Musulmans à Francfort : « Nous devons faire de l’Allemagne un califat islamique »

25 juillet 2020

La solution? Une Europe musulmane unie. Des endroits comme l’Irak, le Yémen, le Cachemire, la Birmanie, l’Afghanistan, ont besoin d’argent liquide. Quelle est la solution? La solution, c’est que les musulmans s'unissent pour une Europe musulmane. Officiellement, nous sommes 4 millions en Allemagne mais en réalité, nous sommes plus de 10 millions. La solution, c’est le califat. Et après, libérer les Ouïgours en Chine.

https://www.youtube.com/watch?v=KRTn02Lu6wE

“L’Allemagne, chef du califat d’ Europe d’ ici peu” de Philippe Arnon, une adresse pressante aux Allemands pour conjurer le pire !

 

"L' Allemagne, chef du califat d' Europe d' ici peu"  de Philippe ARNON

Une adresse pressante aux Allemands pour conjurer le pire !

 

L' hypothèse que développe Philippe ARNON dans son nouvel essai "L" Allemagne, chef du califat d' Europe d' ici peu" est plutôt inquiétante pour ne pas dire, terrifiante. C' est pour cette raison justement qu' il a voulu la décortiquer exhaustivement afin qu' elle surgisse -le mot n' est pas très fort- dans l' esprit du lecteur comme un avertissement, plus encore, afin qu' elle suscite une vive réaction dans le but qu' elle ne se réalise pas.

 

Pour Philippe ARNON, l' homme est une bête féroce. Hobbes l' a dit avant lui avec son idée d' "état de nature" ce qui a conduit le philosophe anglais à affirmer : "L' homme est un loup pour l' homme". Mais pour Philippe ARNON, il existe des différences en degré de cruauté parmi les meutes de loups, c' est à dire, on l' aura compris, entre les peuples. Et il en est deux justement qui se distinguent par l' intensité extrême et poussée dans des limites telles que l' esprit lambda est incapable d' en appréhender la réalité dans sa totalité : le peuple allemand et la oumma à savoir, la communauté musulmane.

 

Pour Philippe ARNON, une sorte de malédiction méphistophélique serait tombée sur les Allemands comme en témoigne l' histoire, les faisant choir dans une cruauté naturelle, génétique, va même jusqu' à oser dire l' auteur. On connaît tous la formule d' Hannah Arendt "la banalité du mal" pour expliquer la barbarie nazie, résultat d' un processus d' emprisonnement cérébral. Pour Philippe ARNON, il s' agit plutôt d' une normalité totalisante qui traverse les siècles et qui n' est pas liée à une période particulière, le nazisme étant un aboutissement naturel. Parallèlement, les musulmans par le seul conditionnement du codex, sorte d' artificialité malfaisante, seraient eux aussi victimes de la même malédiction. L' auteur décèle d' ailleurs un grand nombre de points communs dans les manifestations multiples de cette tare. Très tôt en effet, des passerelles ont été établies entre les deux peuples dans une sorte d' harmonie du mal, de Frédéric II à Hitler en passant par Guillaume II, comme si Satan excellait dans le rapprochement de ses enfants. Tant que les relations n' ont été qu' embryonnaires sans être pour autant insignifiantes, le danger pour le reste de l' humanité, ne pouvait être que relatif.

 

Beaucoup croient encore aujourd' hui que 1945 a été pour l' Allemagne l' accouchement définitif de sa progéniture satanique. C' est à dire son assagissement. Philippe ARNON n' en est pas totalement convaincu et il donne plusieurs exemples qui illustrent sa réserve. Et ce qui l' inquiète au plus haut point, c' est la présence désormais sur le sol allemand de plus de 6 millions de musulmans et partant, la possibilité d' une convergence entre les deux cruautés qui pourrait atteindre une sorte de sublimation maléfique dans la constitution d' un califat sur l' Europe qui ne dirait pas tout à fait son nom parce que l' Allemagne, même si elle s' agenouille bassement devant l' islam, reste la première puissance économique et même politique du continent. Et ce califat serait en outre facilité et conforté par l' islamisation avancée des nations voisines de l' Allemagne, plus particulièrement à l' Ouest.

 

Mais l' auteur dans ses craintes, va encore plus loin. Il entrevoit dans ce nouveau totalitarisme islamo-germanique en germe, la mainmise sur le grand peuple européen, de la horde des capitalistes car, démontre t-il, le capitalisme, tel un parasite, se nourrit de toute dictature comme on a pu le constater avec les grands capitaines d' industrie qui se sont carrément gavés sous le nazisme. C' est donc au peuple allemand que Philippe ARNON s' adresse. Il le supplie de devenir lucide, de renouer, non pas bien sûr avec ses vieux démons, mais avec sa saine germanité, celle que Madame de Staël avait tant appréciée en son temps. Comment ? En cessant sur le champ son islamisation bref, en signifiant à toute l' Europe que celle-ci peut préserver son identité, c' est à dire, sa civilisation !

 

"L' Allemagne, chef du califat d' Europe d' ici peu" : un livre à lire tout de suite parce qu' il vous ouvre les yeux et qu' ouvrir les yeux aujourd' hui, est plus qu' une nécessité mais surtout, un moyen de survivre.

Joëlle Vitry

Bat Ye’or, ennemie du totalitarisme islamique

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Michel Garroté  --  Je connais Bat Ye'or depuis le début des années 1980. Sans elle, je n'aurais pas pris conscience de L'Eurabia et du Spectre du Califat, bref, de l'islamisation de l'Europe telle que nous la vivons aujourd'hui, en 2018.
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A ce propos, Roland Jaccard, sur causeur.fr, écrit notamment (extraits adaptés ; liens vers sources en bas de page) : Bat Ye’or n’a pas ménagé la Palestine, ni la politique pro-arabe de l’Union Européenne qui conduit immanquablement à ce qu’elle nomme l’Eurabia et dont on peut chaque jour constater les effets. Bat Ye’or qui pourrait reprendre à son compte le mot du Prophète Isaïe : « Vox clamantis in deserto » (la voix qui crie dans le désert).
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D’autant que le soutien qu’elle a reçu des néo-conservateurs américains, sans oublier le tort que lui ont valu les nombreuses références à son œuvre d’Anders Breivik, ont rendu presque inaudibles en Europe ses propos jugés alarmistes et caricaturaux.
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Sans entrer dans le fond du débat, il faut lui reconnaître de nombreuses qualités, la première étant son style. Bat Ye’or (« la fille du Nil » en hébreu) nous enchante lorsqu’elle raconte sa jeunesse dans une Égypte cosmopolite qui n’avait rien à envier à l’empire austro-hongrois.
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Écrivant aussi bien en anglais qu’en français, elle fait preuve d’une curiosité insatiable et parvient, sinon à convaincre, au moins à semer le doute. Et si elle avait vu juste ? À titre personnel, je serai enclin à le croire.
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Et c’est pourquoi j’aimerais vous conseiller de lire attentivement l’autobiographie politique (DE LA DÉCOUVERTE DU DHIMMI À EURABIA, éditions Provinciales, 25 janvier 2018 ; voir deuxième lien vers source en bas de page) de cette dame dont la vision du monde peut gêner certains, mais dont personne ne pourra nier qu’elle repose non seulement sur une expérience vécue, mais sur une vie passée à en comprendre le sens avec une honnêteté intellectuelle hors du commun, ajoute Roland Jaccard (fin des extraits adaptés ; liens vers sources en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch,22.5.2018
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https://www.causeur.fr/ayn-rand-bat-yeor-communisme-islam-151236
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https://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2912833426/causeur-21
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Bat Ye’or – “De la découverte du Dhimmi à Eurabia”

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Michel Garroté  --  Bat Ye’or est née en Egypte, elle a été déchue de sa nationalité et forcée de s’expatrier. Elle s’est spécialisée dans l’étude de la condition des Juifs et des Chrétiens en terre d’islam. Bat Ye'or est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la dhimmitude, dont "Eurabia : L'axe euro-arabe", "L'Europe et le spectre du Califat", "Comprendre Eurabia" et  "Autobiographie politique. De la découverte du Dhimmi à Eurabia".
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Le récit par Bat Ye'or  --  "Autobiographie politique. De la découverte du Dhimmi à Eurabia", Editions Les Provinciales, paru en janvier 2018  --  de sa découverte d'un continent, d'un projet ou d'une histoire occultée, « Eurabia », et, comment elle en a réuni les preuves (liens vers sources en bas de page). Si les attentats français ont provoqué dans le public une prise de conscience tardive du rejet de notre mode de vie par l'islam radical, et de l'appartenance de notre nation au camp honni des Juifs, les politiques semblent encore vouloir ignorer les fondements historiques et doctrinaux du jihad en Europe. La démonstration de janvier 2015 provoqua même une surenchère « républicaine » stigmatisant notre identité malheureuse dans l'idée de faire bloc contre l'« islamophobie ».
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À l'inverse la responsabilité des institutions européennes imposant un multiculturalisme aventureux, le détournement du « dialogue euro-arabe » comme arme anti-sioniste de déjudaïsation, la continuité du jihad ont une fois de plus été sous-estimés et l'on redoubla d'efforts pour installer un islam réputé modéré en Europe. Bat Ye'or la première avait révélé la rude condition du dhimmi sous l'islam et en avait affirmé la permanence, elle expliqua les mécanismes historiques de l'islamisation et en a donné le nom en Europe : « Eurabia ». Commentée par Michel Houellebecq dans son roman Soumission, on frappa à nouveau l'historienne d'interdit et son nom fut jeté en pâture.
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Un grand journal du soir reconnût toutefois le caractère incontournable de ses travaux pour décrire la gigantesque tentative d'acclimatation de l'islam en Europe, au moment où celle-ci venait de donner un signe de régression sanglant. Dans ce nouveau livre Bat Ye'or revient sur cette longue marche pour transgresser cet interdit et faire entendre les résultats irrécusables de sa recherche, celle d'une « histoire occultée », souvent par ceux-mêmes qui en furent les principales victimes. Le texte et le récit de plusieurs conférences montrent ainsi la résistance de certaines communautés juives issues des pays musulmans à leur propre vérité historique.
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Cette histoire dont elle est à la fois l'historienne et le témoin, Bat Ye'or l'a établie en récoltant de nombreux documents et en étudiant plusieurs institutions dans une nécessaire indépendance d'esprit et de recherche, mais comme elle le raconte ici, elle y a été entraînée presque malgré elle, au fil d'événements graves ou anodins et des demandes expresses de nombreux représentants des minorités opprimées dans le monde, dont elle sut rester proche : Coptes, Berbères, chrétiens d'Orient, musulmans « apostats » ont toujours gardé avec elle des liens étroits, tandis que le monde les découvre une fois qu'il est trop tard. Ce retour sur une historiographie si cruciale pour l'intelligence politique en Europe entend briser un catastrophique refus de vérité ; il établi comment une politique insensée et irresponsable s'est donnée les moyens de modifier la nature et même le passé d'un continent.
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C'est aussi le récit d'un témoin dont le long itinéraire mettant à jour la réalité refoulée de notre siècle en constitue comme la démonstration, la démonstration d'Eurabia." Auteur Bat Ye'or, « fille du Nil », « une Cassandre, un esprit courageux et clairvoyant » a consacré sa vie à étudier et à comprendre l'histoire des Juifs et des chrétiens sous l'Islam après avoir dû quitter l'Égypte de Nasser en 1957. Ses livres ont été publiés en anglais, allemand, espagnol, français, hébreu, italien, néerlandais, russe. Elle donne de nombreuses conférences et participe à d'importants colloques internationaux en Europe et en Amérique où elle a fait connaître les mots « dhimmitude » et « Eurabia ». Depuis une dizaine d'années elle a concentré sa méthode d'investigation sur l'étude des relations institutionnelles euro-arabes et leurs implications politiques et religieuses largement ignorées des médias.
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Introduction, Adaptation et Mise en Page de Michel Garroté pour Les Observateurs.ch, 27.2.2018
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Sources :
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https://livre.fnac.com/a8257188/Bat-Ye-or-Autobiographie-politique
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http://www.veroniquechemla.info/2018/02/autobiographie-politique-de-la.html
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A lire également du même auteur :
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« L’Europe et le spectre du califat » :
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http://www.lesprovinciales.fr/livre/leurope-spectre-califat/
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2048 – Califat Europa

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Michel Garroté  --  Dernière « Une » de « Gazeta Polska » (voir lien en bas de page) : Kalifat Europa - La Francarabia vue par les Polonais. On comprend que Macron ne manque pas une occasion d’insulter les Polonais… En attendant, combien d’attentats en Pologne ? En Hongrie ? Aucun ! En Russie par ailleurs, hier les services de sécurité ont arrêté plusieurs musulmans qui planifiaient des attentats dans les écoles aujourd’hui jour de la rentrée des classes. La-bas ils les arrêtent avant! Nous on ne les arrête même pas après! Bizarre non ?
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Au sujet de comment nos voisins voient l’avenir de la Francarabia, profitons pour recommander une fois encore l’excellent livre « La mosquée Notre-Dame de Paris » écrite en 2005  par l’écrivain russe Elena Tchoudinova (voir lien en bas de page). En 2048, l’islam a pris les rênes du pouvoir dans l’essentiel des pays de l’Union européenne, rebaptisée Bloc Euro-islamique ou Euro-islam.
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Au début, une grande Albanie, réunifiée avec le Kosovo, et ré-islamisée et armée avec des pétrodollars, s’empare de ce qui reste de la Serbie. Ensuite, le reste de l’Europe tombe, territoire après territoire, aux mains de l’islam comme dans un jeu de Go.
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En France, des émeutes banlieusardes, précédées d’une période d’immigration massive mal contrôlée et d’une instabilité chronique violente aboutissent à des concessions répétées de la République, qui cède du terrain sous la pression du chantage et d’actions violentes, et en fin de compte il y a une prise de pouvoir par des islamistes wahhabites.
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Dans cette Europe de cauchemar, seuls deux pays gardent leur indépendance : la Grèce, au prix du paiement d’un lourd tribut annuel, et la Pologne, dernier pays catholique d’Europe, qui a eu la sagesse de s’allier avec la Russie et de quitter l’Union Européenne tant qu’il en était encore temps. La Russie est le dernier représentant du monde libre.
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Michel Garroté pour Les Observateurs, 1.9.2017
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https://reseaulibre.org/site/2017/09/01/la-francarabia-vue-par-les-polonais/
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https://reseaulibre.org/site/librairie/
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Europe – La fin de son indépendance et de son intégrité

   
Michel Garroté  --  Suite à l'attentat du vendredi 7 avril 2017 en Suède, un média français titre comme ceci : "Un camion renverse plusieurs passants à Stockholm". Cela illustre à la perfection l'attitude de l'Europe (et notamment de la France) face à l'islam violent et conquérant ; et cela illustre, en définitive, la perte de l'indépendance et de l'intégrité du Vieux Continent.
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"Un camion renverse plusieurs passants à Stockholm" ; un camion - pas son conducteur - renverse, sans les attaquer bien sûr, plusieurs passants à Stockholm (il y a pourtant eu des morts et des blessés). Plusieurs passants qui n'avaient sans doute rien à faire à cet endroit. Bref, une no-news ; un fait divers, tout juste assez bon pour être publié en petits caractères, dans la rubrique des chiens écrasés, en dernière page, en bas à gauche.
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Pourtant, quelques heures après l'attentat au camion-bélier (puisque c'est de cela qu'il s'agit en réalité), le chef du gouvernement suédois Stefan Löfven a clairement déclaré : "La Suède a été attaquée et tout indique qu'il s'agit d'un acte terroriste". En général, à part des musulmans, qui commet des attentats, des actes terroristes ? L'auteur de l'attentat de Stockholm est un ouzbek musulman et il s'appelle Rakhmat Akilov. Voilà.
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1- Le piège francophobe c'est de tuer la Douce France :
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A ce propos, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Être Français de souche est une tare pour les [soi-disant] antiracistes. Mieux vaut être issu de la diversité. Ceux qui nient le Grand Remplacement exaltent l’ouverture des frontières à des peuplements nouveaux. Alors qu’une guerre civile menace la nation déchirée par l’islam politique, de souriants "encravatés" disent leur haine des Français qui s'inquiètent. Les défenseurs de la nation souveraine sont, aux yeux de ces francophobes, des nationalistes butés. Les partisans de l’assimilation sont des néo-colonisateurs. Ceux qui suggèrent d’écouter les citoyens malheureux sont des populistes. Les électeurs qui rejoignent le FN sont comparés à des nazis en puissance. Au prétexte de lutter contre Marine Le Pen ou François Fillon, l’élémentaire désir de conservation est criminalisé. Vouloir entendre, dans la protestation populaire, une menace pour la démocratie est le contre-sens qu’assume le progressisme devenu fou. Derrière le gentil Macron au verbe creux et aux poses calculées se dissimule le tueur froid de la douce France, sacrifiée sur l’autel de la postmodernité et de son monde plat, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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2- Résister à l’islamisation de l’Europe :
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De son côté, le père Boulad estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce que fait en ce moment la Hongrie, notamment l’accord avec le groupe de Visegrad « V4 » (Hongrie, Slovaquie, Pologne, République tchèque), représente un chemin pour que l’Europe se reconstitue  --  autrement que par le passé  --  pour sauver les identités, respecter les frontières, les cultures, les langues, et ne pas se laisser avaler par la mondialisation. Il était temps.
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L’Europe est une culture, une civilisation enracinée dans le judéo-christianisme, dans des valeurs humaines et humanitaires qu’il faut absolument défendre, sinon, où va le monde. L’Europe a été à la pointe de la civilisation, non seulement sur le plan technique et scientifique, mais aussi sur le plan humain, humaniste et spirituel. Et en tout cela le christianisme est le moteur, même s’il est en perte de vitesse et en crise. L’évangile et la foi chrétienne ont quelque chose d’essentiel à dire, il faut revivifier le christianisme, d’une autre manière qu’autrefois. En cela je dirais que mon rôle est de soutenir toutes ces valeurs spirituelles et humaines dont l’Europe est porteuse.
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Le traitement de la crise migratoire par la Hongrie n’est-il pas en contradiction avec l’évangile qui dit qu’il faut accueillir l’étranger ?
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Je pense qu’il y a un seuil de tolérance à l’accueil. On ne peut pas accueillir tout le monde, toute la misère du monde, quand ceci menace votre équilibre intérieur, celui de votre patrie, de votre famille, de votre milieu, de votre culture, de votre héritage, et de vos valeurs. Mon point de vue est qu’il y a des limites au devoir d’hospitalité. Par exemple, si une embarcation qui peut prendre vingt personnes en prend deux cents, tous les deux cents vont couler. J’ai donc le devoir de limiter. Je peux peut-être en prendre dix ou quinze, mais à partir d’un moment, je dois dire stop. Ce n’est pas de l’inhumanité, c’est simplement du bon sens. Surtout s’ils ne veulent pas s’intégrer à l’Europe. Je trouve que Victor Orban est très courageux par sa position très ferme pour sauver l’héritage de son pays et de l’Europe face à cette immigration folle vers l’Europe, position qu’il tient malgré toutes les critiques et la campagne médiatique contre lui. Je salue son courage et sa sincérité.
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Le vrai Islam n’est-il pas modéré ?
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L’Islam est par définition politique et radical, il s’est défini comme cela depuis 14 siècles. Tous ceux qui ont voulu moderniser et réformer l’Islam se sont heurtés à un mur, un refus, et à des persécutions. Comme Mahmoud Mohamed Taha, un grand chef soudanais qui a voulu justement réformer l’Islam en mettant en avant les versets mecquois, qui sont tolérants et ouverts, contrairement aux versets médinois qui ont été privilégiés par les penseurs de l’Islam au Xème siècle en vertu du principe de l’« abrogation ». Ce chef musulman s’est fait pendre sur la grande place de Khartoum en juillet 1985 pour avoir voulu réformer l’Islam. Donc pour moi l’islamisme, qu’on appelle l’Islam extrémiste, radicale, ou politique, c’est l’Islam dans sa pureté, l’Islam à découvert. J’ai écrit sur ce sujet deux pages très claires, disponibles en plusieurs langues. L’islamisme, c’est l’Islam.
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Alors, qu’on ne me parle pas d’un Islam modéré qui n’existe que dans l’esprit des intellectuels occidentaux, dans le « wishful thinking » des musulmans modérés qui ne sont pas du tout dans la ligne de l’Islam prôné par l’université al-Azhar au Caire, qui jusqu’à aujourd’hui forme des dizaines de milliers de prédicateurs à travers le monde dans la ligne la plus stricte, la plus rigoureuse, la plus radicale, et la plus intolérante de l’Islam, et ce malgré les appels répétés du président égyptien Sissi pour leur demander de changer leur discours. En d’autres termes, imaginer que l’Islam modéré va l’emporter, c’est une illusion.
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Le problème n’est pas dans les interprétations de l’Islam - Islam modéré, Islam soufiste - mais le problème est dans l’Islam lui-même, c’est-à-dire dans les textes fondateurs eux-mêmes. Toute interprétation, surtout de la part des occidentaux, c’est du « wishful thinking » : on souhaite quelque chose, mais la réalité est autre. Par ailleurs, il y a dans l’Islam un principe qui s’appelle la « taqiya » en vertu duquel la tromperie est justifiée dans le but de faire avancer l’Islam : quand on ne peut pas avoir raison de l’adversaire parce que on est en position d’infériorité, il faut entrer dans le mensonge et la duplicité. C’est ce qui se passe actuellement : on croit leurs discours tenus en français, mais ils disent exactement le contraire en arabe une heure plus tard à la mosquée. Il existe des enregistrements qui prouvent cela.
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L’Occident et l’Eglise sont donc dans l’illusion par rapport à leur vision de l’Islam capable de se réformer.
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Que pensez-vous du dialogue avec l’Islam ?
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Il faut que l’Europe s’accroche à son identité, que l’Eglise aussi s’accroche à son identité. Pas de compromis, pas de mensonge, pas d’hypocrisie. Soyons ce que nous sommes. Je demande un dialogue franc, ouvert, confronté à l’histoire et à la réalité des faits. On ne peut pas échapper à la vérité. Quand je vous donne des arguments et que votre seule réponse est de m’égorger, c’est que nous ne sommes plus sur le même terrain. Actuellement, c’est la réponse de l’Islam. La semaine dernière, à Alexandrie un musulman converti au christianisme est venu me trouver en me disant : je me suis converti il y a 15 ans, j’ai récemment épousé une musulmane, son père veut me tuer ou me dénoncer à la police. La police va me jeter en prison, me torturer jusqu’à ce que je dise que je suis redevenu musulman. Alors si la seule réponse est la menace et la violence, mettons les choses sur la table, ne continuons pas ce dialogue dans le mensonge.
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L’Eglise actuellement refuse la confrontation sous prétexte de paix, mais c’est une fausse paix. Le psaume 85 dit « amour et vérité se rencontrent, justice et paix s'embrassent ». L’amour sans la vérité ? Non. La vérité sans l’amour ? Non. La justice sans la paix, ou la paix sans la justice ? Non. Il faut un dialogue dans la vérité, pas seulement en se tapant sur l’épaule, en se disant que nous sommes amis, en buvant un bon café ensemble, cela n’aboutit à rien ! Les promoteurs du dialogue ne veulent pas écouter ceux qui ont quatorze siècles d’expérience avec l’Islam. Ma famille a émigré de Damas en 1860 suite au massacre de 20.000 chrétiens. Cela, l’Europe ne veut pas le comprendre, bien qu’ils aient aussi connu cela dans leur histoire, mais ils ne veulent pas lire leur histoire. Sauf les Hongrois qui sont les seuls à avoir un peu compris, car ils ont connu 150 ans d’oppression ottomane il y a relativement peu de temps. Pour les autres, c’est plus lointain, ça fait plus de 1000 ans, conclut le père Boulad (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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3- Un devoir de mémoire européen :
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Sur Euro-Libertés, sous le titre "Un devoir de mémoire européen", Richard Dessens écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’essentiel de l’Histoire de l’Europe repose sur sa lutte pour son indépendance et son intégrité. Si on n’en retient d’habitude que les luttes d’influences internes et les guerres qui en résultèrent, on passe à côté des véritables enjeux européens. Les menaces extérieures ont bien plus que les conflits intérieurs, façonné les valeurs européennes et forgé le génie européen. Souvent convoitée, l’Europe a dû souvent s’unir face à des déferlantes terribles, sous l’impulsion fédératrice et transnationale du christianisme du temps de sa puissance "théologico-politique".
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Mais dès avant l’ère chrétienne, par ailleurs destructrice des valeurs fondamentales des peuples européens – mais c’est un autre débat –, les Hittites, maîtrisant les armes d’acier, tentent de subjuguer les peuples d’Europe orientale. Puis les Perses, maîtres du Moyen Orient et de la Turquie actuelle, multiplient les incursions et menacent de destruction la Grèce. À la bataille des Thermopyles, le 11 août 480 av. J.-C., Léonidas arrête la grande armée perse. Première victoire de l’Europe sur l’Orient expansionniste. Première date mémorielle à mettre au panégyrique des fêtes européennes.
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Les flux ininterrompus venus d’Asie, poussant devant eux les peuples européens d’est vers l’ouest, provoquent invasions sur invasions à partir du IIIe siècle notamment, jusqu’au VIe siècle. Attila et ses Huns, arrêtés aux Champs Catalauniques en 451, par Aetius, après avoir dévasté l’Europe, représentent une phase de terreur restée dans la mémoire européenne.
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Peu après, c’est au tour de l’Islam naissant à la mort du prophète Mahomet, en 622, de déferler sur l’Afrique, l’Asie et l’Europe. La mer Méditerranée est quasiment fermée par les flottes mahométanes jusqu’aux Croisades. L’Europe est encerclée et affaiblie. En 711, Tarik débarque sur le rocher ("el peñon") de Gibraltar (« Djebel al Tarik » : montagne de Tarik). En 732, Charles Martel arrête l’invasion remontée jusqu’à Poitiers, après s’être rendue maître de tout le sud-ouest de la France actuelle. L’impérialisme islamique triomphe pendant plusieurs siècles, avec son apogée au XIe siècle. Vienne est assiégée deux fois, en 1529 et 1683 par les Ottomans. Les Balkans sont en partie islamisés.
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Du XIIIe au XVe siècle ce sont les Mongols de la Horde d’Or de Gengis Khan et de ses suivants qui colonisent et mettent à sac l’Eurasie jusqu’à l’Ukraine et la Bulgarie et poussent leur terreur jusqu’à Vienne. Les Russes mettront deux siècles à ôter le joug mongol de leurs terres (1488).
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Perses, Huns, Islam, Mongols : les menaces venaient du Moyen-Orient et d’Asie. L’Europe enfin débarrassée des invasions meurtrières à partir du XVIIe siècle, connaît le début de l’âge d’or de son développement et les rivalités de ses puissances intérieures vont prendre le relais des tragédies invasives. Les États-Nations se forgent au XIXe siècle pour mieux s’affronter jusqu’à l’horreur de la Grande Guerre de 1914-1918, dernière des guerres de rivalités économiques et de puissances "intra-européennes". Résultat de l’apogée des États-Nations et de la fin des Empires.
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Mais la modernité contemporaine façonne un nouveau type d’invasion, consécutif à la fin de la décolonisation qui laisse des dizaines de pays nouvellement libres livrés à la cupidité du monde, souvent corrompus et maintenus dans une pauvreté endémique calculée par les économistes adeptes de Ricardo, et par les puissances capitalistes. Pauvreté, dérèglement climatique, surpopulation sont les nouveaux facteurs des invasions modernes qui font déverser sur l’Europe des millions de migrants de multiples origines pour de multiples raisons. Mais cette invasion nouvelle, à la différence des précédentes qui jalonnèrent l’histoire de l’Europe, est aujourd’hui voulue, ou encouragée, au nom des nouvelles idéologies notamment "droits-de-l’hommiennes" développées après 1945.
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La nature humaine, intangible, ancrée au fond des âges, est cependant têtue, et les mêmes causes provoquent toujours les mêmes effets. Les modalités nouvelles des invasions migratoires apporteront sans doute des modalités nouvelles à leurs réactions par les peuples européens. Sinon, c’est à un suicide programmé qu’est condamnée l’Europe. En tout cas une Europe millénaire qui a toujours fait triompher ses valeurs, du défilé des Thermopyles jusqu’à Poitiers et sous les murs de Vienne, ajoute Richard Dessens (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/04/le-piege-francophobe-de-la.html
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/p%C3%A8re-boulad-ma-position-est-dencourager-tous-ceux-qui-ont-le-courage-de-r%C3%A9sister-%C3%A0-lislamisation-de-.html
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http://eurolibertes.com/histoire/devoir-de-memoire-europeen/
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Le califat – But ultime des djihadistes

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Michel Garroté -  "Quand le 29 juin 2014, un califat est soudainement apparu sous le nom 'État islamique' et sous la direction du calife Ibrahim, l'événement a surpris", note l'analyste Daniel Pipes. D'autres analystes, tels Alexandre Del Valle et Bat Ye'or ont, eux aussi, mis en garde contre le syndrome du califat, but ultime des djihadistes. On aurait pu s'attendre à une prise de conscience des peuples d'Europe occidentale. Or, ceux-ci, malgré la migration musulmane de masse et les actes terroristes islamiques, ne sont pas descendus dans la rue, pour exiger des changements de la part de leurs dirigeants.
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Il y a eu, certes, le Brexit, la victoire de Trump, le réveil de certains Etats d'Europe Centrale et Orientale, mais, encore une fois, les peuples d'Europe occidentale, ne sont pas descendus dans la rue. Le problème, comme l'ont maintes fois écrit Daniels Pipes, Alexandre Del Valle et Bat Ye'or, c'est que le but ultime des djihadistes, n'est autre que l'instauration de califats, y compris en Europe. Cela a commencé avec des zones de non-droit et cela aboutira, si rien n'est fait, à des califats.
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A cet égard, le score que fera - ou ne fera pas - le Front national aux présidentielles françaises dans quelques semaines, sera un indicateur de l'état d'esprit des Français : la poursuite - ou la fin - de la soumission. Ci-dessous, je publie l'analyse de Daniel Pipes (voir liens vers sources en bas de page).
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Daniel Pipes : Que veulent les djihadistes (moudjahidines) ? Cette question maintes fois posée n'a étonnamment pas de réponse évidente étant donné que la plupart des attentats djihadistes ne sont pas accompagnés de revendications claires. Les attentats épouvantables de Bombay en novembre 2008 et de Paris en novembre 2015 ont été perpétrés par des commandos suicides dont les hommes armés ont commis des tueries de masse. Ailleurs, ils ont eu recours à des attaques à la mitrailleuse, à des décapitations, à des bombes, à des détournements, etc. Comme après chaque neutralisation des assaillants par les forces de l'ordre, on procède à l'évaluation des dégâts qu'ils ont provoqués et les enquêteurs tentent de déterminer l'identité et les motivations des auteurs alors que des sites Internet officieux émettent après coup des revendications non authentifiées. Mais au final, on ne parvient jamais à répondre à la question de départ : « Que veulent les djihadistes ? ».
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Motivations des attentats djihadistes :
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Pourquoi les motivations demeurent-elles inexpliquées ? Alors que depuis les attentats du 11-Septembre aux États-Unis, les analystes continuent à spéculer sur ce qui pourrait motiver ce genre d'attaque, on peut, d'une façon générale, pointer deux grands types de motivations. D'une part, il s'agit de changer spécifiquement la politique menée par l'État visé, par exemple, en cherchant à pousser au retrait de troupes étrangères de l'Irak et de l'Afghanistan ou en incitant Riyad à expulser les troupes étrangères de son territoire. Cela peut aussi consister à faire pression sur les gouvernements pour mettre fin au soutien à Israël ou faire pression sur New Delhi pour abandonner le contrôle sur le Cachemire.
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D'autre part, il s'agit, d'une façon plus générale, d'affaiblir les non-musulmans dans leur ensemble, de nuire à leur économie, de semer la peur au sein de leur population et de chercher à instaurer la supériorité des musulmans. Ceci dit, l'un et l'autre types renvoient à quelque chose d'encore plus grand. Les djihadistes cherchent à instaurer un monde dominé par les musulmans, l'islam, la charia et le califat.
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Nous voyons le djihad prendre deux formes qui dépendent de la force relative des populations musulmanes dans la zone. Là où les non-musulmans dirigent, on tente de gagner le contrôle sur les leviers du pouvoir et d'accéder aux affaires. Le but est de renverser l'ordre impie (le kufr). Il n'y a pas de tentative directe de conversion, la guerre étant une guerre de territoire. Là où les musulmans gouvernent, le but est d'appliquer la charia dans son intégralité. L'espoir ou le but ultime est de voir l'avènement d'un dirigeant pieux et juste qui puisse rendre les musulmans forts et riches et mettre fin à leurs divisions. Toutefois, l'aboutissement de l'un et l'autre est le califat mondial où le calife exercerait son empire sur l'ensemble des peuples de la planète et mettrait en œuvre la loi islamique dans son intégralité.
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Bref historique :
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La succession de Mahomet a produit dans l'Islam des divisions profondes qui subsistent jusqu'à nos jours. Au cœur de cette dispute se trouve la question de savoir qui doit occuper la place du prophète à la tête de la communauté musulmane, une question qui, aujourd'hui encore, nourrit les dissensions entre chiites et sunnites. Les successeurs de Mahomet ont toutefois pu conduire les grandes conquêtes islamiques pendant les trois siècles qui ont suivi. Le califat effectif a pris fin dans les années 940 et même si le titre s'est transmis par la suite, il n'était plus que nominal. Le califat abbasside de Bagdad s'est éteint en 1258 lors du sac de Bagdad par les Mongols. Néanmoins, au cours de la dernière moitié de l'époque abbasside, les dirigeants musulmans s'étaient mis à utiliser d'autres titres comme celui de sultan. Atatürk a mis fin au califat le 3 mars 1924 mais l'idée a perduré, comme on le voit dans le mouvement indien Khilafat à partir des années 1919-1926.
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Les avatars les plus récents du califat ont été l'œuvre de Ben Laden, qui voulait « un califat pieux qui partirait d'Afghanistan », et de son successeur, Ayman al-Zawahiri, qui envisageait un califat qui « marquerait un nouveau tournant dans l'histoire. » Selon Fazlur Rahman Khalil, un autre dirigeant d'al-Qaïda : « En raison des grâces procurées par le djihad, le compte à rebours s'est enclenché pour les États-Unis qui vont bientôt connaître la défaite » et être remplacés par un califat. En 2005, al-Qaïda a ouvert la station de radio Sawt al-Khalifa (la Voix du Califat).
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Le califat :
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Les déclarations tenues par certains dirigeants et le sentiment général qui règne au sein des populations ont donné l'impression qu'un califat était en gestation. Lors d'un meeting du Hizb ut-Tahrir à Copenhague, son imam, Muziz Abdullah, a pris la parole devant une salle comble en déclarant : « Il y a dix ans, quand j'ai commencé, il était tout à fait irréel de penser qu'il pourrait y avoir un jour un califat mais à présent, les gens croient qu'il pourra advenir dans les prochaines années. » Fatih Alev, un imam de Copenhague, déclarait : « À l'heure actuelle, le califat n'est pas du tout à l'ordre du jour. Mais demain, il pourrait le devenir. Je ne l'exclus pas. »
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On avait également l'impression de l'imminence d'un califat parmi les gens ordinaires. Selon Kerem Acar, un tailleur du centre d'Istanbul : « Je ne vivrai pas assez longtemps pour le voir, ni mes enfants, mais un jour peut-être les enfants de mes enfants verront quelqu'un se proclamer calife, comme le pape, et avoir un impact. » Ertuğul Örel, cafetier d'Istanbul, a exprimé l'espoir du califat mais ne croyait pas que ça arriverait : « Un califat signifie qu'il n'y aura qu'une seule voix, a-t-il dit, mais je sais que jamais les Américains ni les Européens ne le permettront. » Ali Bulaç, une voix turque qui compte en Islam et en Turquie, était très explicite quand il a déclaré : « Le concept du califat est très vivace dans la mémoire collective de la société. »
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C'est la même opinion qu'exprimait Zeyno Baran, expert du Hizb ut-Tahrir : « Il y a quelques années, les gens s'en moquaient. Mais maintenant que Ben Laden, Zarqawi et d'autres disent qu'ils veulent recréer le califat, les gens les prennent au sérieux. » Des affiches aux grandes lettres rouges et brillantes appelant à l'instauration du Califat islamique au Liban peuvent désormais être vues dans toutes les rues de Sidon. Placardées par des membres du Hizb ut-Tahrir, les affiches appellent à « raviver un État islamique califal alors que les ennemis de l'Occident colonial et perfide sous-estimaient notre force spirituelle. Nous ne nous en sortirons qu'avec un État islamique. »
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Selon James Brandon dans le Christian Science Monitor : « Le Hizb ut-Tahrir promet que le retour du califat mettra fin à la corruption et apportera la prospérité. Cela permettra aux musulmans de défier et finalement de conquérir l'Occident. » Il cite Abdullah Shakr, un membre jordanien du groupe : « Le monde musulman possède des ressources comme le pétrole mais il manque d'un leadership qui nous gouverne par la loi islamique et fasse en sorte que le djihad effraie le monde entier. » Shakr indique que le succès du califat produira davantage de conversions à l'islam et conduira à l'islamisation du monde entier. Cependant le mode d'établissement du califat, comme le défend le Hizb ut-Tahrir, est progressif et essentiellement pacifique alors que pour al-Qaïda, il est violent et révolutionnaire.
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Opinions non-musulmanes :
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En dehors du monde musulman, la situation était perçue différemment. En 2004, Dick Cheney, parlant d'Oussama Ben Laden, déclarait explicitement : « Ils disent vouloir rétablir ce qu'on pourrait appeler le califat du VIIe siècle » dans le but de « gouverner au moyen de la charia, l'interprétation la plus rigide du Coran. » De nombreux autres membres de l'administration George W. Bush lui ont emboîté le pas et en 2005, The Daily Telegraph sonnait l'alarme en déclarant : « Les fanatiques à travers le monde rêvent du retour du calife ». L'idée semblait impossible à l'époque et la gauche anti-Bush, dont des spécialistes de l'islam (Kenneth M. Pollack, John L. Esposito, Shibley Telhami), rejetait, méprisante, le sujet en bloc.
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Le journaliste d'investigation Robert Dreyfuss considérait avec un certain dédain l'idée d'une aspiration au califat. Il décrivait comme « absurde » la notion selon laquelle les forces islamistes souhaitaient établir un califat allant de l'Afrique du Nord à l'Asie du Sud-Est. « C'était un non-sens absolu », déclarait-il. « Ce qui se passait, c'était que ceux de l'administration qui faisaient ces déclarations s'appuyaient sur ce qu'ils lisaient sur les sites Internet d'al-Qaïda et d'autres djihadistes. » « De telles menaces, a-t-il ajouté, relevaient du fantasme et devaient être traitées comme telles ».
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Un califat existe :
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Quand le 29 juin 2014, un califat est soudainement apparu sous le nom « État islamique » et sous la direction du calife Ibrahim, l'événement a surpris. L'annonce qui s'est accompagnée de victoires militaires spectaculaires, notamment à Mossoul, lui a donné un prestige planétaire inouï. Des groupes comme Boko Haram lui ont fait allégeance et son effet sur les musulmans sunnites a été celui d'un électrochoc. En tant que califat, l'État islamique a comme impact potentiel de nourrir le rêve d'un gouvernement unique sur l'ensemble du monde musulman et au-delà, d'inciter d'autres à le suivre tout en radicalisant les mouvements islamistes.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Sources :
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Version en anglais parue dans Global Terrorism :
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http://www.danielpipes.org/17374/the-caliphate-al-qaeda-and-global-jihad
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Traduction française de Johan Bourlard :
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http://fr.danielpipes.org/17427/califat-ultime-djihadistes
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Vente au Califat saoudien pour 2’455 milliards d’euros d’armes françaises

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Sur lepoint.fr [voir lien vers source en bas de page], Jean Guisnel nous apprend que François Hollande a autorisé la vente à Riyad de 455 millions d'euros d'armes, dont une grande partie pourrait être destinée [ndmg - sera destinée] à la guerre au Yémen [et 20 milliards d'euros de prise de commandes d'armements français en 2016 !...]. En France les exportations d'armements sont "interdites" [ndmg - Quelle hypocrisie !...].
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Pour qu'elles se produisent, une dérogation est nécessaire. Elle est accordée, ou pas, par le Premier ministre après une étude au cas par cas conduite par une instance spécialisée, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), que préside le Secrétaire général de la défense et la sécurité nationale (SGDSN).
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Depuis le début de la guerre [ndgm - du Yémen], Paris appuie Riyad de toutes ses forces, y compris dans les domaines les plus sensibles comme la guerre électronique et le renseignement. Les affaires continuent donc et la balle [ndmg - sans jeu de mot...] est désormais dans le camp des Saoudiens, puisque Paris accepte de leur vendre la plupart des choses qu'ils demandent [ndmg - Les Saoudiens se servent des armes qu'ils achètent au Yémen, certes, mais également en Syrie et en Irak, où ils soutiennent les milices islamistes qui veulent imposer, par la force des armes, de multiples califats !...].
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Les Saoudiens doivent désormais confirmer leur commande et financer ce nouvel achat. Ils sollicitent toutes les banques mondiales pour obtenir un prêt, alors même que leurs réserves leur permettent de financer comptant leur commande, et que les prix du pétrole sont remontés [voir lien vers source en bas de page].
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/armement-la-france-supermarche-de-l-arabie-saoudite-20-03-2017-2113291_53.php
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Quand l’Allemagne deviendra un Califat

   
Michel Garroté - Comment l'Allemagne s'y prend-elle pour enrayer le déclin dramatique de sa population ? Elle enraye ce déclin en ayant recours à l'immigration, et, ce, depuis plus de 50 ans ans. Le hic, c'est que la très grande majorité des gens venus s'installer en Allemagne sont des musulmans, notamment des Turcs (ainsi que des Bosniaques, des Kosovars, etc.).
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Au début, ce ne semblait pas être un problème, car la Turquie était laïque, et, les immigrés turcs installés en Allemagne, étaient, eux aussi, laïcs.
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Mais depuis que l'islamiste autocrate Erdogan est au pouvoir à Ankara, un tiers des turcs installés en Allemagne sont islamistes. Les très grande majorité des médias allemands, tentent, désespérément, de les qualifier d'islamistes "modérés". Mais ni Erdogan, ni ceux d'entre les turcs installés en Allemagne qui sont islamistes, ne se considèrent comme des islamistes "modérés".
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Ils se considèrent comme des islamistes, un point c'est tout. Et pour les islamistes, l'Etat de droit de type occidental est un Etat blasphématoire et apostat. Il doit être transformé en Califat, au nom de la charia, et, au nom des hadits. Les partis politiques allemands, au même titre que les médias allemands, tentent, désespérément, de qualifier les islamistes turcs installés en Allemagne d'islamistes "modérés".
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Seules exceptions côté partis politiques : l'aile droite de la CDU, la CSU bavaroise et l'AfD. Mais la plus grande partie de la CDU (Angela Merkel inclue comme chacun sait...), le SPD, Die Grünen et Die Linke entretiennent le mythe de l'islamisme "modéré", pour enrayer le déclin de la population et/ou par calcul électoral et/ou par conviction.
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A ce propos, l'analyste Soeren Kern, du Gatestone Institute, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'Allemagne devra absorber 300.000 migrants par an au cours des 40 prochaines années si elle souhaite enrayer le déclin de la population, indique un rapport gouvernemental qui a fuité dans la presse. Ce document, dont les principaux éléments ont été publiés par le Rheinische Post du 1er février 2017, révèle que le gouvernement allemand table sur une immigration de masse permanente - vraisemblablement en provenance d' Afrique, d' Asie et du Moyen-Orient - pour maintenir la population allemande à sa taille actuelle (82,8 millions) jusqu'en 2060.
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Le rapport explique que la décision de la chancelière Angela Merkel d'accueillir 1,5 million de migrants, musulmans pour la plupart, entre 2015 et 2016 n'a pas été un beau geste humanitaire, mais une initiative calculée pour conjurer le déclin démographique de l'Allemagne et préserver l'Etat providence allemand.
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Si la plupart des migrants qui arriveront en Allemagne au cours des quarante prochaines années sont en provenance du monde islamique, la population musulmane de l'Allemagne pourrait atteindre 20 millions de personnes et représenter plus du quart de la population allemande en 2060.
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Les détracteurs de la politique d'immigration dite de la porte ouverte en Allemagne ont lancé un avertissement : l'afflux de musulmans – pour la première fois leur nombre est supérieur à six millions en 2016 - a d'ores et déjà modifié la face du pays à jamais.
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L'immigration de masse a entrainé la montée de l'islam en Allemagne, comme en témoigne la prolifération des no go zones, des tribunaux de la charia, de la polygamie, des mariages d'enfants et des crimes d'honneur. La migration de masse a également généré diverses formes de chaos social, comme des attaques djihadistes, une épidémie de viols, une crise de santé publique, une hausse de la criminalité et une ruée des citoyens sur les armes d'autodéfense sans parler de la fuite hors d'Allemagne d'Allemands nés en Allemagne.
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Le gouvernement n'a pas révélé comment il a prévu d'intégrer les millions de musulmans qu'il s'apprête à inviter au sein de la société allemande. Mais le prix à payer pour pallier le déclin démographique semble être l'islamisation de l'Allemagne, sous couvert de multiculturalisme. Un précédent rapport de l'Office fédéral de la statistique (Destatis), prévoyait que la population allemande chuterait de 82 millions à 73 millions d'habitants d'ici 2060 – et même à 67,6 millions d'habitants selon scénario pessimiste. Cette estimation est en cours de révision, et les prévisions sont en train d'être recalculées pour tenir compte de l'immigration, des taux de natalité et de l'espérance de vie.
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Selon des estimations préliminaires de Destatis, la population allemande a augmenté, en raison de la migration nette positive (plus d'entrants que de sortants) de 1,14 millions de personnes en 2015, et de 750 000 autres personnes en 2016, pour atteindre un chiffre record de 82,8 millions d'habitants à la fin de 2016.
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Avec un taux de fécondité de 1,6 naissances par femme, bien inférieur au taux de remplacement requis de 2,1 enfant par femme, l'Allemagne aura besoin de 300.000 migrants par an pour maintenir au niveau actuel sa population jusqu'en 2060, indique le rapport.
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Le rapport insiste sur la nécessité d'une intégration rapide des migrants au sein la population active afin qu'ils puissent commencer à financer le système de protection sociale. « Mais l'expérience montre que le processus sera long et plus complexe que prévu », concède le rapport. « Le succès ne sera visible qu'à moyen-long terme ».
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Une enquête réalisée par la Frankfurter Allgemeine Zeitung a révélé que les 30 plus grandes entreprises allemandes ont employé seulement 54 réfugiés, dont 50 ont été embauchés comme coursiers par Deutsche Post, le prestataire logistique. Les dirigeants d'entreprise ont déclaré que le principal problème des migrants est qu'ils n'ont pas de qualifications professionnelles et parlent mal l'allemand.
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Selon l'Office fédéral du travail, le niveau d'instruction des migrants récemment arrivés en Allemagne est beaucoup plus faible que prévu : un quart seulement dispose d'un diplôme d'études secondaires, et les trois quarts n'ont aucune qualification. Quatre pour cent seulement des nouveaux arrivants sont hautement qualifiés.
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Pour l'instant, l'immense majorité des migrants arrivés en 2015 et 2016 est pupille de l'État. Ils ont couté 21,7 milliards d'€ au contribuable allemand en aides aux réfugiés et demandeurs d'asile en 2016, et un budget similaire leur sera consacré en 2017.
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Un document du ministère des Finances qui a fuité dans la presse anticipe que la crise des migrants pourrait coûter 93,6 milliards d'euros aux contribuables allemands d'ici 2020. Une somme qui se décompose comme suit : 25,7 milliards pour les dépenses sociales (prestations chômage et aides au logement) ; 5,7 milliards d'euros pour les cours de langue et 4,6 milliards pour l'intégration des réfugiés dans la population active.
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La migration de masse a également accru la demande de logements et poussé les loyers à la hausse pour les Allemands ordinaires. Pour faire face à la demande, environ 350.000 nouveaux logements seraient nécessaires chaque année, mais 245.000 seulement ont été construits en 2014, et 248,000 en 2015, indique le Rheinische Post.
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Parallèlement, les migrants ont été les auteurs de 208,344 crimes et délits en 2015, selon un rapport de police. Ce chiffre représente une augmentation de 80% des crimes et délits commis par les migrants par rapport à 2014 et équivaut à 570 délits par jour, ou 23 délits par heure, du 1er janvier au 31 décembre 2015.
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Un rapport des services de renseignement allemands qui a fuité prévoit que cette migration de masse en provenance du monde musulman entrainera une plus grande instabilité politique dans le pays. Le document énonce clairement qu'il « sera impossible d'intégrer les centaines de milliers de migrants illégaux étant donné leur nombre et l'importance prise par les sociétés parallèles musulmanes déjà existantes en Allemagne. » Le document ajoute : « Nous importons l'extrémisme islamique, l'antisémitisme arabe, les conflits d'autres peuples, ainsi qu'une perception différente de la société et du droit. Les services de sécurité allemands sont incapables de faire face aussi bien aux problèmes de sécurité importés qu'aux réactions en retour de la population allemande ».
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Un responsable de la sécurité, sous couvert d'anonymat, a déclaré à Die Welt : « L'afflux élevé de personnes en provenance d'autres parties du monde conduira notre pays à l'instabilité politique. En autorisant l'immigration de masse, nous produisons des extrémistes. La population majoritaire se radicalise parce qu'elle ne veut pas de cette migration à laquelle les élites politiques la contraignent. De plus en plus d'Allemands vont se détourner de l'Etat de droit ».
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Un récent sondage YouGov a indiqué que 68% des Allemands estiment que la sécurité dans le pays s'est détériorée en raison des migrants. Près de 70% des répondants ont dit qu'ils craignent pour leur vie et leurs biens dans les gares et les métros, tandis que 63% ne se sentent plus en sécurité quand ils participent à des événements publics.
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Un sondage INSA a constaté de son côté que 60% des Allemands considèrent l'islam comme un corps étrangers à l'Allemagne. Près de la moitié (46%) des personnes interrogées se déclarent inquiets de l' « islamisation » de l' Allemagne.
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Si les élections allemandes avaient lieu aujourd'hui, Angela Merkel remporterait haut la main un nouveau mandat de quatre ans à la chancellerie. Un sondage INSA réalisé pour Bild le 2 février donne 33% des voix au Parti chrétien-démocrate de Merkel (CDU), contre 27% pour le Parti social-démocrate de centre-gauche (SPD) et 9% pour le parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (Afd).
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L'Allemagne dispute désormais à la France la place de premier pays musulman d'Europe occidentale. La hausse de la population musulmane en Allemagne est le résultat d'une migration de masse. Environ 300.000 migrants sont arrivés en Allemagne en 2016, qui se sont ajoutés au million qui a débarqué en 2015. Pas moins de 80% des nouveaux arrivants (800 000 en 2015 et 240.000 en 2016) étaient musulmans, selon le Conseil central des musulmans d'Allemagne.
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Outre les nouveaux arrivants, le taux d'accroissement naturel des musulmans déjà résidents en Allemagne est d'environ 1,6% par an (soit 77.000), selon les données extrapolées à partir d'une étude du Pew Research Center sur la croissance de la population musulmane en Europe. Sur la base des projections Pew – élaborées avant la crise migratoire actuelle -, la population musulmane d'Allemagne culminait à 5.145.000 personnes à la fin 2015.
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Un chiffre auquel il convient d'ajouter les 800.000 migrants musulmans arrivés en 2015, les 240.000 qui ont débarqué en 2016, et les 77.000 nourrissons nés au sein la population musulmane déjà résidente en Allemagne, soit 1,117 millions de musulmans en plus. On obtient alors une population musulmane totale de 6.262.000 personnes à fin 2016 qui représente environ 7,6% de l'ensemble de la population allemande laquelle est aujourd'hui de 82,8 millions d'habitants.
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La population musulmane d'Allemagne pourrait gonfler à 20 millions dès 2020, affirme Uwe Brandl, président de l'Association des municipalités bavaroises (Bayerische Gemeindetag). Sa prévision est basée sur ce qu'on appelle le regroupement familial - les personnes dont les demandes d'asile ont été approuvées pourront rapatrier en Allemagne quatre à huit membres de leur famille, ajoute l'analyste Soeren Kern, du Gatestone Institute (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://www.gatestoneinstitute.org/9892/germany-muslims-demographic
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9931/allemagne-musulmans-demographie
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Une réelle menace – Les frontières d’Erdogan

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Dans une série de déclarations, le président (ndmg - et dictateur islamiste) Recep Erdogan a réussi à se mettre à dos pratiquement tous ses voisins. Et pour cause (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : le chef de l’Etat turc a remis en cause le traité de Lausanne de 1923 – fondateur de l’Etat turc moderne qui fixe les frontières de la Turquie actuelle – et évoqué une géographie du “cœur”, dans laquelle les îles grecques, mais aussi des localités aussi éloignées que Mossoul, Alep et Kardjali, en Bulgarie, font, selon lui, partie d’une même entité, l’Empire ottoman. Dans l'un de ses discours, Recep Erdogan s’est attiré l’ire de la Grèce, parlant avec regret de la perte des îles de la mer Egée situées “à portée de voix” et qui abritent des “sanctuaires et des mosquées” turques.
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Erdogan en a remis une couche à Rize, au bord de la mer Noire, où il a évoqué avec émotion ces “frontières du cœur” des Turcs. “On nous demande pourquoi on s’intéresse à l’Irak et à la Syrie, à l’Ukraine, à la Géorgie et à la Crimée, à l’Azerbaïdjan et au Karabakh [région disputée par Erevan et Bakou], aux Balkans et à l’Afrique du Nord. Mais ces pays ne nous sont pas étrangers. Comment faire la différence entre Rize et Batoumi [en Géorgie]. Comment évoquer Edirne sans parler de Thessalonique et Kardjali [en Bulgarie] ? Comment ne pas admettre que Gaziantep, Alep, Mardin, Syrte et Mossoul ne sont pas liés ? De Hatay au Maroc, vous trouverez les traces de nos ancêtres. C’est la même chose en Thrace [région à cheval entre la Turquie, la Grèce et la Bulgarie] et en Europe de l’Est”.
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Erdogan a donné encore du grain à moudre aux Bulgares, lorsque, à Bursa, près de la frontière, il a prononcé un long speech où il a de nouveau rappelé l’héritage ottoman de la Turquie. “Aujourd’hui, lorsque nous parlons de la Syrie, de l’Irak, de la Crimée, de la Thrace occidentale et de la Bosnie, des gens nous regardent comme si nous étions des extra-terrestres. Mais pour nous, il ne s’agit pas d’autres mondes mais de morceaux de notre âme”, a-t-il lancé. ces déclarations interviennent dans un contexte où la Turquie veut peser de tout son poids dans la crise d’Alep, en Syrie, tout comme dans la campagne militaire de reprise de Mossoul, en Irak, qui sont aussi autant de “morceaux de l’âme turque” à en croire Erdogan (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/turquie-les-frontieres-du-coeur-derdogan-herissent-ses-voisins
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L’imposition de la charia en Europe

   
Michel Garroté - Lors d’un entretien avec l’Aide à l'Eglise en  Détresse (AED), Mgr Ignace Ephrem II, évêque, Patriarche de l’Église syriaque orthodoxe basée à Damas, met en garde l’Europe contre les musulmans extrémistes qui rejettent les valeurs occidentales et qui veulent imposer la charia aussi largement que possible (concernant les deux photos ci-dessus : la première illustre Mgr Ephrem ; et la deuxième illustre des combattantes chrétiennes syriennes qui protègent leurs villages contre les islamistes).
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Mgr Ignace Ephrem II : « Il devrait y avoir un moyen de filtrer ceux qui viennent en Europe, pour éviter ceux qui ont embrassé  l’idéologie extrémiste », a déclaré Mgr Ephrem II dans un entretien avec l’AED. « Je ne sais pas comment il faudrait procéder, mais cela est nécessaire et devrait être fait sans violer les droits de ceux qui sont pacifiques et respectueux des lois » poursuit le Patriarche, qui dirige une Église de plus de 5 millions de fidèles à travers le monde.
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Et d’ajouter : « Nous vivons avec des musulmans et nous les respectons, mais ce que nous avons vu au cours des dernières années est une autre forme d’islam qui considère comme des « kaffirs [infidèles] » non seulement les non-musulmans, mais aussi les musulmans qui ne sont pas d’accord avec eux sur l’interprétation de l’islam.
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Mgr Ephrem a également appelé les gouvernements occidentaux à insister pour que des églises soient construites dans les pays musulmans en contrepartie de la construction de mosquées en Europe et ailleurs en occident : « Pouvons-nous attendre des gouvernements européens qu’ils demandent à ces pays musulmans que des églises soient construites ? ».
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Mgr Ephrem a ajouté que le déclin massif de la population chrétienne en Turquie - de 3,5 millions à 150.000 au cours du 20ème siècle - risquait de se répéter en Syrie et au Liban : « Je crains que le christianisme ne soit en voie de disparition tant en Syrie qu’en Irak ainsi qu’au Liban ». 80% des chrétiens d’Irak ont quitté le pays depuis le renversement du Président Saddam Hussein en 2003 »..
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Mgr Ephrem : « En Syrie, depuis le début de la guerre en 2011, 50% des chrétiens du pays sont des déplacés intérieurs ou vivent comme réfugiés à l’étranger. Au Liban, beaucoup de réfugiés chrétiens sont si pauvres qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de quitter la région », conclut Mgr Ephrem.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.aed-france.org/europe-mise-garde-patriarche-mgr-ephrem-ii/
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Camps d’entraînement de l’EI au Kosovo et en Bosnie

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Michel Garroté - On peut lire sur LSB (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) que cinq camps d’entraînement ont été ouverts par l’EI dans le Kosovo. Les plus importants sont situés à la frontière avec la Macédoine, dans le district de Decani ; d’autres, plus modestes, sont dans les environs de Prizren et Pec. Près de 70 familles kosovares ont déjà rejoint ces camps, où d’anciens soldats de l’Armée de Libération du Kosovo enseignent à leurs membres le maniement des armes et le Coran. Dans la Bosnie voisine, les mêmes causes ont engendré les mêmes problèmes.
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Ce pays de 4 millions d’habitants a envoyé près de 200 de ses ressortissants au sein de l’EI en Syrie ; en 2013 et 2014, 156 hommes, 35 femmes et 25 enfants ont quitté la Bosnie pour l’EI, 47 en sont revenus. Et la présence potentielle d’un camp d’entraînement djihadiste à Osve, révélée par le journal anglais « Sunday Mirror » en juillet 2015, a fait la une de la presse européenne. Il y en a d’autres, comme Gorna Maioca, au nord du pays. Ce sont d’anciens villages serbes ou croates, vidés de leur population par la guerre civile, où se sont réinstallées des communautés musulmanes ultra-conservatrices, dirigées par des prédicateurs radicaux.
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L’épuration ethnique, effectuée à l’époque avec l’indifférence bienveillante de l’UE, se retourne ainsi contre elle en transformant les contrées reculées de la Bosnie en pépinière djihadiste. Le cancer islamiste se propage dans toute la région, de la Bosnie à l’Albanie en passant par la Macédoine, le Kosovo et le Montenegro. Partout, les Etats sont trop faibles et trop corrompus pour lutter contre le fléau, tandis que l’UE n’a d’yeux que pour le Levant et la Libye, où la situation est très préoccupante. Cependant, les indices alarmants s’accumulent.
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En juin 2016, l’agence de presse Reuters citait un rapport de l’ONG Atlantic Initiative, basée à Sarajevo (Bosnie). Selon celle-ci, 80 adolescents bosniaques, âgés de 13 à 14 ans, sont entraînés par l’EI en Irak et en Syrie. Avec le risque toujours présent qu’ils reviennent en Europe pour y semer la mort. Pire, selon les services de sécurité bosniaques eux-mêmes, le pays compte près de 100 000 disciples du wahhabisme, dont plus de 4 000 sont des militants radicaux, prêts à prendre les armes pour le djihad à n’importe quel moment. En Bosnie et pas seulement (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/des-camps-islamiques-au-kosovo-et-en-bosnie.html
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Le « Mourir ensemble »

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Michel Garroté - Dans un article paru sur le Figarovox et intitulé "Terrorisme : du 'vivre ensemble' au 'mourir ensemble'", Me Gilles-William Goldnadel décrit - avec brio - l'état de résignation qui saisit la France après les attentats. Une résignation qui repose d'abord sur le silence politico-médiatique, ensuite sur un laxisme judiciaire poussé à bout. Gilles-William Goldnadel, avec Alexandre Del Valle, Bat Ye'or et Michel Gurfinkiel, fait partie des rares chroniqueurs qui, depuis des années, nous mettent en garde contre le danger qui vient, et qui, maintenant, hélas, est bien là : la terreur islamique.
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Les mises en garde de Gilles-William Goldnadel, Alexandre Del Valle, Bat Ye'or et Michel Gurfinkiel ont débuté dans les années 1980. En effet, depuis trente ans, ces chroniqueurs tirent la sonnette d'alarme. Mais la caste politico-médiatique parisienne persiste dans le déni, l'autoflagellation et le nihilisme. La France d'après guerre avait une opportunité unique de contribuer à bâtir une Europe démocrate-chrétienne, basée sur la culture judéo-chrétienne ; à bâtir une société libre et laïque de culture judéo-chrétienne.
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Mais la France, ou plutôt ses dirigeants, ont préféré opter pour une société ultra-laïcarde et anti-chrétienne. La France, ou plutôt ses dirigeants, ont préféré imposer leur américanophobie (les Américains sont tous obèses et débiles), leur "politique arabe", leur "anti-sionisme" (avec une israélophobie obsessionnelle), leur compromission avec les communistes pro-soviétiques et leur politique immigrationiste, ouvrant ainsi toute grandes les portes du pays à des arabo-musulmans qui, aujourd'hui, se comportent souvent en colons arrogants et/ou en soi-disant "victimes". Les conséquences et le résultat de tout cela en 2016 sont désastreux : car en effet, sur la France - gangrénée par la terreur islamique - plane désormais le spectre du califat.
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A propos de tout cela, Me Gilles William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il semblerait que l'égorgement du père Hamel dans son église normande, cet holocauste symbolique du désir d'éradiquer l'ancienne religion des indigènes, l'exultation exaltante de déraciner le vieil arbre noueux, ait plongé la France médiatique et virtuelle dans une manière de résignation assumée. La France post-chrétienne proscrit le sabre mais manie le goupillon. Elle encense, à défaut du vivre, le mourir ensemble. Sur le chemin du calvaire du peuple français à présent routinier, il se pourrait qu'un clou enfoncé dans les chairs chasse l'autre.
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Me Gilles William Goldnadel : Saint-Étienne-du-Rouvray fait oublier Nice, qui abolit le reste. Rien d'autre à faire qu'à subir en silence compassé. La multiplication des massacres, l'addition des victimes, nous commanderait d'interdire toute discussion, source de division. Cette division que rechercherait paraît-il ceux qui nous égorgent. Je ne suis pas sûr que telle soit la stratégie de nos bourreaux. Il me semble plutôt que ces stratèges si subtils cherchent à nous tuer pour nous tuer, pour nous faire trembler, ramper, pleurer, implorer, supplier, et nous imposer le repentir d'exister.
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Me Gilles William Goldnadel : Mais à supposer que cette stratégie soit celle-là, je perçois mal ses dangers et limites. Nul péril en effet, car pour qu'il y ait guerre civile, il faut, comme en amour, être deux. Si je vois bien les guerriers de l'islam radical, je ne perçois nulle part les troupes de Charles Martel. J'aperçois bien quelque Ganelon, mais point de Roland à l'horizon lointain. Et ce ne sont pas quelques détestables graffitis ou un lardon devant une mosquée, sur lesquels la presse se jette avec d'autant plus de voracité qu'elle n'a rien d'autre à se mettre sous la dent, qui donne quelque chair à la menace brandie. Quant aux limites à respecter pour éviter cette guerre civile ou religieuse fantasmée, doivent-elles nous faire interdiction de critiquer ceux qui se tiennent pour nos élites ou encore la religion organisée ou inorganisée que nos bourreaux invoquent avant de trucider ?
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Me Gilles William Goldnadel : Mes lecteurs subtils auront deviné quelque malice sous la question, car j'observe que ceux qui nous menacent de la guerre civile en cas de division ont la méchante tendance de proscrire toute réflexion critique des causes du malheur présent. Un esprit chagrin irait même jusqu'à se demander si ce ne serait pas pour se protéger de toute funeste prospection. C'est ainsi que tout débat sur l'islam et ses troupes demeurent sous jalouse surveillance. Ici encore, la prophylaxie est de règle, au risque de voir le remède plus dangereux que le mal. Le lendemain du drame de Saint-Étienne-du-Rouvray, la matinale de notre chaîne radiophonique nationale insistait lourdement sur des manifestations d'hostilité aux musulmans qui demeuraient pourtant très virtuelles. France 2 pour ne pas être en reste interviewait une famille musulmane qui se plaignait simplement de « regards ».
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Me Gilles William Goldnadel : Le surlendemain, France Inter faisait son deuxième sujet avec cette crainte , automatiquement ressassée après chaque tuerie, que ressentirait la communauté musulmane d'être « stigmatisée ». Je rappelle que lors du dernier sondage (Ipsos) sur le « regard » de la communauté nationale sur les musulmans, Le Monde ( 28 /1/15) disait son étonnement de voir leur image améliorée malgré les grands attentats parisiens. Autrement dit, et au risque de décevoir ceux qui semblent l'espérer pour reprendre la main, les Français sont parfaitement capables de distinguer une majorité pacifique d'une minorité problématique et semblent immunisés contre le risque de globalisation ethnique ou religieuse.
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Me Gilles William Goldnadel : On voudrait à tout prix changer cet état de fait, les faire amalgamer ou stigmatiser alors qu'aucun discours public n'utilise cette thématique et qu'eux n'y songent pas obsessionnellement, qu'on ne procéderait pas autrement. Qui divise ? Quant à la mise en question de l'immigration massive incontrôlée, elle demeure du domaine de l'indécent indicible. Le mantra répété en boucle consistant à asséner que les assassins seraient français ou binationaux, pas question de réfléchir sur le fait que la majorité sont issus de l'immigration islamique récente. Interdiction donc de réfléchir sur les ratés programmés de l'intégration, les dangers avérés des migrations, ou la nécessité existentielle de combattre sans frein l'immigration illégale et invasive.
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Me Gilles William Goldnadel : Enfin, l'ensemble du corps politique, premier ministre compris et jusqu'au très estimable Mr Boubakeur , s'accordant à reconnaître l'urgence impérieuse de reconstruire l'organisation du culte musulman en France, il est difficile de pouvoir soutenir sans rire que ce qui nous arrive n'a strictement et absolument aucun rapport avec l'islam. On me permettra à ce stade de faire observer respectueusement à Manuel Valls que le « pacte » qu'il appelle de ses vœux sera autrement plus difficile à obtenir que lorsqu'il s'agissait du concordat des juifs ou de la séparation avec l'église catholique. Et Dieu sait pourtant que ce fut difficile. Les premiers considèrent que « la loi du pays est leur loi ». Les seconds doivent « rendre à César ce qui appartient à César ». Pas grand-chose à voir avec ceux qui doivent mettre la charia au-dessus de tout.
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Me Gilles William Goldnadel : Il est des pactes qui doivent ressembler à des décrets impérieux. Je me permets moi-même, au risque de diviser, de m'étonner de la surprenante soustraction opérée ce dimanche par la centaine de personnalités musulmanes françaises réclamant dans le JDD cette réorganisation de l'islam de France : « après l'assassinat de caricaturistes, après l'assassinat de jeunes écoutant de la musique, après l'assassinat d'un couple de policiers, après l'assassinat d'enfants, de femmes assistant à la célébration de la fête nationale, aujourd'hui l'assassinat d'un prêtre célébrant la messe ».
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Me Gilles William Goldnadel : S'agissant de personnalités averties, compte tenu du contexte spécifique des relations entre juifs et arabes, j'ai du mal à me persuader que cette soustraction des victimes juives de Toulouse ou de Paris relève seulement de la plus fâcheuse des distractions. Autre proscription sous peine de divisions: la critique du système judiciaire ou de certains de ses membres. Ici encore nos prêtres cathodiques en ont fait une sorte de tabou inviolable. Ici encore notre chaîne radiophonique nationale et publique, au lendemain du crime, se faisait l'écho du malaise de juges qui se sentiraient eux aussi, décidément, « stigmatisés ».
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Me Gilles William Goldnadel : Ainsi donc, il serait interdit de faire remarquer que le système judiciaire français est non seulement en panne, mais à présent paralysé. Interdit de faire observer, sous peine de je ne sais quelle autre stigmatisation , que Madame Taubira lui a porté le coup de grâce. Que durant une demie décennie la gauche esthétique a ralenti le programme de construction carcérale et lui a substitué l'inepte loi sur la contrainte pénale. Que non seulement cette dernière n'est pas appliquée, mais qu'en outre les juridictions croulent sous le nombre de peines non exécutées. Que désormais la justice pénitentiaire n'est plus en mesure d'assurer tous les trajets entre prisons et tribunaux et que des détenus sont libérés faute d'escorte ! (Le Figaro, Paule Gonzales 10 juillet & Le Monde, Jean-Baptiste Jacquin 24 juin).
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Me Gilles William Goldnadel : Mais il est interdit, plus encore, de faire remarquer que le débat sur la nécessité de réformer le droit est le plus commode des débats. Que celui de voir respecter l'État de droit est le plus indigent. Le bel Etat de droit que voilà célébré par ses thuriféraires vétilleux, de la Ligue des droits de l'homme au Parti Communiste : celui de l'état d'urgence qui tolère Nuit Debout et des lois républicaines piétinées sous les pieds des immigrés illégaux qui foulent impunément les rues quand ils ne manifestent pas publiquement en leur beau milieu. À l'heure où l'État n'est plus le danger mais le premier rempart contre la barbarie à barbe, gardons-nous d'écouter ceux qui devraient faire vœu de silence et d'humilité.
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Me Gilles William Goldnadel : Tout aussi mal séant est de faire remarquer que le tueur de Nice était un étranger bénéficiant d'un permis de séjour. Que dans un système judiciaire normal celui qui était connu pour des faits de violence et de vol et qui venait d'être condamné à la prison avec sursis pour agression avec arme, n'aurait plus dû se trouver à Nice le 14 juillet. Interdit de faire remarquer que si des juges n'avaient pas, contre l'avis éclairé du parquet, libéré un certain Adel Kermiche pour lui mettre au poignet une breloque dérisoire, une petite flamme de vie lumineuse brillerait encore. Et pourquoi diable, ne serait-il pas possible de le faire remarquer ?
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Me Gilles William Goldnadel : Pas pour morigéner un magistrat, pas pour le révoquer, pas même pour lui réclamer des comptes personnels. Pour tenter seulement de briser ses confortables certitudes ou seulement ses réflexes idéologiquement conditionnés. Mais les cerbères de cette idéologie peuvent encore mordre. En tous les cas ils aboient. La présidente du Syndicat de la Magistrature, Clarisse Taron, croit voir dans les critiques de la juge qui a ordonné la mise en liberté de l'égorgeur du prêtre « une mise à l'index de la justice » et même selon Médiapart (27 juillet) une « curée médiatique » (sic). Le syndicat du mur des cons, combien de divisions ?, conclut Me Gilles William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/08/01/31001-20160801ARTFIG00135-terrorisme-du-vivre-ensemble-au-mourir-ensemble.php
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Les palestiniens musulmans éradiquent l’histoire chrétienne

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Depuis plus de cinquante ans, les Européens ont lâché Israël pour s'aligner sur le monde arabo-musulman. Les Européens ont commencé par s'aligner sur la Ligue Arabe et l'OLP. Puis, ils se sont alignés sur l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI).
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Aujourd'hui, en 2016, le résultat est là : l'Europe accueille - et va continuer d'accueillir - des millions de migrants musulmans, parmi lesquels on dénombre des terroristes de l'Etat Islamique (EI). Cet Etat Islamique soutenu (en douce et parfois même pas en douce) par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar.
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L'Europe est d'abord devenue l'Eurabia. Maintenant, elle est en train de devenir - progressivement - un Califat qui compte déjà 80 millions de musulmans. Dans ce contexte, je publie, ci-dessous, une longue analyse du journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, analyse sur les palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne.
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A propos des palestiniens musulmans qui éradiquent l'histoire chrétienne, le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh écrit notamment (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges d'une église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne en Cisjordanie et à Gaza. Un nombre croissant de chrétiens estiment aujourd'hui être devenus une cible pour l'AP et le Hamas en raison de leur religion. Des bulldozers ont été utilisés pour détruire des antiquités religieuses ; certains Palestiniens accusent le Hamas et l'AP de copier l'Etat islamique en matière de traitement des vestiges historiques. « Ou sont les responsables des différentes églises à Jérusalem et partout dans le monde ?
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Khaled Abu Toameh : Ou sont le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ? S'agit-il d'une conspiration collective pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? » — Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie. Le sort des chrétiens palestiniens n'intéresse pas la communauté internationale. Sans doute parce que Israël ne peut pas être blâmé pour la démolition des vestiges archéologiques. Si les persécutions actuelles contre les chrétiens se poursuivent, le jour viendra où plus aucun chrétien ne pourra subsister à Bethléem. Les Palestiniens chrétiens ne décolèrent pas de la destruction des ruines de l'ancienne église byzantine récemment mise au jour à Gaza City.
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Khaled Abu Toameh : Leur colère a toutefois échoué à capter l'attention de la communauté internationale, notamment celle d'agences de l'ONU qui, comme l'Unesco, ont précisément pour mission de préserver les trésors du patrimoine culturel et naturel mondial. Des vestiges d'une église vieille de 1800 ans ont été découverts au Square Palestine d'Al-Daraj, un faubourg de Gaza City, là où le Hamas avait entrepris de bâtir un centre commercial. Cette découverte archéologique spectaculaire n'a aucunement impressionné les ouvriers qui ont déblayé les reliques et poursuivi leurs travaux de construction. Aussi incroyable que cela paraisse, les reliques ont été évacuées à coups de bulldozers, ce qui a provoqué les critiques acerbes de nombreux Palestiniens chrétiens.
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Khaled Abu Toameh : Certains n'ont pas hésité à établir un parallèle entre le Hamas et l'Autorité Palestinienne (PA) d'un côté et l'Etat islamique de l'autre concernant leur gestion des sites archéologiques. Pour les Palestiniens chrétiens, la destruction des vestiges de cette église Byzantine n'est qu'une tentative après l'autre des musulmans de l'Autorité Palestinienne (AP) et du Hamas, d'effacer l'histoire chrétienne et tous les signes d'une présence chrétienne dans les territoires palestiniens. Le Hamas a détruit les vestiges d'une église byzantine vieille de 1800 qui venait d'être mise au jour à Gaza City. Les accusations qui ont surgi traduisent l'amertume des Palestiniens chrétiens face à l'attitude de leurs leaders à Gaza comme en Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : Mais elles témoignent aussi de la marginalisation et des persécutions qu'ils subissent en tant que chrétiens sous le joug du Hamas et de l'Autorité Palestinienne. Les Palestiniens chrétiens ont aussi été douloureusement affectés du désintérêt marqué de la communauté internationale, - Vatican et communautés chrétiennes de par le monde y compris -, face à ce qu'ils considèrent être une agression contre leur patrimoine et leurs lieux saints. Le Hamas a affirmé qu'il n'a pas les moyens de préserver le patrimoine historique d'une église. La crise financière qu'il affronte du fait du « blocus » de la bande de Gaza ne lui permettrait pas de dégager les millions de dollars et les équipes nécessaires à la préservation in situ d'un site chrétien.
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Khaled Abu Toameh : Quant à l'Autorité Palestinienne, elle déclare que la bande de Gaza est hors de son contrôle et qu'elle n'est pas en mesure d'empêcher la destruction de trésors archéologiques. On est toutefois en droit de remarquer que l'Autorité Palestinienne ne s'est pas prononcée publiquement contre la destruction de ce site archéologique. C'est pourtant cette même Autorité Palestinienne qui encourage à une « intifada » au couteau et à la voiture bélier contre les juifs accusés de « profaner » la mosquée Al Aqsa en raison des visites organisées au Mont du Temple sous protection policière. L'Autorité Palestinienne considère que les visites de Juifs sur le Mont du Temple sont bien plus graves que la démolition d'un important site archéologique chrétien dans la bande de Gaza.
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Khaled Abu Toameh : Au lieu de dénoncer la politique du Hamas en la matière, l'agence d'information Wafa, sous contrôle de l'Autorité Palestinienne, s'est borné à publier une dépêche qui fait état de l'indignation de quelques historiens et archéologues palestiniens. Un des leaders de la communauté chrétienne en Cisjordanie, le Père Ibrahim Nairouz, a écrit sa colère au premier ministre de l'Autorité Palestinienne, Rami Hamdallah contre la maltraitance gratuite des vestiges d'une église de la bande de Gaza. Le Père Nairouz a écrit : « Auriez-vous agi de même si les ruines s'étaient révélées être celles d'une mosquée ou d'une synagogue ? ». En signe de protestation, il a rendu publique sa décision de boycotter une visite du premier ministre palestinien à Bethléem et Hébron.
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Khaled Abu Toameh : De nombreux Palestinien chrétiens – et aussi quelques musulmans – se sont associés au Père Nairouz pour exprimer leur dégoût face à cette destruction. Sami Khalil, un chrétien de Naplouse en Cisjordanie a écrit : « Je crois que ce silence confine à la connivence. Mais la question se pose aussi de savoir où sont les spécialistes capables de préserver notre héritage chrétien ? Ou sont les responsables des églises à Jérusalem et dans le reste du monde ? Ou sont passés le Vatican et l'Unesco ? Ou sont les dirigeants et les hommes politiques qui parlent, parlent, parlent d'unité nationale et de préservation du patrimoine historique religieux ?
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Khaled Abu Toameh : Y aurait-il là une conspiration politique pour mettre fin à notre existence et à notre histoire au Moyen Orient ? ». Anton Kamil Nasser, un autre chrétien a commenté : « peu importe qu'il s'agisse d'une église ou d'un autre monument, il y a là une forme de terrorisme intellectuel et de régression ». Abdullah Kamal, un responsable de l'université Al-Qods de Jérusalem a affirmé : « je suis au regret de constater que le silence qui entoure la destruction de cet héritage archéologique et de ce site historique dans notre pays est l'équivalent d'un crime ». Une chrétienne de Jérusalem est a remarqué : "Honte à nous. Si cela était arrivé sous les juifs, ils auraient transformé le site en musée archéologique ».
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Khaled Abu Toameh : A l'évidence, la minorité chrétienne qui vit sous la férule de l'Autorité palestinienne et du Hamas n'est pas au mieux de sa forme. Ce n'est un secret pour personne, un nombre croissant de chrétiens en Cisjordanie et à Gaza a le sentiment d'être devenu une cible pour l'Autorité palestinienne et le Hamas. La destruction de l'église byzantine de Gaza n'est qu'un exemple parmi d'autres du manque de respect que l'Autorité palestinienne et le Hamas témoignent aux chrétiens. L'arrestation de Raja Elias Freij, 60 ans, un homme d'affaires chrétien de Bethlehem, par la police de l'Autorité Palestinienne, a également mis en rage la communauté chrétienne de Cisjordanie.
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Khaled Abu Toameh : L'Autorité Palestinienne affirme que Freij a été arrêté pour avoir menacé un commerçant de Bethléem, ce que lui-même, sa famille et de nombreux autres chrétiens nient vigoureusement. Au cours du dernier weekend, plusieurs chrétiens ont manifesté dans le Square Manger de Bethléem pour exiger la mise en liberté de Freij et accuser l'Autorité Palestinienne de discrimination religieuse. La communauté internationale détourne les yeux de la situation critique faite aux Palestiniens chrétiens. Sans doute parce que personne ne peut accuser Israël de porter atteinte aux antiquités chrétiennes. Si cette politique anti chrétienne se poursuit, un jour viendra où tous les chrétiens autochtones auront quitté Bethléem. Les pèlerins qui visitent le lieu de naissance du Christ devront amener alors leurs propres prêtres pour y conduire la messe, conclut Khaled Abu Toameh (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Michel Garroté, 14 avril 2016
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http://fr.gatestoneinstitute.org/7848/palestiniens-chretiens-histoire
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Le journaliste arabe israélien et palestinien Khaled Abu Toameh, primé à de nombreuses reprises, est basé à Jérusalem. Texte original : "Palestinians : Erasing Christian History" :
http://www.gatestoneinstitute.org/7832/palestinians-christian-history
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L’islam est une religion de paix qui tue

   
Finira-t-on par dire que "l'islam est une religion de paix qui tue" ? Une religion de paix, mais pas comme les autres. Une religion qui vit "au 8ème siècle en ce début de 21ème siècle", avec 14 siècles de retard. Une religion qui ne supporte pas la moindre critique. Ci-dessous, je publie deux analyses politiquement incorrectes, celle d'Ivan Rioufol et celle de Mathieu Bock-Côté.
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les ennemis des démocraties occidentales sont ceux qui, en leur sein, les ont désarmées, endormies de somnifères moralisateurs, vidées de leur capacité à s’indigner du pire. Les responsables sont ces "élites" qui, au nom d’un humanitarisme imbécile, ont culpabilisé les peuples européens et ignoré le totalitarisme islamiste : il tue et tuera tant qu’il ne rencontrera pas d’obstacles dans sa conquête. Se souvenir des propagandes et de leurs récitations : l’immigration est une chance, l’islam est une religion de paix, l‘intégration fonctionne; dormez braves gens.
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Ivan Rioufol : Certes, ces mensonges sont démasqués par l’opinion. Mais les dirigeants et leurs médias qui les ont colportés ne s’en sont jamais excusés. Faut-il leur mettre sous le nez les conséquences de leurs fascinations pour le mondialisme et pour l’ouverture à l’Autre ? Eh bien ! Allons-y. Molenbeek, par exemple. Ce quartier majoritairement musulman de Bruxelles compte 24 mosquées. Il est désigné flatteusement comme "multiculturel". En réalité, il se révèle être une pouponnière de fondamentalistes et de gangsterroristes. Ils vivent là comme des poissons dans l’eau.
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Ivan Rioufol : C’est en riposte à l’arrestation du "français" Salah Abdelslam, vendredi, que l’aéroport et le métro de Bruxelles ont été la cible de bombes humaines. Abdelslam, partout recherché depuis les attentats du 13 novembre à Paris, se cachait à 700 mètres du domicile de ses parents, protégé par l’omerta de l’enclave. Lors de son arrestation, des riverains se sont opposés aux forces de l’ordre. Une contre-société s’y est développée, avec le soutien d’élus "progressistes" qui ont appliqué une politique clientéliste.
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Ivan Rioufol : Le désastre était annoncé. Il se retrouve dans beaucoup de communes françaises; d’autres bombes en puissance. C’est cette vulnérabilité des nations, résultat de quarante ans de choix inconséquents, qu’aggrave Angela Merkel en soumettant l’Union européenne au chantage de la Turquie islamiste et conquérante, pour prix de sa démente politique migratoire, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Dans Le Journal de Montréal, Mathieu Bock-Côté (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les attentats qui ont frappé la Belgique provoquent chez certains d’étranges sentiments : ils se disent las, ils voudraient que cela cesse par enchantement et ils en appellent surtout à la venue sur terre de la Paix, à la manière d’un principe rédempteur venant civiliser les hommes et les empêchant de s’entretuer. Ils voudraient qu’on déclare la Paix à l’humanité, et que chacun, inspiré par ce grand élan du cœur, range ses fusils et ses bombes. Quand une bombe saute dans un métro, ils publient sur les réseaux sociaux des symboles de paix et chantent Imagine ou Give Peace a Chance. Il y a peut-être quelque chose de beau dans cette conviction sincère que l’amour nous sauvera. Il y a aussi peut-être une forme de naïveté aussi exaspérante que paralysante.
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Mathieu Bock-Côté : Car en attendant la parousie, en attendant cette sublime délivrance, ce ne sont pas les déclarations de paix qui sauveront les peuples et les protégeront mais la résolution à faire la guerre à un ennemi intérieur et extérieur, l’islam radical, qui s’est décidé quant à lui à humilier et soumettre la civilisation européenne. Devant le fondamentalisme islamiste, ses militants résolus et ses convertis qui sont manifestement attirés par sa fureur guerrière et sa cruauté revendiquée, il faut d’abord compter sur de bons services de renseignement, sur des policiers aguerris, sur des soldats d’expérience, sur des frontières efficaces et sur une ferme volonté de le combattre. En un mot, il faut avoir les moyens de se défendre, de le combattre et de le vaincre.
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Mathieu Bock-Côté : La guerre. Pour bien des Occidentaux, c’est un gros mot. Et répondre par la guerre à la guerre, ce serait apparemment une réponse simpliste. Nos bons esprits progressistes qui n’en finissent plus d’admirer leur propre grandeur d’âme voudraient qu’on se penche plutôt vers les racines profondes de l’hostilité entre les hommes et refusent de comprendre, parce que cela offusquerait leurs principes, que la violence est constitutive de l’histoire humaine. On peut la réguler, la contenir, la civiliser même : on ne pourra jamais l’éradiquer et en venir à bout une fois pour toutes.
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Mathieu Bock-Côté : Nos bons esprits, en un mot, s’imaginent toujours que la réponse militaire à une agression terroriste est une dérive populiste faite pour alimenter les simples d’esprit. Ils souhaiteraient qu’on parle d’exploitation sociale, de lutte à la pauvreté, de dialogue entre les civilisations. Ils s’imaginent que si chacun s’ouvrait à l’Autre, l’humanité se délivrerait des conflits (sans s’imaginer qu’en connaissant mieux l’autre, il se peut qu’on s’en méfie davantage). Ils veulent se réfugier dans la stratosphère des discours généreux et pacifistes pour éviter d’avoir à sortir leurs canons, leurs fusils et leurs blindés. Ils veulent s’extraire du conflit au nom de la conscience universelle  et surplomber les camps en présence. En d’autres mots, ils veulent fuir le réel qui égratigne leurs principes splendides.
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Mathieu Bock-Côté : La violence, en quelque sorte, est un fait anthropologique irréductible, et il est sot de croire qu’un jour, les hommes vivront à ce point d’amour qu’il n’y aura plus entre les groupes humains des conflits à ce point profonds qu’ils puissent dégénérer en conflits armés. La guerre est l’expression politique de la violence. Évidemment, d’une époque à l’autre, la guerre change de visage. Aujourd’hui, elle ne se fait plus vraiment en uniforme. Elle prend la forme d’une guérilla s’appuyant sur une cinquième colonne installée dans des forteresses islamistes comme Molenbeek. On a tort de parler du terrorisme en soi. Le terrorisme n’est que le moyen avec lequel les islamistes nous font la guerre.
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Mathieu Bock-Côté : On ajoutera qu’il ne s’agit pas d’une guerre classique mais d’une guerre d’éradication qui nous a été déclarée par des fondamentalistes musulmans qui sont prêts à l’ultime sacrifice pour nous rayer de la carte ou nous soumettre à leur Dieu. La guerre de religion est la plus sauvage d’entre toutes parce qu’elle déshumanise radicalement l’ennemi – il est transformé en représentant du diable qui ne mérite pas sa place sur terre. Au vingtième siècle, elle s’est maquillée en guerre idéologique mais il s’agissait encore une fois de rayer de la surface de la planète ceux qui ne communiaient pas à la bonne foi ou de les y convertir de force.
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Mathieu Bock-Côté : Entre le fanatisme des enragés d’Allah et le laxisme mollasson des sociétés occidentales, il y a un contraste fascinant et on ne peut que souhaiter que ces agressions à répétition contre des villes et des pays au cœur de la civilisation européenne réveillent leur instinct civique pour l’instant endormi. L’histoire est une source infinie de méditation et de méditations. Ce n’est pas un drapeau blanc qui a stoppé Hitler mais la ferme résolution des alliés à lui faire la guerre pour le vaincre et éradiquer le nazisme. Ce ne sont pas de belles âmes dissertant sur la paix universelle qui ont empêché l’armée rouge d’occuper l’Europe occidentale mais l’armée américaine qui y avait installé ses bases.
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Mathieu Bock-Côté : De même, devant l’islamisme, qui bénéficie à la fois de l’appui d’États étrangers et de réseaux bien implantés dans les grandes villes européennes, et qui peut manifestement frapper n’importe quelle cible, qu’elle soit aussi banale qu’une terrasse de café ou stratégique qu’un aéroport, il faudra apprendre à faire la guerre de notre temps. Devant l’ennemi, il faudra moins pleurer et larmoyer qu’être révolté et en colère. Et d’abord et avant tout, il faudra nommer l’ennemi. Non pas « la religion ». Non pas « le fanatisme ». Mais l’islamisme, qui s’est aujourd’hui juré de casser le monde occidental, conclut Mathieu Bock-Côté (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/03/les-vrais-responsables-du-malh.html
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/03/24/terrorisme-on-ne-declare-pas-la-paix-face-au-fondamentalisme-5779309.html
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C’est l’Europe qui adhère à la Turquie

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Ce n'est plus la Turquie qui adhère à l'Union Européenne (UE). C'est l'Europe qui adhère à la Turquie. En effet, L'UE, après s'être soumise au bon vouloir des Etats membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), notamment au bon vouloir de l'Arabie saoudite et du Qatar, cette même UE se soumet de plus en plus au bon vouloir de la Turquie.
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Europe saoudienne, Europe qatarie, Europe ottomane, bref, Europe musulmane, Europe sunnite, Europe salafiste, Califat européen, appelez ça comme vous voudrez, en tous les cas, c'est la fin de la société libre et laïque, au profit d'une Europe mahométane basée sur la charia.
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Ci-dessous, je publie une série de chroniques qui analysent la Turquie du despote Erdogan et son hégémonisme jusque dans nos banlieues. La question n'est plus : l'Europe deviendra-t-elle musulmane ? La question est plutôt : quel pays musulman dominera l'Europe ? Lisez ces analyses et diffusez-les autour de vous : c'est la Turquie avec et sans voile où comment Erdogan nous prend pour des imbéciles.
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Sur riposte-catholique.fr, Guillaume de Thieulloy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L‘accord de l’Union européenne avec la Turquie sur la question des réfugiés est l’archétype de ces fausses bonnes idées que l’oligarchie socialiste nous « offre » généreusement à intervalles irréguliers… Tout d’abord, il n’est pas certain que ce traité soit légal, c’est-à-dire qu’il respecte nos engagements internationaux. La question du droit d’asile est juridiquement d’une extraordinaire complexité – et ce n’est pas le moindre des problèmes qu’elle pose, puisque cette complexité ouvre la porte à toutes sortes de recours.
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Guillaume de Thieulloy : En particulier, l’accord repose – si j’ai bien compris – sur une exception prévue par la convention de Genève : aucun refoulement d’un demandeur d’asile n’est théoriquement possible, sauf si ce demandeur a transité par un pays « sûr ». Or, il semble que la Turquie, notre nouvelle « grande amie », ne soit pas tout à fait assurée d’être sûre ! Plus sérieusement, la Turquie n’a pas signé l’ensemble des conventions internationales sur les réfugiés, ce qui fragilise l’accord. Par ailleurs, parmi les principes relativement clairs du droit d’asile figure l’examen personnel de chaque cas. Or, nous nous apprêtons à installer une fantastique usine à gaz pour gérer un à un tous ces dossiers. L’Union européenne estime qu’elle devra envoyer 4'000 personnes en Grèce pour prêter main-forte aux administrations locales – et pour une durée indéterminée.
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Guillaume de Thieulloy : En matière d’usine à gaz, ma clause « préférée » reste tout de même la logique d’échange des réfugiés. Si nous renvoyons un Syrien en Turquie, nous nous engageons…à en accueillir un autre ! Évidemment, ça limite un peu l’intérêt du dispositif. En outre, seules 72'000 personnes pourront être renvoyées en Turquie. Or, l’ONU recense dans le monde 4 millions de réfugiés syriens, dont 2 millions en Turquie. Ce plafond semble donc un tantinet irréel.
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Guillaume de Thieulloy : Je n’ose pas ajouter que cet accord, dont notre capitaine de pédalo favori se gargarise, ne concerne que les Syriens. Rien n’est résolu pour les Érythréens, les Afghans ou les Libyens, qui arrivent, eux aussi, par dizaines ou centaines de milliers. J’ignore dans quel monde vivent ceux qui prétendent nous diriger, mais, manifestement, ce monde est totalement déconnecté de la réalité. Se féliciter d’un accord qui ne résout rien pour les Syriens, qui ne sont qu’une petite partie du gigantesque problème migratoire auquel nous avons à faire face, me semble au mieux farfelu, au pire (et plus vraisemblablement) une forfaiture.
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Guillaume de Thieulloy : Pour autant, cet accord n’est pas nul. Il est pire que cela : il est gravement nuisible à nos intérêts. Tout d’abord, pour ce sordide jeu de bonneteau pratiqué avec des malheureux, proies des réseaux de passeurs et de trafiquants, la Turquie nous a demandé la coquette somme de 6 milliards d’euros, qui devront être versés avant 2018. La Turquie partage un certain nombre d’objectifs de l’État islamique, à commencer par l’anéantissement des Kurdes et des minorités chrétiennes.
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Guillaume de Thieulloy : Et, non contente de ne rien faire pour améliorer la situation régionale, elle gagne ainsi de l’argent, piqué dans les poches des contribuables européens, avec cette crise – qui, murmure-t-on, enrichit aussi certains dignitaires du régime néo-ottoman par le trafic illégal du pétrole collecté par l’État islamique. Mais le pire, c’est que nos « représentants » ont accepté l’ouverture d’un nouveau chapitre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. François Hollande a eu l’incroyable culot d’affirmer que cela n’impliquait aucun changement et que ces négociations ne préjugeaient en rien du résultat. Mais de qui se moque-t-il ? Croit-il vraiment que l’on pourra faire lanterner un grand pays comme la Turquie pendant des décennies ?
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Guillaume de Thieulloy : La réalité, c’est que les dirigeants européens, et les dirigeants français au premier chef, ignorent totalement ce qu’est l’Europe et pourquoi la Turquie ne peut pas y adhérer. C’est même pire que cela : ils n’ignorent pas ce qu’est l’Europe ; ils détestent la civilisation européenne. Et les millions d’immigrés plus ou moins clandestins, comme l’adhésion de la Turquie, sont, pour eux, des moyens de liquider cette civilisation détestée. Mais, s’ils détestent cette civilisation, ils peuvent partir.
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Guillaume de Thieulloy : Ça tombe bien : nous venons de signer un accord selon lequel la Turquie doit accueillir 72'000 personnes. Il est certain que nous partagerons plus avec un chrétien syrien fuyant l’État islamique et amoureux de la langue française qu’avec ces barbares dont le seul fait d’armes est de fêter en grande pompe les accords d’Évian et le massacre de centaines de milliers de Français et d’Algériens qui avaient cru à la parole de la France, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Causeur.fr, Jean-Paul Brighelli écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pacha, ce n’est pas du tout ce que vous croyez. Vous en étiez restés au pacifique Haroun El Poussah, calife de Bagdad sans cesse menacé par les menées de l’ignoble vizir Iznogoud. Un pacha débonnaire, enfoncé dans son sopha, plus porté sur la sieste que sur le pal. Mais c’était dans les années 1960, sous la plume conjointe de Tabary et de Goscinny. Des Turcs à l’époque on ne savait pas grand-chose, sinon ce qu’en racontait la tradition scolaire — les « turqueries » sont un genre en vogue entre 1660 et 1750, en gros du Bourgeois gentilhomme aux portraits de la Pompadour puis de la Du Barry en sultanes sous le pinceau de Van Loo,en passant par Montesquieu (les Lettres persanes) et Crébillon (le Sopha).
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Jean-Paul Brighelli : Evidemment, il y avait eu, longtemps avant (vers 1480), l’extraordinaire portrait de Mehmet II par Bellini. Le peintre vénitien avait parfaitement saisi, en un profil acéré, ce que le sultan suprême avait en lui de cruauté implacable et d’autocratisme pas du tout éclairé. Ce brave garçon massacreur de son propre peuple, négationniste impénitent, acheteur du pétrole vendu par l’Etat islamique, museleur de presse et ami des femmes a compris que le XXIème siècle reformerait les empires : Deng Xiaoping l’avait saisi l’un des premiers, Poutine n’est pas en reste, et Erdogan rêve de remembrer l’ancien domaine ottoman, du Bosphore à Alger en passant par Aqaba et Damas. Les Américains, qui se croyaient maîtres du monde, restent perplexes devant cette résurrection d’entités politiques qui existaient quand les Etats-Unis n’étaient peuplés que d’Indiens et de bisons.
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Jean-Paul Brighelli : Quant aux Européens, ils n’ont jamais été un empire — et je crois profondément que c’est le vice de naissance de l’Europe, qui a refusé d’être politique, pour ne pas contrarier les rêves de grandeur des Prussiens qui remontaient et des Français qui descendaient — les Italiens ont payé pour voir, sous Mussolini, ce que coûtaient les rêves impériaux, et les Espagnols sont hors jeu depuis les Traités de Westphalie (1648) et des Pyrénées (1659) — ça date. Du coup, quand l’Europe négocie avec un vrai sultan, elle n’y comprend rien et se laisse rouler dans la farine.
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Jean-Paul Brighelli : Nous cédons au chantage d’Erdogan en lui offrant six milliards (« un acte de solidarité », a dit Hollande qui n’en rate jamais une) pour qu’il gère les réfugiés syriens, tout en lui garantissant un prochain succès dans les négociations d’entrée de la Turquie dans l’Europe : si ça se fait, le rêve lointain des pachas, qui s’était brisé à Lépante en 1571 et devant Vienne à plusieurs reprises (1529 et 1683, entre autres) prendra réellement corps, et 75 millions de Turcs accéderont librement à l’UE — l’une des exigences d’Erdogan est la suppression des visas pour ses concitoyens d’ici le mois de juin. Devant une telle invasion, le « grand remplacement » cher à Zemmour nous semblera de la roupette de samsonite — pardon, de la roupie de sansonnet.
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Jean-Paul Brighelli : Avec un peu de chance cela coïncidera avec la mort de Bouteflika, qui amènera en Algérie une instabilité comparable à celle que la mort de Tito a provoquée en ex-Yougoslavie, et un ou deux millions d’Algériens viendront goûter l’hospitalité marseillaise. Marseille où les Kurdes (enfin, ce qu’il en reste) protestent chaque jour (ci-dessus, à la gare Saint-Charles) contre la terreur instaurée par notre aimable pacha dans son propre pays. Sans compter que sur la question, Erdogan ne manque pas de donner à l’Europe des leçons de respect qui augurent bien de sa future présence à Bruxelles. Heureusement que quelques attentats viennent miraculeusement, à chaque fois, lui donner des motifs d’indignation.
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Jean-Paul Brighelli : Quand je pense que les rumeurs de complot sur le 11 septembre continuent à aller bon train, et qu’il ne se trouve personne en Occident pour suggérer que les attentats d’Istanbul confortent merveilleusement l’intransigeance du calife des califes. Je sais bien que les Kurdes ne sont pas des enfants de chœur, que le PKK est classé « organisation terroriste », etc. Mais ils sont en première ligne contre l’Etat islamique, et contre son allié turc, et cela pour l’instant doit l’emporter sur toute autre considération. L’Europe n’a rien à faire avec la Turquie d’Erdogan — sinon protéger les populations qu’il bombarde chaque jour avec obstination. Elle n’a pas à embrasser un islamiste assumé — ou bien elle devrait lui envoyer des émissaires féminines, pour voir si notre pacha fondamentaliste leur serre la main, lui.
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Jean-Paul Brighelli (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’Europe n’a pas à payer Erdogan pour qu’il conserve quelques migrants — tout en continuant à forcer la Grèce à en accepter toujours davantage sur son sol. L’Europe doit aider ceux qui se battent contre le fascisme noir de ceux qui se rêvent califes et s’assoient sur la démocratie. Et nous, nous ne devons pas soutenir l’Europe de Donald Tusk et de Jean-Claude Juncker — ou d’Angela Merkel et de François Hollande. Faire les « Etats-Unis d’Europe » selon le vieux rêve de Hugo, ce n’est pas baisser culotte devant le nouvel impérialisme ottoman — ce n’est jamais une bonne idée devant des empaleurs, conclut Jean-Paul Brighelli (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Riposte Laïque, Maurice Vidal écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’entrée de la Turquie dans l’Europe revient sur le devant de la scène. Quoi ? L’entrée dans l’Europe d’un pays qui pratique la torture, la discrimination des sexes et des minorités, la lapidation, les crimes d’honneur, et qui, par-dessus le marché, occupe toujours le nord de Chypre et s’entête à ne pas reconnaître le génocide arménien ?
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Maurice Vidal : Souvenons-nous. Le 15 juillet 1974, le Chypriote grec Nicos Sampson, télécommandé par les «colonels» au pouvoir à Athènes, renverse le président Makarios dans le but de rattacher Chypre à la Grèce. Cinq jours plus tard, la Turquie, usant de son droit de pays garant de la Constitution de 1960, envahit le nord de l’île afin d’en assurer l’indépendance et de «protéger la minorité turque» des exactions perpétrées par les Chypriotes grecs ultranationalistes.
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Maurice Vidal : Le 22 juillet, Ankara accepte le cessez-le-feu décidé par le Conseil de Sécurité de l’ONU. En Grèce, la junte s’effondre, comme s’effondre le gouvernement fantoche de Nikos Sampson. Mais au lieu de retirer ses troupes de Chypre, la Turquie lance, du 14 au 16 août, une deuxième opération militaire pour renforcer ses têtes de pont, ce qui, en réalité, lui permet de se livrer à une authentique épuration ethnique, l’objectif véritable étant de transformer la partie nord de l’île en un État exclusivement turc et de religion musulmane.
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Maurice Vidal : Il faut donc se débarrasser des 180 000 Chypriotes grecs de la zone nord, et récupérer les 45 000 Chypriotes turcs de la zone Sud. Qu’à cela ne tienne. On arrache de chez eux les Chypriotes grecs – qu’on «reloge» dans les prisons turques – et on répartit leurs biens entre les Chypriotes turcs et les nouveaux colons venus, sur ordre, de Turquie. Ces opérations se poursuivront de 1975 à 1977. Enfin, on « invite » les quelque 43'000 Chypriotes turcs installés dans le sud à se rendre en zone occupée, afin de compléter la création de deux secteurs ethniquement homogènes. Voilà pourquoi, depuis 32 ans, une «ligne verte» de 180 km surveillée par des Casques bleus traverse l’île d’est en ouest.
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Maurice Vidal : Quant au génocide des Arméniens – qui fit suite aux massacres de 1894-1896, atteignit son apogée en 1916 et se prolongea jusqu’en 1923 – il faudrait, paraît-il, n’en point parler, puisque ces massacres « n’ont jamais eu lieu ». Pourtant, le génocide proprement dit débute dans la nuit du 24 au 25 avril 1915 par l’arrestation, puis l’assassinat, de 650 personnalités arméniennes. En mai, les Arméniens vivant dans des villages isolés connaissent les premières liquidations sur place.
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Maurice Vidal : Mais impossible d’opérer de la même façon en milieu urbain : il y aurait trop de témoins étrangers ! Le gouvernement turc choisit alors de déporter les Arméniens citadins par un décret publié le 30 mai 1915, qui leur fait obligation de vendre leurs biens sous trois jours – et c’est le meilleur des cas – car, le plus souvent, ils ne disposent que d’une heure pour faire leur valise. Puis ils prennent les routes du sud, en direction de la Syrie. Certains auront un voyage écourté, comme les 70'000 Arméniens de la plaine de Mouch, arrosés d’essence et  brûlés vifs, ou ceux de Samsun, noyés dans la mer Noire.
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Maurice Vidal : Les autres seront conduits loin des villes, en deux files : dans l’une, les hommes, voués à être rapidement exécutés ; dans l’autre, les femmes et les enfants, contraints de marcher, sur plusieurs centaines de kilomètres, vers un lieu de regroupement, du nom d’Alep, que la plupart n’atteindront jamais, en raison notamment des viols et sévices en tout genre qu’ils subiront de la part de leurs gardiens ottomans. Les derniers survivants seront parqués à ciel ouvert, dans les déserts syrien et irakien, où ils mourront de faim, de maladie et d’épuisement, conclut Maurice Vidal (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 23 mars 2016
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http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/tribune/turquie-accord-scandaleux
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http://www.causeur.fr/turqueries-37348.html
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http://ripostelaique.com/faut-etre-vouloir-turquie-leurope.html
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Un imam canadien : l’islam conquerra Rome

Le prêcheur d’Alberta dit que comme les musulmans ont repris Constantinople, ils prendront “le cœur de l’état chrétien”

Un imam canadien a récemment délivré un sermon du vendredi dans l’Alberta affirmant que l’islam conquerrait bientôt Rome, « le cœur de l’état chrétien », comme prophétisé par le prophète Mahomet.

Dans la vidéo, postée le 16 février sur internet et traduite par l’institut de recherche sur les médias du Moyen Orient (MEMRI), le sheick Shaban Sherif Mady dit que « le prophète Mahomet nous a dit que Constantinople serait conquise. C’était la capitale de l’Empire byzantin… tout comme le Vatican aujourd’hui, c’était la capitale de tous les chrétiens du monde. Elle a été conquise et est devenue la Turquie. »

« Les prophéties du prophète Mahomet se réalisent. Mais certaines prophéties ne se sont pas encore réalisées. Regardez avec attention, parce que le prophète Mahomet a dit que Rome serait conquise ! Elle sera conquise. »

Mady a continué : « Constantinople a été conquise. Rome est le Vatican, le cœur même de l’état chrétien. Quand et comment ? Vous et moi, qui souffrons de défaitisme psychologique, ne pouvons pas comprendre cela. Mais les personnes qui ont la foi, ont la volonté, le pouvoir, et la compréhension, et ils savent que les hadith du prophète sont vraies, parce qu’il ne parlait pas sur un coup de tête. »

https://youtu.be/pNll8To55wg

Source

“L’UE, un espace idéal pour un califat” [vidéo]

Zoom de TVLibertés

Écrivain, vice président de l'Institut du pays libre aux côtés de Bernard Antony, Louis Chagnon publie aux Editions Godefroy de Bouillon :"Aux origines de l'Etat islamique". Avec force et vigueur, il estime que l'islam est moins une religion qu'une idéologie totalitaire qui commande tous les aspects de la vie du monde musulman.

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Migrants – La fin de l’Europe des Nations


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On se demandait comment les « migrants » étaient aussi bien renseignés sur la façon d’arriver en Europe. Voici la réponse : W2Eu (Welcome to Europe, Bienvenue en Europe), un réseau de sites Internet en anglais, français, arabe ainsi que des manuels gratuits généreusement distribués donnant toutes les astuces, adresses, numéros de tél., etc. Un de ces manuels a été découvert sur une plage de l’île grecque de Lesbos par des reporters de la chaîne TV Sky News. Ces informations ont été confirmées tout récemment par Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine, sur le site Internet français Riposte laïque (voir le premier lien et le deuxième lien en bas de page). Rappelons tout de même que ce qui se déroule actuellement a été planifié il y a quarante ans, comme l’a démontré à maintes reprises l’historienne Bat Ye’Or (http://ripostelaique.com/linvasion-de-leurope-a-ete-methodiquement-preparee-il-y-a-quarante-ans.html).

De son côté, l’analyste Alexandre Latsa vient de publier une étude détaillée sur ces réseaux qui organisent le flux migratoire islamique massif vers l’Europe (extraits adaptés ; voir le troisième lien en bas de page) : Au cours du mois d’août 2015, alors que la crise des migrants s’est mise à faire la une de la majorité du flux médiatique global, une bien étonnante nouvelle est apparue entre les milliers de lignes d’actualité. Selon le magazine autrichien Direkt, auquel un membre des services de renseignements militaires autrichiens se serait confié, « les services secrets autrichiens disposeraient d’informations démontrant l’implication d’organisations ayant créé un système destiné à favoriser la dynamique migratoire que l’Europe subit ».

Reprise uniquement sur différents médias non-alignés, cette information avait jusqu’alors paru fantaisiste et surtout relever d’une tendance complotiste américanophobe. Pourtant, peu à peu, Internet a fait son travail et la marée montante d’informations a permis aux commentateurs attentifs ici et là de commencer à récupérer et mettre en lien des informations plus que surprenantes et pour le moins inattendues. Il y a tout d’abord eu l’apparition publique de cette galaxie d’ONG d’extrême gauche à l’ADN majoritairement allemand, ONG qui ont déployé une énergie considérable à faire absorber de force ce flux humain dont plus personne ne connaît réellement aujourd’hui la réelle dimension, mais dont tout le monde peut constater à quel point il est de densité suffisante pour avoir mis à mal la vie sans frontières des vieilles Nations européennes.

Les Allemands ne sont cependant pas les seuls coupables de cette collaboration envers des migrants dont on comprend bien qu’il sera difficile de les inciter à repartir en Libye, Irak ou Somalie après avoir eu un aperçu même sommaire et brutal de la vie en Scandinavie, en France ou en Allemagne.

De nombreux projets croisés et transnationaux ont commencé à voir le jour, comme par exemple l’association franco-allemande SOSMEDITERRANNEE qui bénéficie notamment de subventions de BNP Paribas afin de « sauver des migrants et les accompagner vers les dispositifs d’information et d’assistance aux migrants sur le territoire européen » (Source).Ne faudrait-il pas plutôt commencer par prévenir le suicide chez nos agriculteurs ou nos petits artisans, aider nos jeunes femmes dans le besoin (les futures mères européennes), parfois contraintes de se prostituer pour payer leurs études, ou tout simplement s’occuper des dizaines de milliers de SDF qui jalonnent les rues des villes européennes ?

Cette affaire européenne n’en est peut-être pas une .Il y a d’abord cette surprenante nouvelle qui tombe à point nommé, à savoir la naissance en Grande-Bretagne d’un nouveau type d’établissement financier destiné aux étrangers et aux migrants et leur permettant d’ouvrir un compte en ligne en s’épargnant les habituelles tracasseries administratives. Il y a ensuite cette analyse minutieuse faite par Vladimir Shapak. Vladimir Shapak est le créateur d’une application du nom de Scai4Twi  permettant l’analyse de l’ADN d’un Tweet, à savoir son contenu et son origine territoriale. L’analyse de plus de 19.000 tweets liés à la thématique des « migrants » a ainsi permis de tirer des conclusions bien étonnantes. Tout d’abord, 93% des tweets émis contenaient des informations positives sur l’Allemagne et l’Autriche et 76%  contenaient des hashtags #RefugeesWelcome+Germany, alors que seuls 6% de ces messages étaient émis d’Allemagne, 36% de sources géo-localisées en Angleterre et en Amérique, parmi lesquelles de nombreux éminents médias américains ou responsables d’ONG américaines dont le trafic de tweets a été particulièrement important, comme on peut le constater  ici.

Plus étonnant encore, les liens forts discrets mais surprenants qui entourent la puissante association allemande Fluchthelfer. Fluchthelfer est un site militant appelant les citoyens européens à devenir des « agents d’évasions » en covoiturant des migrants de façon citoyenne et discrète lors de leur déplacements en Europe ou de leur retour de vacances en zones frontalières, telles l’Italie ou la Grèce. En clair, à devenir des passeurs et des trafiquants d’êtres humains et en violant la loi, comme le démontre leur  vidéo de promo  dans laquelle on  peut voir de bons vieux Allemands transporter un jeune homme visiblement originaire d’Afrique en lui faisant traverser les inexistantes frontières du dispositif Schengen.

Au cours du mois d’août 2015, des blogueurs se sont intéressés à Fluchthelfer pour découvrir que le nom de l’association avait été déposé, sur Internet, par une puissante structure américaine : l’institut  Ayn-Rand, ultra libertaire sur le plan sociétal et dont le conseil d’administration est composé autant d’anciens membres de Goldman Sachs que de membres du Cato Institute, ce dernier prônant également « les libertés individuelles, un gouvernement réduit, les libertés économiques et la paix ». Depuis ces « fuites », en juillet et août, le nom de domaine Fluchthelfer a été déposé, le 1er septembre, par un hypothétique Escape Institute dont  le titulaire, s’affichant sous le nom de « Paul Ribbeck », utilise un  anonymiseur internet  au logo rouge et noir. Ce même Paul Ribbeck prétend fournir « des outils de communication informatique pour les personnes et les groupes qui militent en faveur d’un changement social libérateur ».

Fluchthelfer a été  initié  en Allemagne par le  collectif PENG  qui, parallèlement à son activisme Internet et sociétal, coopère avec des groupes libertaires  tels que, par exemple,  les Pussy Riot ou encore Voïna. Les lecteurs souhaitant en savoir plus sur ces associations et leurs activités peuvent consulter  cet article  qui recense leurs faits les plus glorieux. Les liens entre les réseaux américains et européens afin de favoriser, aider et même soutenir cette poussée migratoire sont de moins en moins secrets et c’est l’Open Society de Georges Soros qui affirme sur son site  soutenir « les associations œuvrant à apporter des solutions relatives à la sécurité et au bien entre migrants légaux et illégaux ».

Bref, une destruction des Etats européens et des identités assistée des forces les plus destructrices de la planète, car pendant que les activistes européens travaillent à leur autodestruction ainsi qu’à celle des leurs, l’Etat islamique, lui, infiltre  les colonnes de faux réfugiés. Dans le même temps, cette grande démocratie qu’est le Qatar et qui soutient le terrorisme en Syrie vient d’acheter et d’imposer des places pour migrants à La Sorbonne, complétant sur le plan financier une invasion imposée à l’Europe et aux Européens qui devrait finir par amener la Guerre globale sur le continent européen. Voilà donc un scénario imposé par des réseaux globaux, qu’ils soient libertaires capitalistes, gaucho-libertaires ou islamiques radicaux, et dont l’objectif, de la Californie à Berlin en passant par Paris, Bruxelles, Raqqa ou Doha, reste le même : la destruction des Etats européens, conclut Alexandre Latsa (fin des extraits adaptés ; voir le troisième lien en bas de page).

Michel Garroté, 25 septembre 2015

http://ripostelaique.com/comment-ils-organisent-linvasion-de-leurope.html

http://w2eu.info/map.fr.html

http://alexandrelatsa.ru/2015/09/vague-de-migrants-en-europe-vers-la-piste-americaine/#more-8956