Le PDC genevois veut que la Suisse adhère à l’UE

Le programme des candidats du PDC aux élections nationales ne donne pas dans l’eau tiède et la demi-mesure. Ratifié par ses délégués il y a quelques jours, il réaffirme «le soutien» du parti genevois «à la voie bilatérale dans une perspective d’adhésion, par étapes, à l’Union européenne».

Sophie Buchs, insiste: «Parce que l’UDC a dicté le discours politique de référence ces trente dernières années, aucun parti n’ose dire que la Suisse doit trouver un accord avec l’Union, dans laquelle elle s’insérera un jour avec brio.»

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Tribune de Genève

Le rêve fou du Calife Erdogan

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Michel Garroté - Le nazislamiste turc Erdogan "menace" d’ouvrir les frontières aux "migrants" (qui sont chez lui) vers l’Europe : il a ainsi réagi (c'est du chantage), vendredi 25 novembre 2016, au vote du Parlement européen demandant le gel des négociations d’adhésion de son pays à l’UE. "Geler" les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE est une bonne chose. Ce pays musulman d'Asie mineure n'a rien à faire au sein de l'UE. Virer la Turquie de l'Otan serait également une bonne chose. Mais on attend toujours...
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A propos d'Erdogan et de l'histoire de la Turquie, Vincent Altimare, sur Les 4 Vérités, publie l'excellente analyse que voici (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Comme on le sait, après la prise de Constanti­nople, l’empire ottoman poursuivit sa croisade qui avait Rome pour objectif final et dont la chute aurait scellé la victoire de l’islam sur la chrétienté. L’islam était alors omniprésent en Méditerranée, via l’Algérie, la Tunisie, la Libye et même le Maroc qui lui fournissaient les marins avec lesquels il faisait des milliers de captifs. Alger était alors un grand marché aux esclaves. Les tours sarrasines que l’on trouve encore sur la côte méditerranéenne de la France avaient pour objet d’alerter les populations pour qu’elles se mettent à l’abri, quand elles le pouvaient, des razzias musulmanes.
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La déroute de Lépante en octobre 1571 vit la flotte turque entièrement détruite par celle des chrétiens, ce qui aurait dû mettre fin à cette situation, mais ne changea rien, en fait, en Méditerranée, car la tutelle ottomane sur les pays d’Afrique du Nord continua à lui assurer des corsaires d’autant plus virulents que leur propre expulsion d’Espagne en 1492 où ils vivaient depuis des siècles en avait fait des acteurs motivés pour s’en prendre aux chrétiens. Il fallut attendre le débarquement français à Alger de 1830 pour que soit mis fin à cette domination ottomane sur la mer Méditerranée et à l’esclavage des chrétiens par les musulmans. Ces vérités ont été supprimées des cours d’histoire, car jugées impossibles à énoncer devant des adolescents devenus Fran­çais par le droit du sol.
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Lesquels ont eu droit, par contre, aux mea culpa des derniers chefs d’État pour notre colonisation du pays de leurs ancêtres. Pas étonnant alors qu’ils détestent notre pays devenu le leur. Lorsque Erdogan, au début de son règne, affichait clairement ses intentions religieuses (« nos minarets sont nos baïonnettes »), il illustrait bien son programme visant à réintroduire dans son pays un islam confondant le temporel et le spirituel, que le général Atatürk avait cantonné au seul domaine religieux. Bien entendu, son objectif final est de restaurer l’empire ottoman dans sa dimension antérieure à Lépante. L’Europe a été bien naïve de l’obliger à supprimer le contrôle par l’armée des institutions politiques de son pays.
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Cela lui permet maintenant de travailler à la reconstitution de l’empire ottoman en toute sécurité. On voit comment il vient de réagir au coup d’État qu’il leur impute par les centaines de milliers d’arrestations d’opposants politiques. Il mène un jeu trouble aussi bien au Liban qu’en Syrie, mais surtout contre ses concitoyens originaires du Kurdistan dont il partage le territoire avec la Syrie et l’Irak et qu’il vient d’attaquer sur la partie contrôlée par des Kurdes redevenus maîtres chez eux. Cet homme est très dangereux et l’Occident se laisse manipuler par lui. Seul Poutine manœuvre intelligemment pour le contenir et nous avons bien tort de ne pas nous associer plus étroitement à lui dans cette partie du monde. Pourtant, les Turcs ne sont pas arabes.
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Par ailleurs, leur islam, antérieurement à Erdogan, était soufi, interprétation du Coran qui permet de ne pas prendre ses versets à la lettre mais dans leur esprit. Enfin ils sont, pour une petite partie, géographiquement Européens et l’Otan les considère depuis toujours com­me un barrage possible contre des attaques venant de pays musulmans. D’où la demande d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne qui la lui a refusée en premier lieu en raison de la tutelle exercée par l’armée sur le politique. Tout ce qui se passe en Turquie permet maintenant à Erdogan d’envoyer en prison civils et militaires et surtout journalistes « mal-pensants », tout en neutralisant autant que faire se peut les Kurdes qui votent mal.
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Il parlait même, après le coup d’État raté, de rétablir la peine de mort. Juncker est dans la logique de l’Otan. La géostratégie ne fait pas partie de la culture de nos politiques. Il serait temps que nous apprenions à voir le monde tel qu’il est et non tel que nous le rêvons. L’élection de Donald Trump comme prochain Président américain changera-t-elle la donne ? Nul ne sait rien encore de ce que sera sa politique à l’égard de la Turquie. On peut penser qu’il sera plus vigilant que ne l’a été Obama. À cet égard, l’échec d’Hillary Clinton est plutôt une bonne nouvelle pour l’Europe, ajoute Vincent Altimare (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.les4verites.com/international/le-reve-ottoman-derdogan
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Erdogan attend la décision de l’UE sur l’adhésion de la Turquie

Bruxelles, pour sa part, a appelé Ankara à assurer le dialogue avec l’opposition et à promouvoir la démocratisation du pays.

Le numéro un turc a appelé l'Union européenne à intensifier la procédure d'évaluation des critères nécessaires à l'éventuelle décision sur l'adhésion de la Turquie au sein de l'UE. "Evaluez, mais ne tardez pas dans cette évaluation, prenez une décision finale", a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'une émission en direct à la télévision locale. Le 8 novembre, Federica Mogherini, haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a qualifié d' « extrêmement préoccupants » les événements survenus en Turquie depuis juillet dernier. Le ministère turc des Affaires étrangères, de son côté, n'a pas tardé à qualifier cette position d' « inacceptable ».

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Adhésion à l’UE: la Turquie s’impatiente

Le pays est las de toquer à la porter de l'Union européenne depuis un demi-siècle, a averti le premier ministre turc.

«La Turquie a d'autres choix. L'Europe ne devrait pas l'oublier: faire trop de manières peut lasser le soupirant», a déclaré le premier ministre turc Binali Yildirim lors d'une réunion du Parti de la justice et du développement (AKP, le parti au pouvoir).

L'UE qui a multiplié les mises en garde après la purge massive effectuée par le gouvernement Erdogan dans toutes les administrations du pays estime par ailleurs que la Turquie ne remplit pas tous les critères pour se voir exempter de visa.

 

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Adhésion de la Turquie à l’UE: l’ultimatum du président Erdogan

Ce sont de nouvelles déclarations très dures à l'encontre de l'Union européenne, de la part du président turc. Recep Tayyip Erdogan, visiblement agacé par la lenteur du processus d'adhésion de son pays au sein de l'Europe, a demandé aux pays européens de se prononcer clairement pour ou contre cette adhésion.

« Nous sommes arrivés à la fin du jeu. Aux Européens désormais de voir s'ils souhaitent continuer avec ou sans la Turquie » : ces déclarations très virulentes témoignent de la dégradation des relations entre le président turc et les dirigeants européens, au cours des derniers mois.

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Andreas Gross: « L’islam est absolument compatible avec la démocratie et l’UE aurait tout à gagner à une adhésion de la Turquie »

Ndlr : déclarations surréalistes d'Andreas Gross.

Interview sur Forum ce soir, à vous de juger.

C’est l’Europe qui adhère à la Turquie

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Ce n'est plus la Turquie qui adhère à l'Union Européenne (UE). C'est l'Europe qui adhère à la Turquie. En effet, L'UE, après s'être soumise au bon vouloir des Etats membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), notamment au bon vouloir de l'Arabie saoudite et du Qatar, cette même UE se soumet de plus en plus au bon vouloir de la Turquie.
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Europe saoudienne, Europe qatarie, Europe ottomane, bref, Europe musulmane, Europe sunnite, Europe salafiste, Califat européen, appelez ça comme vous voudrez, en tous les cas, c'est la fin de la société libre et laïque, au profit d'une Europe mahométane basée sur la charia.
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Ci-dessous, je publie une série de chroniques qui analysent la Turquie du despote Erdogan et son hégémonisme jusque dans nos banlieues. La question n'est plus : l'Europe deviendra-t-elle musulmane ? La question est plutôt : quel pays musulman dominera l'Europe ? Lisez ces analyses et diffusez-les autour de vous : c'est la Turquie avec et sans voile où comment Erdogan nous prend pour des imbéciles.
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Sur riposte-catholique.fr, Guillaume de Thieulloy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L‘accord de l’Union européenne avec la Turquie sur la question des réfugiés est l’archétype de ces fausses bonnes idées que l’oligarchie socialiste nous « offre » généreusement à intervalles irréguliers… Tout d’abord, il n’est pas certain que ce traité soit légal, c’est-à-dire qu’il respecte nos engagements internationaux. La question du droit d’asile est juridiquement d’une extraordinaire complexité – et ce n’est pas le moindre des problèmes qu’elle pose, puisque cette complexité ouvre la porte à toutes sortes de recours.
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Guillaume de Thieulloy : En particulier, l’accord repose – si j’ai bien compris – sur une exception prévue par la convention de Genève : aucun refoulement d’un demandeur d’asile n’est théoriquement possible, sauf si ce demandeur a transité par un pays « sûr ». Or, il semble que la Turquie, notre nouvelle « grande amie », ne soit pas tout à fait assurée d’être sûre ! Plus sérieusement, la Turquie n’a pas signé l’ensemble des conventions internationales sur les réfugiés, ce qui fragilise l’accord. Par ailleurs, parmi les principes relativement clairs du droit d’asile figure l’examen personnel de chaque cas. Or, nous nous apprêtons à installer une fantastique usine à gaz pour gérer un à un tous ces dossiers. L’Union européenne estime qu’elle devra envoyer 4'000 personnes en Grèce pour prêter main-forte aux administrations locales – et pour une durée indéterminée.
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Guillaume de Thieulloy : En matière d’usine à gaz, ma clause « préférée » reste tout de même la logique d’échange des réfugiés. Si nous renvoyons un Syrien en Turquie, nous nous engageons…à en accueillir un autre ! Évidemment, ça limite un peu l’intérêt du dispositif. En outre, seules 72'000 personnes pourront être renvoyées en Turquie. Or, l’ONU recense dans le monde 4 millions de réfugiés syriens, dont 2 millions en Turquie. Ce plafond semble donc un tantinet irréel.
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Guillaume de Thieulloy : Je n’ose pas ajouter que cet accord, dont notre capitaine de pédalo favori se gargarise, ne concerne que les Syriens. Rien n’est résolu pour les Érythréens, les Afghans ou les Libyens, qui arrivent, eux aussi, par dizaines ou centaines de milliers. J’ignore dans quel monde vivent ceux qui prétendent nous diriger, mais, manifestement, ce monde est totalement déconnecté de la réalité. Se féliciter d’un accord qui ne résout rien pour les Syriens, qui ne sont qu’une petite partie du gigantesque problème migratoire auquel nous avons à faire face, me semble au mieux farfelu, au pire (et plus vraisemblablement) une forfaiture.
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Guillaume de Thieulloy : Pour autant, cet accord n’est pas nul. Il est pire que cela : il est gravement nuisible à nos intérêts. Tout d’abord, pour ce sordide jeu de bonneteau pratiqué avec des malheureux, proies des réseaux de passeurs et de trafiquants, la Turquie nous a demandé la coquette somme de 6 milliards d’euros, qui devront être versés avant 2018. La Turquie partage un certain nombre d’objectifs de l’État islamique, à commencer par l’anéantissement des Kurdes et des minorités chrétiennes.
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Guillaume de Thieulloy : Et, non contente de ne rien faire pour améliorer la situation régionale, elle gagne ainsi de l’argent, piqué dans les poches des contribuables européens, avec cette crise – qui, murmure-t-on, enrichit aussi certains dignitaires du régime néo-ottoman par le trafic illégal du pétrole collecté par l’État islamique. Mais le pire, c’est que nos « représentants » ont accepté l’ouverture d’un nouveau chapitre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. François Hollande a eu l’incroyable culot d’affirmer que cela n’impliquait aucun changement et que ces négociations ne préjugeaient en rien du résultat. Mais de qui se moque-t-il ? Croit-il vraiment que l’on pourra faire lanterner un grand pays comme la Turquie pendant des décennies ?
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Guillaume de Thieulloy : La réalité, c’est que les dirigeants européens, et les dirigeants français au premier chef, ignorent totalement ce qu’est l’Europe et pourquoi la Turquie ne peut pas y adhérer. C’est même pire que cela : ils n’ignorent pas ce qu’est l’Europe ; ils détestent la civilisation européenne. Et les millions d’immigrés plus ou moins clandestins, comme l’adhésion de la Turquie, sont, pour eux, des moyens de liquider cette civilisation détestée. Mais, s’ils détestent cette civilisation, ils peuvent partir.
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Guillaume de Thieulloy : Ça tombe bien : nous venons de signer un accord selon lequel la Turquie doit accueillir 72'000 personnes. Il est certain que nous partagerons plus avec un chrétien syrien fuyant l’État islamique et amoureux de la langue française qu’avec ces barbares dont le seul fait d’armes est de fêter en grande pompe les accords d’Évian et le massacre de centaines de milliers de Français et d’Algériens qui avaient cru à la parole de la France, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Causeur.fr, Jean-Paul Brighelli écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pacha, ce n’est pas du tout ce que vous croyez. Vous en étiez restés au pacifique Haroun El Poussah, calife de Bagdad sans cesse menacé par les menées de l’ignoble vizir Iznogoud. Un pacha débonnaire, enfoncé dans son sopha, plus porté sur la sieste que sur le pal. Mais c’était dans les années 1960, sous la plume conjointe de Tabary et de Goscinny. Des Turcs à l’époque on ne savait pas grand-chose, sinon ce qu’en racontait la tradition scolaire — les « turqueries » sont un genre en vogue entre 1660 et 1750, en gros du Bourgeois gentilhomme aux portraits de la Pompadour puis de la Du Barry en sultanes sous le pinceau de Van Loo,en passant par Montesquieu (les Lettres persanes) et Crébillon (le Sopha).
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Jean-Paul Brighelli : Evidemment, il y avait eu, longtemps avant (vers 1480), l’extraordinaire portrait de Mehmet II par Bellini. Le peintre vénitien avait parfaitement saisi, en un profil acéré, ce que le sultan suprême avait en lui de cruauté implacable et d’autocratisme pas du tout éclairé. Ce brave garçon massacreur de son propre peuple, négationniste impénitent, acheteur du pétrole vendu par l’Etat islamique, museleur de presse et ami des femmes a compris que le XXIème siècle reformerait les empires : Deng Xiaoping l’avait saisi l’un des premiers, Poutine n’est pas en reste, et Erdogan rêve de remembrer l’ancien domaine ottoman, du Bosphore à Alger en passant par Aqaba et Damas. Les Américains, qui se croyaient maîtres du monde, restent perplexes devant cette résurrection d’entités politiques qui existaient quand les Etats-Unis n’étaient peuplés que d’Indiens et de bisons.
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Jean-Paul Brighelli : Quant aux Européens, ils n’ont jamais été un empire — et je crois profondément que c’est le vice de naissance de l’Europe, qui a refusé d’être politique, pour ne pas contrarier les rêves de grandeur des Prussiens qui remontaient et des Français qui descendaient — les Italiens ont payé pour voir, sous Mussolini, ce que coûtaient les rêves impériaux, et les Espagnols sont hors jeu depuis les Traités de Westphalie (1648) et des Pyrénées (1659) — ça date. Du coup, quand l’Europe négocie avec un vrai sultan, elle n’y comprend rien et se laisse rouler dans la farine.
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Jean-Paul Brighelli : Nous cédons au chantage d’Erdogan en lui offrant six milliards (« un acte de solidarité », a dit Hollande qui n’en rate jamais une) pour qu’il gère les réfugiés syriens, tout en lui garantissant un prochain succès dans les négociations d’entrée de la Turquie dans l’Europe : si ça se fait, le rêve lointain des pachas, qui s’était brisé à Lépante en 1571 et devant Vienne à plusieurs reprises (1529 et 1683, entre autres) prendra réellement corps, et 75 millions de Turcs accéderont librement à l’UE — l’une des exigences d’Erdogan est la suppression des visas pour ses concitoyens d’ici le mois de juin. Devant une telle invasion, le « grand remplacement » cher à Zemmour nous semblera de la roupette de samsonite — pardon, de la roupie de sansonnet.
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Jean-Paul Brighelli : Avec un peu de chance cela coïncidera avec la mort de Bouteflika, qui amènera en Algérie une instabilité comparable à celle que la mort de Tito a provoquée en ex-Yougoslavie, et un ou deux millions d’Algériens viendront goûter l’hospitalité marseillaise. Marseille où les Kurdes (enfin, ce qu’il en reste) protestent chaque jour (ci-dessus, à la gare Saint-Charles) contre la terreur instaurée par notre aimable pacha dans son propre pays. Sans compter que sur la question, Erdogan ne manque pas de donner à l’Europe des leçons de respect qui augurent bien de sa future présence à Bruxelles. Heureusement que quelques attentats viennent miraculeusement, à chaque fois, lui donner des motifs d’indignation.
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Jean-Paul Brighelli : Quand je pense que les rumeurs de complot sur le 11 septembre continuent à aller bon train, et qu’il ne se trouve personne en Occident pour suggérer que les attentats d’Istanbul confortent merveilleusement l’intransigeance du calife des califes. Je sais bien que les Kurdes ne sont pas des enfants de chœur, que le PKK est classé « organisation terroriste », etc. Mais ils sont en première ligne contre l’Etat islamique, et contre son allié turc, et cela pour l’instant doit l’emporter sur toute autre considération. L’Europe n’a rien à faire avec la Turquie d’Erdogan — sinon protéger les populations qu’il bombarde chaque jour avec obstination. Elle n’a pas à embrasser un islamiste assumé — ou bien elle devrait lui envoyer des émissaires féminines, pour voir si notre pacha fondamentaliste leur serre la main, lui.
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Jean-Paul Brighelli (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’Europe n’a pas à payer Erdogan pour qu’il conserve quelques migrants — tout en continuant à forcer la Grèce à en accepter toujours davantage sur son sol. L’Europe doit aider ceux qui se battent contre le fascisme noir de ceux qui se rêvent califes et s’assoient sur la démocratie. Et nous, nous ne devons pas soutenir l’Europe de Donald Tusk et de Jean-Claude Juncker — ou d’Angela Merkel et de François Hollande. Faire les « Etats-Unis d’Europe » selon le vieux rêve de Hugo, ce n’est pas baisser culotte devant le nouvel impérialisme ottoman — ce n’est jamais une bonne idée devant des empaleurs, conclut Jean-Paul Brighelli (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Riposte Laïque, Maurice Vidal écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’entrée de la Turquie dans l’Europe revient sur le devant de la scène. Quoi ? L’entrée dans l’Europe d’un pays qui pratique la torture, la discrimination des sexes et des minorités, la lapidation, les crimes d’honneur, et qui, par-dessus le marché, occupe toujours le nord de Chypre et s’entête à ne pas reconnaître le génocide arménien ?
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Maurice Vidal : Souvenons-nous. Le 15 juillet 1974, le Chypriote grec Nicos Sampson, télécommandé par les «colonels» au pouvoir à Athènes, renverse le président Makarios dans le but de rattacher Chypre à la Grèce. Cinq jours plus tard, la Turquie, usant de son droit de pays garant de la Constitution de 1960, envahit le nord de l’île afin d’en assurer l’indépendance et de «protéger la minorité turque» des exactions perpétrées par les Chypriotes grecs ultranationalistes.
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Maurice Vidal : Le 22 juillet, Ankara accepte le cessez-le-feu décidé par le Conseil de Sécurité de l’ONU. En Grèce, la junte s’effondre, comme s’effondre le gouvernement fantoche de Nikos Sampson. Mais au lieu de retirer ses troupes de Chypre, la Turquie lance, du 14 au 16 août, une deuxième opération militaire pour renforcer ses têtes de pont, ce qui, en réalité, lui permet de se livrer à une authentique épuration ethnique, l’objectif véritable étant de transformer la partie nord de l’île en un État exclusivement turc et de religion musulmane.
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Maurice Vidal : Il faut donc se débarrasser des 180 000 Chypriotes grecs de la zone nord, et récupérer les 45 000 Chypriotes turcs de la zone Sud. Qu’à cela ne tienne. On arrache de chez eux les Chypriotes grecs – qu’on «reloge» dans les prisons turques – et on répartit leurs biens entre les Chypriotes turcs et les nouveaux colons venus, sur ordre, de Turquie. Ces opérations se poursuivront de 1975 à 1977. Enfin, on « invite » les quelque 43'000 Chypriotes turcs installés dans le sud à se rendre en zone occupée, afin de compléter la création de deux secteurs ethniquement homogènes. Voilà pourquoi, depuis 32 ans, une «ligne verte» de 180 km surveillée par des Casques bleus traverse l’île d’est en ouest.
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Maurice Vidal : Quant au génocide des Arméniens – qui fit suite aux massacres de 1894-1896, atteignit son apogée en 1916 et se prolongea jusqu’en 1923 – il faudrait, paraît-il, n’en point parler, puisque ces massacres « n’ont jamais eu lieu ». Pourtant, le génocide proprement dit débute dans la nuit du 24 au 25 avril 1915 par l’arrestation, puis l’assassinat, de 650 personnalités arméniennes. En mai, les Arméniens vivant dans des villages isolés connaissent les premières liquidations sur place.
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Maurice Vidal : Mais impossible d’opérer de la même façon en milieu urbain : il y aurait trop de témoins étrangers ! Le gouvernement turc choisit alors de déporter les Arméniens citadins par un décret publié le 30 mai 1915, qui leur fait obligation de vendre leurs biens sous trois jours – et c’est le meilleur des cas – car, le plus souvent, ils ne disposent que d’une heure pour faire leur valise. Puis ils prennent les routes du sud, en direction de la Syrie. Certains auront un voyage écourté, comme les 70'000 Arméniens de la plaine de Mouch, arrosés d’essence et  brûlés vifs, ou ceux de Samsun, noyés dans la mer Noire.
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Maurice Vidal : Les autres seront conduits loin des villes, en deux files : dans l’une, les hommes, voués à être rapidement exécutés ; dans l’autre, les femmes et les enfants, contraints de marcher, sur plusieurs centaines de kilomètres, vers un lieu de regroupement, du nom d’Alep, que la plupart n’atteindront jamais, en raison notamment des viols et sévices en tout genre qu’ils subiront de la part de leurs gardiens ottomans. Les derniers survivants seront parqués à ciel ouvert, dans les déserts syrien et irakien, où ils mourront de faim, de maladie et d’épuisement, conclut Maurice Vidal (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 23 mars 2016
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http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/tribune/turquie-accord-scandaleux
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http://www.causeur.fr/turqueries-37348.html
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http://ripostelaique.com/faut-etre-vouloir-turquie-leurope.html
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L’UE relance l’adhésion de la Turquie et de ses millions de musulmans

Alors même que la Turquie  finance  DAECH par l’achat du pétrole contrôlé par l’Etat islamique et ouvre ses frontières aux djihadistes de tous poils pour favoriser leur entrée en Syrie et leur retour vers l’Europe, elle exerce un chantage sur les pays occidentaux, à savoir la promesse, qui n’engage que nos « gouvernances » qui font semblant d’y croire, de  contenir les « migrants ». Et ceci en vue d’activer son entrée dans l’UE, c’est-à-dire ouvrir nos frontières à ses ressortissants, vecteurs de l’islamisation des pays européens, et ainsi assurer sa domination de l’Europe.

Il faut savoir que l’armée turque est très puissante, financée et fournie en armes par les USA qui la soutiennent politiquement pour qu’elle fasse son entrée dans l’UE, ce qui sonnera la fin des peuples européens, de culture démocratique, dont la Finance mondialisée veut le plus vite possible se débarrasser.

L’adhésion de la Turquie à l’UE, c’est 75 millions de Turcs libres d’aller et venir, de s’installer sur notre territoire, d’y travailler !

Cela, en période de chômage de masse et dans le cadre des problèmes vitaux que nous avons du fait du rejet de plus en plus visible et violent de notre culture par les populations immigrées. Cherchez l’erreur…

Vu le réveil électoral en cours, l’urgence pour nos gouvernants- fossoyeurs est de nous submerger le plus rapidement possible par le nombre de « migrants ».
Le massacre du Bataclan nous a montré que ces « migrants » intègrent dans leurs rangs des milliers de combattants islamistes, prêts à nous imposer leurs mœurs barbare par la force et dans le sang.

Nos « gouvernances », à peine tamponnées leurs larmes de crocodiles, poursuivent sans fléchir la submersion migratoire.

L’UE annonce qu’elle attend 3 millions de nouveaux « migrants » l’an prochain (et sans doute idem les années d’après)…

Et tout ça malgré que vous y êtes majoritairement opposés. Et en vous culpabilisant, bien sûr ! Vous seuls n’avez aucun droit à être attachés à votre mode de vie ! Il vous est interdit d’avoir peur de modes de vie cruels aux femmes et violents – culture de l’égorgement, théocentrisme virulent et criminel – au risque d’être un ignoble « phobe », un infâme « raciste »!

Si vous ajoutez à cette calamité les 100 millions de Turcs invités par les « gouvernances » à rentrer dans l’UE, c’est la solution finale qui se profile à notre horizon déjà bien sombre.

L’intimidation pratiquée sur les populations de culture démocratique par les « gouvernances » avec l’appui des médias qui les servent a encore bien réussi au deuxième tour des élections régionales, ce dimanche. Cette réussite des « gouvernances », à l’arrachée, démontre l’aveuglement récurrent des électeurs anesthésiés par les infaux, qui ne mesurent pas que le temps joue contre eux et qui ne veulent pas croire au sort cruel que leurs maîtres leur ont réservé.

Résultat : Les massacres de masse de type Bataclan vont se multiplier au fur et à mesure que nous serons submergés par des populations empressées de nous imposer leurs moeurs, de nous voir disparaître. L’État d’exception sera décrété par nos « gouvernances » au motif qu’il faut « contrôler le chaos » (nous avons vu, depuis « Charlie » combien le contrôle a été efficace…). Et nous serons alors bel et bien en dictature : sans possibilité de voter ni de manifester ! Et exposés à subir des assauts criminels sans avoir le droit d’y résister.

Car si vous croyez que vous pourrez alors vous révolter contre cette dictature, contre l’effacement de votre culture et de votre mode de vie, vous vous trompez, ce sera trop tard ! Vous serez emprisonnés, voire pire (les régimes totalitaires font généralement « disparaître » leurs contradicteurs).

Alors vous vous soumettrez à vos maîtres : la finance mondialisée et sa camisole de force, la charia.

Victor Hallidée

Article paru en premier sur RL