels provoqueront moins de coûts au niveau de la police, des avocats, des tribunaux, des psychiatres et des prisons. Voilà de bonnes raisons pour dire clairement OUI à l'initiative de mise en œuvre.

Adrian Amstutz / UDC Suisse

L’UDC juge « absurdes » les arguments des opposants à son initiative

Le débat concernant l'initiative sur les criminels étrangers soumise au vote le 28 février est biaisé, a dénoncé vendredi l'UDC devant la presse.

La volonté exprimée par les Suisses en 2010 doit enfin être mise en oeuvre, a expliqué le chef du groupe parlementaire Adrian Amstutz. Le peuple avait alors soutenu l'initiative du parti pour le renvoi des criminels étrangers et refusé un contre-projet qui autorisait les juges à renoncer à une expulsion dans les cas de rigueur.

Or le Parlement a de nouveau prévu une telle clause dans la loi d'application de l'initiative. "C'est le scandale historique de toute l'histoire", a tonné le conseiller national bernois. Les juges trouveront toujours une excuse pour ne pas expulser quelqu'un, a attaqué le conseiller d'Etat valaisan Oskar Freysinger.

"Exemples absurdes" des opposants

L'UDC a affirmé que seuls les délits les plus graves entraîneront une expulsion directe (lire encadré). Les bagatelles comme le vol d'une pomme ne seront pas concernées, les opposants doivent arrêter avec "leurs exemples absurdes", a fustigé Adrian Amstutz.

L'UDC reproche aux opposants d'avoir plus d'égard pour les criminels et leurs proches que pour les victimes. Selon elle, la solution au problème est simple: un étranger qui ne commet pas de délit n'aura pas de problème. Même si le peuple n'est pas convaincu, l'UDC acceptera son verdict, a promis Adrian Amstutz.

 

Délits graves et récidive

Ce texte précise que l'expulsion sera automatique pour les étrangers auteurs de délits graves (assassinats, brigandages, viols, mais aussi abus aux assurances sociales), qu'ils soient récidivistes ou non.Le renvoi devrait aussi frapper les délinquants qui commettent à plusieurs reprises des délits affectant principalement l'ordre et la sécurité publics (menaces contre les autorités, rixes, lésions corporelles simples). Seule exception, l'expulsion ne pourrait être prononcée si l'acte a été commis en état de défense ou de nécessité excusable. Pas question non plus de renvoyer quelqu'un vers un pays en guerre.

Infrarouge : « Renvoi des criminels étrangers: volonté populaire bafouée? »

Invités : Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale socialiste, Yvan Perrin, président UDC Neuchâtel, Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC Genève,  Jean Sanchez, député MCG-Genève,  Christian Lüscher,  vice-président PLR, conseiller national GE et Cristina Gaggini, Directrice romande economiesuisse.

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[Selon la demande de nos lecteur, pour info, voir ICI le projet d’origine du Conseil Fédéral]

Die Weltwoche : L’insécurité importée

La criminalité a augmenté de façon marquante en Suisse ces dernières années. La majorité des crimes graves sont commis par des étrangers. La gauche veut interdire la mention de l’origine des auteurs.

Quel est le taux de criminalité importée ? Quelle est la proportion d’étrangers dans nos prisons ? Existe-t-il des nations surreprésentées de façon évidente dans les statistiques ?

73 % des détenus dans les prisons suisses sont étrangers, contre 80,7 % en détention préventive.

Source

 

 

Mensonges et tromperies

Lukas-Reimann

 

 

 

 

Par Lukas Reimann, conseiller national UDC, Wil (SG)

Les adversaires de l'initiative de mise en œuvre se déchaînent. Manquant d'arguments sérieux, ils érigent des exceptions en règles et n'hésitent même pas à mentir grossièrement. Le fait que des juristes formés participent à ce jeu malodorant est plus qu'inquiétant.

Les adversaires de l'initiative de mise en œuvre tirent volontiers argument desdits "délits mineurs" qui, selon eux, provoqueraient des expulsions. Ils relèvent à ce propos surtout la partie de la liste des délits qui entraînent l'expulsion des récidivistes. Ils argumentent comme s'il était courant que des étrangères et des étrangers se fassent condamner plusieurs fois en Suisse pour les délits mentionnés. Ces "délits mineurs" qui, selon les opposants au texte, feraient quasiment partie du curriculum vitae normal d'un étranger vivant en Suisse, comprennent donc notamment des actes comme le séquestre et l'enlèvement, l'incendie intentionnel, des actes sexuels avec des enfants, lésions corporelles ou encore des menaces et violences contre des fonctionnaires. Des peccadilles, quoi.

La pomme volée
Le vol est l'argument favori des adversaires de l'initiative, bien que dans sa forme simple il ne soit même pas mentionné dans le texte de l'initiative. Aucun autre délit ne provoque plus de réactions insensées. On va jusqu'à prétendre que le vol d'une pomme pourrait être fatal à un étranger résidant en Suisse. Le fait que même des juristes répandent des idioties pareilles ne peut avoir que trois explications: soit ces personnes n'ont pas lu l'initiative, soit ils sont ignorants, soit ils mentent comme des arracheurs de dents.

La réalité est pourtant claire:

  1. l'initiative de mise en œuvre ne comprend pas un seul délit mineur. Les personnes qui le plus sérieusement du monde qualifient de délits mineurs les violations du Code pénal mentionnées dans la liste minimisent des crimes qui ont massivement nui aux victimes ou qui les ont gravement mis en danger. Parler de délits mineurs ou de peu d'importance dans ces cas, c'est avoir perdu toute notion de la justice.
  2. Personne ne sera expulsé pour un vol simple (bien que le vol ne soit pas un délit mineur). Ce type de délit ne figure d'ailleurs pas dans la liste de l'initiative. Un vol n'entraîne une expulsion que s'il est accompagné d'une violation de domicile et d'une atteinte à la propriété. Mais dans ce cas, il ne s'agit plus d'un vol simple, mais d'un cambriolage qui, de toute évidence, n'est pas une bagatelle. Il faut de surcroît que l'étranger coupable ait été condamné dans les dix années précédentes à une peine privative de liberté ou à une peine pécuniaire (et non pas une simple amende!) pour qu'il fasse l'objet d'une mesure d'expulsion. Combien  d'étrangers parmi vos connaissances sont concernés par cette règlementation?
  3. Enfin, il faut rappeler que le vol d'un objet valant moins de 300 francs n'est pas considéré comme un vol au sens de l'art. 139 du Code pénal suisse, mais uniquement comme une atteinte légère au patrimoine au sens de l'art. 172ter du Code pénal (arrêt du Tribunal fédéral du 6 novembre 1995; ATF 115 IV 191). Ce type de délit est considéré comme une simple contravention et non pas comme un crime et il n'est sanctionné que par une amende. Le vol d'un objet d'une valeur inférieure à 300 francs ne constitue donc pas un vol au sens pénal du terme, si bien que l'argument de la pomme volée est doublement mensonger.

Cas construits de toutes pièces
Les adversaires de l'initiative de mise en œuvre avancent en série ce type d'exemples théoriques fabriqués de toutes pièces. La majorité d'entre eux sont de pures tromperies et ne servent qu'à semer le doute parmi les citoyens. Qui plus est, aucun de ces exemples n'a pu être confirmé par une condamnation réelle. Ces "délits mineurs" qui auraient conduit à des condamnations (multiples) n'existent tout simplement pas. Conclusion: toute cette argumentation n'est que mensonges et tromperies.

Lukas Reimann

Entretien avec Oskar Freysinger sur les incidents de Cologne et sur le renvoi des criminels étrangers

Les incidents de Cologne ont ému l’opinion publique et ont eu un retentissement un peu partout dans le monde. La Suisse sera amenée à se prononcer une fois de plus dans les urnes, le 28 février prochain, sur le renvoi des criminels étrangers. Retour sur ces deux sujets, qui peuvent difficilement être dissociés l’un de l’autre, avec le conseiller d’Etat valaisan Oskar Freysinger.

Interview : Alimuddin Usmani

Suite sur la Pravda.ch

Propagande socialiste et médiatique contre l’initiative de mise en oeuvre

Nos lecteurs nous prient de publier. Merci à Cenator :

Le PS poursuit sa propagande mensongère contre l’initiative de mise en œuvre, en prétendant qu’elle aboutirait au renvoi des auteurs de délits mineurs.
Dernier exemple en date, l’émission « Mise au point » de la RTS ( 20 h 05, à 15 mn 20 s) : Pour Rebecca Ruiz, PS, la loi actuelle permet déjà d’expulser les auteurs de crimes comme ceux de Cologne, tandis que l'initiative de mise en oeuvre vise les excès de vitesse ou les revenus non déclarés.

Dès 9 mn 10 s :

Le Comité albanais appelle à voter contre l’initiative de renvois le 28 février.

Un groupe de militants politiques et syndicalistes albanais en Suisse ont mis en place un comité pour s’opposer à l’initiative de l’UDC.

Le 28 février 2016, le peuple devra voter sur l’initiative de l’UDC pour la mise en œuvre des renvois. En réponse, un groupe de militants et de syndicalistes politiques albanais ont formé un comité pour s’opposer à cette initiative. Le groupe est formé entre autres de conseillers politiques de divers cantons et communes.

Dans un communiqué, les membres expliquent la création du comité et font appel à ceux qui ont le droit de vote à s’opposer le 28 février à l’initiative. « Le 12 décembre 2015, à Berne, a été créé le comité des partis politiques et des militants syndicalistes d’origine albanaise contre l’initiative xénophobe « renvois des étrangers criminels » de la Suisse. Une telle initiative compromet gravement les droits des ressortissants étrangers en Suisse, en particulier ceux provenant de pays tiers », indique le communiqué.

L’Initiative « mise en œuvre des demandes d’expulsion » vient des rangs de l’UDC au motif que la décision d’expulser les étrangers criminels faisant suite à l’initiative « pour le renvoi des étrangers criminels » acceptée par le peuple en 2010 n’a pas encore été mise en œuvre. Cette nouvelle initiative représente une détérioration radicale de la première. Elle affecte tous les étrangers, pour la plupart Albanais, car ils appartiennent à la catégorie des migrants en provenance de pays tiers en Suisse et ne jouissent pas des mêmes droits que les migrants des pays de l’Union européenne.

Pour cette raison, des militants politiques, de syndicalistes et de dirigeants d’associations ainsi que des personnes de bonne volonté se sont unis contre cette initiative hautement discriminatoire et dangereuse, à la fois pour les étrangers ainsi que pour les Suisses, car elle met en question la cohésion sociale en Suisse, ajoute le communiqué diffusé par albinfo.ch.

Le Comité se compose des personnes suivantes: Osman Osmani, vice-président pour les questions des migrants au sein du PS; Edlira Dedja, parlementaire du PS pour la ville de Neuchâtel; Arber Bullakaj, vice-président du PS pour le canton de Saint-Gall et conseiller municipal à Will; Qëndresa Sadriu, conseillère au parlement de Glattbrug dans les rangs du PS; Përparim Avdili, membre du PLR pour la ville de Zurich; Lurata Reci, membre de la présidence du PLR à Baar; Ali Sulejmani, conseiller PS au Parlement de la ville de Bienne; Xhabir Velija, membre dirigeant du PS à Bienne; Mark Baftiaj, coordinateur du PDC pour la communauté albanaise; Llesh Duhanaj, cofondateur et président de l’Association des Kosovars démocrates-chrétiens au sein du PDC; Hilmi Gashi, activiste dans les rangs des Verts à Berne; Xhafer Sejdiu, président des militants et syndicalistes albanais de la région de Zurich-Schaffhouse; Ekrem Shaqiri militant et syndicaliste à Renens.

Le comité, à travers un communiqué, invite les Albanais naturalisés suisses, qui sont environ 170 mille sur un total de 880 mille étrangers, à voter contre l’initiative de l’UDC le 28 février.

Source

Cet article a été préalablement publié sur Albinfo.ch, le site d’actualité des Albanophones en Suisse.

Mieux protéger les victimes – expulser enfin les étrangers criminels

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Par Adrian Amstutz, conseiller national,
président du groupe, Sigriswil (BE)

 

La discussion en cours sur l'initiative de mise en œuvre pour le renvoi effectif des étrangers criminels se perd dans les brumes intellectuelles et n'a plus aucun rapport avec la réalité. On assiste même à des digressions philosophiques sur la question de savoir si les personnes n'ayant pas de passeport suisse sont effectivement des étrangers et s'il faut agir aussi durement que l'exige l'initiative à l'égard des "personnes concernées". Par "personnes concernées", on n'entend toutefois pas les femmes et jeunes filles violées, les familles des personnes assassinées, les adolescents tabassés ou les habitants de logements cambriolés, non, on songe complaisamment aux violeurs, aux assassins, aux casseurs brutaux et aux cambrioleurs en série. Il est pourtant logique que ces délinquants soient contraints, s'ils sont étrangers, de quitter la Suisse après avoir purgé leur peine et qu'ils rentrent dans leur pays d'origine. C'est exactement ce que vise – et rien d'autre – l'initiative de mise en œuvre.

Alors que la proportion d'étrangers dans la population suisse est de 24%, 57,7 des homicides, 61,3% des viols et 73% des cambriolages doivent être mis sur le compte de criminels étrangers. Conséquence: 73% de la population carcérale sont d'origine étrangère et coûtent quelque 730 millions de francs aux contribuables suisses. Et c'est sans compter les coûts, la douleur et la peur des victimes et de leurs proches. Les adversaires de l'initiative de mise en œuvre refusent obstinément de parler de cet aspect. L'énergie que la classe politique dépense pour défendre les étrangers criminels est proprement incroyable. Même des personnalités du monde économique argumentent que l'accord de libre circulation des personnes avec l'UE doit aussi protéger les criminels étrangers contre un renvoi. Est-il donc si pénible de devoir vivre dans un pays de l'UE?

Issus des milieux de la politique, des sciences et de l'économie, les auteurs de ces théories aberrantes ont perdu tout contact avec la réalité. Leurs déclarations sont une gifle aux visages des victimes. On ne cesse de radoter de droits de l'homme. Quels droits humanitaires méritent donc plus d'être protégés, ceux des violeurs et des assassins ou ceux des victimes et de leurs proches? Ou les droits d'un récidiviste admis à rester en Suisse pèsent-ils plus lourd que ceux de sa deuxième, voire de sa troisième victime?

Discussions insupportables sur la deuxième génération
L'objectif de l'initiative de mise en œuvre est clair: les étrangers condamnés pour un crime grave clairement défini – homicide, viol, etc. – doivent être expulsés après avoir purgé leur peine. Le renvoi est également obligatoire pour les récidivistes coupables de délits comme des lésions corporelles simples, cambriolages avec dommages à la propriété et d'autres délits qui portent gravement atteinte à l'ordre et à la sécurité publics. Les étrangers nés en Suisse doivent eux aussi respecter les lois du pays. La majorité d'entre eux le fait d'ailleurs parfaitement. En revanche, les étrangers tombant dans la criminalité n'ont pas leur place en Suisse et doivent rentrer dans leur pays. Nous avons bien assez à faire avec les Suisses criminels que nous ne pouvons expulser à nulle part.

Le droit actuel permet déjà de révoquer le permis d'établissement de personnes nées en Suisse, mais n'ayant pas la nationalité suisse, la dite deuxième génération, si elles ont commis des délits graves. Ce débat sur la deuxième génération a déjà été mené en 2010 durant la campagne de votation concernant l'initiative sur le renvoi. Le peuple et les cantons ont approuvé cette initiative en parfaite connaissance de cause. Et voilà que les adversaires du renvoi d'étrangers criminels remettent le même disque. Il faudra donc rappeler une fois de plus que cette initiative ne concerne pas les étrangers honnêtes de la deuxième génération – qui peuvent d'ailleurs facilement se faire naturaliser s'ils le souhaitent. Il s'agit uniquement de criminels étrangers pour lesquels les étrangers de la deuxième génération n'ont en règle générale aucune sympathie.

Il ne s'agit pas de délits mineurs
L'initiative de mise en œuvre est parfaitement ciblée. Aucun étranger ne sera expulsé pour des délits mineurs – nonobstant les mensonges systématiquement et consciemment propagés comme en 2010 par les adversaires de l'initiative. Cette initiative ne vise que les délits extrêmement graves dont les auteurs doivent être expulsés de Suisse immédiatement après avoir purgé leur peine ainsi que les récidivistes coupables d'actes pénaux qui ne constituent en aucun cas des délits mineurs. Il suffit de lire la liste des délits pour s'en convaincre. Une condamnation pour perception abusive de prestations sociales repose elle aussi sur des intentions malhonnêtes et délictueuses. Il est parfaitement juste qu'un individu qui escroque volontairement nos institutions sociales au détriment de personnes réellement nécessiteuses soit contraint de quitter le pays. En revanche, ni une négligence, ni un hasard, ni une situation de détresse ne pourront conduire à une expulsion. Rappelons également à ce sujet que le travail de nombreux juges pénaux consiste aujourd'hui essentiellement à condamner des récidivistes multiples. Il en résulte des coûts exorbitants non seulement pour l'appareil judiciaire, mais aussi pour les prisons et lesdites institutions thérapeutiques pour délinquants.

Celles et ceux qui donnent la priorité à la protection des victimes par rapport à celle des malfaiteurs, qui exigent plus de sécurité et une baisse des coûts, déposeront donc dans l'urne un OUI convaincu à l'initiative de mise en œuvre pour le renvoi effectif des étrangers criminels. 

Adrian Amstutz